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moment où on parle de ce qu’il faut faire dès qu’il y a un mouvement. Un mouvement peut être somatique, il peut être intérieur. Quelquefois en oraison vous êtes là, rien ne bouge, et puis d’un seul coup vous avez un hoquet comme ça, c’est un mouvement. - [Une participante] C’est une résistance ? Le corps résiste à… - Non c’est l’esprit, ce n’est pas le corps qui résiste. C’est qu’il y a un blocage noogénique. - [La même participante] D’accord. - Ce mouvement correspond à un blocage noogénique, qui lui-même correspond à une des deux délivrances de la première étape – sentiment de culpabilité dans ses versants négatifs – ou de la deuxième étape – conscience de culpabilité dans ses versants négatifs – qui n’est pas encore résolue. Pourquoi ? Parce qu’il y a un péché sur lequel je n’ai jamais demandé pardon. Ce mouvement, c’est génial qu’il soir là, parce que du coup… J’ai un mouvement, je prends possession de ce mouvement. Je vois ce mouvement, je sais qu’il y a ce mouvement. Et ce mouvement n’est pas un péché : c’est maladroit, j’ai fait un mouvement, ça a arraché la feuille et le livre est tombé par terre. Ce n’est pas un péché, c’est quand même un mouvement, qui s’est passé à un moment précis, au moment où quelque chose se disait. « Oh flûte, qu’est-ce que je suis maladroit ! Mais c’est parce que c’était en déséquilibre. » C’est parce que c’était… : justification, déplacement, cristallisation, et je ne regarde pas avec ma lumière le mouvement. « C’est parce que je suis nerveux ! » - [Une participante] Et qu’est-ce qu’on fait de ce mouvement ? La confession ? - Si j’ai un mouvement, c’est parce que… Ce n’est pas une faute. Si, c’est maladroit, c’est embêtant, ça dérange tout le monde, ça ne dérange pas que moi-même. Et moi ça ne me dérange pas parce que c’est autogène par rapport à moi, donc ce mouvement ne me dérange pas. Bien-sûr ça peut déranger tout le monde. Quand tout le monde est en silence, je parle, je parle, je discute avec ma voisine dans la chambre, ça traverse tous les murs, il y a quinze personnes qui ne peuvent pas dormir jusqu’à minuit moins le quart. Ça ne me gêne pas, moi, ce mouvement ! Ça dérange tout le monde mais moi ça ne me dérange pas parce que c’est un mouvement autogène, ce n’est pas un mouvement noogénique. Je ne vise personne, personne n’a ce genre de mouvement parmi nous, heureusement, Dieu soit béni. - [Une participante] Nous n’avons pas dormi là. [Rires] - [Une autre participante] Nous sommes restées jusqu’à onze heures quand même. - Nous l’avons bien entendu ! Personne n’a pu s’endormir avant minuit moins le quart grâce à vous. - [Une participante] Tu n’y es pour rien ! [Rires] - C’est un mouvement, ça. Il y a quelquefois des petits mouvements, et quelquefois des mouvements qui durent deux heures, ça dépend ! Vous voyez ? Donc à un moment il y a un mouvement. Quand c’est très gros, très très gros : un mouvement de colère, un mouvement d’exaspération qui monte d’un seul coup, un premier mouvement de dépression, un mouvement compulsif – je tends la main, nutella ! et puis situation noogénique en sommeil : « Je ne prends que du magnésium, c’est médical ». Nous avons toujours des mouvements comme ça. Ce mouvement, bien-sûr, c’est gênant, c’est un peu inhumain, c’est un petit peu une limite, une maladie, c’est fautif. Objectivement, ce n’est pas bien qu’il y ait un mouvement de haine, un mouvement de jalousie, un mouvement d’exaspération, un mouvement de jugement téméraire, un mouvement d’imagination, un mouvement compulsif quel qu’il soit. Ce n’est pas un 184

péché, d’avoir un mouvement, mais c’est la conséquence d’un péché. C’est une conséquence. Donc : Guérison de la situation noogénique d’un refoulement de la lumière repérable immédiatement dans sa racine grâce à un mouvement Ah, j’ai un mouvement, je vois le mouvement, je sais ce que c’est que ce mouvement, je prends ce mouvement. Ce mouvement est une conséquence, ça ne me cupalbilise pas du tout puisque justement ce n’est pas un péché. C’est très bien, ça tombe très bien, ce n’est pas un péché. [Rires]. - [Une participante] Quelle est la limite entre les deux ? - [Une autre participante] Je suis malheureuse [rires], c’est dur ! [Rires] - Vous croyez que vous êtes ici pour aller au zoo ? [Rires] - [La même participante] J’ai compris, si j’aurais su j’aurais pas venu. [Rires] - Regardez tous les mouvements. Regardez, quand vous faites une session noogénique, chacun a des mouvements. Tous les mouvements sont des conséquences, et chaque mouvement correspond à un péché. C’est une conséquence d’un péché que je n’ai pas donné. - [Une participante] Et que j’ai oublié. - Que je n’ai pas donné. Je peux très bien ne pas l’avoir oublié. Que je l’ai oublié ou pas ne change rien au fait. Donc exercice philosophique. C’est un exercice philosophique, ça, c’est humain. Vous pouvez expliquer ça à des gens qui sont complètement athées. Parce qu’ils ont péché par rapport à la lumière, ils ont péché par rapport à eux-mêmes, ils ont péché par rapport à l’acte pur, ils ont péché par rapport à l’univers. C’est naturel ça, c’est la nature. Ils ont péché par rapport à la nature métaphysique de toutes choses dans l’Un. Ce péché existe, et le mouvement en est la conséquence. Alors évidemment je reconnais que… : nous n’allons pas faire comme si nous étions seulement métaphysiciens, nous n’allons pas faire l’exercice naturel correspondant, nous sommes chrétiens donc nous allons aller directement au but : Je prends ce mouvement que je viens de faire et je le donne à Jésus. Je ne lui donne pas mon péché, je Lui donne ce mouvement, je Lui donne la conséquence de mon péché. Lui ayant donné la conséquence de ce mouvement, il me reste quoi ? Il n’y a plus de mouvement, il n’y a plus que la racine de ce mouvement : c’est mon péché. Il y a un péché à l’origine. Je sais, ma lumière sait. Ma raison, ma mémoire intellective, ma ratio ne sait plus ce que c’est peut-être, ou elle le sait à peu près, peu importe. Mon intelligence, ma lumière voit, sait qu’il y a une faute qui origine directement ce mouvement. Donc ce mouvement est donné dans la lumière de la lumière, je l’ai donné, je l’ai abandonné, je l’ai donné parfaitement – vous comprenez : par-don – je l’ai donné parfaitement dans la lumière. Quelqu’un qui est athée peut faire ça bien-sûr. A ce moment-là, qu’est-ce qui apparaît dans la lumière noogénique de ma vie ? Je vois la faute qui est à la racine, je la vois même si je ne sais pas, même si je ne peux pas dire exactement à quelle date ça c’est passé, ce que j’ai fait ce jour-là, dans telle et telle circonstance. Ça c’est psychotique : « C’est normal que j’ai fait ça, ce n’est pas un péché, et puis après tout j’avais raison, moi je pensais que c’était comme ça, et puis c’était sincère », c’est psy : « J’avais mal, je sortais d’une opération » : à dégager ! Il n’y a pas de parole dans la lumière, ce n’est pas un torrent de paroles inutiles, c’est la lumière, c’est direct. Donc je prends la faute, je sais, je vois qu’il y a une faute, 185

moment où on parle de ce qu’il faut faire dès qu’il y a un mouvement. Un mouvement peut être<br />

somatique, il peut être intérieur. Quelquefois en oraison vous êtes là, rien ne bouge, et puis d’un<br />

seul coup vous avez un hoquet comme ça, c’est un mouvement.<br />

- [Une participante] C’est une résistance ? Le corps résiste à…<br />

- Non c’est l’esprit, ce n’est pas le corps qui résiste. C’est qu’il y a un blocage noogénique.<br />

- [La même participante] D’accord.<br />

- Ce mouvement correspond à un blocage noogénique, qui lui-même correspond à une des deux<br />

délivrances de la première étape – sentiment de culpabilité dans ses versants négatifs – ou de la<br />

deuxième étape – conscience de culpabilité dans ses versants négatifs – qui n’est pas encore résolue.<br />

Pourquoi ? Parce qu’il y a un péché sur lequel je n’ai jamais demandé pardon. Ce mouvement, c’est<br />

génial qu’il soir là, parce que <strong>du</strong> coup…<br />

J’ai un mouvement, je prends possession de ce mouvement. Je vois ce mouvement, je sais qu’il y a<br />

ce mouvement. Et ce mouvement n’est pas un péché : c’est maladroit, j’ai fait un mouvement, ça a<br />

arraché la feuille et le livre est tombé par terre. Ce n’est pas un péché, c’est quand même un<br />

mouvement, qui s’est passé à un moment précis, au moment où quelque chose se disait. « Oh flûte,<br />

qu’est-ce que je suis maladroit ! Mais c’est parce que c’était en déséquilibre. » C’est parce que<br />

c’était… : justification, déplacement, cristallisation, et je ne regarde pas avec ma lumière le<br />

mouvement. « C’est parce que je suis nerveux ! »<br />

- [Une participante] Et qu’est-ce qu’on fait de ce mouvement ? La confession ?<br />

- Si j’ai un mouvement, c’est parce que… Ce n’est pas une faute. Si, c’est maladroit, c’est embêtant,<br />

ça dérange tout le monde, ça ne dérange pas que moi-même. Et moi ça ne me dérange pas parce que<br />

c’est autogène par rapport à moi, donc ce mouvement ne me dérange pas. Bien-sûr ça peut déranger<br />

tout le monde. Quand tout le monde est en silence, je parle, je parle, je discute avec ma voisine dans<br />

la chambre, ça traverse tous les murs, il y a quinze personnes qui ne peuvent pas dormir jusqu’à<br />

minuit moins le quart. Ça ne me gêne pas, moi, ce mouvement ! Ça dérange tout le monde mais moi<br />

ça ne me dérange pas parce que c’est un mouvement autogène, ce n’est pas un mouvement<br />

noogénique. Je ne vise personne, personne n’a ce genre de mouvement parmi nous, heureusement,<br />

Dieu soit béni.<br />

- [Une participante] Nous n’avons pas dormi là. [Rires]<br />

- [Une autre participante] Nous sommes restées jusqu’à onze heures quand même.<br />

- Nous l’avons bien enten<strong>du</strong> ! Personne n’a pu s’endormir avant minuit moins le quart grâce à vous.<br />

- [Une participante] Tu n’y es pour rien ! [Rires]<br />

- C’est un mouvement, ça. Il y a quelquefois des petits mouvements, et quelquefois des<br />

mouvements qui <strong>du</strong>rent deux heures, ça dépend ! Vous voyez ?<br />

Donc à un moment il y a un mouvement. Quand c’est très gros, très très gros : un mouvement de<br />

colère, un mouvement d’exaspération qui monte d’un seul coup, un premier mouvement de<br />

dépression, un mouvement compulsif – je tends la main, nutella ! et puis situation noogénique en<br />

sommeil : « Je ne prends que <strong>du</strong> magnésium, c’est médical ». Nous avons toujours des mouvements<br />

comme ça. Ce mouvement, bien-sûr, c’est gênant, c’est un peu inhumain, c’est un petit peu une<br />

limite, une maladie, c’est fautif. Objectivement, ce n’est pas bien qu’il y ait un mouvement de<br />

haine, un mouvement de jalousie, un mouvement d’exaspération, un mouvement de jugement<br />

téméraire, un mouvement d’imagination, un mouvement compulsif quel qu’il soit. Ce n’est pas un<br />

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