partie i : le réseau natura 2000

Mollusques
Moule perlière (Margaritifera margaritifera)
La Moule perlière est un bivalve filtreur qui vit dans ou sur des sédiments fins de cours
d’eau à très bonne qualité d’eau de massifs anciens (cours d’eau s’écoulant sur des
roches siliceuses). Elle affectionne les bords de rivières et ruisseaux, à l’ombre des
arbres, à proximité d’îlots ou d’embâcles.
Les prospections ont été réalisées fin juin par faible niveau d’eau, sur des tronçons de
rivière favorable à cette espèce, à l’aide d’un aquascope (boite à fond vitré). Les
prospections étant longues et fastidieuses, la majeure partie du travail réalisé a consisté
en une synthèse de la bibliographie existante.
Poissons
Chabot (Cottus gobio) et Lamproie de Planer (Lampetra planeri)
Les expertises de terrain ont duré 3 jours et 2 nuits et se sont déroulées en juin 2005,
par beau temps et faible niveau d’eau.
Premièrement, un repérage complet des différents cours d’eau concernés par le site
Natura 2000 a été effectué, et il a été décris :
- les potentialités de présence d’espèces d’intérêt communautaire (de façon à
mieux cibler les recherches ultérieures),
- la franchissabilité des principaux ouvrages actuellement en place (pour les
espèces recherchées),
- la qualité des habitats aquatiques et riverains état de conservation des cours
d’eau... .
La description des habitats aquatiques a été effectuée de manière classique, en notant
les caractéristiques des paramètres importants influant sur les populations de
(profondeur, vitesse de courant, largeur du lit mineur, faciès d’écoulement,
granulométrie, couverture végétale et type de ripisylve, présence ou non de végétation
aquatique et de caches, morphologie des berges, etc.).
Dans un deuxième temps, une recherche spécifique du Chabot commun a été effectuée,
sur des stations réparties régulièrement sur les cours d’eau, de manière à préciser sa
répartition sur le site Natura 2000 et avoir une idée des effectifs existants (recherche sur
les habitats favorable d’une station effectuée à l’aide d’un masque et/ou d’une boite à
fond vitré – ou aquascope).
En ce qui concerne la Lamproie de planer il a été repéré les tronçons de cours d’eau
favorables à l’espèce (car cette espèce est difficile à mettre en évidence et les dates des
prospections étaient trop tardives pour réaliser une expertise spécifique).
II.4.5. LIMITES GENERALES DES METHODES APPLIQUEES
La méthode employée pour établir le diagnostic biologique présente quelques limites. En
effet, les expertises flore et faune ont été effectuées en un temps limité. Ce temps
restreint de prospection ne permet pas de caractériser de façon optimale les habitats
présents sur le site et de contacter toutes les espèces animales. Ainsi, les relevés
Document d’objectifs du site NATURA 2000 de la « Vallée du Thaurion et ses affluents »
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