Agape2010-2011enSess.. - Catholique du net
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- [La même participante] Vraiment je pensais que c’était une vraie. - Elle ne l’a pas vue, elle a su, on lui a dit : « Il y avait une vipère en plastique dans la soupe ! » Elle a crié, et il lui a fallu vingt-quatre heures… J.B. avait voulu faire une blague, c’est tout, ça n’allait pas plus loin, mais du coup elle s’est rendu compte qu’elle était complètement bloquée, il lui a fallu vingt-quatre heures pour faire l’exercice paradoxal. Elle a pleuré. Le lendemain, elle a accepté de prendre dans ses mains ce paquet – il y avait la vipère en plastique, ce jouet de gosse, dans un gros paquet en plastique, elle a accepté de le prendre – puis de le regarder, puis de le remettre. Terminé ! Et depuis, elle ne fume plus. - [Une participante] Elle compensait. - [Une participante] Pour comparer avec la peur du vide, justement, le fait d’avoir le vertige comme ça depuis toute petite, ma cousine m’a proposé un projet de peinture murale, donc il fallait monter sur un échafaudage. Comme j’appréhendais ça, j’ai dit : « Bon, il faut que j’arrive à dépasser le vertige » et je suis allée faire un canyoning. La première descente, j’ai pleuré, naturellement, et puis après ça allait mieux. Et là on m’a emmenée dans un endroit où il n’y avait plus le choix, j’étais obligée de descendre, sinon c’était un hélicoptère qui venait me chercher, et la seule chose qui m’a aidée à descendre c’est que je savais que si je montais en hélicoptère, j’aurais encore plus peur, du coup je suis descendue ! Mais ce qui est bien, c’est que je sais aujourd’hui que si c’est une question de vie ou de mort, je suis capable de le faire. De ce côté-là il y aune libération, mais je ne dis pas que c’est encore complètement guéri. Je ne suis pas retournée, mais je sais qu’en cas vraiment de danger, je peux le faire. Et c’est vrai que c’est bien de pouvoir aller dans des expériences (…). - Une fois que j’ai repéré une situation noogénique paradoxale : 2/ Ecrire le plus précisément possible l’objet de votre peur pathogène : ce que vous appréhendez le plus… 3/ Faites ensuite l’exercice d’initiation paradoxale qui consiste en ceci : décidez fermement en vous de vouloir que cette chose se réalise. Vous redoutez que ça se réalise, qu’on vous fasse du mal : « Et bien je veux qu’il me fasse du mal ». - [Une participante] Mais je ne veux pas. - « Je redoute qu’il me fasse du mal, et bien je veux, je décide de vouloir qu’il me fasse du mal ». Après tout, qu’est-ce que ça peut faire, franchement ? Décidez fermement de vouloir que cette chose se réalise, en acceptant de vous résoudre au pire, et en choisissant de passer par cet évènement avec détermination et de passer au travers quand même. - [Une participante] Moi je ne suis pas prête à me faire violer dans la rue ! [Rires] - Votre peur pathogène, c’est ça ? C’est qu’on vous viole ? - [Une participante] C’est difficile de vouloir qu’il se passe quelque chose qu’on redoute. - Vous avez peur qu’un inconnu, vous lui dites bonjour, il croie je ne sais pas quoi, et que du coup il dise : « Ah, alors, bon ! » Et bien je me détermine à dire : « Je n’aurai pas peur la prochaine fois que j’aurai l’occasion d’être avec un étranger, je lui dirai bonjour, je lui ferai un très grand sourire. Même à supposer d’ailleurs que ce soit un type qui est un peu déréglé, ce n’est pas grave. Je suis une femme quand même, il y a la lumière, ça va rebondir sur lui et je passe au travers. » 196
- [Une participante] J’ai pris l’exemple du viol, mais ça peut très bien être le respect du corps en général. C'est-à-dire : je meurs là, et vous ne respectez pas mon corps, vous le mettez à la cave, ou vous le mettez dans un endroit, n’importe lequel, vous ne respectez pas mon corps. C’est pareil. - « Je n’ai pas envie qu’on me jette », quoi ! - [La même participante] Oui, voilà. Donc par rapport à ça, oui. - Donc je décide fermement dans mon cœur que la prochaine fois que je vois quelqu’un qui est bien solide, style P., ou même père Patrick, je décide fermement de lui demander : « Ecoutez, ça ne vous ennuie pas, vous me portez dans vos bras et vous me mettez dans mon lit, et puis vous me couvrez, vous me bordez un peu. » Vous pouvez prendre cette décision en disant : « Si j’ai à le proposer, je le proposerai sans peur ». Et il le fera. Moi, ne vous inquiétez pas, je le ferai, je vous emmène dans le lit, je vous borde et je vais me coucher, il n’y a pas de problème. Il n’y a aucun problème, P. serait prêt à le faire aussi pour vous rendre service. Vous avez fait un exercice d’initiation paradoxale. Vous voyez le troisièmement : Faites l’exercice d’initiation paradoxale qui consiste en ceci : décidez fermement dans votre cœur de vouloir que cette chose se réalise. « Quand je vais dépendre des bras d’un homme – à l’occasion même je vais le demander, pourquoi pas ? – comme j’ai peur qu’il me jette… » Ça vient peut-être du fait que quand vous étiez gosse, votre cousin qui était l’ainé vous a prise dans ses bras et vous a jetée par terre. C’est vrai, ça arrive ça. « Assieds-toi là » et au dernier moment quelqu’un enlève la chaise et… Et je lui en veux, je n’ai pas pardonné, ça m’a fait mal. Il y a une peur noogénique (…) Décidez fermement de vouloir que cette chose se réalise, en acceptant de vous résoudre au pire et en choisissant de passer par cet évènement avec détermination et de passer au travers quand même. Tant pis, s’il me jette, ce n’est pas grave, je passe au travers, et puis finalement je m’aperçois qu’il ne me jette pas 4/ Répétez en esprit cette intention paradoxale deux ou trois fois dans la journée, si possible réalisez l’évènement en question dans une démarche concrète, jusqu’à ce que cette initiative soit nette et ferme. Exemple : je laisse volontairement ma voiture non fermée lors d’une course, même si celle-ci doit durer un peu, et je reviens ayant terminé mes achats, sans me presser davantage pour autant. 5/ Le premier verrou de blocage noogénique de votre vie de lumière une fois libéré…, passez le jour suivant à l’exercice de déréflexion. Ce sont des choses qui se font sur trois, quatre, cinq, six jours, une semaine. D’abord, les deux ou trois premiers jours, un petit exercice noogénique d’intention paradoxale, et puis après, les deux derniers jours, un exercice de déréflexion. - [Une participante] Ce que je fais toujours c’est dire à P. : « Je vais faire ça », parce que j’ai peur qu’il pense que je ne le ferai pas, et en plus j’ai peur de ne pas le faire. Quand je l’ai fait, ça va mieux. En fait, il ne faut pas lui dire que je vais le faire, c’est une justification pour que j’arrive à faire quelque chose ? - [Une deuxième participante] Accomplir sa tâche. C’est ça ? - [La première participante] Oui, accomplir sa tâche, ou - [La deuxième participante] La peur de ne pas arriver à accomplir sa tâche. 197
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- [Une participante] J’ai pris l’exemple <strong>du</strong> viol, mais ça peut très bien être le respect <strong>du</strong> corps en<br />
général. C'est-à-dire : je meurs là, et vous ne respectez pas mon corps, vous le mettez à la cave, ou<br />
vous le mettez dans un endroit, n’importe lequel, vous ne respectez pas mon corps. C’est pareil.<br />
- « Je n’ai pas envie qu’on me jette », quoi !<br />
- [La même participante] Oui, voilà. Donc par rapport à ça, oui.<br />
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ennuie pas, vous me portez dans vos bras et vous me mettez dans mon lit, et puis vous me couvrez,<br />
vous me bordez un peu. » Vous pouvez prendre cette décision en disant : « Si j’ai à le proposer, je<br />
le proposerai sans peur ». Et il le fera. Moi, ne vous inquiétez pas, je le ferai, je vous emmène dans<br />
le lit, je vous borde et je vais me coucher, il n’y a pas de problème. Il n’y a aucun problème, P.<br />
serait prêt à le faire aussi pour vous rendre service. Vous avez fait un exercice d’initiation<br />
paradoxale. Vous voyez le troisièmement : Faites l’exercice d’initiation paradoxale qui consiste<br />
en ceci : décidez fermement dans votre cœur de vouloir que cette chose se réalise. « Quand je<br />
vais dépendre des bras d’un homme – à l’occasion même je vais le demander, pourquoi pas ? –<br />
comme j’ai peur qu’il me jette… » Ça vient peut-être <strong>du</strong> fait que quand vous étiez gosse, votre<br />
cousin qui était l’ainé vous a prise dans ses bras et vous a jetée par terre. C’est vrai, ça arrive ça.<br />
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pardonné, ça m’a fait mal. Il y a une peur noogénique (…)<br />
Décidez fermement de vouloir que cette chose se réalise, en acceptant de vous résoudre au pire<br />
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quand même.<br />
Tant pis, s’il me jette, ce n’est pas grave, je passe au travers, et puis finalement je m’aperçois qu’il<br />
ne me jette pas<br />
4/ Répétez en esprit cette intention paradoxale deux ou trois fois dans la journée, si possible<br />
réalisez l’évènement en question dans une démarche concrète, jusqu’à ce que cette initiative<br />
soit <strong>net</strong>te et ferme.<br />
Exemple : je laisse volontairement ma voiture non fermée lors d’une course, même si celle-ci<br />
doit <strong>du</strong>rer un peu, et je reviens ayant terminé mes achats, sans me presser davantage pour<br />
autant.<br />
5/ Le premier verrou de blocage noogénique de votre vie de lumière une fois libéré…, passez<br />
le jour suivant à l’exercice de déréflexion.<br />
Ce sont des choses qui se font sur trois, quatre, cinq, six jours, une semaine. D’abord, les deux ou<br />
trois premiers jours, un petit exercice noogénique d’intention paradoxale, et puis après, les deux<br />
derniers jours, un exercice de déréflexion.<br />
- [Une participante] Ce que je fais toujours c’est dire à P. : « Je vais faire ça », parce que j’ai peur qu’il<br />
pense que je ne le ferai pas, et en plus j’ai peur de ne pas le faire. Quand je l’ai fait, ça va mieux. En<br />
fait, il ne faut pas lui dire que je vais le faire, c’est une justification pour que j’arrive à faire quelque<br />
chose ?<br />
- [Une deuxième participante] Accomplir sa tâche. C’est ça ?<br />
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