Agape2010-2011enSess.. - Catholique du net

Agape2010-2011enSess.. - Catholique du net Agape2010-2011enSess.. - Catholique du net

catholiquedu.free.fr
from catholiquedu.free.fr More from this publisher
05.09.2014 Views

puisses voir le Saint Père, c’est inouï, il a autre chose à faire que de voir un imbécile qui est au niveau des légumes et du chat, [rires], c’est sûr, et bien tu n’arrives pas un quart d’heure en retard. « Ça va, c’est dans une demi-heure, je peux encore faire quelques petits trucs, et puis si j’arrive en retard ce n’est pas grave, s’il attend cinq minutes ce n’est pas grave, le Saint Père peut attendre, mais moi attendre le Saint Père, pas question ! » : je n’arrive pas avant, ça prouve que je considère que le Saint Père est très au-dessous de moi. C’est pour ça que saint Benoît… [A un frère bénédictin] Tu assistes au chapitre où on lit la règle de saint Benoît tous les soirs ? - [Frère F.] C’est lu au début du repas. - C’est au début du repas que vous la lisez ? Souvent, c’est au chapitre qu’on lit la règle de saint Benoît. - [Frère F.] Oui, c’est pour ça que ça s’appelle le chapitre, à la salle du chapitre. - Donc à chaque fois il y a la règle de saint Benoît, avec les onze degrés de l’humilité. Si tu arrives systématiquement en retard, ça veut dire que tu n’as même pas le premier degré d’humilité, ça veut dire qu’au jugement c’est l’enfer éternel parce qu’en enfer éternellement il n’y a que les orgueilleux. Un dépravé, un pervers sexuel, s’il est humble et s’il demande pardon, peut aller au ciel, mais pas un orgueilleux, pas celui qui n’a pas le premier degré d’humilité. Le plus important de tout, c’est l’humilité. C’est l’orgueil qui fait l’enfer, la réprobation éternelle. Alors on arrive avant, on arrive à l’heure. « Je préfère dormir, moi, je suis fatigué, je suis comme les chats, il faut que je sois un peu au chaud et que j’ai un gros coussin. » Les jeunes de ta génération ne sont pas humbles. C’est de notre faute si vous êtes comme ça, notre génération doit se mettre à genoux devant vous, nous vous avons faits comme ça, nous vous avons arrachés au monde spirituel, je vous assure que c’est vrai, c’est dégoûtant ce que nous avons fait. Parce que nous, nous avons connu le monde spirituel, nous savons ce que c’était, nous savons ce que c’était que la vie héroïque, la vie toute simple, la vie humaine, l’au-delà de ce qu’on ressent. Nous ne tenions pas compte de ce que nous ressentions. Si chacun fait ce qu’il ressent, c’est fini, on est pire que des bêtes. Si on suit uniquement ses opinions, on est sous la dépendance des brigands dans le temple, et on passe en dessous de la bête – c’est ça la bêtise, finalement – et en plus, on engendre des enfants pour leur donner cette éducation-là, pour qu’ils ne reçoivent pas l’éducation ringarde, ignoble, scandaleuse du moyen-âge où on propose les vertus spirituelles : « Mais non, il faut la liberté, il faut l’avortement, il faut la destruction de la signification sponsale, la destruction des cycles féminins, la transformation de la virilité en passoire, allez-y, allez-y ! » Même les bêtes ne font pas ça, vous ne verrez jamais une bête pratiquer des trucs inouïs comme ça, jamais, la bête respecte, sauf si elle est sous l’influence des hommes pervers. Nous sommes quand même dans une situation terrible ! Peut-être que je ne devrais pas dire ça, mais n’empêche que c’est terrible. C’est pour ça que le Pape a dit : « Il faut faire les J.M.J., il faut leur dire : ‘Vous existez, ne croyez pas que vous n’existez pas !’ » : un dernier geste avant la fin. Retrouver son cœur spirituel… Quand Dieu me crée, Il n’arrête pas de me créer. L’acte créateur de Dieu se termine à quelque chose. Quand vous créez, ça se termine à quelque chose, ça se termine à une œuvre, vous regardez l’œuvre. Quand nous faisons une œuvre, elle n’est pas forcément parfaite : la Sainte Vierge est plus belle que la statue. Elle peut être très très chouette, la statue. Mais quand c’est l’œuvre de Dieu, l’acte créateur de Dieu, l’œuvre qui sort tout de suite directement des mains de Dieu, c’est parfait. Nous sommes créés parfaits, c’est une perfection spirituelle, c’est une capacité parfaite d’amour parfait, c’est une capacité parfaite de contemplation, et c’est une capacité parfaite de dire oui dans la liberté, la lucidité, l’amour et le don de soi dans une espèce de science infuse, une conscience 168

d’amour infuse, ce qui fait la perfection de nos trois puissances, même si c’est juste un petit noyau génétique. « C’est un petit noyau génétique, tu piques, tu fais partir la masse cellulaire, ça ne fait rien, c’est rien ! » : la vie spirituelle c’est rien ? La vie spirituelle parfaite, c’est rien ? L’Eglise primordiale, c’est rien ? La sagesse créatrice, c’est rien ? Il faut sentir ! Parce que même dans l’Eglise catholique, il y a des gens qui vont à la messe, qui communient, et qui pensent comme ça : « C’étaient des tarés, avant, ils ne prenaient pas la pilule ! » Il y a encore des gens, même des prêtres : « Mais alors, la tradition saint Pie V, c’est complètement débile. Heureusement excommuniée par le Pape ! Ils disent qu’il ne faut pas prendre la pilule. » Quand le Pape Paul VI a fait l’encyclique Humanæ Vitæ, par exemple, c’était en 1968, il a fait un enseignement sur l’homme et sur la femme, sur la vie humaine : humanæ vitæ. Il a dit : « Vous savez, si avec les moyens biologiques, chimiques, etc., vous tuez la femme dans son lien avec l’esprit, l’humanité va directement à sa destruction. » Levée de boucliers : « Ce Pape est nul » ! Je ne sais pas si vous vous en rappelez ? La levée de boucliers qu’il y a eu à ce moment-là, tu t’en rappelles ? - [Un participant] Oui oui, contre le Pape Paul VI. - Les prêtres, les évêques : levée de boucliers ! Et c’est pour ça que les évêques de France, pour se venger du Saint-Père, ont exigé qu’on donne la communion sur la main, pour montrer au Pape qu’ils n’étaient pas d’accord avec lui, qu’ils se séparaient de lui « parce que c’était un crétin ». C’est à cause de ça qu’on donne la communion sur la main : pour signifier au pape qu’on n’est pas d’accord avec lui. Et ce sont les évêques de France qui ont fait ça. C’est fou ça, l’impureté de la France, la prostitution, les brigands, l’infestation diabolique de l’Eglise de France. Et effectivement, qu’est-ce que vous voulez, effectivement, petit à petit, nous sommes rentrés dans une société de mort, l’esprit de mort, l’esprit de suicide, l’esprit de mort spirituelle totale. Nous sommes quarante ans après. - [Un participant] J’avais vingt ans à l’époque, j’en ai soixante maintenant. - Quarante ans, c’est le temps qu’il faut pour purifier une humanité, mais c’est également le temps qu’il faut pour la rendre totalement impure jusqu’à sa substance. Il faut comprendre que nous avons eu ces opinions. Mais nous, quand nous étions jeunes, mon grand-père, ma grand-mère, mon père, ma mère, mon frère, mes sœurs étaient des gens normaux. Nous avions une vie normale, humainement, nous ne faisions jamais ce que nous pensions nous. - [Une participante] Nous obéissions. - Il fallait passer au-dessus de nous, tout le temps, ou en dessous, par humilité. C’était les actes quotidiens de la vie de famille. Maintenant : « Ah oui la pauvre elle est fatiguée, laisse-la dormir un peu », « Ah elle souffre parce qu’elle a eu une déception », « Faut pas la traumatiser » : il y a une cellule de crise permanente dans la famille, c’est fou ! Le père et la mère sont devenus une marque en relation avec une autre marque, et cette relation mutuelle, bien-sûr, la noirceur des profondeurs s’en saisit, fait flux et reflux et engendre. Et voilà quelle a été la source de la vie de famille depuis… Depuis quarante ans, c’est sûr ! C’est pour ça qu’on n’a pas même la moindre notion de ce que c’est – même expérimentalement, même par expérience, la moindre notion de ce que c’est – que le cœur dans les profondeurs spirituelles et l’intelligence dans sa perfection humaine primordiale. Ça n’a pas disparu, nous les avons toujours, l’arbre porte toujours ses branches, ses feuilles et ses fleurs, l’arbre est toujours un arbre, nous restons toujours un être humain, nous avons 169

puisses voir le Saint Père, c’est inouï, il a autre chose à faire que de voir un imbécile qui est au<br />

niveau des légumes et <strong>du</strong> chat, [rires], c’est sûr, et bien tu n’arrives pas un quart d’heure en retard.<br />

« Ça va, c’est dans une demi-heure, je peux encore faire quelques petits trucs, et puis si j’arrive en<br />

retard ce n’est pas grave, s’il attend cinq minutes ce n’est pas grave, le Saint Père peut attendre,<br />

mais moi attendre le Saint Père, pas question ! » : je n’arrive pas avant, ça prouve que je considère<br />

que le Saint Père est très au-dessous de moi. C’est pour ça que saint Benoît… [A un frère bénédictin]<br />

Tu assistes au chapitre où on lit la règle de saint Benoît tous les soirs ?<br />

- [Frère F.] C’est lu au début <strong>du</strong> repas.<br />

- C’est au début <strong>du</strong> repas que vous la lisez ? Souvent, c’est au chapitre qu’on lit la règle de saint<br />

Benoît.<br />

- [Frère F.] Oui, c’est pour ça que ça s’appelle le chapitre, à la salle <strong>du</strong> chapitre.<br />

- Donc à chaque fois il y a la règle de saint Benoît, avec les onze degrés de l’humilité. Si tu arrives<br />

systématiquement en retard, ça veut dire que tu n’as même pas le premier degré d’humilité, ça veut<br />

dire qu’au jugement c’est l’enfer éternel parce qu’en enfer éternellement il n’y a que les<br />

orgueilleux. Un dépravé, un pervers sexuel, s’il est humble et s’il demande pardon, peut aller au<br />

ciel, mais pas un orgueilleux, pas celui qui n’a pas le premier degré d’humilité. Le plus important de<br />

tout, c’est l’humilité. C’est l’orgueil qui fait l’enfer, la réprobation éternelle. Alors on arrive avant,<br />

on arrive à l’heure. « Je préfère dormir, moi, je suis fatigué, je suis comme les chats, il faut que je<br />

sois un peu au chaud et que j’ai un gros coussin. »<br />

Les jeunes de ta génération ne sont pas humbles. C’est de notre faute si vous êtes comme ça, notre<br />

génération doit se mettre à genoux devant vous, nous vous avons faits comme ça, nous vous avons<br />

arrachés au monde spirituel, je vous assure que c’est vrai, c’est dégoûtant ce que nous avons fait.<br />

Parce que nous, nous avons connu le monde spirituel, nous savons ce que c’était, nous savons ce<br />

que c’était que la vie héroïque, la vie toute simple, la vie humaine, l’au-delà de ce qu’on ressent.<br />

Nous ne tenions pas compte de ce que nous ressentions. Si chacun fait ce qu’il ressent, c’est fini, on<br />

est pire que des bêtes. Si on suit uniquement ses opinions, on est sous la dépendance des brigands<br />

dans le temple, et on passe en dessous de la bête – c’est ça la bêtise, finalement – et en plus, on<br />

engendre des enfants pour leur donner cette é<strong>du</strong>cation-là, pour qu’ils ne reçoivent pas l’é<strong>du</strong>cation<br />

ringarde, ignoble, scandaleuse <strong>du</strong> moyen-âge où on propose les vertus spirituelles : « Mais non, il<br />

faut la liberté, il faut l’avortement, il faut la destruction de la signification sponsale, la destruction<br />

des cycles féminins, la transformation de la virilité en passoire, allez-y, allez-y ! » Même les bêtes<br />

ne font pas ça, vous ne verrez jamais une bête pratiquer des trucs inouïs comme ça, jamais, la bête<br />

respecte, sauf si elle est sous l’influence des hommes pervers. Nous sommes quand même dans une<br />

situation terrible ! Peut-être que je ne devrais pas dire ça, mais n’empêche que c’est terrible.<br />

C’est pour ça que le Pape a dit : « Il faut faire les J.M.J., il faut leur dire : ‘Vous existez, ne croyez<br />

pas que vous n’existez pas !’ » : un dernier geste avant la fin. Retrouver son cœur spirituel… Quand<br />

Dieu me crée, Il n’arrête pas de me créer. L’acte créateur de Dieu se termine à quelque chose.<br />

Quand vous créez, ça se termine à quelque chose, ça se termine à une œuvre, vous regardez<br />

l’œuvre. Quand nous faisons une œuvre, elle n’est pas forcément parfaite : la Sainte Vierge est plus<br />

belle que la statue. Elle peut être très très chouette, la statue. Mais quand c’est l’œuvre de Dieu,<br />

l’acte créateur de Dieu, l’œuvre qui sort tout de suite directement des mains de Dieu, c’est parfait.<br />

Nous sommes créés parfaits, c’est une perfection spirituelle, c’est une capacité parfaite d’amour<br />

parfait, c’est une capacité parfaite de contemplation, et c’est une capacité parfaite de dire oui dans la<br />

liberté, la lucidité, l’amour et le don de soi dans une espèce de science infuse, une conscience<br />

168

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!