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deuxième demeure, c’est ce qu’il fait. Et du coup il sait, maintenant, qu’il faut crever le plafond de la deuxième demeure. Comment tu fais ? Comment tu fais si ce n’est pas Dieu qui le fait ? L’amour, c’est comment ? Vous savez, vous, comment c’est l’amour ? Vous savez comment ça fonctionne ? Non, parce que vous êtes des femmes de France, et que la France est devenue une prostituée. C’est vrai, je ne blague pas. Je lui ai dit : « C’est bien, maintenant tu vas pouvoir passer à la troisième demeure. » Alors il m’a dit : « Ah oui, je n’y avais pas pensé ! » Comment est-ce qu’on fait pour passer à la troisième demeure ? D’abord, il faut bien-sûr le demander, il faut ‘s’instructionner’, parce qu’il y a la doctrine merveilleuse, divine, mariale, de l’Eglise de Jésus, de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus. « Dans le cœur de l’Eglise ma Mère, je serai l’amour, Dans le cœur de l’Eglise ma Mère, je serai l’amour » C’est passer de « Jésus JE T’AIME !!!!! » à… l’amour. L’amour, c’est un feu qui t’habite. Celui que tu aimes est tout brûlé d’amour dans toi, et c’est cet amour consumé qui envahit tout ce qui est toi dans l’intérieur de ce qui est ton intérieur à toi. Ce n’est pas « Jésus je t’aime ! », comme si il y avait un espace entre celui que tu aimes et toi, une distance même très petite entre celui que tu aimes et toi. C’est dedans… Je lui ai expliqué ça et je lui ai dit : « Tu vas voir que quand tu vas prier, au lieu de prier six heures par jour avec le chapelet de saint Michel, et, et, et, et, ce qui est bien, il faut faire ça, tu vas aussi essayer de faire oraison. » Mais quand on fait oraison dans les première et deuxième demeures, on lutte contre plein de trucs, on n’arrive pas à… Ou bien quelquefois : « Ah oui, c’est tellement extraordinaire ce mystère du rosaire, ça me fait du bien, ça me pacifie », mais c’est une espèce de foi qui pénètre dans les mystères en les voyant, en les découvrant, en les savourant, mais ça reste encore lié à la foi, elle-même brûlée par la ferveur, l’admiration et la découverte. C’est la deuxième demeure. Il y a encore une petite distance puisque je ne suis pas dedans, ce n’est pas ce mystère qui est dans moi et qui illumine, qui se donne à travers moi. Quand j’aime, c’est celui que j’aime qui se donne à travers moi à mes enfants. Quand la maman aime, c’est tout l’amour du papa qui se manifeste aux enfants à travers elle. Sinon elle n’aime pas, elle dit : « Mon mari, c’est un imbécile, il proteste tout le temps, donc moi j’aime mes enfants. » Non, l’amour, c’est quand l’amour de l’autre passe à travers toi pour atteindre ceux… Alors à ce moment-là il y a de l’amour en toi, Jésus a pris toute Sa place à l’intérieur de toi. Ça, c’est la troisième demeure. Il faut être un foyer de lumière, de charité et d’amour : troisième demeure. C’est la mission de Marthe Robin que nous soyons des foyers intérieurs de lumière, de charité, d’amour. Regardez Marthe Robin : c’est l’amour de Jésus qui avait toute sa place, il n’y avait que l’amour de Jésus, elle ne s’exprimait plus, il n’y avait que l’amour de Jésus qui émanait pour le monde entier, pour le Père, pour les temps futurs, en elle. Sa voix en était toute limpide, toute claire, toute ruisselante, toute joyeuse, toute merveilleuse. Jésus était libre à l’intérieur d’elle de donner tout l’amour à tous ceux qui passaient et à tous ceux qui ne passaient pas. Jésus va pouvoir souffrir à travers Marthe. Au ciel, dans la résurrection, Il ne peut pas souffrir, mais Son union hypostatique déchirée a besoin de l’Eglise spirituelle et transformante pour ré-exprimer de manière substantielle la sagesse de la croix dans la chair, par amour. Il n’en trouve pas beaucoup, de consolateurs de ce genre, qui ont de l’amour pour ça, victimes d’amour. C’est un des plus grands privilèges de toute ma vie d’avoir connu Marthe Robin, j’en suis sûr. Je suis d’accord avec tous ceux qui disent, et ils sont 106
extrêmement nombreux, qu’elle est la plus grande sainte de tous les temps. Ça ne fait pas l’ombre d’un doute. Je ne parle pas de la Sainte Vierge. La France a donné Marthe Robin, la France a donné Thérèse, la France a donné Bernadette, la France a donné saint Louis Marie Grignion de Montfort, la France a ouvert la terre à saint Michel Archange, la France a donné sainte Marguerite Marie, le Sacré-Cœur de Jésus, la France a donné le baptême des nations, la France a donné tous les missionnaires de toutes les régions du monde, la France a donné saint Thomas d’Aquin, la France a donné François d’Assise – il s’appelait François parce qu’il était Français immigré en Italie –, la France a donné saint Dominique – bon, d’accord, il venait d’Espagne -, saint Patrick, - [Deux participantes] Ce n’était pas un Irlandais ? - Oui, mais il a fallu qu’on l’arrache au Pays de Galles, qu’on l’emmène en Irlande comme prisonnier, esclave. Il avait fait des péchés très embêtants quand il n’était pas chrétien. Etant esclave, il s’est converti, et il a réussi à s’enfuir. Une fois qu’il s’est converti et qu’il s’est enfui, il est allé en France, à Lérins. Patrick avait été baptisé – son grand-père était prêtre – mais avait apostasié, et quand il est revenu, il a fait sa formation chrétienne en France, et c’est de France qu’il est parti, envoyé par le Pape Célestin Ier. Quand tu prends par exemple le Suaire de Turin, c’est impressionnant, tu as le visage de Jésus, de la résurrection, toutes les plaies qui sont marquées, et la blessure du cœur. La blessure du cœur du Suaire de Turin, c’est l’effigie du roi de France, c’est le visage, c’est la photo. Allez comprendre ! Pourquoi ? Pourquoi tous ces signes ? Pour montrer que ça converge vers la France. Marianne. Je me disais : « Tu fais la rencontre entre Marie et sa mère, Anne, tu fais l’au-delà de l’unité des deux et tu as la vocation de la France. Ce n’est pas mal. » Anne, sainte Anne, elle a terminé en France, vous le savez. Saint Nicodème, Marthe, Lazare, Marie-Madeleine, l’aveugle-né, tous ces grands disciples de Jésus, en dehors de tous ceux qui ont dû circuler partout pour évangéliser, mais ceux qui sont restés sur une terre, ils sont venus en France. Ce sont des petits signes de rien du tout, mais ce qui est sûr, c’est que Jeanne d’Arc, saint Michel lui a bien dit, sainte marguerite et sainte Catherine, les deux grandes martyres de l’Eglise catholique, lui ont dit : « C’est la France qui doit mettre l’Anti-Christ dehors, en commençant par les Anglais ». Jeanne d’Arc, c’est inouï, son histoire. On la brûle partout et son cœur continue à être vivant, à battre dans la cendre. Alors on le coupe en mille morceaux pour qu’il n’y ait surtout aucune trace de ce miracle, mais il y a encore un bout qui continue à battre encore aujourd’hui. Je ne vous dirai pas où il est. C’est incroyable ! C’est comme ça. Et l’heure est venue dans le cinquième sceau de l’Apocalypse, pour qu’une terre nouvelle apparaisse, le nouvel Israël, cette ouverture du ciel à la terre, ce flux et ce reflux, cette union hypostatique déchirée dans la foi des croyants, dans le corps spirituel et le corps originel des croyants dans l’Eglise de Jésus. Ça, c’est la vocation de la France. Et pour ça, il faut aller, c’est sûr… Nous ne pouvons pas aller plus loin que l’amour, troisième demeure, mais n’empêche qu’à un moment donné il faut peut-être laisser le Saint-Esprit nous envahir : quatrième demeure. Que ce ne soit plus le sermo sapientiæ, la parole de sagesse, la sagesse de la croix qui exprime tous les mystères de lumière intimes, pacifiques, débordants, immortels, qui sont en elle, de manière juste, adaptée à la doctrine divine du Verbe de Dieu dans la Paternité incréée de la spiration de l’Esprit-Saint dans le Logos de la révélation surnaturelle, divine, infaillible de Son corps mystique vivant et entier émanant de l’Immaculée Conception pour la glorification du Père. Le sermo 107
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d’un doute. Je ne parle pas de la Sainte Vierge.<br />
La France a donné Marthe Robin, la France a donné Thérèse, la France a donné Bernadette, la<br />
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Archange, la France a donné sainte Marguerite Marie, le Sacré-Cœur de Jésus, la France a donné le<br />
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parce qu’il était Français immigré en Italie –, la France a donné saint Dominique – bon, d’accord, il<br />
venait d’Espagne -, saint Patrick,<br />
- [Deux participantes] Ce n’était pas un Irlandais ?<br />
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prisonnier, esclave. Il avait fait des péchés très embêtants quand il n’était pas chrétien. Etant<br />
esclave, il s’est converti, et il a réussi à s’enfuir. Une fois qu’il s’est converti et qu’il s’est enfui, il<br />
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apostasié, et quand il est revenu, il a fait sa formation chrétienne en France, et c’est de France qu’il<br />
est parti, envoyé par le Pape Célestin Ier.<br />
Quand tu prends par exemple le Suaire de Turin, c’est impressionnant, tu as le visage de Jésus, de la<br />
résurrection, toutes les plaies qui sont marquées, et la blessure <strong>du</strong> cœur. La blessure <strong>du</strong> cœur <strong>du</strong><br />
Suaire de Turin, c’est l’effigie <strong>du</strong> roi de France, c’est le visage, c’est la photo. Allez comprendre !<br />
Pourquoi ? Pourquoi tous ces signes ? Pour montrer que ça converge vers la France.<br />
Marianne. Je me disais : « Tu fais la rencontre entre Marie et sa mère, Anne, tu fais l’au-delà de<br />
l’unité des deux et tu as la vocation de la France. Ce n’est pas mal. » Anne, sainte Anne, elle a<br />
terminé en France, vous le savez. Saint Nicodème, Marthe, Lazare, Marie-Madeleine, l’aveugle-né,<br />
tous ces grands disciples de Jésus, en dehors de tous ceux qui ont dû circuler partout pour<br />
évangéliser, mais ceux qui sont restés sur une terre, ils sont venus en France.<br />
Ce sont des petits signes de rien <strong>du</strong> tout, mais ce qui est sûr, c’est que Jeanne d’Arc, saint Michel lui<br />
a bien dit, sainte marguerite et sainte Catherine, les deux grandes martyres de l’Eglise catholique,<br />
lui ont dit : « C’est la France qui doit mettre l’Anti-Christ dehors, en commençant par les Anglais ».<br />
Jeanne d’Arc, c’est inouï, son histoire. On la brûle partout et son cœur continue à être vivant, à<br />
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ce miracle, mais il y a encore un bout qui continue à battre encore aujourd’hui. Je ne vous dirai pas<br />
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Et l’heure est venue dans le cinquième sceau de l’Apocalypse, pour qu’une terre nouvelle<br />
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hypostatique déchirée dans la foi des croyants, dans le corps spirituel et le corps originel des<br />
croyants dans l’Eglise de Jésus. Ça, c’est la vocation de la France. Et pour ça, il faut aller, c’est<br />
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Nous ne pouvons pas aller plus loin que l’amour, troisième demeure, mais n’empêche qu’à un<br />
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Que ce ne soit plus le sermo sapientiæ, la parole de sagesse, la sagesse de la croix qui exprime tous<br />
les mystères de lumière intimes, pacifiques, débordants, immortels, qui sont en elle, de manière<br />
juste, adaptée à la doctrine divine <strong>du</strong> Verbe de Dieu dans la Paternité incréée de la spiration de<br />
l’Esprit-Saint dans le Logos de la révélation surnaturelle, divine, infaillible de Son corps mystique<br />
vivant et entier émanant de l’Immaculée Conception pour la glorification <strong>du</strong> Père. Le sermo<br />
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