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1.4 Les pratiques actuelles en matière de curage
Le curage vise à limiter l’engorgement du lit des cours d’eau, à contrôler les zones de
dépôts et à éviter le détournement du flux. Il peut néanmoins entraîner un bouleversement
du cours d’eau en détruisant le lit, les végétaux et en modifiant les flux.
Depuis plus d’une dizaine d’années, le curage n’est pratiqué que lors des engorgements
excessifs du cours d’eau et est à éviter si les dépôts de sédiments sont limités et n’ont pas
de conséquence sur l’écoulement des eaux et sur la stabilité des berges.
La pratique actuelle en matière de curage est donc la suivante : « intervenir lorsque
c’est nécessaire et de façon appropriée ».
Les recommandations qui sont souvent formulées sont les suivantes :
1. mise en place d’une démarche préventive résultant d’un programme
d’intervention raisonné pluriannuel qui permet d’agir dans des conditions optimales
pour la rivière et les hommes qui l’entretiennent. Cette démarche permet d’anticiper
et de limiter les envasements.
2. mise en place des actions curatives uniquement lorsqu’elles sont obligatoires :
• le curage doit être programmé par secteurs limités et prioritaires ;
• le curage doit être établi en respectant les équilibres naturels du cours d’eau
en préservant ses richesses biologiques, ses fonctions paysagères et de loisirs,
et en tenant compte des spécificités de chaque tronçon.
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Historique National des Opérations de Curage et Perspectives
Rapport final | 31 janvier 2002