partie i : le réseau natura 2000

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Mustélidés Loutre d’Europe (Lutra lutra) : Le Loutre est strictement inféodée aux zones humides situées dans les lits majeurs des cours d’eau. Les prospections de terrain du mois de mai à juillet ont été menées dans le but : de caractériser les zones fréquentées par la Loutre et de déterminer les sites plus ou moins favorables au développement de ses populations, d’estimer les ressources trophiques du milieu, de proposer des mesures de protection des populations. Cet animal est nocturne ou en partie crépusculaire, discret et reclus dans des lieux particulièrement difficiles d’accès. Pour toutes ces raisons et dans la majeure partie des cas, l’étude des populations et la détermination des zones occupées par cette espèce s’effectuent par : les consultations de spécialistes régionaux (GMHL notamment), l’analyse bibliographique, l’identification des biotopes de l’espèce. Limites de la méthode : La totalité du linéaire du site a été prospecté. Néanmoins, la Loutre étant un animal extrêmement difficile à observer, les prospections se sont limitées à la recherche de ses habitats potentiels, ainsi que de ses traces de présence (empreintes, épreintes…), et ce pendant les prospections relatives aux autres espèces. La plupart des données recueillies est issue des consultations et de la bibliographie. Amphibiens Sonneur à ventre jaune (Bombina variegata) Ce petit crapaud passe la majeure partie de son temps dans l’eau mais peut utiliser toutes sortes de milieux : lavoirs, fontaines, mares, étangs, ornières, fossés, prairie inondée, etc. L’espèce est généralement active d’avril à octobre et la reproduction dure de mai à mi-août. Les mares de différentes tailles, ornières et étangs ont donc été prospectés de mai à juillet 2005. L’identification s’est faite beaucoup par écoute des chants (chant du Sonneur très caractéristique) et à vue. Invertébrés Insectes Lucane cerf-volant (Lucanus cervus) Les prospections de terrain se sont déroulées durant de mai à juillet 2005. Le Lucane est essentiellement nocturne (voire de fin de journée lorsque les températures sont élevées). Il reste caché durant la journée, le plus souvent sous les écorces décollées des arbres, dans les cavités des arbres, à la fourche des branches, dans les rameaux au feuillage épais ou dans les fourrés. Malgré sa taille imposante, cet insecte est difficile à trouver. Il s’avère donc chanceux de rencontrer un individu vivant en pleine journée. La Document d’objectifs du site NATURA 2000 de la « Vallée du Thaurion et ses affluents » BIOTOPE 2007 – Agence Sud-ouest, 128 rue des gravières 33310 Lormont – docob.thaurion@biotope.fr 19

probabilité de l’observer augmente fortement en soirée et à la tombée de la nuit où cette espèce prend souvent leur envol. Les techniques suivantes ont été utilisées : - la recherche de restes d’adultes : la recherche des restes d’adultes prédatés s’avère donc l’une des méthodes les plus faciles pour valider la présence de cet insecte sur un site. - la recherche d’indices d’activité larvaire : s’agissant de gros insectes, les larves montreront une taille conséquente toujours beaucoup plus grande que l’adulte, se développant au sein des pièces de bois dépérissantes ou mortes quelles soient encore sur pied, au sol ou enterrées. Cependant cette recherche implique la destruction ou la perturbation du milieu ; méthode qui n’est jugée applicable qu’en cas extrêmes. Les limites rencontrées : La meilleure technique d’observation est d’attendre que ces insectes volent ou se manifestent au crépuscule. Toutefois, vu la surface du site, il s’avère impossible d’adhérer à cette technique autrement que ponctuellement. C’est pourquoi, seules les techniques de recherche des restes d’adultes et des indices d’activités larvaires ont été utilisées. Ecaille chinée (Callimorpha quadripunctaria) Ce papillon nocturne vit essentiellement en lisière forestière et au sein de mégaphorbiaies. Sa chenille se développe sur l’Eupatoire chanvrine (Eupatorium cannabinum), espèce typique des mégaphorbiaies. Une attention particulière a donc été portée sur ce type de milieu lors des prospections, réalisées de mai à août 2005. L’identification de ce papillon s’est faite à vue ou après capture au filet (les individus étant relâchés sur le lieu de capture après identification). Damier de la Succise (Euphydryas aurinia) Le Damier de la Succise se rencontre sur des biotopes humides : prairies humides plutôt tourbeuses, tourbières et milieux associés. Les prospections ont donc été menées essentiellement sur ce type de milieu, en juin 2005, surtout dans la zone amont du site sur le Plateau de Millevaches. L’identification de ce papillon s’est faite à vue ou après capture au filet (les individus étant relâchés sur le lieu de capture après identification). Crustacés Ecrevisse à pattes blanche (Austropotamobius pallipes) Une recherche de l’Ecrevisse à pattes blanches, guidée par les mentions trouvées dans la bibliographie (fiches ZNIEFF… etc.), a été effectuée fin juin 2005, par de faibles niveaux d’eau. Cette recherche a été menée de nuit en remontant différents cours d’eau en waders avec une lampe (ruisseau de Champroy, des Vergnes, de Beauvais et ses affluents, Taurion amont et ses affluents…). La journée, lors des autres prospections, une attention particulière a été portée aux caches où les écrevisses peuvent se trouver, de manière à compléter les inventaires. Document d’objectifs du site NATURA 2000 de la « Vallée du Thaurion et ses affluents » BIOTOPE 2007 – Agence Sud-ouest, 128 rue des gravières 33310 Lormont – docob.thaurion@biotope.fr 20

probabilité de l’observer augmente fortement en soirée et à la tombée de la nuit où cette<br />

espèce prend souvent <strong>le</strong>ur envol.<br />

Les techniques suivantes ont été utilisées :<br />

- la recherche de restes d’adultes : la recherche des restes d’adultes prédatés s’avère<br />

donc l’une des méthodes <strong>le</strong>s plus faci<strong>le</strong>s pour valider la présence de cet insecte sur un<br />

site.<br />

- la recherche d’indices d’activité larvaire : s’agissant de gros insectes, <strong>le</strong>s larves<br />

montreront une tail<strong>le</strong> conséquente toujours beaucoup plus grande que l’adulte, se<br />

développant au sein des pièces de bois dépérissantes ou mortes quel<strong>le</strong>s soient encore<br />

sur pied, au sol ou enterrées. Cependant cette recherche implique la destruction ou la<br />

perturbation du milieu ; méthode qui n’est jugée applicab<strong>le</strong> qu’en cas extrêmes.<br />

Les limites rencontrées : La meil<strong>le</strong>ure technique d’observation est d’attendre que ces<br />

insectes vo<strong>le</strong>nt ou se manifestent au crépuscu<strong>le</strong>. Toutefois, vu la surface du site, il<br />

s’avère impossib<strong>le</strong> d’adhérer à cette technique autrement que ponctuel<strong>le</strong>ment. C’est<br />

pourquoi, seu<strong>le</strong>s <strong>le</strong>s techniques de recherche des restes d’adultes et des indices<br />

d’activités larvaires ont été utilisées.<br />

Ecail<strong>le</strong> chinée (Callimorpha quadripunctaria)<br />

Ce papillon nocturne vit essentiel<strong>le</strong>ment en lisière forestière et au sein de<br />

mégaphorbiaies. Sa chenil<strong>le</strong> se développe sur l’Eupatoire chanvrine (Eupatorium<br />

cannabinum), espèce typique des mégaphorbiaies. Une attention particulière a donc été<br />

portée sur ce type de milieu lors des prospections, réalisées de mai à août 2005.<br />

L’identification de ce papillon s’est faite à vue ou après capture au fi<strong>le</strong>t (<strong>le</strong>s individus<br />

étant relâchés sur <strong>le</strong> lieu de capture après identification).<br />

Damier de la Succise (Euphydryas aurinia)<br />

Le Damier de la Succise se rencontre sur des biotopes humides : prairies humides plutôt<br />

tourbeuses, tourbières et milieux associés. Les prospections ont donc été menées<br />

essentiel<strong>le</strong>ment sur ce type de milieu, en juin 2005, surtout dans la zone amont du site<br />

sur <strong>le</strong> Plateau de Mil<strong>le</strong>vaches.<br />

L’identification de ce papillon s’est faite à vue ou après capture au fi<strong>le</strong>t (<strong>le</strong>s individus<br />

étant relâchés sur <strong>le</strong> lieu de capture après identification).<br />

Crustacés<br />

Ecrevisse à pattes blanche (Austropotamobius pallipes)<br />

Une recherche de l’Ecrevisse à pattes blanches, guidée par <strong>le</strong>s mentions trouvées dans la<br />

bibliographie (fiches ZNIEFF… etc.), a été effectuée fin juin 2005, par de faib<strong>le</strong>s niveaux<br />

d’eau. Cette recherche a été menée de nuit en remontant différents cours d’eau en<br />

waders avec une lampe (ruisseau de Champroy, des Vergnes, de Beauvais et ses<br />

affluents, Taurion amont et ses affluents…). La journée, lors des autres prospections, une<br />

attention particulière a été portée aux caches où <strong>le</strong>s écrevisses peuvent se trouver, de<br />

manière à compléter <strong>le</strong>s inventaires.<br />

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