V- OUTILS DE LA PROTECTION DU PATRIMOINE NATUREL

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31.08.2014 Views

CONCLUSIONS SUR LE MONTAGE ET L’ORGANISATION DE L’OPERATION On pourrait obtenir l’organisation suivante : - Un groupement d’employeurs met un berger à disposition pour le gardiennage. - Une structure économique achète les brebis reproductrices aux éleveurs afin de constituer une « banque de brebis reproductrices » à la disposition des éleveurs qui souhaitent créer des cheptels ovins sur l a régi on. - Une association coordonnerait cette action (ex : l’Association : Brebis Limousine du Plateau de Millevaches). HABITATS CONCERNES : Ensemble des habi tats d'i ntérêt communautai re et les complexes d'habi tats renfermant ces formations, dont les landes sèches et humides. PERIMETRE DE LA MESURE : Tous les habitats d'intérêt communautaire cartographiés dans le cadre du DOCOB et territoires connexes. SUPERFICIE APPROXIMATIVE : A définir. ACTION : Installation d'un berger itinérant. CONDITIONS D'ELIGIBILITE : Les parcelles doivent être dans le périmètre du site NATURA 2000 FR 7401123 "Tourbières et fonds tourbeux de Bonnefond – Péret Bel Air". Le contractant doit être propriétaire ou titulaire d'un droit (bail, convention, location) couvrant la durée du contrat (5 ans). MODALITE D'INTERVENTION / ENGAGEMENTS : MAI TR E D'OUVRAGE : Eventuellement le PNR MAI TR E D'ŒUVRE : C’est un réseau qui serait activé dans le cadre de cette expérimentation. - Le berger : Par le simple fait que l’expérimentation lui procure un emploi. Par l’aspect expérimental de son installation et enfin, par la dimension didactique qu’il pourrait être appelé à jouer, dans le cadre d’un partenariat avec le PNR. - L’UPRA Limousine : Le maître d’œuvre technique voit dans l’expérimentation une promotion de la race « limousine » en même temps qu’une vitrine remarquable mettant en scène les capacités et l’adaptation naturelles de la race Limousine dans le cadre de l’entretien et la pérennisation de milieux naturels remarquables ; - Le Groupement de producteurs : Il s’agit en fait de l’employeur du berger. Il s’agit également du propriétaire du troupeau de brebis constituant un « stock de reproductrices », vendu à cette fin, par les responsables des groupements et de l’UPRA, au mois de septembre. On sait que cette orientation économique (production de femelles reproductrices…) correspond à un réel besoin commercial évalué et confirmé tous les ans par les techniciens de l’UPRA et les responsables des groupements. - Le PNR : Il pourrait endosser, à terme, la responsabilité scientifique de l’expérimentation. Des discussions avec le PNR ont déjà eu lieu. Rien n’a encore été validé par son comité syndical. Son appui définitif et son niveau d’engagement restent donc à préciser. Au niveau de l’état d’avancement actuel du projet, seule son expression d’intérêt est acquise. - Les propriétaires de parcelles : La prospection dans leur direction n’a pas encore été établie, mais la liste est connue. Certains de ces propriétaires sont en outre exploitants des parcelles. Il est indispensable qu’à terme, pour permettre l’expérience, ils deviennent signataires de contrats Natura 2000 de mise à disposition des parcelles. La gestion de toutes ces parcelles sur la base d’un SIG serait, assurément, une excellente idée. La proposition sera faite au PNR, en temps opportun. Géoscan / Cera DOCOB Tourbières de Bonnefond et de Péret Bel Air

COUT ESTIMATIF DE L'AC TI ON : La mise en place économique du poste de « berger itinérant » ferait faire appel à différentes formes de financements. La première nécessité serait la création d’un Groupement d’employeurs couvrant la zone du plateau de Millevaches (Corrèze, Creuse), employant un berger en élevage ovin et donc compétent pour remplacer les éleveurs en cas de besoin (maladie, représentation professionnelle etc…) Le berger pourrait également être employé pour des travaux spécifiques de l’élevage ovin. Les besoins spécifiques pour le pâturage estival ne permettent pas de financer un berger pendant toute l’année. Il serait donc nécessaire de mobiliser des financements complémentaires pour le reste de l’année. CALCUL DU SALAIRE : Salaire et temps de travail : Le coût salarial du berger pourrait être le suivant sur la base du SMIC: sot 151 heures / mois. - 1 154 € brut / mois, soit 13 850 € par an. Montant des charges sociales : - 6 260 € / an de charges sociales. -Soit un total de 20 110 €/an pour 200 jours de travail. Nous avons un coût direct salarial lié au pâturage de 1 676 € / mois pour une durée de 5 mois soit une dépense de 8 380 €. Calcul des recettes : Les recettes liées au gardiennage peuvent être estimées avec un troupeau de brebis de 400 têtes, grâce à la plus- value dégagée par le vieillissement à 6.10€ / mois /brebis. Nous obtenons une recette de 6,10 € x 5 x 400 = 12 200 € Prise en compte des frais divers : Nous devons prendre en compte différents frais liés à la conduite du troupeau : - Traitement des animaux ( parasites internes) 1,5 € / têtes x 400 = 600 € - Déplacement du troupeau en camion : 300 € - Mortalité 3% : 1 368 €. Soit un sous-total : 17 000 € par an Le coût de gardiennage par le berger des troupeaux du groupement est fixé à 100 €/jour, pour autant que le pâturage des parcelles soit gratuit. Donc en 100 jours d’activité, la marge dégagée pourrait être de 10 000 € qui viendraient se soustraire au 17 000 €. Il ne resterait donc à financer que 7000 euros par une autre activité dégagée au sein du groupement d’employeurs. Total de l’opération : installation d’un berger itinérant : env iron 7 000 € par an Ce montage financier mérite encore des approfondissements. Dans la mesure ou l’installation du berger est totalement expérimentale, la maîtrise financière globale de l’opération est difficile à cerner au point de lancement de l’opération. Cependant, plus de 60 % du coût global de l’expérimentation est auto financé. Nul doute qu’avec le temps, de nouvelles formes d’auto financement soient découvertes. Géoscan / Cera DOCOB Tourbières de Bonnefond et de Péret Bel Air

COUT ESTIMATIF <strong>DE</strong> L'AC TI ON : La mise en place économique du poste de « berger itinérant » ferait<br />

faire appel à différentes formes de financements.<br />

La première nécessité serait la création d’un Groupement d’employeurs couvrant la zone du plateau<br />

de Millevaches (Corrèze, Creuse), employant un berger en élevage ovin et donc compétent pour<br />

remplacer les éleveurs en cas de besoin (maladie, représentation professionnelle etc…)<br />

Le berger pourrait également être employé pour des travaux spécifiques de l’élevage ovin.<br />

Les besoins spécifiques pour le pâturage estival ne permettent pas de financer un berger pendant<br />

toute l’année. Il serait donc nécessaire de mobiliser des financements complémentaires pour le reste<br />

de l’année.<br />

CALCUL <strong>DU</strong> SA<strong>LA</strong>IRE :<br />

Salaire et temps de travail :<br />

Le coût salarial du berger pourrait être le suivant sur la base du SMIC: sot 151 heures / mois.<br />

- 1 154 € brut / mois, soit 13 850 € par an.<br />

Montant des charges sociales :<br />

- 6 260 € / an de charges sociales.<br />

-Soit un total de 20 110 €/an pour 200 jours de travail.<br />

Nous avons un coût direct salarial lié au pâturage de 1 676 € / mois pour une durée de 5 mois soit une<br />

dépense de 8 380 €.<br />

Calcul des recettes :<br />

Les recettes liées au gardiennage peuvent être estimées avec un troupeau de brebis de 400 têtes,<br />

grâce à la plus- value dégagée par le vieillissement à 6.10€ / mois /brebis.<br />

Nous obtenons une recette de 6,10 € x 5 x 400 = 12 200 €<br />

Prise en compte des frais divers :<br />

Nous devons prendre en compte différents frais liés à la conduite du troupeau :<br />

- Traitement des animaux ( parasites internes) 1,5 € / têtes x 400 = 600 €<br />

- Déplacement du troupeau en camion : 300 €<br />

- Mortalité 3% : 1 368 €.<br />

Soit un sous-total : 17 000 € par an<br />

Le coût de gardiennage par le berger des troupeaux du groupement est fixé à 100 €/jour, pour autant<br />

que le pâturage des parcelles soit gratuit. Donc en 100 jours d’activité, la marge dégagée pourrait être<br />

de 10 000 € qui viendraient se soustraire au 17 000 €.<br />

Il ne resterait donc à financer que 7000 euros par une autre activité dégagée au sein du groupement<br />

d’employeurs.<br />

Total de l’opération : installation d’un berger itinérant : env iron 7 000 € par an<br />

Ce montage financier mérite encore des approfondissements. Dans la mesure ou l’installation du<br />

berger est totalement expérimentale, la maîtrise financière globale de l’opération est difficile à cerner<br />

au point de lancement de l’opération.<br />

Cependant, plus de 60 % du coût global de l’expérimentation est auto financé.<br />

Nul doute qu’avec le temps, de nouvelles formes d’auto financement soient découvertes.<br />

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