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sapientiæ, c’est très très bien, mais vous pouvez très bien faire du sermo sapientiæ et vous nourrir de ça – parce qu’il faut reconnaître que ce n’est pas désagréable – sans arriver à être plongé dans l’amour de la troisième demeure, l’amour du Père, l’amour du Verbe de Dieu, l’amour du Christ, l’amour de Jésus. Jésus exprime Son amour, et cette expression de l’amour de Jésus nous envahit tellement de l’intérieur de notre intérieur que ça fait tout notre intérieur. Ça, c’est la troisième demeure. Et cette troisième demeure, mon Dieu que c’est beau ! C’est vraiment une étape, il faut être vraiment purifié. C’est pour ça que saint Jean de la Croix et sainte Thérèse d’Avila disent : « Ce sont les demeures de la purification » : deuxième et troisième demeures. Il y a une purification, on devient virginal, pur, immaculé, alors à ce moment-là ça y est, dans le nid de l’Immaculée et de la pureté parfaite, la troisième demeure, et bien oui, l’amour est libre de s’exprimer de Jésus dans nous pour aimer le monde, pour aimer le Père, pour aimer. Mais il faut quand même, du coup, que nous soyons vraiment nous-mêmes sous le souffle du Saint- Esprit, et c’est là qu’il va y avoir un recueillement. Parce que l’amour de Jésus, qu’est-ce qu’il fait ? Il n’arrête pas de faire toujours la même chose, c’est de se laisser recueillir lui-même en Son amour à Lui qui est pourtant surabondant, inépuisable, divin et inconditionnel, de se laisser recueillir dans la spiration passive substantielle et incréée de l’Esprit-Saint. C’est ce qui s’est passé à l’instant de l’ouverture de l’union hypostatique de Jésus sur la croix. Et ce recueillement, c’est l’Esprit-Saint qui nous recueille dans le baiser du Saint-Esprit. Et c’est le propre de l’Immaculée Conception dans cette espèce de quiétude. Elle n’est pas du tout affolée au pied de la croix, elle est dans un océan substantiel de paix à cause de la quatrième demeure. Et c’est dans cet océan substantiel de paix du recueillement silencieux, pacifique, immaculé de la quatrième demeure qu’à un moment donné le Père nous saisit, Il nous prend, et c’est la cinquième demeure. Ça, ça ne s’invente pas. Si nous parlons, si nous prions, si nous célébrons la messe pendant trois jours, c’est pour ça, c’est pour petit à petit nous laisser apprivoiser par la cinquième demeure. L’ouverture du cinquième sceau dans la cinquième demeure, c’est l’Un. Quand le Christ s’est laissé recueillir dans la quatrième demeure avec l’Immaculée Conception dans la spiration passive substantiellement incréée et éternelle du Saint-Esprit, et que de là le Père, première personne, se saisit de nous, alors il ne reste plus que quoi ? L’amour de l’Épouse. C’est normal, vous voyez bien, l’amour du Christ a disparu dans la spiration passive du Saint-Esprit, le Père s’en est saisi, et du coup il y a l’amour de l’Épousée qui apparaît, le Verbe glorifiant toutes choses. Alors à ce momentlà vous rentrez en sponsalité avec l’union parfaite, victime d’amour : sixième et septième demeures. Mais entre les deux, il y a cette saisie du Père, de la Paternité incréée de Dieu dans vous, en vous, à travers vous, et dans le temps d’aujourd’hui, du Christ total vivant et entier, en vous, dans l’instant du monde d’aujourd’hui, et vous traversez du coup avec Lui tous les instants futurs de manière fulgurante, ainsi que tous les espaces, et tous ceux qui ne le font pas et ne le feront pas avec vous. Et à ce moment-là vous avez une odeur de l’Un. Nous avons eu quelque chose comme ça quand Dieu nous a créés. Le Père nous a créés, nous avons été créés dans l’amour du Père, et la présence aussi, donc Il nous a donné ce oui et aujourd’hui encore nous vivons dans cette liberté originelle du don de notre existence dans le mouvement éternel d’amour du Père, du Fils, du Saint-Esprit. Nous nous nourrissons de cette présence du mouvement éternel du Père qui nous nourrit dans cette unité totale avec Lui pour faire notre liberté dans l’ordre du don. Nous nous nourrissons de l’Un. L’Un est la nourriture. 108

Nous avons la foi, l’espérance et la charité. Nous avons une intelligence contemplative pour voir Dieu : c’est la plus grande dignité de l’homme. Nous avons un cœur divin pour aimer. Et nous avons une mémoire, une liberté dans l’ordre du don, une innocence divine originelle. En bref, nous avons trois puissances de vie spirituelle. De même que nous sommes une seule substance, une seule existence, et trois puissances de vie spirituelle, de la même manière il y a trois personnes en Dieu et une seule nature divine. Et bien notre cœur divin, notre amour, notre capacité d’amour se nourrit du bien éternel d’amour de Dieu. Notre contemplation, notre plus haute dignité contemplative, se nourrit de la lumière de gloire, la vérité, verum, le Verbe. Et notre puissance de vie spirituelle que nous appelons la memoria Dei, la liberté du don, cette puissance-là se nourrit de l’Un, de ce qui est tout à fait unique dans l’intériorité unifiante, unifiée, l’émanation immédiate de la substance de Dieu, de l’essence de Dieu, en Lui-même, dans les processions, dans chacune des personnes, dans la sagesse créatrice et dans tout ce qui existe, le tout en Un : ça, ça nourrit notre liberté. Donc vous avez trois puissances de vie spirituelle – c’est du catéchisme de base, si je puis dire – vous avez l’intelligence, la volonté et la mémoire de Dieu. Ces trois puissances font que nous sommes un petit peu plus que l’albatros. Nous sommes au-dessus de l’albatros parce que nous avons un intellect agent, nous avons un cœur spirituel, la volonté divine, la volonté spirituelle d’amour, cette capacité d’amour spirituel pur, et puis nous avons cette liberté du don, nous sommes créés à partir de l’Un et l’Un nous nourrit dans notre liberté. Et l’Un, c’est ce qui fait l’unité de Dieu, ce qui fait l’unité de chaque personne divine, ce qui fait l’unité des trois dans l’unité de Dieu, ce qui fait l’unité de la sagesse créatrice dans l’unité des trois dans l’Un de la Très Sainte Trinité, et ce qui fait l’unité de chaque chose qui existe dans son unité propre avec la sagesse créatrice de Dieu et dans l’Un de Dieu. Et l’au-delà dans l’unité de ces cinqsix unifications spirituelles métaphysiques, c’est l’Un. Ça, ça nourrit notre liberté, parce que nous avons été créés à partir de l’Un, et donc nous nous nourrissons de l’Un si nous voulons être libres dans la liberté du don. Donc il faut se laisser attirer par le bien en soi. Il faut se laisser assimiler et assimiler la lumière de la vérité de Dieu dans sa substance. Et puis il faut aussi se laisser transformer en Dieu Lui-même parce que nous sommes capax Dei, capacité à être transformés par cette unité vivante, lumineuse et amoureuse de Dieu. Donc nous avons bien trois puissances. Et ce qui domine dans la cinquième demeure, c’est l’Un. Petit à petit nous allons nous habituer. Et l’Un, justement, nous l’avons palpé, si je puis dire, en nous dans le premier instant de notre existence, et ça a duré, nous le savons bien, ça a duré pendant plusieurs mois, cette saveur de l’Un, ce goût de l’Un. On dirait que le soleil tombe, on va être tard maintenant ? - [Une participante] Il doit être six heures et demie. - Donc c’est l’heure pour la messe, nous avons passé l’heure de la sainte synaxe. Nous attendons encore peut-être ceux qui voulaient arriver pour six heures ? 109

Nous avons la foi, l’espérance et la charité. Nous avons une intelligence contemplative pour voir<br />

Dieu : c’est la plus grande dignité de l’homme. Nous avons un cœur divin pour aimer. Et nous<br />

avons une mémoire, une liberté dans l’ordre <strong>du</strong> don, une innocence divine originelle. En bref, nous<br />

avons trois puissances de vie spirituelle. De même que nous sommes une seule substance, une seule<br />

existence, et trois puissances de vie spirituelle, de la même manière il y a trois personnes en Dieu et<br />

une seule nature divine.<br />

Et bien notre cœur divin, notre amour, notre capacité d’amour se nourrit <strong>du</strong> bien éternel d’amour de<br />

Dieu. Notre contemplation, notre plus haute dignité contemplative, se nourrit de la lumière de<br />

gloire, la vérité, verum, le Verbe. Et notre puissance de vie spirituelle que nous appelons la memoria<br />

Dei, la liberté <strong>du</strong> don, cette puissance-là se nourrit de l’Un, de ce qui est tout à fait unique dans<br />

l’intériorité unifiante, unifiée, l’émanation immédiate de la substance de Dieu, de l’essence de Dieu,<br />

en Lui-même, dans les processions, dans chacune des personnes, dans la sagesse créatrice et dans<br />

tout ce qui existe, le tout en Un : ça, ça nourrit notre liberté.<br />

Donc vous avez trois puissances de vie spirituelle – c’est <strong>du</strong> catéchisme de base, si je puis dire –<br />

vous avez l’intelligence, la volonté et la mémoire de Dieu. Ces trois puissances font que nous<br />

sommes un petit peu plus que l’albatros. Nous sommes au-dessus de l’albatros parce que nous<br />

avons un intellect agent, nous avons un cœur spirituel, la volonté divine, la volonté spirituelle<br />

d’amour, cette capacité d’amour spirituel pur, et puis nous avons cette liberté <strong>du</strong> don, nous sommes<br />

créés à partir de l’Un et l’Un nous nourrit dans notre liberté.<br />

Et l’Un, c’est ce qui fait l’unité de Dieu, ce qui fait l’unité de chaque personne divine, ce qui fait<br />

l’unité des trois dans l’unité de Dieu, ce qui fait l’unité de la sagesse créatrice dans l’unité des trois<br />

dans l’Un de la Très Sainte Trinité, et ce qui fait l’unité de chaque chose qui existe dans son unité<br />

propre avec la sagesse créatrice de Dieu et dans l’Un de Dieu. Et l’au-delà dans l’unité de ces cinqsix<br />

unifications spirituelles métaphysiques, c’est l’Un. Ça, ça nourrit notre liberté, parce que nous<br />

avons été créés à partir de l’Un, et donc nous nous nourrissons de l’Un si nous voulons être libres<br />

dans la liberté <strong>du</strong> don.<br />

Donc il faut se laisser attirer par le bien en soi. Il faut se laisser assimiler et assimiler la lumière de<br />

la vérité de Dieu dans sa substance. Et puis il faut aussi se laisser transformer en Dieu Lui-même<br />

parce que nous sommes capax Dei, capacité à être transformés par cette unité vivante, lumineuse et<br />

amoureuse de Dieu. Donc nous avons bien trois puissances.<br />

Et ce qui domine dans la cinquième demeure, c’est l’Un. Petit à petit nous allons nous habituer. Et<br />

l’Un, justement, nous l’avons palpé, si je puis dire, en nous dans le premier instant de notre<br />

existence, et ça a <strong>du</strong>ré, nous le savons bien, ça a <strong>du</strong>ré pendant plusieurs mois, cette saveur de l’Un,<br />

ce goût de l’Un.<br />

On dirait que le soleil tombe, on va être tard maintenant ?<br />

- [Une participante] Il doit être six heures et demie.<br />

- Donc c’est l’heure pour la messe, nous avons passé l’heure de la sainte synaxe. Nous attendons<br />

encore peut-être ceux qui voulaient arriver pour six heures ?<br />

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