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supérieur est la raison des désillusions et du désordre quotidiennement
vécu.
R: Ce qu'on doit faire (rire), ah ! Si tu as les moyens, tu peux
prévoir l'avenir. Si tu n'as pas de moyens et si ton mari aussi
n'en a pas, peux-tu préparer l'avenir ? Ce n'est pas facile à faire,
il me plairait de le faire, mais ce n'est pas facile.
Q: Les 7 enfants que tu as eus, les as-tu voulus ?
R: Ah ! Les enfants-là, on les a eus, Allah nous les a donnés. Si
Allah les fait vivre, qu'ils soient notre avenir à nous, qu'ils nous
prennent en charge…
Q: Tu as souhaité avoir sept enfants ?
R: Je l'ai voulu, j'aime avoir des enfants.
Q: Mais 7 enfants ?
R: J'aime tout, si Allah les fait vivre, cela me plaît.
Q: As-tu la possibilité de disposer de leur avenir ?
R: Ah, pour l'instant, je n'en ai pas la possibilité. Si Allah me
l'accorde, ça me plairait, mais je n'en ai pas encore la
possibilité.
Bien sûr, il faut une nouvelle fois nuancer ces propos. Les conceptions
peuvent varier selon les interlocuteurs, les thèmes et les circonstances.
Les jeux sociaux et une certaine liberté des acteurs sont toujours
présents. Mais, dans ces mondes précaires, si les relations
sexuelles sont, bien évidemment, une affaire d'hommes et de femmes,
le processus de la vie et sa préservation sont aussi, et pour certains
avant tout, « le travail de Dieu ».
Q : Tu as 28 ans et tu as combien d'enfants ?
R : J'en ai 5.
Q : Mais est-ce que tu comptes arrêter à ce nombre ou… ?
R : Si j'arrive à en avoir encore, ça me fera plaisir mais je voudrais
espacer les naissances entre eux.
Q : Et pourquoi veux-tu espacer les naissances ?
R : Rapprocher les naissances fréquemment, ça ne me plaît pas
maintenant. Je voudrais les espacer un peu. C'est ce que je
veux. Ça préserve de beaucoup de choses.
Q : Mais les enfants que tu as déjà, leurs naissances sont-elles
espacées ?
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