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Chacune de ces étapes peut être l'occasion d'un échec. Il faut donc
travailler à améliorer ces parcours complexes.
Enfin, un troisième domaine aux allures modestes n'en est pas moins
déterminant. Il s'agit d'une vigilance à maintenir envers des « régimes
faibles », de ce que l'on fait sans le vouloir et sans vraiment le penser :
erreurs, oublis, actes manqués…
(2) Ensuite, et c'est une évidence, la « reproduction » représente bien
plus que les relations sexuelles et celles-ci sont elles-mêmes liées à la
fois à de plus vastes raisons et ensembles de significations ainsi qu'aux
diverses figures sous lesquelles s'articulent les pouvoirs des hommes
et des femmes dans la sexualité. L'usage de la contraception suppose
et construit un nouvel espace de dialogue entre les genres.
Les raisons d'user ou pas de la contraception sont liées à ces dimensions
sociales et affectives articulant des pouvoirs de genre ou faire
est souvent synonyme d'affronter.
La contraception est un événement fondamental dans la vie des sociétés
parce qu'elle transforme la valence différentielle entre les sexes en
permettant aux femmes une certaine appropriation de leur corps. Travailler
sur la contraception revient donc très largement à travailler sur
des variations de pouvoir entre hommes et femmes.
Dans ce domaine, ce sont les femmes qui ont le plus à gagner. Faut-il
alors penser en terme d'une certaine dynamique sociopolitique des relations
de genres ?
On comprend que les questions du droit des femmes et de leurs
droits à se mouvoir dans des espaces publics sont ici essentiels.
Mais il faut aussi pour des populations très jeunes travailler à une
nouvelle définition des rapports de genres.
(3) Ces diverses raisons font que ce domaine de la planification articule
trois types – ou trois niveaux - de normes.
1. Les normes théoriques de la PF : ce que les programmes demandent
ou proposent de faire pour diverses raisons médicales
et/ou idéologiques,
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