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Programme du soir (PDF) - Philharmonie

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OPL – Festconcerten<br />

Vendredi / Freitag / Friday<br />

05.07.2013 20:00<br />

Grand Auditorium<br />

«Operconcert am Summer»<br />

Orchestre Philharmonique <strong>du</strong> Luxembourg<br />

Chœur de chambre les éléments<br />

Christoph Altstaedt direction<br />

Albina Shagimuratova soprano (Manon Lescaut)<br />

Eric Cutler ténor (Le Chevalier des Grieux)<br />

Vito Priante baryton (Lescaut, le cousin de Manon)<br />

Anicio Zorzi Giustiniani ténor (Guillot de Morfontaine, un noble)<br />

Derek Welton baryton-basse (Monsieur de Brétigny)<br />

Nicolas Cavallier baryton-basse (Le Comte des Grieux,<br />

le père <strong>du</strong> Chevalier)<br />

Olivia Doray soprano (Poussette, une comédienne)<br />

Carol García mezzo-soprano (Javotte, une comédienne)<br />

Alisa Kolosova mezzo-soprano (Rosette, une comédienne)<br />

Solistes de chœur<br />

Jean-Baptiste Henriat baryton (L’hôtelier)<br />

Marc Manodritta ténor (Un garde, Le sergent)<br />

Pierre Virly baryton (Un garde, L’archer)<br />

Édouard Hazebrouck ténor (Le joueur)<br />

Joël Suhubiette direction de chœur<br />

Muriel Corradini coaching linguistique<br />

Evamaria Wieser casting vocal


Jules Massenet (1842–1912)<br />

Manon. Opéra-comique en cinq actes et six tableaux (1881–1883)<br />

Livret d’Henri Meilhac et Philippe Gille d’après l’abbé Prévost<br />

(version concert / konzertante Aufführung, deutsche Übertitel)<br />

Acte I (L’Hôtellerie d’Amiens)<br />

Prélude<br />

«Holà! Hé! Monsieur l’hôtelier!»<br />

(Poussette, Javotte, Rosette, Guillot, De Brétigny, L’hôtelier)<br />

«Allez à l’auberge voisine»<br />

(Bourgeois et Bourgeoises, Voyageurs et Voyageuses,<br />

Lescaut et les Gardes)<br />

«Je suis encore tout étourdie» (Manon)<br />

«Regardez-moi bien dans les yeux» (Lescaut)<br />

«Voyons, Manon, plus de chimères» (Manon)<br />

«Et je sais votre nom» (Des Grieux, Manon)<br />

«Plus un sou! le tour est plaisant!»<br />

(Lescaut, Guillot, De Brétigny, L’hôtelier, Poussette, Javotte,<br />

Rosette, Bourgeois et Bourgeoises)<br />

Acte II (L’appartement de Des Grieux et de Manon, rue Vivienne)<br />

Prélude<br />

«On l’appelle Manon» (Manon, Des Grieux)<br />

«Enfin, les amoureux, je vous tiens tous les deux!»<br />

(Lescaut, De Brétigny, Manon, Des Grieux)<br />

«Adieu, notre petite table» (Manon)<br />

«En fermant les yeux» (Des Grieux)<br />

~70’<br />


Acte III<br />

(Le Cours-la-Reine)<br />

«Voyez mules à fleurettes» (Marchands et Marchandes)<br />

«C’est fête au Cours-la-Reine»<br />

(Marchands et Marchandes, Bourgeois de Paris)<br />

«La charmante promenade» (Poussette et Javotte)<br />

«À quoi bon l’économie!» (Lescaut)<br />

«Voici les élégantes!»<br />

(Bourgeois et Bourgeoises, Marchands et Marchandes)<br />

«Je marche sur tous les chemins!» (Manon)<br />

Gavotte «Obéissons quand leur voix appelle» (Manon, Chœur)<br />

«Pardon!… mais j’étais là» (Manon, Le Comte des Grieux)<br />

Ballet<br />

Préambule: La présentation «L’Opéra! voici l’Opéra!»<br />

1 e entrée: Allegro moderato<br />

2 e entrée: Andante<br />

3 e entrée: Allegro – Allegro moderato<br />

4 e entrée: Andante con moto – «C’est la fête au Cours-la-Reine»<br />

(Le parloir <strong>du</strong> Séminaire de Saint-Sulpice)<br />

«Quelle éloquence! l’admirable orateur!» (Les Dévotes)<br />

«Épouse quelque bonne fille» (Le Comte des Grieux)<br />

«Ah! fuyez, douce image» (Des Grieux)<br />

«Pardonnez-moi, Dieu de toute puissance» (Manon)<br />

«Oui! je fus cruelle et coupable!» (Manon, Des Grieux)<br />

«N’est-ce plus ma main que cette main presse?» (Manon)


Acte IV (L’hôtel de Transylvanie)<br />

«Le joueur sans prudence livre tout au hasard» (Les Aigrefins)<br />

«À l’hôtel de Transylvanie» (Poussette, Javotte, Rosette)<br />

«Manon, sphinx étonnant» (Des Grieux, Manon, Lescaut)<br />

«À nous les amours et les roses»<br />

(Manon, Poussette, Javotte, Rosette)<br />

«Oui, je viens l’arracher à la honte!» (Le Comte des Grieux,<br />

Manon, Des Grieux, Guillot, Poussette, Javotte, Rosette,<br />

La Foule des joueurs)<br />

Acte V (La route <strong>du</strong> Havre)<br />

«Capitaine, ô gué, es-tu fatigué» (Les Archers)<br />

«Tu pleures» (Manon, Des Grieux)<br />

~80’<br />

Début de la partition piano-chant de Manon<br />

écrite par Massenet en 1882<br />

(New York, The Morgan Library and Museum)


Du premier<br />

au dernier voyage…<br />

Manon de Massenet<br />

Hélène Pierrakos<br />

Manon appartient à ces opéras <strong>du</strong> très grand répertoire français<br />

(aux côtés de Carmen de Bizet, <strong>du</strong> Faust de Gounod ou de Samson<br />

et Dalila de Saint-Saëns), représentant d’une certaine manière le<br />

modèle parfait de ce que doit être un opéra, avec son compte<br />

de tension entre l’amour et la morale, les forces de vie et le destin<br />

de mort, la sincérité et la <strong>du</strong>plicité… Et surtout une architecture<br />

lyrique d’une grande efficacité, où alternent, de façon à la fois<br />

prévisible et inventive, arias, chœurs, scènes de foule et scènes d’intimité,<br />

moments-clé, ressentis comme tels par l’auditeur et séquences<br />

de simple liaison.<br />

Mais il y faut aussi des personnages suffisamment ambigus pour<br />

nourrir l’intérêt dramatique, ou dont le destin au cours de l’intrigue<br />

puisse <strong>du</strong> moins en révéler les dimensions cachées de la façon<br />

la plus inatten<strong>du</strong>e. Ainsi, Manon, jeune fille naïve que l’on<br />

découvre dans sa première scène émerveillée par ‹le monde› et<br />

ne souhaitant que s’amuser en folâtre compagnie, lors même que<br />

sa famille l’envoie au couvent précisément parce qu’elle «aime<br />

un peu trop le plaisir», avoue-t-elle avec candeur au Chevalier des<br />

Grieux tout juste rencontré, va peu à peu se dévoiler à elle-même<br />

et au public de l’opéra en amoureuse mélancolique, tout aussi bien<br />

qu’en rouée prête à toutes les trahisons par simple intérêt, par<br />

amour <strong>du</strong> gain. Et l’on saisit à la toute fin de l’opéra, lorsqu’elle<br />

meurt dans les bras de son ancien amant (qu’elle a trahi puis<br />

retrouvé), alors qu’on l’emmène sur la route <strong>du</strong> Havre pour être<br />

déportée en Louisiane, avec d’autres prostituées, que sous les<br />

mots si magnifiquement et si nostalgiquement mis en musique<br />

par Massenet dans son monologue <strong>du</strong> 1 e acte: «Voyons, Manon,<br />

plus de chimères!», c’est la Manon tragique qui pointait déjà.<br />

7


Du roman à l’opéra<br />

La source littéraire <strong>du</strong> livret de Meilhac et Gille pour l’opéra de<br />

Massenet est le roman de l’abbé Prévost, Histoire <strong>du</strong> chevalier des<br />

Grieux et de Manon Lescaut, septième et dernier tome, publié en<br />

1731, des Mémoires et aventures d’un homme de qualité qui s’est retiré<br />

<strong>du</strong> monde. Antoine-François Prévost a eu une vie très agitée – entre<br />

le monastère, la littérature, le journalisme et le métier des armes…<br />

On peut donc supposer que l’intrigue de Manon Lescaut correspond<br />

à quelque aventure vécue par son auteur.<br />

Les librettistes de Massenet ont passablement modifié l’esprit<br />

<strong>du</strong> roman et surtout ses personnages: Lescaut, de l’odieux frère<br />

de Manon qui dans le roman est prêt à la prostituer pour son<br />

intérêt, devient dans l’opéra son cousin, peu recommandable<br />

mais avec bonhommie, si l’on peut dire. La présence des trois<br />

actrices est une invention des librettistes, puisque dans le roman,<br />

Manon est l’unique figure féminine. Comme le remarque<br />

judicieusement Jean-Michel Brèque dans le numéro consacré à<br />

Manon de L’Avant-Scène Opéra (N° 123 – Paris, 1989), il s’agissait<br />

d’adoucir les éléments par trop réalistes <strong>du</strong> roman original pour<br />

se prémunir d’éventuelles critiques et accusations d’indécence,<br />

en cette année 1884 où, neuf ans auparavant, Carmen de Bizet<br />

avait été reçue avec des critiques assez acerbes par les moralistes.<br />

Rappelons à ce propos que la Salle Favart, c’est-à-dire l’Opéra-<br />

Comique (où a été créée Manon) était la salle de spectacle où,<br />

selon la formule consacrée, «une mère de famille devait pouvoir<br />

con<strong>du</strong>ire sa fille en toute sécurité».<br />

Massenet et l’art <strong>du</strong> portrait<br />

C’est sans doute le trait le plus extraordinaire <strong>du</strong> métier de Massenet,<br />

que d’élaborer, pour soutenir les paroles de ses personnages,<br />

un discours orchestral susceptible de nuancer, d’enrichir, voire<br />

parfois de contredire ce qu’énonce tel ou tel des protagonistes<br />

en jeu dans ses opéras. Massenet use d’ailleurs de motifs qui<br />

fonctionnent de façon comparable à des leitmotiv, qui peuvent<br />

suggérer à l’auditeur le cours de la pensée d’un personnage, lors<br />

même que son chant explicite est d’une tout autre teneur. Massenet<br />

est également un psychologue musicien de haute volée.<br />

8


Londres, National Portrait Gallery<br />

«Madame Marie Roze is Manon to the life» – la chanteuse principale française<br />

(1846–1926) de la représentation au Drury Lane Theatre à Londres en 1885<br />

(Photographie Atelier Walery, 1884/1885)<br />

La façon dont il dessine le portrait de Manon pour sa première entrée,<br />

en jeune fille découvrant sa propre féminité est captivante –<br />

tempérament de femme-enfant figuré par des effets de vocalises oiseleuses,<br />

frivolité suggérée par ses brusques variations d’humeur,<br />

magistralement soutenues par des mo<strong>du</strong>lations harmoniques très<br />

inatten<strong>du</strong>es, provoquant de véritables changements de plan, diraiton<br />

au cinéma. C’est le portrait d’une innocente que l’on pressent<br />

pouvoir basculer dans la ruse très prochainement – en aucun cas<br />

l’innocence d’une Micaela dans Carmen…<br />

9


Jules Massenet<br />

(Photographie Atelier Dupont, vers 1885)<br />

La peinture des groupes sociaux<br />

Au point de vue purement dramaturgique, l’une des qualités<br />

les plus fascinantes de Manon, c’est le travail mis en œuvre par<br />

Massenet sur l’espace sonore, et qui peut très bien se percevoir<br />

lors d’une version concertante de l’opéra, comme c’est le cas ce<br />

<strong>soir</strong>, puisque la scène n’y ajoute rien: il s’agit de ce magistral jeu<br />

de balance entre les séquences chorales et les soli (ainsi que les<br />

jeux d’intégration des uns aux autres) et surtout de l’inventivité<br />

extrême <strong>du</strong> compositeur en matière de peinture des différents<br />

groupes sociaux qui s’expriment dans les chœurs.<br />

10


Au début <strong>du</strong> premier acte, dans la cour d’une hôtellerie d’Amiens,<br />

on a affaire à un dialogue très effervescent entre l’hôtelier, personnage<br />

assez truculent, les deux nobles Brétigny et Guillot de<br />

Morfontaine, Javotte, Poussette et Rosette, qui sont des actrices,<br />

c’est-à-dire, dans l’univers social de cette époque, des femmes<br />

‹de mauvaise vie›, presque des prostituées. À ces rôles solistes<br />

s’ajoutent toutes sortes de groupes: celui des postillons et de porteurs,<br />

des bourgeois, des voyageurs, puisque l’auberge en question<br />

est un relais de poste.<br />

Pour les 3 e et 4 e actes, Massenet est véritablement au sommet de<br />

son art en matière de traitement des chœurs. Dans le 3 e , celui <strong>du</strong><br />

Cours-la Reine, l’évocation de la ‹promenade›, un jour de fête<br />

populaire donne lieu à une éblouissante peinture d’une foule<br />

en liesse, des cris des marchands (que certains commentateurs,<br />

d’ailleurs, ont mis en relation avec la chanson polyphonique<br />

«Les Cris de Paris» de Clément Janequin au 16 e siècle) et <strong>du</strong> brouhaha<br />

d’un jour de marché. On peut aussi faire le lien entre cet<br />

opéra de Massenet créé en 1884 et l’opéra naturaliste de Gustave<br />

Charpentier, Louise, créé en 1900 à l’Opéra-Comique, dont les<br />

scènes populaires des petits métiers sont peut-être un écho de<br />

celles de Massenet pour Manon.<br />

Au 4 e acte, la virtuosité et l’invention <strong>du</strong> compositeur pour les<br />

séquences chorales est prodigieuse, mais tient peut-être d’abord<br />

à l’originalité <strong>du</strong> traitement orchestral: la première partie de cet<br />

acte met en scène, à l’Hôtel de Transylvanie, une salle de jeux où<br />

croupiers, joueurs et aigrefins (escrocs), dialoguent et commentent<br />

le jeu, alternant avec les interventions de Lescaut, de Guillot<br />

et des trois actrices. La singularité de la couleur orchestrale tient<br />

à son caractère oriental, sinueux et étrange tout à la fois (clarinettes<br />

et bassons sur un roulement de cymbale: un motif qui vient,<br />

semble-t-il d’un autre opéra de Massenet, Hérodiade, passage mis<br />

au rebut pour cet opéra, mais récupéré pour cette scène de Manon).<br />

Mise en musique des manigances, de l’escroquerie à l’œuvre,<br />

de la tricherie et, d’une certaine manière, de la vulgarité – Massenet<br />

réussit là l’une de ses scènes les plus abouties.<br />

11


Styles<br />

Cette expression musicale <strong>du</strong> trivial et de la thématique de l’argent<br />

est d’ailleurs d’autant plus étonnante si on la compare à<br />

la musique <strong>du</strong> ‹Divertissement› (c’est-à-dire le ballet, traditionnellement<br />

présent dans les grands opéras français <strong>du</strong> 19 e siècle),<br />

mettant en musique les danseurs de l’Opéra présentant leur chorégraphie<br />

en pleine fête au Cours-la-Reine. Le ballet, dont la première<br />

apparition se fait sur un thème évoquant la musique de<br />

Rameau, comporte quatre ‹Entrées› et joue de façon très habile<br />

de figurations très 18 e siècle et de dévoiements de ces conventions<br />

néo-classiques de la part <strong>du</strong> compositeur.<br />

L’opéra dans son entier est d’ailleurs un très savant alliage d’acceptation<br />

par Massenet des codes d’une certaine musique ancienne,<br />

et ce dès l’ouverture de l’opéra (pour mettre en lumière<br />

cet univers un rien convenu de perruques poudrées et de jupes<br />

à paniers), et d’invention mélodique, harmonique et orchestrale<br />

à son sommet pour suggérer la complexité de telle situation ou<br />

l’ambiguïté de telle personnalité… Le personnage de Manon est<br />

certainement de ce point de vue le plus riche de tous.<br />

L’air le plus fameux de tout l’opéra, «Adieu, notre petite table», au<br />

2 e acte, avec son modelé pseudo médiéval, le côté suspen<strong>du</strong> de<br />

la mélodie, où Manon, ayant déjà décidé de trahir son amant<br />

(alors qu’elle l’aime encore) au profit… <strong>du</strong> profit, si l’on peut<br />

dire! est une merveille de mélancolie et de finesse dans la peinture<br />

de cette situation particulière. La sincérité et la nostalgie de<br />

l’héroïne n’y pose nullement question, avec son caractère pastoral,<br />

son allure de bergerette désenchantée et d’aria amoureuse<br />

tout à la fois, mais l’auditeur, au fait de la trahison qui va suivre<br />

et que Manon a déjà planifiée, ne peut que s’interroger sur le retour<br />

de la tristesse de l’héroïne à ce stade de l’action… Et dans le<br />

même temps, y a-t-il rien de plus humain que cette ambivalence,<br />

même si elle se nomme aussi <strong>du</strong>plicité…? Tout Manon est dans<br />

cette ligne double, psychologiquement et musicalement.<br />

Massenet a choisi pour Manon le genre de l’opéra-comique,<br />

c’est-à-dire celui d’un opéra faisant intervenir des dialogues par-<br />

12


«M. Massenet’s Manon […] is most entertaining<br />

alike as an opera and as a spectacle.»<br />

(Illustrated London News <strong>du</strong> 23.05.1885 à propos<br />

de la représentation au Drury Lane Theatre à Londres)<br />

lés (comme Carmen, par exemple). La mention de «comique»<br />

ne concerne nullement le caractère de l’action (de même que le<br />

genre <strong>du</strong> singspiel pour l’Allemagne), mais la simple présence de<br />

la parole, au lieu des récitatifs chantés de l’opéra. Dans Manon<br />

s’ajoute un mode musical particulier, que l’on appelle «mélodrame»,<br />

consistant à faire parler un personnage sur un fond orchestral,<br />

suscitant ainsi une atmosphère particulièrement expressive,<br />

où l’orchestre, prenant seul en charge le lyrisme et laissant<br />

à la voix la simple parole de la vie ordinaire, possède au moment<br />

<strong>du</strong> mélodrame, le pouvoir de suggérer en musique tout ce que le<br />

personnage ne dit pas.<br />

13


Synopsis<br />

Acte 1<br />

Une hôtellerie à Amiens. Guillot de Morfontaine et ses trois maîtresses,<br />

Poussette, Javotte et Rosette, festoient avec de Brétigny.<br />

Lescaut attend sa cousine Manon qu’il doit con<strong>du</strong>ire au couvent.<br />

La cour se remplit subitement de voyageurs, parmi lesquels la<br />

ravissante Manon («Je suis encore tout étourdie»). Restée seule,<br />

Manon attire le regard de Guillot, qui lui fait comprendre qu’il<br />

est riche et pourrait l’emmener avec lui si elle lui accordait ses faveurs.<br />

Lescaut, de retour, le chasse et s’en va rejoindre ses partenaires<br />

de jeu. Manon rêve, seule, aux plaisirs entrevus («Voyons,<br />

Manon, plus de chimères»). Arrive le jeune Des Grieux qui s’éprend<br />

de Manon au premier regard («Enchanteresse au charme vainqueur»),<br />

échanges de plus en passionnés entre eux, avant de décider<br />

de partir ensemble («Nous vivrons à Paris!») en prenant la<br />

voiture de Guillot. Lescaut et Guillot reviennent et découvrent<br />

la fuite, indignés. Rires de la foule.<br />

14<br />

Acte 2<br />

À Paris, rue Vivienne. Manon et Des Grieux vivent ensemble depuis<br />

deux mois. Des Grieux lit à Manon la lettre qu’il écrit à son<br />

père pour lui demander la permission de l’épouser. On frappe à<br />

la porte: ce sont Lescaut et Brétigny déguisés en gardes <strong>du</strong> corps.<br />

Lescaut menace Des Grieux mais Brétigny prévient discrètement<br />

Manon que son amant sera enlevé le <strong>soir</strong>-même sur ordre de son<br />

père et lui propose un marché: elle vivra dans le luxe avec lui si<br />

elle se tait. Manon dit «Adieu, notre petite table» et s’efforce de<br />

sourire au retour de son amant. On frappe, elle lui demande de<br />

ne pas ouvrir, mais c’est trop tard – un bruit de lutte, on a enlevé<br />

Des Grieux.


Acte 3<br />

Une fête populaire au Cours-la-Reine. Manon, au bras de Brétigny,<br />

fait une entrée très remarquée et chante avec coquetterie<br />

sa nouvelle vie («Je marche sur tous les chemins»), mais entend<br />

dire que son ancien amant veut entrer au Séminaire de Saint-Sul<br />

pice et devenir prêtre; elle tente d’en savoir davantage. Ballet de<br />

l’Opéra, invité par Guillot pour Manon, espérant l’emmener avec<br />

lui. Celle-ci part pour Saint-Sulpice. Dans le parloir de Saint-Sulpice,<br />

le Comte des Grieux tente de dissuader son fils d’entrer dans<br />

les ordres. Celui-ci songe à son amour («Ah fuyez, douce image…»),<br />

Manon survient, son charme opère («N’est-ce plus ma main que<br />

cette main presse?») et tous deux s’enfuient ensemble.<br />

Acte 4<br />

À l’hôtel de Transylvanie. Manon et Des Grieux dans cette maison<br />

de jeu, où sont déjà Guillot, Lescaut et les trois actrices. Manon<br />

persuade son amant de jouer pour gagner l’argent qui leur sera<br />

nécessaire. Des Grieux gagne, Guillot perd et accuse les deux<br />

amants de tricherie. La police, appelée par lui, les arrête. Le Comte<br />

intervient en faveur de son fils mais Manon est emmenée.<br />

Acte 5<br />

Sur la route <strong>du</strong> Havre. Manon va être déportée en Louisiane. Sur<br />

la route où doivent passer les prisonniers, Lescaut et Des Grieux<br />

achètent le sergent gardant le convoi pour que Manon puisse<br />

rester un instant avec son amant. Manon lui avoue qu’elle a été<br />

ingrate et infidèle et lui demande pardon (»Seul amour de mon<br />

âme»). Elle meurt dans ses bras en rêvant à leur bonheur passé.<br />

Livret et roman à lire<br />

Le très volumineux livret de Henri Meilhac et Philippe Gille aurait<br />

excédé le cadre de ce programme <strong>du</strong> <strong>soir</strong>. Des éditions intégrales<br />

sont disponibles en librairie, sur internet vous trouverez une mise<br />

en ligne gratuite sur www.operamanager.com/libretti (F) et<br />

www.opera-guide.ch/opera.php?id=208 (D). Le roman qui a inspiré<br />

le livret, Histoire <strong>du</strong> chevalier des Grieux et de Manon Lescaut<br />

(1731) de l’abbé Prévost, est également disponible en ligne, par<br />

exemple sur www.gutenberg.org (F, E) et gutenberg.spiegel.de (D).<br />

15


Inhalt<br />

Ein junger Soldat namens Lescaut soll seine Cousine Manon in<br />

ein Kloster bringen, da ihre Familie mit dem leichtsinnigen Lebenswandel<br />

der jungen Dame nicht einverstanden ist. Doch Lescaut<br />

ist für diese Aufgabe der falsche Mann: Er ist mehr am Kartenspiel<br />

als an der Beaufsichtigung seiner Cousine interessiert. Diese<br />

wiederum interessiert sich auf einmal für den jungen Chevalier<br />

des Grieux, der seinerseits auf dem Weg vom Priesterseminar zu<br />

seiner Familie ist. Sofort entflammt das Liebesfeuer zwischen ihnen.<br />

Sie fliehen nach Paris, wo sie jedoch feststellen, wie schnell ihnen<br />

das wenige Geld <strong>du</strong>rch die Finger rinnt. Lescaut und der reiche<br />

De Brétigny lassen Manon wissen, dass Des Grieux’ Vater den<br />

Junior entführen lassen will, um die Mesalliance zu verhindern.<br />

Doch statt ihren Geliebten zu warnen, nimmt Manon wehmütig<br />

Abschied von der kleinen Wohnung – und sucht nun mit De Brétigny<br />

das Weite.<br />

Manon wird zu einer Berühmtheit in der Pariser Schickeria. Selbst<br />

Des Grieux’ Vater, eigens aus der Provinz angereist, muss sich<br />

eingestehen, dass die junge Dame nicht ohne Reize ist. Von ihm<br />

erfährt Manon schließlich, dass Des Grieux bald die Priesterweihe<br />

empfangen wird. Die Angst quält sie. Sollte Des Grieux,<br />

den sie immer noch liebt, sie vergessen haben? Im Priesterseminar,<br />

wo man ihm die Erinnerung an Manon austreiben will,<br />

wird Des Grieux als ein begabter Prediger geschätzt. Da taucht<br />

Manon auf: Des Grieux kann ihren Avancen nicht widerstehen,<br />

sie fliehen. Doch merkt er schnell, dass Manons Luxusbedürfnis<br />

inzwischen ins Unermessliche gestiegen ist. Um an Geld zu<br />

gelangen, zwingt Manon ihren Geliebten zum Kartenspiel. Die<br />

16


New York, The Morgan Library and Museum<br />

Umschlag von Massenets Klavierauszug aus dem Jahr 1882<br />

großen Summen, die er gewinnt, nützen ihm nichts – er wird<br />

des Falschspiels beschuldigt. Sein einflussreicher Vater lässt ihn<br />

zum Schein in Arrest nehmen, Manon jedoch wird als Komplizin<br />

regelkonform verhaftet.<br />

Auf einer Landstraße warten Lescaut und Des Grieux auf die zur<br />

Deportation verurteilten Frauen, unter denen sich auch Manon<br />

befindet. Die gewaltsame Befreiung der todkranken Manon<br />

scheitert. Durch Bestechung eines Sergeanten schaffen es die beiden<br />

Liebenden noch einmal, sich kurz sehen. Manon stirbt in<br />

Des Grieux’ Armen.<br />

Libretto und Roman zum Nachlesen<br />

Das sehr umfangreiche Libretto von Henri Meilhac und Philippe<br />

Gille hätte den Rahmen dieses Abendprogramms gesprengt.<br />

Über den Buchhandel sind vollständige Textausgaben erhältlich,<br />

im Internet finden Sie das Libretto kostenlos beispielsweise<br />

unter www.opera-guide.ch/opera.php?id=208 (D) und<br />

www.operamanager.com/libretti (F). Auch der dem Libretto zugrunde<br />

liegende Roman Histoire <strong>du</strong> chevalier des Grieux et de<br />

Manon Lescaut (1731) von Abbé Prévost ist mehrfach in Buchform<br />

sowie online zu finden, beispielsweise unter gutenberg.spiegel.de<br />

(D) und www.gutenberg.org (F, E).<br />

17


Auf dem Weg<br />

zur Literaturoper<br />

Massenets Manon zwischen Libertinage und Wagnérisme<br />

Christoph Vratz<br />

Als Jules Massenet im Frühling des Jahres 1912 zum letzten Mal<br />

als Ehrenrat an einer Senatssitzung des Pariser Konservatoriums<br />

teilnimmt, wirkt er hilflos, wie ein jüngerer Teilnehmer zu Protokoll<br />

gibt: «Er verirrt sich in den langen Korridoren und beginnt,<br />

eine <strong>du</strong>nkle und steile Treppe hinabzusteigen, fast eine Leiter,<br />

auf der er einen Sturz riskiert – er ist siebzig Jahre alt. Ich gehe<br />

mit ihm nach und biete ihm meinen Arm: ‹Ja, sagt er, seien Sie<br />

meine Altersstütze…›»<br />

Doch Massenet leidet nicht nur unter seinem Alter. Er fühlt sich<br />

von den Zeitläuften verraten, der französische Wagnérisme – eine<br />

im Gegensatz zum deutschen Richard-Wagner-Kult das kulturelle<br />

und intellektuelle Leben Frankreichs erschütternde Bewegung –<br />

hat Massenet überrollt. Vorbei die Zeit, als Massenet sich mit Freude<br />

daran erinnert, wie er als Student den ersten in Paris gespielten<br />

Orchesterstücken aus Tannhäuser und Lohengrin zugejubelt und<br />

ihnen damit zum Durchbruch verholfen hat.<br />

Vorbei auch die Zeit, in der Massenet bereit gewesen ist, das beim<br />

Publikum neu entfachte Bedürfnis nach religiöser Symbolik zu<br />

bedienen. Nach dem Sakraldrama Maria Magdalena von 1873<br />

folgen zwei Jahre später das Mysterium Eva sowie die Legende<br />

La Vierge, die Massenet 1880 in der Opéra dirigiert. Dem Gebet<br />

der Jungfrau Maria erteilt er sozusagen selbst die Seligsprechung:<br />

mit einem kitschigen Schluss-Magnificat, in dem sich Kinderchor,<br />

Harfe und Orgel vereinen. «Ich glaube nicht an all diesen<br />

weinerlichen Jesus-Kitsch», schreibt er seinem jüngeren Kollegen<br />

Vincent d’Indy, «aber das Publikum liebt ihn, und man muss die<br />

Übereinstimmung mit dem Publikum finden.»<br />

19


Jules Massenet<br />

(Photographie von Nadar, um 1880)<br />

Allerdings geht Massenet nicht so weit, dem Publikumsgeschmack<br />

der Belle Époque bedingungslos zu folgen. Die Verewigung des<br />

Jesus-Kitsches überlässt er letztlich den Architekten, die 1875 damit<br />

beginnen, hoch über dem Montmartre Sacré-Cœur zu bauen.<br />

Und auch, auf die Musik bezogen, eine Bearbeitung wie Gounods<br />

1853 komponierte Versüßlichung von Bachs C-Dur-Präludium aus<br />

dem Wohltemperierten Klavier mit dem nachher untergeschobenen<br />

Text des «Ave Maria» wäre ihm wohl nicht in den Sinn gekommen.<br />

Sieg der Libertinage und der Weiblichkeit<br />

Massenet entwickelt die Marien-Verehrung der Zeit zu einer <strong>du</strong>rchaus<br />

unkitschigen weltlichen Variante weiter. Deren erste Protagonistin<br />

ist die Indra-Priesterin Síta in der 1877 uraufgeführten<br />

Oper Der König von Lahore: ein Stück über verbotene Liebe im<br />

fernen Indien. Massenets Aufstieg zur Weltberühmtheit erfolgt<br />

schließlich 1884 mit Manon.<br />

20


In seinem musikalischen Porträt der Kindfrau Manon, in dem<br />

sich dirnenhafte Besitzgier und klösterliche Naivität mischen,<br />

erkennt die Gesellschaft der französischen Gründerjahre ein<br />

Wunschbild eigener, <strong>du</strong>rch Konventionen unterdrückter Lüste.<br />

Das wird besonders deutlich in jener Szene, die im Kloster Saint-<br />

Sulpice spielt: Manon hat ihren ersten Liebhaber, den Chevalier<br />

Des Grieux, aus einem banalen Grund verlassen – Des Grieux<br />

war seiner Mesalliance wegen vom väterlichen Erbe ausgeschlossen<br />

worden. Während sich Manon in der Halbwelt tummelt und<br />

sich bewundern lässt, sagt Des Grieux allem Weltlichen Adieu<br />

und schlüpft als Abbé in ein Priestergewand. In Saint-Sulpice<br />

nun versucht Manon ihn zurückzugewinnen. Während aus der<br />

Kirche ein vierstimmiges Magnificat dringt, findet auch Manon<br />

zu einem kurzen Moment des Gebets: Sie betet um Des Grieux’<br />

Liebe!<br />

Als sie dem Angebeteten nun in der Kirche ihre nach wie vor<br />

glühende Liebe gesteht, wirft er ihr entrüstet die blasphemische<br />

Entweihung des geheiligten Ortes vor – der Hörer merkt sofort,<br />

dass sich Manons «je t’aime» und Des Grieux’ «blasphème» aufeinander<br />

reimen. Nach den langgezogenen, sinnlichen Melodiebögen,<br />

die Massenet hier in fast nachahmender Bildlichkeit<br />

komponiert hat, beendet ein abruptes Pizzicato der Streicher<br />

alles Werben. Das ist der Punkt, an dem Des Grieux klar ist, dass<br />

er nicht mehr zurück kann. Eine Rückkehr in das keuschheitsschützende<br />

Ornat wird es nicht mehr geben. Darin liegt Manons<br />

sinnlicher Triumph inmitten der Kirchenmauern: Es ist ein Sieg<br />

der Libertinage und ein Sieg der Weiblichkeit auf dem Weg der<br />

Emanzipation.<br />

Rütteln an Tabus<br />

Mit Manon stellt Massenet endgültig eine seiner Spezialitäten<br />

unter Beweis: die Erotisierung eines sakralen Umfelds. Aus dem<br />

Jesus-oder Marienkitsch seiner Anfänge ist ein Spiel geworden<br />

um den Lust- und Sinngewinn des Menschen gegen vorgegebene<br />

Tabus. Das ist frivol, doch Claude Debussy meint zu Recht: «Andererseits<br />

ist aber auch bekannt, von welchen nicht enden wollenden<br />

Schauern, Erregungen, Liebesausbrüchen diese Musik<br />

21


geschüttelt wird. Die Harmonien sind wie menschliche Arme,<br />

die Melodien wie Nacken, die von diesen Armen umschlungen<br />

werden; man neigt sich über Frauenstirnen, weil man um alles in<br />

der Welt wissen möchte, was sich hinter diesen Stirnen verbirgt.»<br />

Heute wissen wir, was sich dahinter verbirgt: Der Anspruch auf<br />

ein eigenes Liebes- und Lebensglück, auch gegen herrschende<br />

Wert- und Ordnungsvorstellungen. Was Debussy in Massenets<br />

Opern als weibliche Seelengeschichte wahrnimmt, dieser emotionale<br />

Lobpreis von Verführerinnen, Ehebrecherinnen, Dirnen<br />

und Mörderinnen, markiert eine wichtige Station unserer Sozialgeschichte.<br />

Ein Stück Literaturgeschichte<br />

Neben der auf Gustave Flaubert zurückgehenden Hérodïade, der<br />

auf Abbé Prévost basierenden Manon und der Goethe-Vertonung<br />

des Werther wird Jules Massenet zum Vorkämpfer der Literaturoper<br />

des 20. Jahrhunderts, allerdings mit einem entscheidenden<br />

Unterschied: Bei Massenet, wie auch bei Gounods Faust, Verdis<br />

Traviata und Bizets Carmen, wird die Vorlage keineswegs detailgetreu<br />

in das Medium des Musiktheaters umgesetzt.<br />

Antoine-François Prévost d’Exiles – verkürzt ist er als Abbé Prévost<br />

in die Literaturgeschichte eingegangen – war eine für das<br />

Ancien Régime charakteristische Persönlichkeit: schillernd, gewandt,<br />

geistreich, aber ebenso zynisch, amoralisch und exzentrisch.<br />

Sein Roman L’histoire <strong>du</strong> Chevalier des Grieux et de Manon<br />

Lescaut (Die Geschichte des Ritters Des Grieux und Manon Lescauts)<br />

erschien erstmals im Jahre 1731 als siebter Teil der Mémoires<br />

et aventures d’un homme de qualité (Erinnerungen und Abenteuer<br />

eines Mannes von Stande); 1753 folgte eine überarbeitete und in<br />

einigen Fragen der Moral abgemilderte Version.<br />

Was dieses Werk aus der Fülle an zeitgenössischen Liebesromanen<br />

heraushebt, sind vor allem die zukunftsweisenden Momente:<br />

Die Liebe erscheint nun nicht mehr als Zustand ritterlicher Glückseligkeit,<br />

Prévost schildert sie als ein hereinbrechendes, unkontrollierbares<br />

Naturereignis, dem die Protagonisten willen- und<br />

22


Manons französischer und italienischer Liebhaber<br />

Als Giacomo Puccini (1858–1924) bei der Arbeit an Manon<br />

Lescaut (1893 Turin) gefragt wurde, warum er nur wenige<br />

Jahre Jahre nach dem großen Erfolg von Massenets Manon<br />

(1884 Paris) schon wieder eine Oper über denselben Romanstoff<br />

aus dem 18. Jahrhundert komponieren wolle, schrieb<br />

er seinem Verleger: «Warum sollte es nicht zwei Opern über<br />

Manon geben? Eine Frau wie Manon kann <strong>du</strong>rchaus mehr als<br />

einen einzigen Liebhaber haben. Massenet hat die Oper erspürt<br />

aus der Perspektive eines französischen Mannes, mit<br />

Puder und Menuetten. Ich empfinde sie wie ein Italiener,<br />

mit verzweifelter Leidenschaft!»<br />

schutzlos ausgeliefert sind. Darüber hinaus weist Prévost literargeschichtlich<br />

einen Weg in die Zukunft: zum einen, indem er<br />

seinen Helden Des Grieux mehrere psychologisch geschickte Betrachtungen<br />

und Selbstreflexionen anstellen lässt, zum anderen,<br />

indem er eine moderne Erzähltechnik wählt – die des doppelten<br />

Ich: Sowohl die Rahmenhandlung als auch die Geschichte selbst<br />

wird aus der Ich-Perspektive erzählt.<br />

Der Stoff macht schnell Karriere. Nicht nur, dass in der Literatur<br />

Werke wie Goethes Werther ohne Prévosts Roman kaum denkbar<br />

gewesen wären, auch als Oper, Operette und Ballett bleibt die<br />

Geschichte von Manon lebendig: bei Jacques Halévy (1830) und<br />

bei Auber (1856), bei Puccini (1893) und in Boulevard Solitude<br />

von Hans Werner Henze (1952). Und auch im Film überlebt die<br />

Geschichte, wenn auch etwas klischeehaft ins 20. Jahrhundert<br />

übertragen in Jean Aurels Manon 70 mit Catherine Deneuve.<br />

Vom Roman zur Oper<br />

Inwiefern eignet sich die Romanvorlage für eine Umsetzung auf<br />

der Opernbühne? Zunächst einmal <strong>du</strong>rch die Länge: Prévosts<br />

Roman könnte auch als etwas zu lang geratene Novelle <strong>du</strong>rchgehen,<br />

Nebenhandlungen werden vermieden, und die Zahl der<br />

Protagonisten bleibt überschaubar. Eine Bühnen-Adaption wird<br />

überdies erleichtert <strong>du</strong>rch das bereits im Roman enthaltene sogenannte<br />

Dreiecksverhältnis – zwei Liebende, ein Widersacher –<br />

sowie <strong>du</strong>rch die Tatsache, dass sich bei Prévost einige Episoden<br />

in nur leicht abgewandelter Abfolge wiederholen. Insofern hatten<br />

die Librettisten Henri Meilhac und Philippe Gille ein ver-<br />

23


gleichsweise leichtes Spiel: Sie konnten die Handlung für die<br />

Bühnenversion straffen, indem etwa Manon, die im Roman drei<br />

Mal den Verführungskünsten reicher Roués erliegt und ihren<br />

Freund verlässt, in der Oper ihren Geliebten nur ein Mal – sozusagen<br />

modellhaft – aufgibt.<br />

Einige Szenen allerdings mussten abgemildert werden: Während<br />

die Verhaftungsszene in der Oper, als Des Grieux und Manon<br />

des Falschspiels verdächtigt werden, eher zügig vonstattengeht,<br />

hat sie im Roman eine ungleich größere Gewichtung: Des Grieux<br />

sucht Manon im Palast des Rivalen auf, nachdem er einige Schurken<br />

dafür bezahlt hat, diesen zu entführen; doch beim vertraulichen<br />

Rendezvous taucht auf einmal dessen Vater auf, und Des<br />

Grieux landet daraufhin mit seiner Geliebten gemeinsam in<br />

Gewahrsam.<br />

Auch das Ende ist anders gestaltet: Bei Prévost spielt das «finale<br />

furioso» oder «finale tragico» im fernen Amerika, in New Orleans<br />

(damals eine französische Kolonie), von wo das Liebespaar erneut<br />

– ein letztes Mal – fliehen muss, bevor Manon in den Weiten<br />

der Wüste an den Strapazen stirbt. Diese Episode haben Meilhac<br />

und Gille mit einem dramaturgisch schlüssigen Kunstgriff verknappt:<br />

Manon stirbt bereits auf dem Weg von Paris nach Le Havre.<br />

Dabei bauen sie ein zusätzliches retardierendes Moment ein:<br />

Manon, die weiß, dass sie <strong>du</strong>rch ihre Treulosigkeit die Katastrophe<br />

erst ausgelöst hat, reflektiert ihre schönen und traurigen<br />

Momente. Manon, die sich auf ihre Weise gegen eine Männerwelt<br />

auflehnt – Erotik innerhalb von Kirchenmauern! –, schaut<br />

am Ende voller Nostalgie auf das Vergangene zurück. Massenet<br />

bringt solche Momente des Erinnerns in seiner Oper mehrfach<br />

in Verbin<strong>du</strong>ng mit alten Tanzformen wie der Gavotte zum Ausdruck;<br />

denn seine Manon ist, anders als bei Prévost, eine Frau,<br />

die immer wieder heimgesucht wird von Ahnungen und Erinnerungen<br />

– nicht erst im Moment des Sterbens.<br />

Auf Wagners Spuren<br />

Massenets Manon war ein Auftragswerk der Opéra-Comique –<br />

und Massenet hat den Namen des Opernhauses in seine Partitur<br />

25


übernommen. Das mag verwundern, denn eine ‹komische Oper›<br />

ist Manon, allein wegen ihres Endes, sicher nicht. Oder doch? Zu<br />

den wesentlichen Merkmalen der Gattung Opéra-Comique zählt<br />

die Ausgestaltung eines spezifischen Ambientes, die «couleur<br />

locale», die man bei Massenet sehr wohl finden kann. Außerdem<br />

haben die Librettisten mit Poussette, Javotte und Rosette<br />

drei Figuren gegenüber der Romanvorlage hinzuerfunden: drei<br />

junge Damen, die stets zu Scherzen und Späßen aufgelegt sind.<br />

Sie verkörpern ungehemmte Lebenslust, was bei Massenet unverblümt<br />

<strong>du</strong>rch rasche Tempi, Staccati-Ketten, dominierende<br />

Holzbläser (Piccoloflöte!), punktierte Rhythmen und einige tonmalerische<br />

Effekte zum Ausdruck kommt.<br />

Am 19. Januar 1884 fand die Uraufführung in besagter Opéra-<br />

Comique statt. Obwohl der Abend zum Erfolg wurde, reagierte<br />

die Kritik verhalten, glaubte man doch, zahlreiche Wagnérismen<br />

entdeckt zu haben. Aus heutiger Sicht erscheint das merkwürdig.<br />

Was die schreibende Zunft damals ärgerte, war die Aufwertung<br />

des Orchesters im Vergleich zu früheren Opern: Jeder Akt hat<br />

sein eigenes Vorspiel, jeder sein eigenes Nachspiel. Immer verweist<br />

das Orchester auf künftiges Geschehen, immer wieder<br />

charakterisiert das Orchester Personen und Situationen, stets<br />

behält das Orchester das letzte Wort.<br />

Fast alles wie bei Wagner… nur nicht so ganz.<br />

26


«Donc au revoir!»<br />

Une lettre de Tchaïkovski à Massenet<br />

Cher maître!<br />

Dresde 17 février 1889<br />

Votre bonne lettre m’a rattrapé à Dresde et je m’empresse de<br />

vous dire que j’ai été on ne peut plus content et heureux de ce<br />

que vous ayez accepté notre invitation. Vous ne sauriez croire<br />

combien on s’en réjouira à Moscou, où j’ai déjà annoncé par<br />

télégraphe la bonne nouvelle.<br />

Je serai à Paris dans le courant <strong>du</strong> mois de mars et tâcherai de<br />

vous voir ne fut-ce que pour un moment pour vous remercier<br />

de vive voix et aussi pour obtenir des renseignements plus ou<br />

moins précis quant à la date de votre concert moscovite.<br />

Donc au revoir! Recevez l’expression de ma vive admiration<br />

et de ma grande reconnaissance!<br />

P. Tchaïkovski<br />

Tchaïkovski invita donc Massenet à Moscou – mais c’est à la<br />

<strong>Philharmonie</strong> que vous pourrez écouter Eugène Onéguine<br />

de compositeur russe à l’occasion <strong>du</strong> prochain «Operconcert<br />

am Summer» le 11.07.2014.<br />

Page de droite:<br />

Piotr Ilitch Tchaïkovski à Paris en 1888<br />

(Photographie Atelier Reutlinger)<br />

28


Orchestre Philharmonique<br />

<strong>du</strong> Luxembourg<br />

Emmanuel Krivine<br />

Directeur musical<br />

Konzertmeister<br />

Philippe Koch<br />

Haoxing Liang<br />

Premiers violons /<br />

Erste Violinen<br />

Fabian Perdichizzi<br />

Nelly Guignard<br />

Matthieu Handtschoewercker<br />

Daniel Anciaux<br />

Michael Bouvet<br />

Yulia Fedorova<br />

Larry Francini<br />

Andréa Garnier<br />

Silja Geirhardsdottir<br />

Jean-Emmanuel Grebet<br />

Attila Keresztesi<br />

Na Li<br />

Darko Milowich<br />

Damien Pardoen<br />

Angela Münchow-Rathjen<br />

Fabienne Welter<br />

Seconds violons /<br />

Zweite Violinen<br />

Osamu Yaguchi<br />

NN<br />

NN<br />

Irène Chatzisavas<br />

Jorge Cruz<br />

Mihajlo Dudar<br />

Sébastien Grébille<br />

Marina Kalisky<br />

Jun Qiang<br />

Andreas Stypulkowski<br />

Ko Taniguchi<br />

Gisela Todd<br />

Xavier Vander Linden<br />

Rhonda Wilkinson<br />

Barbara Witzel<br />

NN<br />

Altos / Bratschen<br />

Ilan Schneider<br />

Dagmar Ondracek<br />

Kris Landsverk<br />

Pascal Anciaux<br />

Jean-Marc Apap<br />

Olivier Coupé<br />

Aram Diulgerian<br />

Claire Foehr<br />

Bernhard Kaiser<br />

Olivier Kauffmann<br />

Utz Koester<br />

Petar Mladenovic<br />

Violoncelles / Violoncelli<br />

Aleksandr Khramouchin<br />

Ilia Laporev<br />

Niall Brown<br />

Xavier Bacquart<br />

Vincent Gérin<br />

Sehee Kim<br />

Katrin Reutlinger<br />

Marie Sapey-Triomphe<br />

Karoly Sütö<br />

Laurence Vautrin<br />

Esther Wohlgemuth<br />

30


Contrebasses / Kontrabässe<br />

Thierry Gavard<br />

Eckhard Rudolph<br />

Dariusz Wisniewski<br />

Gilles Desmaris<br />

Gabriela Fragner<br />

André Kieffer<br />

Benoît Legot<br />

Isabelle Vienne<br />

Flûtes / Flöten<br />

Etienne Plasman<br />

Markus Brönnimann<br />

Hélène Boulègue<br />

Christophe Nussbaumer<br />

Hautbois / Oboen<br />

Fabrice Mélinon<br />

Philippe Gonzalez<br />

Anne-Catherine Bouvet-Bitsch<br />

Olivier Germani<br />

Clarinettes / Klarinetten<br />

Olivier Dartevelle<br />

Jean-Philippe Vivier<br />

Bruno Guignard<br />

Emmanuel Chaussade<br />

Bassons / Fagotte<br />

David Sattler<br />

Etienne Buet<br />

François Baptiste<br />

Stéphane Gautier-Chevreux<br />

Trompettes / Trompeten<br />

Adam Rixer<br />

Simon Van Hoecke<br />

Isabelle Marois<br />

Niels Vind<br />

Trombones / Posaunen<br />

Gilles Héritier<br />

Léon Ni<br />

James Kent<br />

Trombone basse / Bassposaune<br />

Vincent Debès<br />

Tuba<br />

Csaba Szalay<br />

Timbales / Pauken<br />

Simon Stierle<br />

Benjamin Schäfer<br />

Percussions / Schlagzeug<br />

Béatrice Daudin<br />

Benjamin Schäfer<br />

Klaus Brettschneider<br />

Harpe / Harfe<br />

Catherine Beynon<br />

Cors / Hörner<br />

Miklós Nagy<br />

Leo Halsdorf<br />

Kerry Turner<br />

Marc Bouchard<br />

Patrick Coljon<br />

Mark Olson<br />

31


Interprètes<br />

Biographies<br />

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />

Orchestre Philharmonique <strong>du</strong> Luxembourg<br />

Emmanuel Krivine Directeur musical<br />

L’Orchestre Philharmonique <strong>du</strong> Luxembourg (OPL) incarne la<br />

vitalité culturelle de ce pays à travers toute l’Europe depuis ses<br />

débuts éclatants en 1933 sous l’égide de Radio Luxembourg<br />

(RTL). Depuis 1996, l’OPL est missionné par l’État. Il entre en<br />

2005 en résidence à la <strong>Philharmonie</strong> Luxembourg, une salle parmi<br />

les plus prestigieuses d’Europe avec laquelle il forme une seule<br />

entité depuis janvier 2012.<br />

L’OPL est particulièrement réputé pour l’élégance de sa sonorité.<br />

L’acoustique exceptionnelle de la <strong>Philharmonie</strong> Luxembourg,<br />

vantée par les plus grands orchestres, chefs et solistes <strong>du</strong> monde,<br />

les relations de longue date de l’orchestre avec des maisons<br />

telles que la Salle Pleyel à Paris et le Concertgebouw d’Amsterdam,<br />

des festivals tels que Musica à Strasbourg et Ars Musica<br />

à Bruxelles, contribuent à cette réputation. Mais c’est surtout<br />

l’alliage de musicalité et de précision de son directeur musical,<br />

Emmanuel Krivine, ainsi que la collaboration intensive de l’orchestre<br />

avec des personnalités musicales de premier plan (Evgeny<br />

Kissin, Julia Fischer, Jean-Yves Thibaudet, Jean-Guihen Queyras,<br />

etc.), qui lui assurent une place de choix dans le paysage musical.<br />

C’est ce dont témoigne par exemple la liste impressionnante<br />

des prix <strong>du</strong> disque remportés ces seules six dernières années<br />

pour une vingtaine d’enregistrements (Grand Prix Charles Cros,<br />

Victoires de la musique classique, Orphée d’Or de l’Académie<br />

<strong>du</strong> Disque Lyrique, Preis der Deutschen Schallplattenkritik, Télérama<br />

ffff, Pizzicato Excellentia, IRR Outstanding, BBC Music<br />

32


Orchestre Philharmonique <strong>du</strong> Luxembourg<br />

(Photo: Blitz)<br />

Choice, ainsi que plusieurs Diapasons d’Or, Chocs <strong>du</strong> Monde<br />

de la Musique, Pizzicato Supersonic, Classica R10, parmi bien<br />

d’autres distinctions).<br />

Actuellement dans sa sixième saison, Emmanuel Krivine est le<br />

sixième Directeur musical de l’OPL (après Henri Pensis, Louis<br />

de Froment, Leopold Hager, David Shallon et Bramwell Tovey).<br />

Disciple de Karl Böhm, Emmanuel Krivine tient à l’idéal d’un<br />

orchestre symphonique s’adaptant à tous les langages et répertoires<br />

disponibles. Cette ouverture et la clarté de ses interprétations<br />

ont permis à l’OPL de s’établir comme «un orchestre<br />

clair et élégant, d’une belle palette de couleurs» (Le Figaro),<br />

«libre de tout décorum et autres nébuleuses, doté d’un style<br />

sûr et d’une attention portée aux détails de chacune des pièces»<br />

(WDR). Outre le répertoire classique et romantique, la musique<br />

<strong>du</strong> 20 e et <strong>du</strong> 21 e siècle occupe une place importante dans la programmation<br />

de l’orchestre: des œuvres d’Ivo Malec, Hugues<br />

Dufourt, Toshio Hosokawa, Klaus Huber, Bernd Alois Zimmermann,<br />

Helmut Lachenmann, Georges Lentz, Philippe Gaubert, Gabriel<br />

33


Pierné, Arthur Honegger et bien d’autres, sont régulièrement<br />

interprétées par l’orchestre, qui a par ailleurs enregistré l’intégrale<br />

de l’œuvre orchestral de Iannis Xenakis.<br />

Cette diversité se reflète également dans la variété des manifestations<br />

auxquelles l’OPL participe: pro<strong>du</strong>ctions lyriques au<br />

Grand Théâtre de Luxembourg, ciné-concerts tels que «Live<br />

Cinema» avec la Cinémathèque de la Ville de Luxembourg, <strong>soir</strong>ées<br />

«Pops at the Phil» avec des stars telles que Patti Austin,<br />

Dionne Warwick, Maurane ou Angélique Kidjo, concerts en plein<br />

air avec des groupes de jazz ou de rock lors de la Fête de la<br />

Musique, etc. On compte entre autres, parmi les partenaires<br />

musiciens de la saison 2012/13, les solistes Anna Caterina Antonacci,<br />

Gautier et Renaud Capuçon, Eric Cutler, Veronika Eberle,<br />

Susanne Elmark, Isabelle Faust, Nelson Freire, Martin Fröst,<br />

François-Frédéric Guy, Igor Levit, Ra<strong>du</strong> Lupu, Tedi Papavrami,<br />

Jean-Guihen Queyras, Julian Rachlin et Albina Shagimuratova,<br />

ou encore les chefs Christoph Altstaedt, Frans Brüggen, Pierre<br />

Cao, Reinhard Goebel, Jakub Hrůša, Eliahu Inbal, Alexander Liebreich,<br />

Susanna Mälkki, Kazushi Ono, Pascal Rophé, Thomas<br />

Søndergård, Lucas Vis, Jan Willem de Vriend, Gast Waltzing et<br />

Lothar Zagrosek.<br />

Un répertoire et un public très larges, l’estime de musiciens de<br />

très haut vol – à ces points communs de l’OPL avec la <strong>Philharmonie</strong><br />

Luxembourg, s’en ajoute un autre: l’importance accordée<br />

à une médiation musicale pleine d’invention, à destination des<br />

enfants et adolescents, mais aussi des a<strong>du</strong>ltes. Depuis 2003,<br />

le département é<strong>du</strong>catif de l’orchestre, «login:music», organise<br />

des concerts et des ateliers pour les scolaires, les enfants et<br />

les familles, pro<strong>du</strong>it des DVD, programme des «concerts de<br />

poche» dans les écoles et les hôpitaux et fait participer des<br />

classes à la préparation de concerts d’abonnements. Il pro<strong>du</strong>it<br />

également le cycle «Dating:» qui, avec l’aide de comédiens et<br />

de supports multimédias, fait découvrir des œuvres de compositeurs<br />

variés.<br />

En accord avec son pays, le Grand-Duché <strong>du</strong> Luxembourg, l’OPL<br />

s’ouvre à l’Europe et sur le monde. L’orchestre avec ses 98<br />

musiciens, issus d’une vingtaine de nations (dont les deux tiers<br />

viennent <strong>du</strong> Luxembourg ou des pays limitrophes: France, Alle-<br />

35


Il y a 80 ans…<br />

L’Orchestre Philharmonique <strong>du</strong> Luxembourg<br />

jouait son premier concert le 15 juillet 1933<br />

La première <strong>soir</strong>ée «Operconcert am Summer» de l’Orchestre Philharmonique<br />

<strong>du</strong> Luxembourg marque la fin de la saison 2012/13 – et également<br />

un jubilé remarquable: il y a près de 80 ans (le 15 juillet 1933<br />

à 19:00 heures), Henri Pensis entamait le concert fondateur de l’orchestre<br />

au studio de Radio Luxemburg – d’ailleurs avec l’ouverture d’un opéra<br />

français.<br />

Fondé en tant qu’orchestre de Radio Luxembourg (RTL), il est missionné<br />

par l’État depuis 1996 et devient l’Orchestre Philharmonique <strong>du</strong> Luxembourg.<br />

Il entre en 2005 en résidence à la <strong>Philharmonie</strong> avec laquelle il<br />

forme une seule entité depuis 2012.<br />

L’orchestre de Radio Luxembourg sous la direction de son chef fondateur, Henri Pensis<br />

(1900–1958), au vieux studio à la Villa Lovigny lors de sa première saison 1933/34<br />

37


Viele Sprachen und Stile<br />

gleich von Anfang an<br />

Das Luxemburger Orchester im Juli 1933<br />

38<br />

Am Vorabend des allerersten Konzerts des Luxemburger Orchesters erschien im<br />

Luxemburger Wort vom 14.07.1933 dieser Artikel von Batty Weber, der zuvor eine der<br />

Proben im alten Stadttheater besucht hatte. Wie der Anfang des Textes zeigt: Schon<br />

zur Zeit seiner Grün<strong>du</strong>ng war das heutige Orchestre Philharmonique <strong>du</strong> Luxembourg<br />

international und mehrsprachig…


..................................................................................................................<br />

Samedi / Samstag / Saturday 15.07.1933 19:00<br />

«Concert varié»<br />

François-Adrien Boieldieu (1775–1834)<br />

La Dame blanche (Die weiße Dame): Ouverture (1825)<br />

Léo Délibes (1836–1891)<br />

La Source. Suite (1866)<br />

Felix Weingartner (1863–1942)<br />

«Liebesfeier» op. 16 N° 1 (Nikolaus Lenau, –1894)<br />

Giulio De Micheli (1899–1940)<br />

«Bébé joue au soldat»<br />

Franz Liszt (1811–1886)<br />

Ungarische Rhapsodie N° 14 (1846)<br />

(arr. Franz Liszt und Franz Doppler, 1857–1860)<br />

..................................................................................................................<br />

Jeudi / Donnerstag / Thursday 20.07.1933<br />

Carl Maria von Weber (1786–1828)<br />

Oberon JV 306: Ouvertüre (1826)<br />

Felix Mendelssohn Bartholdy (1809–1847)<br />

Musik zu Ein Sommernachtstraum (Le Songe d’une nuit d’été) op. 61<br />

N° 1: Scherzo (1843)<br />

Richard Strauss (1864–1949)<br />

Der Rosenkavalier (Le Chevalier à la rose) op. 59 (Auszüge, 1910–1946)<br />

Richard Wagner (1813–1883)<br />

Die Meistersinger von Nürnberg (Les Maîtres Chanteurs de<br />

Nuremberg) WWV 96: Vorspiel (Prélude) (1867)<br />

… und ebenso zeigt sich das Orchester schon zur Zeit seiner Grün<strong>du</strong>ng spürbar<br />

vielseitig: Im Anschluss an das leichte, unterhaltsame Programm des ersten Konzerts<br />

(nicht im Konzertsaal, sondern über Radio Luxembourg ausgestrahlt) folgten insgesamt<br />

16 Konzerte im August und September 1933 mit Komponisten von Pietro Nardini<br />

(1722–1793) über Arnold Schönberg (1874–1951) bis hin zu Rio Gebhardt (1907–1944),<br />

darunter Haydn, Mozart, Beethoven, Tschaikowsky, Liszt, Borodin, Dvořák, Janáček,<br />

Bruch, Grieg, Franck, Albéniz, Rossini, Bizet, Saint-Saëns und Vieuxtemps – sowie<br />

übrigens auch Massenet.<br />

39


«Das Orchester von Radio<br />

Luxembourg ist wirklich gut»<br />

Der rasante internationale Erfolg des OPL<br />

in seinen frühen Jahren als Rundfunkorchester<br />

40<br />

56 öffentliche und Studio-Konzerte von Juli bis Dezember 1933, 174 Konzerte (!) plus<br />

etliche Unterhaltungssen<strong>du</strong>ngen im Jahr 1934 – das Orchester absolviert in der Grün<strong>du</strong>ngsphase<br />

unter seinem Chefdirigenten ein enormes Pensum und eignet sich schnell<br />

ein breites Repertoire an. Als Gäste kommen bald die renommiertesten Instrumentalsolisten<br />

der damaligen Zeit, 1934 beispielsweise Elly Ney, Gregor Piatigorsky und<br />

Maurice Maréchal, 1935 Arthur Rubinstein, Joseph Szigeti, Emanuel Feuermann,<br />

Pierre Fournier und Jacques Thibaud, 1936 Gaspar Cassadó, Georges Enescu, Robert<br />

Casadeus, 1937 und 1938 folgt u.a. eine intensive Zusammenarbeit mit Béla Bartók.<br />

Der internationale Erfolg des jungen Ensembles lässt nicht lange auf sich warten: Nach<br />

dem Konzert am 29.08.1937 im Pariser Théátre des Champs-Élysées bezeichnet die<br />

New York Times das Luxemburger Orchester als «eines der besten Rundfunkorchester<br />

Europas» und lobt die «herausragende Subtilität» seiner Debussy-Interpretation.


magne et Belgique) affirme sa présence dans la Grande Région<br />

par un large éventail de concerts et d’activités. Les tournées<br />

mènent l’OPL dans de nombreux centres musicaux à travers<br />

l’Europe (dont Paris, Vienne, Berlin, Munich, Francfort, Salzbourg,<br />

Bruxelles, Amsterdam, Londres, Athènes, Prague, Naples, Rome<br />

et Moscou) ainsi que vers l’Asie et les États-Unis. Les concerts<br />

de l’OPL sont régulièrement retransmis par la radio luxembourgeoise<br />

100,7 et diffusés sur le réseau de l’Union européenne<br />

de radio-télévision (UER).<br />

L’OPL est subventionné par le Ministère de la Culture <strong>du</strong> Grand-<br />

Duché, ainsi que par la Ville de Luxembourg. Ses partenaires<br />

sont la BGL BNP Paribas, la Garage Arnold Kontz, HSBC, KBL<br />

European Private Bankers et P&T. L’OPL bénéficie de la mise à<br />

disposition par BGL BNP Paribas <strong>du</strong> violoncelle «Le Luxembourgeois»<br />

de Matteo Goffriller.<br />

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />

Orchestre Philharmonique <strong>du</strong> Luxembourg<br />

Emmanuel Krivine Music director<br />

The orchestra of the Grand Duchy, the Orchestre Philharmonique<br />

<strong>du</strong> Luxembourg (OPL), represents a very dynamic part of the<br />

culture of its country. Since its stunning debut in 1933 under<br />

the aegis of Radio Luxembourg (RTL), the orchestra has been<br />

present all over Europe. Publicly administered since 1996, the<br />

OPL has been, since 2005, in residence at the <strong>Philharmonie</strong><br />

Luxembourg, one of the most prestigious concert halls in Europe.<br />

Since January 2012 both institutions have formed one and the<br />

same entity.<br />

The acoustics of its residence, praised by great orchestras, con<strong>du</strong>ctors<br />

and soloists all over the world, its long-standing connections<br />

with institutions like the Salle Pleyel in Paris and the Amsterdam<br />

Concertgebouw and with festivals like Musica (Strasbourg)<br />

and Ars Musica (Brussels) have contributed to making<br />

the OPL an orchestra renowned for the elegance of its sonority.<br />

Moreover, the precision and musicality of its music director,<br />

Emmanuel Krivine, and the orchestra’s close collaboration with<br />

first-rate musical personalities such as Evgeny Kissin, Julia<br />

Fischer, Jean-Yves Thibaudet and Jean-Guihen Queyras have<br />

42


consolidated the orchestra’s reputation. Its standing has been<br />

confirmed by an impressive list of prizes awarded for some<br />

twenty CDs, all released in the last six years: Grand Prix Charles<br />

Cros, Victoires de la musique classique, Orphée d’Or de l’Académie<br />

<strong>du</strong> Disque Lyrique, Preis der Deutschen Schallplattenkritik,<br />

Télérama ffff, Pizzicato Excellentia, IRR Outstanding, BBC<br />

Music Choice, as well as several Diapasons d’Or, Choc <strong>du</strong> Monde<br />

de la Musique, Pizzicato Supersonic, Classica R10 and many<br />

others.<br />

Now in his sixth season, Emmanuel Krivine is the sixth music<br />

director of the OPL (after Henri Pensis, Louis de Froment,<br />

Leopold Hager, David Shallon and Bramwell Tovey). A disciple<br />

of Karl Böhm, Emmanuel Krivine holds to the ideal of a symphony<br />

orchestra, adapting to all available idioms and repertoires. This<br />

open attitude and the clarity of his readings have enabled the<br />

OPL to make a name for itself as «a transparent, elegant orchestra<br />

with a beautiful palette of colours» (Le Figaro), «free from<br />

anything flowery or nebulous but imbued with stylistic security<br />

and attuned to the specific qualities of each piece» (WDR).<br />

Alongside the classic and romantic repertoire, the orchestra’s<br />

programme reserves an important place for music of the twentieth<br />

and twenty-first centuries: works by Ivo Malec, Hugues<br />

Dufourt, Toshio Hosokawa, Klaus Huber, Bernd Alois Zimmermann,<br />

Helmut Lachenmann, Georges Lentz, Philippe Gaubert,<br />

Gabriel Pierné, Arthur Honegger and many others are regularly<br />

performed. The orchestra has also recorded the complete orchestral<br />

works of Iannis Xenakis.<br />

The orchestra demonstrates its diversity with regular opera pro<strong>du</strong>ctions<br />

staged at the Grand Théâtre de Luxembourg; film concerts<br />

like «Live Cinema» in collaboration with the Cinémathèque<br />

de la Ville de Luxembourg; «Pops at the Phil» evenings with such<br />

stars as Patti Austin, Dionne Warwick, Maurane and Angélique<br />

Kidjo; open-air concerts with jazz and rock groups as part of the<br />

Fête de la Musique and so on. Soloists featured in the 2012/13<br />

season include Anna Caterina Antonacci, Gautier and Renaud<br />

Capuçon, Eric Cutler, Veronika Eberle, Susanne Elmark, Isabelle<br />

Faust, Nelson Freire, Martin Fröst, François-Frédéric Guy, Igor<br />

Levit, Ra<strong>du</strong> Lupu, Tedi Papavrami, Jean-Guihen Queyras, Julian<br />

43


Rachlin and Albina Shagimuratova, and con<strong>du</strong>ctors Christoph<br />

Altstaedt, Frans Brüggen, Pierre Cao, Reinhard Goebel, Jakub<br />

Hrůša, Eliahu Inbal, Alexander Liebreich, Susanna Mälkki, Kazushi<br />

Ono, Pascal Rophé, Thomas Søndergård, Lucas Vis, Jan Willem<br />

de Vriend, Gast Waltzing and Lothar Zagrosek.<br />

Alongside its extensive repertoire and wide-ranging audiences,<br />

as well as the esteem of high calibre musicians, one further point<br />

links the OPL and the <strong>Philharmonie</strong> Luxembourg: the importance<br />

they both attach to innovative e<strong>du</strong>cation and outreach activities<br />

for children, teenagers and a<strong>du</strong>lts. Since 2003, the orchestra’s<br />

own music e<strong>du</strong>cation team «login:music» has organised concerts<br />

and workshops for schools, children and families; DVD pro<strong>du</strong>ctions<br />

as well as ‹pocket concerts› in schools and hospitals.<br />

In addition, it prepares school classes for subscription concerts<br />

with music appreciation workshops, and it arranges the «Dating:»<br />

cycle, which draws on actors and multi-media tools for<br />

encounters with the works of selected composers.<br />

The Grand Duchy of Luxembourg and the OPL share a common<br />

spirit of openness towards Europe and the world. The 98 musicians<br />

hailing from some 20 different nations (two thirds from<br />

Luxembourg and its neighbour countries France, Germany and<br />

Belgium) are active throughout the Greater Region with numerous<br />

concerts and activities. Tours take the orchestra to many music<br />

venues in Europe (including Paris, Vienna, Berlin, Munich, Frankfurt,<br />

Salzburg, Brussels, Amsterdam, London, Athens, Prague,<br />

Naples, Rome and Moscow) as well as in Asia and the USA.<br />

OPL concerts are regularly broadcast by Luxembourg radio<br />

100,7 and internationally by the European Broadcasting Union<br />

(EBU).<br />

The OPL is supported financially by the Ministry of Culture of<br />

the Grand Duchy and by the City of Luxembourg. Its partners<br />

are BGL BNP Paribas as well as Garage Arnold Kontz, HSBC,<br />

KBL European Private Bankers and P&T. Since December 2012<br />

a cello made by Matteo Goffriller (1659–1742) called «Le Luxembourgeois»<br />

has been put at the OPL’s disposal by BGL BNP<br />

Paribas.<br />

45


Chœur de chambre les éléments<br />

(photo: François Passerini)<br />

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />

Chœur de chambre les éléments<br />

Depuis sa création par Joël Suhubiette en 1997 à Toulouse, le<br />

chœur de chambre les éléments est devenu l’un des chœurs<br />

français les plus reconnus. Récompensés par l’Académie des<br />

Beaux-Arts par le prix de la Fondation Liliane Bettencourt pour<br />

le chant choral et par une Victoire de la Musique Classique en<br />

2006, les éléments s’illustrent dans les répertoires de la Renaissance<br />

à la création contemporaine et commandent régulièrement<br />

des œuvres aux compositeurs d’aujourd’hui. A cappella,<br />

avec ensemble instrumental, en oratorio, l’ensemble se pro<strong>du</strong>it<br />

sur les plus grandes scènes nationales et internationales (Canada,<br />

États-Unis, Liban, Egypte, Espagne, Allemagne, Angleterre, Pays-<br />

Bas, Italie, Suisse). Le chœur de chambre est fréquemment<br />

invité par des orchestres et chefs de renom tels que Philippe<br />

Herreweghe, Christophe Rousset, Jérémie Rhorer, Emmanuel<br />

Krivine et Marc Minkowski; il collabore avec l’Orchestre National<br />

<strong>du</strong> Capitole de Toulouse, et pour des pro<strong>du</strong>ctions scéniques,<br />

avec l’Opéra-Comique et le Théâtre des Champs-Élysées. Les<br />

éléments enregistrent sous la direction de Joël Suhubiette pour<br />

L’Empreinte digitale, Hortus, Virgin Classics et Naïve. Le chœur<br />

de chambre les éléments est un ensemble conventionné par<br />

le Ministère de la Culture et de la Communication – Direction<br />

Régionale des Affaires Culturelles de Midi-Pyrénées, par la Région<br />

Midi-Pyrénées et par la Ville de Toulouse. Il est subvention-<br />

46


né par le Conseil Général de la Haute-Garonne. Il est soutenu<br />

par la Sacem, la Spedidam, l’Adami, le FCM. Les éléments sont<br />

membres de la Fevis et <strong>du</strong> Profedim. Il est accueilli en résidence<br />

depuis 2001 à Odyssud Blagnac et depuis 2006 à l’Abbaye-école<br />

de Sorèze. La saison 2012/13 des éléments est réalisée en partenariat<br />

avec la Société Générale, Toulouse School of Economics,<br />

Editions Efi et le Groupe La Dépêche <strong>du</strong> Midi. Mécénat Musical<br />

Société Générale est le mécène principal <strong>du</strong> chœur de chambre<br />

les éléments.<br />

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />

Chœur de chambre les éléments<br />

Founded in 1997, the chamber choir les éléments, con<strong>du</strong>cted<br />

by its founder Joël Suhubiette, has in just a few years established<br />

itself as one of the leading lights of French choral life.<br />

In 2005, the group won the Prix Liliane Bettencourt for choral<br />

singing awarded by the Academy of Fine Arts of the Institut de<br />

France, and in 2006 they were Ensemble of the Year at the Victoires<br />

de la Musique Classique awards. They have performed<br />

at the most prestigious venues in France, and have also been<br />

invited to appear in Canada, USA, Lebanon, Egypt, Spain, Germany,<br />

Great Britain, the Netherlands, Italy and Switzerland.<br />

The ensemble is often invited as guests by con<strong>du</strong>ctors such<br />

as Philippe Herreweghe, Christophe Rousset, Jérémie Rhorer,<br />

Emmanuel Krivine and Marc Minkowski, by orchestras such as<br />

the Orchestre National <strong>du</strong> Capitole de Toulouse and by opera<br />

houses such as the Paris Opéra Comique and the Théâtre des<br />

Champs-Élysées. The chamber choir is usually recording under<br />

the direction of Joël Suhubiette for L’Empreinte digitale, Hortus,<br />

Virgin Classics and Naïve. Les éléments is recognised by the<br />

Ministry of Culture and Communication – DRAC (Regional Direction<br />

of Cultural Affairs) of Midi-Pyrenees, by the Midi-Pyrenees<br />

Regional Council and the Mayor of Toulouse. It receives<br />

subsidies from and the General Council of the Haute-Garonne<br />

department. It is supported by Sacem (musical copyright protection<br />

association), Spedidam (Internet copyright protection association),<br />

Adami (performing rights association) and the FCM.<br />

The chamber choir les éléments is member of Fevis (federation<br />

47


musical and vocal groups) and Profidem (syndicate of musical<br />

and vocal groups). Since 2001 they have enjoyed a residency at<br />

Odyssud (Blagnac), and since 2006 another at the Abbey School<br />

of Sorèze. The 2012/13 season is sponsored by Société Générale,<br />

Toulouse School of Economics, Efi Editions and the La<br />

Dépêche <strong>du</strong> Midi Group. Mécénat Musical Société Générale is<br />

the main sponsor of the chamber choir les éléments.<br />

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />

Christoph Altstaedt direction<br />

Christoph Altstaedt a repris le poste de chef titulaire <strong>du</strong> Tiroler<br />

Symphonieorchester Innsbruck au début de la saison 2011/12,<br />

coïncidant avec la dernière année de Brigitte Fassbaender en<br />

tant qu’intendante <strong>du</strong> Tiroler Landestheater. La saison dernière,<br />

Altstaedt a dirigé une nouvelle pro<strong>du</strong>ction d’Idomeneo et en<br />

2012/13, il a dirigé Médée de Cherubini. Cette saison, Altstaedt<br />

a engagé les solistes Steven Isserlis (Concerto pour violoncelle<br />

N° 1 de Dvořák), Radek Baborak, Mark Padmore (Serenade de<br />

Britten) et Gidon Kremer. Altstaedt a également repris le poste<br />

de maître de chapelle de la Deutsche Oper am Rhein à Düsseldorf,<br />

où il a dirigé les pro<strong>du</strong>ctions de La Bohème, Carmen, Così<br />

fan tutte, Le nozze di Figaro et Hänsel und Gretel. Cette saison,<br />

Christoph Altstaedt s’est pro<strong>du</strong>it avec le Trondheim Symphony<br />

Orchestra, l’Helsingborg Symphony Orchestra, la NDR<br />

Radiophilharmonie Hannover, la Deutsche Kammerphilharmonie<br />

Bremen et en janvier 2013, il a fait ses débuts au Royaume-<br />

Uni avec le Royal Scottish National Orchestra. Très sollicité<br />

pour la saison 2013/14, Altstaedt fera ses débuts avec les Stuttgarter<br />

Philharmoniker, le Radio-Sinfonieorchester Stuttgart et<br />

l’Auckland Philharmonia Orchestra. Il se pro<strong>du</strong>ira également<br />

avec la Deutsche Radio <strong>Philharmonie</strong> Saarbrücken Kaiserslautern,<br />

l’Orchestre de l’Opéra de Marseille, la Junge Deutsche<br />

<strong>Philharmonie</strong> et retrouvera la NDR Radiophilharmonie Hannover.<br />

Récemment, il a été invité à se pro<strong>du</strong>ire avec le Stuttgarter<br />

Kammerorchester, le Münchner Kammerorchester au Kagan<br />

Music Festival de Kreuth l’été 2012 et en concert avec la Potsdamer<br />

Akademie dans le cadre des festivités de l’UNESCO à<br />

Postdam. En août 2011, Altstaedt a dirigé le Bundesjugendor-<br />

48


Christoph Altstaedt<br />

(photo: Ben Ealovega)<br />

chester allemand lors d’une importante tournée en Amérique<br />

<strong>du</strong> Sud. De 2006 à 2007, Christoph Altstaedt a dirigé de nombreuses<br />

pro<strong>du</strong>ctions à la Bayerische Staatsoper dont La traviata,<br />

Die Zauberflöte et Werther. Ses engagements en tant que chef<br />

invité incluent le MDR Sinfonieorchester Leipzig, les Bamberger<br />

Symphoniker, la Staatskapelle Weimar, la Komische Oper Berlin<br />

et le Beethovenorchester Bonn.<br />

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />

Christoph Altstaedt con<strong>du</strong>ctor<br />

Christoph Altstaedt took up the position of Chief Con<strong>du</strong>ctor<br />

at the Tiroler Symphonieorchester Innsbruck at the beginning<br />

of the 2011/12 season, which was Brigitte Fassbaender’s final<br />

year as Intendant of Tiroler Landestheater. Last season, Altstaedt<br />

con<strong>du</strong>cted a new pro<strong>du</strong>ction of Idomeneo and in 2012/13<br />

season he con<strong>du</strong>cts Cherubini’s Médée. This season sees Alt-<br />

49


staedt bring soloists to the orchestra including Steven Isserlis<br />

(Dvořák’s Cello Concerto N° 1), Radek Baborak, Mark Padmore<br />

(Britten’s Serenade) and Gidon Kremer. Altstaedt also holds the<br />

post of Kapellmeister for Deutsche Oper am Rhein, Düsseldorf<br />

where he con<strong>du</strong>cts pro<strong>du</strong>ctions of La Bohème, Carmen, Così<br />

fan tutte, Le nozze di Figaro and Hänsel und Gretel. This season,<br />

Christoph Altstaedt appeared with the Trondheim Symphony<br />

Orchestra, Helsingborg Symphony Orchestra, NDR Radiophilharmonie<br />

Hannover, Deutsche Kammerphilharmonie Bremen and<br />

in January 2013 made his UK debut with the Royal Scottish National<br />

Orchestra. Further ahead in the 2013/14 season, Altstaedt<br />

will make his debut with the Stuttgart Philharmonic, Radio-Sinfonieorchester<br />

Stuttgart, and the Auckland Philharmonia Orchestra.<br />

He will also perform with the Deutsche Radio <strong>Philharmonie</strong><br />

Saarbrücken Kaiserslautern, the orchestra of Opéra de Marseilles,<br />

Junge Deutsche <strong>Philharmonie</strong> and return to NDR Radiophilharmonie<br />

Hannover. Recent guest appearances included a<br />

performance with the Stuttgarter Kammerorchester, Münchner<br />

Kammerorchester at the Kagan Music Festival in Kreuth in Summer<br />

2012 and a concert with the Potsdamer Akademie as part<br />

of the UNESCO celebrations in Potsdam. In August 2011 Altstaedt<br />

con<strong>du</strong>cted Germany’s Bundesjugend-orchester on a major South<br />

American tour. Between 2006 and 2007 Christoph Altstaedt<br />

con<strong>du</strong>cted a number of pro<strong>du</strong>ctions at the Munich State Opera<br />

including La traviata, Die Zauberflöte and Werther. Guest con<strong>du</strong>cting<br />

engagements have included the MDR Sinfonieorchester<br />

Leipzig, Bamberger Symphoniker, Staatskapelle Weimar, Komische<br />

Oper Berlin and Beethovenorchester Bonn.<br />

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />

Albina Shagimuratova soprano (Manon Lescaut)<br />

La brillante soprano colorature russe Albina Shagimuratova a<br />

été remarquée pour la première fois à l’échelle internationale<br />

en remportant la Médaille d’Or au Concours Tchaïkovski de<br />

Moscou en 2007. Depuis ses débuts lyriques européens dans<br />

la Reine de la nuit de Mozart (Die Zauberflöte) au festival de<br />

Salzbourg en août 2008 sous la direction de Riccardo Muti,<br />

elle a été applaudie comme la Reine de la nuit en titre lors de<br />

50


52<br />

ses débuts dans des lieux aussi prestigieux que le Teatro alla<br />

Scala de Milan, le Metropolitan Opera de New York, la Wiener<br />

Staatsoper, la Hamburgische Staatsoper, la Deutsche Oper am<br />

Rhein, la Deutsche Oper Berlin, le Théâtre <strong>du</strong> Bolchoï à Moscou,<br />

le Lucerne Festival, ainsi que lors de ses débuts au Los<br />

Angeles Opera. Les saisons prochaines, elle reprendra ce rôle<br />

au Royal Opera House de Covent Garden, au Festival d’Aix-en-<br />

Provence et à la Bayerische Staatsoper. De plus, elle fera ses<br />

débuts au Royaume Uni dans Donna Anna (Don Giovanni) au<br />

Glyndebourne Festival Opera et ses débuts dans le rôle-titre de<br />

Lucia di Lammermoor au Houston Grand Opera. La saison dernière,<br />

Albina s’est pro<strong>du</strong>ite au Théâtre <strong>du</strong> Bolchoï (Ludmila dans<br />

Ruslan et Ludmila), à la Deutsche Oper Berlin (Lucia di Lammermoor),<br />

au Wiener Staatsoper (dans Die Zauberflöte, La Bohème,<br />

La sonnambula, L’elisir d’amore), au Houston Grand Opera<br />

(La traviata) et au San Francisco Opera (dans Die Zauberflöte<br />

et Rigoletto). Elle a également fait ses débuts dans Antonida<br />

(Une vie pour le tsar) au Festival de Radio France et de Montpellier.<br />

Elle a fait ses débuts avec le Boston Symphony sous la<br />

direction de Rafael Frühbeck de Burgos dans le Stabat mater<br />

de Rossini, ses débuts au Maggio Musicale Fiorentino dans le<br />

Requiem de Mozart avec Zubin Mehta, elle a également chanté<br />

Flaminia dans la pro<strong>du</strong>ction rarement donnée d’Il mondo della<br />

luna de Haydn avec le Gotham Chamber Opera à New York.<br />

De plus, Albina Shagimuratova fera ses débuts dans la compagnie<br />

<strong>du</strong> Royal Opera House de Covent Garden, en chantant la<br />

Reine de la nuit et Aspasia (Mitridate), Gilda (Rigoletto) au San<br />

Francisco Opera, au Houston Grand Opera et au Lyric Opera<br />

of Chicago, et elle sera dans d’autres pro<strong>du</strong>ctions au Metropolitan<br />

Opera de New York, à la Wiener Staatsoper et au Théâtre<br />

<strong>du</strong> Bolchoï. Au concert, Albina Shagimuratova a chanté les soli<br />

d’œuvres de Mozart, Beethoven, Rossini, Mahler et Fauré. Elle<br />

chantera prochainement le War Requiem de Britten sous la<br />

direction d’Ed Gardner avec le City of Birmingham Symphony<br />

Orchestra. Elle est diplômée <strong>du</strong> Houston Grand Opera Studio<br />

qu’elle a rejoint en 2006. Elle y a chanté, très applaudie, Die<br />

Zauberflöte et La Bohème. Ses autres rôles à Houston incluent<br />

Le marchand de sable et La Fée Rosée (Hänsel und Gretel).


Albina Shagimuratova<br />

(photo: Andrei Bogdanov)<br />

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />

Albina Shagimuratova soprano (Manon Lescaut)<br />

Dazzling Russian coloratura soprano Albina Shagimuratova first<br />

came to international attention as the winner of the Gold Medal<br />

in the 2007 Tchaikovsky Competition in Moscow. Ever since her<br />

European operatic debut as Mozart’s Queen of the Night (Die<br />

Zauberflöte) at the Salzburg Festival in August 2008 under the<br />

baton of Riccardo Muti, she has been celebrated as the reigning<br />

Queen of the Night with company debuts at world famous<br />

venues such as Teatro alla Scala Milan, Metropolitan Opera<br />

New York, Vienna State Opera, Hamburg State Opera, Deutsche<br />

Oper am Rhein, Deutsche Oper Berlin, Bolshoi Theatre Moscow,<br />

Lucerne Festival, as well for her debut at Los Angeles<br />

Opera. In future seasons she will reprise this part at the Royal<br />

Opera House Covent Garden, Aix-en-Provence Festival and Munich<br />

State Opera. Furthermore, she gave her UK debut singing<br />

Donna Anna (Don Giovanni) at the Glyndebourne Festival<br />

Opera and her role debut (title role) in Lucia di Lammermoor at<br />

53


Eric Cutler<br />

(photo: Dario Acosta)<br />

Houston Grand Opera. Last season Albina appeared at the Bolshoi<br />

Theatre (Lyudmila in Ruslan and Lyudmila), the Deutsche<br />

Opera Berlin (Lucia di Lammermoor), Vienna Staatsoper (in<br />

Die Zauberflöte, La Bohème, La sonnambula, L’elisir d’amore),<br />

Houston Grand Opera (La traviata) and San Francisco Opera (in<br />

Die Zauberflöte and Rigoletto). She also gave her role debut as<br />

Antonida (A Life for the Tsar) at the Montpellier Festival of Radio<br />

France. She made her Boston Symphony debut under the<br />

baton of Rafael Frühbeck de Burgos in Rossini’s Stabat mater,<br />

her debut at the Maggio Musicale Fiorentino singing Mozart’s<br />

Requiem with Zubin Mehta, she also sang Flaminia in Haydn’s<br />

rarely-performed Il mondo della luna with Gotham Chamber Opera<br />

in New York. Looking ahead Ms Shagimuratova will give her<br />

company debut at the Royal Opera House Covent Garden, singing<br />

Queen of the Night and Aspasia (Mitridate), Gilda (Rigoletto)<br />

at San Francisco Opera, Houston Grand Opera and Lyric Opera<br />

of Chicago, and she will have further performances at Metropolitan<br />

Opera New York, Vienna Staatsoper and Bolshoi Theatre.<br />

Albina Shagimuratova’s extensive concert experience includes<br />

54


eing a soloist in works by Mozart, Beethoven, Rossini, Mahler<br />

and Fauré. Looking ahead she will sing Britten’s War Requiem<br />

under the baton of Ed Gardner and the City of Birmingham<br />

Symphony Orchestra. She is a gra<strong>du</strong>ate of the Houston Grand<br />

Opera Studio, which she joined in 2006. There she sung both<br />

the Die Zauberflöte and La Bohème with the company to great<br />

acclaim. Other roles in Houston have included the Sandman<br />

and Dew Fairy (Hänsel und Gretel).<br />

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />

Eric Cutler ténor (Le Chevalier des Grieux)<br />

La virtuosité vocale unique d’Eric Cutler a été applaudie dans<br />

les plus grands opéras. Il s’est pro<strong>du</strong>it au Metropolitan Opera<br />

de New York, à la Bayerische Staatsoper, au festival de Salzbourg,<br />

au Royal Opera House de Covent Garden, au Teatro la<br />

Fenice de Venise, au Lyric Opera of Chicago, au Théâtre Royal<br />

de la Monnaie de Bruxelles, au Teatro dell’Opera de Rome, au<br />

Houston Grand Opera, au Vlaamse Opera, au Grand Théâtre de<br />

Genève, au Glyndebourne Festival, à l’Opéra National de Paris,<br />

au Santa Fe Opera, et bien d’autres. Il collabore régulièrement<br />

avec les prestigieux orchestres d’Europe et des États-Unis. Cutler<br />

s’est spécialisé dans les répertoires français et italien <strong>du</strong> 19 e siècle.<br />

Ses récents grands évènements incluent Leicester (Maria<br />

Stuarda) à Houston, le rôle-titre de Faust au Greek National<br />

Opera, et Raoul de Nangis (Les Huguenots) à La Monnaie. Dans<br />

le répertoire français, il a également chanté Roméo et Juliette<br />

de Gounod, Iopas (Les Troyens) sous la direction de Valery Gergiev<br />

et James Levine, Nadir (Les Pêcheurs de perles) à Chicago,<br />

le rôle-titre de La Damnation de Faust au Vlaamse Opera et<br />

Léopold (La Juive) au Metropolitan Opera. Ses rôles en italien<br />

incluent le Duc (Rigoletto) à Venise et Houston, Alfredo (La traviata)<br />

à Munich, Ernesto (Don Pasquale) au Royal Opera House,<br />

Arturo (I Puritani) au Metropolitan Opera aux côtés d’Anna Netrebko,<br />

et Amenophis (Moïse et Pharaon) à la fois au festival<br />

de Salzbourg et au Teatro dell’Opera de Rome sous la direction<br />

de Riccardo Muti. Entre autres grands moments, on a pu<br />

l’entendre dans une nouvelle pro<strong>du</strong>ction de Roi Roger de Szymanowski,<br />

dans Tamino (Die Zauberflöte) aux festivals de Glyn-<br />

55


debourne et d’Edimbourg sous la direction de Claudio Abbado,<br />

Belmonte (Die Entführung aus dem Serail) à Houston et Madrid,<br />

Ferrando (Così fan tutte) à Chicago sous la direction de Sir Andrew<br />

Davis, et Don Ottavio (Don Giovanni) au Santa Fe Opera<br />

sous la direction d’Alan Gilbert). Parmi les grands évènements<br />

de la saison 2012/13, il est retourné au Metropolitan Opera pour<br />

y chanter Iopas (Les Troyens) et on a pu l’entendre dans Leicester<br />

(Maria Stuarda) à la Staatsoper Unter den Linden de Berlin.<br />

Ses récents engagements au concert incluent le Stabat mater<br />

de Rossini avec le Boston Symphony Orchestra sous la direction<br />

de Rafael Frühbeck de Burgos, le Requiem de Berlioz avec<br />

le Los Angeles Philharmonic sous la direction d’Esa-Pekka Salonen,<br />

la Messe en ut mineur de Mozart et la Symphonie N° 9 de<br />

Beethoven aux BBC Proms. Cutler est un ancient étudiant <strong>du</strong><br />

Lindemann Young Artists Development <strong>Programme</strong> <strong>du</strong> Metropolitan<br />

Opera. Il a remporté en 2005 le Richard Tucker Award, et<br />

auparavant le Study and Career Grants de la Tucker Foundation.<br />

Il a également remporté le Martin E. Segal Award <strong>du</strong> Lincoln<br />

Center et l’ARIA Award. Il vit actuellement en Allemagne avec<br />

sa femme et son fils.<br />

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />

Eric Cutler tenor (Le Chevalier des Grieux)<br />

Eric Cutler’s uniquely virtuosic voice has been celebrated in the<br />

world’s leading opera houses. He has appeared at the Metropolitan<br />

Opera New York, the Munich State Opera, the Salzburg<br />

Festival, the Royal Opera House Covent Garden, Venice’s Teatro<br />

la Fenice, the Lyric Opera of Chicago, Brussels’ Théâtre Royal<br />

de la Monnaie, Rome’s Teatro dell’Opera, Houston Grand Opera,<br />

Vlaamse Opera, the Grand Théâtre de Genève, the Glyndebourne<br />

Festival, Paris National Opera, Santa Fe Opera, and many others.<br />

He also collaborates regularly with leading orchestras in the USA<br />

and Europe. Cutler specialises in the technically challenging French<br />

and Italian repertoire of the 19 th century. Recent highlights include<br />

Leicester (Maria Stuarda) in Houston, the title role of Faust for<br />

Greek National Opera, and Raoul de Nangis (Les Huguenots) at<br />

La Monnaie. Other French repertoire includes Gounod’s Roméo<br />

et Juliette, Iopas (Les Troyens) under both Valery Gergiev and<br />

56


James Levine, Nadir (Les Pêcheurs de perles) in Chicago, the title<br />

role of La Damnation de Faust at Vlaamse Opera and Léopold<br />

(La Juive) at the Metropolitan Opera. His roles in Italian have<br />

included the Duke (Rigoletto) in Venice and Houston, Alfredo<br />

(La traviata) in Munich, Ernesto (Don Pasquale) at the Royal Opera<br />

House, Arturo (I Puritani) at the Metropolitan Opera opposite<br />

Anna Netrebko, and Amenophis (Moïse et Pharaon) at both<br />

the Salzburg Festival and Rome’s Teatro dell’Opera under Riccardo<br />

Muti. Other recent highlights include a new pro<strong>du</strong>ction of Szymanowski’s<br />

Król Roger, Tamino (Die Zauberflöte) at both the Glyndebourne<br />

and Edinburgh festivals under Claudio Abbado, Belmonte<br />

(Die Entführung aus dem Serail) in Houston and Madrid, Ferrando<br />

(Così fan tutte) in Chicago under Sir Andrew Davis, and Don<br />

Ottavio (Don Giovanni) at the Santa Fe Opera under Alan Gilbert).<br />

Highlights of the 2012/13 season included a return to the Metropolitan<br />

Opera to sing Iopas (Les Troyens) and Leicester (Maria<br />

Stuarda) at Berlin’s Staatsoper Unter den Linden. Recent concert<br />

engagements include Rossini’s Stabat mater with the Boston<br />

Symphony Orchestra under Rafael Frühbeck de Burgos, Berlioz’s<br />

Requiem with the Los Angeles Philharmonic under Esa-<br />

Pekka Salonen, and both Mozart’s Mass in C Minor and Beethoven’s<br />

Symphony N° 9 at the BBC Proms. Cutler is an alumnus<br />

of the Metropolitan Opera’s Lindemann Young Artists Development<br />

<strong>Programme</strong>. He is the winner of the 2005 Richard Tucker<br />

Award, as well as earlier Study and Career Grants from the<br />

Tucker Foundation. He also won the Martin E. Segal Award from<br />

Lincoln Center and the ARIA Award. He currently lives in Germany<br />

with his wife and son.<br />

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />

Vito Priante baryton (Lescaut)<br />

Le jeune baryton-basse italien Vito Priante, étoile montante de<br />

l’opéra, s’est pro<strong>du</strong>it à travers toute l’Europe, dans de prestigieux<br />

théâtres dont le Teatro alla Scala de Milan, la Wiener<br />

Staatsoper, la Bayerische Staatsoper de Munich et la Staatsoper<br />

Unter den Linden de Berlin, le Teatro San Carlo de Naples,<br />

l’Opéra de Lyon, le Royal Opera House de Covent Garden, le<br />

Gran Teatre del Liceu de Barcelone, le Teatro dell’Opera à Rome,<br />

57


photo: Pietro Spagnoli<br />

Vito Priante<br />

aux festivals de Salzbourg et d’Édimbourg, sous la direction des<br />

chefs de renom international Riccardo Muti, Daniel Barenboim,<br />

Ivor Bolton, et Daniel Harding, entre autres. Ses engagements<br />

à venir comprennent Il prigioniero à Madrid, La cenerentola à la<br />

Wiener Staatsoper et au Los Angeles Opera, Le nozze di Figaro<br />

à Munich, et L’elisir d’amore à Turin. Parmi ses récents grands<br />

évènements, il a chanté Figaro (Le nozze di Figaro) au Glyndebourne<br />

Festival, aux BBC Proms, au festival de Salzbourg et à<br />

la Staatsoper Unter den Linden de Berlin, Leporello (Don Giovanni)<br />

à Venise et Figaro (Il barbiere di Siviglia) à Florence. La<br />

discographie de Vito Priante comprend Rodelinda et Alcina de<br />

Haendel (Deutsche Grammophon), Pietro il Grande de Donizetti<br />

(Dynamic), et Motezuma de Vivaldi (Deutsche Grammophon).<br />

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />

Vito Priante baritone (Lescaut)<br />

A rising operatic star, young Italian bass-baritone Vito Priante has<br />

performed across Europe in venerable theatres including La Scala<br />

in Milan, the State Operas in Vienna, Munich and Berlin, Naples’<br />

Teatro San Carlo, Opéra de Lyon, Royal Opera House Covent<br />

Garden, Barcelona’s Gran Teatre del Liceu Barcelona, Rome’s<br />

Teatro dell’Opera, at the Salzburg and Edinburgh festivals, and<br />

with internationally renowned con<strong>du</strong>ctors Riccardo Muti, Daniel<br />

Barenboim, Ivor Bolton, and Daniel Harding among others. Up-<br />

58


coming engagements feature performances Il prigioniero in Madrid,<br />

La cenerentola at the Vienna State Opera and at the Los Angeles<br />

Opera, Le nozze di Figaro in Munich, and L’elisir d’amore in<br />

Torino. Recent highlights include appearances as Figaro (Le nozze<br />

di Figaro) at the Glyndebourne Festival, the BBC Proms, the<br />

Salzburg Festival, and Berlin State Opera, as Leporello (Don Giovanni)<br />

in Venice, and as Figaro (Il barbiere di Siviglia) in Florence.<br />

Vito Priante’s discography includes Handel’s Rodelinda and<br />

Alcyna (Deutsche Grammophon), Donizetti’s Pietro il Grande<br />

(Dynamic), and Vivaldi’s Motezuma (Deutsche Grammophon).<br />

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />

Anicio Zorzi Giustiniani ténor (Guillot de Morfontaine)<br />

Après avoir joué <strong>du</strong> violon pendant plusieurs années, Anicio<br />

Zorzi Giustiniani a commencé à étudier le chant au Conservatoire<br />

de Florence, perfectionnant sa technique vocale auprès<br />

de Sherman Lowe, Jorge Ansorena et Fernando Cordeiro Opa.<br />

Il a fait ses débuts très jeune en 2001 comme soliste dans le<br />

Te Deum de Charpentier au Teatro della Pergola à Florence. En<br />

2009, Anicio Zorzi Giustiniani a remporté la 39 e édition de l’International<br />

Singing Competition Toti Dal Monte à Trévise pour le<br />

principal rôle masculin dans La vera costanza. Il a chanté cet<br />

opéra à Madrid, Trévise, Reggio Emilia et Liège. Il s’est ensuite<br />

pro<strong>du</strong>it dans Don Basilio et Don Curzio (Le nozze di Figaro),<br />

Edoardo Milfort (La cambiale di matrimonio), Marzio (Mitridate)<br />

et dans le rôle-titre de Mitridate de Porpora (Teatro la Fenice et<br />

Teatro Malibran à Venise, Teatro Calderòn à Valladolid et Festival<br />

Mozart de Rovereto), dans Cavalier Belfiore (Il viaggio a Reims)<br />

au Teatro Pergolesi à Jesi, et dans Thybalt (Roméo et Juliette).<br />

En 2010 Anicio Zorzi Giustiniani a participé à la pro<strong>du</strong>ction de<br />

La betulia liberata, dirigée par Riccardo Muti au festival de Salzbourg<br />

et à Ravenne. Il a enregistré Moneta (Il conte Policronio)<br />

pour Bongiovanni, Cesti (Le disgrazie d’amore) pour Hyperion,<br />

Ezio pour Deutsche Grammophon, le rôle-titre d’Il ritorno di<br />

Ulisse in patria pour Glossa, et Ariodante et Berenice de Haendel,<br />

Ezio et Giove in Argo de Gluck pour EMI. Ses engagements<br />

récents et à venir incluent Conte Ericco (La vera costanza) sous<br />

la direction de Jesús López-Cobos, Conte di Almaviva (Il bar-<br />

59


iere di Siviglia), Tamino (Die Zauberflöte), Conte (I <strong>du</strong>e Figaro)<br />

sous la direction de Riccardo Muti à Madrid, Tigrane de Scarlatti<br />

à Nice, le rôle titre d’Artaserse de Hasse, Don Ottavio (Don<br />

Giovanni) à Saint-Gall, et Ferrando (Così fan tutte) à La Fenice,<br />

entre autres.<br />

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />

Anicio Zorzi Giustiniani tenor (Guillot de Morfontaine)<br />

After playing violin for many years, Anicio Zorzi Giustiniani began<br />

studying singing at the Florence Conservatory, subsequently<br />

improving his vocal technique with Sherman Lowe, Jorge<br />

Ansorena, Fernando Cordeiro Opa. He made his debut at a very<br />

young age in 2001 as soloist in Charpentier’s Te Deum at the<br />

Teatro della Pergola in Florence. In 2009 Anicio Zorzi Giustiniani<br />

won the 39 th Edition of the International Singing Competition<br />

Toti Dal Monte in Treviso for the main male role in La vera<br />

costanza. He sang this opera in Madrid, Treviso, Reggio Emilia<br />

and Liège. Subsequently he appeared as Don Basilio and Don<br />

Curzio (Le nozze di Figaro), Edoardo Milfort (La cambiale di matrimonio),<br />

Marzio (Mitridate) and in the title role of Porpora’s<br />

Mitridate (Teatro la Fenice and Teatro Malibran in Venice, Teatro<br />

Calderòn in Valladolid and Mozart Festival of Rovereto), as Cavalier<br />

Belfiore (Il viaggio a Reims) at the Teatro Pergolesi in Jesi,<br />

and as Thybalt (Roméo et Juliette). In 2010 Anicio Zorzi Giustiniani<br />

took part in the pro<strong>du</strong>ction of La betulia liberata, con<strong>du</strong>cted<br />

by Riccardo Muti at the Salzburg Festival and in Ravenna. He<br />

recorded Moneta (Il conte Policronio) for Bongiovanni, Cesti<br />

(Le disgrazie d’amore) for Hyperion, Ezio for Deutsche Grammophon,<br />

the main role in Il ritorno di Ulisse in patria for Glossa,<br />

and Handel’s Ariodante and Berenice, Gluck’s Ezio and Giove<br />

in Argo for EMI. Recent and forthcoming engagements include<br />

Conte Ericco (La vera costanza) under Jesús López-Cobos, Conte<br />

di Almaviva (Il barbiere di Siviglia), Tamino (Die Zauberflöte),<br />

Conte (I <strong>du</strong>e Figaro) under Riccardo Muti in Madrid, Scarlatti’s<br />

Tigrane in Nice, the main role in Hasse’s Artaserse, Don Ottavio<br />

(Don Giovanni) in Sankt Gallen, and Ferrando (Così fan tutte) in<br />

La Fenice, among others.<br />

60


photo: Melbourne Headshot Company<br />

Derek Welton<br />

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />

Derek Welton baryton-basse (Monsieur de Brétigny)<br />

Depuis qu’il a achevé ses études de chant lyrique à la Guildhall<br />

School of Music and Drama, Derek Welton s’est pro<strong>du</strong>it<br />

dans Pangloss, Martin et Cacambo (Candide) sous la direction<br />

de Wayne Marshall et en Der Pfleger des Orest (Elektra) sous<br />

la direction de Stefan Soltesz au Teatro dell’Opera à Rome. Il<br />

a fait ses débuts avec Opera North dans Donner (Das Rheingold)<br />

et avec le Pinchgut Opera dans Creonte (L’anima del filosofo).<br />

Cette saison, Derek Welton a fait ses débuts aux Osterfestspiele<br />

Salzburg dans Gralsritter (Parsifal) sous la direction de<br />

Christian Thielemann, a chanté Figaro (Le nozze di Figaro) pour<br />

Glyndebourne en tournée et a fait ses débuts au Festspielhaus<br />

Baden-Baden avec Antonio (Le nozze di Figaro) sous la direction<br />

de Thomas Hengelbrock. Il a également chanté les rôles <strong>du</strong><br />

comte Almaviva (Le nozze di Figaro), Don Giovanni et Masetto<br />

(Don Giovanni), de Papageno et <strong>du</strong> narrateur (Die Zauberflöte),<br />

<strong>du</strong> Bonze (Madama Butterfly), de Farfarello (L’Amour des trois<br />

61


oranges), King (Sallinen’s The King Goes Forth to France), Geisterbote<br />

(Die Frau ohne Schatten), Monterone (Rigoletto) et Nick<br />

Shadow (The Rake’s Progress). Parmi les grands concerts de<br />

cette saison, il a fait ses débuts avec le Royal Scottish National<br />

Orchestra (Messiah) sous la direction de Paul Agnew. Derek<br />

Welton s’est pro<strong>du</strong>it dans Jephtha de Haendel avec le London<br />

Handel Festival orchestra dirigé par Laurence Cummings, Saul<br />

à l’Aldeburgh Festival avec le Britten-Pears Orchestra dirigé par<br />

Richard Egarr et Messiah avec le Hallé Orchestra sous la direction<br />

de Christian Curnyn ainsi qu’avec la Royal Choral Society<br />

sous la direction de Richard Cooke. Il a chanté Pilate et les airs<br />

de basse dans la Johannespassion de Bach avec l’Orchestra of<br />

the Age of Enlightenment au Theater an der Wien sous la direction<br />

de Stephen Layton, la Messe en Ut de Beethoven avec<br />

le Royal Philharmonic Orchestra sous la direction de Nicholas<br />

Cleobury et le Requiem de Fauré au City of London Festival<br />

avec le London Symphony Orchestra et Tenebrae sous la<br />

direction de Nigel Short. Derek Welton apparaît sur deux enregistrements:<br />

«On Christmas Day» (arrangements de chants<br />

populaires de Vaughan Williams pour Albion Records), et dans<br />

Creonte (L’anima del filosofo) (Pinchgut Live). Aux concours,<br />

il a été classé à la première place <strong>du</strong> récent Emmerich Smola<br />

Förderpreis et a remporté le premier prix de la Handel Singing<br />

Competition en 2007. Derek Welton a également été membre<br />

<strong>du</strong> Salzburger Festspiele 2011 Young Singers Project.<br />

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />

Derek Welton bass-baritone (Monsieur de Brétigny)<br />

Since completing his opera studies at the Guildhall School of<br />

Music and Drama, Derek Welton has appeared with Rome’s<br />

Teatro dell’Opera as Pangloss, Martin and Cacambo (Candide)<br />

under Wayne Marshall and as Der Pfleger des Orest (Elektra)<br />

under Stefan Soltesz. He made his debut with Opera North as<br />

Donner (Das Rheingold) and with Pinchgut Opera as Creonte<br />

(L’anima del filosofo). This season Derek Welton made his debut<br />

at the Osterfestspiele Salzburg as Gralsritter (Parsifal) under<br />

Christian Thielemann, appeared as Figaro (Le nozze di Figaro)<br />

for Glyndebourne on Tour, and made his debut at Festspielhaus<br />

62


Baden-Baden as Antonio (Le nozze di Figaro) under Thomas<br />

Hengelbrock. Other roles have included Count Almaviva (Le<br />

nozze di Figaro), Don Giovanni and Masetto (Don Giovanni),<br />

Papageno and Sprecher (Die Zauberflöte), the Bonze (Madama<br />

Butterfly), Farfarello (L’Amour des trois oranges), King (Sallinen’s<br />

The King Goes Forth to France), Geisterbote (Die Frau ohne<br />

Schatten), Monterone (Rigoletto) and Nick Shadow (The Rake’s<br />

Progress). Concert highlights for the current season included<br />

his debut with the Royal Scottish National Orchestra (Messiah)<br />

under Paul Agnew. Derek Welton has performed Handel’s Jephtha<br />

with the London Handel Festival orchestra con<strong>du</strong>cted by<br />

Laurence Cummings, Saul at the Aldeburgh Festival with the<br />

Britten-Pears Orchestra con<strong>du</strong>cted by Richard Egarr and Messiah<br />

with the Hallé Orchestra under Christian Curnyn and also<br />

with the Royal Choral Society under Richard Cooke. He sang Pilate<br />

and bass arias in Bach’s Johannespassion with the Orchestra<br />

of the Age of Enlightenment at Theater an der Wien under<br />

Stephen Layton, Beethoven’s Mass in C Major with the Royal<br />

Philharmonic Orchestra under Nicholas Cleobury and Fauré’s<br />

Requiem at the City of London Festival with the London Symphony<br />

Orchestra and Tenebrae under Nigel Short. Derek Welton<br />

features on two recordings: «On Christmas Day» (folk song arrangements<br />

by Vaughan Williams for Albion Records), and as<br />

Creonte (L’anima del filosofo) (Pinchgut Live). Competition successes<br />

include first place at the recent Emmerich Smola Förderpreis<br />

and first prize in the 2007 Handel Singing Competition.<br />

Derek Welton was also a member of the Salzburger Festspiele<br />

2011 Young Singers Project.<br />

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />

Nicolas Cavallier baryton-basse (Le Comte des Grieux)<br />

Après ses études à la Royal Academy of Music et au National<br />

Opera Studio de Londres, Nicolas Cavallier débute au Festival<br />

de Glyndebourne dans le rôle de Sarastro (Die Zauberflöte),<br />

dans une mise en scène de Peter Sellars. Interprète régulier<br />

des grands rôles mozartiens en France et à l’étranger (Don Giovanni,<br />

Leporello, Figaro, Don Alfonso, etc.), ainsi que des rôles<br />

<strong>du</strong> répertoire italien: Dulcamara (L’elisir d’amore), Selim (Il Turco<br />

63


in Italia) à Bruxelles et à Genève, il est également Philippe II<br />

dans la version française de Don Carlos à l’Opéra <strong>du</strong> Rhin. Il est<br />

régulièrement invité à l’Opéra de Paris pour Parsifal, Les Indes<br />

Galantes, il a interprété le rôle de l’Avocat dans K…, opéra de<br />

Philippe Manoury créé à l’Opéra Bastille en 2001, Publio (La<br />

clemenza di Tito), Frère Laurent (Roméo et Juliette), rôle qu’il<br />

reprend à Madrid et à la Scala de Milan, et Léandre (L’Amour<br />

des trois oranges). Il affectionne particulièrement le répertoire<br />

français: Méphistophélès (La Damnation de Faust) à Marseille<br />

et Glasgow, Escamillo (Carmen) sous la direction de John<br />

Eliot Gardiner, les Quatre Diables (Les Contes d’Hoffmann) à<br />

Avignon, Monte Carlo, Genève, Don Quichotte à Avignon et<br />

Seattle, ainsi qu’Arkel (Pelléas et Mélisande) à la Fenice. Plus<br />

récemment, il interprète Oreste (Elektra) à l’Opéra de Marseille,<br />

Le Roi (Le Roi d’Ys) à Montpellier et à l’Opéra-Comique,<br />

et les Quatre Diables (Les Contes d’Hoffmann) à Hong-Kong.<br />

Parmi ses projets: Gorjantchikov (De la maison des morts) et<br />

Merlin (Le Roi Arthus) à l’Opéra <strong>du</strong> Rhin, Balthazar (La Favorite)<br />

à l’Opéra de Monte Carlo, le rôle-titre de Don Giovanni et les<br />

Quatre Diables (Les Contes d’Hoffmann) à Seattle, Le Roi (Le<br />

Cid) à l’Opéra National de Paris, le Comte des Grieux (Manon)<br />

à l’Opéra de Marseille.<br />

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />

Nicolas Cavallier bass-baritone (Le Comte des Grieux)<br />

Nicolas Cavallier studied at the Royal Academy of Music in London<br />

and at the National Opera Studio. His professional career<br />

began in Glyndebourne with the role of Sarastro (Die Zauberflöte).<br />

In France, he regularly performs as Figaro (Le nozze di Figaro),<br />

Leporello, Don Giovanni and Don Alfonso (Così fan tutte)<br />

as well as Selim (Il Turco in Italia), Mustafa (L’Italiana in Algeria),<br />

Dulcamara (L’elisir d’amore), Colline (La Bohème), Rocco (Fidelio),<br />

Nick Shadow (The Rake’s Progress), Philippe II (Don Carlo),<br />

the Four Devils (Les Contes d’Hoffmann), Escamillo (Carmen),<br />

Massenet’s Don Quichotte (title role), Der fliegende Hollander<br />

(title role), and Méphisto (Faust) in Strasbourg, Avignon, Nancy,<br />

Marseille, Bordeaux, Lyon and Paris. Nicolas Cavallier also sang<br />

Selim (Il Turco in Italia) in Brussels and Genève, Arkel (Pelléas et<br />

64


Mélisande) at La Fenice, Manoury’s K…, Weill’s Die sieben Todsünden,<br />

Publio (La clemenza di Tito), Léandre (L’amour des trois<br />

oranges) and L’Enfant et les Sortilèges at the Paris National Opera,<br />

Raymond (Lucie de Lammermoor) at the Paris Théâtre <strong>du</strong><br />

Châtelet and in Lyon, Escamillo (Carmen) in Paris, Granada and<br />

Oman, Debussy’s La chute de la maison Usher at the Bregenz<br />

Festival, Mephistopheles (La Damnation de Faust) in Marseille<br />

and Glasgow, Le nozze di Figaro and Don Quichotte in Seattle,<br />

the Marquis de la Force (Les Dialogues des Carmelites) in Toulouse,<br />

and Frère Laurent (Roméo et Juliette) in Paris, Reykjavik,<br />

Madrid and Milan. More recently, he has performed as Orest<br />

(Elektra) in Marseille, the King (Le Roi d’Ys) in Montpellier and<br />

Paris and the Four Devils (Les Contes d’Hoffmann) in Hong-Kong.<br />

Among his projects are Gorjantchikov (De la maison des morts)<br />

and Merlin (Le Roi Arthus) in Strasbourg, Balthazar (La Favorite)<br />

in Monte Carlo, the title role of Don Giovanni and the Four Vilains<br />

(Les Contes d’Hoffmann) in Seattle, the King (Le Cid) at the Paris<br />

National Opera, and the Comte des Grieux (Manon) in Marseille.<br />

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />

Olivia Doray soprano (Poussette)<br />

Olivia Doray commence ses études musicales et vocales à la<br />

Maîtrise de l’Opéra National de Lyon. Elle poursuit sa formation<br />

au Royal College of Music à Londres, au CNIPAL à Marseille et<br />

à l’Atelier Lyrique de l’Opéra National de Paris. Elle se perfectionne<br />

auprès de Barbara Bonney, Tom Krause, Mireille Alcantara.<br />

Aujourd’hui, elle travaille auprès de Susan McCulloch. Sur<br />

scène, elle interprète les rôles de Musetta (La Bohème) pour<br />

la British Youth Opera Company, Anna (Die lustigen Weiber<br />

von Windsor), Kate Pinkerton (Madama Butterfly) à Marseille,<br />

Karolka (Jenůfa) à Toulon, Hélène (Une É<strong>du</strong>cation manquée)<br />

et Landry (La Chanson de Fortunio) à Paris, Louise (Mozart de<br />

Hahn) au Festival de Spoleto, Klärchen (Friederike de Lehár)<br />

au Festival de Radio France à Montpellier et Francine (Un de<br />

la Canebière) à Avignon. Egalement sollicitée pour des récitals,<br />

elle donne un récital à l’Opéra-Comique et chante un programme<br />

exclusivement dédié à la musique française au Midem<br />

2008. Elle chante également le Requiem de Mozart à l’Opéra<br />

66


de Saint-Étienne. Olivia Doray fait ses débuts en 2010 à l’Opéra<br />

National de Paris en Voce dal cielo (Don Carlo), puis chante<br />

Käthchen (Werther) aux côtés de Jonas Kaufmann et Suor Dolcina<br />

(Suor Angelica). Elle interprète ensuite sa première Pamina<br />

(La Flûte enchantée) à Rouen en février 2011. Lors de la saison<br />

2011/12, elle chante Mademoiselle Silberklang (Der Schauspieldirektor),<br />

et Bastienne (Bastien und Bastienne) à Toulon et à Aixen-Provence,<br />

Poussette (Manon) à l’Opéra National de Paris, et<br />

Amour (Orphée et Eurydice) à Bordeaux. Elle débute sa saison<br />

2012/13 avec Frasquita (Carmen) à Paris, Clorinda (La cenerentola)<br />

à Massy, Marzelline (Fidelio) à Rouen, avant Pamina dans<br />

(La Flûte enchantée) dans le cadre des Opéras en plein air en<br />

France.<br />

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />

Olivia Doray soprano (Poussette)<br />

Olivia Doray started her musical studies in the Children Choir of<br />

the Lyon Opera. She achieved her tuition first at the Royal College<br />

of Music in London, then at the CNIPAL in Marseille, and<br />

finally at Paris National Opera’s Atelier Lyrique. She took classes<br />

with Barbara Bonney, Tom Krause, Mireille Alcantara and now<br />

regularly works with Susan McCulloch. On stage, she sang Musetta<br />

(La Bohème) with the British Youth Opera Company, Anna<br />

(Die lustigen Weiber von Windsor), Kate Pinkerton (Madama<br />

Butterfly) in Marseille, Karolka (Jenůfa) in Toulon, Hélène (Une<br />

É<strong>du</strong>cation manquée) and Landry (La Chanson de Fortunio) in<br />

Paris, Louise (Mozart by Hahn) at the Spoleto Festival, Klärchen<br />

(Friederike by Lehár) at the Radio France Festival in Montpellier<br />

and Francine (Un de la Canebière) in Avignon. In the concert and<br />

recital fields, she gave a recital at the Opéra Comique in Paris in<br />

2008 and a series of Mozart Requiem at the Saint-Étienne Opera<br />

in 2009. Olivia Doray made her debut at the Paris National Opera<br />

in 2010, singing Voce dal cielo (Don Carlo), Käthchen (Werther)<br />

alongside Jonas Kaufmann and Suor Dolcina (Suor Angelica).<br />

In February 2011 she sang her first Pamina (Die Zauberflöte) in<br />

Rouen. During the 2011/12 season she sang Mademoiselle Silberklang<br />

(Der Schauspieldirektor) and Bastienne (Bastien und<br />

Bastienne) in Toulon and Aix-en-Provence, Poussette (Manon)<br />

67


at the Paris National Opera and Amour (Orphée et Eurydice) in<br />

Bordeaux. This season, she has been singing Frasquita (Carmen)<br />

in Paris, Clorinda (La cenerentola) in Massy, Marzelline (Fidelio)<br />

in Rouen and Pamina (Die Zauberflöte) in a touring open-air opera<br />

pro<strong>du</strong>ction in France.<br />

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />

Carol García mezzo-soprano (Javotte)<br />

La mezzo-soprano Carol García est née à Barcelone et a étudié<br />

avec la mezzo-soprano Francesca Roig. Elle a été demi-finaliste<br />

au Concours de chant Montserrat Caballé en 2008, finaliste<br />

au concours de chant Luis Mariano et Francisco Viñas en<br />

2009 et finaliste au Concours de l’Opéra National de Paris en<br />

2010. Elle a fait ses débuts dans Rosina (Il barbiere di Siviglia)<br />

au Teatro Real de Madrid et est membre de l’Atelier Lyrique de<br />

l’Opéra National de Paris depuis 2009 où elle a chanté Les Madrigaux<br />

de Fénelon, les Spanische Liebeslieder de Schumann,<br />

Hortenzia (Mirandolina), Jenny Hildebrand (Street Scene) et<br />

Concepción (L’Heure espagnole). Elle a également participé aux<br />

concerts de l’Atelier Lyrique au Palais Garnier avec l’Orchestre<br />

de l’Opéra National de Paris. À l’Opéra National de Paris, elle a<br />

été la doublure de Rosina (Il barbiere di Siviglia) et de Cherubino<br />

(Le nozze di Figaro) sous la direction de Philippe Jordan. Elle<br />

a également chanté Adonella (Francesca da Rimini) et Javotte<br />

(Manon) sous la direction d’Evelino Pidò. Récemment, elle a<br />

chanté El amor brujo à Barcelone, Selinda (Il Farnace) à Strasbourg,<br />

Amsterdam, Mulhouse et Versaillles, et Zulma (L’Italiana<br />

in Algeri) à Marseille. Carol García a suivi les masterclasses<br />

d’Enrique Baquerizo, Miguel Ortega, Montserrat Caballé, Jaume<br />

Aragall, Carlos Chausson, Ann Murray et Michelle Wegwart. Elle<br />

a notamment travaillé avec les pianistes David Zobel, Vladislav<br />

Bronevetzky, Mark Hastings, Stanislav Angelov, Marco Evangelisti,<br />

Patxi Aizpiri, Marta Pujol et Jean-Marc Bouget.<br />

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />

Carol García mezzosoprano (Javotte)<br />

Mezzosoprano Carol García was born in Barcelona and studied<br />

with mezzosoprano Francesca Roig. She has been semi-finalist<br />

68


of the Montserrat Caballé Singing Competition in 2008, finalist<br />

of the Luis Mariano and the Francisco Viñas singing competitions<br />

in 2009 and finalist of the Paris National Opera competition in 2010.<br />

She made her debut as Rosina (Il barbiere di Siviglia) at Madrid’s<br />

Teatro Real and has been a member of Paris National Opera’s<br />

Atelier Lyrique since 2009, where she sang Fénelon’s Les Madrigaux,<br />

Schumann’s Spanische Liebeslieder, Hortenzia (Mirandolina),<br />

Jenny Hildebrand (Street Scene) and Concepción (L’Heure<br />

espagnole). She also participated in the Atelier Lyrique’s concerts<br />

at the Palais Garnier with the Paris National Opera Orchestra.<br />

At the Paris Opera National, Carol García did the cover of Rosina<br />

(Il barbiere di Siviglia) and the cover of Cherubino (Le nozze di<br />

Figaro) under Philippe Jordan. She also sang Adonella (Francesca<br />

da Rimini) and Javotte (Manon) under Evelino Pidò. Recently<br />

she sang El amor brujo in Barcelona, Selinda (Il Farnace) in<br />

Strasbourg, Amsterdam, Mulhouse and Versaillles, and Zulma<br />

(L’Italiana in Algeri) in Marseille. Carol García has attended master<br />

classes with Enrique Baquerizo, Miguel Ortega, Montserrat<br />

Caballé, Jaume Aragall, Carlos Chausson, Ann Murray and<br />

Michelle Wegwart. She has worked with pianists David Zobel,<br />

Vladislav Bronevetzky, Mark Hastings, Stanislav Angelov, Marco<br />

Evangelisti, Patxi Aizpiri, Marta Pujol and Jean-Marc Bouget,<br />

among others.<br />

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Alisa Kolosova mezzo-soprano (Rosette)<br />

Malgré son jeune âge, la mezzo-soprano Alisa Kolosova a déjà<br />

chanté dans des lieux prestigieux tels que les festivals de Salzbourg,<br />

Ravenna et Glyndebourne, l’Opéra National de Paris, la<br />

Bayerische Staatsoper de Munich, le Concertgebouw d’Amsterdam,<br />

le Rossini Opera Festival à Pesaro et le Kennedy Center<br />

de Washington. Lauréate de nombreux concours et membre<br />

de l’Atelier Lyrique de l’Opéra National de Paris, elle est actuellement<br />

membre en résidence de la Wiener Saatsoper. Ses récents<br />

engagements incluent Giuditta (La betulia liberata) et les<br />

Lieder eines fahrenden Gesellen de Mahler sous la direction de<br />

Riccardo Muti, Messiah sous la direction de Rinaldo Alessandrini,<br />

Il Farnace de Vivaldi avec Diego Fasolis, Marchesa Melibea<br />

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(Il viaggio a Reims) à Pesaro, Olga (Eugène Onéguine), Orphée<br />

(Orphée et Eurydice) et Nicoletta (L’amour des trois oranges) à<br />

Paris, et la troisième nymphe (Rusalka) au Glyndebourne Festival.<br />

Durant la saison 2012/13, elle a chanté la Messe N° 5 de<br />

Schubert avec le Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks<br />

à Munich et l’Oratorio di Natale de Respighi au Festival<br />

Nuits de décembre à Moscou. Elle s’est également pro<strong>du</strong>ite<br />

dans Fatima (Oberon) au Tchaikovsky Concert Hall à Moscou.<br />

Parmi ses futurs projets, figurent le Magnificat de Vivaldi avec le<br />

Chicago Symphony Orchestra, Calbo (Maometto II) au Teatro<br />

dell’Opera à Rome, le Requiem de Donizetti au Festival de<br />

Saint-Denis, la Duchesse (Rusalka) à l’Opéra National de Paris,<br />

Olga (Eugène Onéguine) et Maddalena (Rigoletto) à la Staatsoper<br />

de Munich et au Lyric Opera of Chicago.<br />

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Alisa Kolosova mezzosoprano (Rosette)<br />

Despite her relative youth, Russian mezzosoprano Alisa Kolosova<br />

has already been singing at internationally renowned venues<br />

such as the Salzburg, Ravenna and Glyndebourne festival, the<br />

Paris National Opera and Munich State Opera, the Amsterdam<br />

Concertgebouw, the Rossini Opera Festival in Pesaro and the<br />

Kennedy Center in Washington. A winner of several competitions<br />

and a member of Paris National Opera’s Atelier Lyrique, she is<br />

currently a resident member of the Vienna Staatsoper. Recent<br />

engagements include Giuditta (La betulia liberata) and Mahler’s<br />

Lieder eines fahrenden Gesellen under Riccardo Muti, Messiah<br />

under Rinaldo Alessandrini, Vivaldi’s Il Farnace under Diego<br />

Fasolis, Marchesa Melibea (Il viaggio a Reims) in Pesaro, Olga<br />

(Eugene Onegin), Orphée (Orphée et Eurydice) and Nicoletta<br />

(L’amour des trois oranges) in Paris, and Third Nymph (Rusalka)<br />

at the Glyndebourne Festival. During the 2012/13 season she<br />

sang Schubert’s Mass N° 5 with the Bavarian Radio Symphony<br />

Orchestra in Munich and Respighi’s Oratorio di Natale at the<br />

December Nights Festival in Moscow. She also performed as<br />

Fatima (Oberon) at the Tchaikovsky Concert Hall in Moscow.<br />

Among her future plans are Vivaldi’s Magnificat with the Chicago<br />

Symphony Orchestra, Calbo (Maometto II) at Rome’s Teatro<br />

70


dell’Opera, Donizetti’s Requiem at the Festival Saint-Denis,<br />

Duchess (Rusalka) at Paris National Opera, Olga (Eugene Onegin)<br />

and Maddalena (Rigoletto) at the Munich State Opera and<br />

at Lyric Opera of Chicago.<br />

IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />

Joël Suhubiette direction de chœur<br />

Du répertoire a cappella à l’oratorio, de la musique de la<br />

Renaissance à la création contemporaine, en passant par<br />

l’opéra, travaillant en relation avec des musicologues, allant à<br />

la rencontre des compositeurs d’aujourd’hui, Joël Suhubiette<br />

consacre l’essentiel de son activité à la direction <strong>du</strong> chœur<br />

de chambre toulousain Les Éléments qu’il a fondé en 1997.<br />

Après des études musicales au Conservatoire de Toulouse,<br />

Joël Suhubiette se passionne pour le répertoire choral, il<br />

débute comme chanteur avec les Arts Florissants de William<br />

Christie, puis chante avec Philippe Herreweghe à la Chapelle<br />

Royale et au Collegium Vocale de Gand, avant de devenir son<br />

assistant pendant huit années. Cette rencontre déterminante<br />

lui permettra d’aborder un vaste répertoire de quatre siècles<br />

de musique vocale. En 1997, naît le chœur de chambre Les<br />

Éléments avec lequel Joël Suhubiette interprète la création<br />

contemporaine, le répertoire a cappella et l’oratorio. Désireux<br />

de restituer le répertoire ancien de la fin de la Renaissance<br />

et <strong>du</strong> début de l’époque baroque, il dirige également à Tours<br />

depuis 1993 l’Ensemble Jacques Moderne. Il interprète opéras,<br />

oratorios et cantates avec plusieurs orchestres et ensembles<br />

instrumentaux français tels que Les Percussions de Strasbourg,<br />

l’Ensemble Ars Nova, l’Orchestre National <strong>du</strong> Capitole de<br />

Toulouse, l’Orchestre de chambre de Toulouse, Les Passions,<br />

l’Orchestre baroque de Limoges, l’orchestre de Pau-Pays de<br />

Béarn, les orchestres <strong>du</strong> festival de Saint-Céré, des opéras de<br />

Dijon et de Massy. Joël Suhubiette a enregistré une vingtaine<br />

de disques parus chez Virgin Classics, Hortus, Calliope, Ligia<br />

Digital, Naïve et L’Empreinte digitale. Depuis 2006, il est<br />

directeur artistique <strong>du</strong> festival Musiques des Lumières de<br />

l’Abbaye-école de Sorèze dans le Tarn. En 2007, il a été nommé<br />

chevalier des Arts et des Lettres.<br />

71


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Joël Suhubiette choir director<br />

Joël Suhubiette rapidly fell in love with choral repertoire after<br />

studying music at the Toulouse Conservatory. He started out<br />

singing with Les Arts Florissants and William Christie, and then<br />

encountered Philippe Herreweghe and his ensembles, the Chapelle<br />

Royale and the Collegium Vocale of Ghent with whom he<br />

then sang for about twelve years. As early as 1990, Herreweghe<br />

gave Joël Suhubiette the role of assistant within both his choirs.<br />

In 1997, the chamber choir Les Éléments was born, which went<br />

on to become the Ensemble of the Year at the Victoires de la<br />

Musique Classique awards in 2006. Joël Suhubiette devotes<br />

a large part of his time and energy to exploring contemporary<br />

creations, the rich repertoire of 20 th century a cappella and oratorio<br />

works. Wanting as ever to pursue his quest to restore the<br />

early music repertoire, since 1993 Joël Suhubiette has also con<strong>du</strong>cted<br />

the Ensemble Jacques Modern in Tours, made up of a<br />

choir of 16 professional singers plus an ensemble of early instruments,<br />

specialised in the music of the 16 th and 17 th centuries.<br />

Although strongly attached to championing the a cappella repertoire,<br />

Joël Suhubiette also performs oratorios and cantatas with<br />

several French orchestras and instrumental ensembles (Les Percussions<br />

de Strasbourg, Ensemble Baroque de Limoges, Ensemble<br />

Ars Nova, Les Passions, Orchestre de chambre de Toulouse,<br />

Orchestre National <strong>du</strong> Capitole de Toulouse and Orchestre<br />

baroque de Limoges). He also con<strong>du</strong>cts another type of vocal<br />

repertory, namely opera, at the Saint-Céré Festival with the opera<br />

company Opéra Eclaté, at the Massy Opera where he con<strong>du</strong>cted<br />

the French premiere of Weill’s Silbersee, and at the Dijon Opera<br />

where since 1993 he con<strong>du</strong>cted Don Giovanni, Die Zauberflöte,<br />

Le nozze di Figaro and Sauguet’s Les Caprices de Marianne.<br />

Joël Suhubiette is often invited as con<strong>du</strong>ctor of the Orchestre<br />

de Pau-Pays de Béarn to perform classical and contemporary<br />

works. With his two choirs, he has recorded 15 CDs with Virgin<br />

Classics, Horus, Calliope, Logia Digital, Naïve and L’Empreinte<br />

digitale. Since 2006, he has been artistic director of the Musiques<br />

des Lumières Festival at the Abbaye-école in Sorèze. In 2007, he<br />

was awarded the honour of a Chevalier des Arts et des Lettres.<br />

73


Chœur de chambre<br />

les éléments<br />

Joël Suhubiette<br />

Directeur artistique<br />

Sopranos<br />

Cécile Dibon<br />

Anne-Sophie Durand<br />

Cyprile Meier<br />

Françoise Roudier<br />

Corinne Fructus<br />

Solange Anorga<br />

Eliette Parmentier<br />

Sophie Boyer<br />

Eliette Prévot Tamestit<br />

Cécile Larroche<br />

Basses<br />

Matthieu Heim<br />

Didier Chevalier<br />

Christophe Sam<br />

Antonio Guirao<br />

Pierre Virly<br />

Jean-Sébastien Nicolas<br />

Jean-Bernard Arbeit<br />

Jean-Baptiste Henriat<br />

Bertrand Maon<br />

Xavier Sans<br />

Altos<br />

Joëlle Gay<br />

Caroline Marcot<br />

Sophie Toussaint<br />

Caroline Champy<br />

Sandra Raoulx<br />

Sabine Garrone<br />

Brigitte Le Baron<br />

Françoise Faidherbe<br />

Nathalie Schaaf<br />

Anne Gotkovsky<br />

Ténors<br />

Charles Barbier<br />

Gauthier Fenoy<br />

Marc Manodritta<br />

Edouard Hazebrouck<br />

Guillaume Zabe<br />

Stéphan Olry<br />

Pierre-Antoine Chaumien<br />

Samuel Husser<br />

Laurent David<br />

Nicolas Kern<br />

74


La plupart des programmes <strong>du</strong> <strong>soir</strong> de la <strong>Philharmonie</strong> sont<br />

disponibles avant chaque concert en version <strong>PDF</strong> sur le site<br />

www.philharmonie.lu<br />

Die meisten Abendprogramme der <strong>Philharmonie</strong> finden<br />

Sie schon vor dem jeweiligen Konzert als Web-<strong>PDF</strong> unter<br />

www.philharmonie.lu<br />

your comments are welcome on<br />

www.facebook.com/philharmonie<br />

Impressum<br />

© Etablissement public Salle de Concerts<br />

Grande-Duchesse Joséphine-Charlotte 2013<br />

Pierre Ahlborn, Président<br />

Matthias Naske, Directeur Général<br />

Responsable de la publication: Matthias Naske<br />

Design: Pentagram Design Limited<br />

Print Management: print solutions, Luxembourg<br />

Tous droits réservés.<br />

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