Programme du soir (PDF) - Philharmonie Luxembourg
Programme du soir (PDF) - Philharmonie Luxembourg
Programme du soir (PDF) - Philharmonie Luxembourg
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
L’Orchestral<br />
Jeudi / Donnerstag / Thursday<br />
13.06.2013 20:00<br />
Grand Auditorium<br />
Orchestre Philharmonique <strong>du</strong> <strong>Luxembourg</strong><br />
Thomas Søndergård direction<br />
Igor Levit piano
Ludwig van Beethoven (1770–1827)<br />
Konzert für Klavier und Orchester N° 5 Es-Dur (mi bémol majeur) op. 73<br />
(«L’Empereur») (1809–1810)<br />
Allegro<br />
Adagio un poco mosso<br />
Rondo: Allegro<br />
39’<br />
—
Richard Strauss (1864–1949)<br />
Eine Alpensinfonie (Une symphonie alpestre) op. 64 (1900–1915)<br />
Nacht (Nuit)<br />
Sonnenaufgang (Lever de soleil)<br />
Der Anstieg (L’ascension)<br />
Eintritt in den Wald (Entrée dans la forêt)<br />
Wanderung neben dem Bache (Marche près <strong>du</strong> ruisseau)<br />
Am Wasserfall (À la cascade)<br />
Erscheinung (Apparition)<br />
Auf blumigen Wiesen (Sur les prés fleuris)<br />
Auf der Alm (Sur l’alpage)<br />
Durch Dickicht und Gestrüpp auf Irrwegen (Per<strong>du</strong> dans les grottes)<br />
Auf dem Gletscher (Sur le glacier)<br />
Gefahrvolle Augenblicke (Moments dangereux)<br />
Auf dem Gipfel (Au sommet)<br />
Vision (Vision)<br />
Nebel steigen auf (Le brouillard se lève)<br />
Die Sonne verdüstert sich allmählich (Le soleil s’obscurcit)<br />
Elegie (Élégie)<br />
Stille vor dem Sturm (Calme avant la tempête)<br />
Gewitter und Sturm, Abstieg (Orage et tempête, descente)<br />
Sonnenuntergang (Coucher de soleil)<br />
Ausklang (Conclusion)<br />
Nacht (Nuit)<br />
50’
La Gloire et le quotidien<br />
Marcel Marnat<br />
Tout entier, décidément, le 19 e siècle fut hanté par la grandeur.<br />
Mutation ré<strong>du</strong>ctrice, nous semble-t-il, après un siècle de Lumières<br />
privilégiant la liberté d’esprit – mais sans fracas ni ostentation.<br />
En musique, Haydn et après lui Mozart furent respectueux<br />
de ces codes de bonne con<strong>du</strong>ite, confiant à leurs finales le<br />
soin de libérer leur public des problèmes suscités par le discours.<br />
Ainsi l’auditeur était-il ren<strong>du</strong>, dispos, à une Société qu’il pourra<br />
faire plus aimable encore. Cet art d’éclairer, cependant, allait menacer<br />
le Pouvoir. La Révolution installa des magistères sans réplique<br />
qui, menacés à leur tour, <strong>du</strong>rent recourir au prêche avant<br />
de faire appel à Guillotin ou Bonaparte… Parallèlement, nombre<br />
d’artistes se voudront missionnaires, briguant, à l’occasion, la<br />
palme <strong>du</strong> martyr. C’est qu’on ne les comprend plus guère et<br />
qu’on préfère les rejeter plutôt qu’avoir à les craindre…<br />
Impérial…<br />
Ainsi de Beethoven révélant à quel point l’Autriche faisait fi<br />
d’un musicien dont on redoutait les sautes d’humeur autant<br />
que l’art perçu comme harassant. En 1808, il faillit abandonner<br />
Vienne pour devenir Maître de chapelle à la cour de Jérôme Bonaparte.<br />
C’est l’intervention de son élève, l’Archi<strong>du</strong>c Rodolphe,<br />
qui convainquit trois grandes familles viennoises de subvenir<br />
aux besoins de l’enfant terrible (1 er mars 1809).<br />
L’Histoire devait brouiller les cartes: Metternich, devenu Ministre<br />
des affaires étrangères, écoute Talleyrand (fâché avec Napoléon)<br />
et amène l’Autriche à se liguer avec l’Angleterre et l’Espagne afin<br />
4
Vienne, Wienmuseum<br />
Ludwig van Beethoven<br />
(Portrait peint par Joseph Willibrord Mähler, 1804)<br />
d’en finir avec le Corse… Décision téméraire et, le 10 mai, les<br />
troupes françaises sont aux portes de Vienne qui, sous une pluie<br />
d’obus, rend les armes le 13. Riches et Nobles avaient d’ores et<br />
déjà déguerpi (l’Archi<strong>du</strong>c en tête, d’où la Sonate N° 26, dite «Les<br />
Adieux»!), laissant un Beethoven sans ressources, réfugié dans une<br />
cave et protégeant ce qui lui reste d’oreilles avec un polochon…<br />
Au plus noir de cet anéantissement, il a peu d’efforts à faire pour<br />
se lier à un occupant français (le Baron de Trémont), lequel le convainc<br />
de venir à Paris.<br />
5
Plus que Fichte et son Discours à la Nation allemande, c’est l’humiliante<br />
«Paix de Vienne» (14 octobre) qui va rendre à Beethoven<br />
quelque sentiment pan-germaniste et c’est, symboliquement, le<br />
jour <strong>du</strong> retrait des troupes françaises (20 novembre 1809) qu’il<br />
se remet à composer. Des musiques délivrées, évidemment: son<br />
Quatuor N° 10, dit «Les Harpes», la fin joyeuse de la Sonate N° 26<br />
enfin, et surtout, celle de son Concerto N° 5.<br />
Depuis plus d’un an, il accumulait des esquisses pour une œuvre<br />
impérative, susceptible de tétaniser une société sans discernement.<br />
La pension promise par les Princes fouette alors son orgueil<br />
créateur et le manuscrit de l’Allegro, alors mis au point, sera<br />
ponctué d’injonctions marginales <strong>du</strong> type «chant de triomphe:<br />
combat, attaque, victoire!» Rédigé avant la catastrophe de mai<br />
1809, il ne s’agit certes pas des menaces de guerre mais bien de<br />
son avenir de compositeur. En témoigne l’ample intro<strong>du</strong>ction,<br />
enthousiaste, qui, après un long accord <strong>du</strong> tutti laissera s’ébrouer<br />
le piano seul: Beethoven retrousse ses manches et se rue au travail!<br />
Deux autres grands accords seront nécessaires pour qu’en<br />
face de ce soliste effronté, l’orchestre déploie une humeur non<br />
moins conquérante, énorme ouverture orchestrale (la plus longue<br />
jamais affirmée au début d’un concerto), annonçant cependant<br />
un respectable allegro-de-sonate. Le soliste n’en émergera que<br />
tardivement et si Beethoven (dans l’exacte postérité <strong>du</strong> Concerto<br />
N° 4, de trois ans antérieur) envisageait une symphonie avec piano<br />
obligé, les tournures de ce nouveau discours démentent cette<br />
intention première, ménageant tout un éventail de dialogues<br />
subtilement hiérarchisés (contre tout principe, même la brève<br />
cadence dialoguera avec quelques accords d’orchestre, ce qui<br />
revient à dire qu’elle ne s’isole pas de l’ensemble et qu’elle est<br />
entièrement rédigée).<br />
Ne reprenant son travail qu’après six mois d’interruption, sa<br />
situation personnelle comme le climat politique ne sont plus<br />
les mêmes. Désormais, les ébauches restantes aimeraient nourrir<br />
le sursaut des pays allemands contre les infiltrations napoléoniennes.<br />
Terminant (au plus tard début 1810), Beethoven ne<br />
6
pouvait imaginer que l’Empereur allait marier sa fille Marie-<br />
Louise (le 1 er avril, il est vrai) à celui que, quelques mois auparavant,<br />
il dénonçait comme «l’Ogre corse», «l’Antéchrist révolutionnaire»!<br />
Sidéré par l’ignominie de cette consolidation politique,<br />
Beethoven écrit alors une fulgurante musique de scène<br />
pour l’Egmont de Goethe, idéaliste affirmation que seul est fiable<br />
le peuple.<br />
Peut-être Beethoven revoit-il alors son mouvement lent. Dans<br />
le Concerto N° 4, il n’aboutissait qu’in extremis à un véritable<br />
thème. Ici, sur un fond de ‹nocturne›, va s’exprimer, tout au<br />
long, l’isolement où le confine sa surdité, éloignant un monde<br />
dont il ne perçoit plus que des échos dispersés… N’est-ce pointlà<br />
l’origine de ses approximations politiques? Dès lors la seule<br />
attitude possible est de s’essayer à l’action. Par un procédé qui<br />
lui est cher (Symphonies N° 1 et N° 4, en attendant le finale de la<br />
Symphonie N° 9), la liaison avec le finale hésite devant une telle<br />
résolution, laquelle sera suggérée par bribes successives avant<br />
d’être soudain déployée, fortissimo. Autorité reconquise plutôt<br />
que simple allégresse, donc, en ce Rondo final qui, cette fois,<br />
revient au principe de symphonie-avec-piano-obligé: toutes<br />
les forces nationales doivent être à l’unisson pour attaque et<br />
combat, avant une vraie victoire! Mais quelle victoire? Et pouvons-nous<br />
croire en cette ivresse héroïque? Avant de conclure,<br />
Beethoven se retrouve pénétré par le doute et cette énergie torrentielle<br />
se tarit mystérieusement: timbales pianissimo, silence…<br />
Avertissement <strong>du</strong> dramaturge malheureux de Leonore! C’est le soliste<br />
qui, impératif, contraindra le tutti à en finir: abruptement,<br />
et non sans bousculade.<br />
C’est que Beethoven n’a guère le choix et cette exhortation à<br />
l’Héroïsme va être dédiée au plus notable des fuyards: l’Archi<strong>du</strong>c<br />
Rodolphe! Dès lors, comment en douter: l’Empereur, c’est Beethoven<br />
lui-même! Son effort immédiat ignorera la langueur: «Quatuor<br />
serioso», «Trio à l’Archi<strong>du</strong>c», Symphonie N° 7…<br />
9
…ou quotidien?<br />
Piètre réputation que celle de l’Alpensinfonie, et tout spécialement<br />
dans les pays francophones où on l’ignore – quand on ne<br />
l’expédie pas dédaigneusement (en 1971, Dominique Jameux<br />
parle d’«une sorte de régression dans un genre abandonné depuis<br />
une quinzaine d’années»). Il fallut attendre 1999 pour qu’un musicologue<br />
anglais (Michael Kennedy, Fayard 2001 pour la tra<strong>du</strong>ction<br />
française) y regarde de plus près.<br />
En fait, le projet de ce parcours initiatique remonte à 1902, période<br />
où Strauss envisage d’évoquer, à l’orchestre, «la Tragédie<br />
d’un artiste». Réendossant, un siècle après, la nausée qui avait<br />
amené Kleist à se suicider en compagnie de sa fiancée, un jeune<br />
poète venait de se donner la mort, à mi-pente d’une aventure<br />
alpine qui devait le mener aux sommets… Le projet straussien<br />
prend bientôt le titre d’Antéchrist, ce désarroi tragique semblant<br />
confirmer l’ouvrage où Nietzsche avait affirmé que le christianisme<br />
avait vécu et que l’âme allemande exigeait désormais<br />
d’autres certitudes. Strauss avait d’ores et déjà bouclé sa glorieuse<br />
série de poèmes symphoniques (Une vie de héros, 1898). Son premier<br />
succès à l’opéra l’incite alors à mettre ce projet symphonique<br />
de côté. Presque dix ans vont passer sans qu’il y revienne<br />
mais, tandis qu’il rédige La Femme sans ombre, la mort de Gustav<br />
Mahler (18 mai 1911) va alerter l’agnostique Richard Strauss, réaffronté<br />
aux impotences de la foi. Immédiatement, en son journal,<br />
il s’impatiente:<br />
«Le Juif Mahler a pu être encore édifié par le christianisme. […] J’appellerai,<br />
moi, ma symphonie l’Antéchrist car elle montrera (au contraire) la<br />
purification morale de l’Homme par son seul effort, sa libération par le<br />
travail et le culte d’une Nature glorieuse et éternelle.»<br />
Comme en un post-scriptum à Une vie de héros, il revient donc<br />
à sa foi nietzschéenne, alors qu’il peste contre les lenteurs de<br />
Hofmannsthal, englouti dans le livret de La Femme sans ombre.<br />
En fait, sa dernière œuvre pour très grand orchestre (123 instruments!)<br />
est déjà en chantier: elle s’intitule désormais «Les Alpes»<br />
et s’annonce en quatre mouvements.<br />
10
Réutilisant les esquisses de 1902, Strauss en vient à quasiment<br />
abandonner le programme philosophique initial, revenant à la<br />
plus simple des trajectoires: «l’ascension de la montagne établit<br />
un parallèle avec le voyage de l’homme à travers la vie» (Kennedy).<br />
L’œuvre sera finalement d’un seul tenant, enchaînant des<br />
images explicites: nuit, lever <strong>du</strong> jour, ascension, sous-bois, cascade,<br />
vision depuis les cimes… vingt épisodes enchaînés, allant<br />
<strong>du</strong> descriptif au contemplatif.<br />
À vrai dire, cet enthousiaste parcours permet d’imaginer ce que<br />
l’on veut, l’intérêt de l’auditeur se portant plutôt sur l’invention<br />
instrumentale, même quand le bariolage est sans équivoque<br />
(brouillard ou orage, ce dernier imposant une amère redescente:<br />
est-ce une allusion à la guerre qui s’annonce?). L’ensemble sera<br />
bouclé par un somptueux coucher de soleil, lié à une reprise,<br />
avec orgue, de la nuit originelle…<br />
L’œuvre fut achevée le 8 février 1914 tandis que Strauss reprenait<br />
son travail sur La Femme sans ombre. Orchestrée entre le 1 er novembre<br />
1914 et le 8 février suivant, elle sera créée sous la direction<br />
de l’auteur (très grand chef d’orchestre, faut-il le rappeler?),<br />
le 28 octobre1915, à Berlin (mais par l’Orchestre de Dresde auquel<br />
elle est dédiée). Durant les répétitions, il se serait exclamé:<br />
«enfin, je sais orchestrer!»<br />
Notre civilisation est alors en pleine auto-destruction. Après<br />
un an de guerre, on invente le tank et on a d’ores et déjà recours<br />
à l’ypérite… Passant outre aux angoisses <strong>du</strong> finale, on ne tint<br />
compte que d’un ton général plutôt galvanisant et l’Alpensinfonie<br />
apparut comme un reflet très expressif de cette période 1910–<br />
1915, assurément, l’une des plus fertiles de toute l’histoire de<br />
l’Occident. Pour nous en tenir à la musique, on y avait enten<strong>du</strong><br />
les Valses nobles et sentimentales, Petrouchka et Le Chant de la Terre,<br />
ce qui se poursuivit avec Pierrot lunaire et les Cinq Pièces pour<br />
orchestre de Schönberg. 1913 sera marqué par les Altenberglieder<br />
de Berg, Jeux de Debussy et l’explosion <strong>du</strong> Sacre <strong>du</strong> Printemps.<br />
11
Le chapeau melon remplace le haut-de-forme, Roald Amundsen<br />
atteint le Pôle Sud et l’ouverture <strong>du</strong> Canal de Panama coïncide<br />
avec la relativité généralisée d’Einstein… l’investigation psychologique<br />
se dote <strong>du</strong> test de Rorschach. En France paraissent Alcools<br />
et les Proses <strong>du</strong> Transsibérien, le cinéma hésite entre Fantômas<br />
et les premiers Chaplin, c’est aussi le triomphe simultané <strong>du</strong><br />
cubisme et <strong>du</strong> futurisme. Influencé par Hofmannsthal, Richard<br />
Strauss, qui s’était imposé comme avant-gardiste, va ignorer ces<br />
excès de vitesse et, à 45 ans, il se résout à une prospection néobaroque<br />
lui permettant d’exploiter ses acquis avec raffinement<br />
(Le Chevalier à la rose, 1911, Ariane à Naxos, 1916, la Femme sans<br />
ombre, 1919). Néanmoins, lorsque la Symphonie alpestre fut donnée<br />
hors d’Allemagne, un Stravinsky se gaussa de son anachronisme<br />
descriptif, parlant de «musique à suivre un Baedeker en<br />
main»… Comme de coutume en matière d’esthétique, tout le<br />
monde a raison et Strauss lui-même se situait avec sérénité, aiguillonnant<br />
son hamletien librettiste en lui confessant: c’est vraiment<br />
un bon morceau.<br />
Non pas un mais une bonne dizaine d’épisodes délectables! Et<br />
si, un siècle après les rages héroïques de Beethoven, la grandeur<br />
ne fait plus recette, il est clair qu’à travers les Debussy, les Stravinsky,<br />
les Ravel et, justement, les Strauss (quelles qu’aient été<br />
leurs esthétiques), nous sommes amenés à entendre Beethoven<br />
infiniment mieux qu’un 19 e siècle dévot à l’image ré<strong>du</strong>ctrice d’un<br />
Titan hirsute, agrippé à son intégrité révolutionnaire… Le jardin<br />
des Dieux n’est divin que par la diversité de ses fleurs! Et tant<br />
pis si l’exaltation nietzschéenne se cultive désormais comme une<br />
plate-bande et se gère selon les intentions d’un tulipiste…<br />
12
Auf dem Weg zur Romantik<br />
Beethovens Fünftes Klavierkonzert<br />
Wolfgang Fuhrmann (2012)<br />
Ganz zweifellos hatte Ludwig van Beethoven das große Vorbild<br />
von Mozarts «Jenamy-Konzert» KV 271 vor Augen, als er in seinen<br />
beiden letzten Klavierkonzerten mit der Idee einer Eröffnung<br />
<strong>du</strong>rch den Solisten zu experimentieren begann. Dabei fand er<br />
zu zwei radikal unterschiedlichen Lösungen: Im Klavierkonzert<br />
N° 4 G-Dur op. 58 stimmt der Pianist zuerst das Hauptthema an<br />
(Brahms sollte in seinem Klavierkonzert N° 2 diesen Ansatz aufgreifen<br />
und komplizieren), im Klavierkonzert N° 5 Es-Dur op. 73,<br />
dem letzten der Konzerte (ein sechstes gelangte über Skizzen nicht<br />
hinaus) hingegen, führt der Pianist ohne jeden thematischen Bezug<br />
einfach seine Virtuosität vor. Man könnte auch sagen, Beethoven<br />
spiele hier mit dem Doppelsinn des Wortes Kadenz: Die<br />
massiven Akkorde des Orchestertutti stellen nichts anderes als<br />
eine solche harmonische Schlussformel dar, während der Pianist<br />
hier (und in der Parallelstelle in der Reprise) drei Kadenzen, also<br />
virtuose Solopassagen, spielt.<br />
Der amerikanische Musikwissenschaftler Joseph Kerman hat darauf<br />
hingewiesen, dass dieses Konzert wie kein anderes improvisatorisch<br />
wirkt – in den erwähnten Kadenzen; in den chromatischen Läufen,<br />
die in nachdenkliche lange Trillerpassagen münden, mit denen<br />
der Solist seine Beiträge in den einzelnen Formabschnitten einleitet;<br />
in der meditativen Antwort des Klaviers auf das hymnische<br />
Adagio-Thema; in der zögernden, allmählichen Herausbil<strong>du</strong>ng<br />
des Finalthemas. Zugleich aber, so Kerman, lässt kein anderes<br />
Konzert Beethovens vor diesem dem Solisten so wenig Raum für<br />
Improvisation: nämlich gar keinen – abgesehen von der Tatsache,<br />
dass die ersten Kadenzen zu Beginn des Werks in kleinen Noten<br />
15
New York, The Juilliard School of Music – Library and Archives<br />
Ludwig van Beethovens Korrekturen<br />
zur Erstausgabe des Klavierkonzerts N° 5<br />
und ohne Taktstriche geschrieben sind, also gewisse Freiheiten<br />
im Tempo ermöglichen. Doch erklingt kein einziger nicht notierter<br />
Ton (dieses Interesse an ausnotierter Quasi-Improvisation war<br />
auch in der Fantasie op. 77 und der Chorfantasie op. 80 am Werk,<br />
beide in der unmittelbaren zeitlichen Umgebung des Konzerts<br />
komponiert). Der nächste Schritt, den Beethoven logischerweise<br />
ging, war, für seine ersten vier Klavierkonzerte Kadenzen auszuschreiben.<br />
Der im Englischen traditionelle Name des «Emperor Concerto»<br />
(Kaiser-Konzert) für op. 73 bezieht sich wohl weniger auf die Entstehungszeit<br />
in der Ära Napoleons als auf die unverkennbar militärischen<br />
Anklänge der beiden Hauptthemen des ersten Satzes.<br />
Während dieser bei dem von energischen Triolen und punktierten<br />
Rhythmen beherrschten ersten Thema unverkennbar ist, so<br />
erklingt er beim zweiten zunächst verschleiert, als gedämpfter<br />
Marsch in es-moll, der <strong>du</strong>rch eine pastorale Dur-Variante in den<br />
Hörnern abgelöst wird (worauf sich das hartnäckige Triolenmotiv<br />
des ersten Themas zurückmeldet und die Schlussgruppe einleitet).<br />
16
Erst nach dem Einsatz des Solisten, der diesem zweiten Thema<br />
zunächst neue, fast verträumte Farben abgewinnt, erklingt es unvermutet<br />
im vollen Orchester fast marschartig.<br />
Aber diese kämpferischen Töne – die sich in der Durchführung<br />
zu einem veritablen Krieg zwischen Klavier und Orchester auswachsen<br />
– sind nur die eine Seite des Konzerts. Das andere sind<br />
Momente der Poesie, in denen Beethoven dem scheinbar allzu<br />
stramm marschierenden Geschehen Felder des Nachdenkens, des<br />
Innehaltens, der harmonischen Umfärbung und Verunklarung<br />
entgegenhält. Ein bloßes Lehrbuchexempel für den ‹heroischen<br />
Beethoven› ist op. 73 nicht. Und das zeigt sich am schönsten im<br />
Adagio un poco mosso, einem Satz in H-Dur, der dem Romantischen<br />
so nahe kommt wie weniges sonst bei Beethoven. Im<br />
Grunde handelt es sich um einen einfachen Variationssatz über<br />
ein von den Streichern vorgestelltes, choralartiges Thema. Beethovens<br />
Schüler Carl Czerny hat behauptet, Beethoven hätten<br />
hier die Gesänge frommer Wallfahrer vorgeschwebt. Am außergewöhnlichsten<br />
an dieser schlichten, <strong>du</strong>rch die verklärte Schönheit<br />
des Themas freilich ergreifenden Form ist der erste Einsatz des<br />
Klaviers, das wiederum wie in einer Improvisation mit ganz neuem,<br />
ätherischem Material einsetzt, zart wie ein Nocturne und<br />
harmonisch bis nach G-Dur ausgreifend, bevor der Solist in die<br />
erste der beiden Variationen einstimmt. So innig-versunken ist<br />
dieser Satz, dass Beethoven nicht einfach schließen und zum<br />
raschen Finale übergehen mag, sondern aus der Versunkenheit<br />
des Schlusses (geheimnisvoll <strong>du</strong>rch das Absinken des Schlusstons<br />
H zum B) tastend zum Rondothema findet.<br />
Umso verblüffender dann der Durchbruch zum kraftvoll-robusten,<br />
<strong>du</strong>rch die Synkope auch etwas übermütig-überstürzten Thema,<br />
das den Ton für das Final-Rondo angibt, und dieses fast vollständig<br />
beherrscht. Nur in den allerletzten Takten, einer Kadenz mit<br />
obligater Solopauke (!) ist noch einmal etwas von jenem Gestus<br />
des Nachdenklichen, Zögernden spürbar (der dann von den Schlusstakten<br />
hinweggefegt wird) – jener Gestus, der in dialektischem<br />
Wechselverhältnis zu der auftrumpfenden Energie dieses größten<br />
aller Klavierkonzerte Ludwig van Beethovens steht.<br />
17
«Anbetung der ewigen<br />
herrlichen Natur»<br />
Die Alpensinfonie von Richard Strauss<br />
Melanie Wald-Fuhrmann<br />
Die Alpensinfonie ist ein Nachzügler in der Reihe der Strauss’schen<br />
Tondichtungen: Fünfzehn Jahre lang konzipierte, skizzierte, komponierte<br />
und entwarf er an dem Stoff. Als das Werk 1915 unter<br />
seiner Leitung <strong>du</strong>rch die Sächsische Hofkapelle in Berlin uraufgeführt<br />
wurde, hatte sich der Komponist gefeierter Tondichtungen<br />
längst zu einem Komponisten nicht weniger enthusiastisch begrüßter<br />
Opern gewandelt.<br />
Vordergründig ist das einsätzige Werk die orchestrale Beschreibung<br />
einer ganztägigen Wanderung in den Alpen, wobei dem Hörer<br />
in Form eines «symphonischen Dioramas» (so der Strauss-Biograph<br />
Richard Specht) eine bunte Fülle von Aussichten und Ereignissen<br />
geboten wird, über deren Art die programmatischen Eintragungen<br />
in der Partitur Auskunft geben: Der oder die Wanderer brechen<br />
noch in der Nacht auf, erleben den Sonnenaufgang mit und<br />
beginnen ihren Anstieg. Von ferne zieht ein Jagdtrupp vorbei –<br />
wie Wagner zu Beginn des zweiten Tristan-Aktes setzt Strauss hier<br />
ein hinter der Bühne spielendes Blechbläser-Ensemble ein. Dann<br />
betreten die Wanderer den Wald, gehen eine Weile neben einem<br />
plätschernden Bach entlang, dessen Lauf zu einem Wasserfall führt.<br />
Auch über Blumenwiesen und eine Alm – hier gibt Strauss dem<br />
Schlagzeuger Herdenglocken in die Hand – führt der Weg. Dann<br />
folgt der mühsame Teil des Aufstiegs «<strong>du</strong>rch Dickicht und Gestrüpp<br />
auf Irrwegen», ein Gletscher muss noch überquert, «gefahrvolle<br />
Augenblicke» überstanden werden, ehe die Wanderer – ungefähr<br />
in der Mitte des Werkes – den Gipfel erreichen und zum<br />
Einsatz der Orgel die erhabene Aussicht genießen. Dort schlägt<br />
das Wetter um, Nebel steigen auf und die Sonne verfinstert sich.<br />
18
Ein Sturm zieht auf. Schließlich bricht ein Gewitter los und die<br />
Wanderer eilen hastig herab ins Tal. Schließlich geht die Sonne<br />
wieder unter, die Ereignisse des Tages klingen in den Wanderern<br />
nach und es wird wiederum Nacht.<br />
All das hat Strauss mit einer Fülle von charakteristischen Themen<br />
und Motiven versehen sowie virtuos orchestriert, um so die größtmögliche<br />
Suggestivität zu erreichen. Wenn er nach der Uraufführung<br />
zu Protokoll gab: «Jetzt endlich habe ich instrumentieren<br />
gelernt», ist das zwar eine Koketterie, weist aber doch auf die herausragende<br />
orchestrale Kunst dieser Partitur hin. Das enorm große<br />
Orchester verfügt über einen besonders großen Bläserapparat,<br />
Orgel und Celesta, dazu noch Wind- und Donnermaschinen sowie<br />
Glocken und Herdengeläut. Diesem massigen Klangkörper<br />
entlockt Strauss zahllose differenzierte und fein ausgehörte Klangfarben,<br />
die besonders in den auf eine fast schon impressionistische<br />
Stimmungsevokation ausgelegten Partien – etwa der Wiese, dem<br />
Wasserfall oder dem aufsteigenden Nebel – in Erscheinung treten.<br />
Die Menge der Themen und Motive mag beim ersten Hören zu<br />
überfordern scheinen. Und doch lässt sich eine gewisse Ordnung<br />
erkennen: Die meisten Themen dienen der Gestaltung einer Episode<br />
der Wanderung, malen einen Ausblick, eine Station oder<br />
Witterung, evozieren die Geräuschkulisse von Wald, Bach oder Wasserfall.<br />
Dem steht als das eigentliche Hauptthema das Aufstiegsthema<br />
entgegen, das in immer wieder anderen Abwandlungen<br />
das gesamte Werk <strong>du</strong>rchzieht. Es wird zunächst unbegleitet im<br />
Unisono von Celli und Kontrabässen vorgestellt und bildet mit<br />
seinem energisch aufspringenden Gestus graphisch wie charakterlich<br />
den kräftigen Schritt der Wanderer nach, vermag später aber<br />
auch ihr Stolpern <strong>du</strong>rch das Dickicht oder ihr rasches Herabeilen<br />
auszudrücken. Wenn es schweigt, dann um einem Naturbild<br />
oder der betrachtenden Schau der Wanderer Raum zu geben.<br />
«Wie schön!»<br />
Denn diesen gleichsam objektiven Themen stehen solche der subjektiven<br />
Empfin<strong>du</strong>ng gegenüber. Die Perspektive wechselt dabei<br />
vom Außen ins Innen: Das wichtigste dieser Themen ist das-<br />
19
jenige, das Strauss in den Skizzen das «Wie schön!-Thema» nannte.<br />
Es erklingt zum ersten Mal in der Klarinette und den Violinen<br />
im Abschnitt «Auf blumigen Wiesen» und kehrt dann sich breit<br />
aussingend auf dem Gipfel und im «Nachklang» wieder. Tatsächlich<br />
vermeint man hier, ein entzückt ausgerufenes «Wie schön!»<br />
zugleich mit einem tiefen Durchatmen zu hören. Auf dem Gipfel<br />
erklingt aber zunächst eine solistische, nur von einem Violintremolo<br />
begleitete Oboenmelodie, von Strauss als «ermattetes<br />
Entzücken» beschrieben und insofern ebenso als innere Stimme<br />
des Wanderers gemeint.<br />
Dennoch: Die Alpensinfonie ist mehr als nur ein – freilich ausgesprochen<br />
attraktiver – bunter musikalischer Bilderbogen bzw.<br />
– so ein Kritiker – «Kinomusik». Strauss formulierte das in einem<br />
Brief an Romain Rolland wie folgt: «Für mich ist das poetische<br />
Programm nichts weiter als der Form-bildende Anlass zum Ausdruck<br />
und zur rein musikalischen Entwicklung meiner Empfin<strong>du</strong>ngen<br />
– nicht, wie Sie glauben, nur eine musikalische Beschreibung<br />
gewisser Vorgänge des Lebens.» Wie alle ambitionierten<br />
programmmusikalischen Werke folgt auch die Alpensinfonie zum<br />
einen einem elaborierten symphonischen Formplan und weist<br />
zum anderen auf höhere Ideen hin.<br />
Zunächst zur Form: Wie meist sind in der einsätzigen Anlage<br />
Gestaltungsprinzipien eines symphonischen Kopfsatzes mit solchen<br />
der viersätzigen Symphonieform verschränkt, die Bezeichnung<br />
«Sinfonie» also <strong>du</strong>rchaus gerechtfertigt. Strauss wählte sich seinen<br />
programmatischen Vorwurf so, dass er ihn als einen symmetrischen<br />
Bogen gestalten konnte. Um das breit auskomponierte<br />
Gipfelerlebnis herum, das zugleich als eine Art langsamer Satz<br />
gehört werden kann, gruppieren sich der An- und der Abstieg:<br />
Ersterer als Exposition des thematischen Materials, Letzterer<br />
als Rekapitulation in weitgehend umgekehrter Reihenfolge und<br />
rascherer Aufeinanderfolge, wobei in beiden Teilen auch bereits<br />
Variations- und Durchführungsmomente eine Rolle spielen. Den<br />
Rahmen bilden die als Einleitung bzw. Coda zu hörenden Teile<br />
Nacht-Sonnenaufgang bzw. Sonnenuntergang-Nacht, auch sie<br />
<strong>du</strong>rch ein gemeinsames Motiv verklammert. Im Nacht-Teil sinkt<br />
20
Richard Strauss<br />
(Photographie von Emil Bieber, 1907)<br />
das eintaktige Motiv mit dem langen ersten Ton <strong>du</strong>rch das gesamte<br />
Orchester bis zur tiefsten Dunkelheit herab – da der Schlusston in<br />
jeder Stimme liegenbleibt, entsteht so am Ende ein zwölftöniger<br />
Cluster! –, um dann zum Sonnenaufgang geradezu hymnisch<br />
verwandelt in einer gleißenden Klangmischung aus Trompeten,<br />
hohen Holzbläsern und Glocken zu erscheinen und so das Herabströmen<br />
des Sonnenlichts zu evozieren (auf dem Höhepunkt<br />
des Werkes in der Gipfelszene wird das Sonnenthema ebenfalls<br />
erscheinen): ein Glanzstück Strauss’scher Verwandlungskunst.<br />
Diese geradezu geometrisch exakte Bogenform garantiert gemeinsam<br />
mit der motivisch-thematischen Arbeit mithin den rein musikalischen<br />
Zusammenhang des Werks, das so eigentlich auch ohne<br />
das Wissen um das Programm einen symphonischen Sinn ergeben<br />
kann. Und dennoch sind Strauss’ Tondichtungen natürlich viel<br />
mehr als nur ‹absolute Musik›. Dass Strauss mit der Alpensinfonie<br />
nicht nur ein Erlebnisaufsatz vorgeschwebt hat, verraten bereits<br />
einige innermusikalische Elemente. So fällt zum einen das gerade-<br />
21
zu Enzyklopädische des Werkes auf, das das Besondere der Bergtour<br />
ins Allgemeine aufzuheben geeignet ist: Der umschriebene<br />
Kreis von der Nacht über den Tag zur Nacht etwa ist derart archetypisch,<br />
dass er sich einem Verständnis als Metapher für den Lebensweg<br />
des Menschen geradezu aufdrängt, zumal Aspekte von Arbeit,<br />
Ruhe, Triumph und existenzielle Bedrohung in ihn verwoben sind.<br />
Ein zweiter Moment ist das beinahe systematische Ausschreiten<br />
nahezu aller in Musik möglicher Stimmungs- und Empfin<strong>du</strong>ngslagen<br />
vom Lieblichen bis zum Erhabenen, verschränkt mit musikalischen<br />
Charakterszenen wie Sonnenaufgang, Jagd, Pastorale<br />
und Sturm sowie dem Arsenal naturbezogener Lautmalerei.<br />
Enzyklopädisch scheint ferner, wie Strauss in diesem Werk sämtliche<br />
musikalische Kunst- und Satzmittel vereint: klassische achttaktige<br />
Themenperioden werden mit komplizierten kontrapunktischen<br />
Techniken konfrontiert, Passagen im Bläserchoralstil stehen<br />
solche mit modernster alterierter Harmonik gegenüber, thematische<br />
Prägnanz wird abgelöst von impressionistischen Klangflächen.<br />
Damit ist bereits deutlich auf eine übergeordnete, allumfassende<br />
Idee hingewiesen. Ein Blick in die komplizierte Entstehungsgeschichte<br />
des Werks vermag diese noch zu verdeutlichen: Zunächst<br />
schwebte Strauss nämlich eine «Künstlertragödie» in Anlehnung<br />
an das Leben des Schweizer Malers Karl Stauffer vor. Damit hätte<br />
er noch einmal ein ihn in vielen seiner Tondichtungen beschäftigendes<br />
Thema aufgenommen. Etwas später verschob er den Schwerpunkt<br />
auf den Alpenstoff, ehe er 1902 folgenden oft zitierten Eintrag<br />
in seinem Schreibkalender vornahm: «Ich will meine Alpensinfonie:<br />
den Antichrist nennen, als da ist: sittliche Reinigung<br />
aus eigener Kraft, Befreiung <strong>du</strong>rch die Arbeit, Anbetung der ewigen<br />
herrlichen Natur.» Das Natur- und Künstlermotiv verquickte sich<br />
für Strauss also mit Gedanken, wie sie Nietzsche in seiner letzten,<br />
erst 1894 posthum veröffentlichten Schrift formuliert hatte und<br />
wie sie Strauss, dem selbst ernannten «griechischen Germanen»<br />
und dezidierten Atheisten, zeitlebens nahe standen. Zwar zog er<br />
den Titel «Antichrist» dann kurz vor der Uraufführung des Werks<br />
zurück, doch gerade der naturreligiöse Aspekt ist der Alpensinfonie<br />
auch so allenthalben anzuhören.<br />
22
Orchestre Philharmonique<br />
<strong>du</strong> <strong>Luxembourg</strong><br />
Emmanuel Krivine<br />
Directeur musical<br />
Konzertmeister<br />
Philippe Koch<br />
Haoxing Liang<br />
Premiers violons /<br />
Erste Violinen<br />
Fabian Perdichizzi<br />
Nelly Guignard<br />
Matthieu Handtschoewercker<br />
Daniel Anciaux<br />
Michael Bouvet<br />
Yulia Fedorova<br />
Larry Francini<br />
Andréa Garnier<br />
Silja Geirhardsdottir<br />
Jean-Emmanuel Grebet<br />
Attila Keresztesi<br />
Na Li<br />
Darko Milowich<br />
Damien Pardoen<br />
Angela Münchow-Rathjen<br />
Fabienne Welter<br />
Seconds violons /<br />
Zweite Violinen<br />
Osamu Yaguchi<br />
NN<br />
NN<br />
Irène Chatzisavas<br />
Jorge Cruz<br />
Mihajlo Dudar<br />
Sébastien Grébille<br />
Marina Kalisky<br />
Jun Qiang<br />
Andreas Stypulkowski<br />
Ko Taniguchi<br />
Gisela Todd<br />
Xavier Vander Linden<br />
Rhonda Wilkinson<br />
Barbara Witzel<br />
NN<br />
Altos / Bratschen<br />
Ilan Schneider<br />
Dagmar Ondracek<br />
Kris Landsverk<br />
Pascal Anciaux<br />
Jean-Marc Apap<br />
Olivier Coupé<br />
Aram Diulgerian<br />
Claire Foehr<br />
Bernhard Kaiser<br />
Olivier Kauffmann<br />
Utz Koester<br />
Petar Mladenovic<br />
Violoncelles / Violoncelli<br />
Aleksandr Khramouchin<br />
Ilia Laporev<br />
Niall Brown<br />
Xavier Bacquart<br />
Vincent Gérin<br />
Sehee Kim<br />
Katrin Reutlinger<br />
Marie Sapey-Triomphe<br />
Karoly Sütö<br />
Laurence Vautrin<br />
Esther Wohlgemuth<br />
24
Contrebasses / Kontrabässe<br />
Thierry Gavard<br />
Eckhard Rudolph<br />
Dariusz Wisniewski<br />
Gilles Desmaris<br />
Gabriela Fragner<br />
André Kieffer<br />
Benoît Legot<br />
Isabelle Vienne<br />
Flûtes / Flöten<br />
Etienne Plasman<br />
Markus Brönnimann<br />
Hélène Boulègue<br />
Christophe Nussbaumer<br />
Hautbois / Oboen<br />
Fabrice Mélinon<br />
Philippe Gonzalez<br />
Anne-Catherine Bouvet-Bitsch<br />
Olivier Germani<br />
Clarinettes / Klarinetten<br />
Olivier Dartevelle<br />
Jean-Philippe Vivier<br />
Bruno Guignard<br />
Emmanuel Chaussade<br />
Bassons / Fagotte<br />
David Sattler<br />
Etienne Buet<br />
François Baptiste<br />
Stéphane Gautier-Chevreux<br />
Trompettes / Trompeten<br />
Adam Rixer<br />
Simon Van Hoecke<br />
Isabelle Marois<br />
Niels Vind<br />
Trombones / Posaunen<br />
Gilles Héritier<br />
Léon Ni<br />
James Kent<br />
Trombone basse / Bassposaune<br />
Vincent Debès<br />
Tuba<br />
Csaba Szalay<br />
Timbales / Pauken<br />
Simon Stierle<br />
Benjamin Schäfer<br />
Percussions / Schlagzeug<br />
Béatrice Daudin<br />
Benjamin Schäfer<br />
Klaus Brettschneider<br />
Harpe / Harfe<br />
Catherine Beynon<br />
Cors / Hörner<br />
Miklós Nagy<br />
Leo Halsdorf<br />
Kerry Turner<br />
Marc Bouchard<br />
Patrick Coljon<br />
Mark Olson<br />
25
Interprètes<br />
Biographies<br />
IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />
Orchestre Philharmonique <strong>du</strong> <strong>Luxembourg</strong><br />
Emmanuel Krivine Directeur musical<br />
L’Orchestre Philharmonique <strong>du</strong> <strong>Luxembourg</strong> (OPL) incarne la<br />
vitalité culturelle de ce pays à travers toute l’Europe depuis ses<br />
débuts éclatants en 1933 sous l’égide de Radio <strong>Luxembourg</strong><br />
(RTL). Depuis 1996, l’OPL est missionné par l’État. Il entre en<br />
2005 en résidence à la <strong>Philharmonie</strong> <strong>Luxembourg</strong>, une salle parmi<br />
les plus prestigieuses d’Europe avec laquelle il forme une seule<br />
entité depuis janvier 2012.<br />
L’OPL est particulièrement réputé pour l’élégance de sa sonorité.<br />
L’acoustique exceptionnelle de la <strong>Philharmonie</strong> <strong>Luxembourg</strong>,<br />
vantée par les plus grands orchestres, chefs et solistes <strong>du</strong> monde,<br />
les relations de longue date de l’orchestre avec des maisons<br />
telles que la Salle Pleyel à Paris et le Concertgebouw d’Amsterdam,<br />
des festivals tels que Musica à Strasbourg et Ars Musica<br />
à Bruxelles, contribuent à cette réputation. Mais c’est surtout<br />
l’alliage de musicalité et de précision de son directeur musical,<br />
Emmanuel Krivine, ainsi que la collaboration intensive de l’orchestre<br />
avec des personnalités musicales de premier plan (Evgeny<br />
Kissin, Julia Fischer, Jean-Yves Thibaudet, Jean-Guihen Queyras,<br />
etc.), qui lui assurent une place de choix dans le paysage musical.<br />
C’est ce dont témoigne par exemple la liste impressionnante<br />
des prix <strong>du</strong> disque remportés ces seules six dernières années<br />
pour une vingtaine d’enregistrements (Grand Prix Charles Cros,<br />
Victoires de la musique classique, Orphée d’Or de l’Académie<br />
<strong>du</strong> Disque Lyrique, Preis der Deutschen Schallplattenkritik, Télérama<br />
ffff, Pizzicato Excellentia, IRR Outstanding, BBC Music<br />
26
Orchestre Philharmonique <strong>du</strong> <strong>Luxembourg</strong><br />
(Photo: Blitz)<br />
Choice, ainsi que plusieurs Diapasons d’Or, Chocs <strong>du</strong> Monde<br />
de la Musique, Pizzicato Supersonic, Classica R10, parmi bien<br />
d’autres distinctions).<br />
Actuellement dans sa sixième saison, Emmanuel Krivine est le<br />
sixième Directeur musical de l’OPL (après Henri Pensis, Louis<br />
de Froment, Leopold Hager, David Shallon et Bramwell Tovey).<br />
Disciple de Karl Böhm, Emmanuel Krivine tient à l’idéal d’un<br />
orchestre symphonique s’adaptant à tous les langages et répertoires<br />
disponibles. Cette ouverture et la clarté de ses interprétations<br />
ont permis à l’OPL de s’établir comme «un orchestre<br />
clair et élégant, d’une belle palette de couleurs» (Le Figaro),<br />
«libre de tout décorum et autres nébuleuses, doté d’un style<br />
sûr et d’une attention portée aux détails de chacune des pièces»<br />
(WDR). Outre le répertoire classique et romantique, la musique<br />
<strong>du</strong> 20 e et <strong>du</strong> 21 e siècle occupe une place importante dans la programmation<br />
de l’orchestre: des œuvres d’Ivo Malec, Hugues<br />
Dufourt, Toshio Hosokawa, Klaus Huber, Bernd Alois Zimmermann,<br />
Helmut Lachenmann, Georges Lentz, Philippe Gaubert, Gabriel<br />
27
28<br />
Pierné, Arthur Honegger et bien d’autres, sont régulièrement<br />
interprétées par l’orchestre, qui a par ailleurs enregistré l’intégrale<br />
de l’œuvre orchestral de Iannis Xenakis.<br />
Cette diversité se reflète également dans la variété des manifestations<br />
auxquelles l’OPL participe: pro<strong>du</strong>ctions lyriques au<br />
Grand Théâtre de <strong>Luxembourg</strong>, ciné-concerts tels que «Live<br />
Cinema» avec la Cinémathèque de la Ville de <strong>Luxembourg</strong>, <strong>soir</strong>ées<br />
«Pops at the Phil» avec des stars telles que Patti Austin,<br />
Dionne Warwick, Maurane ou Angélique Kidjo, concerts en plein<br />
air avec des groupes de jazz ou de rock lors de la Fête de la<br />
Musique, etc. On compte entre autres, parmi les partenaires<br />
musiciens de la saison 2012/13, les solistes Anna Caterina Antonacci,<br />
Gautier et Renaud Capuçon, Eric Cutler, Veronika Eberle,<br />
Susanne Elmark, Isabelle Faust, Nelson Freire, Martin Fröst,<br />
François-Frédéric Guy, Igor Levit, Ra<strong>du</strong> Lupu, Tedi Papavrami,<br />
Jean-Guihen Queyras, Julian Rachlin et Albina Shagimuratova,<br />
ou encore les chefs Christoph Altstaedt, Frans Brüggen, Pierre<br />
Cao, Reinhard Goebel, Jakub Hrůša, Eliahu Inbal, Alexander Liebreich,<br />
Susanna Mälkki, Kazushi Ono, Pascal Rophé, Thomas<br />
Søndergård, Lucas Vis, Jan Willem de Vriend, Gast Waltzing et<br />
Lothar Zagrosek.<br />
Un répertoire et un public très larges, l’estime de musiciens de<br />
très haut vol – à ces points communs de l’OPL avec la <strong>Philharmonie</strong><br />
<strong>Luxembourg</strong>, s’en ajoute un autre: l’importance accordée<br />
à une médiation musicale pleine d’invention, à destination des<br />
enfants et adolescents, mais aussi des a<strong>du</strong>ltes. Depuis 2003,<br />
le département é<strong>du</strong>catif de l’orchestre, «login:music», organise<br />
des concerts et des ateliers pour les scolaires, les enfants et<br />
les familles, pro<strong>du</strong>it des DVD, programme des «concerts de<br />
poche» dans les écoles et les hôpitaux et fait participer des<br />
classes à la préparation de concerts d’abonnements. Il pro<strong>du</strong>it<br />
également le cycle «Dating:» qui, avec l’aide de comédiens et<br />
de supports multimédias, fait découvrir des œuvres de compositeurs<br />
variés.<br />
En accord avec son pays, le Grand-Duché <strong>du</strong> <strong>Luxembourg</strong>, l’OPL<br />
s’ouvre à l’Europe et sur le monde. L’orchestre avec ses 98<br />
musiciens, issus d’une vingtaine de nations (dont les deux tiers<br />
viennent <strong>du</strong> <strong>Luxembourg</strong> ou des pays limitrophes: France, Alle-
magne et Belgique) affirme sa présence dans la Grande Région<br />
par un large éventail de concerts et d’activités. Les tournées<br />
mènent l’OPL dans de nombreux centres musicaux à travers<br />
l’Europe (dont Paris, Vienne, Berlin, Munich, Francfort, Salzbourg,<br />
Bruxelles, Amsterdam, Londres, Athènes, Prague, Naples, Rome<br />
et Moscou) ainsi que vers l’Asie et les États-Unis. Les concerts<br />
de l’OPL sont régulièrement retransmis par la radio luxembourgeoise<br />
100,7 et diffusés sur le réseau de l’Union européenne<br />
de radio-télévision (UER).<br />
L’OPL est subventionné par le Ministère de la Culture <strong>du</strong> Grand-<br />
Duché, ainsi que par la Ville de <strong>Luxembourg</strong>. Ses partenaires<br />
sont la BGL BNP Paribas, la Garage Arnold Kontz, HSBC, KBL<br />
European Private Bankers et P&T. L’OPL bénéficie de la mise à<br />
disposition par BGL BNP Paribas <strong>du</strong> violoncelle «Le <strong>Luxembourg</strong>eois»<br />
de Matteo Goffriller.<br />
IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />
Orchestre Philharmonique <strong>du</strong> <strong>Luxembourg</strong><br />
Emmanuel Krivine Music director<br />
The orchestra of the Grand Duchy, the Orchestre Philharmonique<br />
<strong>du</strong> <strong>Luxembourg</strong> (OPL), represents a very dynamic part of the<br />
culture of its country. Since its stunning debut in 1933 under<br />
the aegis of Radio <strong>Luxembourg</strong> (RTL), the orchestra has been<br />
present all over Europe. Publicly administered since 1996, the<br />
OPL has been, since 2005, in residence at the <strong>Philharmonie</strong><br />
<strong>Luxembourg</strong>, one of the most prestigious concert halls in Europe.<br />
Since January 2012 both institutions have formed one and the<br />
same entity.<br />
The acoustics of its residence, praised by great orchestras, con<strong>du</strong>ctors<br />
and soloists all over the world, its long-standing connections<br />
with institutions like the Salle Pleyel in Paris and the Amsterdam<br />
Concertgebouw and with festivals like Musica (Strasbourg)<br />
and Ars Musica (Brussels) have contributed to making<br />
the OPL an orchestra renowned for the elegance of its sonority.<br />
Moreover, the precision and musicality of its music director,<br />
Emmanuel Krivine, and the orchestra’s close collaboration with<br />
first-rate musical personalities such as Evgeny Kissin, Julia<br />
30
Fischer, Jean-Yves Thibaudet and Jean-Guihen Queyras have<br />
consolidated the orchestra’s reputation. Its standing has been<br />
confirmed by an impressive list of prizes awarded for some<br />
twenty CDs, all released in the last six years: Grand Prix Charles<br />
Cros, Victoires de la musique classique, Orphée d’Or de l’Académie<br />
<strong>du</strong> Disque Lyrique, Preis der Deutschen Schallplattenkritik,<br />
Télérama ffff, Pizzicato Excellentia, IRR Outstanding, BBC<br />
Music Choice, as well as several Diapasons d’Or, Choc <strong>du</strong> Monde<br />
de la Musique, Pizzicato Supersonic, Classica R10 and many<br />
others.<br />
Now in his sixth season, Emmanuel Krivine is the sixth music<br />
director of the OPL (after Henri Pensis, Louis de Froment,<br />
Leopold Hager, David Shallon and Bramwell Tovey). A disciple<br />
of Karl Böhm, Emmanuel Krivine holds to the ideal of a symphony<br />
orchestra, adapting to all available idioms and repertoires. This<br />
open attitude and the clarity of his readings have enabled the<br />
OPL to make a name for itself as «a transparent, elegant orchestra<br />
with a beautiful palette of colours» (Le Figaro), «free from<br />
anything flowery or nebulous but imbued with stylistic security<br />
and attuned to the specific qualities of each piece» (WDR).<br />
Alongside the classic and romantic repertoire, the orchestra’s<br />
programme reserves an important place for music of the twentieth<br />
and twenty-first centuries: works by Ivo Malec, Hugues<br />
Dufourt, Toshio Hosokawa, Klaus Huber, Bernd Alois Zimmermann,<br />
Helmut Lachenmann, Georges Lentz, Philippe Gaubert,<br />
Gabriel Pierné, Arthur Honegger and many others are regularly<br />
performed. The orchestra has also recorded the complete orchestral<br />
works of Iannis Xenakis.<br />
The orchestra demonstrates its diversity with regular opera pro<strong>du</strong>ctions<br />
staged at the Grand Théâtre de <strong>Luxembourg</strong>; film concerts<br />
like «Live Cinema» in collaboration with the Cinémathèque<br />
de la Ville de <strong>Luxembourg</strong>; «Pops at the Phil» evenings with such<br />
stars as Patti Austin, Dionne Warwick, Maurane and Angélique<br />
Kidjo; open-air concerts with jazz and rock groups as part of the<br />
Fête de la Musique and so on. Soloists featured in the 2012/13<br />
season include Anna Caterina Antonacci, Gautier and Renaud<br />
Capuçon, Eric Cutler, Veronika Eberle, Susanne Elmark, Isabelle<br />
31
Faust, Nelson Freire, Martin Fröst, François-Frédéric Guy, Igor<br />
Levit, Ra<strong>du</strong> Lupu, Tedi Papavrami, Jean-Guihen Queyras, Julian<br />
Rachlin and Albina Shagimuratova, and con<strong>du</strong>ctors Christoph<br />
Altstaedt, Frans Brüggen, Pierre Cao, Reinhard Goebel, Jakub<br />
Hrůša, Eliahu Inbal, Alexander Liebreich, Susanna Mälkki, Kazushi<br />
Ono, Pascal Rophé, Thomas Søndergård, Lucas Vis, Jan Willem<br />
de Vriend, Gast Waltzing and Lothar Zagrosek.<br />
Alongside its extensive repertoire and wide-ranging audiences,<br />
as well as the esteem of high calibre musicians, one further point<br />
links the OPL and the <strong>Philharmonie</strong> <strong>Luxembourg</strong>: the importance<br />
they both attach to innovative e<strong>du</strong>cation and outreach activities<br />
for children, teenagers and a<strong>du</strong>lts. Since 2003, the orchestra’s<br />
own music e<strong>du</strong>cation team «login:music» has organised concerts<br />
and workshops for schools, children and families; DVD pro<strong>du</strong>ctions<br />
as well as ‹pocket concerts› in schools and hospitals.<br />
In addition, it prepares school classes for subscription concerts<br />
with music appreciation workshops, and it arranges the «Dating:»<br />
cycle, which draws on actors and multi-media tools for encounters<br />
with the works of selected composers.<br />
The Grand Duchy of <strong>Luxembourg</strong> and the OPL share a common<br />
spirit of openness towards Europe and the world. The 98 musicians<br />
hailing from some 20 different nations (two thirds from<br />
<strong>Luxembourg</strong> and its neighbour countries France, Germany and<br />
Belgium) are active throughout the Greater Region with numerous<br />
concerts and activities. Tours take the orchestra to many music<br />
venues in Europe (including Paris, Vienna, Berlin, Munich, Frankfurt,<br />
Salzburg, Brussels, Amsterdam, London, Athens, Prague,<br />
Naples, Rome and Moscow) as well as in Asia and the USA.<br />
OPL concerts are regularly broadcast by <strong>Luxembourg</strong> radio 100,7<br />
and internationally by the European Broadcasting Union (EBU).<br />
The OPL is supported financially by the Ministry of Culture of<br />
the Grand Duchy and by the City of <strong>Luxembourg</strong>. Its partners<br />
are BGL BNP Paribas as well as Garage Arnold Kontz, HSBC,<br />
KBL European Private Bankers and P&T. Since December 2012<br />
a cello made by Matteo Goffriller (1659–1742) called «Le <strong>Luxembourg</strong>eois»<br />
has been put at the OPL’s disposal by BGL BNP<br />
Paribas.<br />
33
Thomas Søndergård<br />
(photo: Andy Buchanan)<br />
IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />
Thomas Søndergård direction<br />
Le chef danois Thomas Søndergård est Principal Con<strong>du</strong>ctor <strong>du</strong><br />
BBC National Orchestra of Wales (BBCNOW) et aussi Principal<br />
Guest Con<strong>du</strong>ctor <strong>du</strong> Royal Scottish National Orchestra (RSNO).<br />
Il a été Principal Con<strong>du</strong>ctor et Musical Advisor <strong>du</strong> Norwegian<br />
Radio Orchestra de 2009 à 2012. Son concert d’ouverture à la<br />
tête <strong>du</strong> BBCNOW (comprenant la Symphony N° 5 de Sibelius)<br />
a connu un triomphe auprès <strong>du</strong> public britannique ainsi que de<br />
la presse, marquant une nouvelle ère pour l’orchestre. La saison<br />
2013/14 comprend ses débuts à la tête de l’Atlanta Symphony<br />
et de l’Orchestre National d’Ile de France et il retourne auprès<br />
de l’Oslo Philharmonic, <strong>du</strong> Royal Stockholm Philharmonic, <strong>du</strong><br />
Danish National Symphony Orchestra, <strong>du</strong> National Arts Centre<br />
Ottawa et de l’Orchestre National <strong>du</strong> Capitole de Toulouse.<br />
Des projets majeurs auprès de ces orchestres comprennent le<br />
Requiem allemand de Brahms et la Neuvième Symphonie de<br />
34
Mahler (BBCNOW), un concert célébrant les 100 ans de l’Usher<br />
Hall (Édimbourg) et le chef-d’œuvre de Messiaen, la Turangalîla-Symphonie<br />
(RSNO). Les futurs concerts en tant que chef<br />
invité comprennent ses débuts auprès <strong>du</strong> Sydney Symphony<br />
et il revient à la tête <strong>du</strong> Seattle Symphony, <strong>du</strong> Danish National<br />
Symphony Orchestra, <strong>du</strong> Rotterdam Philharmonic et <strong>du</strong> Royal<br />
Swedish Opera (Dialogue des Carmélites). Il collabore avec des<br />
solistes acclamés dans le monde entier, tels que Janine Jansen,<br />
Vilde Frang, Nina Stemme, Truls Mørk, James Ehnes, Julia<br />
Fischer et Ingrid Fliter. Les points forts des saisons récentes<br />
comprennent ses débuts aux BBC Proms (avec BBCNOW),<br />
une tournée européenne avec EUYO, sa direction <strong>du</strong> Brussels<br />
Philharmonic, des orchestres symphoniques de Seattle, Houston<br />
et de la BBC, de l’Oslo Philharmonic, une tournée européenne<br />
avec la Junge Deutsche <strong>Philharmonie</strong> et des concerts à<br />
la tête <strong>du</strong> Rotterdam Philharmonic, à l’Aspen Festival, à la tête<br />
<strong>du</strong> Danish National Symphony, <strong>du</strong> CBSO, des Bamberger Symphoniker<br />
et de l’orchestre de la radio suédoise. Son plus recent<br />
programme à la tête <strong>du</strong> Swedish Radio Symphony Orchestra<br />
(Symphony N° 5 de Nielsen) a été qualifié d’«égal à celui des<br />
grands pionniers de l’interprétation de Nielsen… Il est difficile<br />
d’imaginer une meilleure interprétation de cette remarquable<br />
symphonie.» (Dagens Nyheter). Søndergård est également un<br />
chef acclamé à l’opéra et pour la saison 2012/13, il se pro<strong>du</strong>it au<br />
Royal Danish Opera (La petite renarde rusée) et au Royal Swedish<br />
Opera (Turandot avec Nina Stemme), à la suite de Tosca<br />
en 2011. En 2008, il a fait ses débuts avec un grand succès à<br />
la Staatsoper de Stuttgart (Tosca), et y est retourné en 2010<br />
pour Luisa Miller. Il a été décrit comme «une sensation» à ses<br />
débuts au Royal Danish Opera en 2005, où il a dirigé l’opéra de<br />
Poul Ruders, Kafka’s Trial: «Il est ce qu’il est arrivé de meilleur à<br />
l’opéra depuis de nombreuses années». Il a dirigé des pro<strong>du</strong>ctions<br />
au Royal Danish Opera à Copenhague ainsi qu’en tournée<br />
à travers le Danemark, dont Il barbiere di Siviglia, Le nozze di<br />
Figaro et La bohème ainsi que Le Sacre <strong>du</strong> Printemps et Pulcinella<br />
pour le Royal Danish Ballet. Admiré pour ses interpretations<br />
<strong>du</strong> repertoire scandinave contemporain, sa discographie<br />
35
comprend nombre de partitions symphoniques. Son enregistrement<br />
avec Vilde Frang pour EMI (Concertos pour violon de Sibelius<br />
et Prokofiev) avec l’orchestre de la WDR Köln a été publié<br />
en 2010 et a reçu d’excellentes critiques. Son disque le plus<br />
récent pour le label Bridge Records <strong>du</strong> Second Concerto pour<br />
piano de Ruders a été acclamé par la critique et nominé pour un<br />
Gramophone Award dans la catégorie contemporaine en 2011.<br />
La même année, il a été couronné par la Reine Ingrid <strong>du</strong> prestigieux<br />
Foundation Prize, pour ses services ren<strong>du</strong>s à la musique<br />
au Danemark.<br />
IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />
Thomas Søndergård direction<br />
Danish con<strong>du</strong>ctor Thomas Søndergård is Principal Con<strong>du</strong>ctor of<br />
BBC National Orchestra of Wales (BBCNOW) and also Principal<br />
Guest Con<strong>du</strong>ctor of Royal Scottish National Orchestra (RSNO).<br />
He was Principal Con<strong>du</strong>ctor and Musical Advisor of the Norwegian<br />
Radio Orchestra from 2009 to 2012. His opening concert<br />
with BBCNOW (including Sibelius’ Symphony N° 5) was hailed<br />
a triumph by UK audiences and press alike, marking a new era<br />
for the orchestra. 2013/14 season includes debuts with Atlanta<br />
Symphony and Orchestre National d’Ile de France and returns<br />
to Oslo Philharmonic, Royal Stockholm Philharmonic, Danish<br />
National Symphony Orchestra, National Arts Centre Ottawa<br />
and Orchestre National <strong>du</strong> Capitole de Toulouse. Major projects<br />
with his titled orchestras include Brahms’ German Requiem<br />
and Mahler’s 9 th Symphony (BBCNOW), a concert celebrating<br />
100 years of Usher Hall, Edinburgh and Messiaen’s masterpiece<br />
Turangalîla (RSNO). Future guest invitations include his debut<br />
with Sydney Symphony and returns to Seattle Symphony, Danish<br />
National Symphony Orchestra, Rotterdam Philharmonic<br />
and Royal Swedish Opera (Dialogue des Carmélites). He collaborates<br />
with internationally-acclaimed soloists such as Janine<br />
Jansen, Vilde Frang, Nina Stemme, Truls Mørk, James Ehnes,<br />
Julia Fischer and Ingrid Fliter. Highlights of recent seasons include<br />
debuts at BBC Proms (with BBCNOW), European touring<br />
with EUYO, Brussels Philharmonic, Seattle, Houston and BBC<br />
36
Symphonies, Oslo Philharmonic, European touring with Junge<br />
Deutsche <strong>Philharmonie</strong> and visits to Rotterdam Philharmonic,<br />
Aspen Festival, Danish National Symphony, CBSO, Bamberg<br />
Symphony and Swedish Radio. His most recent programme<br />
with Swedish Radio Symphony Orchestra (Nielsen Symphony<br />
N° 5) received wide praise as «equal of the great pioneers of<br />
Nielsen interpretation… It’s harder to imagine a finer performance<br />
of this remarkable symphony.» (Dagens Nyheter). Søndergård<br />
is also an acclaimed opera con<strong>du</strong>ctor and in the 2012/13<br />
season appeared at both the Royal Danish (The Cunning Little<br />
Vixen) and Royal Swedish Operas (Turandot with Nina Stemme),<br />
following his success there with Tosca in 2011. In 2008 he made<br />
his highly-successful Stuttgart Staatsoper début (Tosca), returning<br />
in 2010 for Luisa Miller. He was described as «a sensation»<br />
at his début with the Royal Danish Opera in 2005 con<strong>du</strong>cting<br />
Poul Ruders’ opera Kafka’s Trial: «He is one of the best things<br />
that has happened to the art of opera for many years». He has<br />
con<strong>du</strong>cted pro<strong>du</strong>ctions for Royal Danish Opera both in Copenhagen<br />
and on tour in Denmark; including Il barbiere di Siviglia,<br />
Le nozze di Figaro and La bohème as well as Rite of Spring and<br />
Pulcinella for the Royal Danish Ballet. Admired for his interpretations<br />
of Scandinavian contemporary repertoire, his discography<br />
includes a number of symphonic scores. His recording with<br />
Vilde Frang on EMI (Sibelius and Prokofiev violin concerti) with<br />
the orchestra of WDR Köln was released in 2010 to excellent<br />
reviews. His most recent disc on Bridge Records of Ruders’<br />
Second Piano Concerto was released to critical acclaim and<br />
nominated for a Gramophone Award in the contemporary category<br />
in 2011. In the same year, he was awarded the prestigious<br />
Foundation Prize by Queen Ingrid for services to Music in Denmark.<br />
IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />
Igor Levit piano<br />
Le jeune pianiste Igor Levit, l’un des «New Generation Artists»<br />
de la BBC, a été aussi élu cette saison parmi les «Rising stars»<br />
de l’ECHO, mettant ainsi en valeur le talent de Levit dans des<br />
39
40<br />
salles telles que le Bozar de Bruxelles, le Concertgebouw<br />
d’Amsterdam, le Konzerthaus de Vienne et la <strong>Philharmonie</strong><br />
<strong>Luxembourg</strong> (25.10.2012). Il joue cette saison avec le Münchner<br />
Kammerorchester, l’Orchestre National des Pays de la Loire,<br />
le BBC Symphony Orchestra et l’Orchestre Philharmonique <strong>du</strong><br />
<strong>Luxembourg</strong>. Il jouera aussi en soliste lors d’un concert avec le<br />
WDR Sinfonieorchester sous la direction de Krzysztof Urbański,<br />
en tournée européenne avec la Nordwestdeutsche <strong>Philharmonie</strong><br />
et se pro<strong>du</strong>it dans le cadre de l’édition 2013 <strong>du</strong> Kissinger<br />
Sommer Festival avec le Residentie Orkest sous la direction<br />
de Lawrence Foster. Cette saison, Levit donne des récitals à la<br />
<strong>Philharmonie</strong> de Cologne et à la <strong>Philharmonie</strong> <strong>Luxembourg</strong>, au<br />
Megaron d’Athènes, au Konserthus de Stockholm, à l’Auditori<br />
Pau Casals de Barcelone, au Symphony Hall de Birmingham, au<br />
Palais des Arts de Budapest, au Festspielhaus Baden-Baden<br />
et The Sage Gateshead. Levit est artiste en résidence pour<br />
l’édition 2013 <strong>du</strong> Heidelberger Frühling, une fonction qui lui permettra<br />
de se pro<strong>du</strong>ire en récital et en tant que directeur artistique<br />
de l’académie de musique de chambre <strong>du</strong> festival et il<br />
jouera en soliste lors <strong>du</strong> concert de clôture <strong>du</strong> festival avec la<br />
Deutsche Kammerphilharmonie Bremen sous la direction de Sir<br />
Roger Norrington. Les points forts de la dernière saison, pour<br />
les concerts avec orchestre, comprenaient des concerts avec<br />
le London Philharmonic Orchestra (Vladimir Jurowski), le Budapest<br />
Festival Orchestra (Iván Fischer) et le NDR Radiophilharmonie<br />
Hannover (Eivind Gullberg Jensen), ainsi que ses débuts<br />
avec la Sächsische Staatskapelle Dresden (Mikhail Jurowski).<br />
En récital, il est retourné au Prinzregententheater de Munich,<br />
à l’Alte Oper Frankfurt et a fait ses débuts à la Laeiszhalle de<br />
Hambourg, au Mozarteum de Salzbourg et au Konzerthaus de<br />
Berlin, ainsi qu’une tournée de récitals au Japon en février 2012.<br />
Récemment, Igor Levit s’est pro<strong>du</strong>it dans le cadre de festivals<br />
tels que le Klavierfestival Ruhr, le Rheingau Musik Festival, la<br />
Beethovenfest Bonn, la Schumannfest Düsseldorf et la Musikfest<br />
Stuttgart. Chambriste passionné, il a été le partenaire de<br />
Lisa Batiashvili, François Leleux, Gautier et Renaud Capuçon,<br />
Mischa Maisky, Maxim Vengerov, Lawrence Power, Maximilian<br />
Hornung et Tabea Zimmermann, avec laquelle il va se pro-
Igor Levit<br />
(photo: Felix Broede)<br />
<strong>du</strong>ire lors d’un concert à la Beethovenhalle de Bonn. Igor a<br />
reçu quatre prix lors de l’édition 2005 de l’International Arthur<br />
Rubinstein Piano Master Competition, en tant que plus jeune<br />
artiste en lice; il a remporté le deuxième prix au Grand Prix International<br />
Maria Callas d’Athènes en 2004, et le premier prix<br />
à l’International Hamamatsu Piano Academy Competition au<br />
Japon. Récemment diplômé de la Hochschule für Musik d’Hanovre,<br />
Levit a atteint les plus hautes distinctions dans l’histoire<br />
de cet établissement. Parmi ses professeurs figurent Karl-Heinz<br />
Kämmerling, Matti Raekallio, Bernd Goetzke, Lajos Rovatkay et<br />
Hans Leygraf. Depuis 2003, Levit est soutenu par la Studienstiftung<br />
des Deutschen Volkes et la Deutsche Stiftung Musikleben.<br />
Il joue un Steinway D grand piano généreusement mis à sa disposition<br />
par la fondation Independent Opera at Sadler’s Wells.<br />
42
IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII<br />
Igor Levit piano<br />
One of the BBC’s «New Generation Artists», young pianist Igor<br />
Levit has also been announced as one of the artists taking part<br />
in the ECHO «Rising stars» series this season, showcasing<br />
Levit’s talent in venues such as Bozar in Brussels, Amsterdam’s<br />
Concertgebouw, the Vienna Konzerthaus, and <strong>Philharmonie</strong><br />
<strong>Luxembourg</strong> (25.10.2012). Orchestral concerts this season<br />
include performances with the Münchner Kammerorchester,<br />
Orchestre National des Pays de la Loire, BBC Symphony Orchestra<br />
and Orchestre Philharmonique <strong>du</strong> <strong>Luxembourg</strong>. He will<br />
also appear as soloist with the WDR Sinfonieorchester under<br />
Krzysztof Urbański, will tour Europe with Nordwestdeutsche<br />
<strong>Philharmonie</strong> and perform at the 2013 Kissinger Sommer Festival<br />
with the Residentie Orkest under Lawrence Foster. This season<br />
sees Levit appear in recital at venues including the Cologne<br />
and <strong>Luxembourg</strong> <strong>Philharmonie</strong>s, Athens Megaron, Konserthus<br />
in Stockholm, L’Auditori Pau Casals in Barcelona, Birmingham’s<br />
Symphony Hall, Budapest’s Palace of Arts, Festspielhaus<br />
Baden-Baden and the Sage Gateshead. Levit is Artist in Residence<br />
at the 2013 Heidelberger Frühling, an appointment that<br />
sees him perform in recital, act as Artistic Director at the festival’s<br />
chamber music academy and appear as soloist at the festival’s<br />
closing concert with the Deutsche Kammerphilharmonie<br />
Bremen under Sir Roger Norrington. Last season’s orchestral<br />
highlights included appearances with the London Philharmonic<br />
Orchestra (Vladimir Jurowski), the Budapest Festival Orchestra<br />
(Iván Fischer) and the NDR Radiophilharmonie Hannover (Eivind<br />
Gullberg Jensen), as well as his debut with the Sächsische<br />
Staatskapelle Dresden (Mikhail Jurowski). In recital, he returned<br />
to the Prinzregententheater in Munich, Alte Oper Frankfurt, and<br />
made debuts at the Laeiszhalle Hamburg, Mozarteum Salzburg,<br />
and Konzerthaus Berlin, as well as a recital tour of Japan in February<br />
2012. Levit recently performed at such festivals as the<br />
Klavierfestival Ruhr, Rheingau Musik Festival, Beethovenfest<br />
Bonn, Schumannfest Düsseldorf and Musikfest Stuttgart.<br />
A devoted chamber musician, recital partners have included<br />
Lisa Batiashvili, François Leleux, Gautier and Renaud Capuçon,<br />
43
44<br />
Mischa Maisky, Maxim Vengerov, Lawrence Power, Maximilian<br />
Hornung and Tabea Zimmermann, with whom he will collaborate<br />
in a concert at the Beethovenhalle Bonn. Igor took four prizes<br />
at the 2005 International Arthur Rubinstein Piano Master Competition<br />
as the youngest artist in the process, won second prize<br />
at the 2004 International Maria Callas Grand Prix in Athens, and<br />
first prize at the International Hamamatsu Piano Academy Competition<br />
in Japan. Recently gra<strong>du</strong>ated from the Hochschule für<br />
Musik in Hannover, Levit achieved the highest grades in the history<br />
of the college. His teachers include Karl-Heinz Kämmerling,<br />
Matti Raekallio, Bernd Goetzke, Lajos Rovatkay and Hans Leygraf.<br />
Since 2003 Levit has been supported by the Studienstiftung<br />
des Deutschen Volkes and the Deutsche Stiftung Musikleben.<br />
He plays a Steinway D grand piano generously provided by<br />
the foundation Independent Opera at Sadler’s Wells.
La plupart des programmes <strong>du</strong> <strong>soir</strong> de la <strong>Philharmonie</strong> sont<br />
disponibles avant chaque concert en version <strong>PDF</strong> sur le site<br />
www.philharmonie.lu<br />
Die meisten Abendprogramme der <strong>Philharmonie</strong> finden<br />
Sie schon vor dem jeweiligen Konzert als Web-<strong>PDF</strong> unter<br />
www.philharmonie.lu<br />
your comments are welcome on<br />
www.facebook.com/philharmonie<br />
Impressum<br />
© Etablissement public Salle de Concerts<br />
Grande-Duchesse Joséphine-Charlotte 2013<br />
Pierre Ahlborn, Président<br />
Matthias Naske, Directeur Général<br />
Responsable de la publication: Matthias Naske<br />
Design: Pentagram Design Limited<br />
Print Management: print solutions, <strong>Luxembourg</strong><br />
Tous droits réservés.<br />
48