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lote intitulé : « Appui à la lutte contre les pratiques préjudiciables à la santé de la
femme et de l’enfant ». L’Association de Soutien au Développement des Activités
de Population (ASDAP) ainsi que l’AMPPF, deux ONG nationales
parmi les plus connues dans le domaine de la santé de la reproduction,
ont également été soutenues par l’UNFPA pour mener diverses activités
dans le domaine la santé de la reproduction. Certaines autres ONG se
sont ajoutées à la liste des bénéficiaires de l’appui de l’UNFPA. C’est le
cas notamment de PSI- Mali et de Marie Stopes International.
Outre l’élaboration d’étude, de documents d’orientation, de plaidoyer,
l’action de ces bailleurs consiste largement au soutien à d’autres organisations
afin qu’elles puissent pour réaliser des actions concrètes. Nous
avons donné le nom de « courtiers » à ces organisations « de deuxième
ligne ». Afin de compléter la présentation des intervenants nous allons
décrire à présent dans leur diversité ces organisations « moyennes ».
Les « courtiers »
Nous empruntons la notion de « courtier" à Jean-Pierre Olivier de Sardan
et Thomas Biershenk, qui définissent ces types d’acteurs sociaux
comme étant des « intermédiaires entre des “donateurs” et des “bénéficiaires” potentiels
de l’aide au développement… » Selon ces mêmes auteurs, les « courtiers
locaux en développement sont ces acteurs sociaux implantés dans une arène (dans laquelle
ils jouent un rôle politique plus ou moins direct) qui servent d’intermédiaires
pour drainer (vers l’espace correspondant à cette arène) des services extérieurs relevant
de l’aide au développement » (Biershenk & al. 2000 : 7).
La notion d’intermédiation est capitale dans cette définition et cadre parfaitement
avec le sens que nous donnons à un « programme – courtier »,
c'est-à-dire, un programme qui recherche les financements des « programmes
– bailleurs » pour réaliser des opérations liées à la planification
familiale.
La contractualisation est la base de la collaboration entre les bailleurs et
les courtiers. Dans l’arène locale qui est la nôtre, ces « programmes –
courtiers » relèvent de différentes catégories.
Certains reçoivent directement les fonds des « programmes – bailleurs »,
sans intermédiaires. Nous leur donnons le nom de «primo-contractants».
Ces courtiers octroient, à leur tour, des financements à d’autres organisations,
que nous appellerons «contractants secondaires». Signalons que
cette classification des courtiers que nous faisons se réfèrent principale-
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