liens - GID

montre des pratiques comme s'embrasser, se caresser, ces pratiques
ne t'influencent-elles pas ?
R : (rire), Ça m'influence, c'est le respect envers le mari et ça
m'influence.
Q : Ces pratiques, les as vues dans le film ou tu les appris autrement
?
R : Je les ai vues à travers les films même.
Q : Tu essayes donc d'imiter ces pratiques ?
R : Oui, j'essaye de les imiter.
Q : Cela plaît-il à ton mari ?
R : Oui, ça lui plaît. Ça créé une affection mutuelle entre nous.
Q : Mais est-ce que entre amies, il vous arrive de parler de ces
choses ?
R : Oui, on en parle, quand on s'assoie pour causer, on en
parle. « J'ai fait ceci, cela plaît au mari », on parle de ça.
Ces pratiques de séductions qui correspondent aussi à une sorte d'histoire
des sensibilités offrent des possibilités de « négocier » avec son
mari. Séduire permet, non pas d'échanger, mais de nuancer les places
du dominant et du dominé et d'agir sur l'autre ?
Q : Il arrive que certaines jeunes filles en ville portent le sous
pagne, qu'en est-il d'ici ?
R : Le sous pagne ici, c'est discret.
Q : Discret ?
R : Je parle de ce que je fais. C'est ce que je connais. Quand tu
vas chez le mari, tu attaches le sous pagne, tu attaches un autre
pagne dessus. Si vous arrivez dans la chambre, tu enlèves le
pagne qui est dessus et il reste le sous pagne, je suis informée
de cela. C'est le mari qui m'a appris tout ça.
Q : Est-ce que les filles célibataires le portent ici ?
R : Il se peut qu'elles le portent, je l'ignore. Il y en qui le font,
d'autres ne le font pas.
Q : Mais ce sont les femmes mariées qui le portent plus généralement
?
R : Oui. Chez nous ici, tu vois cela avec beaucoup de femmes
mariées. Même quand tu vas pour des cérémonies publiques, tu
- 84 -