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ment. Ça vient de la façon de faire le rapport sexuel. Si tu arrives
à être soulagé, tout le soulagement que tu peux avoir, ça
dépend du fait que tu sois sincère envers le mari parce que si tu
n'es pas sincère envers le mari, il n y a pas de soulagement
parce que les enfants qui viendront n'auront pas la baraka.
Cette idée est fort répandue comme en témoignent ces deux autres
extraits d'entretiens.
Q : Quand on dit une « bonne femme », c'est quel genre de
femme selon toi ?
R : N'est ce pas une femme soumise ? C'est une femme soumise
parce qu'on te fait beaucoup de chose, tu ne dis rien. Il
s'agit d'une femme soumise.
R : L'homme peut disposer de vous comme il veut, c'est lui qui
vous a sous son autorité.
Q : S'il ne décide pas de quelque chose, ça ne peut pas être
fait ?
R : Ça ne peut pas être fait. Tu t'arrêtes là où il te demande de
t'arrêter. S'il décide que vous fassiez les choses d'une façon,
vous faites comme il dit.
Q : Dans le cadre du mariage, la femme est libre de sa personne
dans quel domaine ?
R : La femme n'a pas à vouloir quelque chose, tu restes là où
l'homme te laisse parce que même s'il te demande de t'arrêter
toute la nuit, tu t'arrêtes toute la nuit. Il t'a sous son autorité
parce qu'il vaut mieux que toi. Quand tu laisses ta maison pour
suivre une personne, cette personne vaut mieux que toi.
Et ces discours sont, bien sûr, largement repris par les hommes.
Écoutons ces deux autres récits qui sonnent presque à l'unisson, mais
en voix dominante, de ce qu'énonçaient les jeunes femmes.
R : Quand je me marierai, ma femme ne va pas disposer de sa
personne comme elle veut. Elle va dépendre entièrement de
moi, ce que moi je veux, elle va faire ce que je voudrais qu'elle
fasse. Dire qu'elle faisait ça dans leur maison et que quand elle
arrive ici, elle va faire la même chose, cela ne doit pas se faire,
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