Agape2010-2011enSess.. - Catholique du net
Agape2010-2011enSess.. - Catholique du net Agape2010-2011enSess.. - Catholique du net
- [Une participante] En fait c’est le manque de confiance qui engendre la peur. - Ce n’est pas dans le concret. Tu te lèves le matin, et : « J’ai peur… » De quoi ? Tu as peur de casser quoi ? - [Le même participant] Ce que je veux dire, admettons, par exemple : je peux être confiant et avoir cette appréhension de me dire : « Est-ce que cette confiance que j’ai maintenant, je vais l’avoir en face de la personne que je dois rencontrer pour une affaire ou pour autre chose. Qu’elle puisse ne plus être là, ou... C’est une question par rapport à G. aussi. » - « J’ai peur qu’on ne me comprenne pas ». - [Le même participant] Oui peut-être, souvent. - [Une participante] « Moi j’ai peur de ne pas être reconnue ». - Oui, d’accord, mais c’est trop général. - [Une participante] « Peur d’être catholique dans ce monde, peur d’être ce que je suis dans ce monde » - Oui, mais c’est trop général. - [La même participante] Mais dans la vie au quotidien. - Dans la vie au quotidien, c’est ça. Je repose la question, nous allons reprendre le paragraphe : 1/ Répondre à la question suivante : De quoi avez-vous le plus peur ? Que redoutez-vous, le plus souvent ? Le plus souvent, voilà le point important : le plus souvent. - [Une participante] D’être humiliée. Qu’est-ce qui vous bloque le plus au point que vous en perdriez la tête, à certains moments ? Pour quelle idée qui vous survient à l’esprit d’un seul coup éprouvez-vous une sorte de panique, ou de tension, ou d’anxiété ? Il est arrivé plusieurs fois que vous étiez convaincu qu’une chose fâcheuse, dramatique, dangereuse [toujours le même genre de chose] était arrivée, puis à bien vérifier, non, rien n’était arrivé ! Par exemple, effectivement, vous disiez la porte de la maison : « Je m’endors le soir, je n’ai peutêtre pas fermé la porte, ils vont rentrer la nuit, je n’ai pas fermé la porte, je n’ai pas fermé les volets, je n’ai pas fermé la porte du jardin, je n’ai pas fermé la porte de la cave, il faut que je ferme tout, il y a peut-être la porte de l’arrière-cuisine que je n’ai pas fermé, j’ai peur, vite, je me relève, je vais fermer tous les volets, j’y passe deux heures par jour ». Alors si vraiment c’est ça qui te prends le plus de temps de tes blocages, dans tes préoccupations, à ce moment-là tu vas faire l’exercice d’initiation paradoxale, tu vas dire : « Bon, ce soir, je ne ferme pas la porte d’entrée, je ne ferme pas la porte du garage, je ne ferme pas les volets, je ne ferme rien, je dors et puis c’est tout », et le lendemain matin : « Tiens, il n’y a pas eu de voleurs ! » [Rires] - [Une participante] Nous, c’est ce que nous avions fait. - [Une autre participante] Nous, c’est ce que nous faisons en ce moment. - D’accord, mais je parle de quelqu’un qui a peur, je ne parle pas de vous qui vous en fichez. - [La première participante] Non non, je ne m’en fiche pas, j’aime bien que ce soit fermé à clé quand même. - Je comprends, mais je parle d’une situation de blocage noogénique, donc c’est votre principale anxiété dans le quotidien, du plus souvent de votre vie quotidienne. - [Une participante] « Peur qu’E. se fasse embêter par les garçons ». 192
- [Un participant] Dans ces cas-là tu as la voiture, la personne qui n’est pas rentrée… - [La même participante] « Ou qu’elle se laisse embêter ». - Oui, mais ça c’est une inquiétude d’amour, d’accord ? Ce n’est pas une situation noogénique, de lumière. C’est vous qui êtes bloquée. - [Une participante] Moi ce qui m’intrigue le plus c’est : qu’est-ce qui peut bloquer quelqu’un au point d’en perdre la tête ? « Qu’est-ce qui vous bloque le plus au point que vous en perdriez la tête, à certains moments ? » - Ça vous intrigue ? - [La même participante] Ça m’étonne. - Ça vous étonne. - [La même participante] On peut perdre la tête quand il y a le feu, ou une inondation, ou quand on est surpris par un évènement, mais comme ça ? - [Une autre participante] Quelqu’un qui (…) - [La même participante] Ce n’est pas gênant, ça, ce n’est pas une peur. - Je regarde la télé tranquillement, j’ai quand même peur que ma femme descende et me dise : « Tu regardes encore la télé ? » - [Un participant] Il y a aussi une peur quand j’ouvre la télé : « Qu’est-ce qu’ils vont nous annoncer comme nouvelles encore aujourd’hui ? » - Je regarde la télé et j’ai peur de ne pas avoir fermé la télé. - [Un participant] Oui, il y a ça aussi. D’ailleurs je me demande si… - [Une participante] C’est de se faire prendre en flagrant délit. - « J’ai peur de »… C’est à vous de voir : « Mais bien-sûr, mais oui c’est vrai… » - [Une participante] Quand mon mari ne veut pas faire le contraire. Quelquefois j’ai essayé de faire l’exercice, en me disant : « Quand même, ça c’est quelque chose que tu fais tout le temps, il ne faut pas le faire et attendre, et ça n’arrive pas ». Mais ce n’est pas une peur ? Par exemple quand mon mari déverrouille les portes et quand même dans la nuit il va les fermer parce que nous n’arrivons pas à faire l’exercice complet. Vous ne comprenez pas ? - [Une autre participante] Vous n’arrivez pas… - Votre mari ferme toutes les portes, c’est ça que vous avez dit ? - [La participante expliquant sa difficulté à aller au bout de l’exercice] Non, je n’ai pas dit ça. Ça c’est un exemple qui n’est pas… - Mais je ne veux pas d’exemples imaginaires, je veux du concret. - [Une participante] Dire : « Je vais à la messe à l’heure », et ne pas arriver à l’heure quand même. - [Une participante] Oui, c’est pour toi ça. [Rires] - [La participante donnant l’exemple précédent] Oui, je parle pour moi. Oui, j’ai compris ce que tu veux dire : de prendre la décision mais de ne pas l’accomplir. - [Une participante] Mais ce n’est pas une peur, ça. - [Une participante] C’est un blocage. - Oui, un blocage noogénique. A un moment donné, vous allez pouvoir écrire sur un bout de papier : « Ma peur noogénique… » J’en repère une, j’en ai peut-être plusieurs, mais celle-là, c’est net, je l’ai, d’accord ? 193
- Page 141 and 142: donc d’augmentation de notre prop
- Page 143 and 144: Nous allons la dire ensemble, d’u
- Page 145 and 146: Donc je m’approche de cet océan
- Page 147 and 148: « Allons-nous accepter de voir not
- Page 149 and 150: - Evidemment, mais attention, parce
- Page 151 and 152: dégageons du sentiment de culpabil
- Page 153 and 154: Quand jaillit une vraie faute, nous
- Page 155 and 156: C’est extraordinaire ! Elle vient
- Page 157 and 158: chaumières, ou au bord des piscine
- Page 159 and 160: Il paraît que les scientifiques da
- Page 161 and 162: jours : « Ô bon saint Joseph, Sop
- Page 163 and 164: Il faut revenir à l’archange. L
- Page 165 and 166: L’amour et la lumière qui sont e
- Page 167 and 168: à Jérusalem, dans le temple, et i
- Page 169 and 170: d’amour infuse, ce qui fait la pe
- Page 171 and 172: Regardez, quand vous allez mourir,
- Page 173 and 174: elle voit la lumière de Dieu. Elle
- Page 175 and 176: - C’est votre raison qui réfléc
- Page 177 and 178: valeurs, quelles sont les impressio
- Page 179 and 180: Le contraire, c’est les idéologi
- Page 181 and 182: Comme ça au moins vous n’aurez p
- Page 183 and 184: Elle est géniale, cette prière de
- Page 185 and 186: péché, d’avoir un mouvement, ma
- Page 187 and 188: toute chair dans la lumière de la
- Page 189 and 190: Une peur pathogène de la lumière
- Page 191: - [Un participant] [Inaudible] - Ah
- Page 195 and 196: peut-être que le coffre n’était
- Page 197 and 198: - [Une participante] J’ai pris l
- Page 199 and 200: - [Une participante] Et la conversi
- Page 201 and 202: - [Une participante] Moi j’ai ét
- Page 203 and 204: Mais si tu fais un petit mouvement
- Page 205 and 206: - Ça, c’est plutôt une question
- Page 207 and 208: dans la ténèbre. Même s’ils so
- Page 209 and 210: liberté est une espèce de dynamis
- Page 211 and 212: J’aime, je sais, je vois. Peut-ê
- Page 213 and 214: J’aime et je devine en le contemp
- Page 215 and 216: A un moment donné, je suis telleme
- Page 217 and 218: avant la naissance il l’a fait sa
- Page 219 and 220: Vous tournez la page [du livret de
- Page 221 and 222: Messe du soir Il y a eu quatre-ving
- Page 223 and 224: Agapè pneumato-surnaturelle, Étap
- Page 225 and 226: septième demeure de notre maison-c
- Page 227 and 228: Mais celui qui accepte de dire oui
- Page 229 and 230: grands choix de notre liberté pass
- Page 231 and 232: Jean, Il va dire trente-trois fois
- Page 233 and 234: 7. Le choix de l’AMOUR - Le choix
- Page 235 and 236: Agapè pneumato-surnaturelle, Étap
- Page 237 and 238: Mon innocence divine est une pleine
- Page 239 and 240: deuxième Personne de la Très Sain
- Page 241 and 242: Messe du 1 er dimanche de Carême,
- [Une participante] En fait c’est le manque de confiance qui engendre la peur.<br />
- Ce n’est pas dans le concret. Tu te lèves le matin, et : « J’ai peur… » De quoi ? Tu as peur de<br />
casser quoi ?<br />
- [Le même participant] Ce que je veux dire, admettons, par exemple : je peux être confiant et avoir<br />
cette appréhension de me dire : « Est-ce que cette confiance que j’ai maintenant, je vais l’avoir en<br />
face de la personne que je dois rencontrer pour une affaire ou pour autre chose. Qu’elle puisse ne<br />
plus être là, ou... C’est une question par rapport à G. aussi. »<br />
- « J’ai peur qu’on ne me comprenne pas ».<br />
- [Le même participant] Oui peut-être, souvent.<br />
- [Une participante] « Moi j’ai peur de ne pas être reconnue ».<br />
- Oui, d’accord, mais c’est trop général.<br />
- [Une participante] « Peur d’être catholique dans ce monde, peur d’être ce que je suis dans ce monde »<br />
- Oui, mais c’est trop général.<br />
- [La même participante] Mais dans la vie au quotidien.<br />
- Dans la vie au quotidien, c’est ça. Je repose la question, nous allons reprendre le paragraphe :<br />
1/ Répondre à la question suivante : De quoi avez-vous le plus peur ? Que redoutez-vous, le<br />
plus souvent ?<br />
Le plus souvent, voilà le point important : le plus souvent.<br />
- [Une participante] D’être humiliée.<br />
Qu’est-ce qui vous bloque le plus au point que vous en perdriez la tête, à certains moments ?<br />
Pour quelle idée qui vous survient à l’esprit d’un seul coup éprouvez-vous une sorte de<br />
panique, ou de tension, ou d’anxiété ? Il est arrivé plusieurs fois que vous étiez convaincu<br />
qu’une chose fâcheuse, dramatique, dangereuse [toujours le même genre de chose] était arrivée,<br />
puis à bien vérifier, non, rien n’était arrivé !<br />
Par exemple, effectivement, vous disiez la porte de la maison : « Je m’endors le soir, je n’ai peutêtre<br />
pas fermé la porte, ils vont rentrer la nuit, je n’ai pas fermé la porte, je n’ai pas fermé les volets,<br />
je n’ai pas fermé la porte <strong>du</strong> jardin, je n’ai pas fermé la porte de la cave, il faut que je ferme tout, il<br />
y a peut-être la porte de l’arrière-cuisine que je n’ai pas fermé, j’ai peur, vite, je me relève, je vais<br />
fermer tous les volets, j’y passe deux heures par jour ».<br />
Alors si vraiment c’est ça qui te prends le plus de temps de tes blocages, dans tes préoccupations, à<br />
ce moment-là tu vas faire l’exercice d’initiation paradoxale, tu vas dire : « Bon, ce soir, je ne ferme<br />
pas la porte d’entrée, je ne ferme pas la porte <strong>du</strong> garage, je ne ferme pas les volets, je ne ferme rien,<br />
je dors et puis c’est tout », et le lendemain matin : « Tiens, il n’y a pas eu de voleurs ! » [Rires]<br />
- [Une participante] Nous, c’est ce que nous avions fait.<br />
- [Une autre participante] Nous, c’est ce que nous faisons en ce moment.<br />
- D’accord, mais je parle de quelqu’un qui a peur, je ne parle pas de vous qui vous en fichez.<br />
- [La première participante] Non non, je ne m’en fiche pas, j’aime bien que ce soit fermé à clé quand<br />
même.<br />
- Je comprends, mais je parle d’une situation de blocage noogénique, donc c’est votre principale<br />
anxiété dans le quotidien, <strong>du</strong> plus souvent de votre vie quotidienne.<br />
- [Une participante] « Peur qu’E. se fasse embêter par les garçons ».<br />
192