N. 102 Juillet 2012 - (CCI) de Montauban

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Ils ont choisi le centre-ville !
Sébastien Picault - Le (grand) Magasin
Parisien depuis une vingtaine d’années, Sébastien Picault a choisi d’ouvrir « Le (grand)
magasin » de ses rêves à Montauban. Mais de façon un peu décalée… C’est dans une toute petite
boutique du centre historique de Montauban que le commerçant a choisi de s’installer.
Comme par magie, il sélectionne de nombreux petits objets de décoration « chic et design »
avec pour principal savoir-faire de proposer une offre alliant rapport qualité/prix et élégance :
à l’image de ce qu’est pour lui le commerce de centre-ville.
Commerce de proximité : philosophie et qualité de vie
« J’ai décidé de créer mon entreprise et de changer totalement de vie professionnelle en devenant
commerçant dans une ville de province car tout est quand même plus abordable qu’à
Paris pour se lancer. En tant qu’ancien parisien, je rêvais avant tout de la qualité de vie du centre-ville où il fait bon se promener, vivre et travailler dans
le même quartier. C’est dans cet esprit que je voulais devenir commerçant en centre-ville et nulle part ailleurs. Montauban s’est imposée à moi par choix
dès la première visite dans cette ville.
J’ai aimé la ville, ses spectacles, sa place nationale, ses terrasses sur le pavé, ses boutiques sous les arcades, ses rues piétonnes et son patrimoine classé
"Ville d’art et d’Histoire"… à juste titre faut-il reconnaître. Pour toutes ces raisons, je ne me voyais pas m’installer en dehors de ce périmètre.
Pour l’amateur de photo et d’architecture que je suis, c’est le cadre de travail rêvé ! »
Dynamique associative de l’ODAC : une évidence
« J’ai contacté l’association de commerçants, l’ODAC, dès l’ouverture afin de rencontrer tout de suite mes nouveaux collègues de travail (les commerçants).
Il était important pour moi d’intégrer la dynamique commerciale du centre-ville. Je dois avouer que s'installer à son compte dans une petite
rue du centre-ville relève du challenge ! Mais c’est surtout une philosophie de vie car je suis aussi un inconditionnel des centres-villes en tant que
consommateur ! »
Paulette Durand - « Livret de famille »
Rue Fraîche à Montauban
Ancienne commerçante dans le Gers, Paulette Durand n’a pas hésité à relever le défi que lui ont lancé ses enfants
et petits-enfants : profiter d’une retraite active auprès d’eux en ouvrant une boutique de vêtements d’enfants
de marques, merveilleusement bien située en plein cœur du centre piétonnier. Être à deux pas du quartier
où travaillent et habitent ses enfants a fini de convaincre Paulette qui a fait un choix de vie lié à sa vie de famille
et à sa passion pour le commerce de centre-ville.
Livret de famille, un projet de famille comme son nom l’indique !
« J’ai toujours eu la passion du commerce car j’aime le contact et les échanges humains. Le commerce de centreville,
ce n’est que cela ! En découvrant Montauban, j’ai eu envie de recréer une activité commerciale car,
en tant que cliente des boutiques du centre-ville, j’aime beaucoup la relation que j’ai avec "mes" commerçants.
La ville est à taille humaine, ce qui est tout de même plus facile pour nouer des contacts et personnaliser
une relation commerciale. Mais le cadre historique exceptionnel de Montauban a également confirmé mon choix.
De la beauté de la Place Nationale à celle des beaux hôtels particuliers plantés aux quatre coins des rues, tout ce patrimoine met en valeur les boutiques
des rues adjacentes… J’adore ce cadre de travail et de ce cadre de vie tout simplement ! La relation que nous entretenons avec la clientèle est
personnalisée et beaucoup moins impersonnelle que dans les grandes villes. À Montauban, les commerçants connaissent leur clientèle car elle vient
souvent passer un moment sans forcément acheter à chaque visite, juste pour le plaisir. Bien souvent une relation presque amicale se crée et, parfois,
des affinités et des liens se créent. Le commerce de centre-ville, c’est surtout un état d’esprit. Il faut aimer le contact et ne pas résonner seulement
par rapport à l’acte de vente. »
J’adhère à l’ODAC !
« Je suis convaincue des bienfaits de la dynamique collective. En revanche, à nous commerçants de l’entretenir mais, c’est incontestable, elle existe bel
et bien. Il faut donc leur donner envie de venir voir ce qui se passe chez nous et entretenir leur réflexe de consommation en centre-ville.
Grâce à la personnalité de certains commerçants, certaines rues ou certaines terrasses bougent et contribuent à drainer la clientèle dans les autres
commerces. Les clients sont sensibles aux ouvertures de nouvelles boutiques et au renouvellement naturel des commerces, c’est aussi ce qui fait bouger
le centre-ville ! »
6 Le journal de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Montauban et de Tarn-et-Garonne