Présentation du rapport d'activité "transports publics ... - La CUB

chapitre 1
Une expérimentation est menée,
depuis septembre 2006 sur la
commune du Taillan-Médoc.
Le réseau de soirée comprend
14 lignes numérotées de S1 à S14. Il
fonctionne à partir de 21heures.
La navette électrique dessert le
cœur historique de Bordeaux
difficilement accessible aux
véhicules de grand gabarit. Une
ligne bleue, tracée au sol,
matérialise son itinéraire et il suffit
d’un signe de la main pour obtenir
son arrêt.
Les dessertes spéciales permettent
aux usagers de se rendre à diverses
manifestations en particulier dans
le secteur de Bordeaux - Lac
comme par exemple la Foire
Internationale de Bordeaux mais
également lors d’évènements
sportifs au stade Chaban-Delmas.
• Les parcs relais
Ces aires de stationnement
permettent aux utilisateurs, voulant
accéder au centre ville ou toutes
autres destinations, de combiner
stationnement et déplacement sur
le réseau communautaire.
Au nombre de huit, l’offre globale
est de 2 512 places.
Dans l’attente de l’ouverture
progressive en 2008, de nouvelles
structures, en particulier sur
Mérignac, la Communauté
urbaine met à disposition deux
parkings provisoires d’une
capacité d’environ 150 places.
Enfin, un certain nombre de places
réservées aux abonnés, intégrées à
des parcs de stationnement gérés
par la régie PARCUB, sont
disponibles à hauteur de 84 places
par parcs. Ces derniers, appelés
« parcs mixtes », sont situés à
Pessac centre, Mérignac centre et
Porte de Bordeaux.
• L’offre de service
Dans le cadre de la convention, le
délégataire Véolia Transport
Bordeaux doit, par le biais d’un
système d’intéressements et de
pénalités, pourvoir :
• au développement de
l’attractivité de tbc qui est l’objectif
principal pour la Communauté
urbaine. Ainsi la base théorique de
calcul de l’intéressement est
déterminée chaque année n à
partir des objectifs de
fréquentation sur lesquels le
délégataire, par l’avenant 4, s’est
engagé.
A ce titre, si la fréquentation réelle
de l’année est supérieure à la base
de calcul, la Communauté urbaine
verse un intéressement à
l’exploitant mais dans le cas
contraire, ce dernier est redevable
d’une pénalité au titre de l’année.
La détermination de cette
fréquentation réelle annuelle se fait
selon deux modalités c’est-à-dire
par comptage des titres oblitérés
et par l’enquête annuelle de
mobilité sur les différents titres à
vue.
L’objectif déterminé pour l’année
2007 est de 115 600 000 voyages.
Toutefois, en enregistrant
84 607 310 voyages sur l’année
écoulée, on observe que le
délégataire n’a pu honorer son
engagement.
D’une manière générale, le suivi de
la fréquentation, depuis le début
du contrat, montre que Véolia
Transport Bordeaux s’est acquitté
chaque année d’une pénalité
pour non atteinte des bases
théoriques respectives.
• à l’augmentation des recettes
perçues, selon le même principe,
une base théorique d’intéressement
est fixée chaque année à partir
des objectifs de recettes sur
lesquels le délégataire s’engage.
Dans un intervalle de plus ou moins
2,5% qui s’applique à la base
définitive de calcul de l’intéressement,
la différence entre les recettes
réelles et cette base reste au
délégataire si elle est positive mais
est versée à la Communauté
urbaine, par l’exploitant, si elle est
négative.
Pour 2007, avec un montant de
36 024 525€ de recettes de trafic,
l’intéressement du délégataire est
de 1 560 270€.
• à la réduction du taux de fraude,
le délégataire a dans l’obligation
de mettre en œuvre tous les
moyens pour réduire activement et
durablement le taux de fraude
mais également de mettre en
place un effectif minimum
d’agents pour effectuer les
contrôles des usagers.
L’objectif pour 2007 a été fixé à 75
agents. Au 31 décembre 2007, on
recense 66 agents de contrôle soit
une non conformité à cette
exigence.
Pour le taux de fraude, un planning
est formalisé à l’article 7.7 de la
convention. La référence, pour le
calcul de cet indice chaque
année, est celui constaté en 1999
soit un taux de 14,5%.
Le planning prévoyait donc en
2007 une réduction de 20% pour
atteindre un taux objectif de 11,6%.
Au regard de l’enquête réalisée
par la Communauté urbaine, le
taux global de fraude mesuré pour
l’année 2007 est de 9,9% donc
conforme aux exigences
contractuelles.
Il semble que la généralisation de
la montée par l’avant sur le réseau
de bus ait eu un effet notoire sur
cette diminution du taux global
annuel. En effet, on observe que la
fraude est supérieure sur le réseau
de tramway avec 10,1% contre
9,4% sur le réseau de bus.
Les difficultés d’accès aux
valideurs par les usagers et des
contrôles, en heures de pointe
(charge importante des rames),
peuvent être des paramètres
explicatifs de cet état de fait.
12 /// rapport annuel de la direction des déplacements urbains