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mensions essentielles des politiques de planification familiale. Tout
d'abord, quelles sont les raisons de « faire » des enfants, et dans un second
temps quelles sont les actions concrètes qu'il faut réaliser pour
accéder à la contraception.
Les raisons des pratiques de fécondité
Dans ces vastes raisons des pratiques de fécondité, nous distinguerons
deux grands ensembles.
Tout d'abord ce qui se fait sans vraiment le vouloir, ou, tout au moins,
sans qu'une réelle décision ou une volonté réfléchie n'oriente les
choix.
Ensuite, à l'inverse, ce qui se présente comme une décision, « une envie
», ou un vouloir même s'il peut sembler confus aux yeux même de
ceux qui l'énoncent.
Bien sûr, ces raisons d'agir, que nous distinguons pour des nécessités
de présentation, se cumulent et s'entremêlent dans le cours ordinaire
des vies. En ce domaine, il n'y a jamais une explication ou une « variable
» explicative, mais toujours un agencement complexe de causes
incitant à agir d'une certaine manière selon les variations des circonstances.
Mais il faut bien fixer quelques dimensions et quelques raisons, si l'on
souhaite rendre compte des vies dans leurs multiples architectures.
Des actes sans vraiment de vouloir
Un premier ensemble de raisons peut donc être qualifié de « raisons
par défaut » ou de « faire sans vouloir ».
Pour les acteurs, il ne s'agit pas véritablement de choix ou de décision,
mais plutôt, d'une certaine manière, de « ne pas s'opposer à », de « ne
rien faire contre » ou d'être victime d'un manque de savoir.
Certes, il est paradoxal d'évoquer ce qui ne se dit pas explicitement et
n'existe qu'en creux dans les discours. Mais, bien que discrètes et la-
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