liens - GID

Bien sûr, on ne peut tout citer. Évoquons simplement les propos de
cette autre femme, venant d'un milieu périurbain, et soulignons
comme elle s'accorde avec ce premier témoignage.
Q : Mais on y montre des pratiques comme s'embrasser, se caresser,
ces pratiques ne t'influencent – elles pas ?
R : (rire), Ça m'influence, c'est le respect envers le mari et ça
m'influence.
Q : Ces pratiques, tu les as vues dans le film ou tu les as apprises
autrement ?
R : Je les ai vues à travers les films même.
Q : Tu essayes donc d'imiter ces pratiques ?
R : Oui, j'essaye de les imiter.
Q : Cela plaît-il à ton mari ?
R : Oui, ça lui plaît. Ça créé une affection mutuelle entre vous.
Q : Mais est-ce que entre amies, il vous arrive de parler de ces
choses ?
R : Oui, on en parle, quand on s'assoie pour causer, on en
parle. « J'ai fait ceci, cela plaît au mari », on parle de ça.
Enfin, cette jeune mère évoque les conduites de ses propres enfants.
Q : Comment l'homme et la femme apprennent t-ils à faire les
rapports sexuels ?
R : N'est-ce pas la télé ? Depuis que la télévision est apparue,
tous les enfants ont été gâtés. C'est à travers cela que nous tous
avons vu (rire). Les rapports sexuels sont montrés à la télévision,
les enfants voient, ils imitent, même les tout-petits, ils
connaissent tous les rapports sexuels, parce qu'ils se mettent
tous les doigts et à partir de là, ils en arrivent au sexe (rire).
Ces propos féminins ne sont pas isolés. Ils sont relayés et tenus par
les hommes, comme celui-ci, interrogé en milieu rural.
Q : Tu disais que ta première fois de coucher avec une fille, tu
ne connaissais pas encore les caresses, les embrassades… Comment
les as-tu appris par la suite ?
- 98 -