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Page 12 : Exercice pneumato-surnaturel « Je vais m’approcher de Jésus dans une Confession. Mais cette fois, du fond de mon aveu, je vais découvrir à l’intérieur de la confession… » Je peux très bien me confesser mystiquement. Vous comprenez ce que je veux dire ? On peut se confesser à un prêtre et on peut se confesser mystiquement. C’est ça l’exercice, d’ailleurs, on se confesse mystiquement, mais avec ses lèvres, il faut qu’on entende les paroles qu’on prononce, et on parle à quelqu’un qu’on aime bien, par exemple le curé d’Ars, ou à Jésus exposé : « Seigneur, c’est Toi le Prêtre. Voilà, je… c’est vrai j’ai voulu séduire mon père, c’est vrai, j’avoue, j’ai été complice, Seigneur pardon, j’ai été perverse, je suis allée jusqu’au bout pour voir… » Vous voyez, je dis à Jésus ouvertement, nettement, clairement. Plutôt que de dire : « Je suis blessée parce que mon père m’a touchée ». Tu crois qu’un père touche une petite fille comme ça ? Alors je fais la confession devant Jésus : Seigneur, je me confesse, je demande pardon parce que j’ai fait ce péché », j’ai vraiment fait quelque chose qui n’est pas bien. J’évite la scotomisation, la justification, l’accusation, la condamnation de l’autre. « J’ai été diabolique, je le sais bien que j’ai été diabolique, Seigneur pardon, j’ai été diabolique là, voilà j’ai… » Et cette fois-ci, du fond de cet aveu que je fais avec mes lèvres, j’essaie de découvrir dans cette relation que j’ai avec le Prêtre éternel à l’intérieur de Lui, pendant que je Lui donne cette chose qui est pénible sur le plan spirituel… Quand Il l’entend, un océan de paix se crée en Lui, ça libère Jésus prêtre, il y a une libération, une paix à l’intérieur de Jésus Prêtre, aussitôt. Si vous percevez ça, ça va, vous êtes sortis des dérives négatives de la conscience de culpabilité. Ce n’est franchement pas compliqué. Ce n’est pas la même chose que la sourde joie au moment où Jésus meurt. Vous voyez la différence ? C’est un autre exercice et effectivement ça ne dégangue pas les mêmes choses. « Je m’approche de Jésus ». Alors là, pareil, je vais faire ça sept huit fois, je vais prendre trente bonnes secondes pour le faire, puis je recommence encore plus profondément jusqu’à ce que je perçoive nettement cet océan de paix qui s’engendre dans le Prêtre éternel, dans le prêtre qui me confesse, qui va m’absoudre. Je vous l’ai dit comme ça, mais maintenant voyons ce que dit l’écrit : « Je m’approche de Jésus dans une Confession. Mais cette fois, du fond de mon aveu, je vais découvrir la paix qui émane alors du Verbe de Dieu, partout, pour toujours, et pour tous, l’extrême du mal et sa racine sont détruits : la paix devient son cri dans notre esprit. Voir, contempler, éprouver, entendre, ressentir ou comprendre cette Paix comme l’écho de mon union nouvelle avec le Saint-Esprit : Tel sera pour moi le signe du succès de cette étape d’anéantissement de l’aspect négatif de la conscience de culpabilité et de son fruit : la folie coupable. » « Épître de saint Jean : De la blessure du cœur, ils sont trois à témoigner : l’eau, le sang et l’Esprit Saint. L’eau représente le sentiment de culpabilité, avec la prise de conscience pour un pardon donné. Le sang, la conscience de culpabilité qui se résout dans la profusion du Saint-Esprit dans un océan de paix pour pouvoir nous offrir nous-mêmes dans la grâce. Et l’Esprit Saint, Émanation éternelle de la confession du Père et du Fils, qui trouve dans la confession du pécheur au sacrement de Jésus crucifié de quoi confesser ce qu’Il est. » 154
C’est extraordinaire ! Elle vient de là cette paix, parce que dans le prêtre, le Saint-Esprit vient témoigner qu’Il confesse ce qu’Il est : Il est Émanation de l’union de la Lumière et de la Lumière née de la Lumière dans l’Amour. C’est pour ça que la confession provoque en Dieu une libération, cette profusion océanique de la Lumière dans l’Esprit-Saint. De percevoir ça, c’est beau ! « Et l’Esprit Saint, Émanation éternelle de la confession du Père et du Fils, qui trouve dans la confession du pécheur au sacrement de Jésus crucifié de quoi confesser ce qu’Il est. Savoir que notre péché peut être le lieu et l’occasion pour l’Esprit Saint de confesser qu’Il est Amour dans la blessure du cœur de Jésus ressuscité, est extraordinaire. » C’est extraordinaire ce que vous avez dans une confession, le sacrement d’absolution ! Quand vous faites la confession, vous vous autorisez à avoir la Présence réelle de l’Émanation du Saint-Esprit qui confesse qu’il n’y a plus votre péché, il disparaît puisqu’il fait naître la confession de ce que le Saint-Esprit est : Il confesse qu’Il est amour dans la blessure du cœur de Jésus dans le sein du Père. Votre confession est transformée dans la Présence réelle du Saint-Esprit qui confesse enfin ce qu’Il est à travers votre confession. Alors c’est partout, pour toujours et en tous la paix. Quand vous percevez ça, vous avez le signe que vous êtes sortis des dérives négatives de la conscience de culpabilité. Ça va ? Alors vous pouvez très bien faire cet exercice-là, spirituel, surnaturel et contemplatif, en rentrant dans la dernière confession que vous avez faite. « Elle n’était pas particulièrement géniale dans la cruauté de l’aveu, j’aurais dû dire tout simplement : « C’est vraiment pervers ce que j’ai fait là, c’était pervers c’est vrai, Jésus, Seigneur, mon père ! Je le confesse, je le donne, je m’offre avec ça, je n’ai que ça à offrir. » Alors la confession du Saint-Esprit dans la blessure du cœur de Jésus remplace tout ça. C’est ça l’absolution, il y a une transsubstantiation. C’est ça, je le sais. Mais c’est encore mieux si je rentre dans la Présence réelle, dans le noyau du péché qui lui-même devient noyau de la confession du Saint-Esprit dans la blessure du cœur de Jésus. Alors grâce à mon péché, il y a une nouvelle profusion de cette paix gigantesque de la confession du Saint-Esprit dans la blessure du cœur de Jésus partout, toujours et en toutes choses. Je le perçois, ça. Heureuse confession qui vaut une telle transformation ! Et je le perçois très très bien. Evidemment que la culpabilité a totalement disparu. Et évidemment, ses dérives négatives pour m’en protéger, aussi. Ce sont les deux étapes mises à jour par Viktor Frankl, qui n’est pas chrétien, mais c’est exprimé dans des exercices qui sont quand même chrétiens, bien-sûr. Viktor Frankl fait ça dans une confession messianique, mais ça reste spirituel, lumineux et surnaturel. Mais après il y a la troisième étape pour la pénétration dans le sens de la lumière, la quatrième qui permet d’habiter pleinement cet intellect agent contemplatif et la cinquième qui permet d’être entièrement libre dans la lumière. C’est ça la logothérapie pneumato-surnaturelle. Là, nous n’avons fait que les deux premières de base. A d’autres occasions vous pourriez prendre par exemple la dernière étape de la logothérapie pneumato-surnaturelle. Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen 155
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« Je vais m’approcher de Jésus dans une Confession. Mais cette fois, <strong>du</strong> fond de mon aveu, je<br />
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Je peux très bien me confesser mystiquement. Vous comprenez ce que je veux dire ? On peut se<br />
confesser à un prêtre et on peut se confesser mystiquement. C’est ça l’exercice, d’ailleurs, on se<br />
confesse mystiquement, mais avec ses lèvres, il faut qu’on entende les paroles qu’on prononce, et<br />
on parle à quelqu’un qu’on aime bien, par exemple le curé d’Ars, ou à Jésus exposé : « Seigneur,<br />
c’est Toi le Prêtre. Voilà, je… c’est vrai j’ai voulu sé<strong>du</strong>ire mon père, c’est vrai, j’avoue, j’ai été<br />
complice, Seigneur pardon, j’ai été perverse, je suis allée jusqu’au bout pour voir… » Vous voyez,<br />
je dis à Jésus ouvertement, <strong>net</strong>tement, clairement. Plutôt que de dire : « Je suis blessée parce que<br />
mon père m’a touchée ». Tu crois qu’un père touche une petite fille comme ça ? Alors je fais la<br />
confession devant Jésus : Seigneur, je me confesse, je demande pardon parce que j’ai fait ce<br />
péché », j’ai vraiment fait quelque chose qui n’est pas bien. J’évite la scotomisation, la justification,<br />
l’accusation, la condamnation de l’autre. « J’ai été diabolique, je le sais bien que j’ai été diabolique,<br />
Seigneur pardon, j’ai été diabolique là, voilà j’ai… »<br />
Et cette fois-ci, <strong>du</strong> fond de cet aveu que je fais avec mes lèvres, j’essaie de découvrir dans cette<br />
relation que j’ai avec le Prêtre éternel à l’intérieur de Lui, pendant que je Lui donne cette chose qui<br />
est pénible sur le plan spirituel… Quand Il l’entend, un océan de paix se crée en Lui, ça libère Jésus<br />
prêtre, il y a une libération, une paix à l’intérieur de Jésus Prêtre, aussitôt. Si vous percevez ça, ça<br />
va, vous êtes sortis des dérives négatives de la conscience de culpabilité. Ce n’est franchement pas<br />
compliqué.<br />
Ce n’est pas la même chose que la sourde joie au moment où Jésus meurt. Vous voyez la<br />
différence ? C’est un autre exercice et effectivement ça ne dégangue pas les mêmes choses.<br />
« Je m’approche de Jésus ».<br />
Alors là, pareil, je vais faire ça sept huit fois, je vais prendre trente bonnes secondes pour le faire,<br />
puis je recommence encore plus profondément jusqu’à ce que je perçoive <strong>net</strong>tement cet océan de<br />
paix qui s’engendre dans le Prêtre éternel, dans le prêtre qui me confesse, qui va m’absoudre.<br />
Je vous l’ai dit comme ça, mais maintenant voyons ce que dit l’écrit :<br />
« Je m’approche de Jésus dans une Confession. Mais cette fois, <strong>du</strong> fond de mon aveu, je vais<br />
découvrir la paix qui émane alors <strong>du</strong> Verbe de Dieu, partout, pour toujours, et pour tous,<br />
l’extrême <strong>du</strong> mal et sa racine sont détruits : la paix devient son cri dans notre esprit. Voir,<br />
contempler, éprouver, entendre, ressentir ou comprendre cette Paix comme l’écho de mon<br />
union nouvelle avec le Saint-Esprit :<br />
Tel sera pour moi le signe <strong>du</strong> succès de cette étape d’anéantissement de l’aspect négatif de la<br />
conscience de culpabilité et de son fruit : la folie coupable. »<br />
« Épître de saint Jean : De la blessure <strong>du</strong> cœur, ils sont trois à témoigner : l’eau, le sang et<br />
l’Esprit Saint. L’eau représente le sentiment de culpabilité, avec la prise de conscience pour<br />
un pardon donné. Le sang, la conscience de culpabilité qui se résout dans la profusion <strong>du</strong><br />
Saint-Esprit dans un océan de paix pour pouvoir nous offrir nous-mêmes dans la grâce. Et<br />
l’Esprit Saint, Émanation éternelle de la confession <strong>du</strong> Père et <strong>du</strong> Fils, qui trouve dans la<br />
confession <strong>du</strong> pécheur au sacrement de Jésus crucifié de quoi confesser ce qu’Il est. »<br />
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