COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX PROGRAMME ... - Cub

COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX 

PROGRAMME LOCAL DE PREVENTION DES DECHETS 

BILAN DE LA CONCERTATION 

JUILLET 2012 

BORDEAUX . MONTPELLIER . NANTES . PARIS . TOULOUSE 1 WWW.PARMENION.FR 

COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX – PROGRAMME LOCAL DE PREVENTION DES DECHETS – BILAN DE LA CONCERTATION – JUILLET 2012

PREAMBULE 

Un objectif opérationnel… 

La Communauté Urbaine de Bordeaux s’est engagée dans un Programme Local de Prévention des 

Déchets dont l’objectif est de parvenir à réduire la production de déchets ménagers de 7% en 5 ans. 

La première année est dédiée au diagnostic du territoire et à la définition du programme 

opérationnel. 

Un programme fondé des actions co-construites avec les acteurs du territoire… 

La CUB souhaite que les actions inscrites dans le programme soient pensées et discutées avec les 

acteurs du territoire. Le programme est fait d’actions concrètes dont la mise en œuvre implique la 

mobilisation d’un certain nombre de partenaires. Il est donc essentiel de pouvoir les mobiliser dès 

cette phase de réflexion préalable. Pour faciliter la concertation, des fiches actions sont proposées 

par la CUB aux acteurs de la concertation qui émettent des avis et proposent de nouvelles actions. 

Une concertation articulée autour de deux temps forts… 

La concertation organisée dans le cadre du Programme Local de Prévention des Déchets s’est 

déroulée autour de deux temps forts : 

• Un colloque de lancement mobilisant l’ensemble des participants. 

• Cinq ateliers de travail thématiques : réemploi, dématérialisation de l’information, 

sensibilisation, consommation responsable, compostage. 

Une concertation de terrain… 

Le Programme Local de Prévention des Déchets est extrêmement opérationnel. Considérant cette 

spécificité de la prévention des déchets ainsi que l’importance d’une aide à la contribution pour les 

participants à la concertation, les ateliers ont volontairement été organisés sur des lieux 

emblématiques des thématiques abordées. De façon à renouveler l’intérêt de ces opérations de 

concertation et à nourrir les débats, le colloque puis chaque atelier ont été précédés ou suivis d’une 

visite. 



PREMIERE PARTIE 

SYNTHESE DE LA CONCERTATION 



COLLOQUE DE LANCEMENT 

1. FICHE DE SYNTHESE 

Date : 8 juin 2012 

Lieu : Espace Condorcet à Pessac 

Nombre de personnes conviées : 230 personnes 

Nombre de personnes présentes : 65 personnes 

Objectifs 

o Présenter le diagnostic de territoire, 

o Faire témoigner des acteurs locaux déjà impliqués sur des actions de prévention des 

déchets. 

o Annoncer les thématiques abordées dans le cadre des ateliers thématiques et 

mobiliser les participants pour ce deuxième temps de concertation. 

Programme 

o 13h30 à 14h : Accueil des participants et café 

o 14h à 14h20 : Allocution de bienvenue et introduction 

• M. Maxime Moulinier, élu en charge de la collecte, du tri et du traitement 

des déchets à la Communauté Urbaine de Bordeaux. 

• Monsieur Alain Besançon, en charge de la prévention des déchets à 

l’ADEME Aquitaine. 

o 14h20 à 15h : Table ronde des initiatives. Réemploi, gaspillage alimentaire, 

compostage, évènements éco-responsables, point sur des actions déjà engagées 

localement 

• Mme Martrenchard, coordinateur de la ressourcerie de Cenon. 

• Mme Blandine Vasselon, coordinatrice de projets à Méduli Nature. 

• M. Denis Roger, administrateur de la régie de quartier de Bacalan et de sa 

plateforme de compostage. 

• M. Dominique NICOLAS, président du CREPAQ. 

• M. Laurent Salaün, chargé de mission prévention au Conseil Général de la 

Gironde. 

o 15h à 15h15 : Echange avec la salle 

o 15h15 à 15h25 : Etat des lieux de la production des déchets sur le territoire de la 

CUB et identification des principaux leviers d’évitement. 

o 15h25 à 15h35 : Présentation du préprogramme d’actions dans la perspective des 

ateliers thématiques organisés du 25 au 29 juin. 

o 15h35 à 15h55 : Echange avec la salle. 

o 16h : Départ pour la visite de l’usine Astria. 

o 18h : Retour d’Astria. 



2. LISTE DES PARTICIPANTS 

Stephane AMBRY 

(Elu CUB – Commission Déchets) 

Jessica AUTHIER 

(Banque alimentaire) 

Jean BAC 

(Consultant) 

Quentin BOCQUILLARD 

(Porteur de projet) 

Catherine BOUTINAUD 

(Etik & Sol) 

Christian BOUZAT 

(Mairie Cambes) 

Hélène CHENAIS 

(Conseil Général) 

Marie CLION 

(Mairie La Bouscat) 

Laure CURVAL 

(CUB) 

Alyssa DAOUD 

(CREPAQ) 

Serge DEGUEIL 

(Comité de Quartier de Magonty) 

Than DIEN QUOC 

(Jardiniers de France) 

Paule DUBOIS 

(Centre social du Burk) 

Laurence DUPRAT 

(Graine Aquitaine/ Réseau Orphée) 

Louis DUPUY 

Delphine DUTHEIL 

(CUB) 

Stephanie EVENO 

(CUB) 

Julie FORT 

(Mesolia) 

Julien FEDRIGO 

(CREAQ) 

Sandrine GOMBERT COURVOISIER (ENSEGID-IPB) 

Caroline GRAND 

(CUB) 

Laurent GUILLEMIN 

(Jeune chambre économique) 

Maritxu HARRIET 

(Maison de l’eau/Lyonnaise des Eaux) 

Elena HEYL 

Gérard JEAN 

Fabrice KAID 

(Atelier d’Eco solidaire) 

Karine LANCEMENT 

(Mairie Pessac) 

Virginie LANNES 

(Mairie Blanquefort) 

Claire LE MERRER 

(CUB) 

Bernard LEDUC 

Dominique LESTYNEK 

(Fédération des syndicats de quartier de Pessac) 

Valérie LIBERT 

(Mairie Saint Louis de Montferrand) 

Daniel MARIANNE 

Ludovic MARTIN 

(SCOP Saluterre) 

Jérôme MARTRENCHARD 

(Ressourcerie de Cenon) 

Sophie MENET 

(SEMI Blanquefort) 

Alexandra MINICKI 

(Mairie Bègles) 

Dorothéa MOREAU 

(SEPANSO) 

Bertrand MOULINIER 

(CUB) 

Philippe MULLER 

(CUB) 

Dany NEVEU 

(CREPAQ) 

Dominique NICOLAS 

(CREPAQ) 

Marie-Claude NIEMANN 

Pierrette OBERHAUSEN 

Anne-Marie PARENTEAU 

Elodie PELLUARD 

(Mairie Bruges) 

Julien PEPONNET (Recup R) 



Nadine PRUE PESSOTO (UFC Que choisir 33) 

Estelle REGNIER 

(CCI) 

Franck REJSEK 

(Conseiller Municipal Bruges) 

Jean-Baptiste RENAUDIN 


Valérie ROCHE 


Denis ROGER 

(Régie de quartier Bacalan) 

Laurent SALAUN 


Jean-Bernard SARRAMIA 

Frederic SEGUIN 

(Envie 2E Aquitaine) 

Jean-François SOORS 

(CROUS) 

Marcel SOULETTE 

(CLCV) 

Francis TAILLADE 

(CUB) 

Stephanie TEYNIER 

(Centre technique régional de la consommation) 

Jasmine THOMAS 

(C2D – Mairie Pessac) 

Sandrine TOURBIER 

(CUB) 

Blandine VASSELON 

(Méduli Nature) 

Véronique VERLHAC 

(CUB) 

Marie-Joëlle VIDAL 

(Domofrance) 



3. SYNTHESE DES SUJETS ABORDES PAR LE PUBLIC 

Conseiller les quartiers dans l’instauration de démarches de concertation et de 

mobilisation des habitants sur les différents thèmes de la prévention des déchets 

(compostage, ressourcerie…). 

Valoriser les initiatives citoyennes telles que les vide-greniers, qui permettent d’agir en 

faveur du réemploi des objets et sont des lieux créateurs de lien social. 

Porter les efforts, pas seulement en aval sur les comportements des citoyens, mais 

également en amont sur des modes de production plus responsables pour les entreprises. 

Informer les consommateurs sur les enjeux liés au suremballage et rassurer quant à la 

qualité et la protection des produits emballés selon des principes de grand conditionnement. 

Approfondir la réflexion concernant la restauration collective notamment en milieu 

scolaire, en améliorant entre autres, les modes de conditionnement des repas et l’éducation 

alimentaire. 

Mener une réflexion sur la problématique des déchets aquatiques, qui mériterait 

d’apparaître dans le programme d’actions de la Cub, plus particulièrement la pollution des 

plages et du littoral par les déchets plastiques. 

Accompagner la promotion de la consommation d’eau du robinet par une information 

claire et continue et faire que ça devienne une évidence pour les consommateurs. 

Permettre que le STOP PUB soit compatible avec la réception en boites aux lettres de 

l’information municipale. 

Remédier au manque de moyens matériels de certaines communes pour réaliser la collecte 

du textile. 

Traiter la question des déchets ultimes. 

Voir en annexes : 

- Compte-rendu complet du colloque 

- Photos du colloque 



ATELIER N°1 : REEMPLOI 



Lieu : Ressourcerie de Cenon 


Objectifs 

o Formuler des avis sur les propositions formulées par la CUB autour de trois axes du 

réemploi : 

• Promouvoir les acteurs du réemploi et de la réparation. 

• Réemploi et collecte des textiles. 

• Réemploi des meubles, des déchets d’équipement électriques et 

électroniques. 

o Proposer de nouvelles actions ou compléter les actions existantes. 

Programme 

o 17h à 17h15 : accueil des participants 

o 17h15 à 17h45 : visite de la ressourcerie 

o 17h45 à 19H : travail en sous-groupes 

o 19h à 20h30 : présentation du travail réalisé en sous-groupes et échange avec 

l’ensemble des participants. 




BAC Jean 

(Consultant) 

BOCQUILLARD Quentin 

(Porteur de projet) 

DAOUD Alyssa 

(CREPAQ) 

DOWLING Véronique 


EL OIFI Bouchra (Universitaire Bordeaux 1) 

ELOUAJIDI Mustapha 

(CUB) 

GUILLEMIN Laurent 


KAID Fabrice 


IPPOLITO Sandrine 

(Epicerie solidaire) 

LOUSTEAUD Nelly 


MAZEL William 

(Porteur de projet Ressourcerie) 

MINICKI Alexandra 

(Mairie Bègles) 

ROCHE Valérie 


SALAUN Laurent 


SARRAZIN Patrice 

(Le Relais Gironde) 

SEGUIN Frédéric 

(Envie 2E Aquitaine) 

THOMAS Jasmine 

(C2D) 

TORIS Karen 

(Unis Cité) 

VIDAL Marie-Joëlle 

(Domofrance) 



3. COMPTE-RENDU DES ECHANGES 

A. PRINCIPES GENERAUX EVOQUES PAR LES PARTICIPANTS 

Le réemploi doit pouvoir s’adresser à tout le monde : 

=> les ménages mais aussi les entreprises et les étudiants, 

=> les ménages modestes mais aussi les plus aisés. 

Il est important de ne pas stigmatiser le réemploi et de ne pas le limiter à une catégorie de 

population. 

Le réemploi est tellement une évidence qu’il risque de se développer plus vite que nous ne 

l’imaginons : il est donc essentiel de le structurer dès maintenant. 

Les collectivités peuvent donner l’exemple en intégrant notamment un pourcentage de 

réemploi dans leurs achats. 

Si le réemploi est une priorité des collectivités : importance de penser dès maintenant à des 

réserves foncières sur les nouveaux projets immobiliers pour la création de structures de 

proximité. 

Le réemploi est une action de proximité à mettre en place au cœur des quartiers. 

Le réemploi est créateur de lien social : importance des ateliers, de structuration de lieux 

de vie et d’échange. 

Le réemploi doit s’inviter sur les espaces publics (évènements, salons,…). 

Le réemploi doit laisser la place à la création artistique pour susciter de l’intérêt. 

B. PISTES D’ACTIONS PROPOSEES PAR LES PARTICIPANTS 

COLLECTE / REEMPLOI DES TEXTILES 

o 

o 

o 

Pour répondre aux besoins en moyen matériel : un objectif opérationnel de mise en 

place de 100 bornes supplémentaires pour la collecte de textile. 

Le réemploi fait l’objet de résistances dans certaines communes notamment pour 

l’installation de bornes de collecte de textile ou de ressourceries : importance du 

compagnonnage ou du partage d’expériences entre élus accueillant ce type de 

démarche et les élus d’autres communes plus sceptiques. 

Anticiper le risque de dépôt d’encombrants autour des bornes de collecte de 

textiles ; les associations peuvent proposer un service d’enlèvement associé. 



o 

Améliorer l’information à destination des usagers et la promotion de l’utilisation 

des bornes de collecte : la CUB doit remplir un rôle de relai d’information. 

CREATION DE RESSOURCERIES SUR LE TERRITOIRE DE LA CUB 

o 

o 

o 

o 

Scepticisme quant à la création de ressourceries sur des espaces qui ne sont ni des 

lieux d’habitat ou des espaces commerciaux (ex : scepticisme quant à la création 

d’une ressourcerie à côté de l’usine Astria). 

Le réemploi est créateur d’emplois sur le territoire et permet aussi de servir 

d’appui à la formation des plus jeunes au cœur des quartiers (découverte de 

métiers manuels / artistiques). 

Les projets de création de ressourceries / recycleries sont aujourd’hui confrontés à 

une question centrale : la mise à disposition de locaux, le reste semblerait pouvoir 

s’organiser assez facilement. 

Les ressourceries / recycleries fonctionnent sur le principe des dons : importance 

d’envisager des formes de contre-valeur, favoriser la logique du troc (exemple : 

échange d’un meuble contre des heures d’ateliers de création artistique pour adultes 

ou enfants,…). 

o Le réemploi doit bénéficier de vitrines permettant de sensibiliser les habitants : 

création d’un « supermarché du réemploi » proposant une offre large de service, un 

large choix d’objets. 

o 

Le développement et la promotion du concept peuvent s’appuyer sur une 

articulation entre un centre ressource (« grande surface du réemploi ») et des 

ressourceries de quartier ancrées sur le territoire. 

CREATION D »UN « CARRE DU REEMPLOI » A DESTINATION DES ETUDIANTS 

o 

o 

o 

o 

Il est nécessaire d’organiser l’offre pour les étudiants selon les besoins spécifiques à 

certaines périodes : dépôt de matériel en fin d’année universitaire, achats/ mise à 

disposition à la rentrée. 

Le campus universitaire s’étend sur une surface relativement étendue et nécessite 

un maillage efficace des points relais. 

Cet espace à destination des étudiants doit permettre la réflexion et le dialogue 

autour du réemploi : cette démarche serait facilitée par la mise en place d’ateliers 

créatifs et de mise en situation, favorisant une logique de réparation autonome. 

Le réemploi à destination des étudiants devrait permettre d’élargir la réflexion à 

tous les acteurs et structures présents sur le campus (ex : cités et restaurants 

universitaires, déchets des laboratoires …) 



MISE EN RESEAU DES ACTEURS DU REEMPLOI ET DE LA REPARATION 

o 

o 

o 

Le réemploi doit se structurer à l’échelle de la CUB : mise en réseau de l’offre, 

création d’un centre ressource, création d’un site Internet présentant l’offre mise en 

vente… 

Les structures de réemploi pourraient être associées à l’accueil d’autres services 

complémentaires et partageant une même éthique de consommation : AMAP, 

commerce équitable, épicerie solidaire. 

Les projets de réemploi peuvent émerger d’une mise en contact des bailleurs, des 

communes, et des opérateurs techniques. 


- Fiches actions complétées lors de l’atelier. 




ATELIER N°2 : DEMATERIALISATION DE L’INFORMATION 



Lieu : Auberge Numérique de Bordeaux 


Objectif 

o Formuler des avis sur les propositions formulées par la CUB autour de différents 

axes : 

• Stop Pub 

• Dématérialisation de l’information commerciale. 

• Dématérialisation de l’information institutionnelle. 


Programme 


o 17h15 à 17h45 : visite de l’auberge numérique et présentation de quelques porteurs 

de projets. 

o 17h45 à 19H30 : travail en groupe (une seule table ronde) 




DAOUD Alyssa 

(CREPAQ) 


HEYL Elena 

(Réseau citoyen) 

LEDUC Bernard 

MARIANNE Daniel 

NICOLAS Dominique 

(CREPAQ) 

NIEMANN Marie-Claude 

(Réseau citoyen) 

PETIT Frédéric 

SALAUN Laurent 


SOULETTE Marcel 

(CLCV) 

TORIS Karen 

(UNIS Cité) 





La réduction de la part de papier adressé en boîtes aux lettres a déjà fait l’objet d’efforts sur 

le département à travers la promotion du STOP PUB. La part d’utilisateurs en Gironde est 

passée de 5% à 14% mais une marge de progression existe puisque certains territoires 

arrivent à dépasser les 35%. 

La dématérialisation de l’information appelle une réflexion profonde sur les modes 

alternatifs de diffusion puisqu’environ 40% de la population ne possède pas d’accès 

internet. 

La dématérialisation de l’information pose la question de la pollution liée à la conservation 

des données numériques (espace de stockage, ventilation) et des supports de cette 

conservation. 

Il ne s’agit pas d’imposer le Stop Pub ou l’accès à une information dématérialisée mais 

d’offrir la possibilité à ce qui le souhaitent ou le souhaiteraient d’y avoir accès. 

B. ACTIONS PROPOSEES PAR LES PARTICIPANTS 

DEPLOIEMENT DU STOP PUB 

o 

o 

o 

o 

o 

Positionner la collectivité sur le STOP PUB qui est un enjeu important en matière 

de production de déchets, plutôt que les distributeurs qui ont obligation d’en 

distribuer mais qui demandent souvent en contrepartie l’email des personnes et 

inondent ainsi leurs boites mail de promotions. 

Sensibiliser autour des retombées positives du STOP PUB et de son utilité 

notamment en amont par rapport au coût de production des documents qui est 

répercuté sur le prix de vente et en aval sur le coût de la collecte, du tri, de la 

valorisation. 

Améliorer la visibilité de la mention « OUI à l’info des collectivités», le fait de ne 

potentiellement plus recevoir l’information institutionnelle est un frein majeur à 

l’utilisation du STOP PUB. 

Mener une réflexion sur la sémantique et sur le nom « STOP PUB » qui ne fait pas 

consensus : l’utilisation d’un nom différent semble souhaitée. 

Laisser la possibilité aux personnes de choisir leur autocollant en proposant 

notamment différents modèles, certaines personnes ayant déjà la démarche 

d’acheter dans le commerce un modèle qui leur plaise. 



o 

o 

o 

o 

Une fois l’action lancée, assurer une diffusion continue du STOP PUB et non par 

vague. 

Créer un kit à destination des bailleurs, intégrant notamment un STOP PUB pour 

chaque nouvel arrivant. 

Tester à l’échelle de quartiers représentatifs de la population de la CUB différents 

modes de diffusion avec une mesure à « T zéro » et une mesure à « T+ 3 semaine ». 

Exemple : l’envoi toutes boites aux lettres, la diffusion sur les lieux stratégiques 

comme les mairies, les lieux de vie universitaire (CROUS, cités universitaires…). 

Analyse des résultats de l’opération expérimentale pour mise en œuvre d’une action 

à plus grande échelle. 

Assurer le respect du choix des utilisateurs du STOP PUB de ne pas recevoir de 

publicité par les distributeurs. 

DIFFUSION DE L’INFORMATION INSTITUTIONNELLE 

o 

o 

o 

Mener une étude sur les coûts supplémentaires de la diffusion de l’information 

institutionnelle aux utilisateurs du STOP PUB et les coûts de la collecte et du 

traitement des publicités diffusées dans les boites aux lettres non dotées de STOP 

PUB. 

Prévoir des accords groupés entre collectivités pour la diffusion de cette 

information. 

Baisser la fréquence de diffusion de l’information institutionnelle ainsi que le 

grammage du papier. 

DEMATERIALISATION DE L’INFORMATION INSTITUTIONNELLE 

o 

o 

o 

Créer une plateforme commune d’abonnement aux magazines des collectivités. 

Développer l’information pratique et institutionnelle sur site grâce à des bornes 

numériques, multiplier les accès sur le territoire. 

Créer du « + produit » avec la dématérialisation de l’information en apportant un 

supplément d’information ou d’interactivité sur les supports dématérialisés par 

rapport aux supports papier (ex : photo cliquable redirigeant vers une vidéo, article 

cliquable redirigeant vers un article plus détaillé ou des données plus précises,…). 



DEMATERIALISATION DE L’INFORMATION COMMERCIALE 

Les participants étaient d’accord pour reconnaître que ce sujet ne relève pas de la 

compétence de la CUB et qu’il n’était pas forcément souhaitable de proposer 

d’autres voies d’envoi des informations commerciales, dans la mesure où la 

prévention des déchets prône aussi une autre façon de consommer. 






ATELIER N°3 : SENSIBILISATION 



Lieu : Maison de la nature et de l’environnement à Bordeaux 

Nombre de personnes présentes : 24 

Objectifs 

o Mener une réflexion collective sur les messages, les actions et les thématiques de 

la prévention par cibles : 

• Scolaires 

• Jeunes et étudiants 

• Ménages 

• Séniors 

Programme 


o 17h15 à 17h45 : visite de la Maison de la Nature et présentation du fonctionnement 

o 17h45 à 19H15 : travail en sous-groupes (une table ronde par cible) 

o 19h15 à 19h30 : restitution du travail conduit par chaque sous-groupe à l’ensemble 

des participants. 






Yoann BENARD 

(Mairie Talence) 

Dominique BROUENS 

(Achillée et Ciboulette) 

Alyssa DAOUD 

(CREPAQ) 

DIEN QUOC Than 



Julie FORT 

(Mésolia Habitat) 

Caroline GRAND 

(CUB) 

Candice GROCQ 


Laurent GUILLEMIN 


Laure HOSTEIN 

(Surfrider Fondation) 

Fabrice KAID 

(Atelier d’ECO Solidaire) 

Nathalie LAGARDE 


Karine LANCEMENT 

(Agenda 21 mairie de Pessac) 

Bernard LEDUC 


Nadine PRUE PESSOTO (UFC Que choisir 33) 

Jean-Baptiste RENAUDIN 



(CLCV) 

Francis TAILLADE 

(CUB) 


(C2D – Mairie Pessac) 

Karen TORIS 

(Unis cité) 

Blandine VASSELIN 

(Meduli nature) 

Mari-Joëlle VIDAL 

(Domofrance) 





La sensibilisation doit privilégier les actions de proximité. 

Les messages devront privilégier le bénéfice individuel des éco-gestes car les bénéfices 

environnemental et collectif ont parfois du mal à mobiliser et ne suffisent pas toujours à 

susciter des changements de comportements. 

La sensibilisation des scolaires… 

Les scolaires, surtout en primaire, constituent un public captif. Les actions menées doivent 

privilégier la pédagogie, le jeu et l’implication de la cible grâce à la mise en pratique des écogestes 

ou à l’expérimentation de pratiques. L’apprentissage de la réduction des déchets à 

l’école concernent les parents mais seulement par effet de ricochet. 

La sensibilisation des jeunes et des étudiants… 

Les jeunes et les étudiants constituent une cible difficile à mobiliser sur la thématique des 

déchets. Ils s’inscrivent pour la plupart dans une logique du « Profiter et profiter vite ». Ceci 

les conduit à surconsommer plutôt qu’à réduire. L’envie de profiter des dernières tendances 

technologiques les amène à acheter un nouvel objet plutôt que de le faire réparer. Les 

messages doivent mettre en avant la contrepartie amenée par les éco-gestes et les différents 

gains sociaux, économiques, individuels et collectifs. Il est en revanche important d’éviter le 

registre de la culpabilisation. 

La sensibilisation des ménages… 

Les ménages constituent une cible large et pour laquelle il est plus difficile d’identifier des 

pratiques spécifiques. Néanmoins, il semblerait que les messages les plus adaptés soient 

ceux centrés sur la praticité des éco-gestes et les gains financiers. La sensibilisation doit 

s’inviter sur les lieux de vie et les lieux d’achat pour toucher les ménages. Elle peut s’appuyer 

pour cela sur la logique du « montrer/démontrer ». 

La sensibilisation des seniors… 

Les seniors sont différenciés en fonction de leur degré d’autonomie et de leur mode de vie. 

Ils sont perçus comme d’excellents relais d’opinion potentiels dans la mesure où ils auraient 

du temps disponible et l’envie de transmettre des savoirs. 


SCOLAIRES 

o 

Principes généraux 

• Faire connaître et comprendre les éco-gestes, en expliquant pourquoi et 

comment agir en faveur de la prévention et de la réduction des déchets. 



• Privilégier la démonstration et les actions permettant l’application ainsi que 

l’implication des élèves. 

• Axer la sensibilisation sur la créativité des messages et des actions. 

o 

Thèmes identifiés comme prioritaires pour la cible… 

• Gaspillage alimentaire 

Sensibiliser les élèves à travers le jeu (ex : qui gaspille le moins) 

Visualiser les quantités de nourriture jetées grâce à la transparence, utiliser 

la comparaison et informer sur les enjeux du gaspillage. 

• Eau du robinet 

Mettre en place une information claire et ludique sur la qualité de l’eau du 

robinet. 

Axer les messages et les actions autour de l’idée « L’eau est un bien rare et 

précieux ». 

• Compostage 

Généraliser le compostage à l’école et mettre en œuvre des actions 

concrètes en jardin. 

Sensibiliser les élèves sur la valeur des déchets et organiser des actions 

permettant de comprendre le cycle assiette-compost-jardin. 

Installer des lombricomposteurs dans les écoles primaires (idée évoquée lors 

de l’atelier compostage). 

• Réemploi 

Mettre en place des ateliers créatifs de rénovation à l’école. 

Créer des événements ponctuels autour de la réutilisation et du 

détournement d’objets. 

JEUNES ET ETUDIANTS 

o 


• Permettre aux jeunes de définir eux-mêmes leur approche de la prévention 

des déchets en leur offrant des espaces d’expression. 

• Eviter des messages trop « standards » qui risqueraient de produire un effet 

négatif. 

• Travailler sur la question de la contre-valeur de leurs éco-gestes : financière, 

sociale, culturelle,… 

o 

Thèmes identifiés comme prioritaires pour la cible… 

• Réparation / Réemploi 

Créer une ressourcerie étudiante sur le campus. 



Réserver des espaces favorisant le lien social et les rencontres, le transfert 

et la mutualisation de compétences. 

Développer des ateliers de création et des chantiers jeunes. 


Organiser des opérations types « concours » entre les différents restaurants 

universitaires. 

Sensibiliser et impliquer le personnel et gérants des structures universitaires. 

Sensibiliser sur les quantités gaspillées par la visualisation et la transparence. 

Proposer des cours de cuisine aux étudiants. 

• Déchets d'Equipements Electriques et Electroniques 

Valoriser le recyclage et le réemploi et déployer des moyens efficaces pour la 

collecte (bornes, récupération à domicile). 

Valoriser le réemploi et la réutilisation lors d’événements (concerts, videgreniers). 

Mettre en place des systèmes de troc : je ramène un D3E et j’obtiens en 

échange mon entrée gratuite au concert. 

Voir la création de partenariats avec des marques. 

• Suremballage 

Développer des actions sur le campus de façon ponctuelle (rentrée, …). 

Travailler en amont avec les producteurs et sur les lieux de restauration. 

MENAGES 

o 


• Apporter un soutien technique aux associations et accompagner la mise en 

œuvre d’actions : proposer un diagnostic des actions déjà engagées, pistes 

d’améliorations et propositions d’actions. 

• Rendre l’information pratique facilement accessible. 

• S’associer à des événements nationaux pour la diffusion de messages 

génériques (ex : semaine du développement durable). 

o 

Thèmes identifiés comme prioritaires pour la cible 

• Suremballage / Gaspillage : 

Développer des actions ponctuelles permettant l’information et la 

sensibilisation autour des habitudes alimentaires : ateliers, journée 

apprentissage de la cuisine autrement (consommer moins et consommer 

mieux). 

Développer un partenariat avec la presse locale : création d’une rubrique 

récurrente sur la cuisine anti-gaspillage … 

Axer l’information sur des formats type Vrai/Faux sur l’éco-consommation, 

agir sur les fausses idées (dépliants informatifs). 

Axer les messages sur les achats malins / bons plans, monter une opération 

caddie témoin. 



• Eau du robinet : 

Informer sur sa qualité et les non bénéfices des eaux minérales, utiliser des 

témoignages médicaux. 

Développer des actions de dégustation : bar à eau, journée de l’eau… 

• Compostage : 

Développer l’information sur chaque initiative et pratiques de compostage 

possibles. Accent sur la diffusion de l’information. 

Monter des actions de démonstration sur des marchés ou évènements 

existants. 

• Réemploi : 

Promouvoir le réemploi en mettant l’accent sur l’aspect artistique, créatif et 

design : axer sur la notion de plaisir. 

Créer des guides d’information des pratiques (réemploi, collecte, don …) par 

type de produit : ce qu’on peut faire avec les objets, où les porter … 

SENIORS 

o 


• Axer l’information sur le partage du savoir : impliquer et responsabiliser les 

seniors autour des éco-gestes, les impliquer dans la transmission aux autres 

générations. 

• Capitaliser sur l’idée de transmission des bonnes pratiques : les seniors 

peuvent être des personnes relais sur lesquelles s’appuyer pour diffuser les 

messages de la prévention. 

• Organiser des actions de proximité et mener une réflexion sur la création et 

l’utilisation de binômes senior/jeune autour des thématiques, débats inter et 

intra générationnels. 

• Nommer des « référents environnement » seniors : leur donner la parole, 

les responsabiliser et mobiliser leur expertise. 

o 

Thèmes identifiés comme prioritaires pour la cible 

• Suremballage : 

Favoriser l’information autour de la consommation de proximité : acheter 

différent, aller plus souvent faire les courses et acheter en plus petites 

quantités. 

• Gaspillage : 

Axer les messages sur les notions de solidarité et de partage lors d’actions de 

proximité (ex : repas de quartier, structures collectives pour l’organisation de 

réunions…). 



• Réemploi / Don : 

S’appuyer pour la communication sur le côté patrimonial du réemploi, le fait 

de pouvoir transmettre. 

• STOP PUB : 

Développer l’information sur la dématérialisation de l’information (Stop 

Pub) à destination des seniors : actions de proximité et explication, comment 

accéder à l’info autrement. 

S’appuyer sur les outils de communication et d’information pratiques de la 

CUB et sur un réseau de personnes référentes (ex : référent environnement 

senior). 






ATELIER N°4 : CONSOMMATION RESPONSABLE 



Lieu : Maison de l’eau de Bordeaux 


Objectif 

o Formuler des avis sur les propositions formulées par la CUB autour différents axes : 


• Réduction des déchets dangereux 

• Manifestations éco-responsables 

• Textiles sanitaires réutilisables 


Programme 


o 17h15 à 17h45 : visite de la Maison de l’Eau et dégustation à l’aveugle au bar à eau 

o 17h45 à 19H30 : travail en sous-groupes (2 sous-groupes intervenant chacun sur 

deux des thématiques identifiées précédemment). 






Yoann BENARD 

(Agenda 21- Mairie Talence) 



Bouchra EL OIFI (Universitaire Bordeaux 1) 

Julien FEDRIGO 

(CREAQ) 

Jean NICOLE 

Dorothéa MOREAU 

(SEPANSO) 


(CREPAQ) 



(CLCV) 


(C2D – Marie Pessac) 

Marie-Joëlle VIDAL 

(Domofrance) 





La sensibilisation et l’apprentissage de l’éco consommation est un processus qui nécessite du 

temps. Il faut modifier les habitudes individuelles. Néanmoins il existe des éco-gestes 

facilement accessibles (réduction du gaspillage en restauration collective et individuelle…) 

En matière de gaspillage alimentaire, le Conseil Général a lancé une réflexion grâce à deux 

groupes de travail (restauration collective et ménages). Les participants à la concertation se 

sont donc appuyés sur ces recommandations pour formuler leurs préconisations et 

hiérarchiser les priorités d’action. 


GASPILLAGE ALIMENTAIRE 

o 

o 

o 

o 

Mettre en œuvre les préconisations du Conseil Général et diffuser les bonnes 

pratiques identifiées en matière de réduction du gaspillage en restauration 

collective et au sein des ménages : certaines actions doivent être prioritaires et sont 

facilement réalisables (ex : réduire le gaspillage du pain, adapter les portions et 

éviter les portions individuelles) 

Faire une étude de gisement des déchets par cible pour établir un ordre de priorité 

dans la mise en œuvre des actions de prévention. 

Diffuser le guide du Conseil Général et assurer l’information et la sensibilisation 

autour de la prévention du gaspillage grâce à des opérations et des évènements 

ponctuels. Le changement des habitudes passe par une information régulière et un 

suivi des établissements de restauration. 

Sensibiliser et initier les élèves à l’éducation alimentaire : travail et réflexion sur les 

goûts et les produits frais, consommer mieux et consommer autrement. 

o Diffuser de l’information pratique autour du gaspillage à destination des familles : 

associer de l’information générique sous forme de guide avec des opérations de 

sensibilisation (ex : caddie/panier malin sur les lieux d’achats, ateliers de cuisine) 

o 

o 

Former et informer le personnel de restauration collective autour des gestes 

permettant de réduire le gaspillage alimentaire : travail sur les portions, composition 

des menus. 

Eviter les portions individuelles et laisser les entrées en libre service. De façon 

générale : en restauration collective développer la possibilité pour les usagers 

d’adapter la taille des portions servies. 



o 

o 

o 

Optimiser les réservations et adapter les préparations des repas et les quantités de 

nourriture. 

Organiser des opérations témoins comme l’exemple de « De mon assiette à notre 

planète » 

Mobiliser des personnes fédératrices pour diffuser des messages sur la réduction du 

gaspillage alimentaire (ex grands chefs, …). 

MANIFESTATIONS ECO-RESPONSABLES 

o 

o 

Améliorer et renforcer la sensibilisation des organisateurs d’événements déjà 

soutenus par la Cub : information autour des enjeux et des moyens d’action, des 

personnes ressources. 

Harmoniser sur l’ensemble du territoire les contraintes minimales à imposer lors de 

l’organisation d’évènements, en partenariat avec les communes de la Cub. 

Les participants ont proposé ces deux actions alternatives à la création d’un « label » Ecomanifestation. 

Le développement de ce label impliquerait la rédaction d’un cahier des 

charges et une procédure d’audit associée pour son attribution. Cette action n’apparaît 

pas comme la plus pertinente en termes d’efficacité et d’objectif de prévention. 

o Généraliser l’utilisation des verres réutilisables lors des grandes manifestations : 

constitution d’un stock à l’échelle d’un territoire cohérent et pouvant être mis à 

disposition des organisateurs. Mener une réflexion sur la fabrication de modèle non 

logotypé afin de favoriser au maximum le retour des verres. 

o 

Elargir le concept de verre réutilisable : création d’un kit complet pour les couverts 

et les assiettes également. La diffusion de ce kit doit être accompagnée d’une 

réflexion autour du prix qui ne doit pas être dissuasif. 

REDUCTION DES DECHETS DANGEREUX 

o 

o 

o 

o 

Identifier les endroits sur la CUB où l’on observe le plus de rejets de déchets 

dangereux : diagnostic permettant d’organiser des opérations de sensibilisation 

ciblées. 

Organiser la sensibilisation grâce à des actions de proximité : évènements et 

animations familiales dans les quartiers, diffuser les bonnes pratiques à l’école et au 

travail. 

Proposer un système de déchetterie itinérante pour la collecte des déchets 

dangereux. 

S’appuyer sur les bailleurs pour l’information et la sensibilisation auprès des 

locataires en organisant des réunions en bas d’immeuble ou pour mettre en place 

des actions éco-exemplaires en interne. 



o 

o 

o 

Développer des partenariats avec les commerçants, notamment du secteur du 

bricolage positionnés sur le développement durable pour mettre en place des 

actions ponctuelles (ex : collecte de déchets dangereux et remise de bons d’achat à 

faire valoir sur des produits non dangereux ») ou plus pérennes. 

Informer sur la signification des différents logos désignant un produit dangereux. 

Communiquer sur les effets négatifs des produits dangereux notamment sur la 

santé. 

o Combattre les idées fausses (ex : pour que ça soit propre, il faut que ça sente bon / 

pour que ce soit propre, il faut utiliser des produits forts,…). 

ACHATS / CONSOMMATION RESPONSABLE 

o Constituer un réseau de proximité sur le modèle de celui créé pour le compostage : 

personnes clés et relais d’information. 

o Favoriser l’utilisation de couches lavables : 

Organiser un service de pressing pour les couches lavables afin de 

faciliter leur utilisation au sein des ménages et de rendre leur utilisation 

plus pratique. 

Eco-crèches : suivre le retour d’expérience des crèches engagées dans 

l’utilisation des couches lavables en France et des crèches à l’étranger où 

la pratique est plus développée ( visites sur sites, voir villes jumelées avec 

la CUB). 

o 

Textiles sanitaires utilisés pour le ménage : avec l’appui d’ESAT assurer la collecte, le 

nettoyage et la livraison de textiles de ménage aux entreprises de nettoyage et 

valoriser celles qui sont impliquées dans cette démarche. L’incitation à l’utilisation de 

ce service est essentielle car il ne pourra être pérennisé que si les volumes de textiles 

pris en charge par les ESAT sont importants. 

o Eau du robinet : 

Développer des partenariats avec des chercheurs/scientifiques (ex : LYRE 

groupe de recherche de la lyonnaise des eaux) pour analyser les perceptions 

du grand public associées à la consommation de l’eau du robinet. Cette 

analyse préalable permettra d’affiner les messages. 

Adapter la communication au contexte local et aux caractéristiques 

particulières du réseau d’alimentation de la CUB qui lui assurent une eau de 

grande qualité à la différence d’autres territoires. 

Installer des fontaines à eaux reliées au réseau local dans les entreprises et 

les administrations. 

Développer des actions artistiques autour de l’eau et y associer l’idée de 

valeur et de bien précieux. 

o Suremballage : 



Mobiliser les villes et personnes déjà impliquées sur ce thème et s’appuyer 

sur des expériences étrangères réussies montées en exemple. (ex : 

réalisation d’un film « Tour du monde de la prévention des déchets). 

Former des ambassadeurs sur ce thème pour pouvoir diffuser des messages 

personnalisés : visite à domicile et diagnostic du foyer, conseils et astuces 

pour mieux consommer. 

Développer et élargir le principe de distribution d’un produit via le grand 

conditionnement (ex : sur le modèle de distribution du lait) 

Valoriser les actions qui permettent d’éviter les emballages : développer un 

système de bonus ou de contre-valeur pour inciter les habitants de la CUB à 

utiliser au maximum leur propre contenant. 






ATELIER N°5 : COMPOSTAGE 



Lieu : Régie de Quartier « Habiter Bacalan » 


Objectifs 

o Mener une réflexion collective sur les messages, les actions et les thématiques 

autour de différents axes du compostage : 

• Compostage individuel et lombricompostage 

• Compostage de bas d’immeuble 

• Compostage en jardins partagés 

• Réduction des déchets verts 

Programme 


o 17h15 à 17h45 : visite de la Plateforme de compostage de bas d’immeuble de 

Bordeaux Bacalan 

o 17h45 à 18H15 : questions aux acteurs de la régie de quartier 

o 18h15 à 20h : travail en table ronde 




Hélène CHENAIS 

Franck DAVIS 


Elise GENTILHOMME 

Françoise HAMEL 

Sabine IPPOLITO 

Nathalie LAGARDE 

François LEMASSON 

Pascal LESTHEUX 

Ludovic MARTIN 


Franck REJSEK 

Valérie ROCHE 

Denis ROGER 

Victorien SERY 



Annie TRESCOS 





(Amicale des locataires de Port de la lune) 

(Epicerie solidaire) 


(Guide composteur) 


(EnRgéthic – SCOP Saluterre) 

(CREPAQ) 

(Conseiller municipal Bruges) 


(Administrateur Régie de quartier Habiter Bacalan) 

(Directeur Régie de quartier Habiter Bacalan) 

(CLCV) 

(C2D – Mairie de Pessac) 

(Amicale des locataires de Port de la lune) 





L’importance de l’accompagnement et de la formation dans la pratique du compostage, 

surtout à ses débuts. 

o Proposition de concentrer les efforts sur des quartiers pilotes où les structures de 

compostage collectif deviendraient des relais d’information et de formation pour des 

utilisateurs individuels. 

o Proposition de cartographier le maillage du territoire en maitres composteurs pour 

que les personnes puissent contacter leur référent local en cas de questions. 

Capitaliser sur une pratique associée au compostage telle que le jardin écologique permet 

de limiter les réticences quant au compostage. 

ZOOM sur le retour d’expérience de la régie de quartier de Bordeaux Bacalan…. 

o 

o 

o 

o 

La plateforme de compostage en pied d’immeuble installée par la régie de quartier 

de Bacalan est une opération pilote et sa réussite montre que le développement 

d’initiatives de ce type est possible : en s’appuyant sur le retour d’expérience des 

acteurs du projet. De cette expérience, une méthode de mise en œuvre semble se 

dégager. 

La plateforme de compostage est un lieu créateur de lien social et permet 

d’impliquer les habitants dans la vie de quartier : le projet doit être accepté par les 

habitants et s’appuyer sur leur volonté de s’y impliquer et de participer. 

L’initiative de Bacalan, avant d’être lancée, a fait l’objet d’une concertation continue 

avec les habitants pendant 2 ans. La réussite d’une plateforme de compostage 

collectif passe par l’implication des habitants dans une logique de co-construction. 

Ces derniers doivent pouvoir participer aux choix opérés. 

Les détracteurs utilisent souvent les mêmes arguments : pollution visuelle et 

olfactive, « zone décharge », présence de nuisibles… La plateforme de compostage 

de Bacalan est une excellente vitrine : organiser des visites du site permet de 

rassurer des habitants ou porteurs de projets. 




COMPOSTAGE COLLECTIF 

o 

o 

o 

o 

o 

o 

o 

o 

o 

Evaluer la capacité de la CUB et mettre en place des critères précis avant le 

lancement d’un appel à projets. 

Cibler certains quartiers pour un appel à projets. 

Former des personnes ressources dans un quartier avant de lancer un projet de 

compostage de bas d’immeuble. 

Rendre incontournables la concertation et l’information des habitants pour le 

lancement de ces initiatives. Pour la mobilisation, avoir recours au porte à porte, au 

suivi personnalisé, à l’affichage, aux mails, aux infos en boites aux lettres. 

Promouvoir le principe de co-construction des projets : les habitants doivent être 

acteurs du projet et impliqués dans le choix des grandes orientations du projet (choix 

du lieu d’implantation, choix des composteurs …). 

Impliquer les financeurs dans la concertation afin de pérenniser les projets. 

Développer la formation autour du compostage et sensibiliser les habitants aux 

différentes techniques possibles (ex : faire des lasagnes avec les habitants) 

Faire des plateformes de compostage collectif des lieux d’animation, de pédagogie 

et de sensibilisation : la notion de convivialité est essentielle et permet de faire que 

la plateforme devienne un lieu de vie créateur de lien social. 

Organiser la mutualisation des moyens humains et matériels entre les 

plateformes : par exemple en mettant en place un système itinérant pour le broyage 

et un partage des apports en broyats de branche, en faisant qu’un salarié puisse 

intervenir sur plusieurs plateformes de compostage. 

COMPOSTAGE INDIVIDUEL 

o 

o 

o 

o 

Créer un réseau des maîtres et guides composteurs et diffuser la liste de tous les 

membres aux mairies de la CUB : partage de l’information, quadrillage pertinent du 

territoire en associant les régies de quartier et les jardins partagés. 

Nommer des référents dans les quartiers parmi les guides et les maîtres 

composteurs. 

Mailler le territoire de points « relais compostage » : diffuser une information claire 

permettant de les localiser et d’accéder à leurs coordonnées. 

Concernant l’opération coup de poing de distribution de composteurs : insister sur la 

communication associée à cette distribution afin d’informer les habitants et 

d’éviter l’incivisme. Le principe de la gratuité pose question. 



o 

Proposer un système itinérant de broyage des branchages, car le broyat est 

essentiel pour réussir son compost. 

LOMBRICOMPOSTAGE 

o 

o 

o 

Envisager des actions pilotes en centre ville, à condition que celles-ci soient 

accompagnées de très près. 

Sensibiliser les scolaires au lombricompostage en installant des lombricomposteurs 

dans les écoles : support d’apprentissage, il couvre une bonne partie des 

programmes scolaires. 

Installer des lombricomposteurs dans les espaces publics : en s’appuyant sur des 

expériences réussies (Bordeaux et Toulouse). La surveillance autour de cette 

installation est indispensable. 






DEUXIEME PARTIE : ANNEXES 

ANNEXE 1 : 

FICHES ACTIONS COMPLETEES EN CONCERTATION 

ANNEXE 2 : 

PHOTOS DES REUNIONS DE CONCERTATION 



ANNEXE N°1 : 

COMPTE-RENDU DES ECHANGES DU COLLOQUE 

BORDEAUX . MONTPELLIER . NANTES . PARIS . TOULOUSE 

WWW.PARMENION.FR 


COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX 

COLLOQUE DE LANCEMENT 

DU PROGRAMME LOCAL DE PREVENTION DES DECHETS 

8 JUIN 2012 – ESPACE CONDORCET (PESSAC) 

SYNTHESE DES ECHANGES 

Cette note est fondée sur les interventions, et les échanges entre les intervenants et le public. 

I. 14 H : ALLOCUTION DE BIENVENUE ET INTRODUCTION 

Renaud DUPUY, directeur général de la société Parménion 

- Message de bienvenue. Remerciements à l’assistance d’être venue si nombreuse. 

- Déroulement du colloque ; information sur la visite d’Astria. 

- Introduction des deux premiers intervenants. 

Maxime MOULINIER, conseiller communautaire ; élu référent du Programme local de prévention 

des déchets 

En introduction : 

- Satisfaction quant au nombre de personnes ayant répondu à l’invitation pour ce colloque. 

- Didier CAZABONNE, vice-président de la CUB chargé des déchets, suivra la mise en œuvre du 

plan. 

- Importance du sujet pour Vincent FELTESSE, président de la CUB. 

« L’objectif de ce plan, c’est une réduction de 7 % en 5 ans de la production des déchets sur le 

territoire de la CUB. Ce plan va s’étaler sur 2 ans. Nous aurions pu le commencer plus tôt mais 

certaines obligations font que nous avons préféré le retarder pour être beaucoup plus opérationnels 

et avoir davantage d’échanges avec vous. C’est un défi ambitieux mais que nous pouvons relever 

grâce à la mobilisation de tous. La prévention concerne tout le monde, on est tous producteurs de 

déchets. Une phrase qui me plaît : « Le meilleur des déchets est celui que l’on ne produit pas ». A 

l’heure où les ménages sont de plus en plus attentifs à la réduction de leur budget, réduire les 

déchets c’est aussi consommer autrement. Enfin la prévention est aussi un facteur de solidarité. Il est 

nécessaire de faire le diagnostic de notre production de déchets pour voir quelle est la marge dont 

nous disposons pour agir. La prévention, nous le savons, ce n’est pas obligatoirement quelque chose 

de simple pour le citoyen. Cela implique une évolution des mentalités et une sensibilisation que nous 

devons accompagner. Je n’oublie pas aussi qu’il y a un devoir de sensibilisation, voire de contrainte 

au niveau national. C’est quelque chose qui revient régulièrement. Ce que nous voulons surtout, c’est 

bâtir un programme d’actions cohérent et efficace. Ce qui doit guider notre action, c’est notre 

objectif de réduction de 7 %. Action qui est menée en partie par la Direction Collecte Traitement des 

Déchets de la CUB. Nous vous avons convié aujourd’hui pour le lancement de ce programme. Des

associations engagées au quotidien témoigneront de la prévention et du recyclage ; nous verrons 

que cela est possible et que ça marche ! L’analyse de la production des déchets a permis d’identifier 

un certain nombre d’actions possibles. C’est le résultat du diagnostic que nous vous présenterons. 

L’objectif est de pouvoir en discuter au cours des prochains ateliers. Nous sommes bien là dans une 

démarche participative affirmée et répétée par le président Vincent FELTESSE. A la rentrée 2012, le 

plan d’actions sera finalisé, ensuite viendra le temps de sa mise en œuvre. La CUB a la volonté de 

mobiliser les moyens nécessaires à la réalisation de ces actions. Elle s’appuiera pour cela sur les 

acteurs de terrain que vous êtes. Il ne fait pas de doute que nous reconnaissons tous l’utilité extrême 

de ce programme et l’urgence de sa mise en œuvre. Je terminerai en disant que ce programme a été 

décidé et développé en liaison avec l’ADEME, notamment dans le cadre d’une signature d’une 

convention ». 

Alain BESANÇON, en charge de la prévention des déchets à l’ADEME Aquitaine 

- L’ambition nationale doit se traduire au niveau local. 

- Des moyens de concertation et d’échange sont mis en place avec 155 collectivités depuis 

2010 (55 % de la population française concernée). 

- En Aquitaine, 7 plans et programmes locaux existent. 

- Travail en synergie avec les collectivités. 

- Les participants au colloque seront des relais importants auprès des citoyens et des 

professionnels. 

II. 

14 H 20-15 H : TABLE RONDE DES INITIATIVES 

Introduction de Renaud DUPUY. 

Le Conseil Général a défini un plan de gestion des déchets ménagers et assimilés. La CUB met en 

œuvre un programme de prévention des déchets. Comment ça marche ? Quel est le lien ? Quelles 

sont les synergies ? 

Laurent SALAÜN, chargé de mission prévention au Conseil Général de la Gironde. 

« La prévention a été lancée très tôt. En 2004, il existait déjà un groupe de réflexion sur les actions à 

mener auquel participait la CUB. En 2005 a été créé un début de plan de prévention ; il a été validé 

avec le plan de gestion des déchets en 2007. Aujourd’hui, des actions sont poursuivies à l’échelle 

départementale, comme la suppression des sacs de caisse. Beaucoup d’autres réflexions ont été 

menées. Le Conseil Général se positionne comme animateur du réseau des programmes locaux 

girondins et comme fournisseur d’outils de réflexion. Il existe cinq programmes à l’échelle 

départementale qui s’adressent à 77 % de la population du département ». 

Que constatez-vous suite aux actions de prévention que vous menez depuis 7 ans ? 

Laurent SALAÜN : « Des études permettent de suivre de près l’évolution des comportements à 

l’échelle départementale. Il existe une évolution naturelle des mentalités, notamment, sur des 

petites actions telles que le Stop Pub. Aujourd’hui, nous sommes passé de 26 à 33 % de la population 

qui pratique le compostage ». 

Comment est né le projet de plateforme de compostage en bas d’immeubles et comment 

réagissent les habitants à cette pratique ? 

Denis ROGER, administrateur de la régie de quartier de Bacalan et de sa plateforme de 

compostage. 

« A l’origine, l’objectif du projet était de trouver un moyen afin de réduire les quantités de déchets 

produites. Nous avons commencé par un programme de sensibilisation mené sur deux ans. Cela nous

a permis de passer ensuite de la ressourcerie au compostage. Au cours de cette démarche, nous 

avons formé une cinquantaine de guides-composteurs. L’objectif était de motiver un certain nombre 

de personnes et immédiatement derrière d’en avoir qui fassent le relais vis-à-vis des 300 habitants 

des immeubles et des 50 vivants à proximité. Cela a été plutôt bien accepté, bien intégré ». 

Comment fonctionne cette plateforme ? Comment faites-vous participer les usagers ? Des 

personnes travaillent-elles sur cette plateforme, par exemple ? 

Denis ROGER : « L’idée est que tout le monde puisse venir déposer 24h/24 et 7j/7 ses déchets au 

composteur. Cela a été notre première résolution. Il est évident qu’il n’est pas possible de laisser un 

salarié 24h/24 et 7j/7 à disposition de la population. Un matériel spécifique a donc été mis en place 

afin que tous les habitants puissent venir déposer leurs déchets à tout moment, et rééquilibrer le 

mécanisme s’il fait trop chaud ou si des mauvaises odeurs risquent d’apparaitre. Ensuite, un salarié 

vient et place les déchets déposés dans les composteurs. Il n’est, en effet, pas question, pour des 

raisons de sécurité, que n’importe qui puisse mettre ses mains dans les composteurs ». 

Aujourd’hui, est-ce que l’ensemble des habitants participe à ce projet ? 

Denis ROGER : « Environ soixante-dix familles sur trois cent cinquante participent aujourd’hui. La 

distribution des éco-seaux s’est faite gratuitement et on continue à en distribuer, tout comme à 

sensibiliser le plus possible. Quant à la concertation, elle se fait en continu, tous les mois et demi ». 

Nous abordons le 2 ème sujet : la prévention, le réemploi, l’éco-consommation qui permettent 

d’économiser et de produire moins de déchets. Comment a été créée la Ressourcerie, comment ça 

marche ? 

Gérôme MATRENCHARD, responsable de l’atelier de la Ressourcerie de Cenon 

« La Ressourcerie est une initiative de la régie de quartier. Elle s’est créée en partenariat avec le 

bailleur Domofrance pour pallier au problème des encombrants sauvages. La mission de la 

Ressourcerie est de collecter, valoriser, revendre les objets encombrants, et, tout au long de ce 

processus de sensibiliser le public. A l’heure actuelle, neuf personnes sont employées en contrat 

d’accompagnement dans l’emploi (CAE) ; elles sont soutenues par deux encadrants techniques. Les 

personnes en CAE sont au départ éloignées de l’emploi ; certaines ont eu une première expérience 

en menuiserie, d’autres n’ont jamais utilisé ce genre de techniques. Les formations se font au jour le 

jour. Au niveau des fauteuils, par exemple, la mousse des matelas est récupérée pour restaurer les 

chaises. Tout est récupéré, recyclé. Les composteurs installés à la régie de quartier de Bacalan 

arrivent d’ailleurs de la Ressourcerie ». 

Comment s’y prendre si on veut créer une ressourcerie quelque part ? 

Gérôme MATRENCHARD : « Les clés du succès sont avant tout le lieu d’implantation et ensuite la 

présence du public. Une ressourcerie ne fonctionne pas sans la présence des gens du quartier autour. 

Il faut souligner l’importance de la sensibilisation, de la mobilisation. Pour celle de Cenon, cela a 

commencé un an et demi plus tôt autour d’ateliers participatifs. Désormais, ce sont trois demijournées 

qui sont mises à disposition chaque semaine pour être en contact direct avec le public et les 

gens du quartier. Ils emmènent eux-mêmes leur propre mobilier pour le rénover au lieu de jeter ». 

Qu’est ce que le « Jour de Récup », qu’est ce qu’on y fait ? 

Blandine VASSELON, coordinatrice de projets à Méduli Nature 

« Méduli Nature a lancé l’opération « Jour de Récup », il y a maintenant 3 ans. Il s’agit d’une journée 

de sensibilisation grand public autour de la thématique de la consommation responsable. Les gens 

sont invités à réfléchir pour trouver des alternatives à leur façon de consommer et à être créatifs 

dans le but de réduire, notamment, leurs déchets. Nous avons réussi à réunir sur un même lieur une 

quarantaine d’exposants, souvent locaux comme les cordonniers du grand Sud-ouest qui vont 

montrer comment réparer, les guides composteurs, les ambassadeurs du tri… , tous autour du thème 

de la réparation, recyclage. Nous avons également de plus en plus d’initiatives citoyennes avec des

gens qui se sont mis eux-mêmes à faire des ateliers pour fabriquer des choses. Nous nous sommes 

aussi posé la question de comment réduire les déchets sur la manifestation. Ainsi, depuis deux ans, 

Emmaüs nous prête toute la vaisselle et des meubles afin d’aménager le lieu. Et une fois que les 

participants se sont restaurés, ils sont invités à un atelier de « vaisselle comparative » afin d’essayer 

de comparer à la fois les produits que l’on trouve dans le commerce et aussi les produits ‘maison’ qui 

ont été fabriqués par les gens sur l’atelier de fabrication de la vaisselle. C’est vraiment une façon de 

pouvoir aller jusqu’au bout de la démarche et de réfléchir sur ce sujet là ». 

La consommation responsable est un des axes forts de l’action du CREPAQ. Comment cela se 

concrétise t-il ? 

Dominique NICOLAS, président du CREPAQ 

« La consommation responsable est une des thématiques fortes parmi les nombreuses qui sont 

traitées par le CREPAQ. France Nature Environnement (FNE) a créé en 2012 son propre réseau écoconsommation. 

Il a chargé le CREPAQ en Aquitaine de rassembler les différents acteurs pour décliner 

ce réseau au niveau régional. Nous avons une action généraliste sur l’éco-consommation qui s’appuie 

sur trois points forts. Premièrement, donc, constituer ce réseau. Deuxièmement, mener une enquête 

sur l’affichage environnemental dans 5 magasins, en juin et juillet 2012, pour savoir si les 

consommateurs le prennent en compte lors de leurs achats. Et troisièmement, recenser tous les 

acteurs de l’éco-consommation en Aquitaine, et leurs actions, afin de constituer une plate-forme 

mettant en liens les acteurs entre eux, et avec le grand public. L’objectif est de créer des synergies. 

La lutte contre le gaspillage alimentaire est une des actions phare du plan du Conseil Général. 

Quelles sont les actions qui sont menées ? 

Laurent SALAÜN : « Effectivement, le Conseil Général en a fait un thème phare en 2011 en 

partenariat avec des syndicats, des associations, notamment d’étudiants. Cela a abouti sur la mise en 

œuvre d’une campagne de communication et de sensibilisation pendant la semaine de la réduction 

des déchets avec un affichage volontairement choquant sur les 500 euros qui seraient gaspillés par 

foyer et par an. En effet, selon une étude de l’ADEME, le gaspillage alimentaire ce serait entre 20 et 

30 kg de nourritures par personne et par an dont 7 kg encore emballés. Le travail de ces groupes a 

débouché, début juin, sur la réalisation de deux cahiers de préconisations dont un destiné à la 

restauration collective et l’autre aux particuliers. Ces deux cahiers vont être confiés aux syndicats et 

aux associations pour pouvoir mener des actions concrètes sur le territoire ». 

Quelle action concrète imaginez-vous, par exemple ? 

Laurent SALAÜN : « Par exemple, des séances de pesée dans les écoles, avec l’association ‘Mon 

assiette, ma planète’, pour estimer les quantités de déchets ». 

Le concept de guides-composteurs est une opération importante et un des éléments essentiels de 

la prévention. Quelle est l’action du Conseil Général sur cette thématique ? 

Laurent SALAÜN : « En 2008, ont été créées des formations en partenariat avec le Conseil Général et 

l’ADEME pour devenir guide-composteur. Celles-ci se déroulent sur une journée complète et sont 

ouvertes aux techniciens de collectivités, élus, associations et particuliers. On compte un peu plus de 

sept cents guides fin 2011. Nous devrions atteindre les 1 000 personnes d’ici à la fin 2012. En plus de 

cette formation, il existe une formation complémentaire de maitre-composteur. Plus restrictive au 

niveau des critères d’entrée, elle s’étale sur trois jours. Elle s’adresse prioritairement aux techniciens 

de collectivité et aux permanents d’associations, même s’il existe des maitres-composteurs 

particuliers très motivés. A ce jour, nous comptons environ cinquante maitres-composteurs formés 

sur le territoire ».

On revient sur le gaspillage alimentaire. Le CREPAQ engage des actions avec une école primaire, un 

collège et un lycée pour sensibiliser, éviter et gérer le gaspillage alimentaire. Qu’en est-il 

exactement ? 

Dominique NICOLAS : « Ces actions sont menées dans le cadre des opérations mises en place avec 

FNE pour lutter contre le gaspillage alimentaire tant au niveau individuel que collectif. C’est un 

problème très important puisqu’entre 100 et 140 kg de nourriture sont gaspillés chaque jour par 

élève. Dix-neuf millions de repas sont servis chaque année uniquement au sein des lycées, par 

exemple. Si nous multiplions ces données, nous obtenons plusieurs centaines de tonnes de 

gaspillage alimentaire par an. La méthodologie définie avec FNE est croisée avec les études du 

Conseil Général. Elle va permettre de mener une campagne auprès des écoles, collèges et lycées de 

manière à caractériser et à quantifier le gaspillage pour pouvoir proposer des préconisations aux 

établissements ainsi que des ateliers de sensibilisation auprès des élèves. L’opération a déjà bien 

avancé avec le lycée Montaigne, par exemple, qui produit environ 40 tonnes de déchets par an. Leur 

chef cuisinier est très motivé. Je tenais également à signaler le travail remarquable de l’association 

de cuisiniers ‘La Côte’ qui se bat contre le gaspillage alimentaire ». 

Autre thématique, les manifestations éco-responsables. Les évènements produisent des déchets, 

comment faire pour les réduire ? 

Blandine VASSELON : « Méduli Nature accompagne et aide les organisateurs à réfléchir aux moyens 

pour concevoir de manière éco-responsable leurs manifestations. Cela passe par des réflexions 

autour des contenants utilisés, des conditionnements, etc. Nous sommes ainsi intervenus sur les 

rassemblements de 50 000 scouts dans le Médoc. L’action menée a permis d’éviter la création de 2 

000 tonnes de déchets notamment grâce aux ateliers de vaisselle. L’association a accompagné vingttrois 

évènements en 2010 et une dizaine en 2011. L’éligibilité des manifestations dépend de certains 

critères et du dossier qu’elles présentent suite au lancement d’appels d’offres. D’autres types 

d’accompagnements plus personnels sont aussi mis en place ». 

Laurent SALAÜN : « Le Conseil Général a sorti un guide d’accompagnement des manifestations écoresponsables 

en partenariat avec Méduli Nature dans le cadre de l’Agenda 21. C’est le cas des Scènes 

d’Eté ». 

III. 

15H- 15H15 : ECHANGE AVEC LA SALLE 

Introduction de Renaud DUPUY. 

Serge DEGUEIL, Président du comité de quartier de Magonty à Pessac 

« Je constate que tout ce que vous venez de dire est très intéressant. Mais il s’agit surtout de travail 

mené en aval dans le sens où chacun peut faire son petit geste. Mais est-ce qu’il ne faudrait pas 

mieux travailler plus en amont avec des industriels ? De mon point de vue, étant tout en bas de 

l’échelle, nous ne pouvons pas faire grand-chose alors qu’en amont au niveau des industriels, 

notamment du médicament, cela pourrait être plus efficace ». 

Réponse de Laurent SALAÜN 

« C’est une question qui revient très souvent. De toute façon, il faut faire quelque chose, qu’il y ait 

effort ou pas. Il faut aussi que le consommateur soit prêt à recevoir les efforts des industriels. 

Certains industriels, par exemple, ont déjà essayé de limiter les emballages des yaourts. Du jour au

lendemain leurs ventes ont baissé : les gens se sont dits, moins d’emballage égale moins de qualité, 

ce qui était faux. Depuis, les industriels essayent d’agir davantage sur une réduction progressive en 

adéquation avec l’évolution des mentalités ». 

Réponse de Denis ROGER 

« Il faut préciser que 50 % des déchets viennent du consommateur lui-même. Quand vous achetez 

des aliments que vous ne mangez pas vous produisez des déchets. Nous constatons au niveau de la 

plateforme de compostage que dès que nous mettons en place ce genre de dispositif, la quantité de 

déchets produite diminue de moitié en un mois, un mois et demi ». 

Dominique LESTYNEK, Fédération des syndicats et comités de quartier de Pessac 

« Plusieurs observations, d’abord sur les emballages : pour ceux qui font réellement des courses, 

physiquement, il faut parler de protection aussi. Il faut, certes, éviter le sur emballage mais celui-ci 

est aussi protecteur. Quand vous parliez des yaourts, s’il n’y a pas de protection, vous voyez des 

retournements et les gens se posent la question, est ce que c’est ouvert ? Est-ce que c’est sain à 

l’intérieur ? Ensuite, pour ce qui concerne les sacs de caisse que l’on présente comme un grand 

succès, c’est surtout une économie pour les grandes surfaces qui n’ont plus à délivrer ces sacs. Sauf 

que maintenant, ce sac, il est payé par le consommateur directement et son réemploi n’est pas 

garanti, il faut ré-acheter son sac pour porter ses consommations. Concernant le gaspillage 

alimentaire, il faut se poser la question de la restauration scolaire en général et du temps consacré à 

l’alimentation de façon encore plus générale. Quand on voit des personnes qui passent moins d’un 

quart d’heure à table, qui mangent au ‘lance-pierre’ ou qui se font un plateau repas devant la 

télévision, ce n’est pas une alimentation qui produit forcément une bonne consommation saine. Il 

existe une action citoyenne que vous n’avez pas citée dans la prévention des déchets. Dans les faits, 

les citoyens sont de plus en plus impliqués dans la prévention des déchets. On le constate 

notamment à travers la généralisation des vide-greniers. Ces vide-greniers participent à la protection 

de l’environnement puisqu’ils sont un moyen de prévention des déchets en donnant une seconde vie 

aux objets, économiques puisque les objets sont vendus à un faible prix, social puisque ceux qui 

achètent n’ont pas forcément les moyens de se payer un produit neuf, et enfin ; c’est une 

participation citoyenne, individuelle. Les personnes viennent vendre leurs objets, toutes catégories 

sociales confondues. On y trouve des personnes qui ne sont pas forcément nécessiteuses, mais qui 

veulent donner une nouvelle vie à leurs objets. Toutes générations confondues aussi, j’ai constaté 

dans des vide-greniers, des enfants qui ayant atteint un certain âge, leurs jouets ne correspondant 

plus à leur utilisation actuelle, en faisaient profiter d’autres personnes de cette façon. Il faut favoriser 

des vide-greniers alors que certaines municipalités ont eu tendance à vouloir en limiter les effets ». 

Alain BLANC, Collectif des Déchets Girondins 

« Je voulais revenir sur ce qu’avait dit Monsieur LESTYNEK. Je ne suis bien sûr pas d’accord avec ce 

qui est dit sur les sacs mais c’est un autre débat. Sur la prévention et la responsabilité de chacun, il y 

a trois niveaux : le consommateur qui doit consommer responsable ; chaque fois que l’on achète 

quelque chose, à nous de regarder s’il y a sur emballage ou pas. Il faut éviter peut être d’aller trop en 

grande surface au profit des marchés. On évitera ainsi pas mal les sur-emballages. Ensuite, les 

associations qui doivent sensibiliser. Et enfin, le législatif. Je crois qu’il y a des élections qui 

s’annoncent et là effectivement il faut faire évoluer la loi, même si ce n’est pas de notre ressort ». 

Paule DUBOIS, Présidente d’un centre socioculturel à Mérignac 

« J’ai fait la formation guide composteur. Je remercie le Conseil Général parce que c’est une 

formation vraiment très intéressante. J’espère bientôt suivre la formation maitre-composteur s’il y a 

des places. Nous sommes sur un quartier très engagé dans la prévention, nous avons une école 

Agenda 21 avec qui nous travaillons beaucoup sur l’écocitoyenneté au niveau des enfants. Il y a une 

crèche qui participe aussi. Notre gros souci sur ce quartier, c’est effectivement le compostage en bas

des immeubles puisqu’on se trouve face à 11 copropriétés. Comment faire pour ouvrir le dialogue 

avec les copropriétés ? Parce que c’est quelque chose de vraiment très compliqué ». 

Réponse de Denis ROGER 

« La concertation est un processus très lent. Il faut prendre les gens d’une certaine manière. Cela a 

duré 2 ans avant que nous ne prenions la décision d’investissement. Ce sont les habitants qui nous 

ont poussés à l’investissement. Le groupe de départ, qui va nourrir toute la population, est très 

difficile à créer. Nous poursuivons toujours les concertations pour faire vivre la plate-forme. Pour 

aller plus loin, il y a des tas de contre-indications qui viennent à l’encontre de l’installation d’une 

plateforme de compostage : ça sent mauvais, ce n’est pas beau… Ce sont des combats qui ne se 

règleront pas en 30 secondes. Vous aurez besoin de 6 mois à 2 ans pour le faire s’il le faut. 

Maintenant, si vous avez votre plateforme, vous pouvez venir nous voir. A ma connaissance, nous 

sommes les seuls sur Bordeaux à agir à cette échelle. Le mieux est encore de démontrer par 

l’exemple ; il faut prouver que c’est un système qui fonctionne dans tous les sens du terme. Il faut 

que cela soit bien entretenu, c’est essentiel. Pour revenir d’ailleurs sur les propos de tout à l’heure, 

on parlait de consommable, il en existe qui sont compostables ». 

Daniel MARIE-ANNE, Vice Président de la fédération des quartiers de Pessac 

« Je viens d’apprendre heureusement qu’il existe des systèmes de compostage localisés, comme il se 

fait à Paris. C’est intéressant d’apprendre que ce genre d’action existe aussi à Bordeaux. Quand on 

parle de guide de compostage, je dirais que dans mon quartier ça s’appelle l’éco site. Nous en avions 

créé un. Malheureusement, les personnes ont du mal à mettre en œuvre les actions qui sont 

préconisées. C’est aussi un peu dommage de voir que sur l’Agenda 21, des actions sont mises en 

avant mais que la population ne les applique pas. Concernant le gaspillage alimentaire, j’ai lu dans la 

‘Revue d’Aquitaine’, qu’un lycée se chauffe grâce à la méthanisation obtenue à partir des résidus de 

nourriture. Quand on le dit aux gens, ils ne le croient pas. A une époque, j’habite à côté de la 

décharge, nous avions demandé à ce que le gaz puisse servir à alimenter les chauffages. Gaz de 

Bordeaux n’a pas voulu que cela se fasse. C’est un peu dommage. Il y a heureusement un nouveau 

Ministère de l’écologie qui vient de lancer au niveau des Préfets des spécifications très particulières. 

Donc au moins ça avance de ce côté-là ». 

Nadine ZIVKOV, maître composteuse à Floirac 

« Je voudrais vous interpeller sur le fonctionnement des cantines du collège Nelson Mandela à 

Floirac. J’ai participé à des ateliers de sensibilisation auprès des enfants et en même temps, j’ai pu, 

en tant que parent, participer à la commission de formation des menus à la cuisine centrale. Le 

collège Nelson Mandela, inauguré cette année, remplace un autre collège qui était doté de cuisines 

locales, au grand plaisir des enfants qui disent encore y avoir très bien mangé. Aujourd’hui, le collège 

Nelson Mandela est un collège satellite des cuisines centrales qui se trouvent de l’autre côté de la 

Garonne. Collège satellite ça veut dire qu’il y a acheminement des menus par camion, des cuisines au 

collège où ils sont réchauffés et servis aux enfants. Lors de cette visite, j’ai découvert une réalité sur 

laquelle je voulais vous interpeller. D’abord, une question qui porte sur le gaspillage alimentaire : 

quel rapport pouvons-nous voir entre le gaspillage alimentaire et la cuisine industrielle ? Puisque la 

production des menus dans des conditions telles que je les ai vues, repose donc sur des effectifs et 

des locaux assez réduits, et une demande toujours plus grande de repas à préparer. Des repas qui ne 

peuvent être acheminés que par liaison froide, des pâtisseries industrielles, des produits emballés du 

fait des normes d’hygiène et de la réalité du transport. Nous avons découvert que le Conseil Général 

a imposé, dans ce système, la mise en place d’une machine qui réalise la mise sous barquette 

plastique des entrées, ce qui implique un temps énorme consacré à cela ainsi qu’une très grosse 

quantité de déchets produite en bout de chaîne. Ces barquettes ne peuvent pas être traitées. Quand 

le collège a commencé à faire la sélection et à proposer à celui qui venait récupérer les poubelles de 

récupérer aussi les barquettes, la personne a répondu que le retraitement n’était pas possible.

Comment comprendre que dans le cadre de l’Agenda 21, on travaille tous dans le bon sens pour 

réduire déchets et gaspillage alors qu’au niveau des installations ait été refusée une cuisine locale ? » 

Réponse de Laurent SALAÜN 

« Nous sommes au courant de ce fonctionnement et essayons de prévoir le nombre de repas avec 

SIREC rive droite dans le cahier de préconisations. Il y a plusieurs cuisines centrales et cela n’est ainsi 

pas le cas pour toutes. La cuisine satellite peut éviter le gaspillage si elle est bien organisée, la 

prévision est importante. D’autres solutions sont encore mises en place pour limiter le gaspillage 

telles que des conventions avec la banque alimentaire, on peut faire un lien pour que certaines doses 

ne soient pas jetée ». 

Marcel SOULETTE, Association de défense des consommateurs CLCV 

« Le problème de ces fameuses cassettes qui distribuent les repas aussi bien des personnes âgées, 

des enfants ou dans les grands magasins ne sont semble-t-il, actuellement, pas recyclées du tout. 

Personne ne s’en soucie. Néanmoins, certaines sont en papier ou en carton et d’autres en 

polystyrène, il faudrait peut être interrompre cette production. Nous sommes quand même satisfaits 

de voir qu’une synergie se met en place au niveau des grandes structures puisque notre association 

travaille depuis fort longtemps sur ce domaine. Nous avons participé à la semaine européenne de la 

réduction des déchets dans la galerie commerciale d’un magasin Carrefour. Nous avons ainsi pu 

sensibiliser un grand nombre de personnes. Nous sommes prêts à continuer ce type de travaux. Nous 

tenons à affirmer la continuité de nos travaux sur ce domaine, notre association existe depuis 1952, 

et espérons que nous pourrons continuer à apporter des choses concrètes dans le futur ». 

Valérie ROCHE, Service Environnement et Cadre de Vie de Pessac 

« Quels sont les critères de bonne implantation d’une ressourcerie ? Est-ce que d’après vous, c’est à 

côté d’une déchetterie, ou est ce qu’au contraire c’est à la source, c'est-à-dire, dans les quartiers 

d’habitations ? » 

Réponse de Gérôme MATRENCHARD 

« Pas forcément à côté d’une déchetterie. L’important pour une bonne implantation c’est de 

consulter les personnes concernées avant toute chose. Il faut partir des gens du quartier. La 

particularité de celle de Cenon, c’est que c’est une initiative de la régie de quartier. Celle-ci 

bénéficiait déjà d’un réseau puisque tous ses salariés sont implantés dans le quartier. Ce qu’on a fait 

au départ, c’est de consulter les gens, leur demander leur avis et ce qu’ils pensaient d’un projet 

comme celui là, c’est ça le plus important ». 

Yoann BENARD, chargé de mission sur l’Agenda 21 lié au développement durable à la ville de 

Talence 

« Quel est le cadre exact du plan local de prévention des déchets ? Est-ce que nous allons parler aussi 

des déchets des industriels, des acteurs économiques, de l’Université par exemple, des agriculteurs ? 

En ce qui concerne la finalité de la méthode de concertation, est-ce nous allons être interpellés pour 

donner un avis sur un plan qui aurait déjà été rédigé avec un certain nombre d’actions ou est-ce qu’il 

y a un champ de liberté sur une co-construction au niveau de ce plan d’actions ? Pour terminer 

j’aurais déjà une action puisque nous avons beaucoup parlé de recycleries et de ressourceries, à 

Talence, nous avons de nombreux étudiants et une bonne partie du campus. L’Université s’engage 

sur un projet de campus durable et j’aurais aimé que cette question de l’université, des déchets et 

pourquoi pas d’une recyclerie universitaire puisse être intégrée dans ce plan local de prévention des 

déchets ». 

Réponse de Stéphanie EVENO, responsable du service prévention à la CUB - DCTD 

« Pour répondre à votre question, déjà je précise que ce n’est pas un plan mais un programme local 

de prévention. Nous parlons plutôt de plan au niveau départemental. Effectivement, nous avons bien

pris en compte la part industrielle et professionnelle. Cela va faire partie du diagnostic et dans le 

programme, il est bien prévu un accompagnement des déchets des professionnels. Nous avons bien 

identifié que la part étudiante présente sur le territoire était importante. C’est quelque chose que 

nous souhaitons creuser. Votre proposition va pouvoir être étudiée puisqu’il va falloir qu’on travaille 

sur cette cible là qui représente 11 % de la population. Sur la concertation ouverte, la première 

année c’est le diagnostic du territoire et la co-construction du programme local de prévention d’où 

les futurs ateliers organisés en fin de mois ». 

Estelle REGNIER, Chambre de Commerce et d’Industrie de Bordeaux 

« Une réponse aux interrogations faites aux actions sur les entreprises : il y a une action soutenue par 

la Région, l’ADEME et portée au niveau régional par les CCI, surtout celle des Landes, sur les 

démarches d’éco-conception. Il y a un lien sur l’affichage environnemental puisque des entreprises 

ont été accompagnées sur cette thématique là. Par rapport aux questions sur les barquettes, on peut 

donner l’exemple de l’entreprise ‘Ensemble’, à Blanquefort, qui travaille sur la réduction du 

gaspillage alimentaire et a un partenariat avec la banque alimentaire. Ils font aussi un travail sur le 

recyclage des barquettes en partenariat avec Nutripack et atteignent 70 % de taux de 

valorisation/recyclage ». 

IV. 

15H15-15H35 : PRESENTATION DIAGNOSTIC & PREPROGRAMME 

D’ACTION 

Intervention de Marianne Riboullet, chef de projet, société Parménion. Les points abordés : 

- Le territoire. 

- Les déchets produits sur le territoire. 

- Les déchets à éviter. 

- Les 5 ateliers thématiques. 

V. 15H35-16H : ECHANGE AVEC LA SALLE 

Myriam BOUAZIZ, Chargée de mission Education au sein de l’association Surfrider 

« Je voulais revenir, notamment, sur les déchets à éviter ou du moins à réduire au sein de la CUB. 

Pour nous le gros fléau, c’est le plastique qui compose jusqu’à 75 % des déchets que l’on retrouve sur 

les plages. Notamment les ‘larmes de sirène’ qui sont des petites boulettes de plastique issues de sa 

fragmentation et de l’industrie du plastique. Elles composent jusqu’à 50 % des plages en termes de 

sédiments. Je suis assez surprise que la question des déchets aquatiques ne soit pas un des objectifs 

du plan, notamment le thème de la réduction des plastiques que l’on retrouve dans les ordures 

ménagères. C’est également un produit dangereux. Le plastique devrait être un des déchets à éviter 

au sein de la CUB. » 

Réponse de Véronique BLAYO, Antea Group 

« Effectivement les déchets des emballages font partie des déchets sur lesquels nous souhaitons agir. 

En ce qui concerne le plastique, nous avons commencé à réfléchir, notamment, à des problématiques 

de suremballage ou par exemple sur la promotion de l’eau du robinet. Sur le point que vous évoquez, 

il y a deux problématiques : d’une part, réduire l’achat et l’utilisation du plastique par les usagers et, 

d’autre part, faire en sorte qu’ils les jettent dans des endroits appropriés ».

Réponse de Maxime MOULINIER 

« En ce qui concerne les plastiques, j’espère que nous allons pouvoir mettre en place une évolution 

au niveau d’Astria sur le tri. Aujourd’hui, seule une partie des plastiques est recyclée sur Astria alors 

que dans d’autres lieux tous les plastiques sont concernés y compris les films ou les sacs. J’espère 

que l’on va pouvoir mettre cela en place. Ensuite, nous n’avons pas tout présenté aujourd’hui, il y a 

des ateliers sur cinq jours et ce thème pourra y être traité ». 

Personne, non présentée 

« Je voulais juste préciser par rapport à la présentation que l’électroménager est un vrai problème 

puisqu’on parle la dessus de dons. Mais lorsqu’un appareil a plus de dix ans on entre dans le cadre de 

la précarité énergétique parce que cet appareil consomme beaucoup plus et les personnes qui le 

reçoivent ont bien souvent des problèmes de ressources ». 

Dorothée AMORO, C Conso 

« Des ateliers à 17 heures pour des personnes qui travaillent et qui doivent se déplacer, c’est très 

difficile. Les réunions de la CUB sont plus souvent à 18h30. La problématique des plages et des 

océans, c’est très important. Il faut regarder de près d’où viennent ces plastiques. Il y a des initiatives 

à soutenir, notamment pour le ramassage des mégots ». 

Jean BAC 

« Ma question est à titre citoyen car elle est un peu épidermique. Je préfère la prendre à mon 

compte. Un certain nombre de mesures qui ont été préconisées deviennent très incitatives voire 

coercitives, comme favoriser la consommation de l’eau du robinet... D’ailleurs, à quel titre par 

rapport aux eaux minérales dont on nous a vanté les mérites pendant tant d’années ? Des mesures 

peuvent être prises pour la préservation de l’eau et de la planète. Nous sommes un des pays qui 

utilise de l’eau potable pour les toilettes et les douches... Que compte-t-on faire par rapport à 

cela alors que d’autres pays ont bien avancés sur ces sujets ? » 

Réponse d’Alain BESANÇON 

« Par rapport aux questions que l’on entend, il faudrait recentrer le débat sur la préservation des 

déchets. L’eau qui passe dans les toilettes, ce n’est pas le sujet, il n’y a pas de déchets produits. Cela 

demande une discipline collective et individuelle afin de rester sur le sujet. Par rapport à l’eau du 

robinet, ce n’est pas une prescription médicale mais simplement une préoccupation de déchets 

produits. L’eau du robinet est tout à fait potable donc il n’y a aucun inconvénient à encourager sa 

consommation. » 

Alain BLANC, Collectif déchets Girondin 

« Comment se fait-il que la CUB soit le ‘VRP’ d’Astria ? Je suis sidéré de venir à un programme local 

de prévention des déchets et qu’il y ait une visite dans un incinérateur qui est un aspirateur à 

déchets. On sait très bien que cette installation d’environ 300 000 tonnes produit 100 000 tonnes de 

mâchefer que l’on envoie en Charente. On pouvait aller voir un centre de compostage. Deuxième 

chose, quand vous dites que l’on va trier les plastiques, expliquez-moi comment fonctionnera votre 

incinérateur quand il n’y aura plus de plastique et plus de cartons qui ont un fort pouvoir PCI (pouvoir 

calorifique inférieur, NDLR) ? » 


« Je veux bien vous emmener visiter autre chose mais manque de chance il n’y a que ça. Il se trouve 

que nous sommes en DSP et pas en régie ».

Réponse de Marianne RIBOULLET 

« Ce n’est pas pour visiter une usine mais simplement pour voir les déchets que l’on produit. 

L’objectif n’est pas d’aller voir un incinérateur mais bien un centre de tri et d’identifier les déchets 

que l’on produit et quels déchets on pourrait éviter de produite ou valoriser. C’est le lieu où il est le 

plus facile de percevoir cela afin de savoir d’où l’on part et ce que l’on doit éviter demain ». 

Nadine ZIVKOV, maître composteuse à Floirac 

« Au sujet du Stop Pub, le problème dès que nous l’imposons, nous ne recevons plus l’information 

municipale. Quand on interpelle la mairie à ce sujet, ils répondent que c’est trop cher de faire 

autrement. Quelle est la solution considérant que nous sommes. Enfin, qu’appelle-t-on les déchets 

ultimes et qu’est-ce qu’ils deviennent ? Par exemple nous pourrions parler du centre de la Pouillade 

et de son extension ». 

Réponse de Renaud DUPUY 

« Encore une fois nous pourrions parler de tout, il n’y a pas de tabou. Mais ce n’est pas le sujet qui 

nous concerne aujourd’hui ». 


« Juste sur les déchets ultimes : il sera intéressant au niveau des ateliers de parler de cela. Que ce 

soit le recyclage, le compostage ou autres, sur chaque processus il y a des résidus. Que deviennentils 

? Comment sont utilisés les produits de ces processus ? Il est arrivé qu’ils finissent par être plus 

chers qu’en supermarché ». 

Patrice SARRAZIN, responsable de l’entreprise d’insertion le Relais Gironde 

« Vous avez cité le chiffre de 4 % de déchets textiles sur la CUB, ce qui représente 15 200 

tonnes. Nous avons la capacité de collecter et de valoriser ce textile. Monsieur MOULINIER, vous 

nous avez grandement ouvert les portes à Pessac et dans d’autres villes de la CUB. Or, il se trouve 

qu’il y a certaines villes de la CUB qui refusent nos conteneurs. J’aimerais que nous puissions 

travailler ensemble sur une collecte dans toutes les villes de la CUB ». 


« Dont acte. » 

Sandrine COURVOISIER - Université 

« Vous avez présenté un diagnostic qualitatif et quantitatif des déchets sur la CUB. Quelle a été votre 

méthodologie ? » 

Réponse de Véronique BLAYO 

« Nous avons travaillé en collaboration avec les services de la CUB. Nous travaillons sur des années 

de référence qui sont les dernières années sur lesquelles on applique des caractérisations. Nous 

avons des flux collectés séparément dont on a très précisément les gisements. De plus, par exemple 

pour qualifier les OMR et les encombrants, nous utilisons des échantillonnages locaux ou nationaux 

pour les appliquer au tonnage globale de la CUB ». 


« L’Université a été évoquée. Nous avons un vrai travail à mener avec le CROUS ».

Synthèse des thématiques abordées dans les interventions des participants 

o Porter les efforts, non seulement en aval sur les comportements des citoyens, mais aussi en 

amont sur des modes de production. 

o Informer les consommateurs sur les enjeux liés au suremballage et rassurer les 

consommateurs (qualité et sécurité préservées). 

o Valoriser les initiatives citoyennes (vide-greniers…) qui permettent d’agir en faveur du 

réemploi des objets et sont des lieux créateurs de lien social. 

o Conseiller les relais dans les quartiers sur l’instauration de démarches de concertation et de 

mobilisation des habitants pour soutenir des initiatives (compostage, ressourcerie…). 

o Approfondir la réflexion concernant la restauration collective, notamment en milieu scolaire : 

amélioration des modes de conditionnement des repas, éducation, tri… 

o Réfléchir à la mise en place de ressourceries au sein des campus et des universités. 

o Intégrer les déchets aquatiques dans le programme d’actions, et plus 

particulièrement la pollution des plages et du littoral par les déchets plastiques. 

o Promouvoir la consommation de l’eau du robinet en donnant une information claire et 

continue afin d’inscrire cette démarche sur le long terme. 

o Optimiser la distribution des journaux des collectivités en intégrant le Stop Pub. 

o Elargir à l’ensemble des communes de la CUB la collecte du textile par l’association Relais 

Gironde. 

o Apporter une réponse au traitement des déchets ultimes et de leur utilisation dans chacune 

des démarches.

ANNEXE N°2 : 

FICHES ACTIONS COMPLETEES EN CONCERTATION 




REEMPLOI 

25 juin 

à la ressourcerie de Cenon

ATELIER REEMPLOI 

PROMOUVOIR LES ACTEURS DE LA REPARATION ET DU REEMPLOI 

ETAT DES LIEUX 

Sous-action 1 : Identifier les structures et leurs domaines d’intervention 

OBJECTIF : Favoriser les actions des acteurs du réemploi/réparation et améliorer leur visibilité 

Produits concernés 

Déchets d’équipements électriques et électroniques, textiles et encombrants réutilisables 

Photographie des gisements 

Actions déjà engagées 

NOS PROPOSITIONS 

Pour qui ? 

Près de 6 000 tonnes de textile (OMR + bornes), plus de 2 000 tonnes d’encombrants réutilisables en centres de recyclages, 

plus de 500 kg de DEEE dans les OMR 

Etat des lieux de l’économie sociale et solidaire 

Ménages. 

Nos idées 

Vos suggestions 

Elargir la cible des ménages concernés : 

ouvrir à tous types de population, 

ne pas stigmatiser sur les ménages à faibles revenus. 

Ajouter les collectivités et les entreprises surtout pour l’apport de 

meubles et objets. 

Comment ? 

Identification des structures et 

artisans de la prévention 

(ressourcerie, cordonnier, 

réparateur, …). 

Organiser un état des lieux du 

marché (prestation, répartition 

sur le territoire, attentes de la 

clientèle). 

Veiller à ne pas créer de doublons ou à faire ce qui est déjà fait par 

ailleurs : 

CMA engagée sur l’identification des acteurs, projet de 

création d’un annuaire (participants pas plus informés de l’état 

d’avancement) 

Projet du Conseil Général de créer un annuaire. 

En parallèle, projet de FNE de centraliser cette offre et de la 

mettre en ligne. 

Qui porte ? 

Fédération de commerçants 

CMA 

Fédération des ESS 

Qui relaie ? 

CUB 

Associations 

Communes 

Quelle durée / régularité ? 

6 mois. 

Comment mesurer l’efficacité ? 

Nombre de structures référencées. 

Vous signaler comme volontaire… 

Atelier Réemploi 

25 juin 2012 – 17h-19h 

La Ressourcerie de Cenon


PROMOUVOIR LES ACTEURS DU REEMPLOI ET DE LA REPARATION 


Sous-action 2 : Mise en réseau des acteurs et diffusion de l’information 

OBJECTIF : Favoriser les actions des acteurs de la réparation / du réemploi et améliorer leur visibilité 




Déchets d’équipements électriques et électroniques, textiles et encombrants réutilisables 

Près de 6 000 tonnes de textile (OMR + bornes), plus de 2 000 tonnes d’encombrants réutilisables en centres de recyclages, 

plus de 500 kg de DEEE dans les OMR 


Pour qui ? 

Ménages 

Nos idées 


Elargir la cible des ménages concernés : 

ouvrir à tous types de population, 

ne pas stigmatiser les ménages à faibles revenus. 

Ajouter les collectivités et les entreprises surtout pour l’apport de 

meubles et objets. 

Concernant la diffusion d’information sur le réseau du réemploi et de la 

réparation, veiller à ne pas intervenir en doublon avec certaines structures 

ou collectivités comme le Conseil général. 

Comment ? 

Mettre en place le réseau 

(réunions, charte 

d’implication,…) 

« Marketer » le réseau (nom, 

signature,…) 

Créer des outils d’information 

grand public (visibilité sur le 

Net, mobilisation dans le cadre 

d’évènements). 

Concernant les ressourceries : 

Conduire une réflexion sur la tarification et la vente des objets : instaurer 

plusieurs niveaux de prix selon les publics et permettre l’accès en 

ressourcerie à tous. 

Fixer un certain pourcentage provenant du réemploi dans les achats des 

collectivités. 

Implanter les projets dans des lieux de vie (principe d’une installation en 

bas d’immeuble ou en zone commerciale) et développer la signalétique 

urbaine. 

Multiplier le nombre de structures de proximité. 

Mettre en réseau les acteurs. 

Développer une plateforme Web permettant de centraliser l’offre. 

Créer un label du réemploi et concevoir un logo. 

Qui porte ? 

Fédération de commerçants 

CMA 

Fédération des ESS 

Qui relaie ? 

CUB 

Associations 

Communes 

Quelle information ? 

Annuaire de l’offre (thématique, 

géographique). 


Action pérenne. 


Nombre de structures 

référencées. 

Nombre de consultation sur une 

base d’information. 

Enquête usagers à T+1 an sur 

leur connaissance des structures 


25 juin 2012 – 17h-19h 



REEMPLOI / COLLECTE DES TEXTILES 


Sous-action 1 : Développer le réseau des bornes de collecte des textiles 

OBJECTIF : Détourner le flux de textiles encore présent dans les ordures ménagères 



Textiles 

Environ 6000 tonnes par an pour la CUB soit env. 8 kg / an / habitant, dont 4000 tonnes dans les OMR 

Actions déjà engagées 220 bornes de collecte des textiles soit 1690 tonnes en 2011 


Nos idées 


Pour qui ? 

Ménages 

Comment ? 

Qui porte ? 

Qui relaie ? 

Mise en place de nouvelles 

bornes. 

Sensibilisation des communes. 

Identification de critères 

d’implantation propices au 

grand public. 

CUB 

Communes et partenaires en 

charge de la collecte. 

Cub 

Communes et partenaires en 

charge de la collecte. 

Développer l’information à destination des communes et des 

associations par des réunions et des rencontres entre élus sceptiques, et 

élus convaincus depuis toujours ou rassurés depuis peu. 

Mettre en place un réseau efficace de points de collecte sur le territoire : 

actuellement 10 villes ne sont pas équipées de bornes. Un objectif réaliste 

serait d’installer 100 conteneurs supplémentaires sur le territoire de la 

CUB. 

Travailler de façon collaborative avec les collecteurs. 

Développer le service associé d’enlèvement d’encombrants. 

les entreprises d’insertion 

les associations intermédiaires 


Information sur les bornes de 

collecte et sur l’ensemble des 

supports de communication. 

Information des communes et de leurs élus sur le potentiel de gisement 

Information sur les besoins du territoire: 1 conteneur pour 2000 

habitants 




Nombre de bornes déployées, 

nombre de pratiquants, tonnage 

de textiles récoltés. 

Nombre de conventions de pose signées ( « objectif 100 » sur la CUB) 



25 juin 2012 – 17h-19h 




REEMPLOI / COLLECTE DES TEXTILES 

Sous-action 2 : Identification et mise en valeur du réseau d’associations caritatives aptes à accueillir les dons de 

textiles et accompagnement à la création de boutiques solidaires 

OBJECTIF : Détourner le flux de textiles encore présent dans les ordures ménagères 




Textiles 

Environ 6000 tonnes par an pour la CUB soit env. 8 kg /hab./an 

220 bornes de collecte des textiles. 


Nos idées 


Pour qui ? 

Ménages 

Comment ? 

Identification des associations 

et des conditions d’accueil (type 

de textiles accepté, horaires,…). 

Relais d’information auprès du 

grand public. 

Soutien à l’ouverture de 

boutiques solidaires. 

Bâtir des partenariats entre les collecteurs de textiles et les associations 

caritatives : principe du pourcentage de textile redistribué aux 

associations ou de sélection des textiles en bon état pour don aux 

association caritatives. 

Qui porte ? 

CUB. 

Qui relaie ? 

CUB et associations identifiées. 



Information sur l’ensemble des 

supports de communication. 

Concentration des moyens de 

communication au changement 

de saison et à la rentrée scolaire 

(tri réalisé par les ménages à ce 

moment-là). 



Nombre d’associations recensées. 

Evolution du volume de textile 

collecté. 



25 juin 2012 – 17h-19h 




REEMPLOI DES MEUBLES, DES DECHETS D’EQUIPEMENTS ELECTRIQUES 

ET ELECTRONIQUES ET DES VELOS 

Sous-action 1 : Appel à projets pour la création de 3 ressourceries 

OBJECTIF : Réemploi du flux réutilisable des déchets présent dans les OMR et les centres de recyclage 



Meubles et déchets d’équipements électriques et électroniques 

Environ 2000 tonnes directement réutilisables par an pour la CUB soit env. 3 kg / an / habitant en centres de recyclage 



Pour qui ? 

Comment ? 

Qui porte ? 

Qui relaie ? 




Ménages 

Nos idées 

Appel à projets ou à 

manifestation d’intérêt 

Trois ressourceries réparties sur 

le territoire : Bordeaux Bastide, 

Bègles et Pessac 

 

Financement et 

accompagnement CUB. 

Réflexion à avoir sur le mode de 

collecte (apport volontaire sur le 

site, collecte sur RDV…) et 

d’incitation des usagers. 

CUB 

Porteurs de projet 

Associations locales 

Bailleurs 

Régies de quartier. 

Maisons de quartier. 

Communes. 

Information traditionnelle 

Ateliers de création / réparation. 


Tonnage d’encombrants 

valorisés. 

Moyens humains déployés. 

Nombre de visites. 

Enquête d’usagers en 

complément du « T zéro » 

existant. 


Ajouter aussi les bailleurs 

Distinguer 3 catégories d’acteurs : fournisseurs, transformateurs, 

utilisateurs 

Développer un projet de ressourcerie pour la Rive Droite (projet R³) 

Favoriser l’émergence de petits projets dans les quartiers. 

Axer la réflexion sur la recherche de foncier : une implantation optimale 

serait au milieu du bassin d’habitation. 

Mutualiser et coordonner les structures pour amener plus de clarté dans 

l’offre. 

Créer un centre ressource permettant aux différentes ressourceries de 

gérer au mieux leur flux de marchandises (apport et vente). 

Ajouter les bailleurs 

Les copropriétés 

Les épiceries solidaires, les centres sociaux et structures d’insertion 

Les commerçants et professionnels 

Agenda 21 

Conseil Général 

Créer un site internet global pour une mise en commun de l’information 

et une meilleure visibilité de l’offre. 

Aménagement et animation des lieux de vente pour plus d’attractivité : 

créer des évènements, aménager des vitrines de magasins sur le mode du 

showroom. 

Valoriser dans l’information le bénéfice social de ces projets (action 

solidaire, politique sociale et de solidarité, relai de formation). 

Attention : il semblerait que les ressourceries soient contraintes en 

matière de communication et de publicité. Ce point devra donc être 

éclairé. 

Chiffre d’affaire 

Nombre d’apports volontaires 

Diminution du tonnage non valorisé 

Taux de satisfaction des habitants / usagers 

Evaluation de l’efficacité 3 / 5 

Degré de priorité Fort : entre 4 et 5 


25 juin 2012 – 17h-19h 




REEMPLOI DES MEUBLES ET DES DECHETS D’EQUIPEMENTS 

ELECTRIQUES ET ELECTRONIQUES 

Sous-action 2 : Développer un « carré du réemploi » à destination des étudiants 

OBJECTIF : Envoyer vers le réemploi le flux réutilisable de ces déchets présent dans les OMR 




Meubles et déchets d’équipements électriques et électroniques 

Environ 2000 tonnes directement réutilisables par an pour la CUB soit env. 3 kg / an / habitant en centres de recyclage 

Pas de données précises sur la part étudiante 

PROPOSITIONS 

Objectifs 

Pour qui ? 

Comment ? 

Qui porte ? 

Qui relaie ? 

Qui met en œuvre ? 



Etudiants 

Nos idées 

Création d’un pôle intégrant : 

Une ressourcerie, 

Un espace « ateliers » de 

customisation, réparation 

(meubles, vélo, vêtements, …) 

Un espace dédié à des soirées 

« troc ». 

Un espace d’accueil 

d’évènements artistiques sur le 

thème de la valorisation des 

déchets (défilé de mode sur le 

réemploi, création d’œuvres 

d’art,..). 

CUB 

CROUS 

Agenda 21 campus 

Associations étudiantes 

Université 

Information sur le campus, les 

réseaux sociaux, les résidences 

étudiantes,… 


Les suggestions issues de la concertation 

Réduction des déchets au sein des campus universitaires. 

Sensibilisation au réemploi et au tri. 

Solidarité interuniversitaire. 

Ajouter aussi : 

Les laboratoires et les services administratifs qui peuvent disposer 

d’écrans ou autres matériels à donner et qui pourraient bénéficier aux 

étudiants. 

Intégrer également les restaurants universitaires du Campus. 

Choisir d’installer la ressourcerie sur le territoire TPG : Talence, Pessac 

Gradignan. 

Créer un espace permanent : la ressourcerie et son atelier ainsi qu’un 

espace de récupération et de stockage des objets. Cet espace 

fonctionnerait avec des salariés. 

Créer un espace de convivialité et de débat / réflexion ouvert de façon 

plus ponctuelle : y organiser des évènements à l’occasion des temps forts 

nationaux (semaine du développement durable, semaine de la réduction 

des déchets), des évènements locaux mais aussi en dehors. Cet espace 

fonctionnerait grâce aux bénévoles. 

Ok sauf pour l’Agenda 21 qui serait remplacé par l’Université ou les 

écoles. 

Ajouter : les communes. 


Autres associations. 

Service civique. 

Agenda 21 de l’Université et des écoles. 

Des bénévoles étudiants ou autres. 

Des associations compétentes externes. 

Des salariés et encadrant référents. 

Des volontaires en service civique. 

Tracts, affichages, réunions d’information, sites Internet, Radio Campus, 

Journaux associatifs, sensibilisation du personnel, affichage dans les 

bibliothèques,… 

Mais aussi des ateliers de réflexion sur la valorisation des déchets. 

Action pérenne mais temps forts de types évènements à prévoir (journée 

d’accueil, journée portes ouvertes, semaine du développement 

durable,…). 


25 juin 2012 – 17h-19h 



REEMPLOI DES MEUBLES ET DES DECHETS D’EQUIPEMENTS 

ELECTRIQUES ET ELECTRONIQUES 

Suite sous-action 2 : Développer un « carré du réemploi » à destination des étudiants 

PROPOSITIONS 

Nos idées 

Les suggestions issues de la concertation 

Comment mesurer le coût ? 

Coûts humains : 

Temps « offert » par les bénévoles. 

Coûts financiers : 

Salaires 

Fournitures 

Locaux. 

Equipements. 

Formations. 

Information. 

Logistique 


Tonnage de déchets valorisés. 

Nombres d’étudiants participant 

aux différents ateliers. 

Nombre d’associations et 

d’écoles mobilisées. 


Des données quantitatives : 

Déchets reçus. 

Temps de réhabilitation. 

Tonnages vendus. 

Des données qualitatives 

Ressenti des participants aux ateliers. 

Satisfaction des acheteurs. 

Valorisation, évaluation des porteurs de projets. 

Evaluation de l’efficacité 

Moyen terme : 2/5 

Long terme : 4/ 5 

Degré de priorité 5/ 5 


Nelly LOUSTEAUD, stagiaire à l’atelier D’éco solidaire et ayant conduit une réflexion sur le sujet. 

Karen TORIS, Unis Cité 

Bouchra EL OIFI, université Bordeaux 1 – C2D Pessac 

Valérie ROCHE, mairie de Pessac 

Jasmine THOMAS (C2D – Mairie Pessac) 


25 juin 2012 – 17h-19h 


DEMATERIALISATION 

26 juin 

à l’Auberge numérique de Bordeaux


ATELIER DEMATERIALISATION 


Sous-action 1 : Créer une collection de STOP PUB 

OBJECTIF : Favoriser l’accès à l’information dématérialisée , réduire la part de papier adressée en boites aux lettres 



Le papier dans les ordures ménagères résiduelles et la collecte sélective 

Près de 23 000 tonnes par an pour la CUB soit env. 32 kg / an / habitant 



Nos idées 


Pour qui ? 

Ménages 

Comment ? 

 

 

 

Créer une série de Stop Pub. 

Mettre les modèles en ligne. 

Laisser chacun choisir le 

modèle qu’il souhaite voir sur sa 

boite aux lettres et passer 

commande via le site Web. 

Voir gestion logistique de 

l’envoi des Stop Pub. 

Voir appel à candidature pour la 

création des Stop Pub / ou 

travail artiste / ou travail 

graphiste. 

Mener une réflexion sur la sémantique: le choix de l’expression « STOP 

PUB » n’est peut être pas approprié, un nom différent pourrait être plus 

approprié 

Améliorer la visibilité de la mention « Oui à l’info des collectivités » 

Possibilité de décliner l’autocollant en plusieurs séries, en modèles 

différents et personnalisés ( ex : capitalisation autour de signes, d’une 

identité culturelle ou géographique ….) 

Qui porte ? 

CUB 

Qui relaie ? 

Bailleurs. 

Collectivités adhérentes. 


Campagne média dématérialisée : 

radio, Web. 


Action pérenne. Effort de 

communication concentré au 

lancement de l’opération. 


Nombre de STOP PUB sur sites 

témoins, nombre d’usagers 

participants. 


Atelier Dématérialisation 

26 juin 2012 – 17h-19h 

Auberge Numérique AEC à Bordeaux





Sous-action 2 : Distribuer des autocollants STOP PUB 





Actions déjà engagées Sur l’ensemble de la Gironde l’utilisation du STOP PUB est passée de 5 à 14% 


Nos idées 


Pour qui ? 

Ménages 

Comment ? 

Différentes options : 

Mesure T » zéro » : Comptage 

du nombre de boites aux lettres 

équipées., identification du type 

de « stop pub » utilisé. 

Demande sur le site Internet. 

Demande par téléphone. 

Proposition lors de 

manifestations. 

Opération test sur diffusion 

toutes boites aux lettres et 

mesure à T + 1 mois sur une 

zone géographique ciblée. 

Sensibiliser la population et informer sur l’utilité du STOP PUB et ses 

retombées positives notamment au niveau économique. 

Assurer le respect du choix d’utilisation du STOP PUB sur les boîtes aux 

lettres 

Multiplier les lieux de distribution du STOP PUB : lieux institutionnels 

(mairies…) lieux de vie, campus. 

Proposer un kit à destination des bailleurs proposant le STOP PUB à 

chaque nouvel arrivant 

Organiser une expérimentation permettant de tester l’utilisation et 

l’efficacité du STOP PUB à l’échelle d’un quartier représentatif : tester les 

modes de diffusion de l’autocollant, le taux d’utilisation par les habitants 

et le tonnage de papier collecté après 3 semaines. 

Qui porte ? 

Qui relaie ? 

CUB 

Ambassadeurs, 


Information sur la réception des 

courriers institutionnels 


Pérenne 


Nombre de STOP PUB installés 

sur sites témoins. 

Evolution de la part de papier 

contenue dans les OMR ainsi 

que les emballages, journaux et 

magazines. 

Mesure à « T zéro » et à « T + 3 semaines » 


EVALUATION DE L’EFFICACITE 

DEGRES DE PRIORITE 

1 2 3 4 

5 

1 2 3 4 

5 

Faible Relatif Fort 



26 juin 2012 – 17h-19h 



DEMATERIALISATION DE L’INFORMATION INSTITUTIONNELLE 


Sous-action 1 : Bâtir une réflexion commune avec les émetteurs publics 








Nos idées 


Pour qui ? 

Professionnels 

Communes 

CUB 

Comment ? 

Qui porte ? 

Organiser la réflexion autour de 

modes alternatifs de diffusion 

de l’information. 

Création d’un groupe de travail 

pour mutualisation des 

solutions : 

- Développement de newsletter 

institutionnelles 

- Groupement de commande pour 

une distribution adaptée de 

l’information institutionnelle 

(dépôt y compris en cas de Stop 

Pub). 

CUB, Communes, CG… 

Développer l’information institutionnelle et pratique sur place grâce à 

des bornes numériques. 

Réflexion sur la pertinence de la fréquence de parution des magazines 

institutionnels et le grammage des supports 

Développer des accords groupés pour la diffusion de l’information 

institutionnelle et des plateformes communes d’abonnement aux 

magazines 

Mener une étude sur les coûts supplémentaires liés à la diffusion de 

l’information aux utilisateurs du STOP PUB (principal blocage actuel à 

l’utilisation du STOP PUB) 

Qui relaie ? 


Présentation de solutions 

existantes et pouvant être utilisée 

par d’autres institutions 


Pérenne 


Nombre d’inscription aux 

newsletter électroniques 

Nombre de collectivités 

participant au groupe de travail 



26 juin 2012 – 17h-19h 




DEMATERIALISATION DE L’INFORMATION COMMERCIALE 

Sous-action 2 : Proposer une solution dématérialisée pour les émetteurs privés 








Nos idées 


Pour qui ? 

Professionnels / commerçants. 

In fine, clients. 

Comment ? 

Qui porte ? 

Qui relaie ? 

Communiquer sur le nombre de 

boites au lettres ayant apposé 

un stop pub pour le 

réajustement du nombre de 

tirages 

Appel à projets pour la création 

d’un site Internet référençant 

les offres promotionnelles sur 

le territoire : mobilisation de 

commerçants partenaires, 

déploiement de l’outil 

informatique, identification d’un 

système de mise à jour 

permanent. 

CUB 

AEC (agence des initiatives 

numériques). 

Action non commentée car les participants considèrent que ce sujet ne 

relève pas de la compétence de la CUB. 

La mise en œuvre de la politique de prévention des déchets implique 

également de favoriser le « consommer autrement ». La réflexion sur des 

alternatives aux voies d’envoi classiques des informations commerciales 

ne sert pas l’objectif de cette politique. 


Démarchage direct des 

commerçants. 


Pérenne 


Nombre de commerçants 

partenaires. 

Nombre de connections sur le 

site Internet. 



26 juin 2012 – 17h-19h 


SENSIBILISATION 

27 juin 

à la Maison de la Nature et de l’Environnement 

de Bordeaux 

Identification des cibles par les participants dans la limite de 4 à 5 cibles. 

Répartition en sous-groupes : chaque sous-groupe est en charge de réfléchir sur une typologie de cible. 

2 temps forts dans le travail en sous-groupes : 

- Temps 1 : comment parler « prévention » de façon générale à la cible identifiée . 

- Temps 2 : comment parler des « écogestes » à la cible identifiée et quels sont les écogestes qui la concernent le plus ? 

A la différence des autres ateliers, travail sur paperboard puisque la réflexion est accompagnée par un animateur mais principe présenté ciaprès. 

Certaines feuilles de paperboard seront préparées en amont (ex : listing des écogestes de la prévention pour lesquels les 

participants à la concertation vont classer ceux qui leur paraissent les plus intéressants pour la cible ».

ATELIER SENSIBILISATION 

Cible SCOLAIRES : communication chapô et communication transversale 

Objectifs de la prévention pour la cible 

Objectifs 

Classement 

Expliquer pourquoi et comment agir : axer les actions de communication sur les élèves 

Rendre les actions concrètes en mettant l’accent sur la créativité et la démonstration ( pédagogie par l’exemple) 

Faire connaître et comprendre les éco-gestes, pérenniser les pratiques au quotidien à l’école 

Impliquer les parents par ricochet 

Actions de communication dans le but de rendre la durabilité transmissible : les enfants peuvent devenir des relais de 

l’information reçue à l’école 

Messages génériques 

Thématique (coût, environnement, 

solidarité, créativité,…) 

Créativité 

Solidarité 

Environnement 

Messages 

Actions en application, favoriser l’implication et l’exemple 

ex: « Et si on gaspillait moins… » 

Pas de grandes campagnes mais des actions créatives de proximité 

Développer le Réemploi 

Gaspillage alimentaire : Réflexion autour des quantités et des enjeux associés 

Développer le compost à l’école, mener des actions / manifestations autour du 

jardin 

Information sur la qualité de l’eau du robinet 

Classement 

Actions génériques ou transversale 

Information 

Sensibilisation 

Atelier Sensibilisation 

27 juin 2012 – 17h-19h 

La Maison de la Nature et de l’Environnement à Bordeaux


Cible SCOLAIRES : communication thématique 

Listing des actions possibles et classement selon l’intérêt pour la cible 

Eco consommation 

Gaspillage alimentaire à titre individuel 1 

Gaspillage alimentaire en restauration collective 2 

Utilisation des couches lavables et des textiles sanitaires réutilisables 

Consommation de l’eau du robinet 1 

Evitement du suremballage 2 

Réduction des déchets dangereux 

Organisation de manifestations éco-responsables 2 

Compostage 

Compostage individuel 1 

Lombricompostage 

Compostage en pied d’immeuble 

Compostage en jardins partagés 

Réduction des déchets verts 

Réemploi 

Don 2 

Revente 

Réemploi 1 

Réparation 

Dématérialisation de l’information 

Stop Pub 

Dématérialisation de l’information commerciale 

Dématérialisation de l’information institutionnelle 


27 juin 2012 – 17h-19h 



Cible SCOLAIRES : communication thématique 

Choix des actions prioritaires pour la cible 

Eco-geste 1 : Gaspillage alimentaire 

Messages 

Sensibiliser à travers le jeu ( ex : « Qui gaspille le 

moins ») 

Informer sur les quantités jetées 

Sensibiliser les élèves aux différents enjeux sociaux, 

environnementaux et éthiques liés au gaspillage. 

Eco-geste 2 : Compostage à l’école 

Actions / Outils d’information 

Organiser des visites des cuisines et y 

associer des ateliers créatifs autour de la 

préparation des repas 

Impliquer les élèves et informer sur la 

composition des menus 

Insister sur la transparence pour mettre 

en avant les quantités jetées. 

Actions / Outils de communication 

Faire le lien cuisine / école 

Axer la communication sur l’éducation 

alimentaire, l’apprentissage du goût et la 

diététique 

Mener une réflexion sur le problème des 

cuisines centrales 

Messages 

• Sensibiliser autour de la valorisation (ex: « Les 

déchets ont une valeur » ) 

• Montrer le cycle assiette-compost - jardin 


Généraliser le compostage à l’école 

Actions concrètes en jardin et 

application par l’exemple avec des 

activités ciblées sur le jardinage et le 

compost 


Eco-geste 3 : Eau du robinet 

Messages 

• Axer la sensibilisation sur l’idée de qualité « L’eau 

est un bien rare / précieux » 

• Informer les élèves sur l’origine de l’eau, la 

composition des nappes profondes 


• Organiser des visites pédagogiques de 

sites 

• Informer et sensibiliser à travers des 

expériences / jeux sur l’eau et sa 

composition 


• Diffuser une information générale sur la 

qualité de l’eau à l’école 

Eco-geste 4 : Réemploi 

Messages 

Valoriser le réemploi, la réutilisation et le don 

d’objets. Action associée à une idée positive, la 

solidarité 

« Réfléchis à ce que tu jettes » 

« Ce que tu jettes intéresse toujours quelqu’un » 

« Démodé n’est pas foutu » 


Mettre en place des ateliers de 

rénovation 

Multiplier des événements ponctuels sur 

la réutilisation ou le détournement 

d’objets 

Journées de créativité à l’école 


Mettre en place des journées de troc ou 

d’échanges de jeux 

Développer la pratique des vide-greniers 

locaux 

Organiser un réseau d’informations utiles 

sur le réemploi: lieux et personnes 

ressources 


27 juin 2012 – 17h-19h 



Cible JEUNES : communication chapeau et communication transversale 


Objectifs 

Classement 

Sociologie des déchets : en amont, caractérisation des déchets produits (emballage, papier, canette, électronique…) 

Comportements : société du jetable, génération zapping, avoir le dernier objet techno tendance, société de surabondance 

Changement état d’esprit : « Je suis jeune, je profite », envie de se faire plaisir, valorisation par l’acte de consommation 

Prise de conscience : consommation (fast food , snacking, gaspillage… ), civisme, réemploi plutôt que jeter 

Sensibilisation mégots de cigarette. 

Actions à court terme : renouvellement rapide, temporalité, ça va vite, manque de temps, proximité, lien social… 




Coût 

Messages 

Faire prendre conscience qu’un déchet est une ressource. Informer. 

Axer les messages sur la relation gagnant-gagnant 

Classement 

Environnement 

Solidarité 

Responsabilisation 

Créativité 

Moins de jetables 

Environnement/Solidarité. 

Impliquez-vous, soyez éco-responsables ! Implication/responsabilisation. 

Festif et ludique. Notion de plaisir. 


Information 

Pas faire de campagne de communication classique. 

Radio jeune (partenariat…). 

Vidéo (You Tube), SMS, social média. 

Impliquer des personnalités qui fédèrent (humoristes…) 

« Jeunes parlent aux jeunes » 

Humour, valorisation, reconnaissance (multi-registre). 


Challenge, Sérious game, jeu d’équipe. 

« Rentable » : gratification (entrée gratuite concert…), déchets = 

gains ! Qu’est-ce que ça rapporte ? 

Accompagnement, multi-acteurs spécialisés. 

Evénementiel, proximité, actions in situ. 

Ambassadeurs via réseaux sociaux. 

Contribution, engagement participatif. 

Démarche marketing (comme les marques). 

Impliquer ; que cela vienne d’eux ! Etre acteurs. 

Engagement sur le court terme. 


27 juin 2012 – 17h-19h 



Cible JEUNES : communication thématique 





Utilisation des couches lavables et des textiles sanitaires réutilisables 2 



Déchets électroniques… (D3E) 1 

Réduction des déchets dangereux 3 


Compostage 


Lombricompostage 3 

Compostage en pied d’immeuble 3 

Compostage en jardins partagés 3 

Réduction des déchets verts 3 

Réemploi 

Don 1 

Revente 1 

Réemploi 1 

Réparation 1 


Stop Pub 1 

Dématérialisation de l’information commerciale 3 

Dématérialisation de l’information institutionnelle 1 


27 juin 2012 – 17h-19h 



Cible JEUNES : communication thématique 


Eco-geste 1 : REEMPLOI / REPARATION 

Messages 

• Partage, apprendre, gain, avenir. 

• Transmission de savoir technique. 

• Mise en valeur des compétences / partage. 

• Echanges : pratiques, lien social. 

Actions / Outils de sensibilisation 

• Création de lieux d’échanges, d’ateliers. 

• Ateliers de mutualisation (cours…) 

• « Café réparation » 

• Lieu de rencontres utile / lien social. 

• Chantiers jeunes. 


• Site Internet sur les échanges locaux 

• Mobilisation des structures et acteurs 

existants (CROUS, RU, FJT, BIJ, clubs sportifs, 

villes, lieux culturels, association jeunes…). 

• Dès l’inscription à l’université et dans les 

écoles privées. 

Eco-geste 2 : GASPILLAGE ALIMENTAIRE 

Messages 

• Coût du gaspillage alimentaire. 

• Visualisation du gaspillage. 

• Pas de comparaison, ni de culpabilisation. 

Eco-geste 3 : D3E 


• Challenge entre les différents RU, 

cantines… 

• Impliquer les chefs, gérants des RU. 

• Prise de conscience : jeu, transparence 

• Choix de composer son menu (RU), 

implication avec la définition du menu. 

• Visualisation de la quantité jetée en 

« live » 


• Ecrans avec messages à l’entrée des RU. 

Messages 

• Revendre ou donner, pas jeter ! 

• Ce sont des déchets « dangereux, polluants » 

Eco-geste 4 : SUREMBALLAGE 


• Valoriser l’acte de recyclage. 

• Gain à être éco-responsable. 

• Bornes de récupération. 

• Services de récupération à domicile. 

• Démarche Envie 3 E. 

• Ambassadeurs (à évaluer / temps) 

•Vide grenier géant + concert en fin 

d’année. 


• Application mobile, Internet , audio : la 

borne la plus proche. Géolocalisation 

• « Tamagoshi » 

• Action de communication en fin d’année 

(avant le départ en vacances). 

• Communication sur les lieux de vie. 

• Non étudiants : autres associations. 

Messages 

• Quand je le jette, qu’est- ce qui se passe? Qui va les 

ramasser ? 

• Que fait la CUB pour limiter les emballages ? 

Montrer l’éco exemplarité. 


• Travailler en amont : producteurs, fast 

food… 

• Adapter les actions en fonction des 

moyens financiers des jeunes. 

•Evénements culturels. Actions in situ. 

• Prise de conscience sur sites insalubres. 


• Supports de la CUB. 

• Associations sportives, ludiques : foot, 

surf… sur site ! 


27 juin 2012 – 17h-19h 



Cible MENAGES : communication chapô et communication transversale 


Travail de caractérisation de la cible 

La cible des ménages désigne toute personne vivant dans un même logement. Cette cible rassemble une large part de la population (tout particulier dans son domicile) 

et recouvre d’autres cibles traitées lors des ateliers (étudiants, retraités, etc.). 

Pour plus de pertinence, certaines précisions sont à apporter, car en fonction du type de logement et/ou du profil des ménages les habitudes de consommation, et donc 

de production de déchets, ne sont pas les mêmes. 

Au niveau de l’habitat, il faut distinguer : 

o L’habitat collectif - ancien ou récent car les équipements et possibilités d’équipements peuvent différer 

o L’habitat individuel – avec ou sans espace vert 

Au niveau du profil des ménages, il faut distinguer : 

o Les personnes vivant seules 

o Les personnes vivant à plusieurs sans enfant (couples ou colocataires) 

o Les personnes vivant avec enfant (de façon alternée ou constante) 

OBJECTIF 

Diminuer la production de déchets des particuliers à leur domicile. 




Coût 

Usage 

Messages 

La réduction des déchets permet de faire des économies 

La réduction des déchets c’est facile 

Il s’agit de s’appuyer sur la démonstration de gestes pratiques et concrets 

Classement 

1 

La réduction des déchets c’est simple 

Il s’agit de développer l’aspect simple, amusant, fun de la prévention par la démonstration de 

gestes concrets 

Il faut déployer des messages amusants et conviviaux qui donnent envie aux ménages de changer 

leurs habitudes. 

Attention avec la thématique environnementale. Certains discours peuvent culpabiliser les ménages et ne les encourageront pas à participer à la démarche. 

2 


Information 

Information générique pour toutes les thématiques. Même si certaines 

actions sont priorisées vis-à-vis d’autres, il faut permettre à tout habitant de la 

Cub de trouver de l’information sur la thématique qui l’intéresse. Par exemple, si 

la Cub décide de ne pas faire des couches lavables une priorité, il faut néanmoins 

mettre à disposition de l’information pour que toute personne volontaire trouve 

les informations nécessaires. Même chose pour le lombricompostage par 

exemple. 


S’associer à des événements nationaux pour développer des 

opérations de sensibilisation : semaine du développement durable, 

semaine de la réduction des déchets, etc. 

S’appuyer sur des personnalités pour porter les messages : chef 

cuisinier reconnu, sportif , etc. 

Conseil et soutien technique auprès des associations 

La Cub pourrait être force de conseil auprès des associations, en leur proposant par exemple un diagnostic des actions déjà en place, des pistes d’améliorations, des 

propositions d’actions à mener seules ou en partenariat. 

Il s’agit d’apporter un conseil en amont et un accompagnement à la mise en œuvre. 


27 juin 2012 – 17h-19h 



Cible ………………..……… : communication thématique 


1 = Hautement prioritaire / 2 = moyennement prioritaire / 3 = faiblement prioritaire 




Utilisation des couches lavables et des textiles sanitaires réutilisables 2,5 





Compostage 1 






Réemploi 

Don 1 

Revente 1 

Réemploi 1 

Réparation 1 


Stop Pub 1 




27 juin 2012 – 17h-19h 



Cible MENAGES : communication thématique 


Eco-geste 1 : GASPILLAGE ALIMENTAIRE / SURREMBALLAGE 

Messages 

COÛT : la prévention permet de faire des économies 

Eco-geste 2 : L’EAU DU ROBINET 

Messages 

SANTE : l’eau du robinet est bonne sur la santé 

Démontrer de façon concrète et chiffrée les non-bénéfices 

(ou intox) des eaux minérales 


Distribution de dépliant informatif sur les 

achats malins (déchets évités et économies 

gagnées) distribué sur lieux de vente. 

Partenariat avec la presse locale (attention à la 

cible vieillissante des journaux payants locaux) 

et gratuite sur la création d’une rubrique 

récurrente sur les recettes de cuisine antigaspi, 

les achats malins, les astuces pour faire 

soi-même…) 


S’appuyer sur le témoignage d’un pédiatre 


Opération caddie témoin / caddie malin en 

grande distribution 

Atelier de cuisine pour favoriser les produits 

frais, éviter des plats déjà préparés, et cuisiner 

les restes – Opération in situ (association de 

quartier…) ou mobile (ex cuisine mobile de la 

banque alimentaire) 


Opération bar à eau 

Journée de l’eau 

Eco-geste 3 : FAIRE SOI-MEME 

Messages 

LUDIQUE : activités à faire en famille 

SANTE : création d’une atmosphère plus saine pour 

les enfants (vs produits d’entretien traditionnels) 


Réalisation d’un leaflet à distribuer lors des 

opérations « caddie malin » 


Coupler les ateliers de cuisine à de l’info sur le 

faire soi-même 

Eco-geste 4 : COMPOSTAGE 

Messages 

Message plus délicat à développer : le compost remplace-t-il 

réellement les engrais chimiques sur tout les types de sols 

(exemple sol sablonneux) ? 

Argumentation à construire par la Cub 



Faire des démonstrations sur les marchés ou lors 

d’événements déjà existants 

S’appuyer sur le réseau des guides composteurs 

pour sensibiliser les habitants en porte à porte 

Eco-geste 5 : REEMPLOI 

Messages 

DECO / DESIGNE : faire du réemploi un achat plaisir, déco 

et pas seulement solidaire ou nécessaire réservé aux 

personnes en difficulté 

EMLPOI LOCAL : mise en valeur de la production et l’emploi 

locaux 


Information du « Quoi ? Qui ? Comment ? » 

pour chaque produit réparable ou 

réemployable – dépliant sur lieu de vente, site 

internet, promotion de l’annuaire CMA 

Site internet dédié 


Développer les structures de quartier 

Proposer des ateliers 

SYNTHESE : Idées clés 

Messages : pratique et ludique / argument coût à mettre en avant / attention au potentiel culpabilisant de certains arguments environnementaux 

Actions : une information générique et aisément accessible, complétée d’actions de proximité sur le terrain. 


27 juin 2012 – 17h-19h 



Cible SENIORS : communication chapô et communication transversale 


Objectifs 

Classement 

Impliquer et sensibiliser les seniors autonomes sur l’éco-consommation en général et les conséquences 

Capitaliser sur l’idée de transmission de connaissances sur les bonnes pratiques et les éco-gestes: personnes relais 

S’appuyer sur le volontariat et le temps disponible des seniors pour mener des actions et les responsabiliser 

Importance de la proximité dans la mise en œuvre d’action et la formation des seniors 




Messages 

Vous avez la parole / Nous avons besoin de vous : porteurs de messages, éco 

exemplarité 

Sensibilisation par les pairs : présence de référents seniors sur le territoire 

Réflexion autour de la constitution de binômes dans l’action et la sensibilisation : un 

senior/un jeune 

Favoriser les débats inter/intragénérationnels 

Axer les messages sur : l’implication, l’échange, le lien social et la proximité 

Classement 


Information 



27 juin 2012 – 17h-19h 



Cible SENIORS : communication thématique 





Utilisation des couches lavables et des textiles sanitaires réutilisables 2 





Compostage 






Réemploi 

Don 1 

Revente 

Réemploi 

Réparation 2 


Stop Pub 1 




27 juin 2012 – 17h-19h 



Cible SENIOR : communication thématique 


Eco-geste 1 : Suremballage 

Messages 



Environnement 

Adopter de habitudes de consommations plus 

responsables: aller plus souvent faire les courses et 

acheter en plus petites quantités 

Favoriser le commerce de proximité 

Visualisation des quantités 

Organiser des débats, instances de 

réflexion (ex: Club Senior) 

Porte à porte de service civique 

AMAP 

Favoriser le commerce de proximité AMAP personnes âgées 

Placer les seniors comme acteurs / relais 

de la prévention 

S’appuyer sur le volontariat de seniors 

autonomes en résidences ou foyer de 

personnes âgées 

Eco-geste 2 : Gaspillage 

Messages 

Insister sur les notions de solidarité et de partage 

Favoriser la qualité plutôt que la quantité (« Peu 

mais bien ») 


Pièces de théâtre pour sensibiliser aux 

enjeux 

Développer le travail en réseau efficace 

écologique et économique 


Repas de quartier 

Structures collectives qui permettent les 

réunions sur place 

Relais associatifs 

Eco-geste 3 : Réemploi / Don 

Messages 

Redonner vie aux objets: réemploi / don / revente 

S’appuyer sur le côté intergénérationnel et 

patrimonial du réemploi 

Redonner du sens à l’objet symbolique 

Valoriser les vide-greniers 


Donner la parole aux seniors : ils sont 

porteurs d’une expertise, favoriser la 

logique du témoignage 

Travail en binôme: 1 jeune / 1 senior 


Eco-geste 4 : STOP PUB 

Messages 

• S’appuyer sur les outils de communication de la CUB 

et des partenaires 


Nommer des référents environnement 

parmi les seniors 

S’appuyer sur une base de données des 

volontaires seniors 



27 juin 2012 – 17h-19h 


ECO-CONSOMMATION 

28 juin 

à la Maison de l’Eau de Bordeaux


ATELIER ECO-CONSOMMATION 


Sous-action 1 : Mise en œuvre des préconisations 

issues du travail du Conseil Général en restauration collective 

OBJECTIF : Réduire la quantité de déchets issus de repas pris en restauration collective 




Produits non consommés au cours des repas ou jetés encore emballés 

Une part des 17 kg/hab./an soit plus de 11 000 tonnes à l’échelle de la CUB 

Exemplarité de la CUB : action de sensibilisation dans les restaurants 


Pour qui ? 

Comment ? 

Qui porte ? 

Qui relaie ? 





Nos idées 

Etablissements scolaires, 

Entreprises avec restauration 

collective 

Sous-traitants 

Et leurs usagers 

Voir cahier de recommandations 

du Conseil Général. 


Cuisines centrales 

Communes 

Entreprises, établissements 

scolaires, CCI, … 

Information / sensibilisation sur 

site 

Actions pilotes sur un an puis 

pérennisation par 

compagnonnage. 

Poids des restes de repas. 

Nombre de restaurants engagés 

+ nombre de repas servis. 

Méduli Nature / CREPAQ 


Etablissements scolaires de la crèche à l’universitaire 

Les Hôpitaux, les maisons de retraites, tout organisme proposant de la restauration 

collective 

Faire une étude sur les gisements par cible pour établir un ordre de priorité 

1/ Optimiser les réservations + anticiper le nombre de portions à préparer pour 

chaque plat au menu. 

2/mettre en place des actions pour réduire le gaspillage du pain (mettre en fin de 

chaîne plutôt qu’au début, proposer du pain en tranche – voir à le limiter à 2 tranches 

puis se resservir au besoin – ou du pain en boule). 

3/ Eviter les portions individuelles et laisser les entrées en libre service + laisser la 

possibilité aux convives d’adapter les portions servies 

4/ Organiser des opérations de sensibilisation au gaspillage en entreprises, milieux 

scolaires, etc. 

5/ Mener des opérations témoins comme l’exemple de « De mon assiette à notre 

planète » 

CG 

Associations de parents d’élèves, association ACCOT (cuisinier), associations 

d’étudiants…. 

Diffusion du guide du CG 

Informer sur l’impact financier et environnemental du gaspillage alimentaire 

Monter des opérations lors de la semaine du goût 

Monter des actions avec des chefs cuisinier connu 

Besoin d’information régulière 

Assurer un suivi des établissements changeant leurs habitudes 

Enquête de satisfaction auprès des établissements engagés (préparateurs et 

consommateurs) 

Economies réalisées 



1 2 3 4 

5 

1 2 3 4 

5 


Atelier Eco-consommation 


28 juin 2012 – 17h-19h 

La Maison de l’eau à Bordeaux



Extrait du cahier de préconisations issues du travail du Conseil Général 

en restauration collective 

1. Mettre en place des actions pour réduire le gaspillage du pain 

2. Travailler sur la décoration des assiettes 

3. Réduire les restes de préparation 

4. Adapter les portions selon ce qui est le mieux mangé 

5. Laisser la possibilité aux convives d’adapter leurs portions 

6. Eviter les portions individuelles et laisser les entrées en libre service 

7. Acheter des produits de taille variée 

8. Adapter la taille et la forme des assiettes 

9. Fournir les menus à l’avance aux familles 

10. Optimiser les réservations 

11. Anticiper le nombre de portions à préparer pour chaque plat au menu 

12. Organiser une concertation sur le choix des recettes 

13. Allonger la durée de prise des repas à l’école élémentaire 

14. Organiser un goûter zéro déchets 

15. Redistribuer les repas non livrés à l’aide alimentaire 

16. Mettre en place une méthodologie anti-gaspillage: exemple de l’association De mon assiette à notre planète 

17. Organiser un atelier de sensibilisation au gaspillage 

18. Opération de sensibilisation dans la restauration d’entreprise : un exemple suédois 

19. Mettre en place des initiatives dans les restaurants d’entreprise 

20. Proposer des repas sans plateau 


28 juin 2012 – 17h-19h 





Sous-action 2 : Mise en œuvre des préconisations 

issues du travail du Conseil Général à destination des particuliers 

OBJECTIF : Réduire la quantité de déchets issus de repas pris à domicile 




Produits non consommés au cours des repas ou jetés encore emballés 

Une part des 17 kg/hab./an soit plus de 11 000 tonnes à l’échelle de la CUB 

Pas d’actions à ce jour 


Nos idées 


Pour qui ? 

Ménages 

Comment ? 

Voir cahier de recommandations 

du Conseil Général. 

1/ Sensibilisation auprès des familles par l’organisation d’ateliers de cuisine et remise 

d’information 

2/ Sensibilisation sur lieux d’achats (caddie témoin, caddie malin) 

3/ Information générique sur la thématique (guide du gaspi…) 

Qui porte ? 


Associations de quartier 

Communes 

Qui relaie ? 

Associations 

CCAS 

Partenaires 

Centres sociaux / missions locales 

Restos du Cœur 

Centres commerciaux 


Campagne de communication 

thématique. 

Manifestations ludiques 

Argument du coût à mettre en avant 




Caractérisations déchets sur 

zones témoins (évaluation par 

rapport aux caractérisations « T 

zéro ». 

Mise en place de foyers témoins 

: appel à volontariat à définir. 

Enquêtes 


La banque alimentaire 



1 2 3 4 

5 

1 2 3 4 

5 




28 juin 2012 – 17h-19h 




Extrait du cahier de préconisations issues du travail du Conseil Général 

à destination des particuliers 

Organiser un repas zéro gaspillage 

Accompagner des familles à la préparation d’un repas collectif économe 

Animer des groupes de réflexion sur le gaspillage 

Monter une opération foyers témoins sur le gaspillage 

La Cuisine Mobile de la Banque Alimentaire 

Mener des actions de sensibilisation dans les grandes surfaces 

Organiser une exposition ou une animation sur le gaspillage alimentaire 

Organiser des ateliers culinaires anti-gaspillage 

Accompagner des familles via les Ecoles des Consommateurs 

Informer sur les dates de péremption et la conservation des aliments 


28 juin 2012 – 17h-19h 




OBJECTIF : Réduire le volume de déchets des couches jetables 


Sous-action 1 : Favoriser l’utilisation des couches lavables et des textiles sanitaires 




Produits textiles et sanitaires utilisés pour la petite enfance (couche ou couches + textiles sanitaires) 

Environ 19 000 tonnes par an soit 27 kg/ an/ hab - 800 kg de déchets par enfant jusqu’à la propreté (moyenne nationale) 



Pour qui ? 

Comment ? 

Qui porte ? 

Qui relaie ? 





Nos idées 

Familles avec enfant en bas âge 

Professionnels de la petite 

enfance 

Soutenir des actions 

expérimentales et des 

structures pilotes (en crèche et 

maternité) pour la promotion 

des couches lavables et la 

meilleure acception des 

utilisateurs 

Sensibilisation en magasins 

spécialisés et via des réseaux de 

sages femmes volontaires 

Création d’entreprises sociales 

et solidaires proposant un 

service de collecte et de lavage 

de couches, 


Professionnels de la petite 

enfance 

Communes, fédérations de sage 

femmes, les crèches, … 

Information en maternités, crèches 

et magasins spécialisés… 

Action pérenne 

Nombre d’établissements 

participants 

Sondage annuel auprès des 

usagers dans les établissements 

d’accueil 

Données des entreprises de 

couches lavables 


Concernant les couches lavables 

Organiser un service de pressing pour les couches lavables de bébé 

comme cela est proposé à Strasbourg. Principe : les parents louent les 

couches. On les leur porte et on collecte les couches sales. Le service 

coûte le même prix que l’achat de couches jetables. L’avantage est bien sûr 

pratique mais il permet également aux parents de tester le système avant 

d’acheter les couches. L’idéal serait de proposer ce système dès la 

maternité. 

Suivre les crèches qui expérimentent les couches lavables (ex : autour 

de Pau), éventuellement conduire une visite sur site avec du personnel de 

crèche de la CUB. Si l’expérience est concluante, envisager un test sur des 

structures pilotes. 

Faire témoigner des éco crèches dans d’autres pays sur leurs habitudes, 

leurs usages et leur retour d’expérience : voir parmi les villes jumelées 

avec des villes de la CUB. 

Concernant les textiles utilisés pour le ménages 

Cible : entreprises, sociétés de nettoyage, bailleurs, syndics,… 

Produits concernés : lingettes microfibres, serviettes pour les mains,… 

Principe : assurer un travail de collecte des textiles de ménage, les 

nettoyer et les livrer. A ce jour certains ESAT assurent ce service mais les 

volumes sont trop faibles pour générer une activité rentable. La rentabilité 

est donc conditionnée par un effort de développement de ce service. 

Concernant les serviettes hygiéniques 

Faire découvrir les autres solutions possibles. 

Concernant les couches en maisons de retraite : 

Suivre une expérience en Espagne (sujet évoqué lors d’un autre atelier). 

De façon générale…. 

Créer un réseau de proximité avec des ambassadeurs locaux comme cela 

a été mis en place pour le compostage (ex : guide bien consommer). 


28 juin 2012 – 17h-19h 





Sous-action 2 : Inciter à la consommation de l’eau du robinet 

OBJECTIF : Réduire les quantités de bouteilles plastiques 




Eaux minérales en bouteille 

Environ 49 000 tonnes d’emballages par an soit env. 72 kg / an / hab 

10kg / an / hab de bouteilles en plastique (moyenne nationale) 

Maison de l’eau 


Nos idées 


Pour qui ? 

Comment ? 

Qui porte ? 

Qui relaie ? 




Ménages 

Professionnels 

Information sur la qualité de 

l’eau du robinet (campagne 

media, opération de 

dégustation, …) 

Sensibilisation dans les 

cafés/restaurants / restauration 

collective (ex. création d’une 

carafe collector) 

Développer les fontaines à eau 

dans les espaces professionnels 

et publics (avec contenants 

appropriés) 

Maison de l’eau, CUB, communes 

Associations environnementales, 

entreprises, organisateurs de 

manifestations, commerçants, … 

Campagne de sensibilisation 

Information couplée à de la 

mise à disposition d’outils de 

distribution d’eau du robinet… 

Actions ponctuelles (campagne 

media…) 

Actions pérennes (fontaines 

d’eau…) 

Tonnage de bouteilles eaux 

plastique 

Sondage sur sites pilotes 

Nombre de fontaines déployées 

Travailler en partenariat avec le LYRE pour analyser les perceptions du 

grand public face à la consommation de l’eau du robinet et notamment 

en termes de freins 

LYRE : groupe de recherche de la Lyonnaise des Eaux ayant intégré un 

chercheur en sciences sociales. 

Possibilité d’identifier les perceptions (pistes déjà identifiées par le LYRE 

: l’eau du robinet, c’est « gratuit » et donc pas de qualité, l’eau en bouteille 

est facteur de positionnement social, l’eau du robinet a une odeur…) pour 

adapter les messages de communication et sortir des messages 

habituellement utilisés. 

Communiquer sur les ressources en eau locales 

La Communauté Urbaine de Bordeaux a la chance de pouvoir puiser l’eau 

en grande profondeur et de disposer d’une eau de grande qualité ce qui 

n’est pas le cas de tous les territoires. En conséquence, communiquer sur 

la source de l’eau du robinet distribuée sur le territoire de la CUB. 

Rappeler que les eaux minérales ont une indication thérapeutique mais 

peuvent être trop minéralisées pour un usage au quotidien. 

Faire appel à des artistes pour valoriser l’eau du robinet 

Faire dessiner une gourde de poche ou une carafe à un designer pour 

souligner le fait que l’eau du robinet est précieuse. 

Inciter à la création artistique autour de ce thème (sculptures,…) sur les 

espaces publics pour montrer la « magie » de l’eau. 

Développer les fontaines à eau dans les entreprises et administrations à 

condition que celles-ci soient reliées au réseau local et communiquer sur 

le fait qu’il s’agit de l’eau du robinet. Associer à cette opération une 

distribution de gobelets réutilisables. 



28 juin 2012 – 17h-19h 





Sous-action 3 : Sensibiliser aux éco-gestes limitant le suremballage 

OBJECTIF : Réduire le poids des emballages contenus dans les ordures ménagères et dans les sacs / bacs de tri 



Emballages papiers, cartons, plastiques, verres, aluminium 

49 000 tonnes de déchets d’emballages soit 72 kg/hab./an– moyenne nationale (Ademe) 26 kg /hab./an de déchets évitables 



Nos idées 


Pour qui ? 

Comment ? 

Qui porte ? 

Qui relaie ? 





Ménages 

Inciter à l’achat de grands 

conditionnements de produits 

Sensibiliser à l’achat de produits 

à la coupe 

Inciter au faire soi-même 

(cuisine, produits ménagers, 

produits de beauté, etc.) 

Sensibiliser les commerçants à 

l’usage de la consigne 

(restauration à emporter, 

traiteurs, …) pour éviter que les 

usagers n’utilisent des 

emballages en plastique. 

CUB, CMA, CCI 

Commerçants, associations de 

commerçants 

Information sur site 

Campagne media 

Identification des commerçants 

participants 

… 

Action ponctuelle à renouveler 

Action pérenne si charte 

d’engagement participative des 

commerçants 

Sondage en magasin 

Nombre de commerçants 

participants 

S’appuyer sur les retours d’expérience en Allemagne ainsi qu’au Brésil 

concernant les opérations de consignes 

Recenser les communes avec lesquelles la CUB est jumelée et leurs 

initiatives en matière de réduction des déchets. 

Organiser des conférences sur la CUB en faisant intervenir des citoyens 

ou acteurs de terrain mobilisés sur cette thématique. 

Réaliser un film « Tour d’Europe / du monde de la prévention des 

déchets ». 

Mettre en place une système de bonus « anti gaspillage d’emballages » 

avec un réseau de commerçants intéressés 

Promouvoir et mettre en place un système de bonus sur l’évitement des 

emballages dans les plats à emporter (ex : une personne achetant une 

pizza, des plats cuisinés et venant avec ses propres contenants cumulerait 

des bons points qui lui donneraient accès à des produits gratuits ou 

bonus). 

Développer le système de distribution du lait à d’autres produits 

Des distributeurs de lait sont mis à disposition dans les parkings. Il s’agit 

de développer ce principe et de l’étendre à d’autres produits (légumes 

secs, jus de fruit,…) de production locale. 

Former des ambassadeurs capables d’organiser des rencontres à domicile 

et de proposer des conseils personnalisés 

Réaliser des diagnostics à domicile. 

Prodiguer des conseils et donner des astuces pour éviter de consommer 

trop d’emballages. 


28 juin 2012 – 17h-19h 




Sous-action 1 : Mener une enquête sur l’usage / la connaissance des déchets dangereux 

OBJECTIF : Réduire l’utilisation des déchets dangereux 




Déchets dangereux des ménages 

Environ 1500 tonnes soit 3kg/hab./an 

Actions déjà engagées Collecte des déchets dangereux en centres de recyclage : 311 tonnes (2010) 


Nos idées 


Pour qui ? 

Ménages 

Comment ? 

Qui porte ? 

Qui relaie ? 



Conduire une enquête sur la 

perception, l’usage, la 

connaissance de ces déchets du 

type « bilan individuel de votre 

gestion des déchets 

dangereux » : conclusions et 

conseils communiqués à l’issue 

du questionnaire. 

Administration directe par 

téléphone. 

Déclinaison sur Internet ou mise 

à disposition dans certains lieux 

de type déchetterie sur le mode 

« test de votre gestion…. ». 

CUB 

Les collectivités adhérentes dans 

leurs supports et sur leurs lieux 

d’accueil du public (mairies,…). 

Information directe par téléphone 

+ campagne Web + information 

dans le magazine de la CUB + 

affiches sur points clés. 

Action ponctuelle. 

OK sur le principe d’une enquête mais pas d’administration directe car 

risque que le public fasse de fausses déclarations, n’assumant pas 

certains comportements dangereux. 


Nombre de contributeurs 

volontaires (réponse sur Internet 

ou sur site) et accompagnés 

(réponse par téléphone). 



28 juin 2012 – 17h-19h 





Sous-action 2 : Sensibilisation à la réduction de l’utilisation de produits dangereux 

OBJECTIF : Réduire l’utilisation des déchets dangereux, réduire leur nocivité par le tri 



Déchets dangereux des ménages 

Environ 1500 tonnes soit 3kg / an / hab 

Actions déjà engagées Collecte des déchets dangereux en centres de recyclage : 311 tonnes (2010) 


Nos idées 


Pour qui ? Ménages Mettre en place un principe de déchetterie mobile 

Comment ? 

Qui porte ? 

Qui relaie ? 





Journée de sensibilisation 

organisée dans les déchèteries 

ou grandes surfaces spécialisées 

sur la réduction des déchets 

dangereux : stand avec 

exposition, ateliers,… 

Proposition de solutions 

alternatives (produits naturels 

pour maison et jardin) 

CUB 

Communes (exemplarité dans la 

gestion des espaces verts) 

Association de protection de 

l’environnement en charge de 

missions de sensibilisation ou 

ambassadeurs du tri. 

Associations de consommateurs 

Jardineries 

Information en centres de 

recyclage et sur les lieux de vente. 

Une journée itinérante. 

Nombre de personnes touchées, 

mini-sondage associé sur 

l’impact de cette information 

sur leurs comportements à 

venir. 

Tonnage de déchets dangereux 

collectés en centres de 

recyclage. 

Assurer la collecte des déchets dangereux en bas d’immeuble pour offrir 

une solution pratique aux personnes ne pouvant se déplacer en 

déchetterie. 

A noter : cette solution a été fermement défendue par la table ronde en 

charge de la réflexion sur ce sujet. Au moment de la restitution, certains 

participants se sont montrés plus réservés craignant que ce service 

supplémentaire n’incite pas les habitants à réduire leur production de 

déchets dangereux et soulignant la question de l’organisation de ce 

transport. 

Identifier grâce à des relevés d’eau, les lieux sur la CUB où il y a les plus 

forts rejets en produits dangereux 

Réaliser un diagnostic. 

Mettre en place des préconisations ciblées géographiquement. 

Utiliser le relai des bailleurs et des copropriétés pour sensibiliser les 

habitants 

S’appuyer sur le fait que les bailleurs sont responsables des rejets pour 

les utiliser comme relais d’information auprès de leurs locataires. 

Organiser des réunions d’information en bas d’immeuble. 

Communiquer sur le fait que « sentir bon » ne veut pas forcément dire 

« propre » car c’est souvent une réticence à laquelle sont confrontés les 

bailleurs. 

Organiser des évènements de sensibilisation dans les quartiers 

Proposer des animations en famille. 

Mixer sensibilisation et activités ludiques (ex : passeport permettant 

d’accéder aux activités ludiques sous réserve d’être passé par les ateliers 

de sensibilisation). 

Montrer l’exemple par l’usage de produits non dangereux dans les écoles 

et les bureaux de la collectivité et communiquer sur ce nouvel usage 

Sensibiliser sur les sigles présentant les produits dangereux 

Présenter les sigles et leur signification car beaucoup de personnes ne 

les connaissent pas. 

Montrer l’effet pervers sur la santé des produits désinfectants 

Bâtir des partenariats avec des magasins de bricolage communiquant sur 

leur positionnement en matière de développement durable 

Mettre en place des actions pérennes. 

Mettre en place des actions « coup de poing » à l’occasion d’évènements 

comme la semaine de la réduction des déchets : ex/ bons d’achat à faire 

valoir sur des produits non dangereux pour le retour de produits 

dangereux. 

28 juin 2012 – 17h-19h 




OBJECTIF : limiter la production de déchets sur les évènements 


Sous-action 1 : Créer un « label » des éco-manifestations 




Verres en plastique, vaisselle jetable; communication, restauration. 

Pas de données chiffrées à l’échelle du territoire 

Guide des manifestations éco-responsables réalisé par le Conseil Général de la Gironde .Pas d’actions CUB à ce jour. 


Pour qui ? 

Comment ? 

Qui porte ? 

Qui relaie ? 



Nos idées 

Organisateurs d’évènements 

ponctuels mais peut également 

concerner les théâtres et autres 

lieux de spectacle. 

Créer un label des écomanifestations 

avec des critères 

définis, une incitation financière 

spécifique, un organe 

d’évaluation et un signe 

distinctif de type logo pour les 

opérations labellisées. 

Au départ : appel à candidature 

et choix de quelques 

évènements pilotes. 

CUB 

Associations de sensibilisation. 

Ambassadeurs, association des 

communicants ou organisateurs 

d’évènements,… 

Courrier adressé à l’ensemble des 

évènements répondant à un 

certain nombre de critères 

(nombre de personnes, 

ancienneté, …). 

Démarche pérenne mais mise en 

œuvre progressive, intégration 

chaque année de nouvelles 


Ecoles 


Remarques : 

Certaines communes imposent déjà certaines contraintes aux organisateurs 

d’événements dans le cadre de leur agenda 21. 

Le label nécessitant un cahier des charges puis un audit pour son attribution, celui-ci 

n’apparaît pas comme une action la plus pertinente. 

Les participants suggèrent plutôt : 

1. Une information et une sensibilisation auprès des organisateurs d’événements que 

soutient déjà la Cub. Il s’agit de leur expliquer les enjeux, les moyens d’actions 

possibles et surtout les interlocuteurs de la Cub auxquels ils peuvent s’adresser. 

2. Un travail commun avec les communes de la Cub pour uniformiser les contraintes 

minimales à imposer aux événements organisés sur le territoire. 

Faire connaître le guide du CG 

Organiser des formations auprès des organisateurs 


Mesure Zéro des déchets produits 

sans la démarche et mesure après 

intégration du « label ». 




1 2 3 4 

5 

1 2 3 4 

5 




28 juin 2012 – 17h-19h 





Sous-action 2 : Création d’une collection de verres réutilisables 

OBJECTIF : Sensibiliser les ménages aux gestes de prévention et à l’éco-consommation 




Gobelets utilisés dans le cadre des évènements. 

Pas de données chiffrées précises. 

Pas d’actions engagées à ce stade 


Pour qui ? 

Comment ? 

Nos idées 

Organisateurs de manifestations 

publiques sur le territoire de la 

CUB. 

Services logistiques de la CUB et 

des collectivités adhérentes. 

Conception de verres 

réutilisables. 

Mise en place d’un service de 

prêt et de nettoyage avec 

consigne. 

Sensibilisation des organisateurs 

de manifestations. 


Création de kit complet : verre + assiette + couvert 

Etudier le prix psychologique du kit pour favoriser la participation des visiteurs (5€ 

avait été testé et semblait trop élevé. Ca pourrait être 2€ : 1€ pour le verre que l’on 

garde durant tout l’événement + 1€ pour l’assiette et les couverts que l’on ramène 

après le repas). 

Supprimer les autres moyens de se désaltérer et de se restaurer pour imposer aux 

visiteurs l’utilisation du kit réutilisable. 

Proposition : établir un stock à l’échelle d’un territoire cohérent (par exemple le 

département) avec la fabrication d’un kit non logotypé (éco-fabrication). Cette action 

semble néanmoins difficilement applicable dans le sens où chaque commune ou 

collectivité tient à marquer l’opération. 

Qui porte ? 

Qui relaie ? 



Service logistique et déchets de la 

CUB avec appui extérieur pour la 

gestion logistique. 

Communes 

Service propreté de la CUB 

(n’existe pas) 

Associations de communicants 

(APACOM) 

Associations de sensibilisation. 

Flyer ou email adressé à l’ensemble 

des organisateurs de 



CG ? 

Expliquer que l’ensemble du cycle de vie a été étudié (fabrication + transport + lavage + 

utilisation) et que les couverts réutilisables sont plus écologiques que les couverts 

jetables. 

Informer sur la quantité de déchets évités et du gain économique 


Nombre de manifestations et de 

participants ayant bénéficié de ce 

service. 




1 2 3 4 

5 

1 2 3 4 

5 




28 juin 2012 – 17h-19h 





Sous-action 3 : Concevoir un « pack information / prévention » 

à destination des évènements. 

OBJECTIF : Sensibiliser les ménages aux gestes de prévention et à l’éco-consommation 



Tous flux de déchets générés par les ménages 

Environ 235 700 tonnes par an soit env. 535 kg / an / hab 



Nos idées 


Pour qui ? 

Comment ? 

Qui porte ? 

Qui relaie ? 


Organisateurs de manifestations 

publiques sur le territoire de la 

CUB. 

Services logistiques de la CUB et 

des collectivités adhérentes. 

Création d’un kit intégrant : 

Des outils d’information 

« durables » et « réutilisables » (ex 

: panneau bois). 

Des bacs de tri, de collecte des 

biodéchets. 

Sur demande, l’accompagnement 

(conseil) et l’animation assurés par 

les ambassadeurs du tri. 

CUB 

Communes, CUB, associations de 

communicants (APACOM), 

associations de sensibilisation. 

Rencontres directes par les 

ambassadeurs du tri, intervention 

lors de réunions d’organisation. 

Organiser de la sensibilisation en face à face auprès des organisateurs d’événements 

déjà soutenus par la Cub en premier lieu, puis plus largement auprès de tout 

organisme organisateur d’événement. 

Coordonner le travail avec les communes de la Cub. 

Construire un pack d’information (guide de l’éco-manifestations) et un pack 

technique (mise à disposition du kit réutilisable, de totems de tri.) Pour le pack 

d’information attention à établir un guide pratique et simple à utiliser, quitte à axer 

le contenu essentiellement sur la partie déchets. S’appuyer ou réutiliser les 

nombreux guides des éco-manifestations déjà existants. 

S’appuyer sur le réseau des ambassadeurs du tri pour proposer de la sensibilisation 

sur site lors des manifestations. 

Guide des manifestations de la Gironde 


Action pérenne organisée au 

rythme des évènements. 


Part de déchets triés. 

Part de déchets valorisés. 

Part de déchets évités. 

Propreté du site. 




1 2 3 4 

5 

1 2 3 4 

5 




28 juin 2012 – 17h-19h 


COMPOSTAGE 

29 juin 

à la Plateforme de Compostage de 

Bordeaux Bacalan


ATELIER COMPOSTAGE 


Sous-action 1 : Poursuivre la mise à disposition de composteurs individuels 

OBJECTIF : Réduire la part des biodéchets collectée dans les OMR (ordures ménagères résiduelles) et les centres 

de recyclage 



Déchets alimentaires et déchets verts : restes de repas, épluchures de fruits et légumes, déchets de jardin, etc. 

Près de 320 000 habitants en logement individuel soit 40 000 tonnes de déchets verts + déchets alimentaires dans les OMR et 

36 000 tonnes de déchets verts en centres de recyclage, soit environ 160 kg/hab./an 

Actions engagées Mise à disposition de composteurs individuels depuis 2003 


Nos idées 


Pour qui ? 

Ménages en habitat individuel avec 

jardins. 

Comment ? 

Qui porte ? 

Qui relaie ? 





Distribution de 8 000 à 15 000 

composteurs à l’automne dans 6 

sites communautaires (dont 5 

centres de recyclage). 

Deux types de composteurs 

proposés : en plastique et en 

bois. 

Distribution gratuite en échange 

d’un engagement via une charte 

et l’acceptation de participer à 

des enquêtes,… 

CUB 

Centres de recyclage, 

associations, collectivités 

adhérentes, maitres 

composteurs, guides 

composteurs,… 

Information dans les supports 

de la CUB et ceux des 

collectivités adhérentes. 

Opération coup de poing à 

l’automne sur 2 jours. 

Par la suite, diffusion groupée 

au fil des demandes. 

Nombre de composteurs 

distribués. Voir : à chaque 

composteur distribué, demander 

les coordonnées pour sondage à 

J+6 mois de la distribution, sur 

l’utilisation. 

Action saluée par les participants à la concertation mais questions 

concernant : 

La gratuité des composteurs : les participants auraient préféré que ces 

derniers soient distribués moyennant une somme de 10 euros. Ceci 

permettrait d’éviter l’incivisme lié aux opérations de distribution gratuite, 

et de valoriser un certain engagement des personnes. 

La distribution en déchetteries : risque d’engorgement aux abords des 

déchetteries. 

La communication associée : élément essentiel dans la mise en œuvre 

d’une opération « coup de poing ». 

La formation associée à la distribution des composteurs. 

Action à ajouter : 

Mettre en place un système itinérant de broyage des branchages dans 

les déchetteries ou dans des lieux publics: l’intégration de broyat au 

compost permet d’en améliorer la qualité et les branchages sont valorisés. 

Atelier Compostage 

29 juin 2012 – 17h-19h 

Plate-forme de compostage Bacalan Bordeaux




Sous-action 2 : Proposer la mise à disposition de lombricomposteurs 

OBJECTIF : Réduire la part de biodéchets comprises dans les OMR (ordures ménagères résiduelles). 


Déchets alimentaires et déchets verts : restes de repas, épluchures de fruits et légumes, déchets de jardin, etc. 




Près de 380 000 habitants en logements collectifs , soit plus de 25 000 tonnes de biodéchets (restes alimentaires…), soit 

environ 70 kg/hab./an 

Pas d’actions engagées à ce jour 

Nos idées 


Pour qui ? 

Comment ? 

Qui porte ? 

Qui relaie ? 




Ménages en habitat collectif 

Organisation d’un appel à 

candidature auprès des 

bailleurs, syndics. 

Sélection d’immeubles pilotes. 

Démonstration en bas 

d’immeuble. 

Distribution de 

lombricomposteurs. 

Formation à l’utilisation. 

Suivi d’utilisation. 

CUB 

Bailleurs, syndics, communes, 

guides et maîtres composteurs… 

Réunions et ateliers en bas 

d’immeuble, information dans les 

supports des bailleurs. 

Action pilote sur un objectif de 

200 foyers à étendre par la suite en 

s’appuyant sur le retour 

d’expérience.. 

Nombre de lombricomposteurs 

distribués. 

Sondage à différentes étapes 

auprès de foyers mobilisés dans 

le cadre de l’action pilote. 

Action de proximité intéressante sous réserve qu’il y ait des relais au sein 

des quartiers et de commencer la démarche avec des immeubles 

« pilotes » de façon à identifier : 

Les facteurs de succès. 

Les éléments de résistance. 

La faisabilité d’une opération à plus grande échelle. 

Et aussi, pouvoir suivre individuellement chaque foyer impliqué grâce à 

l’action des ambassadeurs du tri. 

Autres actions proposées : 

La mise en place de lombricomposteurs dans les écoles primaires : le 

lombricomposteur centralise à lui seul différents sujets abordés dans les 

programme scolaires de primaire. C’est donc un outil de mise en œuvre 

pratique d’enseignements théoriques mais aussi de sensibilisation dans les 

écoles. Une présentation aux parents dans le cadre de journées portes 

ouvertes pourrait permettre à des familles de se doter de 

lombricomposteurs. 

La mise en place de lombricomposteurs dans les espaces publics : en 

pied d’immeuble, dans les jardins, le lombricomposteur est moins 

exigeant en matière de déchets valorisés et s’adapte bien à la production 

de déchets des personnes vivant en centre ville. Ces bornes de 

lombriciompostage existent déjà dans des jardins publics de la ville de 

Toulouse ou à Bordeaux, rue Paul Bert. L’initiative fonctionne à condition 

que la surveillance soit optimale. 



29 juin 2012 – 17h-19h 





Sous-action 4 : Organiser des manifestations de sensibilisation 

OBJECTIF : Réduire la part des biodéchets collectée dans les OMR et les centres de recyclage 




Déchets alimentaire et putrescibles : restes de repas, épluchures de fruits et légumes, déchets de jardin, etc. 

Plus de 60 000 tonnes de déchets putrescibles dans les OMR et 38 000 tonnes de déchets verts collectés en centres de 

recyclage, soit environ 160 kg/hab./an 

Mise à disposition de composteurs individuels 


Nos idées 


Pour qui ? 

Ménages en habitat individuel ou 

collectif. 

Comment ? 

Qui porte ? 

Qui relaie ? 

Stand de sensibilisation sur les 

marchés. 

Opération itinérante à l’occasion 

de la semaine de la réduction 

des déchets : présentation des 

différentes solutions 

disponibles. 

Mobilisation dans le cadre de 

manifestations en lien avec le 

jardinage. 

CUB, 

Association des jardiniers de 

France 

Association de sensibilisation à 

l’environnement. 

Bailleurs, associations de quartier 

Développer un réseau de proximité avec des référents de quartier 

capables de dispenser des formations personnalisées 

Mettre en place un réseau de proximité avec les guides et maitres 

composteurs ainsi que les régies de quartiers ou jardins partagés mobilisés 

sur cette thématique du compostage. 

Réaliser une cartographie des points relais disponibles avec contact sur 

Internet ou sur des points d’information. 


Information sur site. 


Opération ponctuelle itinérante. 


Nombre de manifestations 

Nombre de personnes touchées 

Nombre de composteurs 

distribués 



29 juin 2012 – 17h-19h 




Sous-action 5 : Mobiliser le réseau des guides et maîtres composteurs pour informer les usagers 






Déchets alimentaire et putrescibles : restes de repas, épluchures de fruits et légumes, déchets de jardin, etc. 

Plus de 60 000 tonnes de déchets putrescibles dans les OMR et 38 000 tonnes de déchets verts collectés en centres de 

recyclage, soit environ 160 kg/hab./an 

Réseau de maitres et guides composteurs formés par le Conseil Général de la Gironde. Formation des ambassadeurs de la 

CUB 


Détail 


Pour qui ? 

Guides et maitres composteurs 

déjà formés. 

Comment ? 

Qui porte ? 

Qui relaie ? 

Mobiliser le réseau des guides 

composteurs sur la CUB et 

définir avec eux leur mission 

d’accompagnement et de 

conseil. 

Identification d’un maitre ou 

guide composteur par quartier. 

CUB 

Conseil Général de la Gironde. 

Développer un réseau de proximité avec des référents de quartier 

capables de dispenser des formations personnalisées 

Mettre en place un réseau de proximité avec les guides et maitres 

composteurs ainsi que les régies de quartiers ou jardins partagés mobilisés 

sur cette thématique du compostage. 

Réaliser une cartographie des points relais disponibles avec contact sur 

Internet ou sur des points d’information. 


Réunions de travail. 


Réunions de travail tous les 3 mois, 

intervention dépendante des 

actions de terrain. 


Nombre de guides et maitres 

composteurs volontaires. 

Part du territoire concerné. 



29 juin 2012 – 17h-19h 




COMPOSTAGE EN PIED D’IMMEUBLE 

Sous-action 1 : Inciter à la dotation des immeubles en composteurs collectifs 

OBJECTIF : Réduire la part des biodéchets comprises dans les OMR (ordures ménagères résiduelles). 



Déchets alimentaire et putrescibles des habitats collectifs : restes de repas, épluchures de fruits et légumes, déchets de jardin 

Près de 25 000 tonnes par an pour la CUB soit env. 70 kg/hab./an 



Nos idées 


Pour qui ? 

Comment ? 

Qui porte ? 

Qui relaie ? 




Ménages en habitat collectif 

Faire appel aux 

syndics/bailleurs/régie de 

quartier volontaires pour mettre 

en place et gérer des 

composteurs mis à disposition 

par la CUB. 

Appel à candidature. 

S’appuyer sur des projets 

existants pour qu’ils servent 

d’exemple (ex : la régie de 

quartier Habiter Bacalan) 


Bailleurs 

Régies de quartier 

Bailleurs 

Régies de quartier 

Associations de jardiniers 

Maîtres composteurs 

Vis-à-vis des bailleurs : courrier 

et réunion de présentation du 

projet. 

Vis-à-vis des habitants : 

information diffusée par le 

porteur de projet et dans ses 

supports d’information 

habituels. 

Pérenne même si démarche 

progressive. 

Nombre de composteurs mis à 

disposition. 

Nombre d’immeubles 

concernés 

Enquête de participation, 

nombre de foyer par immeuble 

Action perçue comme intéressante par les participants à la concertation 

mais sous réserve que… 

La CUB ait bien évalué les moyens, notamment financiers qu’elle 

pourrait allouer au soutien de ce type de démarche de façon à ne pas 

surdimensionner l’appel à projets et susciter de la déception. 

La CUB ouvre l’appel à projets à de petits opérateurs. 

La CUB choisisse peut-être de se concentrer d’abord sur quelques 

quartiers « pilotes ». 

La CUB définisse très précisément les critères de sélection des 

opérations pilotes ainsi que le soutien alloué. 

Que les projet sélectionnés suivent une méthodologie bien précise. 

Zoom sur la méthodologie proposée… 

1/ Former des guides composteurs dans le quartier de façon à créer une 

culture du compostage. 

2/ Organiser la concertation avec les habitants et les partenaires 

notamment financier jusqu’à ce que ces derniers soient suffisamment 

matures pour que le projet soit lancé (2 ans dans le cadre de la plateforme 

de compostage de Bacalan). Pour mobiliser les habitants autour de ces 

temps de concertation, prévoir des actions d’information en porte à porte, 

des courriers dans toutes les boites aux lettres, des affiches en bas 

d’immeuble. 

3/ Permettre aux habitants de s’approprier le projet en les laissant coconstruire 

le projet (création d’espaces de vie et de partage, choix du type 

de composteurs, …). 

4/ Capitaliser sur le retour d’expérience de certains acteurs : organiser 

des visites avec les porteurs de projet mais également les habitants sur la 

plateforme de Bacalan pour les rassurer sur leurs craintes (peur des 

odeurs, des nuisibles, de la pollution visuelle). 

5/ Evaluer la capacité des acteurs à s’auto-gérer ou la nécessité d’avoir un 

permanent. 

6/ Suivre le lancement. 

7/ Informer les apporteurs de biodéchets du temps nécessaire à la 

maturation du compost. 

8/ Créer des évènements notamment à l’occasion de la distribution du 

compost. 

=>Possibilité de s’appuyer sur des structures comme Saluterre. 

Autres actions proposées… 

Achat d’un broyeur itinérant, mise à disposition dans les lotissements, 

Possibilité de confier la gestion et la mise en œuvre à une association 

d’insertion qui se déplacerait sur les déchetteries et les lieux publics. 

Mettre en réseau les porteurs de projets pour des achats communs (ex : 

composteurs) ou le partage de moyens humains (ex : salarié itinérant). 

Créer une filière de broyat de banches qui manque aujourd’hui et 

permettrait de mutualiser les apports sur les plateformes de compostage. 


29 juin 2012 – 17h-19h 



COMPOSTAGE EN PIED D’IMMEUBLE 


Sous-action 2 : Mobiliser les relais compostage pour former les usagers desservis 




Déchets alimentaire et putrescibles des habitats collectifs : restes de repas, épluchures de fruits et légumes, déchets de jardin 

Près de 25 000 tonnes par an pour la CUB soit env. 70 kg/hab./an 



Nos idées 


Pour qui ? 

Ménages en habitat collectif. 

Comment ? 

Ateliers réguliers proposés par 

les maitres en bas des 

immeubles dotés de 

composteurs collectifs. 

Identification de relais locaux. 

Qui porte ? 


Maitres et guides composteurs 

Régies de quartiers 

Bailleurs 

Qui relaie ? 


Associations de jardiniers 

Régies de quartiers 

Bailleurs 

Information sur site : affichage 

en bas d’immeuble, information 

dans les supports du bailleur ou 

de la régie de quartier. 

Action perçue comme indispensable par les participants à la concertation 

mais sous réserve que… 

Le réseau soit identifié et présenté clairement sur une carte ou par 

quartiers. 


Opérations ponctuelles mais 

régulières au lancement de la 

démarche : espacement des 

rencontres en fonction du degré 

d’autonomie. 


Nombre d’habitants habitant à 

proximité et utilisant le 

composteur collectif. 

Qualité du compost produit. 



29 juin 2012 – 17h-19h 



COMPOSTAGE EN JARDIN PARTAGE 


Sous-action 1 : Organiser un appel à projet pour mobiliser les associations 





Déchets alimentaire et putrescibles : restes de repas, épluchures de fruits et légumes, déchets de jardin 

Pas de données précises à ce jour 

Mise à disposition de composteurs individuels 


Nos idées 


Pour qui ? 

Associations 

Comment ? 

Qui porte ? 

Recensement des jardins 

partagés et information sur le 

lancement de l’opération. 

Appel à projet pour mobiliser 

les associations porteuses de ce 

type d’initiative. 

Mise à disposition de 

composteurs. 

Communes. 

Recensement : possibilité de s’appuyer sur des acteurs impliqués sur la 

thématique comme Saluterre. 

Prudence sur l’appel à projets car le dispositif doit être dimensionné en 

fonction des moyens disponibles à la CUB. 

Qui relaie ? 

Associations de quartiers. 


Courrier et réunion d’information 

auprès des associations de 

quartier. 


Dispositif pérenne mais mise en 

œuvre progressive. 


Nombre de composteurs mis à 

disposition. 

Nombre de familles impliquées. 




29 juin 2012 – 17h-19h 



COMPOSTAGE EN JARDIN PARTAGE 



Sous-action 2 : Mobiliser les relais compostage pour former les usagers desservis 




Déchets alimentaire et putrescibles : restes de repas, épluchures de fruits et légumes, déchets de jardin 

Pas de données précises à ce jour 

Mise à disposition de composteurs individuels. 


Nos idées 


Pour qui ? 

Associations 

Ménages disposant d’une 

parcelle en jardins partagés 

Comment ? 

Qui porte ? 

Qui relaie ? 



Ateliers sur sites proposés par 

les maitres composteurs. 

Accompagnement progressif : 

rencontres régulières au départ 

puis de plus en plus espacées. 

CUB 

Conseil Général 33, maîtres et 

guides composteurs, associations 

Information via la maison de 

quartier, la mairie,… 

Au besoin, organisation de 

porte à porte par les 

ambassadeurs du tri sur une 

zone très ciblée. 

Action pérenne mais mise en 

œuvre progressive. 

Sensibilisation : possibilité de s’appuyer aussi sur des associations telles 

que Achillée & Ciboulette qui peuvent conseiller chaque jardin partagé et 

proposer un large panel de techniques de compostage. 

Création d’animations originales : possibilité de s’appuyer là encore sur 

des associations telles que Achillée & Ciboulette pour créer des 

animations sur des thématiques originales telles que les plantes qui 

activent le compost. 

Parler plus « jardin écologique » que « compostage » : les participants 

préconisent d’aborder la question du compostage auprès du grand public 

de façon détournée en évoquant les jardins écologiques qui sont dans l’air 

du temps et effraient moins que le compostage même si le compostage 

est une action phare de la thématique des jardins écologiques. 


Nombre de familles impliquées. 




29 juin 2012 – 17h-19h 



REDUIRE LES DECHETS VERTS 


Sous-action 1 : Généraliser la gestion des espaces (publics) verts au naturel 

OBJECTIF : Réduire la quantité de déchets verts produits sur l’ensemble de la CUB 



Déchets verts 

Près de 13 000 tonnes par an pour la CUB 



Nos idées 


Pour qui ? 

Comment ? 

Qui porte ? 

Qui relaie ? 

Services CUB . 

Services « espaces verts » des 

communes de la CUB. 

Atelier de travail avec des 

jardiniers volontaires ou 

désignés. 

Définition de principes ou 

d’actions test. 

Mise en œuvre. 

Suivi de la mise en œuvre. 

Partage d’expérience auprès des 

autres jardiniers puis du grand 

public sur le principe « on a 

testé chez nous, ça marche, 

vous pouvez en faire de même 

dans votre jardin ». 

Exemple : favoriser les plantes à 

pousse lente, éviter les tontes 

trop régulières, privilégier le 

mulching, aménager des zones 

sauvages, produits alternatifs 

aux produits dangereux, 

compostage… 

CUB 

Communes 

CUB 

Communes 

Action non commentée car une participante considérait qu’au contraire il 

faut produire des déchets verts pour pouvoir les valoriser en ressource. 


Information interne. 


Tonnage de déchets verts des 

communes 

Quantité de produits 

phytosanitaires évitée 



29 juin 2012 – 17h-19h 



REDUIRE LES DECHETS VERTS 

Sous-action 2 : Conseiller les ménages sur un jardinage moins producteur de déchets 

OBJECTIF : Réduire la quantité de déchets verts produits sur l’ensemble de la CUB 






Déchets verts 

55 000 tonnes de déchets verts 


Nos idées 


Pour qui ? 

Ménages 

Comment ? 

Qui porte ? 

Donner des conseils (dans des 

supports d’information ou sur 

des actions de sensibilisation) 

aux ménages pour : 

Favoriser les plantes à pousse 

lente, 

Eviter les tontes trop régulières, 

Privilégier le mulching, 

Aménager des zones sauvages, 

Limiter l’usage des pots en 

plastique. 

Limiter l’utilisation de produits 

dangereux 

CUB 

Action non commentée car une participante considérait qu’au contraire il 

faut produire des déchets verts pour pouvoir les valoriser en ressource. 

Qui relaie ? 

Communes, associations de 

jardiniers,… 


Site Internet, info couplée à la 

remise de composteurs,… 




Tonnage de déchets verts 

déposés en déchetterie. 

Caractérisation des OMR. 



29 juin 2012 – 17h-19h 



COMPOSTAGE BIODECHETS EN RESTAURATION COLLECTIVE 


Sous-action 1 : Mobilisation des structures de restauration collective 




Déchets alimentaires et putrescibles : restes de repas, épluchures de fruits et légumes, etc… 

Près de 45 000 tonnes par an pour la CUB 



Nos idées 


Pour qui ? 

Restauration collective des 

scolaires et entreprises. 

Comment ? 

Qui porte ? 

Qui relaie ? 

Appel à projet. 

Diagnostic. 

Identification d’un référent. 

Formation. 

Mise à disposition de 

composteurs. 

Suivi de production de compost. 

Déploiement de l’action sur la 

base du compagnonnage. 

CUB, CCI 

Cuisines centrales (communes) 

Entreprises de restauration 

collective 

ADEME et CG (partenaires) 

Voir appui d’associations de 

sensibilisation à 

l’environnement pour 

l’accompagnement. 

Etablissement scolaire 

Entreprises de restauration 

collective 

Action qui sera discutée dans le cadre des réunions de concertation sur la 

thématique de l’éco-exemplarité ou de la prévention des déchets dans 

les entreprises. 


Courrier et réunions 

d’information en phase d’appel 

à projets. 




Action pilote sur un an, voire deux 

ans avant un déploiement à plus 

grande échelle. 

Nombre d’établissements 

concernés, 

Nombre de repas, 

Poids de déchets valorisé. 


29 juin 2012 – 17h-19h 


ANNEXE N°3 : 

PHOTOS DES REUNIONS DE CONCERTATION 




Colloque de lancement 

Espace Condorcet 

à Pessac 

Vendredi 8 juin 



Colloque de lancement 

Espace Condorcet 

à Pessac 




Visite de l’usine Astria 




Visite de l’usine Astria 




Atelier « Réemploi » 

Ressourcerie 

de Cenon 

Lundi 25 juin 



Atelier « Dématérialisation » 

Auberge 

Numérique 

Mardi 26 juin 



Atelier « Sensibilisation » 

Maison de la 

Nature et de 

l’Environnement 

Mercredi 27 juin 



Atelier « Consommation responsable » 

Maison 

De l’Eau 

Jeudi 28 juin 



Atelier « Compostage » 

Régie de quartier 

Habiter Bacalan

COMMUNAUTE URBAINE DE BORDEAUX PROGRAMME ... - Cub

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