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Annexe 1 A : Synthèse hydraulique par bassin
- la Durance : maintenir et restaurer une haute qualité écologique des milieux en
harmonie avec le tourisme, poursuivre l’évolution vers une gestion concertée, définir
un plan de gestion de l’espace alluvial et optimiser la gestion de la ressource
4.4 L’entretien des cours d’eau
En ce qui concerne la gestion du lit mineur, les aménagements (curage et dragage hors
opérations d’entretien obligatoires) doivent rester exceptionnels.
Le SDAGE apportent des préconisations sur les réglementations en vigueur concernant
l’entretien des cours d’eau :
- prévoir des mesures pour éviter ou limiter des rejets de MES en période critique pour
les milieux aquatiques (reproduction des poissons, étiages sévères) lors des curages
d’entretien ;
- prévoir les effets du curage sur l’évolution du profil en long de la rivière ;
- contrôler les risques de coupure biologique qu’ils sont susceptibles de générer ;
- contrôler les risques que représente le curage vis-à-vis des nappes ;
- sur tous les cours d’eau nécessitant des opérations d’entretien significatives par
dragages ou curages, autres que celles nécessaires à l’entretien normal des chenaux
de navigation, des études générales de transport solide par bassin versant ou sousbassin
versant seront réalisées ;
Les travaux de curage doivent, le cas échéant, être accompagnés de mesures
d’accompagnement visant à réduire la perte de diversité du milieu :
- Schéma précisant les actions à mener pour stabiliser les profils en long des rivières
dans le respect de laur fonctionnement morphodynamique,
- Outils de suivi topographique du lit et évaluation des impacts à mener dans ce
schéma.
Les curages, recalibrages, enrochements entraînent des dégradations au niveau du
fonctionnement physique : érosion, destabilisation du lit, aggravation de l’impact des crues.
Dans le futur, ces aménagements doivent rester l’exception et il conviendrait de les réserver
à des secteurs limités et à des situations exceptionnelles.
Les solutions d’aménagements les plus intégrées possibles, en utilisant notamment les
techniques du génie biologique, sont à développer pour la préservation de la qualité
physique des milieux.
En ce qui concerne les lacs, le SDAGE réaffirme la nécessité de gérer les lacs en tenant
compte des risques liés aux glissements de terrains, éboulements, instabilités de l’exutoire,
chutes de séracs qui peuvent s’y produire.
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