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Goitre (241a) - Pôle Santé de Grenoble

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Corpus Médical – Faculté <strong>de</strong> Mé<strong>de</strong>cine <strong>de</strong> <strong>Grenoble</strong><br />

<strong>Goitre</strong> (<strong>241a</strong>)<br />

Collège <strong>de</strong>s enseignants d’Endocrinologie-Nutrition-Métabolisme, Professeur Olivier<br />

CHABRE<br />

Février 2005<br />

Pré-Requis :<br />

• Physiologie thyroïdienne<br />

• Séméiologie thyroïdienne<br />

Résumé :<br />

Le goitre est une hypertrophie <strong>de</strong> la thyroï<strong>de</strong> dont la cause la plus<br />

fréquente en France est le « goitre endémique « témoin d’une carence<br />

relative en io<strong>de</strong>, plus fréquent chez la femme. L’évolution naturelle du<br />

goitre endémique dit « simple » est d’augmenter <strong>de</strong> taille et <strong>de</strong> <strong>de</strong>venir<br />

multinodulaire, il peut se compliquer à long terme <strong>de</strong> compression (surtout<br />

trachéale), thyrotoxicose et rarement cancer. Le goitre simple est un<br />

diagnostic différentiel <strong>de</strong>s goitres associés à une autre pathologie<br />

thyroïdienne notamment thyroïdite chronique auto-immune pouvant évoluer<br />

soit vers une hypothyroïdie (Hashimoto) ou une hyperthyroïdie (Basedow),<br />

plus rarement troubles <strong>de</strong> l’hormonosynthèse, enfin rarement un goitre peut<br />

être la présentation d’un cancer primitif ou secondaire <strong>de</strong> la thyroï<strong>de</strong>. Le<br />

traitement freinateur par levothyroxine est un traitement souvent proposé<br />

au début <strong>de</strong> l’évolution d’un goitre simple, il consiste à abaisser la TSH<br />

en créant une thyrotoxicose infra-clinique. Ce traitement a une efficacité<br />

très limitée au sta<strong>de</strong> multinodulaire et comporte <strong>de</strong>s contre-indications<br />

chez les sujets à risque <strong>de</strong> troubles cardiaques.<br />

Mots-clés :<br />

<strong>Goitre</strong>, carence iodée, compression trachéale, thyréotoxicose, hyperthyroïdie, nodule<br />

thyroïdien.<br />

Références :<br />

• Endocrinologie, Philippe CHANSON, Jacques YOUNG. DOIN InterMed.<br />

Liens :<br />

• Site <strong>de</strong> l’Endocrinologie Diabétologie Maladies métaboliques (portail réservé aux<br />

professionnels <strong>de</strong> santé et accessibles aux étudiants en mé<strong>de</strong>cine) :<br />

http://www.sf-endocrino.net<br />

Exercices :<br />

1. Le goitre<br />

1.1. Définition<br />

Le goitre est une augmentation du volume <strong>de</strong> l'ensemble <strong>de</strong> thyroï<strong>de</strong>. Il est en rapport avec<br />

une augmentation du capital folliculaire, du nombre ou <strong>de</strong> la taille <strong>de</strong>s vésicules. Il peut faire<br />

partie d’une pathologie thyroïdienne (Basedow, Hashimoto, goitre multinodulaire toxique,<br />

http://www-sante.ujf-grenoble.fr/SANTE/ 1/7


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goitre lié à un trouble <strong>de</strong> l’hormonogénèse, voire cancer occupant toute la glan<strong>de</strong>). On appelle<br />

goitre « simple » un goitre qui ne fait pas partie <strong>de</strong>s pathologies citées plus haut.<br />

Le goitre simple est largement favorisé par une carence iodée, même mo<strong>de</strong>ste. L’évolution<br />

naturelle du goitre simple est d’augmenter <strong>de</strong> volume et <strong>de</strong> <strong>de</strong>venir « multinodulaire ».<br />

Quelle est la taille normale <strong>de</strong> la thyroï<strong>de</strong> ?<br />

Elle dépend <strong>de</strong> l'âge, <strong>de</strong> la taille, <strong>de</strong>s apports iodés. La définition OMS est que la taille palpée<br />

<strong>de</strong>s lobes est < à la 1ère phalange du pouce du patient Pour un adulte en France, on parlera <strong>de</strong><br />

goitre pour un volume thyroïdien mesuré en échographie > 18 ml chez la femme, > 20 ml<br />

chez l'homme. Pour chaque lobe le volume V en cm3 = ml peut être estimé à partir <strong>de</strong> la<br />

hauteur (h), largeur (l) épaisseur (e) selon la formule : V=hxlxe/2. Les dimensions normales «<br />

maximales » d’un lobe chez l’adulte sont (environ) h=5cm, l=2cm, e=2cm.<br />

1.2. Le diagnostic <strong>de</strong> goitre<br />

Clinique : suffit pour affirmer le diagnostic si le goitre est franc et la thyroï<strong>de</strong> bien palpable<br />

(se rappeler les repères anatomiques voir figure 1). L’examen clinique est difficile lorsque le<br />

cou est adipeux, et impossible lorsque le larynx est trop bas, ce qui est fréquent chez les<br />

personnes âgées : le cricoï<strong>de</strong> arrive à peine au-<strong>de</strong>ssus du manubrium sternal : la thyroï<strong>de</strong> est<br />

en position endothoracique et on ne peut en sentir que les pôles supérieurs.<br />

L'échographie permet un calcul précis du volume thyroïdien et donc affirme le diagnostic.<br />

Elle est précieuse lorsque la palpation est difficile, mais elle ne permet pas <strong>de</strong> bien mesurer les<br />

goitres endothoraciques : si les pôles inférieurs ne sont pas perçus à l’examen clinique il est<br />

impératif <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r une radiographie pulmonaire <strong>de</strong> face, où on recherchera une opacité<br />

médiastinale et une compression ou déviation <strong>de</strong> la trachée.<br />

Photo : repères anatomiques pour la palpation <strong>de</strong> la glan<strong>de</strong> thyroï<strong>de</strong><br />

(O. Chabre)<br />

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2. Les goitres simples<br />

Tableau : principales orientations diagnostiques à l’examen clinique<br />

(O. Chabre)<br />

2.1. Physiopathologie<br />

2.1.1. Facteurs nutritionnels<br />

Par définition le goitre simple est un goitre non associé à une pathologie thyroïdienne connue,<br />

et sans complication (mais l’évolution naturelle du goitre simple est souvent <strong>de</strong> se<br />

compliquer).<br />

La carence iodée est à l'origine <strong>de</strong>s goitres simples, pathologie rencontrée à l'état<br />

endémique dans <strong>de</strong> larges zones du globe (plus d'1,5 milliards d'individus touchés),<br />

<strong>de</strong>meurant sporadique inférieur à 10 % <strong>de</strong> la population en France.<br />

Le développement du goitre répond à un mécanisme adaptatif thyroïdien à type d'hyperplasie<br />

assurant la persistance d'une synthèse hormonale <strong>de</strong> T4 et T3 malgré <strong>de</strong>s apports nutritionnels<br />

en io<strong>de</strong> insuffisants (apports conseillés > 150 µg/j). Cette adaptation se fait sans élévation du<br />

taux circulant <strong>de</strong> TSH, par une augmentation <strong>de</strong> la sensibilité <strong>de</strong>s cellules thyroïdiennes à<br />

l'hormone, induite par le déficit en io<strong>de</strong> lui même.<br />

2.1.2. Facteurs génétiques<br />

Cette pathologie se concentre souvent dans quelques familles. Importance <strong>de</strong>s antécé<strong>de</strong>nts<br />

familiaux à préciser dans les observations.<br />

2.1.3. Facteurs hormonaux<br />

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• Les femmes sont les plus concernées : 6 femmes pour un homme.<br />

• Rôle <strong>de</strong>s œstrogènes ?<br />

• Et surtout rôle <strong>de</strong>s grossesses : il existe une augmentation <strong>de</strong> volume <strong>de</strong> la thyroï<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

10 à 20 % durant toute grossesse, augmentation plus importante en cas <strong>de</strong> carence<br />

iodée. Beaucoup <strong>de</strong> goitres ne régressent pas après l'accouchement.<br />

2.2. Histoire naturelle du goitre simple<br />

Le goitre se révèle vers l'adolescence (6 à 7 %).<br />

Il s'agit alors d'un goitre diffus avec hyperplasie homogène susceptible <strong>de</strong> régresser, <strong>de</strong> rester<br />

stable ou <strong>de</strong> se compliquer selon les facteurs favorisants (génétique, grossesse,<br />

environnement).<br />

Lorsque le goitre se complique, cela survient à long terme, très progressivement. La question<br />

du traitement ne sera souvent soulevée que chez <strong>de</strong>s patients âgés, présentant <strong>de</strong>s pathologies<br />

associées, qui ren<strong>de</strong>nt plus difficiles la prise en charge.<br />

2.3. Le goitre multi-nodulaire<br />

Le goitre, au début homogène, va au bout <strong>de</strong> quelques années être le siège <strong>de</strong> tumeurs<br />

(adénomes, rarement cancers) ou <strong>de</strong> pseudotumeurs (zones <strong>de</strong> remaniement définissant <strong>de</strong>s<br />

nodules limités par <strong>de</strong>s zones <strong>de</strong> fibrose). Cliniquement le goitre <strong>de</strong>vient multi-nodulaire, les<br />

lésions sont irréversibles.<br />

3. Les complications<br />

Photo : pièce d’exérèse chirurgicale d’un goitre multinodulaire<br />

Noter le caractère hétérogène (fibrose, nécrose)<br />

(O. Chabre)<br />

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3.1. Le goitre multi-nodulaire toxique<br />

Quand les nodules néoformés sont fonctionnels (nodules chauds captant l'io<strong>de</strong>) et autonomes<br />

vis à vis <strong>de</strong> la TSH (synthèse <strong>de</strong> T4 ou T3 indépendante <strong>de</strong> la TSH circulante), leur activité<br />

s'additionne au fur et à mesure <strong>de</strong>s années et peut <strong>de</strong>venir thyrotoxique (goitre multi-nodulaire<br />

toxique). La prise exogène d'io<strong>de</strong> est un facteur qui favorise ce passage à la toxicité. Ces<br />

excès d’io<strong>de</strong> ne sont pas alimentaires mais iatrogènes (amiodarone, produits <strong>de</strong> contraste<br />

iodés, antiseptique iodés, cf cours Hyperthyroïdie).<br />

3.2. Le goitre compressif<br />

L'augmentation du volume du goitre et l'acquisition <strong>de</strong> nodules peut entraîner <strong>de</strong>s signes <strong>de</strong><br />

compression locale en particulier lorsque le goitre a une extension endothoracique.<br />

Les signes <strong>de</strong> compression sont : la dyspnée inspiratoire par compression trachéale, plus<br />

rarement la dysphonie par compression du nerf récurrent (qui doit toujours faire rechercher un<br />

cancer) la dysphagie par compression œsophagienne, le développement d'un syndrome cave<br />

supérieur par compression veineuse profon<strong>de</strong>. Il faut souligner que les signes cliniques ne<br />

surviennent que très tardivement, en général sur <strong>de</strong>s goitres anciens mais négligés ou oubliés<br />

(classique « guérison » spontanée d’un goitre cervical qui est en fait entièrement <strong>de</strong>scendu<br />

dans le médiastin..). Cette évolution souligne la nécessité <strong>de</strong> faire une radiographie thoracique<br />

dès que l’on a une suspicion <strong>de</strong> goitre endothoracique (pôles inférieurs <strong>de</strong> la thyroï<strong>de</strong> non<br />

palpables).<br />

3.3. Carcinome thyroïdien<br />

Enfin, le développement d’un goitre multinodulaire rend difficile le dépistage d'un<br />

carcinome thyroïdien au sein <strong>de</strong>s nombreux nodules.<br />

On estime que le risque d’avoir un cancer au sein d’un goitre multinodulaire est équivalent au<br />

risque <strong>de</strong> cancer sur un nodule isolé.<br />

4. L’exploration d’un goitre repose sur<br />

La clinique qui mesure la partie palpable du goitre, repère les éventuels nodules (à reporter<br />

sur un schéma anatomique qui fait partie <strong>de</strong> l'observation) et recherche son retentissement sur<br />

les organes <strong>de</strong> voisinage.<br />

Le dosage <strong>de</strong> la TSH : une TSH basse révèle le passage à la toxicité.<br />

Les anticorps anti-thyroïdiens permettent <strong>de</strong> rechercher une thyroïdite chronique associée<br />

au goitre.<br />

L'échographie permet une évaluation précise du volume et une <strong>de</strong>scription précise <strong>de</strong>s<br />

nodules <strong>de</strong> la partie cervicale <strong>de</strong>s goitres multi-nodulaires (aspect mesure et localisation à<br />

reporter sur un schéma. pour permettre un suivi longitudinal)<br />

Pour les goitres plongeants :<br />

• cliniquement les pôles inférieurs <strong>de</strong> la thyroï<strong>de</strong> ne sont pas perçus<br />

• la radio <strong>de</strong> thorax montre une déviation <strong>de</strong> la trachée parfois une réduction <strong>de</strong> son<br />

calibre<br />

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• le meilleur examen est la TDM thoracique, sans injection d'io<strong>de</strong> (risque<br />

d'hyperthyroïdie en cas <strong>de</strong> nodules fonctionnels), qui visualise le goitre et ses limites,<br />

les organes <strong>de</strong> voisinage, le calibre trachéal.<br />

5. Le traitement <strong>de</strong>s goitres simples<br />

• Prévention <strong>de</strong> la carence iodée par l'iodation du sel (non systématique en France) et<br />

peut-être un jour par la prescription dans <strong>de</strong>s populations à risque essentiellement les<br />

femmes enceintes. Cette action permettrait <strong>de</strong> réduire considérablement l'inci<strong>de</strong>nce du<br />

goitre dans la population.<br />

• Au sta<strong>de</strong> du goitre simple, inhibition <strong>de</strong> la croissance thyroïdienne par la prescription<br />

d'un traitement frénateur <strong>de</strong> la TSH par levothyroxine. Il n'y a pas <strong>de</strong> consensus sur<br />

la durée et la posologie du traitement. L’efficacité n’est pas garantie et il y a un risque<br />

faible mais non nul <strong>de</strong> complications. Théoriquement l’objectif est d’obtenir une TSH<br />

basse en gardant une T4 libre et T3 libre dans les limites <strong>de</strong> la normale d’une<br />

population <strong>de</strong> référence (mais pour le patient elles ont cependant augmenté un peu).<br />

Ceci représente en fait le tout premier sta<strong>de</strong> <strong>de</strong> la thyrotoxicose, qui est généralement<br />

très bien supporté (légère accélération du rythme cardiaque), mais peut être source <strong>de</strong><br />

complications (troubles du rythme, ostéoporose) chez les patients prédisposés : le<br />

traitement freinateur est donc contre-indiqué après 60 ans, et chez tous les patients<br />

porteurs <strong>de</strong> pathologie cardiaques ou prédisposés à l’ostéoporose.<br />

• Au sta<strong>de</strong> du nodule, les traitements frénateurs sont peu ou pas actifs et le maintien à<br />

tort d’un traitement freinateur inefficace sur un goitre multinodulaire mal suivi est une<br />

cause trop fréquente <strong>de</strong> thyrotoxicose.<br />

• Au sta<strong>de</strong> <strong>de</strong>s complications, goitre multinodulaire toxique ou goitre plongeant<br />

compressif les traitements radicaux doivent être envisagés, chirurgie ou I131 pour<br />

les nodules fonctionnels, chirurgie parfois urgente pour les goitres compressifs.<br />

6. D’autres pathologies thyroïdiennes se révèlent par un goitre<br />

Les thyroïdites chroniques sont responsables fréquemment d'un goitre ferme notamment dans<br />

la forme thyroïdite <strong>de</strong> Hashimoto, intérêt :<br />

• du bilan hormonal thyroïdien avec tendance à l'hypothyroïdie,<br />

• du dosage <strong>de</strong>s anticorps anti-TPO marqueurs <strong>de</strong> la maladie<br />

• <strong>de</strong> l'échographie qui montre un aspect hypoéchogène pseudonodulaire.<br />

En <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> la forme atrophique toutes les autres thyroïdites sont susceptibles <strong>de</strong> donner un<br />

goitre, rappelons aussi la maladie <strong>de</strong> Basedow responsable d’une hyperthyroïdie.<br />

Rarement le goitre est une conséquence d'une anomalie <strong>de</strong> l'hormonosynthèse par diverses<br />

anomalies moléculaires (RTSH, transporteur <strong>de</strong> l'io<strong>de</strong>, TPO, Tg, pendrine) parfois<br />

responsable d'une hypothyroïdie ou d'un tableau plus complexe dans les résistances aux<br />

hormones thyroïdiennes.<br />

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Enfin une tumeur thyroïdienne occupant toute la thyroï<strong>de</strong> peut mimer un goitre. Le caractère<br />

dur et la présence d’adénopathies doivent faire envisager ce diagnostic et pratiquer une<br />

cytoponction. Il peut s’agir d’un cancer thyroïdien primitif : soit différencié (papillaire, voire<br />

vésiculaire) ancien, d’évolution lente, négligé. Soit anaplasique : évolution très rapi<strong>de</strong> vers la<br />

compression. Plus rarement lymphome.<br />

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