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cet exercice contemplatif. C’est un exercice contemplatif (…) de la lumière dans la lumière. Cet exercice-là est très beau. Vous pouvez très bien le reprendre cinq, six, sept, huit fois, par exemple pendant cinq sept minutes de suite. C’est ce qu’on appelle la préparation immédiate à l’oraison. Il faut toujours une préparation à l’oraison, parce que si nous faisons oraison alors que nous sommes enfermés dans les dérives négatives, toute notre oraison sera dans notre idée fixe. C’est déjà bien, le Bon Dieu nous aime avec ça et Il nous dit : « Ce n’est pas perdu, tu m’as donné une heure, ne t’inquiètes pas, le jour où tu seras dans la lumière contemplative de la quatrième demeure, cette heure-là te sera redonnée. » Mais c’est vrai que cette heure-là, dans l’immédiat, elle ne produit pas son fruit puisque nous l’avons passée avec la folle du logis. Voilà comment s’explicite cet exercice-là. Personne ne peut le faire à votre place, évidemment. Il faut le faire bien-sûr, il faut le faire une fois de temps en temps, ne serait-ce que pour être définitivement affranchis des dérives négatives du sentiment de culpabilité. A un moment donné il faut se déganguer une fois pour toutes. Alors : « Je m’approche de Jésus accablé de souffrance à l’instant qui précède sa Mort. Je m’approche de Jésus accablé de souffrances une seconde juste avant sa mort. Je vois Jésus trois secondes, une seconde, une demi-seconde avant sa mort. Je m’approche de Jésus. Il ne faut pas avoir peur, il ne faut pas s’inquiéter. Jésus est accablé, je m’approche de Lui, je m’approche de Lui, je m’approche le plus possible de Lui, le plus possible de Lui. Je m’en approche autant qu’il est possible. « J’y arrive pas. » - Ne t’inquiète pas, approche-toi, comme le petit lapin blanc, rentre dans les bras du Père qui sont à l’intérieur de l’océan de souffrance intérieure de Jésus. « Qui me voit, voit le Père », dit Jésus. Le Verbe de Dieu souffre à travers Jésus crucifié, c’est toute la vie du Père qui souffre à travers Jésus crucifié. Donc je me jette dans les bras du Père à l’intérieur de Jésus crucifié, mais vous voyez, juste dans ces deux secondes qui précèdent, c’est le comble de tous les océans de souffrance, dans l’indivisible unité avec toutes les souffrances de tous les temps et de tous les lieux qui sont dans Son océan de souffrance à Lui. Cet océan de souffrance est un comble. Et je m’approche, je pénètre dans l’océan de souffrance de Jésus crucifié accablé de souffrance dans l’instant qui précède Sa mort. C’est facile à faire. Vous me suivez ? Jusqu’à ce que j’éprouve quelque chose de cet accablement extrême. Je suis envahi par l’accablement, la souffrance, l’océan de souffrance de Jésus dans l’indivisible unité vivante qu’il a avec toutes les souffrances de tous les temps et de tous les lieux futurs, présents et passés, même toutes les souffrances des tortures des réprouvés en enfer éternel qui sont en Lui. Cet océan de souffrance, cet accablement, je rentre dedans jusqu’à ce que j’éprouve quelque chose de cet accablement, de cette souffrance extrême. Il est impossible à Jésus de mourir. Son union hypostatique fait qu’Il ne peut pas mourir. L’union de Son corps et de Sa vie humaine est tellement forte que ça a fait disparaître la personne humaine dans la Personne divine. Saint Augustin dit que l’unité qu’il y a dans l’union hypostatique de Jésus est plus forte que l’unité qu’il y a dans la Très Sainte Trinité, parce que dans la Très Sainte Trinité les trois Personnes sont très unies dans l’essence même de la nature divine, mais pas au point de faire disparaître les Personnes, tandis que dans l’union hypostatique l’union est si forte que c’est la Personne divine seule qui fait l’hypostase. La personne humaine a disparu dans le Christ. Il n’y a pas de personne humaine dans le Christ. Ce qui fait la personne dans le Christ, c’est la Personne divine. Donc l’union de l’union hypostatique est très forte, ce qui fait que c’est impossible pour Jésus de mourir. Vous n’aviez pas pensé à ça ? Merci saint Thomas d’Aquin de nous avoir expliqué. Merci, Eglise de Jésus, de nous avoir expliqué. 144

Donc je m’approche de cet océan de souffrance, je pénètre dans ce comble de souffrance. C’est le comble du comble du comble de l’extrême. Vous allez me dire : « Mais Il a quand même connu la mort ! » C’est précisément pour comprendre que la mort de Jésus est un miracle total d’amour, un miracle qui vient de la toute-puissance de Dieu. Il a déchiré Lui-même par Sa toute-puissance Son union hypostatique pour que nous puissions passer. Et l’instant d’avant, c’est ce comble. D’accord ? Alors : « Je m’approche de Jésus accablé de souffrance à l’instant qui précède sa Mort. Je ressens cet accablement et ce mal extrême. Du fond de cet océan je découvre la SOURDE JOIE qui émane alors du fond de Lui. » Je m’approche jusqu’à éprouver quelque chose de cet accablement et de ce mal extrême, je m’enfonce dans cet océan-là, et du fond de cet océan-là, je découvre dans le fond du fond du fond de cet océan une sourde joie qui est dans Lui, qui émane du fond de Lui. Il y a une joie très très très très très très très très très très très très profonde, hypostatique, si je puis dire. « Partout, pour toujours, et pour tous l’extrême du mal et sa racine sont détruits. » C’est ce qui fait la sourde joie du Christ à l’instant où Il meurt. Donc il faut que je perçoive et le tourment, l’accablement, le sommet substantiel de cet accablement de Jésus dans la seconde où Il est là, et dedans l’intérieur de Lui, dans le fond du fond du fond de cet océan sans limite de cet accablement, de ce tourment, une joie très profonde, très cachée. Il va se servir de cette joie pour déchirer cet accablement de souffrance, et en le faisant Il détruit le mal partout, toujours et en tous. Alors c’est ce qui fait cette sourde joie. Cette sourde joie Lui vient de cette union, dans l’accablement en question et dans la production de la puissance infinie de Sa puissance divine pour provoquer Sa mort par amour pour le Père, cette sourde joie Lui vient de cette union de volonté avec le Père. Donc c’est une joie totale, mais du coup elle est sourde quand même cette joie, elle est profonde, elle est dans les plus grandes profondeurs de Son union hypostatique inscrite dans la sagesse de la croix qui fait Son union hypostatique d’avant la création du monde. Donc je perçois cette sourde joie. Vous voyez l’exercice ? C’est un exercice contemplatif. C’est un exercice extrêmement contemplatif. C’est une lumière en nous qui permet de pénétrer dans la lumière et de voir dans le Christ, de découvrir, d’éprouver quelque chose de cet accablement et de ce mal extrême, et dans le fond de cet océan de découvrir « la sourde joie qui émane alors du fond de Lui. Partout, pour toujours, et pour tous, l’extrême du mal et sa racine sont détruits : la SOURDE JOIE devient son cri. » Et c’est ce cri qui provoque Sa mort. « Voir, contempler, éprouver, entendre, ressentir ou comprendre la SOURDE JOIE du Dieu vivant en Lui, et comme son écho dans mon union avec Lui : Tel sera pour moi le signe du succès de cette étape d’anéantissement de l’aspect négatif du sentiment de culpabilité et de son fruit : l’agressivité coupable. » Faites cet exercice une fois, en lisant juste cette phrase. Il faut la lire jusqu’à ce que, la lisant… Comme le gosse qui ne sait pas parler encore, je la lis et du coup sa lumière qui est dans cet exercice pénètre dans la lumière de mon intellect agent que je ne connais plus parce que je l’ai bien congelée, recouverte de tralala et puis ensuite de goudron pour être aseptisé. Alors je fais cet exercice-là, je prends ces paroles comme nous venons de le faire, je les lis une fois, puis je les reprends une deuxième fois comme si je l’expliquais à tous les enfants crucifiés qui sont en moi. Dans mon cœur, il y a les enfants crucifiés que j’aime, que j’ai accueillis dans mon cœur. Il faut que je leur explique ça, il faut qu’ils l’entendent dans leur âme séparée. Je leur explique et puis je fais 145

Donc je m’approche de cet océan de souffrance, je pénètre dans ce comble de souffrance. C’est le<br />

comble <strong>du</strong> comble <strong>du</strong> comble de l’extrême.<br />

Vous allez me dire : « Mais Il a quand même connu la mort ! » C’est précisément pour comprendre<br />

que la mort de Jésus est un miracle total d’amour, un miracle qui vient de la toute-puissance de<br />

Dieu. Il a déchiré Lui-même par Sa toute-puissance Son union hypostatique pour que nous<br />

puissions passer. Et l’instant d’avant, c’est ce comble. D’accord ? Alors :<br />

« Je m’approche de Jésus accablé de souffrance à l’instant qui précède sa Mort. Je ressens cet<br />

accablement et ce mal extrême. Du fond de cet océan je découvre la SOURDE JOIE qui<br />

émane alors <strong>du</strong> fond de Lui. »<br />

Je m’approche jusqu’à éprouver quelque chose de cet accablement et de ce mal extrême, je<br />

m’enfonce dans cet océan-là, et <strong>du</strong> fond de cet océan-là, je découvre dans le fond <strong>du</strong> fond <strong>du</strong> fond<br />

de cet océan une sourde joie qui est dans Lui, qui émane <strong>du</strong> fond de Lui. Il y a une joie très très très<br />

très très très très très très très très très profonde, hypostatique, si je puis dire.<br />

« Partout, pour toujours, et pour tous l’extrême <strong>du</strong> mal et sa racine sont détruits. »<br />

C’est ce qui fait la sourde joie <strong>du</strong> Christ à l’instant où Il meurt. Donc il faut que je perçoive et le<br />

tourment, l’accablement, le sommet substantiel de cet accablement de Jésus dans la seconde où Il<br />

est là, et dedans l’intérieur de Lui, dans le fond <strong>du</strong> fond <strong>du</strong> fond de cet océan sans limite de cet<br />

accablement, de ce tourment, une joie très profonde, très cachée. Il va se servir de cette joie pour<br />

déchirer cet accablement de souffrance, et en le faisant Il détruit le mal partout, toujours et en tous.<br />

Alors c’est ce qui fait cette sourde joie. Cette sourde joie Lui vient de cette union, dans<br />

l’accablement en question et dans la pro<strong>du</strong>ction de la puissance infinie de Sa puissance divine pour<br />

provoquer Sa mort par amour pour le Père, cette sourde joie Lui vient de cette union de volonté<br />

avec le Père. Donc c’est une joie totale, mais <strong>du</strong> coup elle est sourde quand même cette joie, elle est<br />

profonde, elle est dans les plus grandes profondeurs de Son union hypostatique inscrite dans la<br />

sagesse de la croix qui fait Son union hypostatique d’avant la création <strong>du</strong> monde.<br />

Donc je perçois cette sourde joie. Vous voyez l’exercice ? C’est un exercice contemplatif. C’est un<br />

exercice extrêmement contemplatif. C’est une lumière en nous qui permet de pénétrer dans la<br />

lumière et de voir dans le Christ, de découvrir, d’éprouver quelque chose de cet accablement et de<br />

ce mal extrême, et dans le fond de cet océan de découvrir « la sourde joie qui émane alors <strong>du</strong><br />

fond de Lui. Partout, pour toujours, et pour tous, l’extrême <strong>du</strong> mal et sa racine sont détruits :<br />

la SOURDE JOIE devient son cri. » Et c’est ce cri qui provoque Sa mort.<br />

« Voir, contempler, éprouver, entendre, ressentir ou comprendre la SOURDE JOIE <strong>du</strong> Dieu<br />

vivant en Lui, et comme son écho dans mon union avec Lui :<br />

Tel sera pour moi le signe <strong>du</strong> succès de cette étape d’anéantissement de l’aspect négatif <strong>du</strong><br />

sentiment de culpabilité et de son fruit : l’agressivité coupable. »<br />

Faites cet exercice une fois, en lisant juste cette phrase. Il faut la lire jusqu’à ce que, la lisant…<br />

Comme le gosse qui ne sait pas parler encore, je la lis et <strong>du</strong> coup sa lumière qui est dans cet<br />

exercice pénètre dans la lumière de mon intellect agent que je ne connais plus parce que je l’ai bien<br />

congelée, recouverte de tralala et puis ensuite de goudron pour être aseptisé. Alors je fais cet<br />

exercice-là, je prends ces paroles comme nous venons de le faire, je les lis une fois, puis je les<br />

reprends une deuxième fois comme si je l’expliquais à tous les enfants crucifiés qui sont en moi.<br />

Dans mon cœur, il y a les enfants crucifiés que j’aime, que j’ai accueillis dans mon cœur. Il faut que<br />

je leur explique ça, il faut qu’ils l’entendent dans leur âme séparée. Je leur explique et puis je fais<br />

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