par auteur - Cirad

Déserts et désertification septembre 2006 

Deserts et désertification 

Dossier documentaire coordonné par Martine Barale et Annie Boyer, avec la participation de Ronald Bellefontaine, Marie-Christine 

Duchamp, Bernard Faye, Catherine Gérard, Alexandre Ickowicz, Annie Marti, Jean-Philippe Tonneau. 

Cette bibliographie sélective de 293 références présente les principales publications des chercheurs du Cirad sur les déserts et la 

désertification sur la période 1990-2006, avec quelques publications antérieures majeures. Ces références sont extraites de la base 

de données Agritrop (http://agritrop.cirad.fr/ ) et sont classées par auteur Cirad, type de document et date de publication. Les notices 

proposent un résumé et le lien vers le texte intégral du document, quand ils sont disponibles. 

Allafort, Marie-Therese Bergonzini, Jean-Claude Bousquet, François 

Ancey, Veronique Bertault, Jean-Guy Boussou, Cecile 

Arbonnier, Michel Bertrand, Alain Begue, Agnes 

Aubreville, A. Bertrand, Roger Caron, Patrick 

Babin, Didier Besse, François Chevallier, Marie-Helene 

Barbier, Bruno Billotte, Norbert Clouet, Yves 

Bazile, Didier Bonnet, Pascal Cossalter, Christian 

Bellefontaine, Ronald Bosc, Pierre-Marie Coudel, Emilie 

Benoit-Cattin, Michel Boudet, G. Cesar, Jean 

@ Cirad 2006 – Direction de l’Innovation et de la Communication - 1 - 

Coordination : M. Barale, A. Boyer 

Contributions : R. Bellefontaine, M.C. Duchamp, B. Faye, C. Gérard, A. Ickowicz, A. Marti, J.P. Tonneau


D'aquino, Patrick 

Dancette, Claude 

Darly, Segolene 

De Visscher, Marie-Noël 

Deleporte, Philippe 

Delwaulle, J.C. 

Depommier, Denis 

Dolle, Vincent 

Duchamp, Marie-Christine 

Ducousso, Marc 

Dugue, Patrick 

Dulieu, Dominique 

Duranton, Jean-François 

Duteurtre, Guillaume 

Faure, Guy 

Faye, Bernard 

Forest, Francis 

Forgiarini, Giordano 

Franc, Alex 

Friot, Dominique 

Galiana, Antoine 

Ganry, Francis 

Gaston, Andre 

Gautier, Denis 

Giffard, P.L. 

Gintzburger, Gustave 

Gonthiez, Bertrand 

Goudet, J.P. 

Guillobez, Serge 

Guerin, Hubert 

Harmand, Jean-Michel 

Havard, Michel 

Huguenin, Johann 

Ickowicz, Alexandre 

Imbernon, Jacques 

Jacquemoud-Collet, Jean-Pierre 

Jamin, Jean-Yves 

Joly, Hélène 

Jouve, Philippe 

Kuper, Marcel 

Launois, Michel 

Launois-Luong, My-Hanh 

Laurent, Julie 

Le Gal, Pierre-Yves 

Le Page, Christophe 

Leclerc, Gregoire 

Lecoq, Michel 

Legoupil, Jean-Claude 

Lesueur, Didier 

Letouzey, R. 

Lhoste, Philippe 

Lidon, Bruno 

Lo Seen, Danny 

Luong, Thanh Minh 





Magrin, Geraud 

Mallet, Bernard 

Manichon, Hubert 

Maraux, Florent 

Marinozzi, Gabrio 

Marlet, Serge 

Marti, Annie 

Martin, Jose 

Marzin, Jacques 

Mathieu, C. 

Maudet, Frederic 

Mercoiret, Marie-Rose 

Messad, Samir 

Meyer, Christian 

Michel, Jean-François 

Montagne, Pierre 

Nouvellet, Yves 

Noyer, Jean-Louis 

Ould Sidina, C. 

Pain-Orcet, Michelle 

Peltier, Regis 

Perret, Sylvain 

Petit, Sandrine 

Petrucci, Yann 

Picard, Nicolas 

Piraux, Marc 

Rachadi, Tahar 

Reyniers, François 

Richard, Didier 

Rippstein, Georges 

Risterucci, Ange-Marie 

Roupsard, Olivier 

Sabourin, Eric 

Saint Macary, Herve 

Saint-Martin, Gilles 

Sibelet, Nicole 

Teyssier, Andre 

Thomassey, J.P. 

Tonneau, Jean-Philippe 

Toure, Ibra 

Toutain, Bernard 

Triomphe, Bernard 

Trouche, Gilles 

Vaillant, Alexandre 

Vaksmann, Michel 

Vall, Eric 

Vom Brocke, Kirsten 

Weber, Jacques 

Yung, Jean-Michel 





Allafort, Marie-Thérèse 

Saint Macary H., Allafort M.-T., Aw S. 1995. Organisation de 

l'information dans un réseau de recherche : l'exemple du R3S. 

1-5. Politique d'information scientifique et technique/CORAF. - 

s.l. : s.n., 1995(?), 1995-10-17/1995-10-20. 

Compte tenu du caractère multidisciplinaire du R3S et, par 

définition, de son fonctionnement en réseau, l'information 

scientifique et technique est apparue rapidement comme un 

élément important à prendre en compte. L'appui documentaire 

aux chercheurs du réseau et la conservation de leurs acquis 

ont donc fait l'objet d'une réflexion particulière et concertée, au 

sein de l'INSAH et du CIRAD, et ont débouché sur un projet en 

1990. L'objectif principal de ce projet, initié en 1991, était la 

constitution d'une base documentaire sur la résistance à la 

sécheresse. Cette communication a pour objet de préciser les 

principales évolutions du projet et d'en présenter les 

conclusions utiles à une généralisation éventuelle 

Bibliothèque Cirad: CD_BR6272 

Allafort M.-T., Boussou C. 1995. Bibliographie des travaux 

de langue française sur la dégradation de l'environnement 

dans les pays du Sahara et du Sahel (1990-1995). Montpellier: 

CIRAD-CA, 84 p. 

Bibliothèque Cirad: CD_RP6815 

Allafort M.-T., Sokanda D. 1994. Les publications des 

chercheurs du réseau R3S. Montpellier: CIRAD-CA, 48 p. 

Le comité de coordination documentaire du Réseau de 

Recherche sur la Résistance à la Sécheresse présente une 

sélection des publications éditées des chercheurs du réseau 

où chaque référence est accompagnée d'un bref résumé. Au 

total 91 références de vidéo, monographies, articles de 

périodiques, communications à des congrès, thèses et rapport 

final sont proposées au lecteur pour lui faire découvrir les 

différents thèmes abordés par l'ensemble des équipes de 

recherche mobilisées par le réseau R3S depuis sa création. 

Placées en annexe, sous la rubrique "Monographies utiles aux 

chercheurs R3S" ont été rassemblées les références de 25 

ouvrages qui ont pu alimenter la réflexion des membres du 

réseau et dont certains ont été inclus dans la bibliothèque de 

base adressée aux correspondants du réseau 

Bibliothèque Cirad: CA_R3S/134; CD_P10 R3S 7051 

Allafort M.-T., Sokanda A.D. 1993. Références 

bibliographiques des chercheurs R3S.volume 2. Montpellier: 


Bibliothèque Cirad: CA_BM_U12925b 

Ancey, Véronique 

Ickowicz A., Ancey V., Leclerc G., Touré I., Damman G., 

Darly S. 2005. Programme LEAD "Pastoralisme et 

environnement au Sahel" : (PESah). Rapport final. Montpellier: 

CIRAD-EMVT, 2 vol. (113, [234] p.). 

De 2002 à 2004, l'initiative LEAD de la FAO a confié au PPZS 

la mise en oeuvre du programme "Pastoralisme et 

Environnement au Sahel" (PESah). L'objectif principal de ce 

programme était une meilleure prise en compte des 

interactions Pastoralisme-Environnement dans les politiques 

de développement de I'Elevage au Sahel en proposant un outil 





d'aide à la décision. Cet outil, le Système d'Information 

Pastoralisme et Environnement au Sahel (SIPES) doit 

permettre de définir des stratégies de développement durable 

du pastoralisme et prévenir les effets des crises de 

sécheresse. Le programme PESah, mené en collaboration 

avec des partenaires des pays de la zone CILSS (Services 

techniques, OP, Instituts de recherche, ONG, projets de 

développement) a été réalisé autour de trois activités: (i) 

Analyse des systèmes de décision et des contextes 

d'application des politiques Elevage et Environnement au 

Sahel; (ii) Elaboration d'un système d'information Pastoralisme 

- Environnement au Sahel (SIPES); (iii) Mise en oeuvre et 

évaluation des stratégies et utilisation du SIPES dans un cas 

de terrain. Ces activités ont permis de créer un réseau 

régional de partenaires qui soutiennent aujourd'hui le 

programme. Les contextes nationaux d'information sur le 

pastoralisme ont été décrits ainsi que les systèmes 

d'information existants, tant au niveau des administrations que 

chez les éleveurs. Une forte demande de SIPES a été 

exprimée et structurée par les partenaires et a permis 

d'élaborer un modèle de SIPES pour la région, aux échelles 

nationale/régionale et locale qui réponde à la demande 

d'information des différents acteurs. Les conditions de 

fonctionnement ont été évaluées. Le SIPES, testé sur le 

Sénégal, a été évalué positivement par les partenaires du 

programme. A partir de ces acquis, une deuxième phase du 

programme est attendue afin de mettre en oeuvre le SIPES et 

de le rendre opérationnel dans les différents pays du CILSS. 

(Résumé d'auteur) 

Bibliothèque Cirad: BA_RP2271A; BA_RP2271B; 

BA_RP2272A; BA_RP2272B 

Arbonnier, Michel 

Arbonnier M. 2004. Trees, shrubs and lianas of West African 

dry zones. Montpellier: CIRAD, 573 p. 

This field handbook is the result of over fifteen years' 

experience of forestry operations under projects conducted by 

CIRAD. It sets out to fill a gap in the literature available on the 

flora of the dry zones of West Africa. Its 1 300 colour 

photographs of flowers, fruits, leaves and bark will facilitate 

identification of each of the 360 species presented. As trees 

are an integral part of the landscape and have many functions 

and uses, an up-to-date inventory is also given of the 

traditional uses of the different parts of plants for 

pharmaceutical and human and animal food purposes and in 

daily life. The determination keys and descriptive sheets are 

accessible to non-specialists in botany, be they technicians 

working in forestry, agriculture or animal production, teachers 

or students. This book is a reference for anyone in need of 

information on the trees and shrubs of the region. (Résumé 

d'auteur) 

Bibliothèque Cirad: CD_F71 ARB 13857; BA_F71 ARB 4143; 

BA_F71 ARB 4151; UP_F70 ARB 2947; RN_F70 ARB 1285 

Arbonnier M. 2002. Arbres, arbustes et lianes des zones 

sèches d'Afrique de l'Ouest. Montpellier: CIRAD, 574 p. 

Ce guide de terrain est la synthèse de plus de quinze années 

de pratique en aménagement forestier dans le cadre des 

actions entreprises par le Cirad. Cette expérience a été mise à 

profit pour combler un manque de documentation sur la flore 

des zones sèches d'Afrique de l'Ouest. Les 1300 

photographies en couleurs des fleurs, des fruits, des feuilles et 

de l'écorce facilitent l'identification de chacune des 360 

espèces ligneuses présentées. Parce que l'arbre participe à 





l'équilibre des paysages et remplit nombre de fonctions et de 

services, un inventaire actualisé des usages traditionnels des 

différentes parties de la plante, en pharmacopée, en nutrition 

humaine ou animale et dans la vie quotidienne, est aussi 

proposé. Les clés de reconnaissance, comme les fiches 

descriptives, sont accessibles aux non-spécialistes de la 

botanique, qu'ils soient techniciens de la forêt, de l'agriculture 

ou de l'élevage, enseignants ou étudiants. Ce guide constitue 

un ouvrage de référence pour toute personne appelée à 

connaître la flore arbustive et forestière de la région. (Résumé 


Bibliothèque Cirad: CD_F71 ARB 13143; BA_F71 ARB 3481; 

BA_F71 ARB 3482; UP_F70 ARB 2493; RN_F70 ARB 883 

Aubréville, A. 

Aubréville A. 1949. Climats, forêts et désertification de 

l'Afrique Tropicale. Paris: Société d'editions Géographique, 

351 p. 

Bibliothèque Cirad: BH_OU6131; FA_C397; 

CA_AT_DOC/M2/446; CD_OU3470; BA_K04 AUB 340 

Babin, Didier 

Chevallier M.-H., Bensaïd S., Diallo O.B., Sahki R., Ganaba 

S., Sanou J., Bouguedoura N., Vaillant A., Babin D. 2003. 

Biodiversité et multidisciplinarité : méthodologie pour les zones 

arides. Bois et Forêts des Tropiques, n°276: 33-41. 

 

L'homme a de tout temps utilisé les ressources forestières, 

que ce soit pour le bois de feu ou de fourrage, la cueillette des 

fruits et des écorces, pour leur rôle dans la fixation des sots, 

ou pour d'autres fonctions sociales et culturelles. L'intervention 

humaine a vraisemblablement joué un rôle important dans les 

processus de désertification comme l'appauvrissement de la 

biodiversité, sans qu'il ait été possible d'évaluer son impact 

réel sur la diversité génétique des espèces. Or la diversité 

génétique est un élément essentiel pour garantir la durabilité 

et l'adaptabilité des peuplements d'arbres. L'objectif de cet 

article est donc de montrer quelles recherches sont 

nécessaires pour comprendre les processus de désertification 

dans les zones saharienne et sahélienne, en prenant pour 

exemple un projet de lutte contre la désertification financé par 

le Comité scientifique français de la désertification (Csfd). Le 

projet se fonde sur une approche multidisciplinaire alliant la 

socio-économie et la génétique et sur une approche 

multilocale. Il se déroule en Algérie et au Burkina Faso, deux 

régions fortement concernées par la désertification. Grâce à 

cette multidisciplinarité, le projet permettra une meilleure 

compréhension des interactions utiiisateurs-ressources 

forestières et aboutira à des recommandations de gestion 

valables dans différents contextes géographiques et 

sociologiques. (Résumé d'auteur) 



Contributions : R. Bellefontaine, M.C. Duchamp, B. Faye, C. Gérard, A. Ickowicz, A. Marti, J.P. Tonneau 

Bibliothèque Cirad: CD_PE710; BA_PEBA832; UP_PENG171;


RN_PERN113 

Barbier, Bruno 

Barbier B., Benoit-Cattin M., Leclerc G., Ruas J.-F. 2004. 

Pour une agriculture plus durable des pays sahéliens : 

simulations dynamiques de l'impact de la pression 

démographique sur l'agriculture du Sénégal et du Burkina 

Faso. [Cd-Rom]. Actes du colloque "Développement durable : 

leçons et perspectives", Ouagadougou (Burkina Faso), du 1er 

au 4 juin 2004. - Montréal : AUF, 2004, 2004-06-01/2004-06- 

04. 

L'agriculture africaine est souvent qualifiée de peu durable car 

en grande partie basée sur le renouvellement de la fertilité des 

terres agricoles par la jachère et très peu sur la fertilisation 

minérale ou organique, ou sur des rotations avec des cultures 

améliorantes. Or la pression démographique est en train de 

réduire considérablement la pratique de la jachère dans le 

temps et l'espace. Il en résulte une dégradation rapide des 

ressources naturelles qui contraignent les gains de 

productivité des cultures et mais aussi de l'élevage. Dans cette 

étude nous utilisons un outil de prospective pour analyser 

l'impact des interactions entre la démographie et urbaine, la 

productivité agricole sur l'autosuffisance alimentaire au 

Sénégal et au Burkina Faso a l'horizon 2040. Les simulations, 

interactives et facilement interprétables, permettent de mette 

en regard la production et la demande agricole sous diverses 

hypothèses concernant la démographie, la disponibilité en 

terres arables, et la productivité de la terre et du travail. Pour 

ces deux pays les résultats sont contrastés mais permettent 

de formuler les grandes lignes de stratégies cohérentes qui 

favoriseront une gestion plus durable des ressources 

naturelles et une gestion raisonnée des cultures vivrières et 

commerciales. (Résumé d'auteur) 

Bibliothèque Cirad: CD_SM367; CD_BR685; UP_BR503 

Bazile, Didier 

Vom Brocke K., Trouche G., Vaksmann M., Bazile D. 2004. 

Préservation de l'agrobiodiversité du sorgho in situ au Mali et 

au Burkina Faso par l'amélioration participative des cultivars 

locaux. 99-110. Ressources génétiques des mils en Afrique de 

l'ouest. Diversité, conservation rt valorisation. - Paris : IRD, 

2004, 2002-05-28/2002-05-29. 

Le sorgho (Sorghum bicolor (L) Moench) est la principale 

céréale cultivée au Burkina Faso et la deuxième au Mali. Une 

diversité variétale importante est gérée par les agriculteurs 

pour divers objectifs de production. Malgré le fort 

accroissement des besoins alimentaires prévus pour ces deux 

pays pour les vingt prochaines années, les rendements en 

sorgho sont restés faibles et l'augmentation de la production 

est essentiellement due à l'extension des surfaces emblavées; 

de plus, le sorgho subit une érosion génétique. L'objectif du 

projet est donc de concilier le maintien de la biodiversité du 

sorgho et l'accroissement de la productivité. Le projet est 

constitué de sept étapes de travail qui impliquent des équipes 

pluridisciplinaires de recherche, des services de 

développement et des organisations paysannes d'une façon 

participative. Ces dernières sont majoritaires dans les 

instances de décisions et d'exécution. Le but du projet est de 

développer une large gamme de nouvelles variétés 

performantes et adaptées aux conditions climatiques locales 

et aux besoins et préférences des agriculteurs. Leur diffusion 

permettrait de préserver la biodiversité du sorgho. (Résumé 


Bibliothèque Cirad: CD_X12 BEZ 9504; CD_BR1408 





Bazile D., Soumare M. 2003. La valorisation de 

l'agrobiodiversité pour assurer une production agricole durable 

: le cas du sorgho dans la zone cotonnière de Koutiala au 

Mali. 261-269. International Symposium for Sustainable Dry 

Land Agriculture Systems, December Tuesday 2 to Friday 5, 

2003 / ICRISAT. - Niamey : ICRISAT, 2003, 2003-12-02/2003- 

12-05. 


Bellefontaine, Ronald 

Harivel A., Bellefontaine R., Boly O. 2006. Aptitude à la 

multiplication végétative de huit espèces forestières d'intérêt 

au Burkina Faso. Bois et Forêts des Tropiques, n 288: 39-50. 

 

La production de plants a été étudiée dans le cadre de la mise 

en place du plan de gestion de la forêt villageoise de 

Diouroum. Les informations délivrées par les villageois ont 

notamment permis d'identifier 26 espèces locales qui se 

multiplient végétativement. Trois méthodes de multiplication, 

simples et peu coûteuses, ont été testées ensuite, de mai à 

juillet 2004. Huit espèces locales ont été étudiées. Des travaux 

d'excavation ont montré le drageonnage chez Faidherbia 

albida, Balanites aegyptiaca et Diospyros mespiliformis. La 

production de plants de F. albida par bouturage de segments 

de racines atteint, après deux mois, un taux de réussite de 

47%, pour un diamètre optimal de 1,5 à 2 cm. Les essais de 

marcottage aérien ont mis en évidence la possibilité de 

produire des plants d'Acacia macrostachya, Lannea 

microcarpa et Tamarindus indica. L'induction de drageons par 

blessures de racines n'a pas permis d'obtenir de résultats chez 

les quatre espèces testées (F. albida, B. aegyptiaca, D. 

mespiliformis et L. microcarpa), durant cette courte période 

d'observation. De même, les essais de marcottage aérien 

chez Acacia nilotica et Ficus platyphylla et de bouturage de 

segments de racines chez L. microcarpa ont apparemment 

échoué. Ces travaux préliminaires nécessitent des études 

complémentaires à diverses périodes et durant au moins une 

année entière. (Résumé d'auteur) 

Bibliothèque Cirad: CD_PE710; BA_PEBA832; UP_PENG171; 

RN_PERN113 

Bationo A., Karim S., Bellefontaine R. , Saadou M., Guinko 

S., Ichaou A., Bouhari A. 2005. Le marcottage terrestre : 

technique économique pour la régénération de certains 

ligneux tropicaux; an economical propagation technique for 

certain tropical woody species. Sécheresse, vol.16:n 4: 309- 

311. 

Various regeneration modes of Guiera senegalensis J.F. 

Gmel. and Combretum micranthum G. Don, two species which 

are economically important and widespread in West African 

stripped bushes and follows, are being studied in Burkina Faso 

and Niger. Production following natural seeding is most of the 

time compromised by climatic factors. Very often however, 

roots are produced by low branches of elder trees in 

continuous contact with the soil during the short wet season. 

The rate of this 'tip-layering method' (terrestrial layering) 

changes according to the species, the micro-topography and 

type of land cultivation. Terrestrial layering is increased by 

plagiotropic branches, especially on steep slopes. Various 

traumatisms, such as broken branches, camber arcures, soil 





recovering by sediment, can stimulate it. Given these first 

empirical results, it would be interesting to test the of induction 

terrestrial layering, particularly in these two species (in order to 

apply it afterwards to other species). This mode of propagation 

allows the genetic potential to be preserved and tree density 

as well as the production of wood and woodland co-products 

to be increased at a very low cost. In semiarid areas, this 

'revegetalisation' method using vegetative propagation through 

terrestrial layering in particular, seems cheaper and much 

more time-saving than other techniques such as artificial 

seeding or planting, for instance. Moreover, it is replicable, in 

keeping with the habits of local communities. (Résumé 


Bibliothèque Cirad: BA_BR3243 

Bellefontaine R. 2005. Pour de nombreux ligneux, la 

reproduction sexuée n'est pas la seule voie : analyse de 875 

cas. Texte introductif, tableau et bibliographie; analysis of 875 

cases. Introduction, table and bibliography. Sécheresse, 

vol.16:n 4: 315-317. 

Woody species survive or regenerate using different ways 

which are not always well defined. The potentialities of 

vegetative regeneration of more than 875 woody species have 

been collected in the table. 360 (or 41%) are common in 

Africa. More of 310 African species mentioned here produce 

root suckers. The root suckering process has been particularly 

studied. Terrestrial layer, basal sprout, collar sprout, root 

cutting (and not stem cutting), rhizome, stolon, lignotuber and 

some other particularities have been taken into account to a 

certain extent. This list includes both observations checked in 

the field, and simple facts without any new scientific 

arguments. Only six species can develop an independent root 

network and so, be independent from the mother-tree. The 

most important objectives of this article are to improve the 

knowledge of these potentialities and to exhort the scientific 

community to clarify the definitions of the observed 

phenomenon. Some extensive research in this field have been 

neglected until now, specially in Africa, and however, they are 

essential. In the daily practice, it would be necessary to take 

advantage of these processes. Tecnics in order to induce root 

suckering and terrestrial layering are very simple and cheap. 

Useful multipurpose trees could be propagated around the 

fields at low cost and at short scale by rural and unfortunate 

populations, which are often far from the urban nurseries. 



Bellefontaine R. 2005. Regénération naturelle à faible coût 

dans le cadre de l'aménagement forestier en zones tropicales 

sèches en Afrique. [On line]. VertigO, vol.6:n 2: 15 p. . 

La démarche d'aménagement dans certains pays africains des 

zones sèches coûte cher, même lorsqu'elle est simplifiée. La 

connaissance de la ressource exploitable passe par des 

inventaires d'aménagement, prenant en compte la 

régénération naturelle (semis) et le recru par voie végétative. 

En fait, seuls les rejets de souche et les «semis» sont 

comptabilisés. Le rajeunissement par marcottage terrestre et 

par drageonnage pour de nombreuses espèces n'est pas 

suffisamment pris en compte par les aménagistes et/ou les 

communautés rurales en charge de l'aménagement. Dans les 





pays à faible couvert ligneux, il est conseillé d'aménager les 

forêts claires et également les arbres hors forêt, utilisés à des 

fins multiples par les agriculteurs et les éleveurs des zones 

tropicales semi-arides et arides. Ce couvert ligneux montre 

dans certains cas une aptitude très importante au 

drageonnage ou au marcottage terrestre. Ces phénomènes 

naturels permettent à certaines espèces (plus de 360) de se 

maintenir dans un environnement menacé, voire de coloniser 

le milieu en saison des pluies, par la formation de tiges 

adventives à partir du système racinaire pour le drageon et du 

système aérien (branche, tige) pour la marcotte. Dans certains 

cas, ce sont sur des tiges abattues par le vent que se forment 

des réitérats qui s'enracinent. La capacité à produire des rejets 

à partir de la base de la tige (rejet basal, rejet de souche), de 

branches (marcotte, stolon, rhizome) ou de racines (drageon) 

dépend de plusieurs facteurs. Dans la plupart des cas, un 

stress (labour, feu, maladie, cyclone, épisode très sec, froid, 

etc.) est nécessaire. Pour les arbres poussant près de leurs 

limites naturelles latitudinales ou altitudinales, où la survie des 

semis est problématique, certains types de rejets (de souche, 

du collet, de racine) et les marcottes peuvent devenir 

significativement importants. Il faudrait en tirer profit dans les 

pays en développement notamment les plus pauvres pour la 

régénération d'arbres hors forêt dans ou autour des champs 

ainsi que pour l'enrichissement et pour l'aménagement des 

forêts. (Résumé d'auteur). 


Bellefontaine R., Sabir M., Kokou K., Guinko S., Saadou M., 

Ichaou A., Hatem C., Bationo B.A., Karim S., Dourma M. 2005. 

Argumentaire pour l'étude et l'utilisation des marcottes et 

drageons dans les pays à faible couvert ligneux. Sécheresse, 

vol.16:n 4: 312-314. 

Seed sowing, planting or vegetative propagation after felling 

are used to reconstitute the vegetation cover. Sometimes, the 

first two methods end up being ineffective and costly. 

Terrestrial layering and suckering provide an interesting 

alternative in some areas. In semiarid regions mainly, it is 

necessary to have a better knowledge of the vegetative 

propagation process. To that end, launching specific case 

studies on key species from these areas should be initiated 



Bellefontaine R. 2002. Pourquoi ne pas plus exploiter 

l'aptitude à dragonner et à marcotter de certains ligneux des 

zone tropicales sèches ? Senesylva, n 31: 12-23. 

Pour réduire l'érosion, le rôle des strates végétales est 

indéniable. La gestion conservatoire de l'eau, de la biomasse 

Pet de la fertilité des sols en Afrique doit reposer sur des 

solutions simples, économiques et robustes, privilégiant entre 

autres les approches biologiques. Parmi ces dernières, la 

colonisation des sols très érodibles par des espèces ligneuses 

drageonnantes ou marcottantes n'a jamais été proposée. 

induite lors de la saison la plus favorable, elle offre cinq 

avantages principaux par rapport aux plantations ou aux 

semis: un très faible coût, pas d'arrosage, une rapidité de 

croissance (et donc une durée de mise en défens écourtée), la 

conservation des caractères génétiques, une rapide maturité 

sexuelle (fructification précoce). Par rapport aux rejets de 

souche, les drageons (et les marcottes) permettent en plus, 

suite au développement de taches de drageonnage 

(marcottage), d'augmenter le nombre de tiges à l'hectare, ce 





qui peut être souhaité dans les régions arides et semi-arides 

où le bois de feu, le fourrage, et divers autres coproduits sont 

recherchés. Cet article synthétise les avantages et les 

inconvénients de la propagation végétative naturelle, propose 

diverses voies permettant de provoquer le drageonnage dans 

le soi et le marcottage au niveau du soi, évoque des axes 

prioritaires de recherche - développement, et donne une liste 

des espèces ligneuses d'Afrique de l'Ouest qui drageonnent 

(pIus de 110 noms). En conclusion, dans le souci de 

compléter les méthodes visant à limiter l'érosion éolienne et 

pluviale pour le domaine pastoral sahélien en particulier, il est 

conseillé d'adopter une sylviculture fondée entre autres sur 

des techniques favorisant les drageons et les marcottes, qui 

permettent ume régénération à faible coût, tout en n'excluant 

pas la régénération sexuée. (Résumé d'auteur) 

Bibliothèque Cirad: CD_BR11929; BA_BR2611 

Bellefontaine R., Edelin C., Ichaou A., Du Laurens D., 

Monsarrat A., Loquai C. 2000. Le drageonnage alternative aux 

semis et aux plantations de ligneux dans les zones semiarides 

: protocle de recherches. Sécheresse, vol.11:n 4: 221- 

226. 

En zone semi-aride, les semis et les plantations demandent 

des moyens techniques et financiers considérables. Le 

drageonnage est une méthode simple, économique et 

réplicable. Divers moyens de le provoquer artificiellement sont 

cités. Les auteurs insistent sur les situations particulières où il 

serait judicieux de favoriser le drageonnage, car les avantages 

comparatifs rappelés dans cet article jouent en sa faveur. 

L'utilité prédominante de cette technique simple réside dans 

l'extension territoriale des espèces drageonnantes, gagnant de 

proche en proche les espaces vierges. Enfin, les auteurs 

proposent un protocole pour de futures recherches sur le 

terrain. (Résumé d'auteur) 

Bibliothèque Cirad: CD_PE1034; BA_PEBA894; BA_BR2025; 

BA_BR1383; UP_PENG117 

Bellefontaine R., Petit S., Pain-Orcet M., Deleporte P., 

Bertault J.-G. 2002. Trees outside forests : towards better 

awareness. Rome: FAO, XVII-216 p. (FAO Conservation 

Guides). 

This two-part document has deliberately focussed on two very 

different but complementary viewpoints, the general panorama 

and the detail. This approach, which makes it possible to 

establish the link between local situations and general trends, 

is also part of a recurring discussion. Part One, Trees outside 

forests, a key to integrated rural and urban land management, 

attemps to review the backlog of knowledge concerning tree 

and shrub resources outside forests, based on existing 

databases and work done in related sectors. Part Two, Trees 

outside forests, transmitting a universal lore, looks at these 

resources in concrete, localized situations based on national 

case studies. Both sections focuses on the characteristics and 

potential benefits of this highly dispersed, mostly cultivated, 

multi-purpose, non-forest tree resource which has been widely 

appropriated for its wealth of products and environmental 

services. Both sections appraise the contribution to local 

economies, suggest the impact at the country level, and give 

some hint of the impact at the international level. At this point it 

becomes apparent that Trees outside are very well-known to 

peasants, poorly-understood by managers, and mostly 

overlooked by national statistics and aid to development. The 

most prominent characteristics emerging from both the 

detailed and more general review are a certain blurriness of 

image concerning these resources (for lack of hard facts and 





figures, apart from their obvious potential and despite specific 

efforts to assess them), plus their clear and unquestionable 

importance in the struggle to achieve food security, reduce 

poverty and find a positive response to the challenge of 

environmental degradation. (Résumé d'auteur) 

Bibliothèque Cirad: CD_K10 BEL 13379; BA_K03 BEL 3753 


Bertault J.-G. 2001. Les arbres hors forêt : vers une meilleure 

prise en compte. Rome: FAO, XVII-214 p. (Cahiers FAO 

conservation). 

Pour favoriser une meilleure prise en compte des arbres hors 

forêt, cet ouvrage, constitué de deux parties, a voulu privilégier 

deux perspectives fort différentes mais absolument 

complémentaires, le niveau général et celui du particulier. 

Cette approche permet, non seulement de s'inscrire dans une 

réflexion itérative, mais également de créer le lien entre les 

réalités locales et les tendances générales. La première partie, 

Arbres hors forêt, facteur d'aménagement intégré de l'espace 

rural et urbain, tente de faire le point sur les connaissances 

accumulées relatives aux ressources des arbustes et arbres 

hors forêt; elle s'appuie sur la documentation existante et sur 

les travaux effectués dans des secteurs connexes. La 

seconde partie, Arbres hors forêt, objet d'un savoir partagé 

sous toutes les latitudes, examine ces ressources dans des 

situations concrètes et localisées à partir d'études de cas 

nationales. Dans l'une et l'autre de ces parties, on se penche 

sur les caractéristiques et les potentialités des arbres hors 

forêt, ressource dispersée, le plus souvent appropriée et 

cultivée, aux fonctions multiples, procurant de nombreux 

produits et des services envi ro n nementaux. Dans l'une et 

l'autre des perspectives, on apprécie leur contribution à 

l'économie locale, on entrevoit leur impact au niveau national 

et on pressent certains de leurs effets à l'échelle 

internationale. On constate alors que les arbres hors forêt sont 

bien connus des paysans, mal cernés par les gestionnaires et 

trop peu pris en compte dans les statistiques officielles et les 

aides au développement. Les caractéristiques majeures qui 

émergent à l'égard des arbres hors forêt dans l'un et l'autre 

des modes d'analyse est, d'une part, leur image imprécise 

faute d'éléments chiffrés et d'informations allant au-delà de 

leurs évidentes potentialités, malgré des efforts d'évaluation 

spécifiques et, d'autre part, leur poids indiscutable dans le 

combat pour la sécurité alimentaire, la lutte contre la pauvreté 

et la relève du défi de d'amélioration de l'environnement. 


Bibliothèque Cirad: CD_K10 BEL 13068; CD_K10 BEL 13435; 

BA_K03 BEL 3394; BA_K03 BEL 3410; UP_K10 BEL 2471; 

UP_K10 BEL 2799; RN_P01 BEL 885 

Bellefontaine R., Gaston A., Petrucci Y. 2000. Management 

of natural forests of dry tropical zones. Rome: FAO, X-318 p. 

(FAO Conservation Guides). 

Bibliothèque Cirad: BA_K05 BEL 2865 

Bellefontaine R., Gaston A., Petrucci Y. 1997. 

Aménagement des forêts naturelles des zones tropicales 

sèches. Rome: FAO, V-316 p. (Cahiers FAO conservation). 

L'un des résultats les plus remarquables de la Conférence des 

Nations Unies sur l'Environnement et le Développement 

(CNUED) dans le domaine forestier a été l'importance 

accordée à l'aménagement durable des ressources forestières 

et le nombre des initiatives prises pour la définition de critères 

et d'indicateurs de cet aménagement. La gestion durable des 





ressources forestières des zones sèches tropicales, bien que 

quelque peu occultée par la grande médiatisation des 

problèmes des forêts tropicales humides, n'a pas été oubliée 

dans ce débat et ces initiatives; ceci d'autant plus que les 

Principes Forestiers adoptés par la CNUED mettaient en 

exergue tous les types de forêts (Principes non juridiquement 

contraignants faisant autorité pour l'aménagement, la 

conservation et le développement durable de tous les types de 

forêts 

Bibliothèque Cirad: CD_K10 BEL 12504; BA_K05 BEL 1556; 

BA_K05 BEL 1698 

Bellefontaine R., Malagnoux M. 2006. Propagation végétative 

à faible coût : une méthode pour restaurer des terres 

dégradées. 14 p. International Scientific Conference. The 

Future of Drylands. 19 to 21 June 2006, Tunis, Tunisia. 

Many multipurpose woody plants are endangered species in 

arid and semi-arid zones. The natural or induced vegetative 

propagation (NIVP) of these species can be very beneficial to 

reverse this trend, to increase the standards of life of poor 

populations, to control erosion and to combat desertification. 

Different species can spread by rhizomes, runners, suckers, or 

rooting of living branches in contact with the soil ("terrestrial 

layering"). This NIVP alternative to plantation is presently 

investigated in different countries from Mediterranean Region 

and Tropical Africa. Some results of trials made in Tunisia, 

Togo, Niger, Burkina Faso are given. This method which does 

not disturb the soil is generally well adapted to restore and 

protect degraded lands against erosion and desertification. 

Traditional knowledge in NIVP has to be considered: for 

instance, in Mauritania, hedgerows are established 

progressively through planting Balanites aegyptiaca with large 

spacing on the row. Watering along the row induces the roots 

to grow mainly along these lines, and to produce root suckers 

forming a hedgerow. In order to regenerate a degraded 

woodlot, before the complete removal of the remaining 

vegetation, the induction of suckering by slightly wounding the 

roots at the right time is less expensive than re-planting. This 

process may take a longer time, but it is the most, costeffective, 

time-effective (availability of workers just before the 

rainy season), and erosion control-effective (less disturbance 

of the soil). These forms of asexual regeneration have to date 

not been sufficiently considered (Résumé d'auteur) 

Bellefontaine R., Bouhari A., Edelin C., Coates Palgrave M., 

Sabir M. 2003. Plea for the use of suckering and layering in 

dry tropical and Mediterranean zones. During certain periods, 

on some sites, and with certain species. 17 p. Trees, 

Agroforestry and Climate Change in Dryland Africa (TACCDA), 

Hyytiälä, Finlande, 30 juin - 04 juillet 2003. - s.l. : s.n., 2003, 

2003-06-30/2003-07-04. 

When it comes to improving the woody vegetation cover of a 

degraded site, the three traditional methods usually 

considered are: artificial or natural seed germination, 

plantation establishment, or the pruning of existing trees so as 

to encourage sprouting. However, there is a fourth alternative, 

which has not yet been well investigated and to which 

attention needs to be drawn. In some regions (particularly 

semi-arid, temperate) before the total disappearance of 

existing trees, layering and moreover, suckering, allow for the 

economical propagation of woody plants, particularly 

benefitting rural people. The present partial study exposes 

data, in relation to temperate regions, which is selfexplanatory. 

However, it could be difficult to convince people working in 

semi-arid regions to use these methods because of the habits 

which die hard. The amount of work done on Natural 





Vegetative Propagation study is incomplete, if not insignificant, 

with regard to some countries and regions. When compared 

with sexual propagation, the socio-economic advantages of 

vegetative propagation are very important. The authors 

conclude with the necessity to record the traditional knowledge 

on the natural layering and suckering phenomena and to start 

case studies on pilot local indigenous species which show this 

ability. (Résumé d'auteur) 


Bellefontaine R. 2001. Pré-aménagement des forêts 

tropicales sèches : cinq étapes-clés. 11-23. Aménagement 

intégré des forêts naturelles des zones tropicales sèches de 

l'Afrique de l'Ouest : actes du séminaire international, 16 ao 20 

novembre 1998, Ouagadougou (Burkina Faso). - 

Ouagadougou : CNRST, 2001, 1998-11-16/1998-11-20. 

Les plans d'aménagement et la gestion des forêts tropicales 

sèches (FTS), concentrées à plus de 50% en Afrique, sont 

encore trop peu fréquents. C'est en Afrique de l'Ouest, et 

partiellement en Afrique orientale et australe, que le plus 

d'initiatives dans le domaine de la gestion viable ont lieu 

actuellement. Pour aménager de manière simplifiée, non plus 

une forêt localisée, mais l'ensemble des FTS d'un pays, une 

nouvelle approche a été mise en oeuvre au Niger et au Mali 

en se basant sur cinq outils : la médiation patrimoniale 

contractualisée, le schéma Directeur d'Approvisionnement, la 

stratégie d'Energie Domestique, les Marchés Ruraux de bois 

de feu et un ensemble évolutif de conditions techniques 

minimales de réalisation. Ces cinq outils sont présentés ciaprès 

et complétés par une bibliographie des études 

principales qui traitent de ces outils. (Résumé d'auteur) 

Bibliothèque Cirad: CD_K10 SAV 14089; CD_K10 SAV 14104; 

BA_K05 SAV 4393; BA_K05 SAV 4394 

Bellefontaine R. 1997. Echange d'expériences et état de l'art 

sur la gestion forestière durable par écorégions : la forêt 

tropicale sèche. 209-220. La foresterie pour le développement 

durable vers le 21ème siècle. Vol.6 : Analyse 

ecorégionale/Ministry of Forestry. - Ankara : Ministry of 

Forestry [of Turkey], 1997. - vol.6, 1997-10-13/1997-10-22. 

Bibliothèque Cirad: BA_K01 MIN 1700F 

Bellefontaine R. 1997. Echange d'expériences et état de l'art 

sur la gestion forestière durable par écorégions : les forêts 

tropicales sèches. [15] p. 11ème congrès forestier mondial. 

Synthèse "après-congrès"/CIRAD-Forêt. - Montpellier : 

CIRAD, 1997/11, 1997-10-13/1997-10-22. 

Les aménagements forestiers dans les régions tropicales 

sèches commencent à prendre de l'envergure et vue leur 

diversité, des expériences sont ici mentionnées, ainsi que les 

grands axes de développement, de formation et de recherche. 

Des initiatives complémentaires doivent être lancées ou 

appuyées par les principales organisations, instituts et 

décideurs afin que la forêt tropicale, très menacée par 

diverses pressions d'origine principalement anthropique, 

apporte une sécurisation constante aux populations 

concernées. Donner aux formations ligneuses, et 

spécialement à l'arbre, "une valeur sur pied" reste l'objectif 

fondamental. La création de marchés ruraux de bois de feu est 

un moyen d'y parvenir. Les communautés rurales doivent 

toujours être impliquées. La démarche patrimoniale semble 

être la voie la plus appropriée pour résoudre les situations 

conflictuelles entre acteurs en les amenant à discuter dans un 

premier temps d'objectif à long terme, en présence d'un 

médiateur spécialement formé. Dans ce contexte, le nouveau 





rôle des agents forestiers et de l'Etat est rappelé. La formation 

doit être impérativement renforcée. Bien que les principaux 

éléments techniques soient connus, il est urgent de favoriser 

une recherche-action qui privilégiera les principaux axes de 

recherche soulignés par les équipes interdisciplinaires en 

étroit accord avec les besoins des populations 

Bibliothèque Cirad: BA_K01 CIR 2234; BA_BR1792 

Benoit-Cattin, Michel 








04. 
























Bergonzini, Jean-Claude 

Bergonzini J.-C. 2004. Changements climatiques, 

désertification, diversité biologique, et forêts. Nogent-sur- 

Marne: SILVA, 146 p. 

Cet ouvrage a été réalisé à la demande des membres du 

Réseau International Arbres Tropicaux (Riat) et grâce au 

soutien financier de la Commission européenne (Direction 

générale du développement), de la Fao et de l'association 

Silva. Par ce travail, il désire répondre au manque 

d'informations dont souffrent les pays africains francophones 

relativement à la prise en compte des problématiques 

forestières dans les Conventions et les textes internationaux 

issus du CNUED. Il est destiné aux enseignants et aux 

étudiants en environnement et en sciences forestières. 


Bibliothèque Cirad: CD_P01 BER 13950; BA_K04 BER 4219; 

BA_K04 BER 4247 





Bertault, Jean-Guy 




Guides). 












































































UP_K10 BEL 2799; RN_P01 BEL 885 

Bertrand, Alain 

Peltier R., Bertrand A., Lawali E.M., Madon G., Montagne P. 

1995. Marchés ruraux de bois-énergie au Sahel. Bois et 

Forêts des Tropiques, n 245: 75-89. 

 

L'exemple du Projet Energie 2 montre qu'il est possible 

d'intervenir sur la filière bois-énergie pour rendre la production 

durable, augmenter les revenus ruraux et mieux gérer, donc 

protéger l'environnement 

Bibliothèque Cirad: CD_BR5502; CD_BR5503; BA_PEBA832 

Bertrand A., Madon G. 1993. Marchés ruraux ; fiscalité 

forestière, contrôle forestier et prix du bois énergie à Niamey. 

Nogent-sur-Marne: CIRAD-Forêt, 50 p. 

Ces propositions visent à permettre d'améliorer l'efficacité et 

d'amplifier les effets des actions engagées, notamment pour 

ce qui concerne l'institutionnalisation de l'autogestion locale 

des ressources ligneuses, la rationalisation de l'exploitation du 

bois et la viabilité à long terme de la gestion de l'ensemble des 

ressources ligneuses. Ce modèle sera particulièrement utile 

pour apprécier les mesures de modification des taux des taxes 

forestières qui restent à mettre en application pour que le 

Niger respecte ses engagements pris lors des négociations de 

Washington en 1987 avec la Banque Mondiale 

Bibliothèque Cirad: CD_BR4052; FT_CR (13-N)(182)(10) 

Jeanjean H., Sacave G., Pain-Orcet M., Fauvet N., Bertrand 

A. 1990. Inventaire des Acacias gommiers dans le Gourma. 

Nogent-sur-Marne: CIRAD-CTFT, 33 p. 

Bibliothèque Cirad: FT_CR (13-N)(171)(3) 

Bertrand, Roger 

Bertrand R. 1990. Forêts : Comme une peau de chagrin. 

Croissance des Jeunes Nations, n°326: 8-11. 

Bibliothèque Cirad: FT_F (436)(15) 

Bertrand R. 1998. Du Sahel à la forêt tropicale : clés de 

lecture des sols dans les paysages ouest-africains. 





Montpellier: CIRAD, 272 p. (Repères). 

Fruit de trente années d'explorations dans toute la zone 

tropicale, désertique et méditerranéenne, Du Sahel à la forêt 

tropicale est l'aboutissement d'une série de conférences 

destinées à des étudiants en géographie, en agronomie, en 

foresterie, en élevage tropical ou en écologie et aménagement 

du milieu. Pour exercer leur spécialité, les chercheurs et les 

ingénieurs des régions chaudes doivent décrypter les espaces 

tropicaux.Par-delà leur désordre apparent, les milieux 

physiques intertropicaux sont fortement structurés et 

s'ordonnent selon un nombre limité de modèles d'organisation. 

Les connaître est indispensable pour exploiter, aménager, 

protéger rationnellement ces espaces. La première partie de 

l'ouvrage est consacrée à la présentation de la méthode 

d'approche et des principaux éléments de la couverture 

pédologique intertropicale à différentes échelles de perception. 

Ensuite, l'auteur décrit et commente l'organisation des 

paysages les répandus et les plus significatifs. Ces modèles 

de distribution des sols livrent des clés de lecture des 

paysages morphopédologiques, mais aussi des pistes 

d'intervention dans les démarches de préservation et 

d'aménagement de l'environnement. (Résumé d'auteur) 

Bibliothèque Cirad: CD_P30 BER 11428; CD_P30 BER 

11429; BA_P30 BER 2248; BA_P30 BER 3645 

Besse, François 

Besse F., Toutain B. 2002. Droit international sur la gestion 

des ressources : convention sur la diversité biologique, 

convention cadre sur les changements climatiques et 

convention sur la lutte contre la désertification. A propos de la 

conférence de Nations Unies CNUED, Rio, 1992. In Mémento 

de l'agronome. - Montpellier : CIRAD, 2002. 1 disque optique 

numérique (CD-ROM). 

Bibliothèque Cirad: CD_SM259; CD_SM261; BA_SM135; 

BA_SM137; UP_SM69; UP_SM67; RN_SM17 

Mallet B., Besse F., Gautier D., Muller D., Bouba N., Njiti C.F. 

2003. Quelles perspectives pour les gommiers en zone de 

savanes d'Afrique centrale ?. [Cd-Rom]. Savanes africaines : 

des espaces en mutation, des acteurs face à de nouveaux 

défis. Actes du colloque, Garoua, Cameroun,. - Montpellier : 

CIRAD, 2003, 2002-05-27/2002-05-31. 

La production de gomme arabique est déjà une filière 

importante pour le Tchad et pourrait se développer au Nord 

Cameroun. Les espèces productrices de gomme arabique, 

Acacia senegal et Acacia seyal, sont également importantes 

pour les populations rurales du fait de leur production de 

fourrage et de leurs vertus fertilisantes (principalement A. 

senegal), mais pourraient participer de façon plus importante 

au développement économique de ces pays au transfert de 

revenus vers ces populations parmi les plus pauvres. La 

multifonctionalité des espèces gommières et des espaces qui 

les portent, et la diversité et la pluralité des acteurs concernés 

doivent être pris en compte par les bailleurs de fonds du 

développement dans la conception des projets de 

développement. Des recherches d'accompagnement doivent 

également être promues pour permettre aux projets de 

développement de tirer profit de cette multifonctionnalité des 

gommiers selon des principes socialement et 

économiquement viables, mais également écologiquement 

durables: recherches sur l'intégration des gommiers dans des 

systèmes agro-sylvo-pastoraux stabilisés; recherches sur la 

mise en place d'une filière organisée allant du petit paysan à 





l'exportateur. (Résumé d'auteur) 


BA_SM198; UP_SM102; RN_SM40 

Besse F., Guillobez S., Ould Cheikh A.W., Perret S., Sebey 

B. 2001. Mise en valeur des ouadis et des plateaux sableux du 

Kanem (Tchad). Evaluation et recherche d'accompagnement 

d'un itinéraire technique. 197-202. Actes des IIIe journées 

agro-sylvo-pastorales, 29 novembre - 3 décembre 1999, 

Ndjamena, Tchad. - Farcha : LRVZ, 2001, 1999-11-29/1999- 

12-03. 

Le Kanem est l'une des préfectures du Tchad la plus exposée 

aux problèmes de dégradation du milieu: impact de la 

sécheresse sur les productions herbacées et ligneuses et les 

réserves en eau mais également conséquences sur 

l'ensablement des zones habitées ou cultivées. Les ouadis, 

zones dépressionnaires entre les cordons sableux, constituent 

le pôle attractif principal: facilité d'accès à l'eau, aptitude aux 

cultures vivrières, reliques forestières pour l'ombrage et la 

fourniture de bois, matière première pour la confection de 

briques. Une technique de travail mécanique du sol permettant 

la concentration des eaux de ruissellement a été développée 

par une équipe italienne en zone sahélienne depuis plus de 

dix ans et testée au Tchad, dans la région de Mao depuis 

1998. Les sites d'essais ont été choisis sur le plateau sableux 

et dans les ouadis. L'évaluation de cette technique a été 

menée dans trois domaines: technique pour le suivi du 

matériel et de son fonctionnement, agronomique pour 

l'analyse de l'impact de cette méthode sur la croissance des 

cultures et des plantations et sociologique pour évaluer les 

contraintes et modalités de mise en ceuvre liées aux 

populations concernées. Une première campagne de mesures 

et d'enquêtes a permis de dégager les principaux résultats 

pour aider au choix des sites appropriés aux interventions, 

pour préciser la participation des populations et l'impact sur les 

cultures. La nécessité de suivre l'évolution de la ressource en 

eau dans les ouadis est apparue et a conduit à définir un 

programme de recherche d'accompagnement à moyen et long 

terme, auquel est associé le Laboratoire de recherches 

vétérinaires et zootechniques de Farcha. Les modalités 

d'intervention sur les plateaux sableux fait également l'objet 

d'une proposition de recherche d'accompagnement. (Résumé 


Bibliothèque Cirad: BA_F08 COL 3172 

Besse F. 1998. Projet pilote de lutte contre la désertification. 

Programme d'accompagnement et de collaboration. Mission 

de mise en place des essais de suivi. Rapport de mission 2 au 

15 juillet 1998. Montpellier: CIRAD-Forêt, 19 p. 

Bibliothèque Cirad: BA_RP756; BA_RP757; BA_RP758 

Billotte, Norbert 

Billotte N., Marseillac N., Brottier P., Noyer J.-L., 

Jacquemoud-Collet J.-P., Moreau C., Couvreur T., 

Chevallier M.-H., Pintaud J.-C., Risterucci A.-M. 2004. 

Nuclear microsatellite markers for the date palm (Phoenix 

dactylifera L.) : Characterization and utility across the genus 

Phoenix and in other palm genera. Molecular ecology notes, 

vol.4:n 2: 256-258. . 

A (GA)n microsatellite-enriched library was constructed and 16 





nuclear simple sequence repeat (SSR) loci were characterized 

in Phoenix dactylifera. Across-taxa amplification and 

genotyping tests showed the utility of most SSR markers in 11 

other Phoenix species and the transferability of some of them 

in Elaeis guineensis, 11 species of Pritchardia, Pritchardiopsis 

jeanneneyi and six species of Astrocaryum. The first to be 

published for P. dactylifera, these new SSR resources are 

available for cultivar identification, pedigree analysis, 

germplasm diversity as well as genetic mapping studies. 



Bonnet, Pascal 

Michel J.-F., Bengoumi M., Bonnet P., Hidane K., Zro K., 

Faye B. 1997. Typologie des systèmes de production 

camelins dans la province de Laâyoune, Maroc. Revue 

d'élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux, 

vol.50:n 4: 313-323. 

Dans la province de Laâyoune au Maroc, la mortalité des 

jeunes dromadaires avant sevrage était importante sans 

qu'aucune étiologie évidente n'ait été identifiée. Afin de 

disposer d'une base d'échantillonage pour choisir les 

troupeaux qui feront l'objet d'un suivi, une typologie des 

éleveurs et de leurs pratiques a été réalisée par enquête 

transversale rétrospective auprès des éleveurs de la province 

de Laâyoune. Au terme de l'enquête, 170 éleveurs ont été 

interrogés, soit 10 p. 100 des éleveurs recensés, représentant 

12 000 dromadaires, soit 44 p. 100 des dromadaires recensés 

dans la province de Laâyoune. L'analyse multivariée effectuée 

sur les données regroupées parthèmes a permis de 

déterminer 4 types d'organisation des éleveurs en fonction de 

la taille du troupeau, 4 types de stratégie de déplacement 

selon les conditions bioclimatiques et 3 types de pratique 

d'élevage. Ces trois typologies n'étaient pas corrélées. D'après 

la quantité d'informations obtenues, le nombre d'interlocuteurs 

et la variété des élevages rencontrés, la majorité des 

situations épidémiologiques semble avoir été abordée. La 

typologie des systèmes de production camelin dans la 

province de Laâyoune la plus pertinente était fondée sur 

l'organisation des hommes autour du troupeau. Mise en 

relation avec la mortalité des jeunes dromadaires avant 

sevrage, cette typologie a permis d'émettre des hypothèses de 

facteurs de risque, comme l'existence de toxiques 

alimentaires, les pratiques de traite et de sevrage, le niveau de 

présence du propriétaire, la délégation de la gestion du 

troupeau et le degré d'encadrement humain des jeunes 

dromadaires. De plus, cette clé de typologie, facilement 

identifiable sur le terrain, pourra servir de base 

d'échantillonnage pour des protocoles de suivis individuels 

ultérieurs qui permettront de préciser les différentes pratiques 

d'élevage encore mal déterminées et de confirmer les 

hypothèses de facteurs de risque de la mortalité des jeunes. 


Bibliothèque Cirad: CD_PE284 

Faye B., Saint-Martin G., Bonnet P., Bengoumi M., Dia M.L. 

1997. Guide de l'élevage du dromadaire. Libourne: Sanofi, 126 

p. 

Parmi les espèces animales susceptibles d'exploiter au mieux 

les territoires semi-arides et désertiques de l'Afrique et de 

l'Asie, le dromadaire occupe une place centrale trop 





longtemps négligée. De part ses productions (lait, viande, cuir, 

travail,...)il permet aux populations pastorales ou agricoles de 

vivre ou d'avoir une activité économique dans un milieu a priori 

défavorable. Mais que connaît-on de cet animal ? Que sait-on 

de son histoire commune avec les hommes, de son 

importance économique, des conditions et des modes 

d'élevage, de ses performances et de ses productions ? 

Quelles maladies l'atteignent et en limitent son extension et 

son développement ? Autant de questions que ce livre se 

propose de répondre 

Bibliothèque Cirad: CD_L01 FAY 6776; BA_Y14 FAY 2006 

Bonnet P. 1998. Dromadaires et chameaux, animaux laitiers : 

actes du colloque, 24-26 octobre 1994, Nouakchott 

(Mauritanie). 304 p. Colloques/CIRAD/ CIRAD, 1994-10- 

24/1994-10-26, Montpellier. 

Le présent ouvrage rassemble les actes du colloque 

international " Dromadaires et chameaux, animaux laitiers " qui 

s'est tenu à Nouakchott (République islamique de Mauritanie) 

du 24 au 26 octobre 1994. Ce colloque organisé par l'UCEC, 

l'Unité de coordination pour l'élevage camelin au sein du 

département d'élevage et de médecine vétérinaire du CIRAD, 

avec le soutien du ministère français de la coopération, de la 

Fondation internationale pour la science (IFS) et du ministère 

français des affaires étrangères, a permis de rassembler une 

quarantaine de chercheurs de toutes disciplines intéressés par 

la filière laitière cameline, ainsi que des agents de 

développement, des éleveurs et diverses institutions. Cette 

rencontre a permis au public scientifique et technique 

international de faire le point sur la connaissance et les 

besoins de recherche multidisciplinaire de cette filière laitière 

particulière. Elle a permis de présenter des cas concrets de 

réalisations techniques, des analyses de filières, tout autant 

que des résultats scientifiques sur la production animale, et la 

transformation des produits laitiers. Cet ouvrage reprend 

l'ensemble des communications et recommandations 

prononcées au cours des journées, et comprend notamment 

des lexiques et de nombreuses illustrations. (Résumé 


Bibliothèque Cirad: CD_L01 BON 12461; BA_Y14 BON 2314; 

BA_Y14 BON 2371 

Bonnet P. 1987. L'élevage du dromadaire en zone aride : un 

exemple d'enquête d'élevage réalisée dans la région du Gash 

et du Butana au Soudan. Toulouse: ENVT 

UPS, 126 p. Thèse Dr Vétérinaire. 

Bibliothèque Cirad: VT_Thèse TOULOUSE 1987 n. 105 

Bosc, Pierre-Marie 

Yung J.-M., Bosc P.-M. 1999. Schumpeter au sahel. In 

L'innovation en agriculture : questions de méthodes et terrains 

d'observation/Chauveau J.P. (ed.), Cormier-Salem M.C. (ed.), 

Mollard E. (ed.). - Paris : IRD, 1999. 143-168 (26 p.). 

La formulation "Schumpeter au Sahel" peut à première vue 

paraître surprenante. Les réflexions et analyses de 

Schumpeter ont porté sur des phénomènes d'innovations et de 

développement qui se sont produits dans le contexte de 

formations sociales (le développement du capitalisme 

industriel en Europe) sensiblement différentes des situations 

rurales sahéliennes. De plus, dans nos représentations, le 

Sahel évoque de manière immédiate plus des images de 

sécheresse et d'aide alimentaire que d'innovation et d'esprit 





d'entreprise. Mais justement peut-être certaines de ces 

perceptions à forte coloration misérabiliste qui collent à 

l'Afrique en général et au Sahel plus particulièrement méritentelles 

d'être revues. Dans cette perspective, les auteurs 

s'inspirent dans une première partie d'une approche 

méthodologique de l'innovation issue de celle de Schumpeter 

et s'efforcent de l'adapter à des formations sociales autres que 

celles du capitalisme triomphant du XIXe et du début du XX 

siècle en Europe. Dans une deuxième partie, les auteurs 

montrent qu'il existe au sahel des dynamiques entreprenantes 

d'innovation. (Résumé d'auteur) 

Bibliothèque Cirad: CD_E14 CHA 11974 

Bosc P.-M., Dollé V., Garin P., Yung J.-M. 1994. Le 

développement agricole au Sahel. Tome V. Bibliographie. 

Montpellier: CIRAD-SAR, 344 p. (Documents systèmes 

agraires). 

Ce tome V est le complément bibliographique d'une réflexion 

collective animée par les chercheurs du CIRAD-SAR intitulée 

"le développement agricole au Sahel". Mettre en évidence la 

diversité des situations agricoles et les défis auxquels sont 

confrontées les sociétés sahéliennes, analyser les apports de 

la recherche aux processus de développement afin de 

suggérer de nouvelles orientations et, enfin, réfléchir sur les 

processus d'innovation, tels sont les objectifs de cette 

synthèse. La "bibliographie" se réfère aux problématiques 

abordées à travers les différentes contributions de cette 

synthèse et rassemble près de 800 références. Les données 

bibliographiques parues dans les précédents ouvrages et des 

références complémentaires issues de la base de données du 

CIRAD, AGRITROP, ont été regroupées et ordonnées selon 

deux domaines majeurs : 1. Le milieu sahélien où sont 

privilégiées les approches sur l'environnement et les 

conditions de production. 2. Productions et techniques 

agricoles au Sahel qui recense plus particulièrement, les 

travaux sur les propositions d'innovation de la recherche et du 

développement 

Bibliothèque Cirad: SR_SA_4952 - ZONE ECOL 107 (5); 

CD_E14 BOS 6884; CD_E14 BOS 7359; VT_15635; BA_E14 

BOS 4082E 


développement agricole au Sahel. Tome 2. Recherches et 

techniques. Montpellier: CIRAD, 366 p. (Collection documents 

systèmes agraires). 

Ce deuxième tome de la Synthèse sur le Développement 

agricole au Sahel esquisse un bilan des résultats de plus de 

trente ans de recherche agricole au Sahel: évaluer les acquis 

en matière d'amélioration variétale, réfléchir à la 

problématique de l'eau, aborder les enjeux de l'artificialisation 

des milieux sahéliens, proposer, au vu des acquis techniques, 

de nouvelles orientations pour raisonner globalement les 

systèmes d'élevage au plan régional... L'idée généralement 

répandue est que l'insuffisance des résultats opérationnels 

expliquerait, en partie, la situation précaire des économies 

agricoles sahéliennes. Les constats présentés démontrent, au 

contraire, que les propositions d'innovations de la recherche 

sont nombreuses et qu'elles peuvent servir de base à 

l'élaboration d'actions de développement, qui devront 

cependant tenir compte des évolutions récentes des systèmes 

de production et de leur environnement économique 


CA_G19/68(2); CD_E14 BOS 12231; CD_E14 BOS 5747; 

BA_E14 BOS 4082B; BA_OU23B; UP_E14 BOS2075(2); 

AFF_UP_E14 BOS2075 






développement agricole au Sahel. Tome 1. Milieux et défis. 

Montpellier: CIRAD, 342 p. (Collection documents systèmes 

agraires). 

Le premier tome de la synthèse intitulée "Le développement 

agricole au Sahel" présente le contexte de la production et les 

enjeux sociaux, techniques et économiques pour le 

développement des activités agricoles. L'image qui prévaut 

pour le Sahel est celle d'une grande précarité des conditions 

de production, liée aux fortes incertitudes climatiques, et d'un 

potentiel de production limité. Ce constat apparaît trop 

réducteur. Aussi, chaque contribution souligne-t-elle la 

diversité des situations locales et la nécessaire prise en 

compte de leurs spécificités. En outre, malgré les évolutions 

défavorables des conditions physiques et économiques de 

leur environnement, les sociétés d'agriculteurs et de pasteurs 

ont démontré leurs capacités à innover. Ils modifient les 

systèmes techniques de production et développent des 

stratégies souvent défensives, dominées par la sauvegarde du 

court terme, mais qui peuvent se révéler offensives dès 

qu'existent des opportunités économiques 


CD_E14 BOS 12230; CD_E14 BOS 5483; VT_15635; FT_CR 

(122-B)(3)(2)b; BA_OU23A; UP_E14 BOS2074(1); 

AFF_UP_E14 BOS2074; AFF_UP_E14 BOS 2528A 


développement agricole au Sahel. Tome 3. Terrains et 

innovations. Montpellier: CIRAD, 296 p. (Collection documents 


Mettre en évidence la diversité des situations agricoles et les 

défis auxquels sont confrontées les sociétés sahéliennes, 

analyser les apports de la recherche aux processus de 

développement afin de suggérer de nouvelles orientations et, 

enfin, réfléchir sur les processus d'innovations, tels sont les 

principaux objectifs de cette synthèse. "Terrains et 

innovations", le troisième tome comporte onze études de cas 

sur des situations de changements techniques et 

organisationnels dans différents milieux sahéliens et sahélosoudanien 

s. Elles présentent un aperçu de la diversité des 

milieux physiques et humains et prennent en compte la 

diversité des formes d'intervention en milieu rural sahélien. 

Elles font référence à des problématiques de développement 

significatives pour l'ensemble du Sahel : agriculture pluviale, 

pastoralisme et élevage, aquaculture, agriculture irriguée et 

agroforesterie. L'analyse porte plus particulièrement sur la 

confrontation entre les milieux et les actions de 

développement, les réactions des producteurs et les effets des 

actions proposées 


CD_E14 BOS 5233; CD_E14 BOS 5234; VT_15635; 

BA_OU23; BA_OU4082C; BA_OU23C; UP_E14 BOS2076(3); 


Yung J.-M., Bosc P.-M. 1992. Le développement agricole au 

Sahel. Tome 4. Défis, recherches et innovations au Sahel. 


agraires). 

Le quatrième tome de la synthèse, intitulée "Le 

développement agricole au Sahel", repose sur l'analyse des 

contributions présentées dans les tomes collectifs. Mettre en 

évidence la diversité des situations et les défis auxquels sont 


la recherche aux processus de développement et, enfin, 

réfléchir sur les processus d'innovations, tels sont les 





principaux objectifs de cette synthèse. Des acquis techniques 

sont disponibles, mais il paraît indispensable et urgent de 

proposer de nouvelles orientations en matière de recherche 

agricole pour combler les manques identifiés et mieux adapter 

les propositions d'innovations aux stratégies des producteurs. 

La propension à l'innovation des sociétés sahéliennes est 

forte. Souvent forgée dans des contextes économiques et 

climatiques sévères, elle se révèle tout à fait déterminante 

pour la diffusion du progrès technique dès lors que ce dernier 

se trouver favorisé par des configurations socio-économiques 

incitatives et qu'il conforte les stratégies des producteurs 


CD_E14 YUN 5235; CD_E14 YUN 5236; VT_15635; BA_E14 

BOS 4082D; BA_OU23D 

Boudet, G. 

Boudet G. 1989. La restauration des parcours sahéliens peutelle 

devenir réalité ? Cahiers Géographiques de Rouen, (n°32, 

numéro spécial Etudes sahéliennes 1989): 49-52 + 1 microfiche 

numéro VT890318. [1988-09-29/1988-09-30]. 

Cette communication expose les principes de la restauration 

des parcours ainsi que des essais de réhabilitation effectués 

en Mauritanie 

Bibliothèque Cirad: CD_PE1082; VT_14833 

Boudet G., Daget P., Rippstein G. 1995. Evolution des 

parcours tropicaux. Région sahélienne. In Pastoralisme. 

Troupeaux, espaces et sociétés/Daget P., Godron M. - Paris : 

AUPELF-UREF, 1995. 458-470. 

Bibliothèque Cirad: CD_E50 DAG 9754; BA_F08 DAG 1130; 

BA_F08 DAG 832 

Boudet G., Wit P. 1989. Aspects pastoraux et politique 

pastorale du PDLCD Projet de lutte contre la désertification 

phase 2 et composantes pastorales de projets de lutte contre 

la désertification en Mauritanie (extraits). Maisons-Alfort: 

CIRAD-IEMVT, 47 p. + 1 micro-fiche numéro VT890019. 

Bibliothèque Cirad: VT_Rapport BOUDET 110 

Bousquet, François 

Bah A., Touré I., Le Page C., Bousquet F., Diouf A. 2001. Un 

outil de simulation multi-agents pour comprendre le multi 

usage de l'espace et des ressources autour d'un forage au 

Sahel : le cas de Thieul, Sénégal. 105-117. Géomatique et 

espace rural : journées Cassini 2001, Montpellier, France, 26- 

28 septembre 2001. - Montpellier : CIRAD, 2001, 2001-09- 

26/2001-09-28. 

Au Sahel, l'espace et les ressources sont utilisés, suivant les 

saisons, par différents acteurs avec des intérêts quelques fois 

difficiles à concilier Cette compétition spatiale pour l'accès aux 

ressources naturelles entraîne un ensemble de processus: 

surexploitation des terres, saturation de l'espace, dégradation 

des écosystèmes, conflits fonciers etc.. Pour comprendre ces 

usages multiples sous-jacents la dynamique des terroirs agrosylvopastoraux, 

la connaissance des pratiques et règles qui le 

régissent est alors indispensable aux équipes 

pluridisciplinaires de recherche / développement chargées 





d'aider et d'accompagner ces populations rurales dans la 

gestion durable de leur environnement. Grâce l'intelligence 

artificielle, l'émergence de nouveaux outils de modélisation 

vient révolutionner l'analyse spatio-temporelle des 

phénomènes complexes. Parmi ces outils, les systèmes multiagents 

(SMA) prennent une place prépondérante dans les 

sciences de l'environnement par le fait qu'ils permettent de 

représenter à la fois dans un même espace un ensemble 

d'individus avec leurs comportements et leurs interactions. 

Ainsi, la simulation multi-agents offre la possibilité de tester 

différents scénarios, et de faire la "démonstration" pratique des 

analyses des différents acteurs impliqués dans un ou plusieurs 

processus. Nous nous proposons, dans cet article, d'étudier 

grâce à cet outil, les interactions entre les dynamiques 

biophysiques des ressources naturelles et socio-économiques 

d'utilisation de l'espace autour du forage de Thieul dans la 

Réserve sylvo - pastorale du Ferlo. (Résumé d'auteur) 

Bibliothèque Cirad: CD_U40 LIB 12682; CD_U40 LIB 12683; 

BA_U40 LIB 3015 

Bah A., Canal R., D'Aquino P., Bousquet F. 1999. 

Application des systèmes multi-agents et des algorithmes 

génétiques à l'étude du milieu pastoral sahélien. 207-220. 

Modèles et systèmes multi-agents pour la gestion de 

l'environnement et des territoires. - Antony : CEMAGREF, 

1999, 1998-10-05/1998-10-08. 

Le travail présenté ici résulte de l'interaction entre des 

chercheurs de différentes disciplines. A l'origine, le 

questionnement d'un chercheur pastoraliste sur l'évaluation 

des conséquences des différents comportements spatiaux des 

troupeaux sahéliens sur l'environnement ainsi que sur le degré 

de mobilité et de territorialisation des troupeaux ; une 

collaboration fut entamée avec des chercheurs en 

modélisation et en informatique développant la méthode des 

systèmes multi-agents. Rapidement la question de la 

dynamique de l'adaptation entre les organismes et leur 

environnement, apparu comme une problématique commune. 

D'une part un simulateur fut créé pour accompagner le 

pastoraliste dans la transcription de ses connaissances et 

hypothèses, d'autre part les informaticiens développèrent des 

outils et des méthodes pour combiner les potentialités des 

systèmes multi-agents et les algorithmes génétiques. Une des 

questions qui se pose alors concerne la place de ces 

différents outils dans les phases de la recherche. Les auteurs 

présentent le contexte de la recherche et le simulateur 

élaboré, puis décrivent deux opérations de recherche et 

quelques résultats préliminaires 

Bibliothèque Cirad: CD_BR7840; BA_U10 FER 2924 

Boussou, Cécile 

Allafort M.-T., Boussou C. 1995. Bibliographie des travaux 

de langue française sur la dégradation de l'environnement 

dans les pays du Sahara et du Sahel (1990-1995). Montpellier: 



Bégué, Agnès 

Dymond J.R., Bégué A., Lo Seen D. 2001. Monitoring land at 





regional and national scales and the role of remote sensing. 

International journal of applied earth observation and 

geoinformation, vol.3:n°2: 162-175. 

There is a need world wide for monitoring land and its 

ecosystems to ensure their sustainable use. Despite the 

laudable intentions of Agenda 21 at the Rio Earth Summit, 

1992, in which many countries agreed to monitor and report on 

the status of their land, systematic monitoring of land has yet 

to begin. The problem is truly difficult, as the earth's surface is 

vast and the funds available for monitoring are relatively small. 

This paper describes several methods for cost-effective 

monitoring of large land, areas, including: strategic monitoring; 

statistical sampling; risk-based approaches; integration of land 

and water monitoring; and remote sensing. The role of remote 

sensing is given special attention, as it is the only method that 

can monitor land exhaustively and directly, at regional and 

national scales. It is concluded that strategic monitoring, 

whereby progress towards environmental goals is assessed, is 

a vital element in land monitoring as it provides a means for 

evaluating the utility of monitoring designs. (Résumé d'auteur) 


Bégué A. 1991. Estimation de la production primaire en zone 

sahélienne à partir de données radiométriques. Cas d'un 

couvert discontinu : le mil. Paris: Université de paris VII 

Université de Paris VII-UFR de physique, CIRAD-IRAT, 139 p. 

Thèse Dr d'Université. 

L'estimation de la production primaire à partir de données 

satellitaires repose sur le constat que l'absorption du 

rayonnement photosynthétiquement actif (PAR) et la 

réflectance d'un couvert végétal sont fonctionnellement liées. 

Pour étudier cette relation sur couverts discontinus, dominants 

en zone sahélienne, un modèle simple d'échanges radiatifs a 

été développé. Ce modèle a été validé à partir de données 

expérimentales acquises sur culture de mil (Pennisetum 

typhoïdes). La relation entre absorptance et indice de 

végétation a été étudiée par simulations. Elle a une forte 

variabilité liée à la configuration géométrique source-capteur, 

au taux de couverture du sol et à la réflectance du sol. 

Cependant, il existe des configurations géométriques pour 

lesquelles cette relation est linéaire et indépendante de la 

structure du couvert végétal. L'efficience de l'absorption est 

introduite dans un modèle simple de production primaire basé 

sur le déterminisme de Monteith. Des données biologiques et 

radiatives acquises sur mil au Niger ont permis de caler les 

paramètres du modèle : la part du rayonnement PAR au sein 

du rayonnement global et l'efficience de conversion de 

l'énergie absorbée en matière sèche. Un calcul d'erreur de la 

méthode donne 28% en production de matière sèche et 68% 

en rendement, calculé à partir de l'indice de récolte. Afin de 

dterminer les potentialités et les limites de l'application de 

cette méthode à l'imagerie satellitaire, elle a été testée sur une 

imagette 

Bibliothèque Cirad: CD_TH230; CA_AT_DOC/M2/481 

Caron, Patrick 

Caron P., Hubert B. 2000. De l'analyse des pratiques à la 

construction d'un modèle d'évolution des systèmes d'élevage : 

application à la région Nordeste du Brésil. Revue d'élevage et 

de médecine vétérinaire des pays tropicaux, vol. 53:n 1: 37- 

53. 





Dans cet article est décrite une démarche méthodologique 

visant à comprendre l'évolution régionale de systèmes 

d'élevage à partir de l'analyse des pratiques des éleveurs. 

Après avoir présenté le cadre conceptuel dans la première 

partie, la méthodologie utilisée pour mettre en oeuvre une telle 

démarche est décrite dans la seconde partie. Elle est illustrée, 

dans la troisième partie, par une étude de cas portant sur 

l'analyse des pratiques d'un éleveur de la région Nordeste du 

Brésil. Enfin, les auteurs ont développé leur démarche en 

proposant et discutant un modèle d'évolution des systèmes 

d'élevage dans cette région, construit à partir de l'analyse 

comparative des pratiques et des stratégies des éleveurs. 

L'identification et l'interprétation du changement ont requis 

l'analyse explicite de processus aussi bien locaux que globaux 

et l'intégration de différents pas de temps. Pour ce faire, une 

attention particulière a été accordée aux pratiques territoriales 

des systèmes d'élevage pour rendre compte de l'empreinte de 

l'espace et permettre l'intégration, dans l'analyse, d'échelles 

spatiales qui avaient un sens au regard du changement. A 

partir de l'analyse des pratiques, l'identification des modalités 

et des facteurs d'évolution des activités d'élevage a reposé sur 

un travail de modélisation dont les résultats sont discutés. 


Bibliothèque Cirad: CD_PE284; BA_PEBA925; UP_PENG16 

Sabourin E., Caron P., Da Silva P.C.G. 1999. O manejo dos 

"fundos de pasto" no nordeste baiano: um exemplo de reforma 

agraria sustentavel. Raizes. Revista de ciências sociais e 

econômicas, Ano 18:n 20: 99-102. 

In the Sertào of Bahia, the lands called Fund of Pasture, old 

unoccupied areas, have been object of a public project of 

regularization of titles of collective property. The article places 

this experience in the limits of the land history of the Brazilian 

northeast and analyzes the strategies of the actors engaged in 

the handling of those lands, in particular, the communities of 

Massaroca (Juazeiro-BA). The evolution of the economic 

context of the 1970s and the rapid change in the production 

systems has modified the use of the Fund of Pasture. The 

organizations of producers are confronted with new forms of 

handling of the common lands and with negotiations for 

individual and collective decision-making. The original situation 

of use and redistribution of land constitutes a true laboratory 

on the question of decentralized and sustainable land reform. 



Tonneau J.-P., Clouet Y., Caron P. 1997. L'agriculture 

familiale au Nordeste (Brésil). Une recherche par analyses 

spatiales. Natures Sciences Sociétés, vol.5:n 3: 39-49. 

Le débat sur le rôle que peut jouer l'agriculture familiale dans 

les processus de modernisation est toujours d'actualité au 

Nordeste, une des grandes régions du Brésil. Pour éclairer ce 

débat, une approche historico-spatiale a été retenue. A partir 

de l'identification des grandes tendances d'évolution de la 

région, elle consiste à définir les espaces économiques, 

historiques et géographiques où l'agriculture familiale existe et 

pourrait se développer. L'article présente la démarche retenue, 

tire quelques conclusions opérationnelles et propose des 

pistes de travail complémentaires 

Bibliothèque Cirad: SR_PR 1128; CD_PE559 

Requier-Desjardins M., Caron P., Bied-Charreton M., Cornet 

A., Delaitre E. 2005. La lutte contre la désertification : un bien 





public mondial environnemental ? Des éléments de 

réponse...Is combating desertification an environmental global 

public good? Elements of an answer…. Montpellier: Agropolis 

international, 28 p. (Les dossiers thématiques CSFD n°1). 

. 

A l'origine considérée comme un problème de développement 

local, la lutte contre la désertification apparaît peu à peu sur la 

scène internationale comme un phénomène d'environnement 

mondial. La lutte contre la désertification peut-elle être 

envisagée comme un bien public mondial? Le dossier 

présente tout d'abord de manière succincte et illustrée 

l'ampleur du problème et, à titre d'exemples, des moyens 

disponibles pour l'enrayer. Mais en s'appuyant sur l'analyse 

des relations entre désertification et transformations des 

sociétés, et en particulier des aspects liés aux migrations, à la 

pauvreté et à la régulation foncière, l'élargissement du champ 

traditionnel de la lutte contre la désertification apparaît 

nécessaire. La résolution des problèmes de désertification 

passe en effet par la mise en oeuvre d'un ensemble cohérent 

et interdépendant d'actions conçues à différents niveaux 

d'organisation, du local au global, et adossées à autant de 

formes institutionnelles spécifiques. Ces éléments alimentent 

un débat permettant de décider si la lutte contre la 

désertification constitue ou non un bien public, en quoi il 

interpelle ou non la dimension et la communauté 

internationales et s'il y a lieu ou non de mettre en oeuvre de 

nouveaux mécanismes de lutte. (Résumé d'auteur) 

Bibliothèque Cirad: CD_BR2694; CD_BR2693; BA_BR3128; 

BA_BR3054 

Caron P., Sabourin E. 2001. Paysans du sertao : mutations 

des agricultures familiales dans le Nordeste du Brésil. 


Au Brésil, le Nordeste a mauvaise réputation. C'est la "région 

problème". L'agriculture familiale, qui occupe l'immense 

majorité de sa population rurale, est généralement considérée 

comme peu productive et inadaptée au contexte actuel de 

libéralisation économique. Elle est souvent jugée peu 

réceptive à l'innovation, en un mot, rétrograde. Pour la plupart 

des agents de développement et des responsables politiques, 

il faut l'organiser, l'intégrer au marché, en diffusant des 

technologies modernes, voie privilégiée d'un développement 

qui sera sélectif. Sous sa forme actuelle, l'agriculture familiale 

serait vouée à disparaître. Paysans du sertào montre que les 

réalités de l'agriculture familiale sont en fait plurielles. Il 

s'appuie sur les recherches réalisées dans le cadre du projet 

d'appui au développement de l'agriculture familiale dans le 

Nordeste semi-aride, conduit par l'Embrapa et le Cirad, avec le 

concours du ministère français des affaires étrangères et de 

plusieurs partenaires régionaux. Les études effectuées entre 

1987 et 1997 indiquent que, contrairement aux discours 

dominants, ces agricultures familiales connaissent de 

profondes mutations techniques, économiques et sociales. 

Elles soulignent ainsi combien les mots d'ordre 

"développementalistes" correspondent à des représentations 

déformées ou idéologiques de la réalité. Après avoir rappelé le 

contexte historique et géographique de l'agriculture brésilienne 

et nordestine, cet ouvrage propose plusieurs synthèses 

thématiques - sur l'évolution des formes de structuration de 

l'espace local, sur la diversité et les trajectoires d'évolution des 

exploitations agricoles, sur l'action collective et l'organisation 

des producteurs, sur la dynamique des systèmes techniques 

de production et des formes de valorisation économique des 

produits. Il aboutit à une réflexion sur les fonctions d'une 

recherche pour le développement et aborde les questions qui 

ont conduit les chercheurs à élargir leur champ d'étude et à 





proposer de nouvelles démarches. (Résumé d'auteur) 

Bibliothèque Cirad: CD_E14 CAR 12610; CD_E14 CAR 

12611; BA_E80 CAR 2998; UP_GEO BRA11 

Sabourin E., Caron P., Da Silva P.C.G. 1997. Organisation 

des agriculteurs familiaux et développement municipal : trois 

expériences au Nordeste du Brésil. In Les paysans, l'état et le 

marché : sociétés paysannes et développement/Haubert M. - 

Paris : Publications de la sorbonnes, 1997. - (Série homme et 

société; 24). 337-352. 

Bibliothèque Cirad: CD_BR7755; CD_BR7756 

Sabourin E., Caron P., Tonneau J.-P. 2003. Interaction entre 

spatial et temporel dans la représentation des dynamiques 

territoriales à l'aide de trajectoires de développement local : 

réflexions à partir d'expériences au Nordeste du Brésil; lesson 

from case studies in the Brazilian nordeste region. 

Organisation spatiale et gestion des ressources et des 

territoires ruraux : actes du colloque international, 25 - 27 

février 2003, Montpellier, France. - Montpellier : CIRAD, 2003, 

2003-02-25/2003-02-27. 

La diversité des territoires locaux est le produit d'une histoire 

et de changements socialement construits. L'étude des 

trajectoires de développement local à l'échelle des 

communautés rurales ou de la municipalité est une méthode 

d'investigation qui met en exergue la dimension temporelle. 

Mais le recours à une représentation graphique de la 

trajectoire à l'aide de chorèmes conduit à des représentations 

spatiales des évolutions territoriales. La méthode a donné lieu 

à une analyse comparative des transformations des espaces 

locaux et à des exercices de planification locale au Nordeste. 

A partir de ces travaux, la communication propose une 

analyse critique des interactions entre les dimensions 

temporelle et spatiale d'une telle approche. (Résumé d'auteur) 


UP_SM81 


"fundos de pasto" no Nordeste baiano : um exemplo de 

reforma agraria sustentavel. 19 p. Encontro de Ciencias 

Sociais do Norte/Nordeste. 8. - Montpellier : CIRAD, 1997, 

1997-06-10/1997-06-13. 

Les vaines pâtures ou "Fundos de Pasto" du Sertao du Sâo 

Francisco, le plus souvent d'anciennes terres non appropriées 

et dévolues à la Couronne Portugaise, ont fait l'objet d'un 

programme public de régularisation de titres collectifs de 

propriété. Ce travail situe d'abord cette expérience par rapport 

à l'histoire foncière du Nordeste. Puis, il analyse les stratégies 

des acteurs impliqués dans la gestion de ces vaines pâtures 

en particulier des communautés paysannes de la région de 

Massaroca dans l'Etat de Bahia. L'évolution du contexte 

économique à partir des années 1970 et la mutation rapide 

des systèmes de production ont modifié sensiblement 

l'utilisation des "Fundos de Pastos". Dans un contexte de front 

pionnier, les organisations de producteurs sont confrontées à 

la mise en place de nouveaux modes de gestion des 

communs. Cette expérience soulève nombre de questions, 

notamment en ce qui concerne la négociation des prises de 

décisions individuelles et collectives. Ce cadre original d'usage 

et de redistributiun du foncier constitue un véritable laboratoire 

régional en matière de réforme agraire et d'utilisation et 

préservation de la forêt sèche primaire appelée "caatinga". 







Caron P., Prévost F., Guimaraes Filho C., Tonneau J.-P. 

1994. Prendre en compte les stratégies des éleveurs dans 

l'orientation d'un projet de développement : le cas d'une petite 

région du sertao bresilien. 51-60. L'étude des systèmes 

d'élevage en ferme dans une perspective de recherchedéveloppement/Gibon 

A. (ed.), Flamant J.C. (ed.), Balent G. 

(ed.), Faye B. (ed.), Hubert B. (ed.), Lhoste P. (ed.), Revilla R. 

(ed.), Thériez M. (ed.), Vallerand F. (ed.). - Wagenin, 1992-09- 

11/1992-09-12. 

L'économie paysanne du Nordeste du Brésil connaît aujourd 

hui une mutation profonde du fait de son intégration 

progressive au marché régional. Les activités agricoles sont 

soumises aux difficiles conditions et aléas du milieu. C'est 

dans ce contexte que se conduit depuis 1986 un programme 

de coopération associant diverses institutions françaises et 

brésiliennes et qui s'est traduit par la mise en place de projets 

de Recherche-Développement. Après avoir rappelé le postulat 

de cohérence des comportements des producteurs, les 

auteurs montrent l'intérêt de la prise en compte de leurs 

stratégies. Ils exposent les principes méthodologiques sur 

lesquels ils s'appuient pour l'identification de ces stratégies. 

Une illustration de ces propos est ensuite présentée. Elle 

montre que l'évolution du contexte et des informations 

techniques, économiques, juridiques, sociaux et 

démographiques s'est traduite par l'émergence de stratégies 

et d'enjeux nouveaux qui ont entraîné des transformations 

profondes de la gestion de l'espace et de la conduite des 

troupeaux. La prise en compte de ces stratégies est 

indispensable pour l'élaboration de propositions pertinentes 

pour le développement. (Résumé d'auteur) 

Bibliothèque Cirad: VT_16858; BA_BR857 

Chevallier, Marie-Hélène 







vol.4:n 2: 256-258. . 





















 


























RN_PERN113 

Clouet, Yves 















Clouet Y. 1995. Les oasis. Mappemonde, (n 4): 44-48. 

L'article propose, sous forme de fiche pédagogique, d'une part 

une typologie des oasis, d'autre part une analyse des 

problèmes de développement qu'elles rencontrent. 

L'émergence d'un modèle dominant très intégré à l'économie 

de marché (Etats-Unis, Argentine, Australie et Asie centrale) 

entraîne des ruptures souvent mal vécues par les populations 

et une adaptation obligée à l'économie mondiale. (Résumé 







Cossalter, Christian 

Cossalter C. 1991. Acacia senegal : gum tree with promise for 

agroforestry. NFT Highlights, n°42: 1-2. 

Bibliothèque Cirad: FT_P 

Coudel, Emilie 

Sabourin E., Coudel E. 2004. Multifunctionality of rural 

spaces and natural resource management : an analysis based 

on brazilian and french examples. 12 p. The commons in a 

age of global transition : challenges, risks and opportunities. 

IASCP 2004 Conference, Oaxaca (Mexico), August 8-13, 

2004. - s.l. : s.n., 2004, 2004-08-08/2004-08-13. 

Cette communication analyse le renouvellement des politiques 

publiques et leur impact sur la gestion des ressources 

naturelles dans deux situations contrastées: le Nordeste du 

Brésil et l'Ouest de la France. Les observations reposent sur 

l'étude de la gestion des ressources dans le cadre de projets 

de développement local dans la région semi-aride du Brésil 

avec l'Institut Brésilien de Recherche Agronomique et 

l'Université Fédérale de Campina Grande d'une part et, d'autre 

part, sur une approche comparative de la multifonctionnalité 

de l'agriculture entre des pays européens et des pays du sud, 

dont le Brésil et la France conduite par le Cirad et l'Inra. La 

dégradation des ressources naturelles associée à la crise de 

l'agriculture productiviste a conduit les pays d'Europe comme 

d'Amérique latine à chercher des stratégies alternatives de 

développement rural. Dans les deux cas, il y a remise en 

cause des politiques agricoles. En France, elle s'est traduite 

par le second pilier de la PAC et par le dispositif de soutien à 

la multifonctionnalité de l'agriculture. Au Brésil, comme dans 

d'autres pays du Sud, s'impose un nouveau mode de 

gouvernance: on assiste à une multiplication et segmentation 

des politiques publiques en matière de développement rural 

(production, environnement, pauvreté, genre, etc). Dans les 

deux cas, cette réforme s'accompagne d'une démarche de 

participation de la société locale. En France il s'agit d'une 

approche contractuelle entre l'agriculteur, l'Etat et la société 

civile, avec les Contrats Territoriaux d'Exploitation, devenus 

Contrats d'Agriculture Durable. Au Brésil, il s'agit de la volonté 

d'associer les structures locales aux politiques sociales, 

productives et environnementales, via les Conseil Municipaux 

de Développement Rural Durable. En France, les pouvoirs 

publics via les CTE, rémunèrent les fonctions 

environnementales assurée par les agriculteurs. Au Brésil, les 

appuis à la production sont mobilisés pour l'agriculture 

d'entreprise et les appuis aux agricultures familiales sont 

réduits à des politiques sociales ou de lutte contre la pauvreté. 

Par contre, dans le Nordeste semi-aride, les fonctions 

environnementales associées à l'activité agricole, continuent 

encore à être assurées gratuitement par les agriculteurs, au 

moyen des dispositifs collectifs de gestion des ressources 

locales (pâturages, forêt sèche, biodiversité, eaux, etc). La 

communication pose la question de l'appui au fonctionnement 

et à la pérennisation de ces dispositifs multifonctionnels. Ils 

sont menacés de disparition, par le changement de nature 

induit par leur marchandisation en France, par le manque 

d'appui aux agriculteurs paysans et familiaux ou par les 

politiques d'assistance au Brésil. Le texte propose une 

réflexion et quelques pistes alternatives en termes 

d'instruments de politique publique dans ces deux types de 

situation. (Résumé d'auteur) 






César, Jean 

Coulibali Z., César J., Kouao B.J. 2000. Gestion des parcours 

et durabilité des ressources fourragères en Côte d'Ivoire. 81- 

102. Atelier d'échanges et de formation sur les pratiques 

paysannes et durabilité : actes de l'atelier 8-15 octobre 1995, 

Bobo Dioulasso, Burkina Faso. - Montpellier : CIRAD, 2000, 

1995-10-08/1995-10-15, Montpellier. 

La mauvaise gestion pastorale et l'excès de charge ont pour 

conséquence la dégradation localisée ou généralisée des 

parcours. Dans un premier temps, l'épuisement de la strate 

herbacée à graminées vivaces s'accompagne sur les sols 

légers de la régression du système racinaire, qui est la 

principale source de matière organique du sol. Dans un 

deuxième temps, le sol n'étant plus correctement alimenté en 

matière organique, l'horizon humifère se dégrade, s'amincit, 

entraînant la baisse de fertilité du sol. Toutefois, sur les sols 

plus argileux, les dégradations pastorales par 

embroussaillement sont moins graves et peuvent avoir dans 

certains cas un effet favorable sur l'environnement en 

accélérant le reboisement. Avec une gestion rationnelle des 

parcours, prévoyant la restauration des zones dégradées, 

suivie d'une exploitation contrôlée, la production fourragère 

peut être accrue et la fertilité du sol conservée, Plusieurs 

techniques sont disponibles en fonction du degré 

d'intensification : jachère naturelle à Andropogon gayanus ; 

jachère améliorée par sursemis de Stylosanthes hamata ; 

prairie permanente cultivée en association de Panicum 

maximum et Stylosanthes hamata. Ces techniques ont fait 

l'objet d'études de la productivité et des modalités 

d'exploitation. Leur efficacité est vérifiée par des analyses de 

sol et des essais de remise en culture. (Résumé d'auteur) 


D'Aquino, Patrick 

Touré I., Bah A., D'Aquino P., Dia I. 2004. Savoirs experts et 

savoirs locaux pour la coélaboration d'outils cartographiques 

d'aide à la décision. Agricultures, vol.13:n 6: 546-553. 

Après les années de sécheresse qui ont affecté le Sahel, des 

systèmes d'information sur le suivi des ressources naturelles 

et des systèmes d'alerte précoce ont été initiés pour intervenir 

à différentes échelles locale, nationale, régionale et 

internationale. Ces programmes avaient pour objectifs 

d'informer les décideurs sur l'état des ressources disponibles 

et leur répartition spatio-temporelle afin d'anticiper les crises, 

d'instruire les processus de décision d'urgence et de planifier 

des politiques de développement durable appropriées. 

Cependant, malgré la richesse des informations et la qualité 

de supports de communication produits (cartes, images 

statistiques..) leur accessibilité et leur utilisation restent 

limitées au cercle des experts et décideurs initiés. Sur le 

terrain, des moyens plus efficients de collecte de l'information 

géographique accompagnés d'outils analytiques adaptés à la 

négociation entre les différents acteurs font défaut. Ce 

décalage nécessite l'élaboration d'une approche basée sur 

l'analyse des besoins en informations spatiales utiles et leurs 

supports de communication appropriés à tous les acteursdécideurs, 

du pasteur ou agropasteur aux politiques en 





passant par les experts et techniciens. Il s'agit pour les experts 

du domaine d'intégrer davantage les connaissances locales 

des acteurs-décideurs dans la phase de conception des outils 

cartographiques. L'article expose la démarche et les résultats 

d'une expérience d'autoconception cartographique menée 

avec les populations locales de l'unité pastorale de Thieul au 

Sénégal à l'aide d'outils d'analyse et de modélisation spatiale. 

L'étude a été réalisée dans le cadre d'un projet de recherche 

en collaboration financé par le Conseil ouest et centre africain 

pour la recherche et le développement agricoles 

(CORAF/WECARD). (Résumé d'auteur) 

Bibliothèque Cirad: CD_PE1476; CD_BR582; UP_PENG27 

D'Aquino P. 2000. L'agropastoralisme au nord du Burkina 

Faso (province du Soum) : une évolution remarquable mais 

encore inachevée. Autrepart, n 15: 29-47. 

Associer les productions agricoles et animales au sein d'une 

même exploitation dans ce Sahel historiquement marqué par 

la séparation culturelle des différentes activités rurales, 

l'initiative était osée. Le pas a cependant été franchi, sans 

incitation extérieure (au moins pour la région évoquée ici), par 

ces populations sahéliennes que pourtant l'on qualifie souvent 

de traditionnelles et conservatrices. Répondant à des besoins 

et à des situations diversifiées, cette évolution n'a pas été 

uniforme. Les paysans sahéliens suivant en cela leur sens 

habituel de l'adaptation et de la diversification, ont développé, 

selon le contexte, différentes formes d'agriculture-élevage. 

Bibliothèque Cirad: CD_PE102; CD_BR9248 

D'Aquino P. 1998. Quels choix fonciers en zone 

agropasotrale sahélienne? Le cas du Nord du Burkina Faso. 

Revue Tiers Monde, vol.39:n 153: 175-188. 

Au Sahel, Etats et institutions de développement se 

préoccupent de plus en plus de la question foncière et 

reconnaissent que les aménagements fonciers ne pourraient 

faire fi des réalités coutumières. Mais la prise en compte des 

règles foncières coutumières sans l'analyse de leurs finalités 

paraît difficile. On ne peut puiser dans ces règles comme dans 

un panel de techniques de gestion foncière. De la même façon 

que notre droit d'origine romaine, elles se sont élaborées en 

fonction d'une finalité bien définie, différente selon la société 

de référence. L'article analyse comment, dans la zone 

sahélienne du Burkina Faso, se pose actuellement la question 

des finalités de l'intervention foncière 

Bibliothèque Cirad: CD_PE704; CD_BR6868; CD_BR6869 

D'Aquino P. 1998. Les options agropastorales des sahéliens 

et leurs évolutions dans le Nord du Burkina Faso. Agricultures, 

vol.7:n 87: 93-103. 

Au Sahel, les différentes options d'association agricultureélevage 

et leurs évolutions au cours des dernières décennies 

répondent à des situations et à des besoins diversifiés. 

Certains facteurs s'avèrent primordiaux dans ces stratégies 

sahéliennes d'association agriculture-élevage. Ce sont les 

difficultés de subsistance et d'équilibre des ressources et des 

dépenses, la disponibilité en moyens de production et la 

volonté de conservation d'une marge de manoeuvre pour faire 

face à l'instabilité et à la variabilité de l'environnement. La 

capacité d'adaptation des paysans sahéliens s'illustre alors de 

façon remarquable par l'apparition de nouveaux 

comportements, où les options agropastorales ne sont pas 

des conventions rigides liées à l'appartenance ethnique, mais 

plutôt s'adaptent à la diversité des situations agraires. 





Cependant, vu les dynamiques actuelles d'intégration 

agriculture-élevage, des interrogations fondamentales se 

trouvent alors posées. L'agropastoralisme, tel qu'il est 

actuellement pratiqué au Sahel, est-il viable ? Avec le 

rapprochement de seuils de viabilité, il semble qu'aider les 

agropasteurs à continuer une évolution interne de leurs 

systèmes de production passe par l'assurance d'un 

environnement foncier et socio-économique adapté. (Résumé 



Touré I., Bah A., D'Aquino P., Dia I. 2003. Cartes à dire 

d'experts, cartes à dire d'acteurs : vers une approche partagée 

des modèles de représentations spatiales d'espaces 

agropastoraux sahéliens. 557-564. Organisation spatiale et 

gestion des ressources et des territoires ruraux : actes du 

colloque international, Montpellier, France, 25-27 février 2003. 

- Montpellier : CNEARC-SAGERT, 2003, 2003-02-25/2003-02- 

27. 

Après les années de sécheresse qui ont secoué le Sahel, 

plusieurs programmes nationaux, régionaux et internationaux, 

à la pointe de la technologie cartographique, ont été initiés 

pour inventorier et suivre l'état des ressources naturelles afin 

de sécuriser les systèmes de production (GRN, GEMS...). 

Malgré la précision et la qualité des informations recueillies, 

leur utilisation est restée limitée au cercle des experts et 

décideurs initiés. Sur le terrain les informations spatiales et 

cartographiques fournies par les satellites (NDVI, Estimations 

pluviométriques..) sont très loin du besoin des pasteurs, agro 

pasteurs et agriculteurs pour une gestion durable de l'espace 

et des ressources naturelles. Ce décalage nécessite 

l'élaboration d'une approche basée sur l'analyse fine des 

besoins en informations spatiales utiles et leurs supports de 

communication appropriés à tous les acteurs-décideurs; du 

pasteur ou agro pasteur aux politiques en passant par les 

experts et techniciens. Il s'agit pour les experts du domaine de 

changer de démarche pour davantage intégrer la demande 

des acteurs-décideurs locaux dans la phase de conception 

des outils cartographiques d'aide à la décision afin de mieux 

intégrer leurs besoins et leurs connaissances du milieu. Cette 

communication expose la démarche et les résultats d'une 

expérience d'auto-conception cartographique menée avec les 

populations locales de l'unité pastorale de Thieul au Sénégal à 

l'aide d'outils d'analyse et de modélisation spatiale. (Résumé 


Bibliothèque Cirad: CD_E91 DUG 13614; CD_P01 DUG 

13624; BA_E90 DUG 3937; BA_P01 DUG 3850; UP_E91 

DUG 2879 

Bah A., Canal R., D'Aquino P., Bousquet F. 1999. 

Application des systèmes multi-agents et des algorithmes 

génétiques à l'étude du milieu pastoral sahélien. 207-220. 

Modèles et systèmes multi-agents pour la gestion de 

l'environnement et des territoires. - Antony : CEMAGREF, 

1999, 1998-10-05/1998-10-08. 

Le travail présenté ici résulte de l'interaction entre des 

chercheurs de différentes disciplines. A l'origine, le 

questionnement d'un chercheur pastoraliste sur l'évaluation 

des conséquences des différents comportements spatiaux des 

troupeaux sahéliens sur l'environnement ainsi que sur le degré 

de mobilité et de territorialisation des troupeaux ; une 

collaboration fut entamée avec des chercheurs en 

modélisation et en informatique développant la méthode des 

systèmes multi-agents. Rapidement la question de la 

dynamique de l'adaptation entre les organismes et leur 

environnement, apparu comme une problématique commune. 





D'une part un simulateur fut créé pour accompagner le 

pastoraliste dans la transcription de ses connaissances et 

hypothèses, d'autre part les informaticiens développèrent des 

outils et des méthodes pour combiner les potentialités des 

systèmes multi-agents et les algorithmes génétiques. Une des 

questions qui se pose alors concerne la place de ces 

différents outils dans les phases de la recherche. Les auteurs 

présentent le contexte de la recherche et le simulateur 

élaboré, puis décrivent deux opérations de recherche et 

quelques résultats préliminaires 

Bibliothèque Cirad: CD_BR7840; BA_U10 FER 2924 

Dancette, Claude 

Legoupil J.-C., Dancette C., Maïga I.M., NDiaye K.M. 2000. 

Pour un développement durable de l'agriculture irriguée dans 

la zone Soudano-Sahélienne. Synthèse des résultats du pôle 

régional de recherche sur les systèmes irrigués (PSI/CORAF) 

: actes du séminaire, Dakar (Sénégal) du 30 novembre au 3 

décembre 1999. 456 p., 1999-11-30/1999-12-03, Dakar. 

Le Pôle régional de recherche sur les Systèmes Irrigués 

soudano-sahéliens met en oeuvre un projet de recherche pour 

le développement construit sur un modèle nouveau. Il répond 

aux préoccupations de ses partenaires face au changement 

du panorama global. [...] Les équipes du PSI se sont 

appliquées aux questions scientifiques, techniques, 

économiques, sociales et environnementales de façon à 

mettre au point les solutions les mieux appropriées pour 

l'amélioration de l'agriculture, pour le progrès social et pour la 

conservation de l'environnement. La synthèse des résultats du 

PSI s'organise autour des quatre grands axes d'intervention 

ou composantes de recherche : 1. Intensification de la 

riziculture irriguée ; 2. Diversification des systèmes de culture 

irrigués ; 3. Gestion technique et organisation foncière de 

l'irrigation ; 4. Lutte contre la dégradation des sols irrigués 

Bibliothèque Cirad: CD_F06 LEG 12352; CD_F06 LEG 12353; 

BA_F06 LEG 4422 

Darly, Ségolène 














































De Visscher, Marie-Noël 

Toutain B., De Visscher M.-N., Dulieu D. 2004. Pastoralism 

and protected areas : lessons learned from Western Africa. 

Human dimensions of wildlife, vol.9:n 4: 287-295. . 

Most protected areas in Western Africa are challenged by 

seasonal mobile livestock, either on short or long distance, 

through forage competition, water resources, illegal killing, and 

disease transmission. Impacts of livestock transhumance have 

been very dramatic in terms of population dynamic and 

behavior, especially of large mammals. To understand the 

roots of the growing conflicts between park managers, 

pastoralists, and farmers, various studies were carried out with 

a main focus on Regional Park W (Niger, Burkina, Benin). This 

article summarizes these stakeholders points of view and 

describes some possible solutions for addressing humanwildlife 

conflict in this park Solutions include a vision for land 

use management that takes into account the protection of 

biodiversity and seasonal migration for livestock and wildlife. 

Also explored are mechanisms of negotiation at the local and 

regional levels including the need for involving pastoral 

representatives. (Résumé d'auteur) 


Deleporte, Philippe 




Guides). 












































































UP_K10 BEL 2799; RN_P01 BEL 885 





Delwaulle, J.C. 

Delwaulle J.C. 1977. Le rôle de la foresterie dans la lutte 

contre la désertification et sa contribution au développement. 

Bois et Forêts des Tropiques, n°174: 3-25. . 


Delwaulle J.C. 1973. Désertification de l'Afrique au Sud du 

Sahara. Bois et Forêts des Tropiques, n°149: 3-20. . 


partie : composition floristique, structure des parcs à 

Faidherbia albida et caractéristiques morphologiques de 

l'espèce. Quatrième partie : état sanitaire, dynamique et 

phénologie de Faidherbia albida. Cinquième partie : interfaces 

arbres - sols - cultures - bétail et fonctionnement des parcs à 

Faidherbia albida. 

Bibliothèque Cirad: BA_TH267A; BA_TH267B; BA_TH266A; 

BA_TH266B 

Dollé, Vincent 

Dollé V. 1998. Oasis. Sècheresse, vol.9:n 2: 79-174. 


Depommier, Denis 

Depommier D. 1996. Structure, dynamique et fonctionnement 

des parcs à Faidherbia albida (Del.) A. Chev. Caractérisation 

et incidence des facteurs biophysiques et anthropiques sur 

l'aménagement et le devenir des parcs de Dossi et de 

Watinoma, Burkina Faso. Volume II : Phot. s.l.: s.n. 

Université Pierre et Marie Curie, CIRAD-FORET- 

AGROFORESTERIE, 2 vol., 662 p. Thèse Dr : Biologie et 

Ecologie Végétales Tropicales : Université Pierre et Marie 

Curie : 1996. 

Première partie : cadre de l'étude et méthodologie. Seconde 

partie : diagnostic des parcs à Faidherbia albida. Troisième 

Peyron G., Dollé V. 2000. Cultiver le palmier-dattier : guide 

illustré de formation. Montpellier: CIRAD, 110 p. 

Cultiver le palmier-dattier est un ouvrage de formation et de 

vulgarisation, enrichi de nombreux dessins, qui permettra 

d'aborder facilement la biologie, la culture et la production du 

palmier-dattier. Ce guide illustré explique, pas à pas, comment 

s'engager dans l'installation d'une palmeraie. Il fournit des 

conseils pratiques à chaque étape de la culture : multiplication, 

plantation, irrigation, drainage, fertilisation, toilettage, 

pollinisation, récolte des dattes et traitement des maladies. Cet 

ouvrage est destiné aux phoeniciculteurs, aux techniciens de 

terrain, aux formateurs et à tous ceux qui s'intéressent à cette 

herbe géante qui « vit les pieds dans l'eau et la tête au feu du 

ciel ». (Résumé d'auteur) 





Bibliothèque Cirad: CD_X58 PEY 12198; CD_X58 PEY 12201 




agraires). 























BOS 4082E 




























agraires). 





















































Dollé V., Ferry M., Toutain G. 1992. Les oasis, espaces 

intensivement cultivés dans un environnement marqué par 

l'aridité. Travaux de recherche pour le maintien et le 

développement de l'agriculture d'oasis. In Environnement et 

développement durable. Contribution de la recherche 

française dans les pays en développement = [Environment 

and sustainable development. Contribution of french research 

in developing countries]. - Paris : Ministère de la recherche et 

de l. 14-15 (2 p.). 

Lieux de production, dans un environnement difficile où 

s'organise et se concentre l'activité agricole, les oasis 

anciennes, comme celles de création récente, assument de 

multiples fonctions. Ce sont des étapes, des escales, des lieux 

habités, des bases d'appui pour conquérir et contrôler de 

vastes territoires, des points stratégiques pour maintenir des 

populations aux confins des pays sahariens et sahéliens. Les 

oasis peuvent aussi devenir des bases de repli pour les 

sociétés pastorales sahéliennes touchées par les épisodes 

récents de sécheresse 

Bibliothèque Cirad: SR_SA_4589 - F2 96 

Dollé V. 1992. Pastoralisme et agriculture d'oasis, 





complémentarité et synergie pour faire face à la sécheresse. 

12 p. Changements climatiques et développement 

reproductible dans les régions semi-arides = [Climatic changes 

and sustainable development in semi-arid areas]. - Montpellier 

: CIRAD-SAR, 1992, 1992-01-27/1992-02-01. 

Dans les zones sahéliennes africaines à traditions pastorales, 

les bouleversements climatiques récents ont induit des 

changements importants dans les pratiques traditionnelles de 

gestion des ressources fourragères par les sociétés 

pastorales. (Développement des surfaces mises en culture au 

détriment des surfaces de parcours dont la pression de 

pâturage entraîne une dégradation rapide, déplacement 

saisonniers modifiés, sédentarisation provisoire autour des 

points d'eau...). De nombreux exemples confirment cette 

évolution : de la Mauritanie, au Sénégal, au Mali, au Niger... 

jusqu'à Djibouti. Les systèmes oasiens et pastoralisme 

redeviennent complémentaires et synergiques pour mieux 

valorisé de manière reproductible les ressources d'un milieu 

fragile. Le développement des systèmes oasiens 

s'accompagne alors d'une forte demande pour la culture du 

palmier dattier, parfois aussi de conflits pour s'appropier l'eau 

et les sols irrigables, dans les pays sahéliens africains mais 

aussi ailleurs : au Brésil, en Inde... Pour que cet intérêt 

nouveau pour le palmier dattier et l'agriculture d'oasis ne reste 

pas qu'un engouement sans lendemain, il faudra respecter les 

savoirs faire traditionnels oasiens et les adapter aux 

demandes urgentes des populations des zones sèches qui 

veulent toujours y vivre et assurer une partie de leur 

subsistance alimentaire et faire face à la sécheresse 

Bibliothèque Cirad: SR_SA_4676 - A2 132 

Conforti J., Peyron G., R'Houma A., Dollé V., Duchamp M.-C. 

1993. L'agriculture d'oasis. Bibliographie. Montpellier: CIRAD- 

SAR-GRIDAO, 159 p. 

La compréhension de l'agriculture oasienne, forme 

d'occupation et d'exploitation des zones arides, nécessite une 

approche globale. Cette bibliographie présente 312 références 

concernant : les déserts et les zones arides qui permettent de 

restituer l'oasis dans son environnnement; les thèmes tels que 

micro-climat, salinité, érosion, eau, pastoralisme, marché de la 

datte; les aspects non agricoles tels qu'histoire, faune, 

artisanat; les cultures oasiennes, le palmier dattier, mais aussi 

son environnement et les cultures qui l'accompagnent 

Bibliothèque Cirad: SR_SA_1043 - F2 101; FA_A50 CONJ 

945; CD_E90 CON 12586; BA_E90 CON 3325 

Dollé V. 1990. Pour le maintien de l'environnement en milieu 

aride : l'oasis, un ilôt de survie. [Image animée]. Montpellier: 

PERISCOOP, 1 cass. vidéo (VHS) (26 min). 

Bibliothèque Cirad: CA_SR/Dollé 

Duchamp, Marie-Christine 

Conforti J., Peyron G., R'Houma A., Dollé V., Duchamp M.-C. 

1993. L'agriculture d'oasis. Bibliographie. Montpellier: CIRAD- 

SAR-GRIDAO, 159 p. 

La compréhension de l'agriculture oasienne, forme 

d'occupation et d'exploitation des zones arides, nécessite une 

approche globale. Cette bibliographie présente 312 références 

concernant : les déserts et les zones arides qui permettent de 

restituer l'oasis dans son environnnement; les thèmes tels que 

micro-climat, salinité, érosion, eau, pastoralisme, marché de la 

datte; les aspects non agricoles tels qu'histoire, faune, 





artisanat; les cultures oasiennes, le palmier dattier, mais aussi 

son environnement et les cultures qui l'accompagnent 

Bibliothèque Cirad: SR_SA_1043 - F2 101; FA_A50 CONJ 

945; CD_E90 CON 12586; BA_E90 CON 3325 

Ducousso, Marc 

Ducousso M. 1991. Importance des symbioses racinaires 

pour l'utilisation des Acacias d'Afrique de l'Ouest. Nogent-sur- 

Marne: CIRAD-CTFT 

ISRA-Direction des recherches sur les productions forestières, 

CIRAD-CTFT, 205 p. Thèse Dr : Microbiologie et 

Biotechnologie des Symbioses Forestières. 

Ce travail, réalisé en partie au Sénégal, vise à déterminer 

l'importance et le rôle des symbioses racinaires pour les 

acacias. Un inventaire des systèmes symbiotiques a été 

réalisé dans la zone de l'étude. Celui-ci a permis de mettre en 

évidence la présence de nodules rhizobiens sur plusieurs 

espèces de légumineuses, de mycorhizes à vésicules et à 

arbuscules sur toutes les espèces étudiées sauf deux, et 

d'ectomycorhizes sur quelques espèces locales et introduites. 

Il a été également constaté la très grande diversité des 

espèces ectomycorhiziennes des essences locales et le peu 

de diversité des espèces ectomycorhiziennes des essences 

exotiques. Un souchier de Rhizobium s.l. et un souchier de 

champignons ectomycorhiziens ont été créés. Le type 

mycorhizien de 32 espèces d'acacia a été déterminé 

expérimentalement ainsi que la compatibilité de trois de ces 

espèces vis-à-vis de souches ectomycorhiziennes d'origines 

diverses. Les effets de la triple symbiose, Bradyrhizobium sp. 

Glomus mosseae - Pisolithus sp. ont été étudiés sur Acacia 

holosericea cultivé en serre. Enfin, l'étude in vitro des 

problèmes d'interactions entre une bactérie symbiotique 

(Bradyrhizobium sp.) et un champignon ectomycorhizien 

(Pisolithus sp.) a été abordé 

Bibliothèque Cirad: VT_9809; BA_K031 DUC 574; IS_FT- 

K110 P342 

Dugué, Patrick 

Dugué P., Dongmo Ngoutsop A.L. 2004. Traction animale et 

association agriculture élevage dans les savanes d'Afrique de 

l'ouest et du centre. D'un modèle techniciste à une démarche 

d'intégration raisonnée à différentes échelles. Revue d'élevage 

et de médecine vétérinaire des pays tropicaux, vol.57:n 3-4: 

157-165. [2003-11-17/2003-11/21]. 

En Afrique subsaharienne, les agronomes ont longtemps 

considéré que l'amélioration des performances des 

exploitations agricoles reposait sur l'intégration de l'élevage à 

l'agriculture. Ce modèle de production s'appuyait sur la 

traction animale, les cultures fourragères et l'élevage bovin 

viande et lait, base de la production de fumure organique. 

Mais, ce modèle n'a pas été adopté comme prévu. Dans le 

bassin arachidier au Sénégal, dans un contexte de fort aléa 

climatique, la priorité des paysans est de travailler rapidement 

pour implanter et entretenir les cultures, ce qui explique leur 

préférence pour la traction équine. Au Nord-Cameroun la 

stratégie d'accroissement des surfaces cultivées s'appuyant 

sur la traction bovine a été préférée à celle d'augmentation 

des rendements; la fumure animale a longtemps été 

délaissée. Cette stratégie reste encore possible dans les 

zones peu ou moyennement peuplées. Dans les zones les 





plus peuplées, les évolutions des systèmes de production sont 

comparables à celles observées dans le bassin arachidier: 

développement de la traction asine et de l'embouche bovine, 

difficulté à associer élevage bovin extensif et agriculture. A 

l'échelle de vastes régions, il sera toujours nécessaire de 

valoriser par l'élevage des espaces difficiles à cultiver. L'accès 

à ces espaces pour des troupeaux transhumants doit être 

préservé. II est aussi envisageable de développer des 

complémentarités entre des systèmes d'élevage périurbains et 

des zones agricoles proches qui développeraient des filières 

d'approvisionnement en fourrages et en aliments du bétail. Au 

niveau des terroirs villageois et des exploitations agricoles, 

l'intensification de l'élevage est indispensable mais nécessite 

de revoir les conduites des troupeaux et surtout d'accroître la 

production et les règles de gestion de la biomasse végétale. 

Pour cela la traction animale devrait être plus mobilisée pour 

assurer les transports (fumier, fourrage, etc.), accroître les 

revenus (vache de trait, embouche des animaux de trait en fin 

de carrière) et contribuer à développer des systèmes de 

culture plus productifs et accordant plus de place à la 

production fourragère. (Résumé d'auteur) 


Dugué P. 2004. Recyclage de la biomasse végétale dans les 

systèmes de production agro-pastoraux du Nord Cameroun : 

conséquences pour l'entretien de la fertilité du sol [Résumé]. 

282. Gestion de la biomasse, érosion et séquestration du 

carbone. - Paris : IRD, 2004, 2002-09-23/2002-09-28. 

Une étude de l'évolution des différentes formes de biomasse 

végétale au cours du cycle annuel a été réalisée dans deux 

terroirs agro-pastoraux du Nord Cameroun à l'échelle de 

l'exploitation agricole et du terroir villageois. Elle a permis 

d'identifier d'une part les principales causes de perte de 

carbone et donc de matière organique et d'autre part, les 

capacités de recyclage de cette biomasse par les systèmes 

d'élevage. A partir de ces données il est possible d'évaluer les 

marges de progrès des agro-éleveurs en matière de recyclage 

de la biomasse et donc d'entretien de la fertilité du sol. On 

discutera ensuite de la faisabilité d'alternatives techniques de 

gestion de la biomasse végétale comme la protection et 

l'enrichissement du sol par le mulch pailleux dont l'efficacité 

antiérosive et pour la séquestration du carbone pourrait 

s'avérer plus importante que celle du recyclage traditionnel par 

l'élevage. Cette communication mettra l'accent sur la 

caractérisation des pratiques et des stratégies paysannes 

observées aujourd'hui et l'explicitation des logiques qui les 

sous-tendent. Ces connaissances sont nécessaires pour 

amener les producteurs à faire évoluer ou à diversifier leurs 

pratiques et les règles de gestion des ressources naturelles 

qu'ils exploitent. (Texte intégral) 

Bibliothèque Cirad: CD_P36 ROO 8503B; BA_P36 ROO 

4271B 

Dugué P. 2000. Flux de biomasse et gestion de la fertilité à 

l'échelle des terroirs : étude de cas au Nord-Cameroun et 

essai de généralisation aux zones de savane d'Afrique subsaharienne. 

27-59. Fertilité et relations agriculture-élevage en 

zone de savane : actes. - Montpellier : CIRAD, 2000, 1998-05- 

05/1998-05-06. 

La biomasse herbacée produite au sein des terroirs agropastoraux 

des zones de savane assure en grande partie 

l'alimentation du bétail en saison des pluies (parcours 

naturels) comme en saison sèche (résidus de culture et 

parcours). Cette étude menée en zone cotonnière du 

Cameroun dans deux villages avait pour objectif de 

caractériser à l'échelle du terroir d'une part, les flux de 





biomasse végétale (plus particulièrement ceux de résidus de 

récolte) et d'autre part, les flux de fumure organique d'origine 

animale. Cette caractérisation permet d'établir deux types de 

bilan : des bilans fourragers pour la saison sèche et des bilans 

minéraux et organiques pour les sols cultivés. Par ailleurs, la 

localisation des apports de fumure organique permet 

d'identifier les transferts de fertilité au sein des terroirs, entre 

exploitations et même entre les parcelles d'une même 

exploitation. Diverses simulations sont proposées afin 

d'évaluer pour ces deux terroirs les possibilités d'accroître la 

production de fumure organique en améliorant le recyclage de 

la biomasse herbacée, en augmentant les effectifs de bovins 

et en développant les productions fourragères. A partir de 

cette étude de cas, une approche plus générale du 

fonctionnement des systèmes agro-pastoraux et des types de 

transferts de fertilité est proposée pour les zones de savane 

d'Afrique sub-saharienne. (Résumé d'auteur) 

Bibliothèque Cirad: CD_FO8 DUG 12202; CD_FO8 DUG 

12203; BA_F08 DUG 2642 

Dugué P., Le Gal P.-Y., Lelandais B., Picard J., Piraux M. 

1998. Modalités d'intégration de l'agriculture et de l'élevage et 

impact sur la gestion de la fertilité du sol en zone soudanosahélienne. 

369-380. Soil fertility management in West african 

land use systems = Gestion de la fertilité des sols dans les 

systèmes d'exploitation d'Afrique de l'Ouest/Renard G. (ed.), 

Neef A. (ed.), Becker K. (ed.), Von Oppen M. (ed.). - 

Weikersheim : Margraf, 1998, 1997-03-04/1997-03-08. 

Basée sur une comparaison entre quatre villages situés dans 

la région centrale du Sénégal et au Nord du Cameroun, cet 

article montre dans quelle mesure l'intégration de l'élevage et 

de l'agriculture représentent une stratégie adéquate pour 

améliorer la gestion de la fertilité des sols en zone soudanosahélienne. 

Au niveau local, la pluviosité, la pression 

démographique, l'histoire et l'environnement économique des 

exploitations définissent les productions et les pratiques 

agricoles potentiellement réalisables. Au niveau de 

l'exploitation, la nature des relations agriculture-élevage est 

déterminée par l'utilisation de la traction animale, la production 

et l'utilisation de matière organique et la gestion des systèmes 

fourragers. Un passage progressif entre des pratique 

collectives visant à réguler l'accès animaux, des résidus de 

récolte et de la matière organique, d'autre part, est observé 

sur les quatre sites. Les déficits en matière organique et 

production fourragère relevés sur les terroirs villageois 

nécessitent que de nouvelles régles collectives de gestion de 

l'espace et des ressources soient mises en place par les 

agriculteurs. Pour les aider dans cette voie, la recherche doit 

imaginer de nouveaux outils d'analyse et de conseil donnant 

une plus grande place de modélisation. (Résumé d'auteur) 

Bibliothèque Cirad: CD_BR6628; CD_BR6618; CD_P35 REN 

11581; BA_P35 REN 2244 

Dugué P., Picard J. 1997. Relations agriculture-élevage dans 

les terroirs villageois du Nord-Cameroun : complémentarité ou 

concurrence. 499-500. Agricultures des savanes du Nord- 

Cameroun. Vers un développement solidaire des savanes 

d'Afrique Centrale. Actes = [Agricultures of North-Cameroon 

savannas. Toward a jointly development of Central Africa 

savannas. Proceedings]/Seiny Boukar L. (ed.), Poula, 1996- 

11-25/1996-11-29. 

Les relations entre l'agriculture et l'élevage ont été étudiées 

avec précisions dans 2 terroirs villageois de la zone cotonnière 

: Héri et Wurolabo III (région de Garoua). Parallèlement à 

cette étude, des innovations techniques et organisationnelles 

portant sur l'intégration agriculture-élevage ont été testées 





avec les producteurs. L'approche diachronique montre une 

régression des espaces non cultivés pouvant être pâturés. La 

population d'éleveurs a régressé ou stagné alors que celle des 

agriculteurs a fortement progressé du fait de l'installation des 

migrants. Mais ces derniers ne s'adonnent pas seulement aux 

productions végétales mais ont intégré à leur exploitation des 

élevages de porcins, de petits ruminants et de bovins. Les 

relations entre les éleveurs et les agriculteurs sont limitées et 

parfois conflictuelles. Les agriculteurs ont toujours tendance à 

défricher les dernières réserves de brousse où les troupeaux 

peuvent paître en saison des pluies. L'accroissement des 

cheptels des agriculteurs s'est fait à partir des revenus 

provenant du coton et de l'arachide. La gestion des espaces 

de parcours n'est assurée que dans le cas où une autorité 

coutumière s'impose. Toutefois, il est possible de valoriser des 

synergies entre agriculture et élevage. Quatre axes 

d'intervention ont été retenus : le développement de 

l'utilisation de la fumure animale; l'amélioration du bilan 

fourrager pour les cheptels intégrés; l'utilisation sur une plus 

longue période de la traction animale; l'organisation de 

l'approvisionnement en produits vétérinaires de base géré par 

les paysans 

Bibliothèque Cirad: CD_E93 SEI 11030; CD_E93 SEI 11031; 

BA_E14 SEI 1612; BA_OU364 

Dugué P. 1994. Stratégies des producteurs et gestion des 

ressources naturelles en Afrique soudano-sahélienne. 322- 

327 (6 p.). Recherches-système en agriculture et 

développement rural = Systems-oriented research in 

agriculture and rural development/Sébillotte M. (ed.); AFSRE; 

CIHEAM; CIRAD; CNEARC; GRET; INRA; ORSTOM. - 

Montpellier : CIRAD-SAR, 1994/11. - vol.1, 1994-11-21/1994- 

11-25. 

Les programmes de développement rural menés en Afrique 

soudano-sahélienne depuis une trentaine d'années ont eu peu 

d'impact sur la gestion des ressources naturelles. 

L'accroissement des surfaces cultivées, l'exploitation non 

raisonnée de la fertilité des sols et les brûlis répétés sont des 

pratiques courantes, surtout dans les zones les moins 

peuplées (moins de 30 hab./km2). En revanche, dans les 

zones plus peuplées (plus de 50 hab./km2), les paysans ont 

obtenu quelques résultats dans la régénération des sols 

dégradés. Les techniques d'aménagement des terroirs 

villageois sont généralement peu compatibles avec les 

stratégies extensives et individualistes des paysans et des 

éleveurs. La recherche-système pourrait améliorer les 

connaissances sur les stratégies des différents groupes 

d'utilisateurs des ressources naturelles 

Bibliothèque Cirad: CD_E90 SEB 7393/A; CD_E90 SEB 

7393/B; SR_PR 175/1; SR_PR 175/2 

Dugué P. 1999. Utilisation de la biomasse végétale et de la 

fumure animale : impacts sur l'évolution de la fertilité des 

terres en zone de savanes. Etude de cas au Nord-Cameroun 

et essai de généralisation : rapport final de l'ATP "Flux de 

biomasse et gestion de la ferti. Montpellier: CIRAD-TERA, 

175-[14] p. 

La biomasse herbacée produite au sein des terroirs agropastoraux 

des zones de savane assure en grande partie 

l'alimentation du bétail en saison des pluies (parcours 

naturels) comme en saison sèche (résidus de culture et 

parcours). Cette étude menée en zone cotonnière du 

Cameroun dans deux villages avait pour objectif de 

caractériser à l'échelle du terroir d'une part, les flux de 

biomasse végétale (plus particulièrement ceux de résidus de 

récolte) et d'autre part, les flux de fumure organique d'origine 





animale. Les observations ont été réalisés en grande partie 

durant les saisons sèches 94/95 et 95/96. On a pu ainsi 

évaluer les différentes postes de consommation de la 

biomasse vegétale: vaine pâture, stockage pour l'élevage ou 

l'artisanat, pertes par brûlis. Le feu constitue la première cause 

de perte de matière organique dans ces terroirs. La fumure 

aniamle est largement sous valorisée malgré les progrès 

récemment observés quant à son utilisation. La simple 

valorisation de toute la production de féces des animaux 

d'élevage permettrait de multiplier par 8 la surface fertilisée 

avec de la fumure organique. Ces quantifications ont permis 

d'établir deux types de bilan : (i) des bilans fourragers pour la 

saison sèche mettant en relation les besoins du bétail et l'offre 

alimentaire provenant essentiellement de la zone agricole et 

de la complémentation (tourteau de coton) et (ii) des bilans 

minéraux et organiques pour les sols cultivés. Par ailleurs la 

localisation des apports de fumure organique permet 

d'identifier les transferts de fertilité au sein des terroirs, entre 

exploitations et même entre les parcelles d'une même 

exploitation. Diverses simulations sont proposées afin 

d'évaluer pour ces deux terroirs les possibilités d'accroître la 

production de fumure organique en améliorant le recyclage de 

la biomasse herbacée et en augmentant les effectifs de 

bovins. Cet accroissement est envisageable si les agroéleveurs 

peuvent augmenter la production fourragère des 

parcours ou de la zone cultivée. Pour ce dernier cas des 

propositions techniques ont été évaluées. A partir de cette 

étude de cas, une approche plus générale du fonctionnement 

des systèmes agro-pastoraux et des types de transferts de 

fertilité est proposée pour les zones de savane. (Résumé 



Dulieu, Dominique 






















Touré I., Forgiarini G., Poissonet J., Toutain B., Dulieu D. 

1999. Survey of native pastures in eastern Chad. 711-712. 

People and rangelands, building the future/Elridge D. (ed.), 

Freudenberger D. (ed). - Aitkenvalle : International Rangeland 

Congress, 1999, 1999-07-19/1999-07-23. 





Bibliothèque Cirad: BA_BR914; BA_BR913 

Duranton, Jean-François 

Duranton J.-F., Launois M., Launois-Luong M.-H., Lecoq 

M. 1987. Guide pratique de lutte contre les acridiens 

ravageurs au Brésil. Montpellier: CIRAD-PRIFAS, 169 p. 

Ce guide pratique représente un synthèse des connaissances 

disponibles en acridologie, nécessaire pour assurer leur 

diffusion à tous les niveaux de la recherche et de la lutte 

contre les criquets au Brésil. Une description générale des 

criquets est donnée, suivie d'une introduction taxonomique 

aux acridiens d'Amérique du Sud, et des éléments bioécologiques 

fondamentaux. Des acridiens d'importance 

économique du Brésil sont étudiés : origine des pullulations, 

nature des dégats, dégré de nocivité et présentation des 

espèces dangereuses et des espèces utiles. Des critères 

d'appréciation des risques et de la gravité des pullulations sont 

donnés qui conditionnent la nature des décisions à prendre en 

matière de lutte. Les derniers chapitres décrivent les moyens 

de lutte possibles : lutte chimique et non chimique 

(mécanique, thermique, biologique, écologique, génétique, 

intégrée) avec un bilan des campagnes de lutte au Brésil 

Bibliothèque Cirad: CD_H10 DUR 966; CD_H10 DUR 4037; 

SR_SA_3592 - BRE 31; VT_15432; FT_B 3706; 

UP_H10DUR102 


M., Rachadi T. 1987. Guide antiacridien du Sahel. Montpellier: 

CIRAD-PRIFAS, 344 p. 

Ce guide pratique destiné aux opérateurs de la lutte 

antracridienne au Sahel comporte cinq parties. Présentation 

générale du problème acridien. La transformation phasaire. La 

prospection acridienne. L'examen des échantillons (partie 

comportant un catalogue d'identification visuelle des 68 

principales espèces du Sahel). L'organisation de la 

surveillance et de la lutte 


BA_H10 DUR 3737; BA_H10 DUR 3952; UP_H10DUR100 


M. 1982. Manuel de prospection acridienne en zone tropicale 

sèche. Tome 1 : De la théorie... Tome 2 : ...à la pratique. 

Paris: Ministère des relations extérieures, 2 vol., 1486 p. 

Bibliothèque Cirad: CD_H10 DUR 975A; CD_H10 DUR 975B; 

CD_H10 DUR 5882A; CD_H10 DUR 5882B; 

CA_AT_ENTO/DUR104a; CA_AT_ENTO/DUR104b; BA_H10 

DUR 1746A; BA_H10 DUR 1746B 

Franc A., Andriamaroahina Tsitohaina R., Duranton J.-F., 

Lecoq M., Legros Y., Luong-Skovmand M.-H., Rabesisoa 

L.F., Randriamifidimanana H., Solofoniaina H. 2004. La lutte 

préventive antiacridienne à Madagascar : contribution du 

CIRAD 2001-2003. Rapport final. Montpellier: CIRAD, 140 p. 

A Madagascar, deux criquets, le migrateur (Locusta 

migratoria) et le nomade (Nomadacris septemfaciata), trouvent 

périodiquement les conditions favorables aux spectaculaires et 

catastrophiques épisodes de formation d'essaims 

dévastateurs. Le risque le plus important est lié à la population 





de criquets migrateurs dont l'aire grégarigène est située dans 

le quadrilatère Ambovombe, Ihosy, Befandriana, Tuléar et au 

sud-ouest du pays. Les connaissances acquises par les 

chercheurs depuis plusieurs décennies sur les dynamiques 

des populations de ce criquet et les facteurs de sa pullulation 

avaient permis d'organiser un dispositif de suivi, d'alerte et de 

réaction qui, ses moyens ayant été progressivement réduits au 

cours des années 90, n'a pu empêcher l'invasion sévère 

déclenchée en 1997. La communauté internationale, dont la 

France, s'est alors mobilisée pour apporter à Madagascar les 

moyens de contrôler cette invasion, d'en analyser les causes 

institutionnelles et naturelles et d'adapter son système de lutte 

préventive. Ce rapport présente les résultats de travaux 

conduits dans ce cadre, par le CIRAD, en appui au Centre 

National Acridien et financés par le Fonds de Solidarité 

Prioritaire du Ministère français des affaires étrangères entre 

2000 et 2003. (Résumé d'auteur) 


Duteurtre, Guillaume 

Magrin G., Jamin J.-Y., Faure G., Duteurtre G. 2003. Les 

savanes d'Afrique centrale entre enclavement et intégration 

aux marchés. Annales de géographie , n 633: 471-494. 

Les savanes d'Afrique centrale qui s'étendent à travers le Nord 

du Cameroun, le Sud du Tchad et la République centrafricaine 

présentent une certaine homogénéité. Milieux de transition 

entre Sahel et Afrique forestière, ce sont des espaces 

enclavés, encore peu urbanisés, au peuplement contrasté, où 

la culture cotonnière marque fortement les systèmes agraires. 

Des changements rapides sont néanmoins en cours. La 

croissance démographique encourage l'intensification des 

cultures et alimente des fronts pionniers agricoles, Les crises 

cotonnières et l'urbanisation stimulent l'essor du vivrier 

marchand et l'intégration de l'élevage aux marchés. Les 

perspectives alimentent cependant bien des incertitudes. La 

chute des cours mondiaux et les difficiles privatisations 

rendent incertain l'avenir du secteur cotonnier. L'émergence 

des ONG et des organisations de producteurs, le 

désengagement de l'État, les décentralisations, sont des 

sources d'espoir autant que d'interrogation. La prochaine 

exploitation du pétrole tchadien et les grands travaux routiers 

devraient amplifier les mutations spatiales en cours. En 

stimulant l'urbanisation, elles augmenteront la demande en 

produits agricoles et pastoraux, encourageant la diversification 

et l'intégration aux marchés des systëmes économiques 

ruraux là où les conditions naturelles, l'accessibilité et les 

dynamiques sociales sont les plus favorables. L'association 

d'une approche écorégionale avec la prise en compte des 

diversités locales permet ainsi de comprendre les dynamiques 

spatiales contemporaines en Afrique. (Résumé d'auteur) 


Faure, Guy 




































Faye, Bernard 

Faye B., Brey F. 2005. Les relations entre chameaux et 

société : entre marginalisation et idéalisation. 

Ethnozootechnies, n°77: 43-50. 

Le rôle du chameau est fondamentalement utilitaire mais il a 

toujours suscité des rapports affectifs et symboliques 

particuliers. Ces derniers sont, aujourd'hui, contrastés. Les 

auteurs expliquent pourquoi, à certains égards, le dromadaire 

est globalement marginalisé: il est adapté exclusivement aux 

zones désertiques, il est entretenu par des nomades 

difficilement contrôlables, il apparaît comme une image du 

passé à l'époque de la motorisation et de la vache laitière 

"productive" etc... Mais ils soulignent aussi que, à l'instar des 

populations chamelines qui continuent de lui garder un 

attachement ancestral, ses "amis" et défenseurs, de plus en 

plus nombreux, tendent de leur côté à l'idéaliser. Ils estiment 

que l'avenir du dromadaire va dépendre de l'objectivation de 

ses remarquables qualités, zootechniques mais aussi 

biologiques (en pharmacologie et immunologie). S'il est 

reconnu qu'il peut autoriser une authentique activité 

économique au service des peuples des régions désertiques, 

il sera un élément clé de la lutte contre la désertification et 

prendra alors sa place réelle, ni marginalisée ni idéalisée, au 

service du développement écologique de la planète. (Résumé 



Faye B., Grech S., Korchani T. 2004. Le dromadaire, entre 

féralisation et intensification. Anthropozoologica, vol.39:n 2: 7- 

14. 

Cet article s'attache à décrire la double évolution observable 

pour cette espèce domestique, le dromadaire, qui seule, parmi 





la trentaine d'espèces animales domestiquées par l'homme, 

est parfaitement adaptée aux rudes conditions de l'aridité: la 

féralisation et l'intensification. (Résumé d'auteur) 


Vias Franck S.G., Vall E., Ibrahim Y., Faye B. 2004. La 

traction cameline, un apport important dans l'évolution des 

pratiques de traction animale au Niger. Revue d'élevage et de 

médecine vétérinaire des pays tropicaux, vol.57:n 3-4: 177- 

179. [2003-11-17/2003-11/21]. 

L'utilisation du dromadaire pour la culture attelée et le 

transport au moyen de la charrette a été une évolution des 

pratiques de traction animale observée en zone agricole 

subsaharienne. Le dromadaire représente le stade ultime de 

l'intensification agricole. Son utilisation pour la traction a été 

promue car elle répond à la demande d'un développement 

durable adapté aux ressources disponibles au Niger. Cette 

communication présente les outils à traction cameline mis au 

point par le projet de Renforcement institutionnel et technique 

de la filière cameline, les spécifications techniques de chaque 

matériel fabriqué, et la stratégie adoptée pour vulgariser la 

traction cameline au Niger. (Résumé d'auteur) 


Faye B., Bengoumi M., Messad S., Chilliard Y. 2002. 

Estimation des réserves corporelles chez le dromadaire. 

Revue d'élevage et de médecine vétérinaire des pays 

tropicaux, vol.55:n 1: 69-78. 

La gestion des réserves corporelles par les herbivores est un 

moyen de répondre à la variabilité de la qualité et de l'accès 

aux ressources alimentaires. L'estimation de ces réserves 

représente un outil de pilotage pour les éleveurs. Chez le 

dromadaire, les données sur ces aspects sont quasi 

inexistantes. Le présent article a fait la synthèse de plusieurs 

travaux relatifs à des observations barymétriques permettant 

l'estimation du volume et du poids de la bosse, principale part 

des réserves adipeuses, l'estimation des relations entre les 

dimensions de la bosse et le poids de la carcasse et les 

relations entre le poids de la bosse et celui du gras périrénal. 

L'évaluation du nombre et de la taille des adipocytes permet 

de tester la pertinence de ces formes de stockage adipeux. Il 

existe notamment une relation positive entre la taille et le 

nombre des adipocytes de la bosse et ceux du gras périrénal. 

Les effets âge et sexe sont tres marques sur certains de ces 

critères. L'appréciation de quelques sites anatomiques a 

permis de construire une grille d'état corporel adaptée à 

l'espèce. Les résultats ont cependant montré que la bosse, du 

fait de la variabilité tant de son poids que de la taille des 

adipocytes, ne représentait pas un bon indicateur de l'état 

corporel. (Résumé d'auteur) 


Faye B., Bengoumi M. 2000. Le dromadaire face à la sousnutrition 

minérale : un aspect méconnu de son adaptabilité aux 

conditions désertiques. Sécheresse, vol.11:n 3: 155-161. 

À partir d'une synthèse des travaux portant sur la capacité du 

dromadaire à résister aux conditions d'un milieu caractérisé 

par son aridité et la faiblesse des ressources minérales 

alimentaires disponibles, les auteurs montrent que c'est grâce 

à la somme des différents petits perfectionnements des 

mécanismes métaboliques et physiologiques que le 

dromadaire peut survivre dans les conditions des milieux 

désertiques. (Résumé d'auteur) 





Bibliothèque Cirad: CD_PE1034; BA_PEBA894; BA_BR1000; 

UP_PENG117; RumR***PPA_TAPFaye/ PPA_DROM-B12- 

METAB des MINERAUX 





vol.50:n 4: 313-323. 





































Faye B. 1993. Mangrove, sécheresse et dromadaire. 

Sécheresse, vol.4:n 1: 47-55. 

Dans la région d'Obock (Djibouti), où prédomine le 

dromadaire, la mangrove représente un pâturage de repli lors 

des sécheresses saisonnières, ou de survie lors de crises 

climatiques sévères. Cependant la faible valeur nutritive des 

feuilles d'Avicennia marina, base de l'alimentation fourragère 

des animaux entraîne des états de polycarences spécifiques 

et une sous-alimentation chronique en particulier chez les 

jeunes. La pathologie observée dans les troupeaux de 

dromadaires est une pathologie non spécifique qui peut être 

entièrement rapportée à la pauvreté de l'offre alimentaire. Une 

complémentation azotée et minérale s'avère indispensable 

pour maintenir l'état de santé du cheptel et permettrait, par 

une exploitation plus raisonnée de la mangrove, de préserver 

celle-ci contre les dangers d'une surexploitation 






Faye B., Esenov P. 2005. Desertification combat and food 

safety : the added value of camel producers. Amsterdam: IOS 

Press, IX-225 p. (NATO sciences series). 

This publication brings together desert and camel scientists 

from Western European countries, Mediterranean countries 

and Central Asian Republics. Scientists from Central Asia are 

confronted with the demanding challenge of desertification and 

maintenance of animal productivity in order to satisfy human 

requirements both in quantity and quality. The problem is 

complex and solutions need a multidisciplinary investment. 

The knowledge of the desertification process and the place of 

animal production in desert ecosystem is in increasing in many 

countries. New approaches and methodologies have been 

implemented for a better observation and understanding of the 

situation. Desertification Combat and Food Safety contributes 

to the exchange between scientists in order to allow access to 

those new approaches and methodologies by all desert and 

camel scientists in the involved countries. Most contributors 

are well-known in the camel sciences community. All of them 

have significantly contributed to a better understanding of 

camel biology, camel productivity or of the camel as an 

element of the desert ecosystem. The confrontation of the 

research achieved in those countries with the scientific 

activities achieved in Central Asia is quite important. It 

contributes to the improvement of the methods used in those 

countries and at the very least helps the scientists from 

Central Asia to access more recent publications and to reach 

the international standard for publications. (Résumé d'auteur) 

Bibliothèque Cirad: BA_Y14 FAY 4281 ; BA_P12 FAY 4317 

Faye B. 2002. Nomades et dromadaires au Niger : CAMELAS, 

une laiterie pour le lait de chamelle [Diaporama]. [Cd-Rom]. In 

Mémento de l'agronome. - Montpellier : CIRAD, 2002. 1 

disque optique numérique (CD-ROM). 


BA_SM137; UP_SM69; UP_SM67 

Launois M., Faye B., Kriska M.A., Laveissière G., Luong T.M. 

2002. Le dromadaire pédagogique. Montpellier: CIRAD, 54 p. 

(Les savoirs partagés). 

Le dromadaire dans tous ses états : une reconfiguration 

pédagogique originale des savoirs du scientifique, de l'éleveur 

et de deux méharistes en 46 thèmes, 300 grains de savoirs, 

57 dessins, 5 cartes et des mots d'homme sur un itinéraire 

papier de plus de 12 m de long, plié en accordéon pour être 

consulté dans tous les sens. Ce compilivre a été conçu, écrit 

et illustré pour satisfaire la curiosité d'un large public dans des 

espaces culturels variés. (Résumé d'auteur) 

Bibliothèque Cirad: CD_L01 LAU 13685; BA_Y14 LAU 3994; 

BA_Y14 LAU 3995; UP_L01 LAU 2913; RN_L01 LAU 1233; 

RN_L01 LAU 1383 

Faye B., Meyer C., Marti A. 1999. Le dromadaire : références 

bibliographiques, guide de l'élevage et médicaments. [Cd- 

Rom]. Montpellier: CIRAD, 1 disque optique numérique (CD- 

ROM). 

Dans le développement des territoires semi-arides et 

désertiques de l'Afrique et de l'Asie, le dromadaire occupe une 

place centrale. Il permet aux populations pastorales et 

agricoles de vivre dans un milieu souvent défavorable. Ses 

capacités remarquables d'adaptation à la sécheresse et à la 

sous-nutrition font de son élevage un atout majeur dans la 

lutte contre l'avancée du désert. Ce cédérom met à la 

disposition des chercheurs, des éleveurs et des agents du 





développement, une large compilation de connaissances. Il 

propose une base de données bibliographiques de plus de 7 

100 références (dont 140 accessibles en texte intégral) ainsi 

que le contenu intégral de l'ouvrage "Guide de l'élevage du 

dromadaire", B. Faye (Sanofi, 1997), dont les chapitres 

consacrés aux pathologies du dromadaire et à leurs 

traitements ont été complétés. Une iconographie riche (300 

images) illustre l'ensemble des rubriques proposées. (Résumé 


Bibliothèque Cirad: CD_SM212; BA_SM17; BA_SM49; 

UP_SM20 



p. 















Faye B. 1990. Eleveurs d'Ethiopie. Paris: Karthala, 194 p. 

(Economie et développement). 

Bibliothèque Cirad: VT_15513 

Faye B. 2005. Camel and desert : new trends of the camel 

sciences. 3-12. Desertification combat and food safety : the 

added value of camel producers. - Amsterdam : IOS Press, 

2005, 2004-04-19/2004-04-21. 

For a long time, camel sciences focused mainly on diseases 

and traditional use with some studies involved in physiological 

adaptation aspects. For the last decennia, new trends in camel 

and desert sciences could be observed. In analytical sciences, 

new data on blood and milk biochemistry, molecular genetic 

and immunology increased. Furthermore, new technologies in 

reproduction and in milk production processing were proposed 

through international cooperation between scientists, including 

high interaction with private sector. The adding values of 

camel products, especially milk, were studied in some cases. 

New techniques for intensification of camel fanning were 

proposed and tested in farms, both for reproduction and 

production. In veterinary sciences, ecopathological approach 

was still rarely developed, except to study diarrhoea on young 

camel. Moreover, systemic studies, with the aim to consider 

camel into their ecosystem, were rarely engaged except for 

wild camel in Australia. Finally, economical studies of camel 

sub sector both at national level and in international trade is 

the main lack in camel sciences today. According to these 

trends, advances research in camel sciences could be 

supported by the international scientific community and 

funding agencies by promoting the role of camel and camel 

farming in desertification combat and food security in arid 

lands. (Résumé d'auteur) 

Bibliothèque Cirad: BA_Y14 FAY 4281 





Faye B. 2005. Camel and society. 23-30. Desertification 

combat and food safety : the added value of camel producers. 

- Amsterdam : IOS Press, 2005, 2004-04-19/2004-04-21. 

The camel, since its domestication, 6000 years ago [4] has 

mainly had a utilitarian role, and man has always maintained 

emotional and symbolic links with him, the importance of which 

might be proportional to the dimensions of the animal and to 

the services he provides to the men of the desert. This 

attraction has lasted until present times in the Southern as well 

as in the Northern countries, obviously for different reasons. 

Mauritanian Moors describe the desert as a huge dromedary 

herd in which each dune represents a lying animal. This way 

of describing landscape allows nomads to memorise a route 

and to explain it to others. Dromedary fulfils the dreams of 

some of us, helps others to describe their environment, and 

has been inspiring poets from the pre-Islamic times to the 

present. But it also recalls cliched imagery based on ignorance 

and prejudice, which con-fine it to the past or even obsolete 

positioning. This ambiguous relationship is reflected in social 

behaviours, in popular symbols and in the ways some 

development policies are being implemented. Nowadays, 

relationships with the camel in both Northern and Southern 

societies respond to two diverging trends: on the one hand 

marginalisation, on the other hand idealisation. (Résumé 



Faye B. 2005. Productivity potential of camels. 127-134. 

Desertification combat and food safety : the added value of 

camel producers. - Amsterdam : IOS Press, 2005, 2004-04- 

19/2004-04-21. 

If it is agreed that camel has the ability to produce more milk 

than cow in similar conditions. However, the camel milk 

productivity is not well known. Data from the literature are 

scarce and mainly issued from observations in research 

station, more rarely from pastoral areas where performance 

monitoring is not common. Elsewhere, the data are not 

homogeneous from one author to another: mean daily yield, 

total yield per lactation, herd average... So, the comparisons 

are not easy. Furthermore, a high variability of reported 

productions appears which lead to suppose a potential for the 

selection on that criterion. This selection is possible but rarely 

achieved except in Soviet Union time for dromedary and 

Bactrian camels. The world production of camel milk is 

officially estimated to 1.3 million tons in 2002. However, 

according to the high level of self-consumption and of the 

individual potential, probably this production could be higher 

(i.e. 5.4 millions tons). The individual production varies 

between 1000 and 12000 litres per lactation according to 

some sources. The lactation curve is similar to bovine with a 

better persistence. The lactation length is very variable (from 8 

to 18 months in general), i.e. longer than for dairy cattle in 

similar conditions. Obviously, the feeding and seasonal 

conditions have an impact on those performances. Some 

intensified systems occurring in many places showed good 

prospects in camel milk production to supply populations from 

arid lands. (Résumé d'auteur) 


Chaibou M., Faye B. 2004. Production laitière des chamelles 

Abzin élevées par les Touaregs nomades du Niger. [Cd-Rom]. 

17-32. Lait de chamelle pour l'Afrique : atelier sur la filière 

laitière camélien en Afrique. - Rome : FAO, 2004, 2003-11- 

05/2003-11-08. 

Dans le nord du Niger, un suivi de huit chamelles de race 

Abzin élevées par les Touaregs a permis d'évaluer les 





productions laitières moyennes, journalière et totale, sur une 

période de 12 mois (lactations incomplètes). La production 

journalière moyenne traite a été déterminée à 3,20 ± 0,10 kg 

par jour. En ajoutant l'évaluation de la quantité consommée 

par le chamelon, la production moyenne est estimée à 5,20 ± 

0,15 kg de lait par jour. La production totale moyenne traite est 

de 1 187,2 kg pour une durée moyenne de lactation égale à 

366,75 jours. Cette production est de 1 417 kg de lait en 280,5 

jours en y incluant les quantités consommées par le 

chamelon. Le pic de lactation est observé au troisième mois 

de lactation, avec une valeur moyenne de 4,11 kg de lait pour 

les animaux suivis, sans pesée du chamelon avant et après 

tétée, et de 6,90 kg de lait dans le cas où la quantité bue par 

le chamelon est prise en considération. Le suivi pondéral des 

chamelons a montré que la vitesse de croissance est plus 

importante chez le chamelon dont la mère n'est pas traite. En 

revanche, pour des chamelons issus d'un même élevage, les 

mâles croissent légèrement plus vite que les femelles au cours 

de la première année. Les valeurs observées ont été 

comparées à d'autres relevés effectués au Niger ou dans des 

zones à conditions climatiques et pastorales similaires à celles 

de notre milieu d'étude. (Résumé d'auteur) 

Bibliothèque Cirad: BA_SM195 

Faye B. 2004. Performances et productivité laitière de la 

chamelle. [Cd-Rom]. 7-16. Lait de chamelle pour l'Afrique : 

atelier sur la filière laitière camélien en Afrique. - Rome : FAO, 

2004, 2003-11-05/2003-11-08. 

Les données de la littérature sur la productivité laitière de la 

chamelle sont relativement rares et essentiellement issues 

d'observations réalisées en station, beaucoup plus rarement 

en milieu pastoral. Par ailleurs, les règles de mesure ne sont 

jamais mises en oeuvre de façon homogène d'un auteur à 

l'autre: quantité moyenne quotidienne, quantité totale, quantité 

par an, moyenne de troupeau, etc. De ce fait les 

comparaisons sont quelquefois acrobatiques. On constate, par 

ailleurs, une très forte variabilité des productions déclarées 

laissant supposer un potentiel de sélection sur ce critère tout à 

fait envisageable, mais rarement entrepris à l'exception de 

travaux de l'époque soviétique en Asie centrale. La production 

mondiale de lait de chamelle est estimée officiellement à 1,3 

million de tonnes en 2002. Cependant, si on tient compte de 

l'autoconsommation et du réel potentiel moyen des animaux 

en production, il est probable que cette production soit plus 

élevée (soit 5,4 millions de tonnes). Les productions 

individuelles varient entre 1 000 et 2 700 litres par lactation en 

Afrique, mais peuvent atteindre 7 000 à 12 000 litres selon 

certaines sources en Asie du Sud. La courbe de lactation est 

comparable à celle des bovins avec une persistance meilleure. 

La durée de la lactation est très variable (de huit à 18 mois en 

général), soit des durées plus importantes en moyenne que 

les vaches laitières dans les mêmes conditions. Les facteurs 

alimentaires et saisonniers influent évidemment sur ces 

performances. Rapportée au poids vif de l'animal, la 

productivité laitière des chamelles (250 kg/Unité Bétail 

Tropical/an) est supérieure à celle des petits ruminants (220 

kg) et à celle des zébus (100 kg). Les essais d'intensification, 

réalisés ici ou là, ont montré les perspectives en production 

laitière de cette espèce pour approvisionner les populations 

des zones arides de l'Ancien Monde. (Résumé d'auteur) 


Faye B. 2003. Pauvreté et solidarité chez les peuples 

pastoraux. 1-11. Elevage et pauvreté : actes de l'atelierrecherche 

CIRAD, Montpellier, les 11 et 12 septembre 2003. - 

Montpellier : CIRAD, 2003, 2003-09-11/2003-09-12. 





Bibliothèque Cirad: BA_RP1983 

Faye B., Bengoumi M., Hidane K. 2001. Le développement de 

l'élevage camélien laitier périurbain : l'exemple de Laâyoune 

(provinces sahariennes du Maroc). 103-108. Marchés urbains 

et développement laitier en Afrique subsaharienne : actes de 

l'atelier international, 9-10 septembre 1998, Montpellier, 

France. - Montpellier : CIRAD, 2001, 1998-09-09/1998-09-10. 

Le développement de l'élevage camélin laitier périurbain: 

l'exemple de Laâyoune (provinces sahariennes du Maroc). 

L'approvisionnement en fait des villes des zones désertiques 

et semi-désertiques est assuré par une proportion variable de 

femelles de l'espèce dromadaire. Dans certaines régions où 

l'économie caméline est prépondérante (Somalie, Mauritanie), 

on assiste même à un développement considérable de la 

filière laitière caméline périurbaine. Dans la périphérie de 

Laâyoune (provinces sahariennes du Maroc), 22 unités de 

production laitières caméline se sont installées entre 

septembre 1996 et juin 1997 alors qu'auparavant la totalité de 

l'élevage camélin était pratiquée sur le mode pastoral et 

extensif. Cette production s'appuie sur un élevage exclusif de 

femelles laitières (44% des femelles adultes en moyenne), les 

autres catégories d'animaux (taries, jeunes et mâles) étant 

maintenues sous un mode pastoral. Le lait est bien valorisé et 

vendu dans des points de vente appartenant directement aux 

éleveurs dans 70% des cas. La quantité quotidienne vendue 

atteint 2 000 l et ne satisfait pas totalement la demande 

potentielle. Une politique active de soutien dans les domaines 

de la valorisation du produit, de la santé des animaux, de la 

qualité microbiologique du lait et de la transformation du 

produit est nécessaire pour accompagner un développement 

explosif de cette production. (Résumé d'auteur) 

Bibliothèque Cirad: CD_E21 DUT 12913; BA_L05 DUT 3281; 

BA_L05 DUT 3256; UP_L05 DUT 2442; UP_L05 DUT 2443 

Forest, Francis 

Forest F., Boutrais J.B. 1995. Atelier international de 

planification consacré à une initiative de planification 

concernant les marges du désert. Bilan de la réunion, 

synthèse et propositions de collaboration. Montpellier: CIRAD, 

[50] p. 


Forgiarini, Giordano 





Congress, 1999, 1999-07-19/1999-07-23. 


Poissonet J., Forgiarini G., Toutain B., Touré I. 1997. 

Cartographie de la végétation pastorale pour le projet Almy 

Bahaïm d'hydraulique pastorale dans le Tchad oriental. Notice 

détaillée. Montpellier: CIRAD-EMVT, 95 p. 





La carte de la végétation pastorale est destinée à faciliter le 

choix d'implantation des ouvrages hydrauliques afin 

d'équilibrer les ressources en eau avec les ressources 

fourragères et répondre aux perspectives d'amélioration de la 

sécurité de la transhumance. Trois missions sur le terrain dans 

le Tchad oriental, en octobre 1995, mars 1996 et mars 1997 

ont permis d'identifier 57 unités pastorales avec leur 

production fourragère. La surface cartographiée au 1/200 000 

et 1/500 000 couvre 17 degrés carrés, ce qui représente 

environ 200 000 km2. (Résumé d'auteur) 

Bibliothèque Cirad: BA_RP477; BA_RP478; BA_RP479; 

BA_RP487 

Toutain B., Forgiarini G. 1996. Projet "Almy Bahaïm" 

d'hydraulique pastorale dans le Tchad Oriental. ("De l'eau pour 

le bétail"). Cartographie de la végétation pastorale. 

Montpellier: CIRAD-EMVT, n. 96-035, 22 p. 


choix d'implantation des ouvrages pour équilibrer les 

ressources en eau et les ressources fourragères et répondre 

aux perspectives d'amélioration de la sécurité des 

transhumances. Deux missions sur le terrain dans le Tchad 

oriental, une en octobre 1995, l'autre en mars 1996, ont 

permis d'identifier les unités de la végétation et leur production 

fourragère dans les conditions actuelles d'exploitation, pour 

leur cartographie au 1/200 000 et 1/500 000. La surface 

cartographiée couvre 07 degrés carrés (près de 120 000 km2). 



Franc, Alex 

































dans les programmes de replantation des gommiers, 

notamment en termes de gestion et production des 

peuplements. (Résumé d'auteur) 

Friot, Dominique 

Ickowicz A., Friot D., Guérin H. 2005. Acacia senegal, arbre 

fourrager sahélien ? Bois et Forêts des Tropiques, n°284: 59- 

69. 

 

L'intérêt fourrager d'A. Sénégal a été étudié pour des critères 

de valeur alimentaire, productivité fourragère et d'appétibilité. 

Parmi les arbres fourragers sahéliens, les feuilles d'A. Sénégal 

ont une très bonne valeur alimentaire avec une teneur élevée 

en azote digestible et une faible teneur en tannins, ce qui en 

fait un fourrage de toute première qualité. Cependant, cette 

essence a une productivité fourragère réduite, plus faible que 

celle des autres espèces étudiées, tant en termes de 

biomasse totale produite annuellement que de disponibilité 

saisonnière. Toutefois, elle présente l'intérêt de produire de 

nouvelles feuilles précoces dès la fin de saison sèche, période 

habituelle de déficit fourrager au Sahel. Comparé aux autres 

espèces ligneuses, ce fourrage est très appété par les 

ruminants domestiques, à l'exclusion des bovins. La 

consommation est, toutefois, limitée à la fin de la saison 

sèche, en période de déficit fourrager. Par ailleurs, la 

consommation des gousses conduit à une destruction totale 

des graines, ce qui peut avoir des conséquences pour la 

gestion des peuplements. Même si A. Sénégal n'a pas une 

productivité élevée, sa valeur fourragère représente 

néanmoins un atout majeur. Ce critère doit être pris en compte 


RN_PERN113 

Galiana, Antoine 

Duhoux E., Galiana A., Ahée J., Franche C. 1998. 

Applications des cultures in vitro dans le genre Acacia. 237- 

235. L'acacia au Sénégal/Campa C. (ed.), Grignon C. (ed.), 

Gueye M. (ed.), Hamon S. (ed.); ORSTOM; ISRA. - Paris : 

ORSTOM, 1998, 1996-12-03/1996-12-05. 

Les développements récents des biotechnologies végétales 

appliquées au genre Acacia, dont quatre espèces (A. nilotica, 

A. senegal, A. tortilis et A. tortilis spp. raddiana) qui viennent 

d'être retenues prioritaires comme espèces de reboisement 

par la FAO, ont suscité la revue d'une analyse bibliographique. 

L'utilisation des cultures de tissus a conduit chez ces arbres à 

la mise au point des techniques de micropropagation, 

d'organogenèse (bourgeonnement adventif de cals), 

d'embryogenèse somatique et de cultures cellulaires. Les 

différentes voies de micropropagation (bourgeonnement 

adventif de tige ou de racine, bourgeonnement axillaire, 

culture d'apex) sont discutées en fonction de la nature juvénile 

ou mature des explants. Les conditions de l'organogenèse et 

de l'embryogenèse somatique sont présentées. Enfin, les 

quelques tentatives de biosynthèse de substances naturelles 

par l'utilisation des cultures in vitro sont rapportées. Deux 

autres domaines d'activité, beaucoup moins développés dans 

le genre Acacia, font également appel à l'utilisation des 

cultures in vitro : la nodulation in vitro et les transformations 





génétiques. L'ensemble de ces résultats montre que ces 

espèces ligneuses sont en général assez récalcitrantes aux 

conditions de culture in vitro : les phénomènes 

d'organogenèse sont rares, les taux de multiplication par 

bourgeonnement axillaire peu élevés. Cependant, 

l'enracinement assisté par culture in vitro donne, dans les 

conditions optimales, un système racinaire comparable à celui 

obtenu ex-vitro et les résultats acquis ces dernières années 

suggèrent la possibilité d'exploiter l'embryogenèse somatique 

dans certaines espèces. (Résumé d'auteur) 

Bibliothèque Cirad: CD_K01 CAM 11746; CD_K01 CAM 

11988; BA_K03 CAM 2298; BA_K03 CAM 2335 

Njiti C.F., Galiana A. 1997. Nodulation de cinq espèces 

d'Acacia en zone tropicale sèche. 495 (1 p.). Agricultures des 

savanes du Nord-Cameroun. Vers un développement solidaire 

des savanes d'Afrique Centrale. Actes = [Agricultures of North- 

Cameroon savannas. Toward a jointly development of Central 

Africa savannas. Proceedings]/Seiny Boukar L. (ed.), Poula, 

1996-11-25/1996-11-29. 

Cinq espèces d'acacias de zone tropicale sèche ont été mises 

à germer puis inoculées avec trois souches de Rhizobium à 

croissance rapide et quatre souches de Bradyrhizobium à 

croissance lente. Après deux mois de croissance en serre, les 

plants ont été récoltés afin de mesurer les différents 

paramètres de croissance et ceux liés à la fixation de l'azote. 

L'efficacité des souches et la spécificité des plants ont été 

déterminées à partir de leur effet sur la hauteur et le poids sec 

de parties aériennes, le nombre et le poids sec de nodules, 

l'activité réductrice de l'acétylène et la quantité d'azote total 

contenue dans les parties aériennes. Nos principaux résultats 

ont montré : Acacia polyacantha est une espèce qui nodule 

indifféremment avec des souches de Rhizobium et de 

Bradyrhizobium; nous avons observé que Faidherbia albida et 

Acacia holosericea nodulaient également indifféremment avec 

des souches de Rhizobium et de Bradyrhizobium, 

contrairement à des études antérieures qui montraient que ces 

espèces nodulaient exclusivement avec des souches de 

Bradyrhizobium; de même, Acacia senegal et A. nilotica 

nodulent avec les deux types de souches alors qu'elles étaient 

connues pour être nodulées exclusivement par des souches 

de Rhizobium. (Résumé d'auteur) 


BA_E14 SEI 1612; BA_OU364 

Ganry, Francis 

Ganry F., Campbell B. 1995. Gestion durable des terres dans 

les régions semi-arides et subhumides d'Afrique. Montpellier: 

CIRAD-CA, 406 p. (Colloques/CIRAD/ CIRAD). 

Le maintien durable des ressources naturelles dans les zones 

sèches des tropiques (qui couvrent les régions arides, semiarides 

et subhumides) nécessite le contrôle de la 

désertification et de la dégradation des terres. Leur vaste 

étendue, leur potentiel en matière de production de nourriture 

ou de bois, et leur vulnérabilité rendent les régions semiarides, 

surtout en Afrique, particulièrement importantes à 

considérer. Cet ouvrage rassemble trente communications de 

scientifiques de pays francophones, anglophones et 

lusophones ayant travaillé dans le domaine de l'utilisation des 

sols en Afrique. Ils présentent et synthétisent l'information sur 

l'utilisation durable des terres en Afrique, du point de vue 

biophysique, économique ou social. Quatre groupes 





thématiques émettent des recommandations en matière de 

politiques et de priorités de recherche pour développer des 

systèmes de gestion des terres durables 

Bibliothèque Cirad: CD_P35 GAN 9140; CD_P35 GAN 9141; 

AF_SR_GAM DUGUE 

Gaston, André 

Gaston A. 1993. Gestion des ressources pastorales au Sahel 

par télédétection. Sécheresse, vol.4:n 1: 56 (1 p.). 

Bibliothèque Cirad: CD_PE1034; BA_PEBA894 






















forêts 


BA_K05 BEL 1698 

Gaston A. 1996. La végétation pastorale du bassin du Lac 

Tchad. In Atlas d'élevage du bassin du Lac Tchad = Livestock 

atlas of the Lake Chad Basin/CIRAD-EMVT; CTA. - 

Wageningen : CTA, 1996. 39-46. 

Bibliothèque Cirad: BA_TL_TCD20 

Gaston A. 1991. Elevage et potentialités pastorales 

sahéliennes. Synthèses thématiques. Maisons-Alfort: CIRAD- 

IEMVT, n.p. 

Bibliothèque Cirad: BA_TL AFR86 

Gaston A., Lamarque G. 1994. Les pâturages sahéliens de 

l'Afrique de l'Ouest. Extraits des atlas "Elevage et potentialités 

pastorales sahéliennes". Tchad, Niger, Burkina Faso, Mali, 

Sénégal, Mauritanie. 7 Annexes cartographiques. [Document 

cartographique]. Maisons-Alfort: CIRAD-EMVT, 1 atlas, 221 p., 

1:500000 : cartes. 

Bibliothèque Cirad: CD_L02 GAS 7517; CD_L02 GAS 8109; 

CD_L02 GAS 8109A; CD_L02 GAS 8109B; CD_L02 GAS 





8109C; CD_L02 GAS 8109D; CD_L02 GAS 8109E; CD_L02 

GAS 8109F; CD_L02 GAS 8109G; CD_L02 GAS 8094; 

VT_Rapport GASTON 61 

Gaston A., Secka Y. 1993. La surveillance continue et la 

dynamique des écosystèmes pastoraux : théorie et pratique. 

Cas du Sahel Tchadien. 38-40. Sixièmes rencontres 

internationales Agropolis/Gaston A. (ed.), Kernick M. (ed.), Le 

Houérou H.N. (ed.). - Montpellier : CIRAD-EMVT, 1993, 1991- 

04-22/1991-04-26. 

La surveillance continue est destinée à évaluer les 

modifications du couvert végétal sous l'action du climat et de 

l'homme. Au Sénégal, un programme multilatéral a de 1980 à 

1985 effectué des travaux sur la surveillance continue, et ce à 

plusieurs niveaux : sol, avion léger, satellite. Ce projet a 

contribué à faire connaitre les vols systématiques de 

reconnaissance en Afrique de l'Ouest. En télédétection des 

résultats probants ont été obtenus avec l'évaluation de la 

productivité primaire par NOAA. Les différents travaux réalisés 

en Afrique sahélienne ont conduits les structures régionales à 

proposer la création de réseaux de surveillances continue. Le 

Tchad a créé un réseau d'observation des pâturages naturels 

(ROPANAT). Ce réseau qui a fonctionné pendant les saisons 

des pluies 1989 et 1990 s'interesse pour l'instant au Sahel et à 

sa productivité primaire. Il exploite les données NOAA reçues 

à Niamey par AGHRYMET et traitées en indice de végétation. 

Les observations de terrain sont effectuées par les agents du 

Service de l'Elevage. Ce réseau pourra exploiter les données 

antérieures recueillies dans le Sahel tchadien où, dès 1954 

des études phytoécologiques ont été réalisées. Aprés la 

sécheresse de 1973 la même zone a été prospectée et les 

travaux actualisés en 1975. Ainsi le ROPANAT dispose d'une 

série chronologique, base d'une surveillance à long terme 

Bibliothèque Cirad: BA_X70 GAS 1229A; BA_X70 GAS 

1229B; BA_X70 GAS 1229C 

Gautier, Denis 

Picard N., Ballo M., Dembélé F., Gautier D. 2006. Evaluation 

de la productivité et de la biomasse des savanes sèches 

africaines : l'apport du collectif Savafor; a contribution from the 

Savafor research group. Bois et Forêts des Tropiques, n 288: 

75-80. 

 

Dans un effort de synthèse pour capitaliser les résultats de la 

recherche sur la productivité des savanes à l'échelle régionale, 

une école-chercheurs, baptisée Savafor, s'est rassemblée à 

Bamako au Mali, du 19 au 27 octobre 2005. Elle a réuni plus 

de 20 participants de la sous-région autour de 

communications orales, de débats (entre chercheurs et avec 

les acteurs du développement), de travaux communs sur des 

jeux de données et de sorties sur le terrain. Cette écolechercheurs 

avait deux objectifs: - Faire le point sur les 

méthodes pour estimer la biomasse et la productivité des 

formations savanicoles, en confrontant les expériences 

respectives de chercheurs de différents pays de l'Afrique de 

l'Ouest et centrale. - Favoriser une synergie, à l'échelle 

régionale, entre les chercheurs travaillant sur le sujet. Le 

présent article vise à rendre compte des principales 

conclusions obtenues lors de cette école-chercheurs. 







RN_PERN113 

Gautier D., Mana J., Rocquencourt A., Tapsou, Njiti C.F. 

2003. Faut-il poursuivre l'opération Faidherbia du DPGT au 

Nord Cameroun ?. [Cd-Rom]. Savanes africaines : des 

espaces en mutation, des acteurs face à de nouveaux défis. 

Actes du colloque, Garoua, Cameroun,. - Montpellier : CIRAD, 

2003, 2002-05-27/2002-05-31. 

Parmi les actions de promotion de l'arbre dans l'espace 

agraire menées par le projet de Développement Paysannal et 

de Gestion de Terroirs (DPGT) au Nord Cameroun, la 

sélection subventionnée de jeunes brins de Faidherbia albida 

a donné les résultats les plus spectaculaires. Les inventaires 

réalisés nous montrent un net rajeunissement des parcs 

arborés. Les paysans enquêtés ont adhéré sans réserve à 

l'opération, plus parce qu'elle leur semble conforme à leurs 

savoirs et à leurs préférences, que pour les revenus qu'elle 

apporte, faibles, bien qu'incitatifs. La dynamique de 

revitalisation des parcs est donc bien lancée. Elle est toutefois 

venue avec tout un ensemble d'actions dans le cadre d'un 

projet de développement global. Que deviendra-elle si le projet 

s'arrête ? Par ailleurs, la sélection de brins n'est qu'un début, 

essentiel, mais qui ne peut suffire à revitaliser le parc. Il faut 

pour cela continuer l'opération, l'étendre à d'autres espèces 

utiles, mais également engager un travail de fond sur les 

pratiques d'entretien et d'exploitation des arbres, et sur le 

statut de l'arbre dans le champ. (Résumé d'auteur) 








CIRAD, 2003, 2002-05-27/2002-05-31. 

























Manlay R., Peltier R., N'Toupka M., Gautier D. 2003. Bilan 

des ressources arborées d'un village de savane soudanienne 

au Nord Cameroun en vue d'une gestion durable. [Cd-Rom]. 

Savanes africaines : des espaces en mutation, des acteurs 

face à de nouveaux défis. Actes du colloque, Garoua, 





Cameroun,. - Montpellier : CIRAD, 2003, 2002-05-27/2002-05- 

31. 

La dynamique des ressources arborées sur le terroir agrosylvo-pastoral 

de Mafa-Kilda au Nord-Cameroun a été 

analysée à partir d'un inventaire forestier en zone cultivée et 

en savane, d'une mesure des productivités ligneuse et 

fourragère des principales essences exploitées et d'une 

évaluation par enquête de la consommation en bois. Les 

surfaces terrières mesurées pour les différentes unités de 

gestion de l'espace étaient (en m2 ha-1): savane 

montagneuse: 5,12; zone cultivée depuis plus de 10 ans: 0,8; 

cultures jeunes: 1,6. Les productivités respectives 

correspondantes estimées en bois de feu par les pratiques 

actuelles de l'émondage étaient de 1,21, 0,09 et 0,27 t de 

matière sèche (MS) ha-1 an-1. La production du village était 

de 679 tMS an-1, soit seulement 62% de la consommation en 

bois de feu et de service (1103 tMS an-1). Les flux minéraux 

engendrés par la récolte du bois de feu étaient très importants. 

La productivité du parc arboré géré par les pasteurs 

sédentarisés était remarquable: par exemple, pour Vittelaria 

paradoxa (Karité) elle s'élevait à respectivement 0,18 et 0,09 

tMS ha-1 an-1 pour le bois et le fourrage. Une amélioration de 

la production du terroir est suggérée par un émondage 

prudent et en renforçant la productivité en bois des zones 

cultivées. Ceci est réalisable, mais nécessite des efforts pour 

redensifier les parcs, afforester les bandes anti-érosives et 

installer des boisements à forte productivité à proximité et 

dans le village. (Résumé d'auteur) 



Giffard, P.L. 

Giffard P.L. 1975. Les Gommiers, essences de reboisement 

pour les régions sahéliennes. Bois et Forêts des Tropiques, 

n°161: 3-21. 

 


Giffard P.L. 1966. Les Gommiers : Acacia senegal Wild, 

Acacia laeta R. Br. Bois et Forêts des Tropiques, n°105: 21- 

32. 

 


Giffard P.L. 1974. L'Arbre dans le paysage sénégalais. 

Sylviculture en zone tropicale sèche. Dakar: GERDAT-CTFT, 

452 p.; 29 ill.; 117 tabl.; réf.: p.427-435; lexique wolof. 

Bibliothèque Cirad: BH_OU03; CD_OU585 

Gintzburger, Gustave 

Gintzburger G., Saidi S., Soti V. 2005. Rangelands of the 

Ravnina region in the Karakum desert (Turkmenistan) : current 

condition and utilisation. Final report. Montpellier: G. 

Gintzburger, 121 p. + 1 carte. 

Notre objectif est d'évaluer la végétation et de suivre la 





dégradation ou la restauration d'une large étendue (110 x 90 

km) du Désert du Karakoum utilisée pour le développement 

des parcours et l'élevage. L'évaluation qualitative et 

quantitative de la couverture végétale de la Ferme de Ravnina 

(Association paysanne "Nyazov") dans le Sud-Est du Karakum 

est testée en utilisant une combinaison de 3 saisons (2001- 

2003), divers traitements des images satellites (LANDSAT et 

SPOT), le tout couplé à des techniques de SIG (Système 

d'Information Géographique) qui ont servi à élaborer la carte 

phyto-écologique et la carte des biomasses des annuelles et 

des éphéméroïdes. Nous avons utilisé deux approches, en 

étudiant d'abord les types de végétation à l'aide des 

classifications des images et des relevés de terrain, et ensuite, 

la détection des sols nus en liaison avec l'évolution de la 

végétation de la ferme de Ravnina. Nous avons produit la 

mise à jour de la carte de végétation et des biomasses en 

testant divers indices de végétation (NDVI, TSAVI, PVI), et 

des mesures de terrain sur la végétation annuelle et pérenne 

(biomasse des plantes annuelles et des éphéméroïdes, 

transects linéaires (LIM) sur les pérennes) qui ont été 

effectuées pendant les printemps 2001, 2002, 2003, en 

relation avec les valeurs radiométriques des images SPOT de 

la fin du mois de mai 2002, et les images LANDSAT de mai 

2003. Le NDVI ne peut en aucun cas être utilisé comme indice 

de végétation pour l'évaluation de faible couverture végétale 

(


Moyenne. (Résumé d'auteur) 

Bibliothèque Cirad: BA _X70 GIN 4349 

Gonthiez, Bertrand 

Gonthiez B. 1998. Les plantations forestières irriguées mise 

en place par le CTFT-CIRAD : synthèse bibliographique. 

Montpellier: CIRAD-Forêt, 90 p. 

L'irrigation des arbres pour la production de bois et de 

fourrage est un phénomène assez récent. En effet, elle vise la 

plupart du temps à diminuer rapidement les graves penuries 

dans les réserves naturelles ou les plantations de bois afin de 

satisfaire une demande qui ne cesse de croître et à augmenter 

la rendements des cultures agricoles en les protégeant. Cette 

pénurie concerne spécialement le bois comme produit de 

première nécessité pour le chauffage et la construction, la 

création de rideaux-abris très utiles pour les cultures et pour la 

production de fourrage pour le bétail. Dans les régions arides 

et semi-arides, l'absence d'eau est l'un des facteurs qui 

affectent le plus la croissance de la végétation. L'agriculture 

non irriguée y affiche des rendements faibles et très variables 

qui sont la plupart du temps fonction de conditions climatiques 

très aléatoires. Devant la gravité de la pénurie en bois et 

fourrage, et les problèmes rencontrés dans les cultures 

maraîchères, des essais de plantations irriguées ont été mis 

en oeuvre pour développer des boisements. Le présent 

document fait le recensement et la synthèse des travaux du 

CTFT-CIRAD menés dans ce domaine.(Résumé d'auteur) 


Goudet, J.P. 

Goudet J.P. 1985. Equilibre du milieu naturel en Afrique 

tropicale sèche. Végétation ligneuse et désertification. Bois et 

Forêts des Tropiques, n°207: 3-15. . 


Goudet J.P. 1985. L'arbre et les formations ligneuses en 

Afrique tropicale sèche Consultation d'experts sur le rôle de la 

foresterie dans la lutte contre la désertification - Mexique 24. 


Bibliothèque Cirad: FT_CR (13-C)(102)(1) 

Guillobez, Serge 







12-03. 






































Guérin, Hubert 



69. 

 



























Contributions : R. Bellefontaine, M.C. Duchamp, B. Faye, C. Gérard, A. Ickowicz, A. Marti, J.P. Tonneau 


RN_PERN113


Vall E., Njoya A., Guérin H. 2003. L'animal et l'élevage dans 

les espaces agraires, l'alimentation des villes et les politiques 

agricoles : spécificités et complémentarité avec les autres 

activités rurales. Synthèse des communications du thème 3; 

particularities, complementarities and compe. Savanes 

africaines : des espaces en mutation, des acteurs face à de 

nouveaux défis. Actes du colloque, Garoua, Cameroun,. - 


Ce thème a suscité 16 communications portant sur le secteur 

de l'élevage, les systèmes d'élevage, l'agro-pastoralisme et la 

santé animale. Elles décrivent la diversité, les dynamiques en 

cours et les priorités d'intervention. Dans les savanes, les 

enjeux de l'élevage portent sur: i) la redéfinition des politiques 

d'élevage, l'organisation du commerce et la réorganisation des 

services de santé, ii) la sécurisation de l'accès aux ressources 

pastorales et de la mobilité du cheptel, ce qui requiert une 

organisation des éleveurs, iii) l'émergence de systèmes 

techniques adaptés aux contexte, avec un renforcement des 

synergies agriculture-élevage et dans certains cas une 

intensification raisonnée, iv) le soutien à l'émergence 

d'élevages périurbains grâce à une évolution des modalités de 

transfert aux producteurs par la voie du conseil. Désormais, la 

recherche en relation avec le développement, se doivent de 

fournir aux éleveurs, et aux agro-éleveurs des références et 

des outils d'aide à la décision collectives et individuelles 

adaptées à la diversité des systèmes de production, dans les 

domaines de l'aménagement des terroirs, de la gestion des 

ressources (biomasses, eau...), de la gestion des exploitations 

(santé, zootechnie, valorisation des produits, adaptation de 

l'offre...). (Résumé d'auteur) 



Ickowicz A., Guérin H. 2001. Programme d'hydraulique 

pastorale dans le Kanem (PHPK). Choix des sites de 

réhabilitation des puits, suivi d'impact et appuis aux éleveurs : 

troisième mission d'appui au volet élevage (28 novembre au 

13 décembre 2000). Montpellier: CIRAD-EMVT, 48 p. 

Cette mission fait suite à deux missions du CIRAD-EMVT 

(octobre 1999 et mai 2000) en appui au Volet Elevage du 

Programme Hydraulique Pastorale dans le Kanem (PHPK) et 

à une mission d'actualisation de la carte des pâturages 

réalisée conjointement avec le LRVZ de Farcha (octobre 

2000). L'objectif est d'inclure des critères environnementaux et 

socio-économique dans le choix des ouvrages à réhabiliter 

(353 puits). Les usagers des puits ont été enquêtés sur leurs 

systèmes d'élevage, leur perception des ressources 

pastorales et sur les conditions de la vie pastorale en 

particulier sur le plan de l'accès à l'eau et aux produits vivriers. 

Parallèlement un diagnostic a été porté sur l'évolution des 

ressources naturelles après les années de sécheresse. La 

mission de décembre 2000 a permis de faire un premier bilan 

de ces activités et d'établir une liste complémentaire de 

travaux prioritaires. La décision a prendre sur une 

cinquantaine de puits nécessite encore de nouvelles 

investigations sociales et environ nementa les. Un dispositif de 

suivi d'impact du projet à la fois qualitatif, mais répété et 

quantitatif sur un échantillon de 42 puits a été mis en place 

dont la pertinence devra être évaluée rapidement. Une 

démarche progressive de définition des appuis aux éleveurs 

(santé animale de base, approvisionnement en produits 

vivriers, utilisation d'aliments de complément pour les vaches 

en lactation, agroforesterie) a été proposée afin de se 

rapprocher au mieux de la demande sociale des éleveurs du 

Kanern et favoriser la pérennité de ces actions. (Résumé 






Bibliothèque Cirad: BA_RP1259; BA_RP1260 

Harmand, Jean-Michel 

Ntoupka M., Harmand J.-M., Njiti C.F., Foahom B., Tchatat M. 

2005. La protection des cultures contre le bétail au Nord- 

Cameroun : l'association Acacia nilotica (L.) Willd. ex Del. et 

Acacia senegal (L.) Willd. pour mieux diversifier les fonctions 

d'une haie-vive [Résumé]. 54. La recherche agricole au 

service des acteurs du monde rural : recueil des résumés de 

la revue scientifiques 2005 de l'IRAD. - Garoua : IRAD, 2005, 

2005-07-25/2005-07-28. 

Des études sur les modes d'installation des haies vives pour la 

protection des cultures contre la divagation du bétail ont été 

menées au Nord-Cameroun. Des essais ont été réalisés entre 

des isohyètes 800 mm et 1200 mm en station et en million 

paysan en grandeur réelle, sur une diversité de situations 

pédologiques et écoclimatiques, en zone soudano-sahélienne. 

Le taux de survie, le développement vertical et le 

dégarnissage à la base de quelques espèces ou associations 

d'espèces ligneuses ont été suivis, en fonction du mode 

d'installation et de la taille de la haie vive. Il en ressort que 

l'association Acacia nilotica (L.) Willd. ex Del. et Acacia 

Sénégal (L.) Willd. reste la meilleure pour la haie vive. Leur 

croissance différentielle en hauteur et leur taille "étêtage" à 

des niveaux différents assurent à la haie une branchaison 

basse très acérée et impénétrable par le bétail. En plus des 

vertus fertilisantes du sol et de l'effet brise-vent assurés par 

ces espèces, les graines de Acacia nilotica (utilisées pour la 

tannerie), la gomme arabique de Acacia Sénégal (recherchée 

pour l'exportation) permettent de rentabiliser encore plus la 

haie vive. En situation d'instabilité foncière où les paysans 

sont hésitants pour la plantation des arbres, d'autres plantes 

ligneuses a usages multiples mériteraient d'être testées pour 

leurs caractères annuels ou saisonniers. (Texte intégral) 

Bibliothèque Cirad: CD_A50 IRA 14041 

Harmand J.-M., Mathieu B., Njiti C.F., Ntoupka M. 2001. 

Production de gomme arabique par Acacia senegal dans les 

différentes situations pedoclimatiques de la zone soudanienne 

du Cameroun. [Cd-Rom]. Forests and society : The role of 

research. - Vienne : IUFRO, 2001, 2000-08-07/2000-08-12. 


Harmand J.-M., Mathieu B., Njiti C.F., Ntoupka M. 2000. 

Production de gomme arabique par Acacia senegal dans les 

différentes situations pedoclimatiques de la zone soudanienne 

du Cameroun. 149-150. Forests and society : The role of 

research. - Vienna : IUFRO, 2000, 2000-08-07/2000-08-12. 

Bibliothèque Cirad: BA_K01 IUF 2850C; BA_BR1156 

Harmand J.-M., Njiti C.F., Ntoupka M. 1997. Gestion de 

l'arbre et des formations naturelles de savane en zone 

soudanienne. 71-87. Agricultures des savanes du Nord- 

Cameroun. Vers un développement solidaire des savanes 

d'Afrique Centrale. Actes/Seiny Boukar L. (ed.), 1996-11- 

25/1996-11-29. 

Le bilan des résultats des recherches en agroforesterie 

effectuées par l'IRA dans le cadre du projet Garoua est 

présenté. Ces travaux se placent dans une optique de gestion 

durable des ressources naturelles et des moyens de 





production. S'appuyant sur des réalisations expérimentales 

conduites en grandeur réelle et sur des études en milieu 

paysan, différents modes de gestion de l'arbre et de son 

environnement sont abordés. L'étude des formations 

naturelles de savane porte sur la dynamique de la végétation 

en zone soudano-sahélienne évaluée en fonction des modes 

de gestion de la savane. Les observations des boisements 

privés de production de bois montrent l'intérêt du pâturage 

pour pérenniser ces plantations. L'étude en milieu réel du 

fonctionnement du parc à Faidherbia albida porte sur le 

comportement de la culture cotonnière sous l'arbre et sur le 

bilan hydrique du système sol et plante cultivée. Dans une 

problématique de maintien de la fertilité des sols, des essais 

de cultures en couloirs permettent d'apprécier les interactions 

entre haies d'arbres et plantes cultivées. L'impact de 

différentes jachères sur les caractéristiques des sols 

ferrugineux est étudié. Le meilleur résultat de conservation du 

statut organo-minéral est obtenu avec la plantation d'Acacia 

polyacantha. Enfin, pour utiliser l'arbre dans l'aménagement 

du terroir, des résultats sont disponibles sur les techniques 

d'installation et de taille des espèces utilisables. Un certain 

nombre de perspectives en matière de recherchedéveloppement 

sont énoncées comme la réorganisation de la 

filière bois ou le développement des jachères à acacias 

gommiers pour restaurer la fertilité des sols et améliorer le 

revenu des producteurs 


BA_E14 SEI 1612; BA_OU364 

Harmand J.-M. 2001. Rôle des espèces ligneuses à 

croissance rapide dans le fonctionnement biogéochimique de 

la jachère : effets sur la restauration de la fertilité des sols 

ferrugineux tropicaux (Bassin de la Bénoué au Nord 

Cameroun). [Cd-Rom]. Université Pierre et Marie Curie, 

CIRAD-Forêt-Programme arbres et plantations, Thèse Dr 

d'Université : Biologie et écologie végétales tropicales : Paris 6 

: 1997. 

Cette étude portant sur la jachère arborée, réalisée en zone 

soudanienne du Cameroun avec 1050 mm de pluie annuelle, 

utilise une approche expérimentale. Elle a pour objectif de 

comparer le fonctionnement biogéochimique de jachères très 

différentes par la nature de leur végétation : une plantation 

d'Acacia polyacantha, une plantation de Cassis siamea, une 

plantation d'Eucalyptus camaldulensiis, une jachère naturelIe 

herbacée protégée contre le feu et le pâturage et une jachère 

herbacée pâturée et brûlée. L'action de la jachère de courte 

durée (4 ans) sur la matière organique (MO) du sol se 

manifeste par l'augmentation des débris végétaux grossiers 

peu efficaces dans les propriétés d'échange cationique. Par 

rapport à la strate herbacée à andropogonées, la plantation 

d'arbres associée aux cultures durant une phase d'installation 

de deux ans, favorise les processus de minéralisation de la 

MO du sol en particulier de l'azote, ce qui a pour conséquence 

une augmentation de production de matière sèche du 

système. Le transfert d'éléments minéraux en particulier le 

calcium, opéré par les arbres de Ia profondeur du sol dans la 

phytomasse, permet, lors du brûlis avant la remise en culture, 

d'améliorer les caractéristiques minérales de l'horizon de 

surface du sol des jachères ligneuses par rapport à la jachère 

herbacée, et ceci malgré les exportations de bois. De cette 

étude, il ressort que les processus essentiels de l'amélioration 

de l'aptitude agronomique du sol au cours de la phase de 

jachère sont I'apport d'azote au système par la fixation 

symbiotique et le recyclage externe de l'azote et des élements 

minéraux, correspondant aux restitutions au sol de 

bioéIéments par la litière en décomposition et Ie 

pluviolessivage. Il apparaît également que le développement 





racinaire en surface favorise la constitution d'un horizon 

supérieur organique. Selon ces critères, A. polyacantha 

présente de loin les meilleurs atouts, C.siamea offre une 

situation au moins aussi favorable que la jachère herbacée, 

par contre E. camaldulensis ne présente pas les qualités 

requises pour une utilisation en jachère. Pour finir, l'étude des 

processus biologiques pour évaluer l'aptitude agronomique 

des jachères se montre plus pertinente que les analyses 

chimiques de sol effectuées couramment en debut de cycle 

culturaI, en particuIier l'étude du complexe absorbant 

(Résumé de l'auteur) 


BA_SM73; UP_SM29 

Harmand J.-M., Bois J.C. 1997. Production de gomme 

arabique par les Acacia au Nord-Cameroun. Densification des 

parcs à Faidherbia albida dans les terroirs de la province de 

l'Extrême-Nord. Appui au programme plantation d'arbres du 

projet DPGT. Cameroun: CIRAD-Forêt, 27 p. 


Havard, Michel 

Awono Bessa C., Havard M., Assana M. 2003. Le conseil à 

l'élevage : une démarche pour accompagner l'intégration de 

l'élevage à l'agriculture dans les exploitations agricoles du 

Nord-Cameroun ?. [Cd-Rom]. Savanes africaines : des 

espaces en mutation, des acteurs face à de nouveaux défis. 

Actes du colloque, Garoua, Cameroun,. - Montpellier : CIRAD, 

2003, 2002-05-27/2002-05-31. 

Au Nord-Cameroun, l'extension rapide des superficies 

cultivées accentue les conflits entre agriculteurs et éleveurs 

transhumants, mais aussi la dégradation des pâturages et des 

sols cultivés. Assurer la durabilité des systèmes de production 

et conserver les ressources sont des préoccupations majeures 

du développement et de la recherche agricoles. Pour ces 

derniers, la promotion de l'intégration agriculture-élevage au 

sein des exploitations agricoles est un des moyens pour y 

parvenir. Cette intégration vise à améliorer la fertilité des sols 

par la fumure organique, et la productivité du cheptel bovin 

(santé, traction animale, lait, cuir....). Dans ce cadre, le DPGT 

(Projet de Développement Paysannal et de Gestion de 

Terroirs) a mené entre 1997 et 2001 en zone cotonnière des 

actions d'intégration de l'élevage bovin avec une centaine 

d'exploitations d'agroéleveurs possédant la traction animale et 

un moyen de transport. Les zootechniciens de secteur u 

DPGT étaient chargés dans le cadre d'une approche 

participative d'accompagner (de conseiller) les agro-éleveurs 

dans l'élaboration et le suivi de projets d'élevage de bovins en 

stabulation en saison sèche, mais aussi de réaliser un suivi 

sanitaire rapproché et d'introduire des innovations (parcs 

améliorés et étables fumières, association mucuna-mais...). 

Les résultats montrent que les agroéleveurs se sont peu 

impliqués dans ces actions et que les zootechniciens de 

secteur ont privilégié le suivi sanitaire et l'introduction des 

innovations, au détriment des activités de conseil. Dans le 

contexte actuel de privatisation, pour favoriser l'intégration de 

l'élevage à l'agriculture, la formation des agents 

d'encadrement agricoles et de l'élevage aux techniques 

d'animation et au conseil en milieu paysan est une priorité. 








Leroy J., Havard M., Abakar O. 2002. Faiblesse persistante 

des résultats technico économiques des exploitations 

agricoles de la zone soudanienne du Tchad. [Cd-Rom]. 




31. 

Au sud du Tchad, la mise en place d'une nouvelle méthode 

d'appui et conseils mieux adaptés aux besoins des 

producteurs tel que le conseil de gestion, exige au préalable 

une remontée d'informations sur les exploitations agricoles de 

cette zone cotonnière. Un recensement a été effectué sur les 

structures et quelques données de fonctionnement des 

exploitations de 6 terroirs de référence de cette zone. L'étude 

confirme les tendances déjà précédemment décrites sur les 

faibles performances technico-économiques des exploitations 

agricoles notamment en les comparant à celles de la zone 

soudanienne du Nord-Cameroun. En particulier la traction 

animale est encore insuffisamment développée et son 

efficience trop faible. La satisfaction des besoins céréaliers 

des ménages est le plus souvent insuffisante. Par ailleurs les 

rendements des cultures, en particulier le coton, sont faibles 

pour la grande majorité des exploitations. Enfin mis à part pour 

un terroir à l'Ouest, l'élevage est insuffisamment développé 

dans les exploitations ne leur permettant pas de bénéficier des 

avantages de l'intégration agriculture-élevage : maintien de la 

fertilité des sols, revenus monétaires supplémentaires, 

possibilité de capitalisation. Cependant les données de 

fonctionnement : productions, rendements, revenus 

d'exploitation ne concernent qu'une campagne agricole (2000- 

2001), ce qui ne permet pas en principe de généraliser sur 

une longue période. Malgré cette réserve, les résultats 

suggèrent des orientations plus précises à impulser au niveau 

de thèmes de recherche complémentaires, sur la traction 

animale et sur les pratiques paysannes en matière de cultures 

associées, et sur le plan des dispositifs d'appui/conseil aux 

exploitants agricoles. (Résumé d'auteur) 



Huguenin, Johann 

Séréna M., Huguenin J. 1998. Incidences des pratiques de 

gestion de l'herbage sur l'état des prairies guyanaises. 

Facteurs explicatifs de la dégradation ou du maintien du 

couvert herbacé fourrager implanté. Kourou: CIRAD-EMVT, 75 

p. 

Une des principales limites de l'expansion de la filière élevage 

- bovin en Guyane est liée à la dégradation très rapide des 

prairies implantées. Les modes d'exploitation de ces prairies 

déterminent de façon prépondérante l'évolution du couvert 

herbacé fourrager - les contraintes du milieu n'apparaissant 

qu'au second plan. Ainsi la pérennisation des prairies 

implantées par des pratiques d'exploitation adaptées constitue 

la problématique de cette étude. Le croisement des données 

relatives à l'état des prairies (degré de dégradation, 

salissement) et à leur mode d'exploitation (rythmes et durée 

des passages, niveau de charge... au travers d'une typologie) 

a été réalisé par traitement statistique (analyses multivariées) 

ainsi qu'à l'aide de l'outil cartographique (SIG). L'importance 

du choix de la graminée à l'implantation est nettement mise en 

évidence. Il en ressort également qu'une régularité des 

niveaux de chargement prévaut sur une régularité des rythmes 

de passage. Le pâturage pseudo -permanent, avec des 





chargements réguliers, sur prairies à Brachiaria humidicola, 

offre en outre une possibilité de gestion intéressante. 

L'analyse spatiale permet de relier l'état de certaines parcelles 

aux contraintes structurelles et fonctionnelles de l'exploitation 

(position sur le parcellaire, moyens d'accès, ... ) et représente 

un moyen privilégié de vulgarisation des résultats. La 

méthodologie utilisée s'est avérée efficace. Cette étude 

permettra de mieux cibler les sites d'étude et les indicateurs à 

retenir pour approfondir ces résultats. Des propositions sont 

suggérées pour affiner l'analyse de cette problématique en 

prenant en compte notamment l'influence des modes 

d'entretien des parcelles ainsi que les facteurs sociaux ou 

économiques qui régissent l'élevage. (Résumé d'auteur) 


Ickowicz, Alexandre 



69. 

 


























RN_PERN113 

Manlay R., Ickowicz A., Masse D., Feller C., Richard D. 

2003. Spatial carbon, nitrogen and phosphorus budget of a 

village in the West African savana : II. Element flows and 

functioning of a mixed-farming system. Agricultural systems, 

vol.79:n 1: 83-107. . 

Management of organic resources plays a decisive role in the 

viability of mixed-farming systems in West African savannas. 

For this reason in this study carbon (C), nitrogen (N) and 

phosphorus (P) flows initiated by the different uses of organic 

resources were quantified in the different land-use systems of 

a village in southern Senegal. Livestock, crop harvest, and 

wood and straw collecting were responsible for, respectively, 





59, 27 and 14% of the C outflows from the area exploited by 

the village. Livestock accounted for nearly 80% of C, N and P 

returns to the soil. As a result of these transfers and of on-site 

recycling of herbaceous biomass, high C inputs were brought 

to staple crops in the compound ring. Nitrogen and P depletion 

of the system amounted to -4 kg N and -1 kg P ha-1 year -1 

only when other abiotic flows were included. This study also 

suggests that population growth is likely to rapidly alter the 

sustainability of this mixed-farming system at least due to a 

modification in the balance between the supply of and demand 

for organic resources. (Résumé d'auteur) 


Manlay R., Ickowicz A., Masse D., Floret C., Richard D., 

Feller C. 2003. Spatial carbon, nitrogen and phosphorus 

budget of a village in the West African savana : I. Element 

pools and structure of a mixed-farming system. Agricultural 

systems, vol.79:n 1: 55-81. . 

The viability of mixed farming systems in West African 

savannas relies largely on the management of endogenous 

organic resources. Assessment of the organic balance at both 

plot and village territory scales is needed as an indicator of this 

viability. Distribution of carbon (C), nitrogen and phosphorus in 

soil and plant biomass was thus quantified for a village in 

southern Senegal across the different land use systems (LUS) 

and farm holdings. The village exhibited ring-like organisation, 

including a compound ring, a bush ring, and lowland paddy 

fields, with positive gradients of intensification and food 

production from the savanna to the dwellings. Marked 

contrasts were found between holdings, especially in livestock 

availability. Clear relationships were evidenced between the 

spatial distribution of C and nutrients and the agricultural 

functions of LUS and holdings, while multi-scale diversity 

appeared to be the main factor that ensured the functioning of 

the system. Intensification schemes at the village level aimed 

at increasing organic resources and their cycling efficiency 

must thus take into account their impact on this diversity. 



Ickowicz A., Mbaye M. 2001. Forêts soudaniennes et 

alimentations des bovins au Sénégal : potentiel et limites. Bois 

et Forêts des Tropiques, n°270: 47-61. 

 

Dans le cadre d'un programme conjoint de recherche sur 

l'alimentation du bétail tropical au Sénégal, l'ISRA et le CIRAD 

ont analysé le fonctionnement des systèmes d'alimentation 

extensifs des bovins en zone soudanienne sur des terroirs 

agrosylvopastoraux. Les agropasteurs peuls sédentaires 

conduisent alternativement leurs troupeaux sur des parcours 

forestiers en saison des pluies et exploitent principalement les 

résidus de récolte au champ en saison sèche. Les parcours 

forestiers représentent ainsi 24 à 94% des surfaces exploitées 

par le bétail selon la saison, et les fourrages ligneux 

contribuent entre 1 et 29% au régime de ces animaux. La 

biomasse ligneuse consommée par te bétail est bien inférieure 

au potentiel de ces formations. L'apport nutritif des fourrages 

ligneux est important sur le plan quantitatif, pour réduire tes 

déficits fourragers saisonniers et entretenir le bétail mais il est 

insuffisant pour améliorer significativement la teneur azotée 

des régimes, laquelle est un facteur limitant de ta production. 

L'étude de t'impact du feu et de la pâture sur ces formations 

forestières a permis de montrer que ces facteurs peuvent être 





utilisés, selon la saison et l'intensité, pour lutter contre 

l'embroussaillement ou, au contraire, pour favoriser la 

régénération d'espèces ligneuses. L'ensemble des résultats 

permet de proposer des mesures et des techniques de gestion 

durable et d'amélioration des systèmes agropastoraux, qui 

doivent être choisies et testées avec les agroéleveurs en 

tenant compte de leurs objectifs et de leurs contraintes. Ces 

propositions concernent la mise en place de plans de gestion 

saisonniers des parcours, de jachères améliorées et de 

banques fourragères ligneuses. (Résumé d'auteur) 











































Toutain B., Ickowicz A. 1999. Technology issues and 

solutions module. [Cd-Rom]. In Livestock and environment 

toolbox. - Rome : FAO, 1999. 

Bibliothèque Cirad: CD_SM148; BA_SM65 

Ickowicz A. 2001. Le Pôle pastoral zones sèches, 

groupement d'intérêt scientifique au service du pastoralisme 

du Sénégal et d'ailleurs. 303-309. Elevage et gestion de 

parcours au Sahel, implications pour le développement. - 

Stuttgart : Verlag Grauer, 2001, 2000-10-02/2000-10-06. 

Malgré une crise climatique et socio-économique sévère 





depuis plusieurs décennies, les systèmes pastoraux, défiant 

tout pronostic, ont su s'adapter au changement et continuer de 

produire et de valoriser des superficies considérables en 

Afrique. Le Pôle Pastoral Zones Sèches, Groupement d'Intérêt 

Scientifique qui réunit au Sénégal l'Institut Sénégalais de 

Recherches Agricoles, le CIRAD, l'Université de Dakar et le 

Centre de Suivi Ecologique, a pour objectif de rendre 

opérationnelle une approche scientifique globale. Il met à la 

disposition des projets de développement et des organisations 

de producteurs un groupe pluri-institutionnel et 

pluridisciplinaire de chercheurs spécialisés sur les systèmes 

pastoraux. Par la participation à des projets locaux, nationaux 

et régionaux, l'un des objectifs recherchés est de consolider 

un réseau régional de chercheurs sur le pastoralisme. 


Bibliothèque Cirad: BA_L01 TIE 3177 

Ickowicz A., Manlay R. 2001. Gestion concertée des 

pâturages naturels et maintien de la fertilité des terroirs agropastoraux 

en zone soudanienne du Sénégal. 319-321. 

Elevage et gestion de parcours au Sahel, implications pour le 

développement. - Stuttgart : Verlag Grauer, 2001, 2000-10- 

02/2000-10-06. 

Face à une pression démographique croissante, l'équilibre 

écologique des terroirs agro-sylvo-pastoraux de Haute 

Casamance au Sénégal est précaire. Pour ces systèmes de 

production basés sur une population de Peuls sédentaires, 

l'avenir de l'élevage bovin, très présent, est incertain. Afin de 

caractériser cette dynamique et les conséquences sur 

l'élevage et les fonctions qu'il remplit, notamment celle de 

transfert de fertilité, une étude pluridisciplinaire du CIRAD, de 

l'ISRA et de l'IRD a permis de préciser les options d'un 

développement durable. (Résumé d'auteur) 

Bibliothèque Cirad: BA_L01 TIE 3177 

Ickowicz A., Richard D., Manlay R. 2000. Etude de la 

valorisation des ressources fourragères par les éléveurs sur 

des terroirs agro-sylvo-pastoraux soudaniens : pratiques 

d'élevage et utilisation de l'espace. 147-155. Fertilité et 

relations agriculture-élevage en zone de savane : actes. - 


Etude de la valorisation des ressources fourragères par les 

éleveurs sur des terroirs agrosylvo-pastoraux soudaniens. 

Pratiques d'élevage et utilisation de l'espace. Le programme 

conjoint franco-sénégalais Cirad-Emvt/Isra " Alimentation du 

bétail tropical " a réalisé une étude sur l'utilisation de l'espace 

et des ressources par les ruminants en Haute Casamance 

(Sénégal). Cette communication a pour objectif de présenter 

les méthodes utilisées pour étudier d'une part, les relations 

entre pratiques d'élevage et utilisation de l'espace et d'autre 

part, les flux de biomasse au sein des terroirs (ressources 

fourragères, déjections animales). Les relations entre 

pratiques d'élevage et utilisation de l'espace ont été étudiées à 

partir de la réalisation d'un système d'information 

géographique et à l'aide du logiciel de l'Inra-Sad, Carpat. Il 

s'agissait de faire correspondre les déplacements des 

troupeaux et donc la localisation des ressources fourragères 

avec les règles sociales d'attribution des ressources au niveau 

du terroir. Les méthodes de quantification de l'excrétion 

animale sont présentées. Ces travaux mettent en évidence la 

forte variabilité selon les saisons et la qualité des ressources 

fourragères, des qualités et de la qualités des excrétions. 

L'ensemble de ces méthodes s'inscrit dans le cadre plus 

global des recherches sur le rôle des ruminants dans la 

gestion de la fertilité du sol qui associent entre autres des 

disciplines comme la pédologie, la géographie, l'agronomie et 





la sociologie. (Résumé d'auteur) 


12203 

Secka Y., Ickowicz A., Dassering O. 1993. Le réseau 

d'observation des pâturages naturels du Tchad. Alerte précoce 

et surveillance continue (ROPANAT). 54-58. Sixièmes 

rencontres internationales Agropolis/Gaston A. (ed.), Kernick 

M. (ed.), Le Houérou H.N. (ed.). - Montpellier : CIRAD-EMVT, 

1993, 1991-04-22/1991-04-26. 

Un réseau de suivi des pâturages vient d'être créé au Tchad 

pour obtenir des informations fiables et précises sur l'état des 

pâtureges et de leur évolutions dans la zone sahélienne. 

Aprés une première phase de mise au point méthodologique, 

ce réseau fournira des informations indispensables à une 

politique de gestion rationnelle de ces ressources. La 

synthèse des données issues d'un réseau fixe d'observateurs 

de terrain et de l'analyse des images satellites NOAA permet 

de réaliser un système d'alerte précoce à la sécheresse et de 

fournir des estimations quantitatives de la biomasse disponible 

pour le bétail en saison sèche. L'examen de l'évolution de ces 

ressources sur plusieurs années permettra d'identifier les 

mesures à prendre en matière de gestion de l'espace pastoral 


Bibliothèque Cirad: BA_X70 GAS 1229A; BA_X70 GAS 

1229B; BA_X70 GAS 1229C 

Ickowicz A. 1995. Approche dynamique du bilan fourrager 

appliquée à des formations pastorales du Sahel Tchadien. 

Maisons-Alfort: CIRAD-EMVT 

CIRAD-EMVT, Université de Paris-Val-de-Marne, 482 p. 

Thèse Dr d'Université : Sciences de la Vie et de la Santé. 

Le Sahel tchadien occidental est caractérisé par une grande 

variabilité dans le temps et l'espace des ressources 

fourragères naturelles. Les systèmes d'élevage extensifs 

présents dans cette région sont adaptés à cette situation mais 

ne maîtrisent que partiellement les déficits fourragers 

saisonniers de saison sèche, notamment en période de crise 

climatique. Il s'en suit d'importantes pertes économiques 

qu'une alimentation complémentaire rationnelle des ruminants 

pourrait limiter. Une étude exhaustive des ressources 

fourragères herbacées et ligneuses et de leur utilisation par 

les ruminants en saison sèche a été menée sur quatre 

formations pastorales typiques de la région. La variabilité 

quantitative et qualitative des fourrages a été appréciée selon 

les sites, les saisons et les années. La strate herbacée montre 

une variabilité spatiale et interannuelle très importante, 

notamment sur le plan quantitatif mais de peu de 

conséquence sur le plan de sa valeur nutritive en saison 

sèche. Le fourrage ligneux est l'objet de variations spatiales, 

interannuelles et saisonnières sensibles, tant sur le plan 

quantitatif que de sa valeur nutritive. En parallèle, les 

variations du comportement alimentaire et des régimes des 

ruminants exploitant ces pâturages ont été étudiées. Les 

résultats mettent en évidence des périodes distinctes au sein 

de la saison sèche et le role majeur des ressources 

fourragères ligneuses dans l'équilibre des régimes des bovins, 

ovins et caprins. La strate herbacée peut couvrir les besoins 

énergétiques des ruminants jusqu'à un faible niveau de 

production. Sur la base de ces résultats, il est possible de 

proposer des stratégies de complémentation et/ou de gestion 

des pâturages qui tiennent compte des types de pâturage et 

de leur complémentarité dans le temps ou l'espace, de la 

saison, de la composition mono ou plurispécifique du troupeau 

Bibliothèque Cirad: VT_Rapport ICKOWICZ 3 





Ickowicz A. 2002. Bilan des ressources pastorales et 

réhabilitation des puits, appuis aux éleveurs et suivi d'impact : 

cinquième mission d'appui au volet élevage (13 novembre au 

30 novembre 2001). Montpellier: CIRAD-EMVT, 48 p. 

Cette mission est la cinquième mission dappui du CIRAD- 

EMVT auprès du volet Elevage du Programme. Les objectifs 

étaient de statuer sur la planification des derniers travaux 

d'hydraulique en tenant compte de l'état des ressources, de 

suivre et de conseiller la mise en place des actions d'appui 

aux éleveurs, de faire le point sur le dispositif de suivi d'impact 

du projet et d'initier avec l'équipe du projet une réflexion sur la 

valorisation des acquis et les perspectives après-projet. 

L'étude des ressources a porté sur la zone de Ziguey qui avait 

été pré identifiée comme dégradée. Nous avons pu préciser et 

confirmer l'état et l'étendue de cette zone dégradée. En 

conséquence, des propositions sont faites pour alléger la 

pression du bétail sur la zone en élargissant le maillage des 

puits tout en préservant les intérêts pastoraux des éleveurs. 

Des appuis a l'approvîsionnement en aliment bétail en zone 

périurbaine et en actions d'agroforesterie (pépinières, lutte 

contre la désertification, régénération des ouaddis) sont 

proposés. Le fonctionnement du dispositif de suivi d'impact du 

projet est satisfaisant et des propositions sont faites pour le 

traitement des données. Enfin, des axes à la fois de 

valorisation des acquis et de perspectives d'après projet sont 

proposés en terme d'aménagement des parcours, de services 

aux éleveurs, d'organisation de l'accès aux ressources. 



Ickowicz A., Guérin H. 2001. Programme d'hydraulique 

pastorale dans le Kanem (PHPK). Choix des sites de 

réhabilitation des puits, suivi d'impact et appuis aux éleveurs : 

troisième mission d'appui au volet élevage (28 novembre au 

13 décembre 2000). Montpellier: CIRAD-EMVT, 48 p. 

Cette mission fait suite à deux missions du CIRAD-EMVT 

(octobre 1999 et mai 2000) en appui au Volet Elevage du 

Programme Hydraulique Pastorale dans le Kanem (PHPK) et 

à une mission d'actualisation de la carte des pâturages 

réalisée conjointement avec le LRVZ de Farcha (octobre 

2000). L'objectif est d'inclure des critères environnementaux et 

socio-économique dans le choix des ouvrages à réhabiliter 

(353 puits). Les usagers des puits ont été enquêtés sur leurs 

systèmes d'élevage, leur perception des ressources 

pastorales et sur les conditions de la vie pastorale en 

particulier sur le plan de l'accès à l'eau et aux produits vivriers. 

Parallèlement un diagnostic a été porté sur l'évolution des 

ressources naturelles après les années de sécheresse. La 

mission de décembre 2000 a permis de faire un premier bilan 

de ces activités et d'établir une liste complémentaire de 

travaux prioritaires. La décision a prendre sur une 

cinquantaine de puits nécessite encore de nouvelles 

investigations sociales et environ nementa les. Un dispositif de 

suivi d'impact du projet à la fois qualitatif, mais répété et 

quantitatif sur un échantillon de 42 puits a été mis en place 

dont la pertinence devra être évaluée rapidement. Une 

démarche progressive de définition des appuis aux éleveurs 

(santé animale de base, approvisionnement en produits 

vivriers, utilisation d'aliments de complément pour les vaches 

en lactation, agroforesterie) a été proposée afin de se 

rapprocher au mieux de la demande sociale des éleveurs du 

Kanern et favoriser la pérennité de ces actions. (Résumé 







Imbernon, Jacques 

Imbernon J. 1988. La désertification . Etude bibliographique 

des problèmes et objectifs de recherche en télédétection. 

Projet IRAT-INRA-LERTS. Suivi agroclimatique des cultures 

en zone sahélienne à partir des données NOAA de MAS 

PALOMAS. Montpellier: CIRAD-IRAT, 26 p. 

Bibliothèque Cirad: CA_AT_C.5168/Z[1062]; 

CA_AT_DOC/FMN/122 

Jacquemoud-Collet, Jean-Pierre 







vol.4:n 2: 256-258. . 













Jamin, Jean-Yves 




































Jamin J.-Y., Coulibaly Y. 1998. Déviances ou innovations ? 

Les rizicultures paysannes de l'Office du Niger (Mali). Les 

rizicultures de l'Afrique de l'Ouest : actes du colloque 

international Cnrs-Cirad. - Montpellier : CIRAD, 1998, 1995- 

04-05/1995-04-07. 

L'Office du Niger est le plus ancien des périmètres rizicoles 

Ouest-africains. Si pendant longtemps on a pu s'interroger sur 

le caractère " paysan " de cette agriculture, il n'en demeure 

pas moins que l'irrigation et l'agriculture irriguée ont été 

rapidement appropriées par les paysans, et donc 

transformées, réinterprétées et intégrées dans leurs systèmes 

de production. Les paysans ont su profiter de toutes les 

opportunités que leur offraient le milieu naturel, 

l'aménagement hydro-agricole, les voies de communication et 

les filières commerciales pour mettre en place des systèmes 

de production diversifiés. Cette diversité s'exprime de façon 

multiple : diversité des exploitations au sein du même système 

agraire, diversité des systèmes de culture et d'élevage, 

diversité des itinéraires techniques dans les parcelles. Cette 

diversité confère au système agraire régional une grande 

souplesse d'adaptation face aux événements climatiques ou 

économiques : changements de cap face à la sécheresse, 

accueil des populations réfugiées du Nord, saisie 

d'opportunités liées à la libéralisation économique, stratégies 

variées d'intensification pour profiter du réaménagement des 

casiers, diversification des formes d'association face au 

désengagement de l'Etat, réactions face à la dévaluation du 

franc CFA. L'Office du Niger est un excellent exemple de 

l'évolution possible d'une situation de riziculture " artificielle " 

vers une riziculture " paysanne ". Même s'il s'agit plus, 

aujourd'hui, d'approvisionner des marchés urbains que 

d'assurer l'autosubsistance du groupe familial, cette évolution 

traduit un retour aux sources 

Bibliothèque Cirad: CD_SM35; CD_SM36 

Joly, Hélène 

Roupsard O., Joly H., Dreyer E. 1998. Variabilité et 

croissance initiale, de l'efficience d'utilisation de l'eau, et de la 

discrimination isotopique du carbone de plantules de 

Faidherbia albida (Del.) A. Chev., un arbre à usages multiples 

d'Afrique semi-aride. Effets provenance et sécheresse. 

Annales des Sciences Forestières, vol.55: 329-348. 

The panafrican provenances of Faidherbia albida display 

contrasting growth and survival rates in semi-arid zones of 

western Africa, when they are compared in multi-local field 

trials. In order to identify some potential causes for such 

differences, we recorded the genetic variability of 

ecophysiological traits (including water-use efficiency, W, and 

carbon isotope discrimination, A) in seven provenances from 

contrasting habitats of western and south-eastern Africa. 

Provenance and drought effects were tested on potted 

seedlings in a greenhouse. After 6 months, the total dry mass 





of the well-irrigated seedlings ranged from 31 to 86 g, and the 

total water-use from 8 to 18 kg. Both initial growth and water 

consumption were strongly correlated with leaf area. We 

displayed a significant inter-provenance variability, and 

exhibited the highest values in the south-east African 

provenances, which were the most vigourous, but also 

presented the poorest survival rates in field trials. It was 

negatively con-elated with the leaf-to-total dry mass ratio, 

LMR, and to A. The mild drought significantly reduced gasexchange 

rates, leaf area, growth, water-use, specific leaf 

area, and A in all provenances. It also increased the intrinsic 

water-use efficiency, A/g, and the root-to-total dry mass ratio, 

but did not affect W or LMR. No provenance x drought 

interaction was found in any variable. The initial rate of leaf 

area establishment probably plays a major role in explaining 

the contrasting water-use strategies of the provenances. 



Riedacker A., Dreyer E., Pafadnam C., Joly H., Bory G. 1993. 

Physiologie des arbres et arbustes en zones arides et semiarides. 

489 p., 1990-03-20/1990-04-06, Montrouge. 

Ce séminaire a permis de réunir de nombreux chercheurs 

forestiers africains et français autour des recherches en cours 

sur la biologie et la physiologie des essences adaptées aux 

zones arides. Les thèmes plus précisément retenus sont : 

l'adaptation des essences forestières à la sécheresse, la 

compétition et l'installation d'un peuplement d'arbres, les 

symbioses racinaires des arbres en zones arides, la 

physiologie d'Acacia albida, la gommose et l'optimisation de la 

conduite d'Acacia senegal, les apports de la physiologie des 

palmiers dattiers à la régénération des palmeraies, la 

physiologie des essences de reboisement 

Bibliothèque Cirad: CD_K01 RIE 4737; CD_K01 RIE 5744; 

CA_FPV (Siband); BA_F60 RIE 553; VT_16072 

Jouve, Philippe 

Banzhaf M., Jouve P. 2002. Analyse comparée de la prise en 

compte de la lutte contre la désertification : Projet d'Appui au 

Développement Local (PADL) et Programme Sahel Burkina. In 

Lutte contre la désertification dans les projets de 

développement : Un regard scientifique sur l'expérience de 

l'AFD en Afrique sub-saharienne et au Maghreb. - Paris : AFD, 

2002. 71-105. 

Bibliothèque Cirad: CD_P01 JOU 13196 

Bentz B., Jouve P. 2002. Définitions et caractéristiques 

générales de la désertification. In Lutte contre la 

désertification dans les projets de développement : Un regard 

scientifique sur l'expérience de l'AFD en Afrique subsaharienne 

et au Maghreb. - Paris : AFD, 2002. 13-21. 


Jouve P. 2002. Contextualisation des techniques et méthodes 

de lutte contre la désertification (LCD). In Lutte contre la 









Jouve P. 2002. La lutte contre la désertification en zone de 

culture pluviale (ZCP). In Lutte contre la désertification dans 

les projets de développement : Un regard scientifique sur 

l'expérience de l'AFD en Afrique sub-saharienne et au 

Maghreb. - Paris : AFD, 2002. 25-39. 


Jouve P., Corbier-Barthaux C., Cornet A. 2002. Lutte contre la 



et au Maghreb. Paris: AFD, 158 p. + 1 disque 

optique numérique (CD-ROM). . 

La désertification peut se définir comme la dégradation des 

terres dans les zones arides et semi-arides par suite de divers 

facteurs parmi lesquels les variations climatiques et les 

activités humaines. A l'échelle du globe, près de 4 000 millions 

d'hectares sont affectés par ce phénomène, l'Afrique étant 

particulièrement touchée. A l'issue du sommet mondial du 

développement durable de Rio, la communauté internationale 

s'est engagée à unir ses efforts pour lutter contre cette 

menace, en adoptant à Paris, en 1994, une Convention sur la 

Lutte contre la Désertification. Dix ans après Rio, le nouveau 

sommet de Johannesbourg de septembre 2002 invite les pays 

signataires de cette Convention, dont la France, à dresser un 

bilan du chemin parcouru pour mettre en ceuvre ces 

engagements, en vue de contribuer à la gestion durable des 

ressources naturelles et l'éradication de la pauvreté. Dans 

cette perspective, l'Agence Française de Développement 

(AFD) a demandé au Comité Scientifique Français sur la 

Désertification (CSFD) d'étudier la prise en compte de la lutte 

contre la désertification (LCD) dans les projets de 

développement, d'en évaluer l'impact, et d'améliorer l'efficacité 

de cette lutte. Compte-tenu de cette demande, les auteurs ont 

pris le parti de mettre l'accent sur les conditions et les 

modalités de mise en oeuvre des techniques et méthodes de 

lutte contre la désertification. Une base de données, 

disponible dans le CD joint au document, complète néanmoins 

cette analyse en fournissant un inventaire bibliographique à 

finalité pratique, concernant les mécanismes de la 

désertification et les techniques et méthodes de lutte. Ce 

travail collectif a associé des scientifiques de différentes 

disciplines. Il s'est déroulé en plusieurs étapes. Dans un 

premier temps, ont été définies les caractéristiques générales 

de la désertification. Considérant que les causes de la 

désertification étaient surtout de nature anthropique, des 

orientations stratégiques de LCD ont ensuite été proposées en 

fonction des grands domaines d'activité humaine où sévit la 

désertification: les zones pastorales, cultivées et irriguées. 

Puis à partir d'études de cas issus de projets financés par 

l'AFD dans ces trois grands domaines d'activité, a été 

analysée et discutée la façon dont la LCD était mise en oeuvre 

dans les projets de développement. A partir de cette analyse, 

une réflexion a été entreprise sur les thématiques concernant 

la contextualisation des techniques et méthodes de lutte, 

l'organisation des différents acteurs et l'évaluation des impacts 

de LCD. Au terme de cette réflexion, un séminaire regroupant 

chercheurs et agents de l'AFD a permis de discuter des 

conclusions de ce travail et de déboucher sur des 

recommandations opérationnelles afin d'améliorer l'efficacité 

de la LCD dans les projets. C'est donc l'ensemble de cette 

démarche qui est présentée dans ce document. Il se veut 

aussi un témoignage du bénéfice réciproque que scientifiques 

et opérateurs de développement peuvent tirer de leurs 

échanges de vues et de leur concertation. (Résumé d'auteur) 






Boulier F., Jouve P. 1988. Etude comparée de l'évolution des 

systèmes de production sahéliens et de leur adaptation à la 

sécheresse. Montpellier: CIRAD-DSA, 147 p. 

Bibliothèque Cirad: SR_SA_2676 - ZONE ECOL. 33 

Kuper, Marcel 

Hammani A., Kuper M., Debbarh A., Bouarfa S., Badraoui M., 

Belloouti A. 2004. Evolution de l'exploitation des eaux 

souterraines dans le perimètre irrigué du Tadla. Hommes, 

terre et eaux, n 130, spec.: 39-43. [2004-04-19/2004-04-23]. 

Le périmètre irrigué du Tadla est passé par deux grandes 

périodes quant à l'évolution de la disponibilité des ressources 

en eaux. Cette évolution peut être attribuée aux changements 

intervenus dans la disponibilité de l'eau de surface (diminution 

des précipitations) et une évolution de la demande en eau 

(intensification culturale, assolements). La première période 

s'étale depuis la date d'équipement du périmètre jusqu'à la fin 

des années 70 et a été caractérisée par une abondance de la 

ressource en eau de surface et un faible recours aux 

ressources souterraines. En conséquence des remontées 

excessives de la nappe phréatique ont été observées 

entraînant des problèmes d'engorgement des sols. La 

deuxième période de l'évolution du périmètre irrigué du Tadla 

a commencé avec la sécheresse qu'a connue le Maroc entre 

1981 et 1984. Le problème de pénurie d'eau devient structurel 

et l'eau d'irrigation n'est plus distribuée à la demande mais au 

tour d'eau avec des restrictions de plus en plus fréquentes 

notamment en été. Le recours à la ressource en eau 

souterraine des nappes phréatiques (généralement de 

mauvaise qualité) s'est fait de plus en plus ressenti et on a 

dénombré environ 9000 puits de pompage creusés dans le 

périmètre entre 1981 et 1985. Ce nombre avoisine les 10000 

puits et forages actuellement. Deux changements, intervenus 

pendant les dernières années, méritent d'être soulignés: d'un 

côté la mise en place du barrage Mohamed El Hansali sur 

l'Oued Oum Er Rbia a permis d'améliorer la qualité des eaux 

d'irrigation du périmètre de Béni Amir (dilution des eaux de 

l'Oum Er Rbia sur l'ensemble de l'année). De l'autre coté, et 

face aux rabattements excessifs des nappes phréatiques, les 

agriculteurs ont commencé à prélever dans les nappes 

captives profonde (éocène notamment). Se posent alors des 

questions sur la durabilité de l'exploitation de cette nappe et 

des solutions devraient être trouvées pour assurer une gestion 

rationnelle et équitable de cette ressource. (Résumé d'auteur) 


Boivin P., Brondeau F., Dosso M., Kuper M. 2002. Lutte 

contre la désertification : problématique générale des zones 

irriguées. In Lutte contre la désertification dans les projets de 

développement : Un regard scientifique sur l'expérience de 

l'AFD en Afrique sub-saharienne et au Maghreb. - Paris : AFD, 

2002. 53-59. 

L'existence de périmètres irrigués dans des zones (semi-) 

arides permet une augmentation considérable de la biomasse 

et répond à un objectif soit de sécurisation alimentaire, soit 

d'intensification de la production agricole. Pour pouvoir jouer 

durablement son rôle dans la production agricole, l'irrigation 

doit être pérennisée. Parallèlement, il est nécessaire de 

considérer les articulations avec les zones sèches 

environnantes en termes de ressources naturelles et 

humaines. Les problèmes de pérennisation des périmètres 





irrigués d'un point de vue environnemental au sein et autour 

des périmètres irrigués sont en général les suivants: - Des 

problèmes de partage d'eau. L'eau est une ressource 

partagée. Les prélèvements des périmètres irrigués (dérivation 

des eaux de fleuve ou rivière, pompage dans la nappe) ont 

parfois pour conséquences de provoquer des conflits d'usage 

et d'installer des situations de pénurie, facteurs de tensions 

locales et/ou internationales (DCT, 2000)1. Il est important de 

trouver les solutions permettant de satisfaire les différents 

usages. - Des problèmes de qualité de l'eau,... et des sols: 

*Des actions polluantes de la part des agriculteurs (engrais, 

pesticides...) peuvent polluer les eaux superficielles ou la 

nappe. *Des problèmes de salinité et sodicité des eaux et des 

sols, liés à une irrigation avec une eau de mauvaise qualité ou 

à une remontée de la nappe. - Des problèmes de relations 

avec les zones sèches autour des périmètres irrigués: 

*Relations agriculture/élevage. Souvent l'espace pour les 

troupeaux n'est pas prévu dans les aménagements agricoles, 

ce qui a pour effet des dégâts aux cultures et aux 

infrastructures. Souvent, on peut également constater une 

dégradation des sols autour des points d'eau. 

*Approvisionnement en bois-énergie. Dans les zones sèches 

autour des périmètres irrigués, l'approvisionnement en boisénergie 

pour les populations de la zone irriguée, a pour 

conséquence une dégradation des espèces végétales. - Des 

problèmes de santé de la population liée à la présence d'eaux 

stagnantes (malaria, schistosomiase...). Dans la suite de ce 

texte, nous abordons dans une première partie le problème de 

la désertification à l'échelle du périmètre irrigué; dans une 

deuxième partie, nous évoquons les problèmes de 

désertification collatéraux liés à la création du périmètre 

irrigué. 1DCT. 2000. Stratégie française de l'eau agricole pour 

le développement. Paris (FRA): Ministère des affaires 

étrangères, note n°12/00, 24 p. + annexes. (Résumé d'auteur) 

Bibliothèque Cirad: CD_P01 JOU 13196; CD_BR11055 

Bonneval P., Kuper M., Tonneau J.-P. 2002. L'office du Niger, 

grenier à riz du Mali : succès économiques, transitions 

culturelles et politiques de développement. Montpellier: 

CIRAD, 251 p. 

Les succès réels que les paysans de l'Office du Niger 

enregistrent depuis une dizaine d'années, au Mali, offrent 

aujourd'hui un tableau absolument inédit à cette échelle en 

Afrique Noire. Déjà plus de soixante mille hectares de rizières 

inondées - aménagées à grands frais au coeur de l'immense 

Sahel semi-aride du Sud saharien - et une augmentation 

spectaculaire des rendements, bientôt 300 000 tonnes 

annuelles de paddy. Un développement efficace, porté par le 

marché, dans un contexte devenu très libéral. La recherche 

pour le développement accompagne les réaménagements de 

l'Office du Niger depuis plus de vingt ans, des années noires 

de l'ajustement structurel jusqu'aux bienfaits, indiscutables, de 

l'embellie. Les savoirs que les scientifiques, maliens et 

français, de l'Institut d'économie rurale et du Cirad, parmi 

d'autres, ont accumulés sont précieux. Ils éclairent les 

multiples transitions qui s'opèrent aujourd'hui au Mali, 

économiques, politiques, techniques, sociales ou culturelles, 

alors que le pays profond manque encore de repères fiables 

pour construire son futur. L'Office du Niger, grenier à riz du 

Mali propose une synthèse de ces recherches en même 

temps qu'un itinéraire de découverte original pour une 

situation sociale complexe et profondément humaine, actuelle 

et authentique. Découvrir pour comprendre, en premier lieu, 

comment les citoyens de Niono et de toute la zone irriguée - 

bientôt un demi-million de personnes - voient désormais euxmêmes 

le passage du premier essor de leurs activités 

économiques à une spirale vertueuse du développement 





global et durable. Et d'abord qui sont ces gens, que 

souhaitent-ils faire et le peuvent-ils ? (Résumé d'auteur) 

Bibliothèque Cirad: CD_E14 BON 12943; CD_F06 BON 

12942; BA_E14 BON 3257; UP_GEO MLI18; RN_X10 BON 

761 

Kuper M., Dosso M., Brondeau F. 2002. La lutte contre la 

désertification dans la zone de l'Office du Niger. In Lutte contre 

la désertification dans les projets de développement : Un 

regard scientifique sur l'expérience de l'AFD en Afrique subsaharienne 


Les périmètres irrigués de l'Office du Niger furent créés à la fin 

des années 1940 (achèvement du barrage de Markala), dans 

le delta mort du Niger au Mali, à la suite des études réalisées 

par l'ingénieur Bélime. Un système de canaux hiérarchisés 

permet d'acheminer par gravité l'eau du Niger vers des casiers 

aujourd'hui essentiellement rizicoles. Ces périmètres irrigués 

placés sous le joug de l'Office du Niger, restèrent pendant 

longtemps un modèle d'échec en matière de développement 

agricole. L'état de dégradation du réseau hydraulique incita 

l'état malien à faire appel à des bailleurs de fonds pour 

restaurer les infrastructures et intensifier la riziculture. Depuis 

la libéralisation de la filière riz dans les années 1980 et début 

1990 (restructuration de lOffice du Niger, libéralisation des 

fonctions de transformation et de commercialisation, 

libéralisation des marchés d'intrants et céréaliers) et la 

dévaluation du franc CFA en 1994, la production de riz a 

fortement progressé. D'une part les superficies cultivées de riz 

ont progressé de 35 000 ha au début des années 1980 jusqu'à 

58 000 ha en 2000 (cf. Keita et al., 1999), dont environ 23 000 

ha dans des casiers réaménagés, 25 000 ha dans des casiers 

non réaménagés et 10 000 ha de hors casiers. En plus, 5 000 

ha de casiers sont cultivés par la Sukala pour la production de 

canne à sucre. D'autre part, les rendements ont progressé de 

moins de 2 tonnes/ha à presque 5 tonnes/ha en moyenne 

depuis le début des années 1990, grâce à l'intensification de la 

riziculture (réaménagements, systèmes de crédit, utilisation 

massive d'intrants). Il reste également à signaler la 

diversification de la production agricole dans la zone Office du 

Niger avec environ 3 600 ha de maraîchage (principalement 

de l'oignon) en contre-saison, actuellement. Ce succès a incité 

les acteurs à réfléchir à des extensions de la zone irriguée. 

Selon le schéma directeur (SOGREAH et al., 1999) presque 

14 000 ha sont déjà en projet d'aménagement. La nouvelle 

version du schéma directeur telle que présentée à l'atelier de 

réflexion en juillet 2001 à Ségou (Rabès, 2000), prévoit 

l'extension de la zone irriguée par des dizaines de milliers d'ha 

(avec un maximum de 150 000 ha d'extensions) à l'horizon 

2020. Cependant, ces extensions vont sans doute accentuer 

les enjeux environnementaux déjà identifiés dans un rapport 

récent du Ministère du Développement Rural (MDRE, 1999). Il 

s'agit d'une étude environ nementale, qui a été menée en 

1999 dans la zone sur: (i) L'analyse et l'état actuel des 

maladies liées à l'eau; (ii) La production et la consommation 

du bois et d'autres sources d'énergie; (iii) L'élevage et les 

pâturages; (iv) Les aspects écologiques; (v) La durabilité de 

l'hydrosystème; (vi) Les utilisateurs de ressources; (vii) La 

spécificité genre. Pour accompagner les paysans dans cette 

nouvelle dynamique dans la zone Office du Niger, un certain 

nombre de projets ont vu le jour. Ces projets ont en général 

pour objectif de renforcer les organisations paysannes, 

d'organiser l'appui technique et de gestion aux producteurs 

(e.g. projets PCPS, URDOC), d'entreprendre le 

réaménagement des casiers irrigués (e.g. casier de Molodo), 

et d'accompagner les acteurs dans la définition des grandes 

orientations de développement (projet schéma directeur). 

L'objectif de cette note est d'examiner ces projets à la lumière 





des enjeux environnementaux qui peuvent être identifiés. 


Bibliothèque Cirad: CD_P01 JOU 13196; CD_BR11054 

Bouarfa S., Kuper M., Le Goulven P. 2005. Gestion intégrée 

de l'eau au sein d'un bassin versant : actes de l'atelier du 

Programme commun systèmes irrigués (PCSI), 2-3 décembre 

2003, Montpellier, France. [Cd-Rom]. 2003-12-02/2003-12-03, 

Montpellier. 


BA_201; UP_SM104; RN_SM47 

Hammani A., Kuper M., Debbarh A., Bouarfa S., Badraoui M., 

Bellouti A. 2005. Evolution de l'exploitation des eaux 

souterraines dans le périmètre irrigué du Tadla. 330-337. La 

modernisation de l'agriculture irriguée. Actes du séminaire 

Euro - Méditerranéen. 19 au 23 avril 2004, Rabat, Maroc : 

Projet INCO-WADEMED. - Rabat : IAV Hassan II, 2005, 2004- 

04-19/2004-04-23. 

Le périmètre irrigué du Tadla est passé par deux grandes 

périodes quant à l'évolution de la disponibilité des ressources 

en eaux. Cette évolution peut être attribuée aux changements 

inter-venus dans la disponibilité de l'eau de surface (diminution 

des précipitations) et une évolution de la demande en eau 

(intensification culturale, assolements). La première période 

s'étale depuis la date d'équipement du périmètre jusqu'à la fin 

des années 70 et a été caractérisée par une abondance de la 

ressource en eau de surface et un faible recours aux 

ressources souterraines. En conséquence des remontées 

excessives de la nappe phréatique ont été observées 

entraînant des problèmes d'engorgement des sols. La 

deuxième période de l'évolution du périmètre irrigué du Tadla 

a commencé avec la sécheresse qu'a connue le Maroc entre 

1981 et 1984. Le problème de pénurie d'eau devient structurel 

et l'eau d'irrigation n'est plus distribuée à la demande mais au 

tour d'eau avec des restrictions de plus en plus fréquentes 

notamment en été. Le recours à la ressource en eau 

souterraine des nappes phréatiques (généralement de 

mauvaise qualité) s'est fait de plus en plus ressenti et on a 

dénombré environ 9000 puits de pompage creusés dans le 

périmètre entre 1981 et 1985. Ce nombre avoisine les 10000 

puits et forages actuellement. Deux changements, intervenus 

pendant les dernières années, méritent d'être soulignés: d'un 

côté la mise en place du barrage Mohamed El Hansali sur 

l'Oued Oum Er Rbia a permis d'améliorer la qualité des eaux 

d'irrigation du périmètre de Béni Amir (dilution des eaux de 

l'Oum Er Rbia sur l'ensemble de l'année). De l'autre coté, et 

face aux rabattements excessifs des nappes phréatiques, les 

agriculteurs ont commencé à prélever dans les nappes 

captives profonde (éocène notamment). Se posent alors des 

questions sur la durabilité de l'exploitation de cette nappe et 

des solutions devraient être trouvées pour assurer une gestion 

rationnelle et équitable de cette ressource. (Résumé d'auteur) 

Bibliothèque Cirad: CD_F06 HAM 14111A; BA_F06 HAM 

4456A 

Mahé G., Bamba F., Orange D., Fofana L., Kuper M., Marieu 

B., Soumaguel A., Cissé N. 2002. Dynamique hydrologique du 

delta intérieur du Niger (Mali). 179-195. Gestion intégrée des 

ressources naturelles en zones inondables tropicales. - Paris : 

IRD, 2002, 2000-06-20/2000-06-23. 

Les activités économiques - agricoles, pastorales et 

halieutiques - du delta intérieur du Niger, très liées à la montée 

et à la descente des eaux, se trouvent en cette période de 

longue sécheresse d'autant plus soumises à la variabilité 





hydroclimatique spatio-temporelle interannuelle. Aussi dans le 

cadre du projet Gihrex, il s'est agi de construire une grille 

spatio-temporelle des données hydroclimatiques pertinente 

pour comprendre les contraintes liées aux variabilités 

saisonnière et interannuelle du bilan de l'eau sur la 

productivité des milieux - et donc sur les choix stratégiques 

d'exploitation. Dans un premier temps, nous présentons la 

variabilité spatiale récente des paramètres climatiques 

constitutifs du bilan de l'eau et discutons du comportement 

hydrologique par grandes régions géomorphologiques du 

delta. Dans une seconde partie, nous abordons la variabilité 

interannuelle de la ressource en eau depuis le début du siècle, 

en faisant la part entre la variabilité des écoulements 

provenant des bassins versants amont du delta et celle de la 

pluviométrie reçue par le delta. (Résumé d'auteur) 

Bibliothèque Cirad: CD_P01 ORA 13240 

Debbarh A., Kemmoun H., Kuper M., Bkiyar M. 2005. L'eau et 

la vie dans les périmètres irrigués du Maroc, dans le cadre du 

projet Wademed. [DVD]. Meknès: ENA, 1 disque optique 

numérique (DVD). 

A la demande du projet Wademed, quatre films thématiques 

ont saisi les réalités vécues par l'agriculture familiale qui vit 

des pénuries d'eau dans le périmètre irrigué des Doukkala au 

Maroc. Les films associent les paroles des agriculteurs à 

l'image pour aider le spectateur à les situer dans leur contexte. 

Les films ont été projetés à l'occasion d'un séminaire euro 

méditerranéen sur la modernisation de l'agriculture irriguée en 

avril 2004. Ils avaient pour but de faciliter des débats autour 

des thématiques du séminaire et plus particulièrement sur les 

freins à la mise en valeur agricole et sur la gestion de l'eau 

dans les Doukkala. Un film d'introduction capte l'essentiel des 

discussions qui ont eu lieu suite à la projection des films et 

restitue l'ambiance des projections. Le dernier film de cette 

série concerne le périmètre du Gharb au Maroc. Il retrace le 

combat d'agriculteurs qui face à la sécheresse prélèvent l'eau 

dans le canal Boumaïz qui passe devant leurs exploitations 

agricoles mais dont l'eau ne leur est pas réservée. Aujourd'hui, 

ces prélèvements sont tolérés et une mise en valeur 

impressionnante entoure le canal, en attendant des 

équipements durables pour lesquels les paysans formulent 

des propositions. (Résumé d'auteur) 

Bibliothèque Cirad: CD_SM437 

Launois, Michel 














RN_L01 LAU 1383 

Launois-Luong M.-H., Launois M., Rachadi T. 1988. La 

lutte chimique contre les criquets du Sahel. Montpellier: 





CIRAD-PRIFAS, 83 p. (Acridologie opérationnelle). 

Ce volume, numéro 3 de la collection "Acridologie 

Opérationnelle", publiée par le CILSS-DFPV (Département de 

Formation en Protection des végétaux) du Centre 

AGRHYMET de Niamey et le CIRAD-PRIFAS de Montpellier, 

traite des techniques de lutte et parmi elles, la plus importante 

du moment, la LUTTE CHIMIQUE. Il aborde ce sujet en 

partant d'une démarche logique : l'agriculteur constate des 

dégâts, s'estime victime d'acridiens ravageurs, souhaite en 

réduire les effectifs pour les ramener à un seuil 

économiquement acceptable et choisit pour cela des moyens 

en produits chimiques et en appareils d'épandage en tenant 

compte de la nature du problème auquel il est confronté, et 

des possibilités qu'il possède ou auxquelles il peut avoir accès 

Bibliothèque Cirad: CD_H10 LAU 2993; CD_PRIFAS 





















SR_SA_3592 - BRE 31; VT_15432; FT_B 3706; 

UP_H10DUR102 




















DUR 1746A; BA_H10 DUR 1746B 





Launois-Luong, My-Hanh 

Greathead D.J., Kooyman C., Launois-Luong M.-H., Popov 

G.B. 1994. Les ennemis naturels des criquets du Sahel. 

Montpellier: CIRAD-PRIFAS, 147 p. (Acridologie 

opérationnelle). 

La première partie de ce guide traite des organismes parasites 

et prédateurs qui peuvent entraîner une mortalité significative 

des acridiens et qui méritent à ce titre d'être conservés comme 

moyen de lutte. La seconde partie fait le point sur les 

principaux agents pathogènes, en particulier ceux qui 

pourraient être utilisés en lutte biologique 

Bibliothèque Cirad: CD_H10 GRE 7317; CD_H10 GRE 7318; 

BA_H10 GRE 4520 

Launois-Luong M.-H., Lecoq M. 1989. Vade-mecum des 

criquets du Sahel. Montpellier: CIRAD-PRIFAS, 126 p. 

(Acridologie opérationnelle). 

Ce volume, le cinquième de la Collection "Acridologie 

Opérationnelle", rassemble sous une forme synthétique 

l'essentiel des connaissances disponibles sur les principales 

espèces de la faune acridienne du Sahel, représentatives de 

l'Afrique de l'Ouest dans son ensemble. Les espèces sont 

présentées dans l'ordre systématique classique, par famille et 

sous-famille. Seules les espèces les plus importantes ont été 

retenues. Pour chaque espèce, on trouvera les rubriques 

suivantes : distribution, biologie, écologie et importance 

économique de l'espèce 











































SR_SA_3592 - BRE 31; VT_15432; FT_B 3706; 

UP_H10DUR102 




















DUR 1746A; BA_H10 DUR 1746B 

Laurent, Julie 

Laurent J. 1998. Dynamique de l'espace pastoral dans le 

terroir de Ouangolodougou. Université Paris 7, CIRAD- 

FORET-PLANTATIONS, CIRAD-EMVT-PPA, 52-[27] p. 

Mémoire Maîtrise : Gestion et génie de l'environnement : Paris 

7 : 1998. 

Le stage a été effectué au Centre International de Recherche 

sur l'Elevage en zone Subhumide (CIRDES) de Bobo 

Dioulasso au Burkina Faso et a été financé par le CIRAD 

Forêt et EMVT. Cette étude a pour thème la dynamique de 

l'espace pastoral dans le terroir de Ouangolodougou. Nous 

comprenons dans l'espace pastoral l'aire de transhumance de 

saison sèche et les parcours de saison des pluies et 

considérons uniquement le cheptel bovin. Le village de 

Ouangolodougou est situé au sud ouest du Burkina Faso, 

dans la zone soudanienne, à la périphérie de la forêt classée 

de Diéfoula. Sur cet espace classé s'exerce un front pionnier 

pastoral dont la principale origine est l'extension des aires de 

parcours naturels des troupeaux sahéliens vers le sud suite à 

la dégradation des ressources fourragères et hydrauliques du 

Sahel consécutive aux sécherresses des années 1970-1980. 

Cette pression foncière est accentuée par des pratiques 

agricoles traditionnelles consommatrices d'espace ainsi que 

par une forte croissance démographique. Dans la zone 

soudanienne, la tradition est à l'agriculture. La confrontation 

des sociétés pastorales et agricoles génèrent des situations 

conflictuelles quant à l'usage des espaces partagés que sont 

les surfaces destinées à la culture. Ce travail s'inscrit dans le 

cadre d'un projet de Gestion Participative des Ressources 

Naturelles et de la Faune (GEPRENAF) mis en place en 1996 

sur une vaste zone s'étendant du sud du Burkina Faso au nord 

de la Côte d'Ivoire. Ce projet de développement rural 

participatif a pour ambition d'aider à conserver la biodiversité 





par le biais de l'exploitation rationnelle et durable des 

ressources naturelles par les populations locales. Cette étude 

doit apporter des éléments à la réflexion engagée par le projet 

GEPRENAF sur l'aménagement de la forêt classée de 

Diéfoula en zone de biodiversité, en zone pastorale et en zone 

agricole. L'objectif de ce travail est donc d'évaluer l'emprise et 

la dynamique de l'espace pastoral, d'en définir son utilisation 

et ses caractéristiques. Il vise à établir un calendrier spatiotemporel 

de l'occupation pastorale et à mettre en évidence les 

stratégies des éleveurs. Afin de déterminer les flux de 

troupeaux dans le terroir, nous nous sommes adressés à la 

communauté peule de Ouangolodougou qui possède 

l'essentiel du cheptel bovin. Nous avons travaillé à l'échelle 

annuelle et pluri-annuelle pour connaître les déplacements 

saisonniers des troupeaux ceci par l'intermédiaire d'enquêtes 

auprès des proriétaires de troupeaux. L'échelle journalière a 

été abordée par les suivis de troupeaux qui nous ont permis 

de géoréférencer les parcours, d'observer les pratiques du 

bouvier et de le questionner. A l'issu de ce travail, nous 

retenons que l'espace pastoral de Ouangolodougou est diffus 

et concerne d'avantage un territoire qu'un terroir. Concernant 

les déplacements saisonniers, les éleveurs ne reconnaissent 

ni les limites traditionnelles ni les limites administratives. Il y a 

une grande diversité de milieux fréquentés par les troupeaux à 

l'hivernage (champs, savanes arborées, savanes arbustives et 

jachères) et une multiplicité des usages, en particulier pour les 

espaces agricoles. Le calendrier agricole détermine 

l'occupation pastorale. Ainsi, en pleine période de cultures, il y 

a une utilisation de fait des milieux de savanes arborées situés 

essentiellement en forêt classée qui constituent alors un milieu 

refuge. Dans la perspective d'un zonage de l'espace classé, 

une zone pastorale ne peut se suffire à elle même; elle ne doit 

pas aboutir à l'exclusion des pasteurs des autres espaces tels 

que les espaces agricoles. Afin de conserver la multiplicité des 

usages des milieux et mettre en place un partage non 

conflictuel de l'espace, la mise en place d'un code de conduite 

entre les différents acteurs est proposé. (Résumé d'auteur) 

Bibliothèque Cirad: BA_TH1024 

Le Gal, Pierre-Yves 

Garin P., Le Gal P.-Y., Ruf T. 2002. La gestion des périmètres 

irrigués collectifs à l'aube du XXIe siècle, enjeux, problèmes, 

démarches : actes de l'atelier du Pcsi, 22-23 janvier 2001, 

Montpellier, France. 264 p. Colloques, 2001-01-22/2001-01- 

23, Montpellier. 

Le colloque "La gestion des périmètres irrigués collectifs à 

l'aube du XXIème siècle: enjeux, problèmes, démarches" fait 

le point sur les travaux du Pôle commun sur les systèmes 

irrigués dans ce domaine. Il analyse les problèmes que pose 

actuellement la gestion des périmètres irrigués collectifs dans 

le contexte du désengagement des Etats, de la raréfaction de 

la ressource en eau et de la mondialisation des échanges. il 

présente l'évolution des démarches et des outils permettant 

d'aider les acteurs à gérer ces périmètres. Enfin, il discute de 

la pertinence des travaux et des résultats actuels de la 

recherche et des évolutions à envisager. (Résumé d'auteur) 

Bibliothèque Cirad: CD_F06 GAR 13173; CD_P10 GAR 

13174; BA_F06 GAR 3537; BA_F06 GAR 4068; UP_F06 GAR 

2536; RN_F06 GAR 984 




































11581; BA_P35 REN 2244 

Le Gal P.-Y., Lidon B. 1998. Etude des conditions de mise en 

valeur des périmètres irrigués dans le département de Matam. 

Tome 4 : analyse des performances technico-économiques 

des parcelles et des périmètres irrigués. Montpellier: CIRAD- 

TERA, 120 p. 

Dans le cadre de l'étude sur les conditions de mise en valeur 

des périmètres irrigués dans le département de Matam, un 

volet spécifique a été consacré aux performances technicoéconomiques 

des systèmes de production irrigués. Après 

avoir décrit la méthodologie employée pour réunir les 

informations nécessaires, nous présentons les 

caractéristiques du milieu physique, en insistant sur les 

paramètres conditionnant la conduite des systèmes irrigués 

(climat, crue et sols). Les aménagements hydro-agricoles sont 

analysés sous quatre angles : l'histoire de leur développement 

depuis les années soixante-dix, leurs caractéristiques 

structurelles, leurs modalités de mise en valeur et leur gestion. 

Nous soulignons à ce propos les problèmes que rencontrent 

les paysans pour amortir et entretenir les réseaux et les 

motopompes, dont le vieillissement représente une contrainte 

forte à la mise en valeur. La partie suivante présente les 

pratiques culturales et les rendements observés pour le riz 

irrigué et les cultures de diversification (maïs, sorgho et 

maraîchage). Les retards relevés en 1998 dans l'implantation 

du riz sur la plupart des aménagements suivis sont 

caractéristiques des difficultés de coordination entre les 

différents acteurs intervenant sur les périmètres durant cette 

phase du cycle cultural. Si les revenus à l'hectare tirés de ces 

cultures sont en moyenne positifs, ils connaissent une grande 

variabilité avec un quart des parcelles rizicultivées présentant 

un revenu négatif. Nous terminons par un ensemble de 

propositions portant, notamment, sur l'entretien des 

équipements hydrauliques et la gestion des périmètres (aide à 

la planification et gestion interne de l'information). (Résumé 


Bibliothèque Cirad: CD_RP10104; CD_RP11326 





Le Page, Christophe 







26/2001-09-28. 















phénomènes complexes. Parmi ces outils, les systèmes multiagents 

(SMA) prennent une place prépondérante dans les 













BA_U40 LIB 3015 

Leclerc, Grégoire 





















































04. 
























Lecoq, Michel 

Lecoq M. 2005. Threat of bad bugs : Can we avoid desert 

locust crises? Environment and Poverty Times, n°3: 12. 

Locust invasions are a major threat to the agriculture, pasture, 

food security and social stability of rural populations occupying 

a very large area from Western Africa to Northern India. Large 

amounts of chemicals are being used to check this plague, at 

considerable risk to the environment and public health. As a 

hazard locusts depend on the wind and rain to travel. (Résumé 







Lecoq M. 2005. Criquets pèlerins en Afrique : leçons de 

l'invasion récente...après celles du passé. Phytoma - La 

défense des végétaux, n°586: 12-14. 

L'expérience des 40 dernières années montre que la stratégie 

de prévention contre le Criquet pèlerin est efficace. Les 

problèmes récents sont d'ordre organisationnel. Il convient de 

mettre en place des plans de gestion du risque associés à des 

mécanismes financiers nouveaux permettant d'assurer la 

rapidité de réaction nécessaire et la durabilité des actions de 

prévention. Les recherches (sans négliger les mécanismes 

biologiques et écologiques pris en compte jusqu'alors) 

devraient s'ouvrir à des aspects socio-économiques, 

organisationnels et culturels jusqu'ici largement ignorés. De 

nouveaux concepts tels ceux de système de gestion du risque, 

de stratégies d'acteurs ou de gouvernance devraient y avoir 

une place de choix. (Résumé d'auteur) 


Lecoq M. 2004. Vers une solution durable au problème du 

criquet pèlerin ? Sécheresse, vol.15:n°3: 217-224. 

Le criquet pèlerin demeure une menace majeure pour la 

sécurité alimentaire et la stabilité sociale, en particulier pour 

de nombreuses populations rurales vivant d'une agriculture à 

risque climatique élevé. La lutte contre les invasions 

représente un coût élevé pour la communauté internationale et 

une menace pour l'environnement. La FAO et son "Groupe 

Acridiens" jouent un rôle irremplaçable dans la coordination 

des activités de surveillance et de lutte à l'échelon 

international. Au cours de ces dernières années, ils ont joué 

un rôle moteur pour renforcer le dispositif de coopération 

régionale, améliorer les techniques de surveillance et de lutte, 

promouvoir - via le programme EMPRES (Emergency 

Prevention System) - une stratégie de prévention rénovée. Le 

réussite de ce programme est vitale pour assurer l'avenir de la 

lutte préventive et la durabilité du système d'alerte précoce 

contre ce ravageur majeur. La recrudescence actuelle du 

criquet pèlerin montre bien que la menace est toujours 

présente et que les aires grégarigènes contenues dans les 

pays sahéliens d'Afrique de l'Ouest peuvent jouer un rôle 

important dans les départs d'invasion. Pour ces pays, la 

mobilisation des financements internationaux nécessaires au 

renforcement de leurs capacité de surveillance et de lutte est 

malheureusement trop lente. (Résumé d'auteur) 


Launois-Luong M.-H., Lecoq M. 1989. Vade-mecum des 

criquets du Sahel. Montpellier: CIRAD-PRIFAS, 126 p. 

(Acridologie opérationnelle). 

Ce volume, le cinquième de la Collection "Acridologie 

Opérationnelle", rassemble sous une forme synthétique 

l'essentiel des connaissances disponibles sur les principales 

espèces de la faune acridienne du Sahel, représentatives de 

l'Afrique de l'Ouest dans son ensemble. Les espèces sont 

présentées dans l'ordre systématique classique, par famille et 

sous-famille. Seules les espèces les plus importantes ont été 

retenues. Pour chaque espèce, on trouvera les rubriques 

suivantes : distribution, biologie, écologie et importance 

économique de l'espèce 






Lecoq M. 1988. Les criquets du Sahel. Montpellier: CIRAD- 

PRIFAS, 129 p. (Acridologie opérationnelle). 

Ce guide pratique d'identification des principales espèces de 

criquets ravageurs de la zone soudano-sahélienne regroupe, 

sous la forme d'un atlas photographique en couleurs, quarante 

et une espèces parmi les plus importantes pour l'économie 

des pays du Sahel 

Bibliothèque Cirad: CD_H10 LEC 6170 





















SR_SA_3592 - BRE 31; VT_15432; FT_B 3706; 

UP_H10DUR102 




















DUR 1746A; BA_H10 DUR 1746B 

Lecoq M. 2004. Le criquet pèlerin : les leçons de la crise ?. 

[On line]. 1 diaporama (24 vues). Réunion d'information autour 

de la recrudescence du péril acridien en Afrique de l'ouest, 

Paris, 30 septembre 2004 / Club du Sahel et de l'Afrique de 

l'Ouest. - Paris : OCDE, 2004. . 






Lecoq M. 2004. La menace du criquet pèlerin pour le 

développement agricole et la sécurité alimentaire et le rôle de 

la FAO pour son contrôle. [On line]. 8 p. 8ème Congrès arabe 

de protection des plantes, El-Beida, Libye, 12-16 octobre 

2003. - Paris : OCDE, 2004, 2003-10-12/2003-10-16. . 

The desert locust remains a major threat for food safety and 

social stability, in particular for many rural populations living 

from an agriculture at high climatic risk. To control the 

invasions represents a high cost for the affected countries, the 

international community and a threat for the environment. FAO 

and its locust and others migratory pests group play, at the 

international level, an irreplaceable part in the coordination of 

the activities for monitoring and control. During the last years, 

they had a driving role to reinforce the regional co-operation, 

to improve the techniques for survey and control, to promote 

via the EMPRES program a renovated preventative strategy. 

This program is vital to ensure the sustainability of the early 

warning system to prevent in the future major plagues of the 

desert locust. (Résumé d'auteur) 


Lecoq M. 2004. La crise du criquet pèlerin en Afrique : bilan et 

enseignements. [On line]. [2] p. Réunion d'information autour 

de la recrudescence du péril acridien en Afrique de l'ouest, 

Paris, 30 septembre 2004 / Club du Sahel et de l'Afrique de 

l'Ouest. - Paris : OCDE, 2004, 30/09/2004. . 

Ce document, présenté à l'occasion de la réunion 

d'information organisée par le Club du Sahel et de l'Afrique de 

l'Ouest le 30 septembre 2004, revient sur l'importance de la 

recrudescence du péril acridien en Afrique de l'Ouest. Il tire un 

premier bilan de la situation, des mesures prises et à prendre, 

en comparant la situation de 2004 avec celle de 1987-1989. 


































Legoupil, Jean-Claude 

Legoupil J.-C., Dancette C., Maïga I.M., NDiaye K.M. 2000. 

Pour un développement durable de l'agriculture irriguée dans 

la zone Soudano-Sahélienne. Synthèse des résultats du pôle 

régional de recherche sur les systèmes irrigués (PSI/CORAF) 

: actes du séminaire, Dakar (Sénégal) du 30 novembre au 3 

décembre 1999. 456 p., 1999-11-30/1999-12-03, Dakar. 

Le Pôle régional de recherche sur les Systèmes Irrigués 

soudano-sahéliens met en oeuvre un projet de recherche pour 

le développement construit sur un modèle nouveau. Il répond 

aux préoccupations de ses partenaires face au changement 

du panorama global. [...] Les équipes du PSI se sont 

appliquées aux questions scientifiques, techniques, 

économiques, sociales et environnementales de façon à 

mettre au point les solutions les mieux appropriées pour 

l'amélioration de l'agriculture, pour le progrès social et pour la 

conservation de l'environnement. La synthèse des résultats du 

PSI s'organise autour des quatre grands axes d'intervention 

ou composantes de recherche : 1. Intensification de la 

riziculture irriguée ; 2. Diversification des systèmes de culture 

irrigués ; 3. Gestion technique et organisation foncière de 

l'irrigation ; 4. Lutte contre la dégradation des sols irrigués 

Bibliothèque Cirad: CD_F06 LEG 12352; CD_F06 LEG 12353; 

BA_F06 LEG 4422 

Legoupil J.-C., Lidon B., Mossi Maïga I., Ndiaye S. 1998. 

Gestion technique, organisation sociale et foncière de 

l'irrigation : atelier PSI-CORAF, Niamey (Niger), octobre 1996. 

408 p. PSI CORAF, 1996-10, Abidjan. 

Malgré les importants investissements consacrés à l'irrigation, 

la contribution de l'irrigation à la production agricole est restée 

globalement faible en Afrique comparée à d'autres régions du 

monde. Actuellement en Afrique francophone, le secteur de 

l'irrigation est marqué par des modifications structurelles 

profondes : - les restructurations des sociétés d'aménagement 

conduites dans les années 80 ont complétement remis en 

cause les rapports entre l'Etat, les producteurs et le secteur 

privé, - la confrontation aux politiques d'ajustement structurel, 

à la libéralisations des économies et à la privatisation - la 

dévaluation du franc cfa. Le pôle régional de recherche sur les 

systèmes irrigués (PSI-CORAF) constitue une capacité 

régionale de recherche pour répondre aux questions que pose 

le développement durable de l'irrigation. Les réflexions de 

spécialistes réunis à Niamey sur ce thème sont présentées 

dans cet ouvrage. Il est articulé autour de deux approches : 1. 

L'irrigation et le foncier, 2. La gestion technique et 

l'organisation sociale de l'irrigation, comprenant : - le point de 

vue des sociétés de développement rural, - le point de vue des 

organisations paysannes, - les études et les analyses sur le 

fonctionnement des aménagements hydro-agricoles, - les 

expériences nouvelles et les propositions méthodologiques 

Bibliothèque Cirad: CD_F06 LEG 11651; CD_F06 LEG 5012 

Lidon B., Legoupil J.-C., Wade M. 1998. Développement 

d'outils d'aide à la gestion des aménagements hydro-agricoles 

en appui aux organisations paysannes. Rapport de mission 

d'appui à la composante GTOSFI du PSI CORAF (mission du 

22.2 au 15.3 1998 - Mauritanie, Sénégal, Mali, Niger). 

Montpellier: PSI-CORAF, 66 p. 

En Afrique de l'Ouest l'irrigation est encore peu développée. 

Elle ne représente que quelques millions d'hectares et son 





développement est un phénomène récent puisque la quasi 

totalité des aménagements hydro-agricoles ont été réalisés 

après les indépendances. A la différence d'autres parties du 

monde, comme l'Asie, l'Afrique de l'Ouest ne peut pas 

s'appuyer sur une longue expérience. Elle n'a pas bénéficié 

des ajustements historiques qui après plusieurs centaines 

d'années permettent de considérer l'irrigation comme un fait 

de civilisation. Si après quelques 15 à 20 années d'expérience 

les résultats économiques de l'irrigation dans le Sahel ne 

répondent pas aux attentes escomptées c'est, en partie, parce 

que l'on attendait trop et trop vite de l'irrigation. Dans cette 

région, l'agriculture irriguée des pays de la zone sahélienne 

contribue pour 14% de la production céréalière. Cette même 

contribution ne représente plus que 4% dans les pays de la 

zone tropicale humide. Le rythme d'accroissement de 

l'irrigation est très largement en baisse par rapport à ce qu'il 

était entre 1960 et 1980. Il reste bien inférieur aux besoins 

alimentaires nouveaux induits par la croissance 

démographique. Les bailleurs de fonds justifient leur réticence 

à investir dans ce secteur par la faiblesse des performances 


Lesueur, Didier 

Sarr A., Diop B., Peltier R., Neyra M., Lesueur D. 2005. Effect 

of rhizobial inoculation methods and host plant provenances 

on nodulation and growth of Acacia senegal and Acacia 

nilotica. New forests, vol.29: 75-87. . 

L'object de notre travail était de déterminer la méthodologie 

d'inoculation la plus efficace pour améliorer significativement 

la nodulation et la croissance d'Acacia senegal et d'Acacia 

nilotica poussant dans des conditions de serre. Nos résultats 

ont montré que l'inoculation utilisant des billes d'alginate 

dissoutes améliorait significativement la croissance des deux 

espèces d'Acacia par rapport à celle des plantes des autres 

traitements. L'expérience avec A. nilotica a été faite dans deux 

types de sol non stériles. Nous avons observé que les plants 

poussant dans le sol de Bel Air étaient plus nodulés et mieux 

développés que ceux poussant dans le sol de Sangalkam. 

Cependant, aucune différence significative entre les deux sols 

n'a été mise en évidence en termes d'effet des différentes 

méthodologies d'inoculation sur la nodulation et la croissance 

des plantes. II a aussi été démontré l'existence d'une 

interaction entre les provenances d'A. senegal et d'A. nilotica 

et l'effet de l'inoculation avec rhizobium. C'est ainsi que les 

provenances Bel Air d'A. senegal, Dahra et RIM d'A. nilotica 

ont le mieux poussé parmi les différentes provenances 

testées. L'ensemble de ces résultats suggèrent: (1) il devrait 

être possible d'améliorer la croissance et la production d'A. 

senegal et d'A. nilotica par une sélection des deux partenaires 

symbiotiques; (2) Les jeunes plantules d'A. senegal et d'A. 

nilotica produites en pépinière devraient être inoculées juste 

après le semis avec des billes d'alginate dissoutes contenant 

un cocktail de souches sélectionnées. (Résumé d'auteur) 


Sarr A., Faye A., Oihabi A., Houeïbib M.A.O., Neyra M., 

Lesueur D. 2005. Inoculation en station et au champ d'Acacia 

senegal avec des souches sélectionnées du Rhizobium. Bois 

et Forêts des Tropiques, n°283: 5-17. 

 





L'article présente des résultats obtenus après inoculation 

d'Acacia Sénégal, en station et au champ, avec des souches 

sélectionnées de Rhizobium. En station, l'effet de l'inoculation 

a été évalué sur la croissance de jeunes plants d'A. Sénégal 

cultivés pendant trois mois en pépinière, puis trans-plantés 

dans des conditions hydriques non limitantes. Les résultats 

obtenus 17 mois après la plantation montrent nettement que 

l'inoculation avec un mélange de souches améliore 

significativement la croissance de l'arbre. Une majorité de 

nodosités était occupée par l'une des souches de Rhizobium 

présentes dans le mélange (Cirad F 301). Ensuite, l'inoculation 

a été réalisée dans une plantation d'A. Sénégal (région de 

Louga, département de Dahra, Sénégal) avec ce même 

mélange de souches de Rhizobium au début de la saison des 

pluies et son impact estimé sur la production de gomme de la 

campagne suivante. La récolte de gomme sur les arbres 

inoculés est supérieure à celle obtenue sur les arbres non 

inoculés. Cependant, l'analyse statistique montre que cette 

différence n'est pas significative. Au travers des résultats 

obtenus en station et dans les conditions naturelles du Ferlo, 

la pratique systématique de l'inoculation des arbres gommiers 

(jeunes ou adultes) avec des souches sélectionnées de 

Rhizobium devrait permettre des gains de croissance et de 

production de gomme arabique très significatifs pour les 

populations locales qui vivent de ce type d'activités. (Résumé 



RN_PERN113 

Sarr A., Neyra M., Houeïbib M.A.O., Ndoye I., Oihabi A., 

Lesueur D. 2005. Rhizobial populations in soils from natural 

Acacia senegal and Acacia nilotica forests in Mauritania and 

the Senegal River valley. Microbial ecology, vol.50:n°2: 152- 

162. . 

Eighty-two strains of rhizobia were isolated from soils taken 

from several sites in Mauritania and Senegal. These soil 

samples were collected from natural stands of Acacia nilotica 

and Acacia senegal. The soils from Mauritania were less rich 

in native rhizobia than the soils from Senegal. The strains 

were characterized using polymerase chain reaction-restriction 

fragment length polymorphism and by sequencing the rDNA 

16S-23S intergenic spacer region (IGS). They were sorted into 

seven IGS groups. These groups were not associated with the 

geographical origin of the strains or with the host-plant species 

at the site where the soils were collected. Most of the strains 

were in three of the IGS groups (I, IV, and V). One 

representative strain from each IGS group was sequenced and 

showed that the strains were from the genus Mesorhizobium. 

IGS groups I, IV, and VI were close to the species M. 

plurifarium (AF34563), IGS groups II and III were close to the 

species Mesorhizobium sp. (AF510360), IGS group V was 

close to the species Mesorhizobium sp. (AF510366), and IGS 

group VII was close to Mesorhizobium sp. (AF510346). 



Diouf J.C., Akpo L.E., Lesueur D., Chotte J.-L. 2005. 

Dynamique des peuplements ligneux et pratiques pastorales 

au Sahel (Ferlo, Sénégal). [DVD]. 1 diaporama (9 vues). Actes 

de la Conférence internationale "Biodiversité, science et 

gouvernance", Paris, 24-28 janvier 2005. - Paris : Ed. du 

Museum, 2005, 2005-01-24/2005-01-28. 

La présente étude analyse l'évolution des peuplements ligneux 

et du sol des formations sahéliennes en relation avec les 

usages et pratiques pastoraux au Nord-Sénégal (Ferio). Nous 





avons combiné approche écologique et enquêtes sur la 

perception des populations. Cette démarche pluridisciplinaire 

répond à l'impératif que constitue la mise en place d'outils de 

diagnostic pertinents, et de méthodes de gestion durable des 

écosystèmes en zone arides et semi-arides en adéquation 

avec le mode de vie des populations. Les premiers résultats 

montrent que la perception des populations est en harmonie 

avec les caractéristiques et tendances évolutives observées. 

Ils indiquent un appauvrissement de la richesse spécifique des 

peuplements et une tendance à l'homogénéisation des unités 

de végétation dont l'origine semble principalement climatique. 

La régénération naturelle est assurée par des espèces 

pionnières caractéristiques des zones dégradées. Au niveau 

des usages et pratiques des populations, les changements ont 

consisté à adapter le choix des espèces utilisées mais à 

accroître la pression sur les essences fourragères non 

substituables. L'évolution des peuplements ligneux a 

également entraîné des modifications sur les pratiques 

pastorales, réduit la mobilité des troupeaux et la productivité 

du bétail. L'impact sur le fonctionnement des sols a révélé une 

variation des paramètres de la qualité biologique des sols en 

fonction des sites, des espèces ligneuses et une baisse de 

qualité avec la distance aux arbres. Les stratégies de 

repeuplement ligneux au Sahel doivent donc tenir compte des 

facultés de résistance des ligneux, de leur usage, de leur 

impact sur les sols et des impératifs de sauvegarde de la 

biodiversité mais aussi des savoirs locaux qui enrichissent, 

corrigent et complètent les connaissances des scientifiques. 


Bibliothèque Cirad: CD_SM460; CD_SM461; CD_SM454 

Letouzey, R. 

Letouzey R. 1986. Manual of forest botany tropical Africa. 

Nogent-sur-Marne: CTFT, 3 vol. (194, 451 p.). 

Bibliothèque Cirad: BA_F71 LET 49B; BA_F71 LET 49A; 

BA_F71 LET 49C 

Lhoste, Philippe 

Digard J.P., Landais E., Lhoste P. 1993. La crise des sociétés 

pastorales. Un regard pluridisciplinaire. Revue d'élevage et de 

médecine vétérinaire des pays tropicaux, vol.46:n 4: 683-692. 

Cette recherche fruit d'un échange entre un anthropologue 

spécialiste des sociétés pastorales et de deux zootechniciens 

autour du thème de l'avenir des peuples pasteurs, a pour 

ambition de fournir un cadre de référence pour l'analyse des 

manifestations locales de la crise généralisée des sociétés 

pastorales à travers le monde. Après avoir défini le "fait 

pastoral" et rappelé les fondements de la classification des 

différentes formes de pastoralisme, les auteurs réfutent 

quelques idées reçues : le pastoralisme nomade n'est pas la 

survivance d'une activité archaïque, mais une forme 

d'adaptation qui conserve sa pertinence technique; les 

formations végétales des parcours exploités sont la plupart du 

temps anthropiques, et le maintien du pastoralisme est la 

condition de leur reproduction; les sociétés pastorales, loin 

d'être autarciques, reposent au contraire sur une économie 

ouverte. Ils dressent ensuite un rapide panorama des 

caractères communs et des spécificités des sociétés 





pastorales, avant de décrire deux processus majeurs dans la 

crise actuelle : la marginalisation politique, économique, socioculturelle 

et foncière des pasteurs; la dégradation écologique 

des zones pastorales 

Bibliothèque Cirad: BA_PEBA925 

Bourbouze A., Lhoste P., Marty A., Toutain B. 2002. 

Problématique des zones pastorales. In Lutte contre la 




Bibliothèque Cirad: CD_P01 JOU 13196; BA_BR1803 

Cornet A., Lhoste P., Toutain B. 2002. Evaluation et 

durabilité des actions de LCD : impacts environnementaux, 

sociaux et économiques. In Lutte contre la désertification dans 





Marty A., Lhoste P. 2002. Eléments d'analyse du projet 

d'hydraulique pastorale au Tchad. In Lutte contre la 





Toutain B., Lhoste P. 1999. Sciences, technologies et 

gestion des pâturages au Sahel. In Horizons nomades en 

Afrique sahélienne : sociétés, développement et démocratie. - 

Paris : Karthala, 1999. 377-394. (Colloque international sur les 

sociétés pastorales en Afrique sahélienne, 1997-11-03/1997- 

11-07, Agadez, Niger). 

Cette intervention présente une réflexion-bilan sur les 

méthodes scientifiques et les techniques qui ont été 

appliquées aux pâturages sahéliens par un groupe du CIRAD 

et de ses principaux partenaires, ainsi que sur les résultats 

obtenus. L'élevage constituant la principale activité 

économique du Sahel et la première source de revenus d'une 

grande partie de la population, l'enjeu est de taille. Après avoir 

rappelé les finalités et les voies de recherche privilégiées dans 

ce domaine, il est rendu compte de l'évolution des démarches 

en considérant trois phases plus ou moins liées entre elles : 

agronomique, écologique, participative 

Bibliothèque Cirad: BA_E50 BOU 2302; BA_E50 BOU 2489 

Lhoste P. 2002. Les systèmes d'élevage en zones sèches : 

les conditions de la durabilité. 14 p. 53ème Réunion annuelle 

de la fédération européenne de zootechnie, Le Caire, Egypte, 

1-4 septembre 2002. - s.l. : s.n., 2002, 2002-09-01/2002-09- 

04. 

Dans de nombreuses situations difficiles du monde (aridité, 

altitude, pentes, etc.), et en particulier dans les vastes zones 

sèches, l'utilisation pastorale des ressources naturelles par 

l'élevage apparaît souvent comme la plus pertinente. Cette 

forme d'élevage extensif y permet non seulement la survie de 

ces sociétés pastorales concernées, mais il est aussi source 

de protéines (lait, viande, sang) à haute valeur biologique tant 

pour l'alimentation des villes ou pour l'exportation que pour 

nourrir ces pasteurs dans un environnement difficile. Il est 

parfois aussi source d'énergie et de fumure. La survie des 

animaux et la viabilité des sociétés pastorales dans ces 





milieux très contraignants est souvent le résultat d'une 

pratique pastorale, ancestrale mais adaptative, fondée sur un 

certain nombre de facteurs tels que: - l'association d'espèces 

différentes d'herbivores; - la mobilité spatiale des troupeaux et 

parfois des familles d'éleveurs (transhumances, nomadisme); - 

les destockages saisonniers; - l'utilisation des ressources 

arborées et arbustives et d'apports alimentaires extérieurs en 

complément des herbacées pâturées, etc. Il n'en reste pas 

moins que ces zones pastorales sont souvent l'objet de 

dégradations des terres et des ressources végétales en raison 

d'une surexploitation par les animaux. Les conflits sont 

fréquents en raison de la pression anthropique croissante et la 

durabilité des ressources naturelles est liée à un 

renouvellement des modes de gestion collective qui passe par 

des négociations et de nouveaux modes d'organisation. 



Lhoste P. 1991. Systèmes d'élevage en zones sèches : les 

pratiques d'utilisation des ressources pastorales, impact sur la 

désertification. 1-2. Séminaire Franco-Espagnol sur les 

Moyens de Lutte contre la Désertification. - S.l. : s.n., 1991, 

1991-10-08/1991-10-13. 

Bibliothèque Cirad: VT_Bib 5722 

Lidon, Bruno 

Legoupil J.-C., Lidon B., Mossi Maïga I., Ndiaye S. 1998. 

Gestion technique, organisation sociale et foncière de 

l'irrigation : atelier PSI-CORAF, Niamey (Niger), octobre 1996. 

408 p. PSI CORAF, 1996-10, Abidjan. 

Malgré les importants investissements consacrés à l'irrigation, 

la contribution de l'irrigation à la production agricole est restée 

globalement faible en Afrique comparée à d'autres régions du 

monde. Actuellement en Afrique francophone, le secteur de 

l'irrigation est marqué par des modifications structurelles 

profondes : - les restructurations des sociétés d'aménagement 

conduites dans les années 80 ont complétement remis en 

cause les rapports entre l'Etat, les producteurs et le secteur 

privé, - la confrontation aux politiques d'ajustement structurel, 

à la libéralisations des économies et à la privatisation - la 

dévaluation du franc cfa. Le pôle régional de recherche sur les 

systèmes irrigués (PSI-CORAF) constitue une capacité 

régionale de recherche pour répondre aux questions que pose 

le développement durable de l'irrigation. Les réflexions de 

spécialistes réunis à Niamey sur ce thème sont présentées 

dans cet ouvrage. Il est articulé autour de deux approches : 1. 

L'irrigation et le foncier, 2. La gestion technique et 

l'organisation sociale de l'irrigation, comprenant : - le point de 

vue des sociétés de développement rural, - le point de vue des 

organisations paysannes, - les études et les analyses sur le 

fonctionnement des aménagements hydro-agricoles, - les 

expériences nouvelles et les propositions méthodologiques 

Bibliothèque Cirad: CD_F06 LEG 11651; CD_F06 LEG 5012 

Le Gal P.-Y., Lidon B. 1998. Etude des conditions de mise en 

valeur des périmètres irrigués dans le département de Matam. 

Tome 4 : analyse des performances technico-économiques 

des parcelles et des périmètres irrigués. Montpellier: CIRAD- 

TERA, 120 p. 

Dans le cadre de l'étude sur les conditions de mise en valeur 

des périmètres irrigués dans le département de Matam, un 

volet spécifique a été consacré aux performances technico- 





économiques des systèmes de production irrigués. Après 

avoir décrit la méthodologie employée pour réunir les 

informations nécessaires, nous présentons les 

caractéristiques du milieu physique, en insistant sur les 

paramètres conditionnant la conduite des systèmes irrigués 

(climat, crue et sols). Les aménagements hydro-agricoles sont 

analysés sous quatre angles : l'histoire de leur développement 

depuis les années soixante-dix, leurs caractéristiques 

structurelles, leurs modalités de mise en valeur et leur gestion. 

Nous soulignons à ce propos les problèmes que rencontrent 

les paysans pour amortir et entretenir les réseaux et les 

motopompes, dont le vieillissement représente une contrainte 

forte à la mise en valeur. La partie suivante présente les 

pratiques culturales et les rendements observés pour le riz 

irrigué et les cultures de diversification (maïs, sorgho et 

maraîchage). Les retards relevés en 1998 dans l'implantation 

du riz sur la plupart des aménagements suivis sont 

caractéristiques des difficultés de coordination entre les 

différents acteurs intervenant sur les périmètres durant cette 

phase du cycle cultural. Si les revenus à l'hectare tirés de ces 

cultures sont en moyenne positifs, ils connaissent une grande 

variabilité avec un quart des parcelles rizicultivées présentant 

un revenu négatif. Nous terminons par un ensemble de 

propositions portant, notamment, sur l'entretien des 

équipements hydrauliques et la gestion des périmètres (aide à 

la planification et gestion interne de l'information). (Résumé 



Lidon B., Legoupil J.-C., Wade M. 1998. Développement 

d'outils d'aide à la gestion des aménagements hydro-agricoles 

en appui aux organisations paysannes. Rapport de mission 

d'appui à la composante GTOSFI du PSI CORAF (mission du 

22.2 au 15.3 1998 - Mauritanie, Sénégal, Mali, Niger). 

Montpellier: PSI-CORAF, 66 p. 

En Afrique de l'Ouest l'irrigation est encore peu développée. 

Elle ne représente que quelques millions d'hectares et son 

développement est un phénomène récent puisque la quasi 

totalité des aménagements hydro-agricoles ont été réalisés 

après les indépendances. A la différence d'autres parties du 

monde, comme l'Asie, l'Afrique de l'Ouest ne peut pas 

s'appuyer sur une longue expérience. Elle n'a pas bénéficié 

des ajustements historiques qui après plusieurs centaines 

d'années permettent de considérer l'irrigation comme un fait 

de civilisation. Si après quelques 15 à 20 années d'expérience 

les résultats économiques de l'irrigation dans le Sahel ne 

répondent pas aux attentes escomptées c'est, en partie, parce 

que l'on attendait trop et trop vite de l'irrigation. Dans cette 

région, l'agriculture irriguée des pays de la zone sahélienne 

contribue pour 14% de la production céréalière. Cette même 

contribution ne représente plus que 4% dans les pays de la 

zone tropicale humide. Le rythme d'accroissement de 

l'irrigation est très largement en baisse par rapport à ce qu'il 

était entre 1960 et 1980. Il reste bien inférieur aux besoins 

alimentaires nouveaux induits par la croissance 

démographique. Les bailleurs de fonds justifient leur réticence 

à investir dans ce secteur par la faiblesse des performances 


Lo Seen, Danny 

Dymond J.R., Bégué A., Lo Seen D. 2001. Monitoring land at 

regional and national scales and the role of remote sensing. 

International journal of applied earth observation and 





geoinformation, vol.3:n°2: 162-175. 

There is a need world wide for monitoring land and its 

ecosystems to ensure their sustainable use. Despite the 

laudable intentions of Agenda 21 at the Rio Earth Summit, 

1992, in which many countries agreed to monitor and report on 

the status of their land, systematic monitoring of land has yet 

to begin. The problem is truly difficult, as the earth's surface is 

vast and the funds available for monitoring are relatively small. 

This paper describes several methods for cost-effective 

monitoring of large land, areas, including: strategic monitoring; 

statistical sampling; risk-based approaches; integration of land 

and water monitoring; and remote sensing. The role of remote 

sensing is given special attention, as it is the only method that 

can monitor land exhaustively and directly, at regional and 

national scales. It is concluded that strategic monitoring, 

whereby progress towards environmental goals is assessed, is 

a vital element in land monitoring as it provides a means for 

evaluating the utility of monitoring designs. (Résumé d'auteur) 


Luong, Thanh Minh 














RN_L01 LAU 1383 

Magrin, Géraud 




































Magrin G. 2005. Do we have to mistrust still water? 

Hydropolitical considerations about lake Chad. 133-152. Man 

and the lake = Proceedings of the 12th Mega Chad 

Conference, Maiduguri, 2nd - 9th December 2003 / by 

Catherine Baroin, Gisela Seidensticker-Brikay and Kyari Tijani 

(eds.). - Nanterre : Méga-Tchad, 2005, 2003-12-02/2003-12- 

09. 

Faut-il se méfier de l'eau qui dort ? Réflexion sur les enjeux 

hydropolitiques autour du lac Tchad. Le lac Tchad est un objet 

géopolitique original. Il se partage aujourd'hui entre quatre 

États pour lesquels il est loin d'avoir la même importance. En 

termes de superficies, le lac relève pour environ la moitié de la 

souveraineté tchadienne, pour un quart du Nigeria, un sixième 

du Niger, et un douzième seulement du Cameroun. Le lac 

Tchad, avec les basses vallées du Chari et du Logone, est 

vital pour le Tchad. Le lac et ses tributaires mineurs sont d'une 

importance variable pour le Niger, le Nigeria et le Cameroun, 

mais il ne s'agit jamais pour ces États que d'enjeux locaux qui 

concernent les périphéries de ces territoires. La géopolitique 

du lac traduit aussi les rapports de force déséquilibrés entre 

ces États: le géant nigérian, avec ses 135 millions d'habitants, 

la puissance industrielle et militaire que lui confère son statut 

ancien de pays pétrolier, dispose d'un potentiel sans 

commune mesure avec ceux des pauvres États sahéliens 

enclavés et sous-peuplés que sont le Tchad et le Niger 

(respectivement 8 et 9 millions d'habitants, et de très faibles 

ressources financières), et même avec celui d'un Cameroun 

qui apparaît en situation intermédiaire en matière de 

développement et de peuplement (16 millions d'habitants). Sur 

le rivage du Sahara, au coeur d'un Sahel durement frappé par 

la dégradation pluviométrique des dernières décennies, le lac 

Tchad apparaît comme un véritable oasis. Or, la sécheresse 

des années 1970-80 y a considérablement accru les pressions 

sur les ressources en eau, en poissons, en pâturages, en 

terres inondables ou irrigables. Ces espaces sont en effet 

devenus attractifs, notamment parce que la sécheresse y a 

élargi certains bons terroirs. Cet intérêt dans les zones 

humides du bassin tchadien est récent: les sociétés qu'elles 

abritent n'y avaient développé par elles-mêmes ni de fortes 

densités, ni de grands aménagements. Curieusement, l'eau ne 

fournit jusqu'à présent guère matière à conflit. Elle est au 

mieux un théâtre, une dimension de tensions ethniques qui 

s'enracinent loin en amont de l'histoire, et s'animent à travers 

une instrumentalisation politique contemporaine plus souvent 

interne que dirigée contre les États voisins. Pour réguler 

l'accès et l'usage de ses eaux, les États riverains du lac se 

sont dotés d'une institution commune, La Commission du 

bassin du lac Tchad (CBLT). Il n'empêche: la valeur croissante 

des hydrosystèmes du bassin tchadien, de même que le 

partage de l'hydrographie entre États ou entre groupes 

humains, confère une charge conflictuelle latente aux 

questions d'accès à l'eau. Ainsi, la gestion des eaux du bassin 

tchadien pourrait constituer un enjeu fondamental. Si des 

difficultés financières ont mis en sommeil de grands 

aménagements, le partage équitable de l'eau et des terres 

riveraines entre États, garantissant à la fois une augmentation 





de la production agricole et la préservation du milieu, 

apparaissent comme des questions majeures à l'horizon des 

prochaines décennies. Il s'agit ici de se demander comment 

les tensions multiformes (écologiques, foncières, politiques) 

qui se révèlent autour de l'utilisation de l'espace lacustre 

pourraient combiner la réactivation d'anciens clivages 

géopolitiques avec une situation nouvelle, marquée par une 

croissance démographique rapide dans un contexte 

d'insécurité climatique grandissante au Sahel. (Résumé 



Mallet, Bernard 






CIRAD, 2003, 2002-05-27/2002-05-31. 

























Manichon, Hubert 

Manichon H., Martin J., Bauer H. 1997. La gestion des 

ressources naturelles par les acteurs. Compte rendu des 

débats de la table ronde I. 451-457. Agricultures des savanes 

du Nord-Cameroun. Vers un développement solidaire des 

savanes d'Afrique Centrale. Actes = [Agricultures of North- 



1996-11-25/1996-11-29. 

Les ressources naturelles sont sujettes à une évolution 

naturelle et à la gestion humaine. Dans la région des savanes 

d'Afrique de l'Ouest et du Centre, quelles évolutions sont 

constatées depuis 20 ans ? Quelles en sont les causes ? 

Comment sont-elles mesurées ? Quels jugements sont portés 

sur elles ? Quels objectifs la recherche et le développement 

doivent-il- s fixer et quelles sont les voies pour les atteindre ? 

Les manifestations de ces évolutions ont été discutées : 





ressources en eau, phénomènes d'érosion, désertification, 

richesse floristique ou faunistique, changements de paysage. 

L'évolution d'une ressource revêt plusieurs aspects : 

l'évolution réelle ou mesurée; l'évolution perçue par l'acteur 

selon l'usage de la ressource; l'évolution orientée par le 

discours. La quantification implique des mesures et des 

indicateurs ou prédicteurs. Des modèles de prédiction des 

processus de changement d'état doivent être créés. Le moteur 

principal de ces modifications serait l'évolution de l'activité des 

sociétés humaines; l'accroissement de la population n'explique 

pas tout; l'économie de marché a aussi changé les objectifs de 

production. L'adoption de systèmes de production plus 

durables doit être négociée entre tous les acteurs : cela passe 

par des politiques nationales ou régionales de développement 

local, par un accompagnement plurisdiciplinaire de la 

recherche et par une collaboration étroite entre les chercheurs 

et les acteurs. Quatre mots qualifient la recherche dans ce 

domaine : systémique, pluridisciplinaire, participative, finalisée. 



BA_E14 SEI 1612; BA_OU364 

Maraux, Florent 

Djamen Nana P., Maraux F., Ashburner J., Triomphe B., 

Kienzle J. 2005. L'agriculture de conservation en Afrique 

francophone de l'ouest et du centre : état des lieux, enjeux et 

défis. 65-76. Regards sur l'agriculture de conservation en 

Afrique de l'ouest et du centre et ses perspectives : 

contribution au 3ème Congrès mondial d'agriculture de 

conservation, Nairobi, octobre 2005. - Rome : FAO, 2005, 

2005-10-03/2005-10-07. 

Dans le but de faire le point sur les projets et la mise en 

oeuvre de pratiques d'agriculture de conservation en Afrique 

francophone de l'ouest et du centre (AOC) et de préparer des 

contributions sur le sujet pour le 3ème Congrès mondial sur 

l'agriculture de conservation, une conférence électronique sur 

l'AC en AOC s'est tenue du 27 juin au 23 juillet 2005. Cette 

initiative a été financée par plusieurs bailleurs de fonds 

français (MAE, AFD, FFEM) et internationaux (FAO). 78 

personnes se sont inscrites et une quarantaine de 

contributions consistantes ont été produites, en sus des textes 

introductifs préparés par les animateurs de la conférence. Les 

échanges ont permis notamment de faire un recensement 

rapide des opérations en cours, d'avoir une présentation 

détaillée de quelques cas concrets et, de discuter du concept 

d'AC et de sa pertinence dans des environnements 

agroécologiques particuliers tels que le Sahel. En se basant 

sur les contributions à la conférence, il semble correct 

d'affirmer que les expériences d'AC en Afrique francophone de 

l'ouest et du centre sont peu nombreuses et dans tous les cas 

récents (entre 1 et 4 ans). Trois types de situations peuvent 

être distinguées: i) les expériences intégrées d'AC stricto 

sensu conduites surtout au Nord Cameroun et dans une 

moindre mesure au Tchad soudanien, où les actions en cours 

autour du changement d'échelle (système de culture, 

exploitation agricole et terroir). emboîtent le pas à une phase 

"réussie" d'expérimentations agronomiques à la parcelle; ii) les 

opérations en cours de démarrage (Mali), qui s'adossent 

directement sur les acquis d'autres pays aux agro-écologies 

similaires et; iii) diverses initiatives locales indépendantes les 

unes des autres ne mettant pas directement en oeuvre 

simultanément les trois principes de l'AC (rotations et 

associations culturales, couverture permanente du sol et, 

travail minimum du sol), mais qui s'en inspirent très librement 





(Bénin, Burkina Faso, Guinée, RCA, Sénégal). On notera 

même, que les techniques étudiées dans ces derniers pays 

vont parfois aller à l'encontre d'un ou de plusieurs de principes 

CA (brûlage des résidus ou enfouissement, travail du sol). 

Dans leur ensemble, ces diverses contributions convergent 

pour montrer que les principaux défis à relever afin de 

permettre à l'AC de jouer un rôle accru dans les systèmes 

agricoles concernent non seulement les innovations 

techniques au niveau de la parcelle (que faire, dans un endroit 

donné et avec des contraintes du milieu données, pour 

améliorer la situation productive ou environnementale) mais 

aussi les innovations organisationnelles touchant aux 

modalités de la mise en oeuvre de ces alternatives (ex. 

Restructuration des règles collectives de gestion des résidus 

de récolte) à l'échelle de l'exploitation et du terroir. Enfin, 

plusieurs contributions soulignent la nécessité que 

l'élaboration de nouvelles références soit accompagnée par la 

mise en place d'une démarche d'appui conseil pour aider les 

producteurs à raisonner l'introduction de cette innovation dans 

leurs systèmes d'exploitation. (Résumé d'auteur) 

Bibliothèque Cirad: CD_F08 FAO 14141 

Marinozzi, Gabrio 

Sabourin E., Marinozzi G. 2001. Recomposiçao da 

agricultura familiar e coordenaçao dos produtores para a 

gestao de bens comuns no Nordeste Brasileiro. Politica & 

trabalho, Revista de ciencias sociais, n 17: 80-90. 

L'article présente une réflexion sur la coordination de l'action 

collective pour la production et gestion de biens communs 

dans le cadre de l'agriculture du nord-est brésilien semi-aride. 

Le travail traite de l'évolution de la gestion des vaines pâtures 

dans les zones d'élevage du Sertão du nord-est de l'Etat de 

Bahia (les Fundo de Pasto) et de la coordination entre 

producteurs pour la commercialisation des produits dans les 

périmètres irrigués de juazeiro (Bahia) et Petrolina 

(Pernambuco). L'analyse des dynamiques d'adaptation de ces 

divers systèmes d'agriculture familiale permet de comprendre 

comment la coordination entre agriculteurs peut contribuer à la 

reproduction des exploitations familiales dans un contexte de 

fortes recompositions techniques, économiques et sociales. 



Marlet, Serge 

Marlet S. 2004. Evolution des systèmes d'irrigation et gestion 

de la salinité des terres irriguées. Hommes, terre et eaux, n 

130, spec.: 32-38. [2004-04-19/2004-04-23]. 

Le développement de l'irrigation s'est souvent accompagné de 

l'apparition de processus de salinisation, sodisation ou 

alcalinisation des sols d'importance variable. Si les situations 

apparaissent très diverses en raison des caractéristiques du 

milieu naturel et des modalités de gestion de l'eau et des 

systèmes de culture, ces dégradations résultent pour 

l'essentiel de modes de gestion inappropriés des systèmes 

irrigués. En retour, des mesures correctives permettent 

d'améliorer ces situations qui ne sont donc pas inéluctables. 

Ces interactions sont analysées sous l'éclairage d'exemples 

en Egypte, Pakistan, Mali et Maroc, présentés lors du 

séminaire PCSI 2002: "Vers une maîtrise des impacts 





environnementaux de l'irrigation" (Marlet et Ruelle, 2003). La 

salinisation des sols y apparaît aussi comme un indicateur 

pertinent pour l'évaluation de la performance de ces systèmes 

irrigués. La période contemporaine est principalement 

caractérisée par un accroissement de la complexité sous 

l'influence conjointe d'une libéralisation des pratiques, d'une 

diversification de la demande et d'une raréfaction des 

ressources en eau. La modernisation de la gestion des 

systèmes irriguée passe alors par le développement de 

nouveaux outils comme la mise en place de dispositif pérenne 

de suivi et d'évaluation et des approches intégrées du 

fonctionnement des systèmes d'irrigation couplant différents 

critères hydrauliques, agronomiques, organisationnels et 

environnementaux. (Résumé d'auteur) 


Marlet S., Ruelle P. 2003. Vers une maîtrise des impacts 

environnementaux de l'irrigation : actes de l'atelier du PCSI, 

28 - 29 mai 2002, Montpellier, France. [Cd-Rom]. 2002-05- 

28/2002-05-29, Montpellier. 

Le colloque " Vers une maîtrise des impacts environnementaux 

de l'irrigation " fait le point sur les travaux du 

Programme commun systèmes irrigués (PCSI) et de ses 

partenaires. Il examine les problèmes de dégradation de la 

qualité des eaux et des sols dans différentes situations 

géographiques et pour des modalités de mise en valeur des 

terres par l'irrigation très diversifiées. Il s'intéresse tout 

particulièrement aux avancées méthodologiques dans le 

domaine du fonctionnement des sols et de la dynamique des 

solutés dans le sol, en terme de modélisation et de méthodes 

d'étude. (Résumé d'auteur) 

RN_SM28 

Marti, Annie 




ROM). 



















UP_SM20 






Martin, José 

Manichon H., Martin J., Bauer H. 1997. La gestion des 

ressources naturelles par les acteurs. Compte rendu des 

débats de la table ronde I. 451-457. Agricultures des savanes 

du Nord-Cameroun. Vers un développement solidaire des 

savanes d'Afrique Centrale. Actes = [Agricultures of North- 



1996-11-25/1996-11-29. 

Les ressources naturelles sont sujettes à une évolution 

naturelle et à la gestion humaine. Dans la région des savanes 

d'Afrique de l'Ouest et du Centre, quelles évolutions sont 

constatées depuis 20 ans ? Quelles en sont les causes ? 

Comment sont-elles mesurées ? Quels jugements sont portés 

sur elles ? Quels objectifs la recherche et le développement 

doivent-il- s fixer et quelles sont les voies pour les atteindre ? 

Les manifestations de ces évolutions ont été discutées : 

ressources en eau, phénomènes d'érosion, désertification, 

richesse floristique ou faunistique, changements de paysage. 

L'évolution d'une ressource revêt plusieurs aspects : 

l'évolution réelle ou mesurée; l'évolution perçue par l'acteur 

selon l'usage de la ressource; l'évolution orientée par le 

discours. La quantification implique des mesures et des 

indicateurs ou prédicteurs. Des modèles de prédiction des 

processus de changement d'état doivent être créés. Le moteur 

principal de ces modifications serait l'évolution de l'activité des 

sociétés humaines; l'accroissement de la population n'explique 

pas tout; l'économie de marché a aussi changé les objectifs de 

production. L'adoption de systèmes de production plus 

durables doit être négociée entre tous les acteurs : cela passe 

par des politiques nationales ou régionales de développement 

local, par un accompagnement plurisdiciplinaire de la 

recherche et par une collaboration étroite entre les chercheurs 

et les acteurs. Quatre mots qualifient la recherche dans ce 

domaine : systémique, pluridisciplinaire, participative, finalisée. 



BA_E14 SEI 1612; BA_OU364 

Marzin, Jacques 

Marzin J. 1998. Rural group-lending system in Burkina Faso : 

the challenge of growth. Entwicklung Laendlicher Raum, n 6: 

31. 

Le Projet de promotion au petit crédit rural (PPPCR) a été 

élaboré en 1988 par Sahel Action, une association du Burkina 

Faso et le CIRAD. Le projet a commencé dans la province du 

Yatenga, région sahélienne du Burkina Faso. Son but initial 

était de permettre aux agriculteurs et éleveurs d'accéder aux 

services de crédit afin d'appuyer le développement d'activités 

générant des revenus basées sur les groupes de prêts; The 

small rural credit promotion Project (PPPCR) was launched in 

1988 by Sahel Action, an association in Burkina Faso, and the 

Centre for International Cooperation in Agricultural Research 

for Development (CIRAD). The project started in the province 

of Yatenga, located in the Sahelian region of Burkina Faso. It 

was initially designed to offer farmers and livestock-breeders 

an access to credit services to support the development of 

income-generating activities based on lending groups. 







Mathieu, C. 

Mathieu C. 1990. Itinéraires de la dégradation des terres de 

savanes soudano-guinéennes à très faible densité de 

population, l'exemple de la République Centrafricaine (RCA). 

Tropicultura, vol.8:n 4: 175-184. 

La République Centrafricaine, dont la plus grande partie est 

occupée par des savanes soudano-guinéennes, présente une 

des densités de population les plus faibles de l'Afrique 

tropicale. Le phénomène de la dégradation des sols par la 

culture traditionnelle itinérante et par l'élevage transhumant est 

pourtant évident malgré le faible taux d'occupation des sols. 

L'auteur analyse les processus de cette dégradation en 

rappelant les étapes qui ont conduit l'agriculteur de ces 

régions du nomadisme cultural à l'infertilisation des sols 

cultivés et celles qui ont prévalu à la progression constante 

des éleveurs nomades Mbororos vers les savanes du sud du 

pays. Il semble que les solutions aux problèmes techniques de 

la restauration de la fertilité des sols passent obligatoirement 

par un changement radical des modes de culture allant vers la 

sédentarisation et la fertilisation via le couple culture-élevage 

et par un mode réaliste de la gestion des pâturages. Ces 

changements doivent aussi s'accompagner d'un changement 

radical des rapports communauté rurale/administration dans le 

sens d'une plus grande compréhension et collaboration des 

Services Administratifs et d'une plus grande participation de la 

population rurale 


Maudet, Frédéric 

Maudet F. 1997. Systèmes de production mixtes 

agriculture/élevage en Afrique sahélienne. Etude de cas : la 

province du Yatenga au Burkina Faso. Montpellier: CIRAD- 

EMVT 

CIRAD-EMVT, ENVA, INAPG, MNHN, 46 p. Synthèse 

Bibliographique DESS : Productions Animales en Régions 

Chaudes. 

Le Yatenga se situe à cheval sur trois zones : séhélienne au 

nord, nord-soudanienne au centre et sud-soudanienne au sud 

et à l'ouest. Cinq groupes ethniques se partagent le sol de la 

province même si les Mossis et les Kurumbas sont les mieux 

représentés. La dynamique des relations agriculture-élevage 

est complexe au Yatenga, mais deux facteurs principaux 

peuvent être mis en évidence : la démographie galopante et 

les sécheresses de 1973 et 1984. Les surfaces cultivées et la 

dégradation des pâturages n'ont cessé de croître depuis cette 

période. Les sécheresses ont touché les bovins dont l'effectif a 

diminué lors de la reconstitution des troupeaux au profit des 

caprins et des ovins plus résistants et plus facilement 

échangés ou vendus. La culture attelée, en progression dans 

les années 1970-80 a regressé à partir de 1982, suite à la 

mobilisation des ressources des paysans pour l'achat de 

céréales et à la cessation des opérations d'achat de matériel. 

Les résidus de récolte sont sujets à de nombreuses utilisations 

et sont donc insuffisants pour permettre un entretien suffisant 

de tout le cheptel jusqu'à la fin de la saison sèche. La 

disparition des contrats de fumure fait qu'il n'y a plus de 

transferts de fertilité de la brousse vers les champs de culture. 

Les agriculteurs doivent donc produire eux-mêmes leur fumure 

organique, mais ils n'ont pas suffisamment d'animaux et 

l'augmentation des effectifs est limitée par les ressources 

fourragères disponibles localement 





Bibliothèque Cirad: BA_TH167 

Mercoiret, Marie-Rose 

Diouf M., Mercoiret M.-R. 1998. Etude des conditions de mise 

en valeur des périmètres irrigués dans le département de 

Matam. Tome 5 : organisations paysannes et irrigation. 

Montpellier: CIRAD-TERA, 104-[17] p. 

Ce rapport présente deux volets de l'étude sur les conditions 

de mise en valeur des périmètres irrigués dans le département 

de Matam : 1 - l'analyse des capacités et des performances 

des organisations de producteurs dans leurs activités de 

gestion sociale, économique et financière, 2 - le point de vue 

des organisations paysannes et des collectivités 

décentralisées sur l'irrigation et les propositions formulées 

pour l'avenir 


aux ressources alimentaires. L'estimation de ces réserves 

représente un outil de pilotage pour les éleveurs. Chez le 

dromadaire, les données sur ces aspects sont quasi 

inexistantes. Le présent article a fait la synthèse de plusieurs 

travaux relatifs à des observations barymétriques permettant 

l'estimation du volume et du poids de la bosse, principale part 

des réserves adipeuses, l'estimation des relations entre les 

dimensions de la bosse et le poids de la carcasse et les 

relations entre le poids de la bosse et celui du gras périrénal. 

L'évaluation du nombre et de la taille des adipocytes permet 

de tester la pertinence de ces formes de stockage adipeux. Il 

existe notamment une relation positive entre la taille et le 

nombre des adipocytes de la bosse et ceux du gras périrénal. 

Les effets âge et sexe sont tres marques sur certains de ces 

critères. L'appréciation de quelques sites anatomiques a 

permis de construire une grille d'état corporel adaptée à 

l'espèce. Les résultats ont cependant montré que la bosse, du 

fait de la variabilité tant de son poids que de la taille des 

adipocytes, ne représentait pas un bon indicateur de l'état 

corporel. (Résumé d'auteur) 


Messad, Samir 

Faye B., Bengoumi M., Messad S., Chilliard Y. 2002. 

Estimation des réserves corporelles chez le dromadaire. 

Revue d'élevage et de médecine vétérinaire des pays 

tropicaux, vol.55:n 1: 69-78. 

La gestion des réserves corporelles par les herbivores est un 

moyen de répondre à la variabilité de la qualité et de l'accès 

Meyer, Christian 




ROM). 























UP_SM20 

Michel, Jean-François 





vol.50:n 4: 313-323. 









































Montagne, Pierre 

Montagne P., Housseini M. 2000. Les jachères dans le bassin 

d'approvisionnement en bois de la ville de Niamey. Bois et 


 

Pour un meilleur approvisionnement en bois-énergie de 

Niamey (Niger), le projet d'amélioration de la jachère en 

Afrique de l'ouest (1996-1999) a précisé le potentiel ligneux 

des jachères, les conditions agrosocio-économiques de leur 

utilisation ainsi que les possibilités de développement par des 

plantations. 





 






Peltier R., Lawali E.M., Montagne P. 1995. Aménagement 

villageois des brousses tachetées au Niger - 2ème partie : les 

méthodes de gestion préconisées. Bois et Forêts des 

Tropiques, n 243: 5-24. 

 

Cette deuxième partie présente les méthodes de gestion 

sylvopastorale élaborées avec les populations. Ces 

techniques ne sont applicables que grâce à l'organisation de 

groupements de producteurs, à une modification du code rural 

pour leur attribuer la gestion de concessions rurales et à une 

adaptation de la fiscalité en vue de favoriser le bois récolté loin 

des villes dans les forêts aménagées 

Bibliothèque Cirad: CD_PE710; CD_BR5430; CD_BR5431; 

BA_PEBA832 


villageois des brousses tachetées au Niger. 1ère partie le 

milieu : potentiel et contraintes. Bois et Forêts des Tropiques, 

n 242: 59-76. 

 

Les auteurs décrivent le fonctionnement socio-économique de 

la région (y compris pratiques agricoles et pastorales), 

l'écologie des brousses tigrées et tachetées et les échecs et 

réussites des premières expériences d'aménagement forestier 

réalisées dans le pays. Grâce à un inventaire forestier et 

pastoral, ils tentent de cerner les potentialités de la zone et la 

réaction de l'environnement à la coupe du bois combinée au 

pâturage 


BA_PEBA832 

Djibo H., Montagne P., Geesing D., Peltier R., Touré A. 1997. 

L'aménagement villageois sylvo-pastoral de la formation de 

brousse tachetée de Tientiergou (arrondissement de Say, 





Niger). In Fonctionnement et gestion des écosystèmes 

forestiers contractés sahéliens = [Development and 

management of sahelian "contracted" forestry 

ecosystems]/D'Herbès J.M. (ed.), Ambouta J.M.K. (ed.), 

Peltier R. (ed.). - Paris : J. Libbey Eurotext, 1997. 203-215. 

Le schéma directeur d'approvisionnement en bois de la ville 

de Niamey (SIDAN) a été établi en 1991. Il a servi de base 

aux textes réglementaires et fiscaux et au démarrage des 

actions de développement des premiers marchés ruraux et 

des aménagements forestiers. Le premier site choisi pour 

tester les aménagements forestiers a été celui de Tientiergou, 

dans l'arrondissement de Say à 50 km au Sud de Niamey. 

L'objectif visé était de mettre au point les techniques 

d'exploitation des formations arbustives à Combrétacées, 

caractéristiques des plateaux de la périphérie de la ville de 

Niamey. Ces modes d'exploitation devaient à la fois garantir 

une bonne préservation du milieu et donner aux populations 

rurales les moyens de les préserver, soit par des plantations 

ou des actions de DRS/CES, soit par une meilleure gestion 

agricole de leurs terres. Après avoir fait l'historique des 

aménagements forestiers au Niger, cet article présente le 

contexte physique et social du massif forestier de Tientiergou 

(30 000 ha), la situation agricole et pastorale, enfin l'inventaire 

des ressources ligneuses réalisé préalablement à 

l'aménagement. Les zones aménagement de type orienté 

(sans aménagements forestiers) ont un coût faible, qui varie 

de 1 270 FCFA/ha (pour un terroir de 3 500 ha) à 4 430 

FCFA/ha (pour un terroir de 1 000 ha). Les aménagements 

forestiers (marchés ruraux contrôlés) entraînent une 

augmentation de plus de deux fois ce coût ( de 3 840 à 8 440 

FCFA/ha). (Résumé d'auteur) 

Bibliothèque Cirad: CD_F40 DHE 11067; CD_F40 DHE 

11302; BA_K04 DHE 1496; BA_KO4 DHE 2027 

Montagne P. 1996. Protection de la régénération naturelle de 

Faidherbia albida : évaluation a posteriori du projet Gao Doss 

au Niger. In Les parcs à Faidherbia = [Faidherbia 

parks]/Peltier R. - Montpellier : CIRAD-Forêt, 1996. - (Cahiers 

scientifiques, ISSN 0750-2265; 12). 283-296. 

Le "Projet Forestier Gao Dosso" qui a mené ses activités de 

1981 à 1985 souhaitait mobiliser et sensibiliser les paysans à 

la protection des jeunes Faidherbia albida issus de la 

régénération naturelle, au cours des différents travaux 

agricoles de saison sèche (défrichage) ou de saison des 

pluies (sarclages...). En 1992, dans le cadre du Porjet 

"Energie II, Volet Offre", l'auteur a fait réaliser un inventaire 

dans 10 villages anciennement touchés par le Projet "Gao 

Dosso" pour évaluer l'impact du projet a posteriori. Les 

résultats suivants ont été trouvés 

Bibliothèque Cirad: BA_K03 PEL 834 

Ada L., Montagne P., Peltier R. 1997. Aménagements 

forestiers villageois : l'expérience du Niger. Des 

aménagements pour les populations riveraines des forêts 

dans un cadre institutionnel et économique optimal. .[10 p.)] p. 

11ème congrès forestier mondial. Synthèse "aprèscongrès"/CIRAD-Forêt. 

- Montpellier : CIRAD, 1997/11, 1997- 

10-13/1997-10-22. 

Depuis 1989, le Niger s'est engagé dans une politique 

forestière ayant pour objectif l'amélioration de la gestion de 

l'exploitation du bois de feu approvisionnant les principales 

villes du pays en responsabilisant les populations riveraines. 

L'approche testée, qui vise in fine à donner à l'arbre une 

valeur sur pied, se veut pragmatique. Un cadre global a été 

élaboré, il permet de garantir un approvisionnement qui soit à 

la fois durable, régulier, performant, au meilleur coût pour le 





consommateur et la collectivité, tout en assurant une gestion 

conservatoire et rationnelle des ressources ligneuses. La 

stratégie énergie domestique (SED), pivot de la nouvelle 

politique s'appuie sur trois composantes : la fiscalité, le 

contrôle forestier et les marchés ruraux. Le bilan de cette 

intervention est positif et montre l'importance des revenus 

dégagés au niveau des ruraux, mais aussi et surtout que 

l'importance des revenus des bûcherons est un élément 

décisif de développement tant forestier que rural. Ce travail de 

développement se fait selon les méthodes modernes et en 

étroite collaboration entre les administrations forestières, les 

ONG et les populations riveraines 

Bibliothèque Cirad: BA_K01 CIR 2234; BA_K01 CIR 2790 

Achard F., Konieczka N., Montagne P., Banoin M. 1996. 

Ressources ligneuses des jachères du Sud-Ouest du Niger. 

43-48. Actes de l'atelier "Jachère, lieu de production", Bobo 

Dioulasso, 2-4 octobre 1996. - Dakar : CORAF, 1996, 1996- 

10-02/1996-10-04. 

Le projet Energie II, dont le but est de promouvoir une gestion 

à long terme des ressources en bois-énergie, a mis en place, 

à partir de mai 1996, un programme de recherchedéveloppement 

basé sur le défrichement sélectif des 

formations arbustives au moment de la remise en culture des 

jachères, et sur la réintroduction d'espèces arborées 

aujourd'hui disparues. Les seize jachères retenues pour 

l'étude sont situées au Sud de Niamey. Le défrichement de 

ces surfaces a permis, après inventaire et analyse de la 

structure ligneux, de mesurer la quantité de bois produite par 

chaque jachère. La densité moyenne du peuplement arboré 

des jachères est de 784 individus.ha-1 (omicron=441). La 

position géographique, de vingt quatre espèces ligneuses ont 

été inventoriées dans les 16 jachères étudiées. Le nombre 

d'espèces par jachère est très variable mais toujours faible : 

2,8 à 9,3 en moyenne selon les localités. Quatorze jachères 

portent une végétation ligneuse dominées par les 

Combrétacées ( à 1 cm s'élève à 2984 

kg.ha-1 (omicron = 3475), dont 1126 kg de bois 

commercialisable de diamètre > ou égal 2 cm qui représente 

un volume de 4,5 stères.ha-1 (poids moyen d'un stère : 270 

kg). On observe une grande variabilité inter-jachère des 

paramètres étudiés. Dans la majeure partie des cas, cette 

variabilité n'est pas liée à la zone géographique, à la position 

sur la toposéquence ou à l'âge des jachères. Elle provient des 

modes de gestion différents du système culture-jachère. A 

cause de cette variabilité, seules de grandes tendances 

peuvent être mises en évidence, en particulier la pauvreté 

floristique de la végétation et une production ligneuse 

relativement élevée qui constitue un bon complément aux 

ressources ligneuses des forêts. (Résumé d'auteur) 

Bibliothèque Cirad: CD_F08 FLO 12213; BA_BR1235 

Nouvellet, Yves 

Nouvellet Y., Sylla M.L., Kassambara A. 2003. La production 

de bois d'énergie dans les jachères au Mali. Bois et Forêts des 

Tropiques, n°276: 5-15. 

 





Au Mali, le bois de feu et le charbon de bois représentent 90% 

de la consommation énergétique nationale. Le prélèvement de 

bois à des fins énergétiques, effectué pour une partie non 

négligeable dans les jachères, approchait 6 millions de tonnes 

en 2000. Cette évaluation de la productivité des jachères, 

menée dans le cadre de ta Stratégie énergie domestique, a 

porté sur cinq sites du sud du Mali. Des premiers résultats, il 

ressort que Vitellaria paradoxa et Lannea acida sont tes 

espèces les plus fréquentes du parc arboré, que Combretum 

glutinosum, Acacia macrostachya, Piliostigma reticulatum et 

Entada africana sont les arbres les plus courants dans les 

jachères, enfin que la régénération des ligneux est dominée 

par Guiera senegalensis et Combretum glutinosum. La densité 

à t'hectare oscille, selon les sites, entre 222 arbres (à Fana) et 

334 arbres (à Cinzana), excepté dans la zone cotonnière de 

Kougnana où elle est nettement plus faible. La productivité 

moyenne des jachères (estimée hors arbres de parc par 

régression polynomiale) est de 0,12 m3/ha/an pour l'ensemble 

des sites, à t'exception de Kougnana (résultat non significatif). 

Le stock de bois sur pied a été estimé par classe d'âge; il 

progresse de 7,0 m3/ha (0-5 ans) jusqu'à 12,5 m3/ha (11-15 

ans), puis descend à 12,1 m3/ha au-delà de 20 ans. Ces 

résultats vont permettre d'actualiser les schémas directeurs 

d'approvisionnement en bois d'énergie du Mali. (Résumé 



RN_PERN113 

Nouvellet Y. 1992. Evolution d'un taillis de formation naturelle 

en zone soudanienne du Burkina Faso. Nogent-sur-Marne: 

CIRAD-Forêt 

CIRAD-Forêt, Université Pierre et Marie Curie, 2 vol., 356 p. 

Thèse Dr 3ème Cycle : Botanique Tropicale. 

Un dispositif de coupe en taillis a été installé en forêt de 

Gonsé (25 km de Ouagadougou) en 1985 pour évaluer la 

dynamique de la végétation après coupe rase à 5, 10, 15 et 20 

ans. Le site d'essai a été exploité en coupe rase après 

inventaire complet des ligneux par essences, circonférences 

et hauteurs. Les espèces présentes ayant des réactions 

différentes, ceci amène l'auteur à proposer des 

aménagements forestiers sélectifs moins destructifs et plus 

appropriés à une saine gestion des formations naturelles du 

pays. Outre les conséquences à tirer sur le plan des 

aménagements à envisager, il est urgent d'initier des 

recherches pluridisciplinaires sur les relations forêt-pâturagefeu 

comme réel support de la gestion future des formations 

naturelles au Burkina Faso 

Bibliothèque Cirad: CD_TH382; CD_TH383; FT_F (505)(4); 

BA_TH637B; BA_TH637A; FT_F (505)(4)a; FT_F (505)(4)b 

Noyer, Jean-Louis 







vol.4:n 2: 256-258. . 

















Ould Sidina, C. 

Ould Sidina C. 1999. Présentation des oasis mauritaniennes. 

In Agroéconomie des oasis. - Montpellier : CIRAD, 1999. 

Montpellier: CIRAD, 49-51 (3 p.). 

En Mauritanie, la surface totale des oasis occupée par les 

palmiers dattiers était estimée, en 1972, à 10 000 ha. 

Aujourd'hui, selon des statistiques récentes, ces oasis 

n'occupent plus que 4 700 ha. En 20 ans, 52% du patrimoine 

phoenicicole du pays a disparu. Dans les années 60, il existait 

plusieurs oasis dans l'Adrar qui ont, aujourd'hui, complètement 

disparu, soit ensevelies sous les dunes, soit abandonnées 

sous l'effet de la désertification, soit attaquées par des 

maladies non diagnostiquées 

Bibliothèque Cirad: CD_E90 FER 12021; CD_E90 FER 12022 

Pain-Orcet, Michelle 




Guides). 












































































UP_K10 BEL 2799; RN_P01 BEL 885 

Jeanjean H., Sacave G., Pain-Orcet M., Fauvet N., Bertrand 

A. 1990. Inventaire des Acacias gommiers dans le Gourma. 


Bibliothèque Cirad: FT_CR (13-N)(171)(3) 

Peltier, Régis 

Sarr A., Diop B., Peltier R., Neyra M., Lesueur D. 2005. Effect 

of rhizobial inoculation methods and host plant provenances 

on nodulation and growth of Acacia senegal and Acacia 

nilotica. New forests, vol.29: 75-87. . 

L'object de notre travail était de déterminer la méthodologie 

d'inoculation la plus efficace pour améliorer significativement 

la nodulation et la croissance d'Acacia senegal et d'Acacia 

nilotica poussant dans des conditions de serre. Nos résultats 





ont montré que l'inoculation utilisant des billes d'alginate 

dissoutes améliorait significativement la croissance des deux 

espèces d'Acacia par rapport à celle des plantes des autres 

traitements. L'expérience avec A. nilotica a été faite dans deux 

types de sol non stériles. Nous avons observé que les plants 

poussant dans le sol de Bel Air étaient plus nodulés et mieux 

développés que ceux poussant dans le sol de Sangalkam. 

Cependant, aucune différence significative entre les deux sols 

n'a été mise en évidence en termes d'effet des différentes 

méthodologies d'inoculation sur la nodulation et la croissance 

des plantes. II a aussi été démontré l'existence d'une 

interaction entre les provenances d'A. senegal et d'A. nilotica 

et l'effet de l'inoculation avec rhizobium. C'est ainsi que les 

provenances Bel Air d'A. senegal, Dahra et RIM d'A. nilotica 

ont le mieux poussé parmi les différentes provenances 

testées. L'ensemble de ces résultats suggèrent: (1) il devrait 

être possible d'améliorer la croissance et la production d'A. 

senegal et d'A. nilotica par une sélection des deux partenaires 

symbiotiques; (2) Les jeunes plantules d'A. senegal et d'A. 

nilotica produites en pépinière devraient être inoculées juste 

après le semis avec des billes d'alginate dissoutes contenant 

un cocktail de souches sélectionnées. (Résumé d'auteur) 


Smektala G., Peltier R., Sibelet N., Leroy M., Manlay R., Njiti 

C.F., Ntoupka A., Njiemoun A., Palou O., Tapsou. 2005. Parcs 

agroforestiers sahéliens : de la conservation à l'aménagement. 

[On line]. VertigO, vol.6:n 2: 13. . 

Au Nord-Cameroun, comme dans l'ensemble des zones semiarides 

africaines, les agriculteurs ont depuis longtemps 

défriché les savanes arborées pour les mettre en culture. Ce 

défrichement a souvent été sélectif: les cultivateurs ont 

conservé les arbres peu gênants ou utiles. Par la suite, ils ont 

parfois enrichi ces systèmes agroforestiers en introduisant de 

nouvelles espèces ou en conservant une partie de la 

régénération naturelle. En fonction de la composition du 

peuplement arboré d'origine, des conditions écologiques, des 

savoirs et des besoins des populations et de leur 

environnement socio-économique, différents types de parcs 

arborés se sont ainsi construits, dont les plus connus sont les 

parcs à faidherbia (Faidherbia albida) et les parcs à karité 

(Vitellaria paradoxes). De 1950 à 1990, les Administrations 

forestières ont surtout cherché à protéger les arbres situés 

dans les champs et dans les formations naturelles, en 

interdisant la coupe. Ces politiques de conservation, si elles 

ont permis le maintien des parcs, ont eu aussi un effet contreproductif 

car les agriculteurs se sont sentis dépossédés de la 

gestion de leur patrimoine, si bien qu'ils n'ont plus conservé ou 

planté de jeunes arbres et que les peuplements ont vieilli. Des 

actions de recherche-développement montrent qu'il est 

possible de re-dynamiser la gestion de ces systèmes 

agroforestiers, à l'échelle des exploitations agricoles et à celle 

des communautés villageoises. Cela suppose une 

sécurisation des droits sur l'arbre qui peut passer par la 

création de "forêts communautaires", instituées par la loi 

forestière camerounaise de 1994, et pouvant inclure le parc 

agroforestier villageois. Dès lors, il y a transfert de propriété 

des arbres de l'Etat vers la communauté, ce qui ouvre le droit 

à leur exploitation dans le respect d'un plan de gestion. Afin de 

préparer cette démarche, les pratiques traditionnelles 

raisonnées de gestion des arbres ont été décrites; une 

méthode d'émondage conciliant conservation et 





développement du tronc, production de feuilles, de fruits et de 

bois a été testée, ce qui a permis de mesurer le stockage de 

biomasse sur pieds et la production annuelle. Une réflexion 

sur la combinaison des techniques de gestion dans le cadre 

d'un aménagement des parcs a été conduite et des pistes 

pour des modèles d'aménagement simplifié des parcs ont été 

proposées. Ces aménagements permettraient de concilier 

notamment la production par émondage de bois de feu, 

ressource rare, et la pérennité des parcs. Cette démarche 

recueille aussi l'appui des hauts responsables de 

l'Administration et des organismes de recherche et de 

développement, malgré la réticence d'une partie des agents 

administratifs de base qui craignent d'y perdre leur pouvoir et 

leurs avantages. Ces enjeux de changements demandent 

donc à être soutenus et devraient trouver un appui favorable 

auprès du Fonds pour l'Environnement Mondial puisqu'ils 

rentrent dans le champ de plusieurs conventions 

internationales: convention pour la diversité biologique, 

convention sur le changement climatique, convention de lutte 

contre la désertification. (Résumé d'auteur) 





 







villageois des brousses tachetées au Niger - 2ème partie : les 

méthodes de gestion préconisées. Bois et Forêts des 

Tropiques, n 243: 5-24. 

 

Cette deuxième partie présente les méthodes de gestion 

sylvopastorale élaborées avec les populations. Ces 

techniques ne sont applicables que grâce à l'organisation de 

groupements de producteurs, à une modification du code rural 

pour leur attribuer la gestion de concessions rurales et à une 

adaptation de la fiscalité en vue de favoriser le bois récolté loin 

des villes dans les forêts aménagées 


BA_PEBA832 


villageois des brousses tachetées au Niger. 1ère partie le 

milieu : potentiel et contraintes. Bois et Forêts des Tropiques, 

n 242: 59-76. 

 

Les auteurs décrivent le fonctionnement socio-économique de 

la région (y compris pratiques agricoles et pastorales), 

l'écologie des brousses tigrées et tachetées et les échecs et 

réussites des premières expériences d'aménagement forestier 

réalisées dans le pays. Grâce à un inventaire forestier et 

pastoral, ils tentent de cerner les potentialités de la zone et la 

réaction de l'environnement à la coupe du bois combinée au 

pâturage 






BA_PEBA832 

Peltier R., Eyog Matig O. 1989. Un essai sylvo-pastoral au 

Nord-Cameroun. Mise en place d'un dispositif d'étude de la 

régénération et de la gestion d'une savane arborée dégradée 

en zone soudano-sahélienne à Laf-Badjava, premiers 

résultats. Bois et Forêts des Tropiques, n 221: 3-24. 

 

Afin de gérer les zones de savane arborée les forestiers 

camerounais ont crée des parcs et réserves. Toutefois les 

essais d'aménagement sylvopastoral sont difficiles à intégrer 

dans les pratiques rurales : protéger le pâturage, lutter contre 

les feux, éviter les coupes de bois inconsidérées. Après trois 

ans de gestion d'exploitation, trois espèces ont retrouvé de 

justes proportions : Acacia hockii, Dichrostachys glomerata, 

Piliostigma reticulatum 

Bibliothèque Cirad: CA_AT_R3S/P3; CD_PE710; 

BA_PEBA832 

Djibo H., Montagne P., Geesing D., Peltier R., Touré A. 1997. 

L'aménagement villageois sylvo-pastoral de la formation de 

brousse tachetée de Tientiergou (arrondissement de Say, 

Niger). In Fonctionnement et gestion des écosystèmes 

forestiers contractés sahéliens = [Development and 

management of sahelian "contracted" forestry 

ecosystems]/D'Herbès J.M. (ed.), Ambouta J.M.K. (ed.), 

Peltier R. (ed.). - Paris : J. Libbey Eurotext, 1997. 203-215. 

Le schéma directeur d'approvisionnement en bois de la ville 

de Niamey (SIDAN) a été établi en 1991. Il a servi de base 

aux textes réglementaires et fiscaux et au démarrage des 

actions de développement des premiers marchés ruraux et 

des aménagements forestiers. Le premier site choisi pour 

tester les aménagements forestiers a été celui de Tientiergou, 

dans l'arrondissement de Say à 50 km au Sud de Niamey. 

L'objectif visé était de mettre au point les techniques 

d'exploitation des formations arbustives à Combrétacées, 

caractéristiques des plateaux de la périphérie de la ville de 

Niamey. Ces modes d'exploitation devaient à la fois garantir 

une bonne préservation du milieu et donner aux populations 

rurales les moyens de les préserver, soit par des plantations 

ou des actions de DRS/CES, soit par une meilleure gestion 

agricole de leurs terres. Après avoir fait l'historique des 

aménagements forestiers au Niger, cet article présente le 

contexte physique et social du massif forestier de Tientiergou 

(30 000 ha), la situation agricole et pastorale, enfin l'inventaire 

des ressources ligneuses réalisé préalablement à 

l'aménagement. Les zones aménagement de type orienté 

(sans aménagements forestiers) ont un coût faible, qui varie 

de 1 270 FCFA/ha (pour un terroir de 3 500 ha) à 4 430 

FCFA/ha (pour un terroir de 1 000 ha). Les aménagements 

forestiers (marchés ruraux contrôlés) entraînent une 

augmentation de plus de deux fois ce coût ( de 3 840 à 8 440 

FCFA/ha). (Résumé d'auteur) 



Peltier R. 1996. Les parcs à faidherbia. Montpellier: CIRAD, 

311 p. (Cahiers scientifiques). 

Cet ouvrage fait le point des connaissances accumulées 

depuis une dizaine d'années sur l'arbre à faidherbia. Il montre 

qu'il est un outil précieux au service des sociétés agraires du 

Sahel, à condition de savoir l'utiliser à bon escient. La 

première partie de l'ouvrage regroupe des données sur le 

fonctionnement et les productions de l'arbre faidherbia; la 

deuxième partie rassemble des données concernant 





l'influence des arbres sur la production des cultures (on y 

trouvera la description des méthodes utilisées et des résultats 

originaux, en particulier sur le coton); dans la troisième partie, 

ce n'est plus l'arbre isolé, l'arbre et l'animal ou l'arbre avec la 

culture qui sont étudiés séparément ou en binôme, mais le 

système parc dans son ensemble, pris à l'intérieur d'un terroir 

villageois, d'un système agraire ou d'une région; la quatrième 

partie pose la grande question : faut-il planter des faidherbia ? 

Où ?, avec quel matériel végétal, quels symbiotes associés 

Bibliothèque Cirad: CD_K10 PEL 9510; CD_K10 PEL 9599; 

BA_K03 PEL 834; BA_K03 PEL 2099 

Peltier R. 1993. Les terres Hardé : caractérisation et 

réhabilitation dans le bassin du lac Tchad. Montpellier: CIRAD- 

Forêt, 121 p. (Cahiers scientifiques). 

Publié sous les auspices du CIRAD-Forêt avec le concours de 

l'ORSTOM et de l'IRA, ce Cahier Scientifique n. 11, regroupe 

un certain nombre d'articles de spécialistes, qui, chacun dans 

leur domaine, font le point des résultats de recherche sur ce 

sol aride : le sol Hardé. Depuis la télédétection jusqu'à la 

réhabilitation de ces sols, en passant par l'utilisation 

agropastorale des terres, il s'agit d'une synthèse très complète 

permettant une valorisation de la recherche. Cette approche 

multidisciplinaire donne un aperçu des perspectives de 

développement rural de la région du Nord Cameroun 

concernée 

Bibliothèque Cirad: CD_P36 PEL 6916; CD_P36 PEL 10074; 

FT_CR (13-U)(1)(11); BA_P36 PEL 2100; BA_P36 PEL 2828 

Manlay R., Peltier R., N'Toupka M., Gautier D. 2003. Bilan 

des ressources arborées d'un village de savane soudanienne 

au Nord Cameroun en vue d'une gestion durable. [Cd-Rom]. 




31. 

La dynamique des ressources arborées sur le terroir agrosylvo-pastoral 

de Mafa-Kilda au Nord-Cameroun a été 

analysée à partir d'un inventaire forestier en zone cultivée et 

en savane, d'une mesure des productivités ligneuse et 

fourragère des principales essences exploitées et d'une 

évaluation par enquête de la consommation en bois. Les 

surfaces terrières mesurées pour les différentes unités de 

gestion de l'espace étaient (en m2 ha-1): savane 

montagneuse: 5,12; zone cultivée depuis plus de 10 ans: 0,8; 

cultures jeunes: 1,6. Les productivités respectives 

correspondantes estimées en bois de feu par les pratiques 

actuelles de l'émondage étaient de 1,21, 0,09 et 0,27 t de 

matière sèche (MS) ha-1 an-1. La production du village était 

de 679 tMS an-1, soit seulement 62% de la consommation en 

bois de feu et de service (1103 tMS an-1). Les flux minéraux 

engendrés par la récolte du bois de feu étaient très importants. 

La productivité du parc arboré géré par les pasteurs 

sédentarisés était remarquable: par exemple, pour Vittelaria 

paradoxa (Karité) elle s'élevait à respectivement 0,18 et 0,09 

tMS ha-1 an-1 pour le bois et le fourrage. Une amélioration de 

la production du terroir est suggérée par un émondage 

prudent et en renforçant la productivité en bois des zones 

cultivées. Ceci est réalisable, mais nécessite des efforts pour 

redensifier les parcs, afforester les bandes anti-érosives et 

installer des boisements à forte productivité à proximité et 

dans le village. (Résumé d'auteur) 







Ada L., Montagne P., Peltier R. 1997. Aménagements 

forestiers villageois : l'expérience du Niger. Des 

aménagements pour les populations riveraines des forêts 

dans un cadre institutionnel et économique optimal. .[10 p.)] p. 

11ème congrès forestier mondial. Synthèse "aprèscongrès"/CIRAD-Forêt. 

- Montpellier : CIRAD, 1997/11, 1997- 

10-13/1997-10-22. 

Depuis 1989, le Niger s'est engagé dans une politique 

forestière ayant pour objectif l'amélioration de la gestion de 

l'exploitation du bois de feu approvisionnant les principales 

villes du pays en responsabilisant les populations riveraines. 

L'approche testée, qui vise in fine à donner à l'arbre une 

valeur sur pied, se veut pragmatique. Un cadre global a été 

élaboré, il permet de garantir un approvisionnement qui soit à 

la fois durable, régulier, performant, au meilleur coût pour le 

consommateur et la collectivité, tout en assurant une gestion 

conservatoire et rationnelle des ressources ligneuses. La 

stratégie énergie domestique (SED), pivot de la nouvelle 

politique s'appuie sur trois composantes : la fiscalité, le 

contrôle forestier et les marchés ruraux. Le bilan de cette 

intervention est positif et montre l'importance des revenus 

dégagés au niveau des ruraux, mais aussi et surtout que 

l'importance des revenus des bûcherons est un élément 

décisif de développement tant forestier que rural. Ce travail de 

développement se fait selon les méthodes modernes et en 

étroite collaboration entre les administrations forestières, les 

ONG et les populations riveraines 

Bibliothèque Cirad: BA_K01 CIR 2234; BA_K01 CIR 2790 

D'Herbès J.M., Ambouta J.M.K., Peltier R. 1997. 

Fonctionnement et gestion des écosystèmes forestiers 

contractés sahéliens. 274 p., 1995-11-20/1995-11-25, Paris. 

La raréfaction des ressources hydriques conduit la végétation 

des zones sahéliennes à se "contracter" pour former des 

structures originales, qu'il convient d'étudier et de comprendre 

afin d'en tirer le meilleur parti. Tous les écosystèmes 

contractés, c'est-à-dire formés d'une juxtaposition de zones de 

végétation et de sol nu, ne sont pas dégradés et donc ne 

justifient pas les projets de reboisement coûteux qui peuvent 

aller parfois à l'encontre de but recherché. "Comprendre pour 

mieux gérer les forêts sahéliennes" est le thème de l'Atelier 

international qui s'est tenu à Niamey, Niger du 20 au 25 

novembre 1995. Organisé par la Direction de l'Environnement 

du Ministère de l'Hydraulique et de l'Environnement du Niger, 

le CIRAD-FORET et l'ORSTOM, rassemblant chercheurs et 

opérateurs du développement, il a permis de confronter les 

acquis scientifiques sur ces écosystèmes forestiers contractés 

avec les politiques mises en oeuvre au Niger. (Résumé 




Perret, Sylvain 







12-03. 






































Perret S., Wedoud Ould Cheikh A. 1998. Projet pilote de lutte 

contre la désertification : programme d'accompagnement et de 

collaboration. Mission d'initialisation de la première phase 

Agro-machiniste et Sociologue. Montpellier: CIRAD-TERA, 20 

p. 

Cette mission, réalisée du 2 au 12 mai 1998, consistait à 

mettre en place le programme d'accompagnement et de 

collaboration du CIRAD auprès du Projet pilote de lutte contre 

la désertification, financé par le FIDA, dans la Région du 

Kanem, Tchad. L'objectif général de cet appui consiste à 

évaluer selon des critères techniques, économiques, 

agronomiques et humains, des travaux d'aménagement 

motorisés mis en oeuvre dans le Kanem (réalisation de sillons 

cloisonnés et de demi-lunes en vue de concentrer les eaux de 

ruissellement et favoriser le développement de cultures 

vivrières, fourragères et ligneuses). La présente mission est 

structurée selon deux composantes : technique (mise en place 

d'une station météo automatique, de dispositifs de mesure et 

de suivi des performances des matériels, de l'impact 

agronomique et hydrique des aménagements, de leur 

pérennité, protocoles d'expérimentations), et humaines 

(évaluation de la perception et de l'implication possible des 

populations dans les aménagements, connaissance des 

représentations des acteurs locaux face à la gestion du milieu, 

mise en place de procédures d'enquêtes et d'analyse). 



Petit, Sandrine 








Guides). 












































































UP_K10 BEL 2799; RN_P01 BEL 885 

Petrucci, Yann 






















forêts 


BA_K05 BEL 1698 

Picard, Nicolas 

Picard N., Ballo M., Dembélé F., Gautier D. 2006. Evaluation 

de la productivité et de la biomasse des savanes sèches 

africaines : l'apport du collectif Savafor; a contribution from the 

Savafor research group. Bois et Forêts des Tropiques, n 288: 

75-80. 

 

Dans un effort de synthèse pour capitaliser les résultats de la 

recherche sur la productivité des savanes à l'échelle régionale, 

une école-chercheurs, baptisée Savafor, s'est rassemblée à 

Bamako au Mali, du 19 au 27 octobre 2005. Elle a réuni plus 

de 20 participants de la sous-région autour de 

communications orales, de débats (entre chercheurs et avec 

les acteurs du développement), de travaux communs sur des 

jeux de données et de sorties sur le terrain. Cette écolechercheurs 

avait deux objectifs: - Faire le point sur les 

méthodes pour estimer la biomasse et la productivité des 

formations savanicoles, en confrontant les expériences 

respectives de chercheurs de différents pays de l'Afrique de 

l'Ouest et centrale. - Favoriser une synergie, à l'échelle 

régionale, entre les chercheurs travaillant sur le sujet. Le 

présent article vise à rendre compte des principales 

conclusions obtenues lors de cette école-chercheurs. 







RN_PERN113 

Piraux, Marc 
































11581; BA_P35 REN 2244 

Rachadi, Tahar 


































Reyniers, François 

Traoré S.B., Reyniers F., Vaksmann M., Koné B., Sidibé A., 

Yoroté A., Yattara K., Kouressy M. 2000. Adaptation à la 

sécheresse des écotypes locaux de sorghos du Mali. 


Parmi les agronomes et chercheurs des zones soudanosahéliennes, 

il existe actuellement un débat sur l'aptitude des 

variétés locales de sorgho à l'intensification et leur adaptation 

aux conditions de sécheresse qui prévalent dans cette région 

depuis la fin des années 60. La question qui se pose est de 

savoir s'il faut conserver le caractère de photosensibilité dans 

les nouvelles variétés. Ceci est d'autant plus important que les 

paysans de cette zone préfèrent, à présent, cultiver leurs 

variétés locales, ou passer au maïs dans certaines conditions. 

Dans cet article, nous examinons l'adaptation des variétés 

locales de sorgho du Mali aux nouvelles conditions 

climatiques. Les moyennes de la pluviométrie annuelle, des 

dates de début et de fin de la saison pluvieuse ont été 

comparées sur deux périodes de vingt ans situées de part et 

d'autre de la prospection IBPGR-Orstom de 1978 sur 110 

postes pluviométriques. Les caractéristiques phénologiques 

(photosensibilité et durée du cycle) de 193 écotypes collectés 

en 1978 et 129 collectés en 1999 ont également été étudiées 

pour 5 zones pluviométriques. Les résultats indiquent que 

malgré la baisse pluviométrique observée au cours des 40 

années d'études, il n'y a pas eu de changement significatif 

dans les dates de début et de fin de la saison pluvieuse. Il n'y 

pas eu, non plus, de changements significatifs des 

caractéristiques phénologiques des écotypes collectés en 

1978 et 1999, ce qui signifie que les variétés locales de 

sorgho, à cause de leur photopériodisme, sont bien adaptées 

aux variations climatiques de leur zone d'origine. Les résultats 

sont discutés au regard des nouvelles connaissances sur le 

phénomène de photosensibilité, à savoir son déterminisme 

génétique et sa compatibilité avec les caractères de 

productivité (biomasse et grains). De nouveaux axes de 

recherche sur l'amélioration de la production des variétés 

locales photopériodiques de sorgho sont suggérés. Ils 

permettent d'envisager une lutte efficace contre la 

désertification et l'érosion de la biodiversité. (Résumé d'auteur) 


Vaksmann M., Traoré S.B., Niangado O., Stutterheim N.C., 

Reyniers F. 1998. Intensification et plasticité du 

développement du sorgho. In L'intensification agricole au 

Sahel/Breman H., Sissoko K. - Paris : Karthala, 1998. 771- 

780. 

Au Mali, la durée de la saison de culture est extrêmement 

variable d'une année sur l'autre. Le photopériodisme des 

céréales est une réponse à cette variabilité car il procure une 

plasticité de la longueur du cycle. Cette plasticité permet 





d'éviter les dégâts causés par les oiseaux ou les moisissures 

en cas de floraison trop précoce ou les stress hydriques en 

cas de floraison trop tardive. La prise en compte de ce 

phénomène dans les programmes de recherche est 

relativement récente. Le photopériodisme a souvent été 

considéré comme un handicap à l'obtention de variétés 

productives et à la mise en place de " paquets technologiques 

" intensifiés. Nous cherchons à mieux connaître les 

mécanismes qui gèrent la croissance et le développement des 

céréales africaines pour en tirer les conséquences en terme 

de prise en compte des risques climatiques. Il s'agit d'éviter 

que l'amélioration de l'indice de récolte ne se fasse au 

détriment de la plasticité des cycles de développement. La 

finalité de cette opération est de proposer au développement 

des itinéraires techniques conciliant les aspects de 

productivité et de stabilité. (Résumé d'auteur) 

Bibliothèque Cirad: CD_E90 BRE 11595 

Bacci L., Reyniers F. 1998. Le futur des céréales 

photopériodiques pour une production durable en Afrique 

tropicale semi-aride. Actes du séminaire final. Projet STD3 

TS3 93.0223. 270 p., 1998-04-27/1998-04-30, Montpellier. 

La recherche agronomique tropicale visant à l'augmentation 

de la production des principales cultures des pays sahéliens, 

en particulier au Mali, s'est surtout attachée, jusqu'à 

aujourd'hui, à la sélection de variétés à fort potentiel de 

production et au développement de systèmes de culture à 

forts intrants. Toutefois, les résultats de cette approche n'ont 

généralement pas été adoptés par les paysans qui ont 

continué à cultiver leurs écotypes locaux et à privilégier leurs 

stratégies anti-aléatoires. En conséquence, la recherche doit 

modifier ses objectifs d'augmentation de la production dans 

une optique de durabilité. C'est dans ce contexte que s'est 

inscrit le project STD3 TS3 93.0223 "Risques et intensification 

: le diagnostic hydrique et minéral des céréales dans les pays 

sahéliens et les zones communautaires du Zimbabwe". Les 

résultats ont été présentés lors du séminaire tenu à Florence 

du 27 au 30 avril 1998. Le diagnostic du fonctionnement de 

ces écosystèmes et l'analyse génétique valident clairement les 

possibilités d'une adaptation des écotypes de mil et de sorgho 

au milieu traditionnel plutôt que l'introduction de forts intrants 

pour valoriser les variétés sélectionnées à potentiel élevé. Les 

perspectives ouvertes par ce changement d'approche font 

l'objet de recommandations préparées par les groupes de 

travail. (Résumé d'auteur) 

Bibliothèque Cirad: CD_X10 BAC 11596; CD_X10 BAC 

11597; BA_X01 BAC 2179; UP_CG CES 318 

Kouressy M., Niangado O., Dembélé T., Vaksmann M., 

Trouche G., Reyniers F. 1998. La sélection des sorghos 

photopériodiques. 247-262. Le futur des céréales 


tropicale semi-aride. Actes du séminaire final. (Projet STD3 

TS3 93.0223) = The future of photoperiodical cereals for 

sustainable production in the semiarid tropics of Africa. (1998- 

04-27/1998-04-30. 

Afin d'obtenir un matériel végétal de taille courte et à large 

adaptation, le photopériodisme a été éliminé des nouveaux 

cultivars de mil et de sorgho. L'importance écologique de ce 

caractère est pourtant connue depuis longtemps : la sensibilité 

à la durée du jour permet l'ajustement de la durée du cycle à 

la longueur probable de la saison des pluies. Une sélection 

généalogique a été lancée pour voir s'il est possible de 

concilier le photopériodisme et les caractéristiques des 

variétés productives, particulièrement le nanisme. Un écotype 

local nain, photopériodique, très tardif, de type caudatum, a 





été identifié au Sud du Mali (Souroukoukou). Le croisement a 

été réalisé avec une variété précoce de même type botanique 

issue de la collection de l'ICRISAT (E35-1). Un suivi du 

comportement des parents et des hybrides de première 

génération a permis de montrer que la variété locale est très 

photopériodique. Par comparaison, E351 est peu 

photopériodique. Le comportement en F1 montre que le 

photopériodisme est un caractère dominant. L'étude de la 

deuxième génération confirme cette observation, la longueur 

du cycle végétatif suit une distribution bimodale avec 1/4 de 

plants précoces et 3/4 de plants tardifs. La tardiveté serait 

donc déterminée par l'allèle dominant d'un gène majeur. En 

quatrième génération, on vérifie que les lignées tardives sont 

photopériodiques tandis que les lignées précoces sont peu 

sensibles à la durée du jour. Un ensemble de plants 

photopériodiques de taille courte a été sélectionné sur des 

critères agronomiques (qualité du grain et taille des panicules). 

Ces descendances faciliteront l'introduction du 

photopériodisme dans le matériel des programmes 

d'amélioration du sorgho. 


11597; BA_X01 BAC 2179 

Kouressy M., Niangado O., Vaksmann M., Reyniers F. 1998. 

Etude de la variabilité phénologique des mils du Mali et de son 

utilisation pour l'amélioration variétale. 59-75. Le futur des 

céréales photopériodiques pour une production durable en 

Afrique tropicale semi-aride. Actes du séminaire final. [Projet 

STD3 TS3 93.0223] = The future of photoperiodical cereals for 

sustainable production in the semiarid tropics of Africa. [1998- 

04-27/1998-04-30. 

Cette étude présente une synthèse des travaux réalisés au 

Mali pour décrire le photopériodisme des mils, montrer son 

importance dans l'adaptation à la diversité des conditions de 

production pour étudier les voies possibles de valorisation de 

ce caractère. Le photopériodisme est relativement simple à 

modéliser à partir d'un essai comportant plusieurs dates de 

semis car, en conditions normales de culture, l'évolution de la 

durée du cycle est sensiblement linéaire, décroissante en 

fonction de la date de semis. On a caractérisé la sensibilité à 

la durée du jour d'une prospection réalisée sur un transect 

Nord-Sud du Mali. Le cycle des variétés est étroitement lié à la 

durée de la saison des pluies de la zone d'origine ; l'épiaison a 

lieu, en moyenne, trois semaines avant la fin de saison. Les 

nouvelles variétés proposées aux paysans sont généralement 

précoces, insensibles à la photopériode et ne s'adaptent pas 

aux conditions climatiques du Mali. Pour produire de façon 

durable, une nouvelle variété doit avoir une durée de cycle et 

un comportement photopériodique aussi proches que possible 

de celui des variétés locales de la zone cible. Des croisements 

ont été réalisés pour évaluer la possibilité d'obtenir des mils 

photopériodiques de taille courte. La mise au point de telles 

variétés semble possible. Les premiers résultats 

agronomiques permettent de penser que les variétés 

photopériodiques de taille courte devraient être productives 

tout en gardant une bonne adaptation aux contraintes 

climatiques. Toutefois, il faudra faire attention à leur plus faible 

compétitivité envers les adventices 


11597; BA_X01 BAC 2179 

Vaksmann M., Traoré S.B., Kouressy M., Coulibaly H., 

Reyniers F. 1998. Etude du développement d'un sorgho 

photopériodique du Mali. 109-122. Le futur des céréales 






tropicale semi-aride. Actes du séminaire final. [Projet STD3 

TS3 93.0223] = The future of photoperiodical cereals for 


04-27/1998-04-30. 

Une étude du développement d'une variété locale de sorgho 

(CSM 388) a été menée au Mali. La phénologie des plants et 

le rythme d'apparition des feuilles ligulées ont été suivis. La 

variété étudiée est photopériodique, la durée semis-dernière 

feuille passe de cent vingt et un à cinquante-deux jours 

lorsque le semis passe du 10 mai au 19 septembre. Le 

nombre de feuilles initiées sur le bourgeon apical ainsi que le 

nombre de feuilles pleinement développées sur la tige 

principale sont reliés linéairement avec le temps thermique 

écoulé depuis le semis. Le temps nécessaire à l'initiation de 

deux feuilles successives (plastochrone) était de 35 C j tandis 

que celui séparant l'apparition de deux feuilles ligulées 

(phyllochrone) était de 45,6 C j. La connaissance du 

fonctionnement du bourgeon terminal permet de déduire le 

moment de l'initiation paniculaire à partir de la date 

d'apparition de la dernière feuille. La durée de la phase 

végétative s'accroît très rapidement lorsque la photopériode 

augmente. Le temps thermique allant du semis à l'initiation 

paniculaire suit une relation hyperbolique en fonction de la 

photopériode. L'augmentation de la durée de la période 

juvénile entraîne un allongement de la durée de formation des 

panicules. Un modèle simple permet de prévoir la phénologie. 

La validation du modèle a été réalisée à partir des résultats 

d'essais implantés sous plusieurs latitudes au Mali. Cent deux 

parcelles de CSM 388 ont fait l'objet d'un suivi précis de la 

phénologie. La durée semis-dernière feuille varie de quarantecinq 

à cent soixante-huit jours selon les semis. La 

comparaison des durées calculées par le modèle et observées 

sur le terrain montre une excellente concordance. Il est 

possible de délimiter, pour chaque variété, les zones 

optimales d'adaptation ou de déterminer le comportement 

photopériodique souhaité en fonction de l'environnement 


11597; BA_X01 BAC 2179 

Richard, Didier 

Manlay R., Ickowicz A., Masse D., Feller C., Richard D. 

2003. Spatial carbon, nitrogen and phosphorus budget of a 

village in the West African savana : II. Element flows and 

functioning of a mixed-farming system. Agricultural systems, 

vol.79:n 1: 83-107. . 

Management of organic resources plays a decisive role in the 

viability of mixed-farming systems in West African savannas. 

For this reason in this study carbon (C), nitrogen (N) and 

phosphorus (P) flows initiated by the different uses of organic 

resources were quantified in the different land-use systems of 

a village in southern Senegal. Livestock, crop harvest, and 

wood and straw collecting were responsible for, respectively, 

59, 27 and 14% of the C outflows from the area exploited by 

the village. Livestock accounted for nearly 80% of C, N and P 

returns to the soil. As a result of these transfers and of on-site 

recycling of herbaceous biomass, high C inputs were brought 

to staple crops in the compound ring. Nitrogen and P depletion 

of the system amounted to -4 kg N and -1 kg P ha-1 year -1 

only when other abiotic flows were included. This study also 

suggests that population growth is likely to rapidly alter the 

sustainability of this mixed-farming system at least due to a 

modification in the balance between the supply of and demand 

for organic resources. (Résumé d'auteur) 






Manlay R., Ickowicz A., Masse D., Floret C., Richard D., 

Feller C. 2003. Spatial carbon, nitrogen and phosphorus 

budget of a village in the West African savana : I. Element 

pools and structure of a mixed-farming system. Agricultural 

systems, vol.79:n 1: 55-81. . 

The viability of mixed farming systems in West African 

savannas relies largely on the management of endogenous 

organic resources. Assessment of the organic balance at both 

plot and village territory scales is needed as an indicator of this 

viability. Distribution of carbon (C), nitrogen and phosphorus in 

soil and plant biomass was thus quantified for a village in 

southern Senegal across the different land use systems (LUS) 

and farm holdings. The village exhibited ring-like organisation, 

including a compound ring, a bush ring, and lowland paddy 

fields, with positive gradients of intensification and food 

production from the savanna to the dwellings. Marked 

contrasts were found between holdings, especially in livestock 

availability. Clear relationships were evidenced between the 

spatial distribution of C and nutrients and the agricultural 

functions of LUS and holdings, while multi-scale diversity 

appeared to be the main factor that ensured the functioning of 

the system. Intensification schemes at the village level aimed 

at increasing organic resources and their cycling efficiency 

must thus take into account their impact on this diversity. 



Ickowicz A., Richard D., Manlay R. 2000. Etude de la 

valorisation des ressources fourragères par les éléveurs sur 

des terroirs agro-sylvo-pastoraux soudaniens : pratiques 

d'élevage et utilisation de l'espace. 147-155. Fertilité et 

relations agriculture-élevage en zone de savane : actes. - 


Etude de la valorisation des ressources fourragères par les 

éleveurs sur des terroirs agrosylvo-pastoraux soudaniens. 

Pratiques d'élevage et utilisation de l'espace. Le programme 

conjoint franco-sénégalais Cirad-Emvt/Isra " Alimentation du 

bétail tropical " a réalisé une étude sur l'utilisation de l'espace 

et des ressources par les ruminants en Haute Casamance 

(Sénégal). Cette communication a pour objectif de présenter 

les méthodes utilisées pour étudier d'une part, les relations 

entre pratiques d'élevage et utilisation de l'espace et d'autre 

part, les flux de biomasse au sein des terroirs (ressources 

fourragères, déjections animales). Les relations entre 

pratiques d'élevage et utilisation de l'espace ont été étudiées à 

partir de la réalisation d'un système d'information 

géographique et à l'aide du logiciel de l'Inra-Sad, Carpat. Il 

s'agissait de faire correspondre les déplacements des 

troupeaux et donc la localisation des ressources fourragères 

avec les règles sociales d'attribution des ressources au niveau 

du terroir. Les méthodes de quantification de l'excrétion 

animale sont présentées. Ces travaux mettent en évidence la 

forte variabilité selon les saisons et la qualité des ressources 

fourragères, des qualités et de la qualités des excrétions. 

L'ensemble de ces méthodes s'inscrit dans le cadre plus 

global des recherches sur le rôle des ruminants dans la 

gestion de la fertilité du sol qui associent entre autres des 

disciplines comme la pédologie, la géographie, l'agronomie et 

la sociologie. (Résumé d'auteur) 


12203 





Rippstein, Georges 

Rippstein G., Allard G., Corbin J. 2000. Gestion par les feux 

des pâturages naturels et productivité des bovins sur les 

prairies des basses plaines orientales de Colombie. Revue 


vol.53:n 4: 337-347. 

La productivité et la valeur alimentaire des différents types de 

pâturages naturels des basses plaines orientales de Colombie 

(Llanos), gérées par des feux annuels de saison sèche, ont 

été généralement faibles: les biomasses aériennes annuelles 

ont été de l'ordre de 2 à 3,5 tonnes de matière sèche par 

hectare et les teneurs en matières azotées totales des 

fourrages ont été comprises entre 5 et 11 p. 100 de la matière 

sèche suivant les saisons et le stade phénologique. Dans les 

conditions traditionnelles d'exploitation (pâture continue, pas 

de feu ou des feux en début de saison sèche, chargement de 

8-10 ha par animal), les gains de poids des bovins ont été 

faibles en saison des pluies (gains quotidiens moyens entre 

150 à 300g) et ils ont perdu généralement du poids en saison 

sèche (de 150 à 250g par jour). Des expérimentations en 

station ont montré une différence significative de productivité 

des animaux selon la composition botanique, ou mieux, la 

valeur pastorale (indice synthétique de valeur du pâturage 

intégrant productivité, valeur nutritive et appétence des 

espèces) des pâturages naturels suivant qu'ils étaient sur des 

sols à texture sablo-argileuse ou argilo-limoneuse. Les feux 

annuels de saison sèche ont permis la production de 

repousses vertes mais, répétés d'année en année et associés 

à la libre pâture en continu, ils ont dégradé la flore. Les 

auteurs ont testé, sur un ensemble de parcelles en rotation, 

deux systèmes séquentiels de feux permettant de les espacer 

de 16 mois et de mettre à la disposition du bétail des 

repousses protégées de la pâture toutes les quatre semaines. 

Malgré un doublement de la charge moyenne annuelle (4 ha 

par tête), les gains de poids individuels de bovins en 

croissance ont été significativement améliorés et ce résultat a 

été obtenu sans dégradation de la végétation. (Résumé 



Boudet G., Daget P., Rippstein G. 1995. Evolution des 

parcours tropicaux. Région sahélienne. In Pastoralisme. 

Troupeaux, espaces et sociétés/Daget P., Godron M. - Paris : 

AUPELF-UREF, 1995. 458-470. 

Bibliothèque Cirad: CD_E50 DAG 9754; BA_F08 DAG 1130; 

BA_F08 DAG 832 

Rippstein G. 1990. Evolution et dégradation d'un écosystème 

pâturé en zone soudano-guinéenne au Cameroun. 1075-1076 

+ 1 micro-fiche numéro VT890303. Seizième congrès 

international des herbages = XVI. International grassland 

congress/INRA. - Versailles : INRA, 1990. - vol.2, 1989-10- 

04/1989-10-11. 

Des observations sur des formations naturelles (savanes 

arbustives) de l'Adamaoua Camerounais en zone soudanoguinéenne 

ont été faites pendant plus de 30 ans. Elles ont 

permis de suivre et mesurer l'évolution de la végétation sous 

l'effet d'une intensification de l'exploitation du tapis herbacé 

(pâture plus fréquente, foin). Cette intensification entraîne une 

certaine évolution (souvent brutale) du pâturage : certaines 

très bonnes espèces sont remplacées par des espèces 





médiocres. Cette dégradation n'est pas irréversible si 

l'exploitation est adaptée à la productivité de l'écosystème 

Bibliothèque Cirad: BA_X70 HEN 1254B 

Risterucci, Ange-Marie 







vol.4:n 2: 256-258. . 













Roupsard, Olivier 

Roupsard O., Joly H., Dreyer E. 1998. Variabilité et 

croissance initiale, de l'efficience d'utilisation de l'eau, et de la 

discrimination isotopique du carbone de plantules de 

Faidherbia albida (Del.) A. Chev., un arbre à usages multiples 

d'Afrique semi-aride. Effets provenance et sécheresse. 

Annales des Sciences Forestières, vol.55: 329-348. 

The panafrican provenances of Faidherbia albida display 

contrasting growth and survival rates in semi-arid zones of 

western Africa, when they are compared in multi-local field 

trials. In order to identify some potential causes for such 

differences, we recorded the genetic variability of 

ecophysiological traits (including water-use efficiency, W, and 

carbon isotope discrimination, A) in seven provenances from 

contrasting habitats of western and south-eastern Africa. 

Provenance and drought effects were tested on potted 

seedlings in a greenhouse. After 6 months, the total dry mass 

of the well-irrigated seedlings ranged from 31 to 86 g, and the 

total water-use from 8 to 18 kg. Both initial growth and water 

consumption were strongly correlated with leaf area. We 

displayed a significant inter-provenance variability, and 

exhibited the highest values in the south-east African 

provenances, which were the most vigourous, but also 

presented the poorest survival rates in field trials. It was 

negatively con-elated with the leaf-to-total dry mass ratio, 

LMR, and to A. The mild drought significantly reduced gasexchange 

rates, leaf area, growth, water-use, specific leaf 

area, and A in all provenances. It also increased the intrinsic 

water-use efficiency, A/g, and the root-to-total dry mass ratio, 

but did not affect W or LMR. No provenance x drought 

interaction was found in any variable. The initial rate of leaf 

area establishment probably plays a major role in explaining 





the contrasting water-use strategies of the provenances. 



Sabourin, Eric 

Sabourin E., Da Silveira L.M., Sidersky P. 2004. Production 

d'innovation en partenariat et agriculteurs-expérimentateurs au 

Nordeste du Brésil. Agricultures, vol.13:n 2: 203-210. 

Ce texte présente les premiers résultats d'une étude sur la 

contribution de groupes d'agriculteurs familiaux aux processus 

d'innovation dans trois municipes de la Paraiba (Brésil). 

L'objectif consistait à identifier le rôle des producteurs et de 

leurs organisations en matière d'introduction et d'adaptation de 

techniques agricoles. Les actions de partenariat et 

d'accompagnement institutionnels développées ont produit 

des résultats positifs à l'échelle locale, dans des délais 

rapides, mais moyennant des efforts importants en termes de 

ressources humaines pour la formation des agriculteurs et le 

suivi méthodologique. Les résultats obtenus permettent 

cependant d'avancer des propositions quant au rôle de 

groupes d'agriculteurs en matière d'innovation. Au-delà de 

l'expérimentation technique et locale, ils peuvent devenir des 

"porte-parole", des traducteurs des différentes logiques de 

l'innovation. Les méthodes expérimentées dans la Paraiba 

peuvent ainsi contribuer à rénover l'action de la recherche et 

de la vulgarisation agricole. (Résumé d'auteur) 


Sabourin E., Sidersky P., Matos L.C., Trier R. 2002. Gestion 

technique vs gestion sociale de l'eau dans les systèmes 

d'agriculture familiale du Sertão brésilien. Sécheresse science 

et changements planétaires, vol.13:n 4: 274-283. 

Au Nordeste du Brésil, la rareté de l'eau et la répartition 

foncière ont perpétué une situation de dépendance des 

agriculteurs familiaux. L'impact des sécheresses a suscité 

l'intervention des pouvoirs publics associant l'irrigation à la 

modernisation agricole. Celle-ci, concentrée autour de grands 

barrages et périmètres irrigués, a conduit à une centralisation 

de la gestion de l'eau sans parvenir à satisfaire les besoins de 

la population rurale. Le texte analyse les contradictions entre 

les politiques publiques de gestion de l'eau et les pratiques ou 

stratégies mises en oeuvre par les agriculteurs. Les problèmes 

d'adaptation des diverses propositions montrent combien les 

changements techniques sont intimement liés aux 

changements sociaux et institutionnels. (Résumé d'auteur) 


Sabourin E., Marinozzi G. 2001. Recomposiçao da 

agricultura familiar e coordenaçao dos produtores para a 

gestao de bens comuns no Nordeste Brasileiro. Politica & 

trabalho, Revista de ciencias sociais, n 17: 80-90. 

L'article présente une réflexion sur la coordination de l'action 

collective pour la production et gestion de biens communs 

dans le cadre de l'agriculture du nord-est brésilien semi-aride. 

Le travail traite de l'évolution de la gestion des vaines pâtures 

dans les zones d'élevage du Sertão du nord-est de l'Etat de 

Bahia (les Fundo de Pasto) et de la coordination entre 

producteurs pour la commercialisation des produits dans les 

périmètres irrigués de juazeiro (Bahia) et Petrolina 





(Pernambuco). L'analyse des dynamiques d'adaptation de ces 

divers systèmes d'agriculture familiale permet de comprendre 

comment la coordination entre agriculteurs peut contribuer à la 

reproduction des exploitations familiales dans un contexte de 

fortes recompositions techniques, économiques et sociales. 




"fundos de pasto" no nordeste baiano: um exemplo de reforma 

agraria sustentavel. Raizes. Revista de ciências sociais e 

econômicas, Ano 18:n 20: 99-102. 

In the Sertào of Bahia, the lands called Fund of Pasture, old 

unoccupied areas, have been object of a public project of 

regularization of titles of collective property. The article places 

this experience in the limits of the land history of the Brazilian 

northeast and analyzes the strategies of the actors engaged in 

the handling of those lands, in particular, the communities of 

Massaroca (Juazeiro-BA). The evolution of the economic 

context of the 1970s and the rapid change in the production 

systems has modified the use of the Fund of Pasture. The 

organizations of producers are confronted with new forms of 

handling of the common lands and with negotiations for 

individual and collective decision-making. The original situation 

of use and redistribution of land constitutes a true laboratory 

on the question of decentralized and sustainable land reform. 



Sabourin E., Sidersky P., Da Silveira L.M. 2003. Supporting 

agricultural innovation in northeast Brazil : The approach of 

projeto Paraiba. In Advancing participatory technology 

development : case studies on integration into agricultural 

research, extension and education. - Cavite : IIRR, 2003. 177- 

196. 

Projeto Paraiba is a local development programme being 

carried out in partnership by a Brazilian NGO-AS-PTA4- and 

several farmer organisations from three municipalities of the 

Agreste area in Paraiba State, Northeast Brazil. This case 

study is about innovation management by smallholders in the 

context of this initiative. The paper traces how innovation 

management has evolved and grown to be a main focus of the 

programme. It analyses the methods, results and limits of a 

pioneering local initiative, conceived as a means to support a 

farmer-led innovation process. (Résumé d'auteur) 

Bibliothèque Cirad: CD_E14 WET 6744; CD_BR12197; 

CD_BR12198 

Caron P., Sabourin E. 2001. Paysans du sertao : mutations 

des agricultures familiales dans le Nordeste du Brésil. 


Au Brésil, le Nordeste a mauvaise réputation. C'est la "région 

problème". L'agriculture familiale, qui occupe l'immense 

majorité de sa population rurale, est généralement considérée 

comme peu productive et inadaptée au contexte actuel de 

libéralisation économique. Elle est souvent jugée peu 

réceptive à l'innovation, en un mot, rétrograde. Pour la plupart 

des agents de développement et des responsables politiques, 

il faut l'organiser, l'intégrer au marché, en diffusant des 

technologies modernes, voie privilégiée d'un développement 

qui sera sélectif. Sous sa forme actuelle, l'agriculture familiale 

serait vouée à disparaître. Paysans du sertào montre que les 

réalités de l'agriculture familiale sont en fait plurielles. Il 

s'appuie sur les recherches réalisées dans le cadre du projet 





d'appui au développement de l'agriculture familiale dans le 

Nordeste semi-aride, conduit par l'Embrapa et le Cirad, avec le 

concours du ministère français des affaires étrangères et de 

plusieurs partenaires régionaux. Les études effectuées entre 

1987 et 1997 indiquent que, contrairement aux discours 

dominants, ces agricultures familiales connaissent de 

profondes mutations techniques, économiques et sociales. 

Elles soulignent ainsi combien les mots d'ordre 

"développementalistes" correspondent à des représentations 

déformées ou idéologiques de la réalité. Après avoir rappelé le 

contexte historique et géographique de l'agriculture brésilienne 

et nordestine, cet ouvrage propose plusieurs synthèses 

thématiques - sur l'évolution des formes de structuration de 

l'espace local, sur la diversité et les trajectoires d'évolution des 

exploitations agricoles, sur l'action collective et l'organisation 

des producteurs, sur la dynamique des systèmes techniques 

de production et des formes de valorisation économique des 

produits. Il aboutit à une réflexion sur les fonctions d'une 

recherche pour le développement et aborde les questions qui 

ont conduit les chercheurs à élargir leur champ d'étude et à 

proposer de nouvelles démarches. (Résumé d'auteur) 

Bibliothèque Cirad: CD_E14 CAR 12610; CD_E14 CAR 

12611; BA_E80 CAR 2998; UP_GEO BRA11 

Tonneau J.-P., Sabourin E. 2000. Experimentaçao e 

validaçao de tecnologias em meio real. Alguns elementos a 

partir da experiencia de Massaroca (Juazeiro-BA). In 

Metodologias de experimentaçao com os agricultores : 

Agricultura familar. 5 / Clovis Guimaraes Filho (ed.), Carlos M. 

Andreotti (ed.). - Brasilia : EMBRAPA, 2000. - ISBN 85-7383- 

104-9. 59-85. 

Este texto trata do apoio institucional à criação e difusão de 

tecnologias. Baseia-se numa experiência de Quase 10 anos, 

conduzida pela Empresa Brasileira de Pesquisa Agropecuária 

- Embrapa, pelo Centro Internacional de Cooperação em 

Pesquisa Agronômica para o Desenvolvimento - Cirad e pela 

Empresa Baíana de Desenvolvimento Agropecuário EBDA, 

nas comunidades de peQuenos produtores rurais da região de 

Massaroca (juazeiro, BA). A escala da intervenção 

corresponde mais ou menos ao distrito de Massaroca. Os 

interlocutores da pesquisa são pequenos agricultores e 

criadores organizados em nove associações comunitárias, 

federadas no Comitê de Associações Agropastoris de 

Massaroca, desde 1989. 0 trabalho de experimentação e 

validação de inovações foi realizado em condições reais, 

numa situação pioneira para as diversas entidades 

envolvidas. Após um resumo das referências metodológicas, o 

trabalho apresenta, fio segundo capítulo, os processos 

utilizados em Massaroca e procura, na terceira parte, tirar 

alguns ensinamentos dessa experiência. (Résumé d'auteur) 


Sabourin E., Caron P., Da Silva P.C.G. 1997. Organisation 

des agriculteurs familiaux et développement municipal : trois 

expériences au Nordeste du Brésil. In Les paysans, l'état et le 

marché : sociétés paysannes et développement/Haubert M. - 

Paris : Publications de la sorbonnes, 1997. - (Série homme et 

société; 24). 337-352. 


Sabourin E., Coudel E. 2004. Multifunctionality of rural 

spaces and natural resource management : an analysis based 

on brazilian and french examples. 12 p. The commons in a 

age of global transition : challenges, risks and opportunities. 

IASCP 2004 Conference, Oaxaca (Mexico), August 8-13, 





2004. - s.l. : s.n., 2004, 2004-08-08/2004-08-13. 

Cette communication analyse le renouvellement des politiques 

publiques et leur impact sur la gestion des ressources 

naturelles dans deux situations contrastées: le Nordeste du 

Brésil et l'Ouest de la France. Les observations reposent sur 

l'étude de la gestion des ressources dans le cadre de projets 

de développement local dans la région semi-aride du Brésil 

avec l'Institut Brésilien de Recherche Agronomique et 

l'Université Fédérale de Campina Grande d'une part et, d'autre 

part, sur une approche comparative de la multifonctionnalité 

de l'agriculture entre des pays européens et des pays du sud, 

dont le Brésil et la France conduite par le Cirad et l'Inra. La 

dégradation des ressources naturelles associée à la crise de 

l'agriculture productiviste a conduit les pays d'Europe comme 

d'Amérique latine à chercher des stratégies alternatives de 

développement rural. Dans les deux cas, il y a remise en 

cause des politiques agricoles. En France, elle s'est traduite 

par le second pilier de la PAC et par le dispositif de soutien à 

la multifonctionnalité de l'agriculture. Au Brésil, comme dans 

d'autres pays du Sud, s'impose un nouveau mode de 

gouvernance: on assiste à une multiplication et segmentation 

des politiques publiques en matière de développement rural 

(production, environnement, pauvreté, genre, etc). Dans les 

deux cas, cette réforme s'accompagne d'une démarche de 

participation de la société locale. En France il s'agit d'une 

approche contractuelle entre l'agriculteur, l'Etat et la société 

civile, avec les Contrats Territoriaux d'Exploitation, devenus 

Contrats d'Agriculture Durable. Au Brésil, il s'agit de la volonté 

d'associer les structures locales aux politiques sociales, 

productives et environnementales, via les Conseil Municipaux 

de Développement Rural Durable. En France, les pouvoirs 

publics via les CTE, rémunèrent les fonctions 

environnementales assurée par les agriculteurs. Au Brésil, les 

appuis à la production sont mobilisés pour l'agriculture 

d'entreprise et les appuis aux agricultures familiales sont 

réduits à des politiques sociales ou de lutte contre la pauvreté. 

Par contre, dans le Nordeste semi-aride, les fonctions 

environnementales associées à l'activité agricole, continuent 

encore à être assurées gratuitement par les agriculteurs, au 

moyen des dispositifs collectifs de gestion des ressources 

locales (pâturages, forêt sèche, biodiversité, eaux, etc). La 

communication pose la question de l'appui au fonctionnement 

et à la pérennisation de ces dispositifs multifonctionnels. Ils 

sont menacés de disparition, par le changement de nature 

induit par leur marchandisation en France, par le manque 

d'appui aux agriculteurs paysans et familiaux ou par les 

politiques d'assistance au Brésil. Le texte propose une 

réflexion et quelques pistes alternatives en termes 

d'instruments de politique publique dans ces deux types de 

situation. (Résumé d'auteur) 










2003-02-25/2003-02-27. 



















UP_SM81 

Sabourin E., Teixeira O.A. 2002. Planification du 

développement territorial au Brésil. 115 p. Colloques, 1999-09- 

28/1999-09-30, Montpellier. 

Ce document réunit la version française des principales 

communications du séminaire "Planification du développement 

territorial", organisé par le Cirad et l'Université fédérale de la 

Paraiba à Campina Grande en septembre 1999. Le séminaire 

porte sur l'approche territoriale du développement rural au 

Brésil et en France. La première partie traite des concepts et 

des approches territoriales du monde rural brésilien. La 

seconde présente des études de cas reprenant les quatre 

grandes lignes de l'approche territoriale du développement : 

(a) filières, produits, qualités et spécificités des territoires; - (b) 

gouvernance locale, décentralisation; (c) emplois, revenus et 

diversification des activités rurales; (d) gestion de l'innovation. 

Les débats et travaux de groupes ont permis d'identifier de 

nouveaux axes de recherche qui sont résumés en conclusion. 


Bibliothèque Cirad: CD_E14 SAB 13092; CD_E14 SAB 13093; 

BA_E14 SAB 3463; BA_E14 SAB 4133; UP_GEO BRA12; 

UP_E14 SAB 2496; RN_E01 SAB 858 

Guimaraes Filho C., Sabourin E., Gama Da Silva P.C., 

Coelho Correia R. 1999. A pesquisa em agricultura familiar no 

semi-arido : metodos alternativos de diagnostico e validaçao 

de tecnologias. .[12 p.)] p. Congresso brasileiro de economia e 

sociologia rural/Aguiar D.R.D. (ed.), Pinho J.B. (ed.); SOBER. 

- Brasilia : SOBER, 1999, 1999-08-01/1999-08-05. 

Northeast Brazil, which comprises more than half of the 

country's family farming units, is threatened to lose almost all 

this huge work and production potential due to ineffectiveness 

shown for several public policies to insert those farm units into 

the market. The agricultural research system, as a provider of 

technical innovations, shares responsability for that situation, 

since it was not able to make farming systems more efficient 

and adoptable by final beneficiaries. Nevertheless, such 

situation begins to change in the region. Number of 

experiences with multidisciplinary and participatory 

methodologies, more adapted to local family farming 

demands, is growing quickly. As a consequence, more 

valuable results can be expected from family farming research. 

Three of these methodologies, described in this paper, 

municipal zoning, rapid appraisal of the marketing and 

processing chain and farmer-managed trials for technology 

validation are examples of the the research system efforts to 

attain higher objectivity. (Résumé d'auteur) 


Tonneau J.-P., Sabourin E. 1999. Experimentacao e 

validacao de tecnologias em meio real. Alguns elementos a 

partir da experiencia de Massaroca (Juazeiro-BA). 210-227. 

Novas perspectivas sobre a produçao social na agricultura do 

Nordeste/Barros, H.M. de ; Navaes, A.M. - Recife : APIPSA, 

1999, 1997-11-12/1997-11-14. 

This paper presents a short methods and results sintesis of 





the support process for innovation validation among 

smallholders in the Massaroca district (Juazeiro-BA). There 

are mainly small goates breed keepers organized through nine 

comunitary associations to manage a local development 

project based on extensive cattle breeding. Among the 

experimented tools and method, farm-scale tests, 

multilocationnal testing and validation trials have shown the 

best results. Anyway, a diversificated range of situations was 

observed. The monitoring of reference farms has brought 

interesting informations to extensionist and researchers. 

Anyway, it was stopped after two years because of the 

quantity of human ressource and working time exigences 

request by data processing and restitution. In terms of local 

references adaptation and on job training, the most interesting 

and practical results were obtained through organization and 

monitoring of thematic interest groups. (Résumé d'auteur) 



"fundos de pasto" no Nordeste baiano : um exemplo de 

reforma agraria sustentavel. 19 p. Encontro de Ciencias 

Sociais do Norte/Nordeste. 8. - Montpellier : CIRAD, 1997, 

1997-06-10/1997-06-13. 

Les vaines pâtures ou "Fundos de Pasto" du Sertao du Sâo 

Francisco, le plus souvent d'anciennes terres non appropriées 

et dévolues à la Couronne Portugaise, ont fait l'objet d'un 

programme public de régularisation de titres collectifs de 

propriété. Ce travail situe d'abord cette expérience par rapport 

à l'histoire foncière du Nordeste. Puis, il analyse les stratégies 

des acteurs impliqués dans la gestion de ces vaines pâtures 

en particulier des communautés paysannes de la région de 

Massaroca dans l'Etat de Bahia. L'évolution du contexte 

économique à partir des années 1970 et la mutation rapide 

des systèmes de production ont modifié sensiblement 

l'utilisation des "Fundos de Pastos". Dans un contexte de front 

pionnier, les organisations de producteurs sont confrontées à 

la mise en place de nouveaux modes de gestion des 

communs. Cette expérience soulève nombre de questions, 

notamment en ce qui concerne la négociation des prises de 

décisions individuelles et collectives. Ce cadre original d'usage 

et de redistributiun du foncier constitue un véritable laboratoire 

régional en matière de réforme agraire et d'utilisation et 

préservation de la forêt sèche primaire appelée "caatinga". 



Sabourin E., Da Silveira L.M., Tonneau J.-P., Sidersky P. 

2000. Fertilidade e agricultrua familiar no agreste paraibano : 

Um estudo sobre o manejo da biomassa. Esperança: CIRAD- 

TERA, 59 p. 

Este documento apresenta o quadro, a metodologia e os 

principais resultados e desdobramentos do diagnóstico sobre 

manejo de fluxos de biornassa e gestão de fertilidade entre 

agricultores familiares do Agreste da Paraíba. 0 estudo foi 

realizado de novembro de 1997 a novembro de 1998, no 

marco do projeto de apoio à Agricultura Familiar Sustentável 

no Agreste da Paraíba executado por esta ONG. 0 diagnóstico 

participativo de gestão de fertilidade baseia-se na elaboração 

de um modelo de fluxos de biomassa na escala da unidade de 

produção familiar, em diversas regiões naturais do Agreste 

paraibano. A validação deste modelo na discussão com os 

agricultores permitiu qualificar o diálogo em tomo de uma 

representação comum do manejo da biomassa. Levou a uma 

revisão da atuação da ASPTA em matéria de apoio ao manejo 

da fertilidade assim como à formulação de pesquisas 

complementares e de experimentos, de maneira a 





dimensionar os resultados e as propostas alternativas. 



Saint Macary, Hervé 

Saint Macary H., Allafort M.-T., Aw S. 1995. Organisation de 

l'information dans un réseau de recherche : l'exemple du R3S. 

1-5. Politique d'information scientifique et technique/CORAF. - 

s.l. : s.n., 1995(?), 1995-10-17/1995-10-20. 

Compte tenu du caractère multidisciplinaire du R3S et, par 

définition, de son fonctionnement en réseau, l'information 

scientifique et technique est apparue rapidement comme un 

élément important à prendre en compte. L'appui documentaire 

aux chercheurs du réseau et la conservation de leurs acquis 

ont donc fait l'objet d'une réflexion particulière et concertée, au 

sein de l'INSAH et du CIRAD, et ont débouché sur un projet en 

1990. L'objectif principal de ce projet, initié en 1991, était la 

constitution d'une base documentaire sur la résistance à la 

sécheresse. Cette communication a pour objet de préciser les 

principales évolutions du projet et d'en présenter les 

conclusions utiles à une généralisation éventuelle 


20-24. 

L'élevage camelin bénéficie de l'apport des biotechnologies 

dans les domaines de la maîtrise de la reproduction, de la 

pathologie (variole cameline, ecthyma contagieux et 

trypanosomose) et de la transformation du lait 




p. 















Saint-Martin, Gilles 

Saint-Martin G. 1994. Le dromadaire, un allié dans les 

déserts The dromedary, an ally in the desert.]. Biofutur, n 136: 

Sibelet, Nicole 

Smektala G., Peltier R., Sibelet N., Leroy M., Manlay R., Njiti 

C.F., Ntoupka A., Njiemoun A., Palou O., Tapsou. 2005. Parcs 





agroforestiers sahéliens : de la conservation à l'aménagement. 

[On line]. VertigO, vol.6:n 2: 13. . 

Au Nord-Cameroun, comme dans l'ensemble des zones semiarides 

africaines, les agriculteurs ont depuis longtemps 

défriché les savanes arborées pour les mettre en culture. Ce 

défrichement a souvent été sélectif: les cultivateurs ont 

conservé les arbres peu gênants ou utiles. Par la suite, ils ont 

parfois enrichi ces systèmes agroforestiers en introduisant de 

nouvelles espèces ou en conservant une partie de la 

régénération naturelle. En fonction de la composition du 

peuplement arboré d'origine, des conditions écologiques, des 

savoirs et des besoins des populations et de leur 

environnement socio-économique, différents types de parcs 

arborés se sont ainsi construits, dont les plus connus sont les 

parcs à faidherbia (Faidherbia albida) et les parcs à karité 

(Vitellaria paradoxes). De 1950 à 1990, les Administrations 

forestières ont surtout cherché à protéger les arbres situés 

dans les champs et dans les formations naturelles, en 

interdisant la coupe. Ces politiques de conservation, si elles 

ont permis le maintien des parcs, ont eu aussi un effet contreproductif 

car les agriculteurs se sont sentis dépossédés de la 

gestion de leur patrimoine, si bien qu'ils n'ont plus conservé ou 

planté de jeunes arbres et que les peuplements ont vieilli. Des 

actions de recherche-développement montrent qu'il est 

possible de re-dynamiser la gestion de ces systèmes 

agroforestiers, à l'échelle des exploitations agricoles et à celle 

des communautés villageoises. Cela suppose une 

sécurisation des droits sur l'arbre qui peut passer par la 

création de "forêts communautaires", instituées par la loi 

forestière camerounaise de 1994, et pouvant inclure le parc 

agroforestier villageois. Dès lors, il y a transfert de propriété 

des arbres de l'Etat vers la communauté, ce qui ouvre le droit 

à leur exploitation dans le respect d'un plan de gestion. Afin de 

préparer cette démarche, les pratiques traditionnelles 

raisonnées de gestion des arbres ont été décrites; une 

méthode d'émondage conciliant conservation et 

développement du tronc, production de feuilles, de fruits et de 

bois a été testée, ce qui a permis de mesurer le stockage de 

biomasse sur pieds et la production annuelle. Une réflexion 

sur la combinaison des techniques de gestion dans le cadre 

d'un aménagement des parcs a été conduite et des pistes 

pour des modèles d'aménagement simplifié des parcs ont été 

proposées. Ces aménagements permettraient de concilier 

notamment la production par émondage de bois de feu, 

ressource rare, et la pérennité des parcs. Cette démarche 

recueille aussi l'appui des hauts responsables de 

l'Administration et des organismes de recherche et de 

développement, malgré la réticence d'une partie des agents 

administratifs de base qui craignent d'y perdre leur pouvoir et 

leurs avantages. Ces enjeux de changements demandent 

donc à être soutenus et devraient trouver un appui favorable 

auprès du Fonds pour l'Environnement Mondial puisqu'ils 

rentrent dans le champ de plusieurs conventions 

internationales: convention pour la diversité biologique, 

convention sur le changement climatique, convention de lutte 

contre la désertification. (Résumé d'auteur) 


Teyssier, André 





Teyssier A. 2000. Créer et gérer un point d'eau pour les 

troupeaux de son village : guide à l'usage des agents de 

développement rural en zone sahélo-soudanienne. 

Montpellier: CIRAD, 76 p. (Agrodok). 

Ce guide vise à aider les communautés paysannes de la zone 

sahélo-soudanienne à financer, aménager et gérer des points 

d'eau pour les troupeaux de leur village. Il s'adresse aux 

agents de développement intervenant en hydraulique 

pastorale dans cette zone, qui peuvent s'inspirer d'une 

méthode abondamment décrite dans l'ouvrage et utilisée 

depuis 1994 par les animateurs d'un projet mené au Nord- 

Cameroun sous l'égide du ministère de l'agriculture du 

Cameroun et de la Sodecoton : le projet Développement 

paysannal et gestion de terroirs (Dpgt). (Résumé d'auteur) 

Bibliothèque Cirad: CD_BR9245; CD_BR9246; BA_BR1100; 

UP_L01 TEY 2285 

Teyssier A. 1997. De la gestion de terroir à l'aménagement du 

territoire. Le cas du projet de développement paysannal et de 

gestion des terroirs au Nord Cameroun (PDPGT). In Quelle 

géographie au CIRAD? Séminaire de géographie 1995-1996 = 

[Geography in CIRAD. Geography seminar 1995-1996]/Clouet 

Y. (ed.), Tonneau J.P. (ed.). - Montpellier : CIRAD-SAR, 1997. 

- (Document de travail du CIRAD-SAR; 10). 82-89. 

Quelle est l'échelle idéale d'observation et d'action en matière 

de gestion des ressources naturelles ? La réponse est 

nuancée comme le montre l'expérience vécue au Nord 

Cameroun dans le cadre du PDPGT En zone "homogène", il 

semble que l'analyse du "petit" permet de comprendre et d'agir 

au niveau du "grand". Dans les zones d'immigration et de 

"front" ou l'hétérogénéité est forte, la gestion des ressources 

naturelles exige de prendre en compte des territoires plus 

grands. Il faut passer du terroir au territoire avec pour 

référence le "canton", c'est-à-dire, un espace politique 

permettant d'aborder des thèmes comme la gestion des 

ressources en eau, concurrence entre terres de parcours et 

blocs de culture (coton), gestion des massifs forestiers. La 

province, quant à elle, devrait jouer un rôle de planification par 

affectation d'usages dominants à certaines portions de 

l'espace 

Bibliothèque Cirad: SR_PR 975; CD_RP7810 

Thomassey, J.P. 

Thomassey J.P. 1991. La situation des ressources naturelles 

du Tchad. Bois et Forêts des Tropiques, n°228: 49-62. 

 

Une sécheresse prolongée, qui a débuté au début des années 

1970, et l'état de guerre imposé par l'étranger ont provoqué 

des migrations importantes de populations du Nord vers le 

Sud, mettant en péril les fragiles équilibres socio-écologiques 

de vaste régions. Le Tchad compte surtout, sur la prise de 

conscience et la mobilisation accrues de toute la population 

pour enrayer le phénomène de désertification; pour y parvenir 

le Gouvernement tchadien a entrepris de vastes campagnes 

de sensiblisation, qui portent déjà leurs fruits. Le Tchad est, 

sans aucun doute, le pays d'Afrique francophone, et plus 

particulièrement du Sahel, qui a été le plus délaissé dans ce 

domaine par la coopération internationale. Il faut souhaiter que 

ce retard soit rapidement comblé 






Tonneau, Jean-Philippe 















Bonneval P., Kuper M., Tonneau J.-P. 2002. L'office du Niger, 

grenier à riz du Mali : succès économiques, transitions 

culturelles et politiques de développement. Montpellier: 

CIRAD, 251 p. 

Les succès réels que les paysans de l'Office du Niger 

enregistrent depuis une dizaine d'années, au Mali, offrent 

aujourd'hui un tableau absolument inédit à cette échelle en 

Afrique Noire. Déjà plus de soixante mille hectares de rizières 

inondées - aménagées à grands frais au coeur de l'immense 

Sahel semi-aride du Sud saharien - et une augmentation 

spectaculaire des rendements, bientôt 300 000 tonnes 

annuelles de paddy. Un développement efficace, porté par le 

marché, dans un contexte devenu très libéral. La recherche 

pour le développement accompagne les réaménagements de 

l'Office du Niger depuis plus de vingt ans, des années noires 

de l'ajustement structurel jusqu'aux bienfaits, indiscutables, de 

l'embellie. Les savoirs que les scientifiques, maliens et 

français, de l'Institut d'économie rurale et du Cirad, parmi 

d'autres, ont accumulés sont précieux. Ils éclairent les 

multiples transitions qui s'opèrent aujourd'hui au Mali, 

économiques, politiques, techniques, sociales ou culturelles, 

alors que le pays profond manque encore de repères fiables 

pour construire son futur. L'Office du Niger, grenier à riz du 

Mali propose une synthèse de ces recherches en même 

temps qu'un itinéraire de découverte original pour une 

situation sociale complexe et profondément humaine, actuelle 

et authentique. Découvrir pour comprendre, en premier lieu, 

comment les citoyens de Niono et de toute la zone irriguée - 

bientôt un demi-million de personnes - voient désormais euxmêmes 

le passage du premier essor de leurs activités 

économiques à une spirale vertueuse du développement 

global et durable. Et d'abord qui sont ces gens, que 

souhaitent-ils faire et le peuvent-ils ? (Résumé d'auteur) 

Bibliothèque Cirad: CD_E14 BON 12943; CD_F06 BON 

12942; BA_E14 BON 3257; UP_GEO MLI18; RN_X10 BON 

761 

Teme B., Tonneau J.-P. 2002. L'avenir de l'Office du Niger. 

Un territoire à construire. In L'office du Niger, grenier à riz du 

Mali : succès économiques, transitions culturelles et politiques 

de développement. - Montpellier : CIRAD, 2002. 241-244. 

Le mot "territoire" évoque les "marches" des pays à conquérir, 

les contrées ouvertes à aménager, les eldorados à exploiter... 

Le terme est bien adapté à l'oasis qu'est devenu l'Office du 

Niger. Comment ne pas souhaiter voir se développer cet îlot 

de végétation abondante et de prospérité, en regard des 





difficultés du Sahel et de ses sécheresses périodiques ? Les 

ressources sont là, celles du fleuve Joliba d'abord. Mais 

aménager ne suffit pas; rien ne se fait sans l'adhésion des 

populations. Et cette adhésion, très vite, exige de concilier 

développement économique, réponses aux besoins sociaux et 

impératifs environnementaux. Le territoire de l'Office du Niger 

a été dans un premier temps imaginé, construit et mis en 

oeuvre par la société d'Etat du même nom. Le terme "Office" 

est ambigu, qui désigne à la fois la zone, la structure et le 

principal acteur de sa construction passée. La restructuration 

de l'Office a favorisé l'apparition de nouveaux responsables: 

les producteurs et leurs organisations, les agents 

économiques et leurs groupements, les collectivités 

territoriales et les concepteurs du territoire à venir. Comment 

réussir à construire un territoire qui traduise leurs aspirations 

et leurs projets ? (Résumé d'auteur) 

Bibliothèque Cirad: CD_F06 BON 12942; CD_E14 BON 

12943; BA_E14 BON 3257; UP_GEO MLI 18 

Tonneau J.-P. 2002. Modalités d'organisation et d'intervention 

des différents acteurs dans les opérations visant à lutter contre 

la désertification. In Lutte contre la désertification dans les 

projets de développement : Un regard scientifique sur 




Tonneau J.-P., Sabourin E. 2000. Experimentaçao e 

validaçao de tecnologias em meio real. Alguns elementos a 

partir da experiencia de Massaroca (Juazeiro-BA). In 

Metodologias de experimentaçao com os agricultores : 

Agricultura familar. 5 / Clovis Guimaraes Filho (ed.), Carlos M. 

Andreotti (ed.). - Brasilia : EMBRAPA, 2000. - ISBN 85-7383- 

104-9. 59-85. 

Este texto trata do apoio institucional à criação e difusão de 

tecnologias. Baseia-se numa experiência de Quase 10 anos, 

conduzida pela Empresa Brasileira de Pesquisa Agropecuária 

- Embrapa, pelo Centro Internacional de Cooperação em 

Pesquisa Agronômica para o Desenvolvimento - Cirad e pela 

Empresa Baíana de Desenvolvimento Agropecuário EBDA, 

nas comunidades de peQuenos produtores rurais da região de 

Massaroca (juazeiro, BA). A escala da intervenção 

corresponde mais ou menos ao distrito de Massaroca. Os 

interlocutores da pesquisa são pequenos agricultores e 

criadores organizados em nove associações comunitárias, 

federadas no Comitê de Associações Agropastoris de 

Massaroca, desde 1989. 0 trabalho de experimentação e 

validação de inovações foi realizado em condições reais, 

numa situação pioneira para as diversas entidades 

envolvidas. Após um resumo das referências metodológicas, o 

trabalho apresenta, fio segundo capítulo, os processos 

utilizados em Massaroca e procura, na terceira parte, tirar 

alguns ensinamentos dessa experiência. (Résumé d'auteur) 


Tonneau J.-P., Yung J.-M. 1998. Enjeux et stratégies de 

développement des zones sahéliennes. In L'intensification 

agricole au Sahel/Breman H., Sissoko K. - Paris : Karthala, 

1998. 759-770. 

Face aux enjeux sahéliens, les choix du PSS sont liés à 

l'intensification des systèmes de production par la 

rentabilisation de l'utilisation des intrants agricoles et 

phosphatés. Après avoir démontré la pertinence des thèmes 

techniques du PSS, les acteurs soulignent les limites actuelles 

des recherches en modélisation pour valoriser les résultats en 





terme de politiques agraires. Ils proposent une approche 

spatiale de caractérisation des situations agricoles pour mieux 

adapter les recherches et recommandations aux potentialités 

et au marché. Ils insistent, enfin, sur la nécessité de la 

construction d'un environnement institutionnel sécurisé, 

préalable à l'intensification de systèmes de production. 



Tonneau J.-P., Poudevigne J. 1996. Recherche et 

développement local dans le Nordeste brésilien : l'expérience 

de Massaroca. In Quelle recherche pour le développement? 

Concepts et méthodes. Formation à la recherchedéveloppement, 

la recherche-action, l'approche système, 

l'expérimentation et la diffusion, l'information scientifique et 

technique (du 13 au 25 novembre 1995 à Bangui p. 79-96 (18 

p.). 

Cet article décrit l'approche théorique et la démarche 

employée dans le district de Massaroca lors de la mise en 

oeuvre d'un projet de recherche-développement et sa 

valorisation au niveau régional. L'originalité du projet réside 

dans la forme de sa réalisation concrète, l'opérationalité et la 

rapidité de son execution, grâce à des instruments 

méthodologiques adaptés (diagnostic, éloboration du projet 

global de développement). La forme de diffusion de cette 

approche à travers un dispositif de formation en situation 

réelle et une articulation étroite avec les échelons centraux 

des différents organismes va permettre des modifications et 

des adaptations permanentes de ces instruments et des 

étapes de la démarche, lui conférant une grande souplesse et 

facilitant son appropriation et sa maîtrise par les agents de 

recherche et de développement concernés 

Bibliothèque Cirad: SR_PR 615; CD_E91 PIR 9634 

Conforti J., Mahamoud O.B., Tonneau J.-P. 1995. Zonage 

des oasis du Jérid. Montpellier: CIRAD-SAR, 165 p. 

Le zonage est un outil qui doit permettre aux services 

agricoles d'adapter leurs interventions à la diversité des 

conditions de production. Il vise à mettre en évidence cette 

diversité au niveau spatial, en identifiant des "zones à 

problèmatique homogène". A partir d'une analyse des 

caractéristiques de chacune des oasis de la région, sept 

groupes d'oasis ont pu être identifiés. L'héritage foncier, les 

capacités d'investissement, et l'efficacité des sytèmes de 

travail ont été les principaux critères discriminants. Il apparaît 

que les exploitations composant ces différents groupes ont 

des capacités d'évolution et d'adaptation à l'économie de 

marché très différentes. Pour chacun des groupes identifié, 

des recommandations sont formulées. (Résumé d'auteurs) 

Bibliothèque Cirad: CD_E90 CON 7839; SR_PR 235 









2003-02-25/2003-02-27. 



















UP_SM81 

Tonneau J.-P., Sabourin E. 1999. Experimentacao e 

validacao de tecnologias em meio real. Alguns elementos a 

partir da experiencia de Massaroca (Juazeiro-BA). 210-227. 

Novas perspectivas sobre a produçao social na agricultura do 

Nordeste/Barros, H.M. de ; Navaes, A.M. - Recife : APIPSA, 

1999, 1997-11-12/1997-11-14. 

This paper presents a short methods and results sintesis of 

the support process for innovation validation among 

smallholders in the Massaroca district (Juazeiro-BA). There 

are mainly small goates breed keepers organized through nine 

comunitary associations to manage a local development 

project based on extensive cattle breeding. Among the 

experimented tools and method, farm-scale tests, 

multilocationnal testing and validation trials have shown the 

best results. Anyway, a diversificated range of situations was 

observed. The monitoring of reference farms has brought 

interesting informations to extensionist and researchers. 

Anyway, it was stopped after two years because of the 

quantity of human ressource and working time exigences 

request by data processing and restitution. In terms of local 

references adaptation and on job training, the most interesting 

and practical results were obtained through organization and 

monitoring of thematic interest groups. (Résumé d'auteur) 


Ferry M., Greiner D., Bedrani S., Tonneau J.-P. 1996. Le 

palmier dattier dans l'agriculture d'oasis des pays 

méditerranéens. 260 p. Options méditerranéennes, 1995-04- 

25/1995-04-27, Paris. 

Cet ouvrage contient les textes des communications faites 

durant les journées internationales d'Elche, Espagne, tenues 

du 25 au 27 avril 1995. Il fait le point de la recherche dans ce 

domaine, de la coopération internationale, de la 

commercialisation et des marchés 

Bibliothèque Cirad: CD_X58 FER 10124; CD_X58 FER 10274 

Caron P., Prévost F., Guimaraes Filho C., Tonneau J.-P. 

1994. Prendre en compte les stratégies des éleveurs dans 

l'orientation d'un projet de développement : le cas d'une petite 

région du sertao bresilien. 51-60. L'étude des systèmes 

d'élevage en ferme dans une perspective de recherchedéveloppement/Gibon 

A. (ed.), Flamant J.C. (ed.), Balent G. 

(ed.), Faye B. (ed.), Hubert B. (ed.), Lhoste P. (ed.), Revilla R. 

(ed.), Thériez M. (ed.), Vallerand F. (ed.). - Wagenin, 1992-09- 

11/1992-09-12. 

L'économie paysanne du Nordeste du Brésil connaît aujourd 

hui une mutation profonde du fait de son intégration 

progressive au marché régional. Les activités agricoles sont 

soumises aux difficiles conditions et aléas du milieu. C'est 

dans ce contexte que se conduit depuis 1986 un programme 

de coopération associant diverses institutions françaises et 

brésiliennes et qui s'est traduit par la mise en place de projets 

de Recherche-Développement. Après avoir rappelé le postulat 

de cohérence des comportements des producteurs, les 





auteurs montrent l'intérêt de la prise en compte de leurs 

stratégies. Ils exposent les principes méthodologiques sur 

lesquels ils s'appuient pour l'identification de ces stratégies. 

Une illustration de ces propos est ensuite présentée. Elle 

montre que l'évolution du contexte et des informations 

techniques, économiques, juridiques, sociaux et 

démographiques s'est traduite par l'émergence de stratégies 

et d'enjeux nouveaux qui ont entraîné des transformations 

profondes de la gestion de l'espace et de la conduite des 

troupeaux. La prise en compte de ces stratégies est 

indispensable pour l'élaboration de propositions pertinentes 

pour le développement. (Résumé d'auteur) 

Bibliothèque Cirad: VT_16858; BA_BR857 

Rhouma A., Tonneau J.-P. 1994. Agriculture oasienne : 

quelles recherches ? 138 p., 1994-02-01/1994-02-03, 

Montpellier. 

Le projet franco-tunisien de recherche pour le développement 

de l'agriculture d'oasis a pour objectif de consolider le 

dispositif de recherche dans ce domaine en Tunisie. Ce 

séminaire a été l'occasion de présenter et de discuter le 

contenu des recherches, en les replaçant dans la perspective 

de la situation de la filière datte en Tunisie. Les 

communications présentées ont abordé quatre grands thèmes 

: le secteur palmier-dattier, la protection des cultures, les 

conditions technico-économiques, la situation des palmeraies. 

La synthèse des travaux, les recommandations émises par les 

participants ainsi que la programmation des activités du projet 

sont présentées en deuxième partie 

Bibliothèque Cirad: CD_E14 RHO 7397; SR_PR 177 

Sabourin E., Da Silveira L.M., Tonneau J.-P., Sidersky P. 

2000. Fertilidade e agricultrua familiar no agreste paraibano : 

Um estudo sobre o manejo da biomassa. Esperança: CIRAD- 

TERA, 59 p. 

Este documento apresenta o quadro, a metodologia e os 

principais resultados e desdobramentos do diagnóstico sobre 

manejo de fluxos de biornassa e gestão de fertilidade entre 

agricultores familiares do Agreste da Paraíba. 0 estudo foi 

realizado de novembro de 1997 a novembro de 1998, no 

marco do projeto de apoio à Agricultura Familiar Sustentável 

no Agreste da Paraíba executado por esta ONG. 0 diagnóstico 

participativo de gestão de fertilidade baseia-se na elaboração 

de um modelo de fluxos de biomassa na escala da unidade de 

produção familiar, em diversas regiões naturais do Agreste 

paraibano. A validação deste modelo na discussão com os 

agricultores permitiu qualificar o diálogo em tomo de uma 

representação comum do manejo da biomassa. Levou a uma 

revisão da atuação da ASPTA em matéria de apoio ao manejo 

da fertilidade assim como à formulação de pesquisas 

complementares e de experimentos, de maneira a 

dimensionar os resultados e as propostas alternativas. 



Touré, Ibra 

Touré I., Bah A., D'Aquino P., Dia I. 2004. Savoirs experts et 

savoirs locaux pour la coélaboration d'outils cartographiques 

d'aide à la décision. Agricultures, vol.13:n 6: 546-553. 

Après les années de sécheresse qui ont affecté le Sahel, des 

systèmes d'information sur le suivi des ressources naturelles 





et des systèmes d'alerte précoce ont été initiés pour intervenir 

à différentes échelles locale, nationale, régionale et 

internationale. Ces programmes avaient pour objectifs 

d'informer les décideurs sur l'état des ressources disponibles 

et leur répartition spatio-temporelle afin d'anticiper les crises, 

d'instruire les processus de décision d'urgence et de planifier 

des politiques de développement durable appropriées. 

Cependant, malgré la richesse des informations et la qualité 

de supports de communication produits (cartes, images 

statistiques..) leur accessibilité et leur utilisation restent 

limitées au cercle des experts et décideurs initiés. Sur le 

terrain, des moyens plus efficients de collecte de l'information 

géographique accompagnés d'outils analytiques adaptés à la 

négociation entre les différents acteurs font défaut. Ce 

décalage nécessite l'élaboration d'une approche basée sur 

l'analyse des besoins en informations spatiales utiles et leurs 

supports de communication appropriés à tous les acteursdécideurs, 

du pasteur ou agropasteur aux politiques en 

passant par les experts et techniciens. Il s'agit pour les experts 

du domaine d'intégrer davantage les connaissances locales 

des acteurs-décideurs dans la phase de conception des outils 

cartographiques. L'article expose la démarche et les résultats 

d'une expérience d'autoconception cartographique menée 

avec les populations locales de l'unité pastorale de Thieul au 

Sénégal à l'aide d'outils d'analyse et de modélisation spatiale. 

L'étude a été réalisée dans le cadre d'un projet de recherche 

en collaboration financé par le Conseil ouest et centre africain 

pour la recherche et le développement agricoles 

(CORAF/WECARD). (Résumé d'auteur) 

Bibliothèque Cirad: CD_PE1476; CD_BR582; UP_PENG27 














































Touré I., Bah A., D'Aquino P., Dia I. 2003. Cartes à dire 

d'experts, cartes à dire d'acteurs : vers une approche partagée 

des modèles de représentations spatiales d'espaces 

agropastoraux sahéliens. 557-564. Organisation spatiale et 

gestion des ressources et des territoires ruraux : actes du 

colloque international, Montpellier, France, 25-27 février 2003. 

- Montpellier : CNEARC-SAGERT, 2003, 2003-02-25/2003-02- 

27. 

Après les années de sécheresse qui ont secoué le Sahel, 

plusieurs programmes nationaux, régionaux et internationaux, 

à la pointe de la technologie cartographique, ont été initiés 

pour inventorier et suivre l'état des ressources naturelles afin 

de sécuriser les systèmes de production (GRN, GEMS...). 

Malgré la précision et la qualité des informations recueillies, 

leur utilisation est restée limitée au cercle des experts et 

décideurs initiés. Sur le terrain les informations spatiales et 

cartographiques fournies par les satellites (NDVI, Estimations 

pluviométriques..) sont très loin du besoin des pasteurs, agro 

pasteurs et agriculteurs pour une gestion durable de l'espace 

et des ressources naturelles. Ce décalage nécessite 

l'élaboration d'une approche basée sur l'analyse fine des 

besoins en informations spatiales utiles et leurs supports de 

communication appropriés à tous les acteurs-décideurs; du 

pasteur ou agro pasteur aux politiques en passant par les 

experts et techniciens. Il s'agit pour les experts du domaine de 

changer de démarche pour davantage intégrer la demande 

des acteurs-décideurs locaux dans la phase de conception 

des outils cartographiques d'aide à la décision afin de mieux 

intégrer leurs besoins et leurs connaissances du milieu. Cette 

communication expose la démarche et les résultats d'une 

expérience d'auto-conception cartographique menée avec les 

populations locales de l'unité pastorale de Thieul au Sénégal à 

l'aide d'outils d'analyse et de modélisation spatiale. (Résumé 


Bibliothèque Cirad: CD_E91 DUG 13614; CD_P01 DUG 

13624; BA_E90 DUG 3937; BA_P01 DUG 3850; UP_E91 

DUG 2879 







26/2001-09-28. 















phénomènes complexes. Parmi ces outils, les systèmes multi- 





agents (SMA) prennent une place prépondérante dans les 













BA_U40 LIB 3015 





Congress, 1999, 1999-07-19/1999-07-23. 

















BA_RP487 

Toutain, Bernard 


























Begni G., Escafadal R., Fontannaz D., Hong-Nga Nguyen A.- 

T., Bennouna T., Cornet A., Delaitre E., Mainguet M., Toutain 

B. 2005. La télédetection : un outil pour le suivi et l'évaluation 

de la désertification. Remote sensing:a tool to monitor and 

assess desertification. Montpellier: Agropolis international, 36 

p. (Les dossiers thématiques CSFD n°2). . 

La télédétection est une technique permettant l'observation du 

rayonnement diffusé ou émis par la surface de la Terre. La 

télédétection par satellite permet des observations régulières, 

répétitives, fidèles, de la quasi-totalité de la planète, à divers 

pas d'espace et de temps, dans plusieurs domaines de 

longueur d'onde. Ces observations traduisent la nature, l'état, 

la variation spatiale et temporelle des propriétés des objets 

présents à la surface terrestre. A titre d'exemple, l'étendue des 

surfaces en eau, la rugosité, l'humidité des sols et leur 

changement de nature, la densité et l'évolution phénologique 

du couvert végétal, les vents de sable, sont des informations 

présentes dans ces observations. Néanmoins, ces 

observations se combinent entre elles le plus souvent et il est 

plus ou moins difficile de les extraire des données brutes 

transmises par les satellites. La science de la télédétection 

consiste à interpréter et traiter les séries spatiales et 

temporelles d'images afin d'extraire ces paramètres 

qualitativement ou quantitativement. La désertification est un 

phénomène de dégradation irréversible des terres. Elle est le 

résultat de processus complexes liés à l'évolution conjointe et 

couplée de facteurs naturels et anthropiques. Le départ de tels 

processus, leur développement et leur résultat, se traduisent 

dans les états de surface du sol et leur évolution. Les données 

de télédétection sont donc porteuses d'informations que la 

science de la télédétection permet partiellement d'extraire, 

avec plus ou moins de précision. Ces informations, couplées 

avec d'autres, interviennent dans diverses phases du 

processus de désertification. La télédétection apporte des 

informations utiles, parfois indispensables et impossibles à 

acquérir autrement (notamment en termes d'homogénéité et 

de couverture spatiale et/ou de suivi temporel), pour l'alerte 

précoce, le suivi du développement de phénomènes de 

désertification et le constat d'un état final. Elle peut notamment 

permettre de dresser des constats sur les impacts de 

politiques de lutte. Néanmoins, de par les limitations signalées 

sur l'extraction des paramètres utiles et le rôle de ces 

paramètres dans ces processus en jeu, la télédétection 

s'avère être un outil parmi d'autres, certes puissant, mais non 

une solution 'miracle' scientifique, décisionnelle ou 

opérationnelle. Après avoir présenté de manière détaillée la 

technique et la science de la télédétection, et comment elle 

permet de suivre certains éléments des processus de 

désertification, ce dossier s'attache aux cas les plus 

importants et significatifs, en rapprochant les deux aspects. 

Certains paramètres et processus clés sont étudiés: rugosité, 

albédo, température de surface, humidité, indices de 

végétation d'une part; suivi de la couverture végétale, 

modification de composition des surfaces en milieu aride et 

transport éolien d'autre part. Des exemples sont développés: 

évolutions de sites particuliers, projets en cours de 

développement. Des leçons d'expériences passées sont 

analysées d'un oeil critique et des voies pour le futur sont 

dessinées. (Résumé d'auteur) 


Besse F., Toutain B. 2002. Droit international sur la gestion 





des ressources : convention sur la diversité biologique, 

convention cadre sur les changements climatiques et 

convention sur la lutte contre la désertification. A propos de la 

conférence de Nations Unies CNUED, Rio, 1992. In Mémento 

de l'agronome. - Montpellier : CIRAD, 2002. 1 disque optique 

numérique (CD-ROM). 


BA_SM137; UP_SM69; UP_SM67; RN_SM17 

Bourbouze A., Lhoste P., Marty A., Toutain B. 2002. 

Problématique des zones pastorales. In Lutte contre la 





Cornet A., Lhoste P., Toutain B. 2002. Evaluation et 

durabilité des actions de LCD : impacts environnementaux, 

sociaux et économiques. In Lutte contre la désertification dans 





Toutain B., Ickowicz A. 1999. Technology issues and 

solutions module. [Cd-Rom]. In Livestock and environment 

toolbox. - Rome : FAO, 1999. 

Bibliothèque Cirad: CD_SM148; BA_SM65 

Toutain B., Lhoste P. 1999. Sciences, technologies et 

gestion des pâturages au Sahel. In Horizons nomades en 

Afrique sahélienne : sociétés, développement et démocratie. - 

Paris : Karthala, 1999. 377-394. (Colloque international sur les 

sociétés pastorales en Afrique sahélienne, 1997-11-03/1997- 

11-07, Agadez, Niger). 

Cette intervention présente une réflexion-bilan sur les 

méthodes scientifiques et les techniques qui ont été 

appliquées aux pâturages sahéliens par un groupe du CIRAD 

et de ses principaux partenaires, ainsi que sur les résultats 

obtenus. L'élevage constituant la principale activité 

économique du Sahel et la première source de revenus d'une 

grande partie de la population, l'enjeu est de taille. Après avoir 

rappelé les finalités et les voies de recherche privilégiées dans 

ce domaine, il est rendu compte de l'évolution des démarches 

en considérant trois phases plus ou moins liées entre elles : 

agronomique, écologique, participative 

Bibliothèque Cirad: BA_E50 BOU 2302; BA_E50 BOU 2489 

Toutain B. 2001. Le risque en pastoralisme : quelques 

considérations pour orienter les actions de développement. 

257-264. Elevage et gestion de parcours au Sahel, 

implications pour le développement. - Stuttgart : Verlag 

Grauer, 2001, 2000-10-02/2000-10-06. 

Le pastoralisme est plus qu'un système de production extensif 

exploitant le milieu naturel, c'est aussi un mode de vie. 

Souvent confiné à des régions subissant de fortes contraintes 

environnementales, il est soumis directement aux aléas du 

climat et des ressources. Le pasteur doit faire face, 

probablement plus que bien d'autres groupes socioprofessionnels, 

à des risques divers en rapport avec le milieu. 

Il est aussi expose a certaines insécurités sociales ou 

politiques. S'y ajoute une faible sécurité foncière. La viabilité et 

la pérennité de son activité résulte de tout un jeu de stratégies 





de gestion de ces risques. Le troupeau étant son principal 

moyen de production, le pasteur lui consacre une grande part 

de ses efforts. Pour réduire les risques qu'il encourt, il applique 

une série de mesures qui garantissent jusqu'à un certain point 

aux animaux l'affouragement, l'abreuvement, la santé, la 

protection contre les prédateurs. Mais il accepte aussi une part 

de risque. A côté de cela, les institutions publiques et privées 

ainsi que les projets disposent de la faculté d'appuyer ou de 

soutenir certaines stratégies réduisant les risques encourus, 

soit ordinaires, soit en cas de catastrophes, et de prendre en 

compte la viabilité à long terme du système et de 

l'environnement. Sur le plan des méthodes, il convient de 

comprendre ce qui motive les comportements des pasteurs 

pour mettre en place, en concertation avec eux, des mesures 

atténuant les risques spécifiques à leur condition. (Résumé 


Bibliothèque Cirad: BA_L01 TIE 3177; BA_BR1553; 

BA_BR1362 





Congress, 1999, 1999-07-19/1999-07-23. 


Toutain B., Touré O. 2000. Etude prospective de la stratégie 

nationale de gestion des ressources pastorales au Tchad (du 

29 novembre au 20 décembre 1999) : rapport final. 

Montpellier: CIRAD-EMVT, 102 p. 

Le Service de Coopération et d'Action Culturelle Français à 

N'Djaména a mis en route à la demande du Ministère 

Tchadien de l'Elevage une mission pluridisciplinaire pour 

définir les grandes lignes d'une stratégie nationale de gestion 

des ressources pastorales. Elle s'intègre dans l'intention du 

gouvernement du Tchad d'engager un programme de réforme 

créant des conditions favorables pour une augmentation 

durable de la production du secteur. La mission a effectué un 

bilan de la situation, des acquis et des tendances afin de 

proposer des axes stratégiques pour l'avenir, dans les 

domaines des investissements en matière d'infrastructures, 

notamment en hydraulique pastorale, de l'aménagement de 

l'espace, du cadre juridique, de l'évolution des institutions et 

de l'organisation des producteurs. (Résumé d'auteur) 

















BA_RP487 

Toutain B., Forgiarini G. 1996. Projet "Almy Bahaïm" 





d'hydraulique pastorale dans le Tchad Oriental. ("De l'eau pour 

le bétail"). Cartographie de la végétation pastorale. 

Montpellier: CIRAD-EMVT, n. 96-035, 22 p. 


choix d'implantation des ouvrages pour équilibrer les 

ressources en eau et les ressources fourragères et répondre 

aux perspectives d'amélioration de la sécurité des 

transhumances. Deux missions sur le terrain dans le Tchad 

oriental, une en octobre 1995, l'autre en mars 1996, ont 

permis d'identifier les unités de la végétation et leur production 

fourragère dans les conditions actuelles d'exploitation, pour 

leur cartographie au 1/200 000 et 1/500 000. La surface 

cartographiée couvre 07 degrés carrés (près de 120 000 km2). 



Toutain B. 1992. Programme de suivi des ressources 

pastorales. Méthodes de surveillance pour la phase initiale 

Burkina Faso. Maisons-Alfort: CIRAD-EMVT, 79 p. 

Bibliothèque Cirad: CD_RP4074; VT_Rapport TOUTAIN 47 

Toutain B. 1992. Projet synthèses cartographiées. 

Potentialités agro-sylvo-pastorales de la zone des savanes en 

Afrique de l'Ouest. Maisons-Alfort: CIRAD-IEMVT, 5 p. 

Bibliothèque Cirad: VT_Rapport TOUTAIN 45 

Triomphe, Bernard 

Djamen Nana P., Maraux F., Ashburner J., Triomphe B., 

Kienzle J. 2005. L'agriculture de conservation en Afrique 

francophone de l'ouest et du centre : état des lieux, enjeux et 

défis. 65-76. Regards sur l'agriculture de conservation en 

Afrique de l'ouest et du centre et ses perspectives : 

contribution au 3ème Congrès mondial d'agriculture de 

conservation, Nairobi, octobre 2005. - Rome : FAO, 2005, 

2005-10-03/2005-10-07. 

Dans le but de faire le point sur les projets et la mise en 

oeuvre de pratiques d'agriculture de conservation en Afrique 

francophone de l'ouest et du centre (AOC) et de préparer des 

contributions sur le sujet pour le 3ème Congrès mondial sur 

l'agriculture de conservation, une conférence électronique sur 

l'AC en AOC s'est tenue du 27 juin au 23 juillet 2005. Cette 

initiative a été financée par plusieurs bailleurs de fonds 

français (MAE, AFD, FFEM) et internationaux (FAO). 78 

personnes se sont inscrites et une quarantaine de 

contributions consistantes ont été produites, en sus des textes 

introductifs préparés par les animateurs de la conférence. Les 

échanges ont permis notamment de faire un recensement 

rapide des opérations en cours, d'avoir une présentation 

détaillée de quelques cas concrets et, de discuter du concept 

d'AC et de sa pertinence dans des environnements 

agroécologiques particuliers tels que le Sahel. En se basant 

sur les contributions à la conférence, il semble correct 

d'affirmer que les expériences d'AC en Afrique francophone de 

l'ouest et du centre sont peu nombreuses et dans tous les cas 

récents (entre 1 et 4 ans). Trois types de situations peuvent 

être distinguées: i) les expériences intégrées d'AC stricto 

sensu conduites surtout au Nord Cameroun et dans une 

moindre mesure au Tchad soudanien, où les actions en cours 

autour du changement d'échelle (système de culture, 

exploitation agricole et terroir). emboîtent le pas à une phase 

"réussie" d'expérimentations agronomiques à la parcelle; ii) les 

opérations en cours de démarrage (Mali), qui s'adossent 





directement sur les acquis d'autres pays aux agro-écologies 

similaires et; iii) diverses initiatives locales indépendantes les 

unes des autres ne mettant pas directement en oeuvre 

simultanément les trois principes de l'AC (rotations et 

associations culturales, couverture permanente du sol et, 

travail minimum du sol), mais qui s'en inspirent très librement 

(Bénin, Burkina Faso, Guinée, RCA, Sénégal). On notera 

même, que les techniques étudiées dans ces derniers pays 

vont parfois aller à l'encontre d'un ou de plusieurs de principes 

CA (brûlage des résidus ou enfouissement, travail du sol). 

Dans leur ensemble, ces diverses contributions convergent 

pour montrer que les principaux défis à relever afin de 

permettre à l'AC de jouer un rôle accru dans les systèmes 

agricoles concernent non seulement les innovations 

techniques au niveau de la parcelle (que faire, dans un endroit 

donné et avec des contraintes du milieu données, pour 

améliorer la situation productive ou environnementale) mais 

aussi les innovations organisationnelles touchant aux 

modalités de la mise en oeuvre de ces alternatives (ex. 

Restructuration des règles collectives de gestion des résidus 

de récolte) à l'échelle de l'exploitation et du terroir. Enfin, 

plusieurs contributions soulignent la nécessité que 

l'élaboration de nouvelles références soit accompagnée par la 

mise en place d'une démarche d'appui conseil pour aider les 

producteurs à raisonner l'introduction de cette innovation dans 

leurs systèmes d'exploitation. (Résumé d'auteur) 

Bibliothèque Cirad: CD_F08 FAO 14141 

Trouche, Gilles 






2004, 2002-05-28/2002-05-29. 


































04-27/1998-04-30. 
































11597; BA_X01 BAC 2179 

Vaillant, Alexandre 





 






























RN_PERN113 

Vaksmann, Michel 

Traoré S.B., Reyniers F., Vaksmann M., Koné B., Sidibé A., 

Yoroté A., Yattara K., Kouressy M. 2000. Adaptation à la 

sécheresse des écotypes locaux de sorghos du Mali. 


Parmi les agronomes et chercheurs des zones soudanosahéliennes, 

il existe actuellement un débat sur l'aptitude des 

variétés locales de sorgho à l'intensification et leur adaptation 

aux conditions de sécheresse qui prévalent dans cette région 

depuis la fin des années 60. La question qui se pose est de 

savoir s'il faut conserver le caractère de photosensibilité dans 

les nouvelles variétés. Ceci est d'autant plus important que les 

paysans de cette zone préfèrent, à présent, cultiver leurs 

variétés locales, ou passer au maïs dans certaines conditions. 

Dans cet article, nous examinons l'adaptation des variétés 

locales de sorgho du Mali aux nouvelles conditions 

climatiques. Les moyennes de la pluviométrie annuelle, des 

dates de début et de fin de la saison pluvieuse ont été 

comparées sur deux périodes de vingt ans situées de part et 

d'autre de la prospection IBPGR-Orstom de 1978 sur 110 

postes pluviométriques. Les caractéristiques phénologiques 

(photosensibilité et durée du cycle) de 193 écotypes collectés 

en 1978 et 129 collectés en 1999 ont également été étudiées 

pour 5 zones pluviométriques. Les résultats indiquent que 

malgré la baisse pluviométrique observée au cours des 40 

années d'études, il n'y a pas eu de changement significatif 

dans les dates de début et de fin de la saison pluvieuse. Il n'y 

pas eu, non plus, de changements significatifs des 

caractéristiques phénologiques des écotypes collectés en 

1978 et 1999, ce qui signifie que les variétés locales de 

sorgho, à cause de leur photopériodisme, sont bien adaptées 

aux variations climatiques de leur zone d'origine. Les résultats 

sont discutés au regard des nouvelles connaissances sur le 

phénomène de photosensibilité, à savoir son déterminisme 

génétique et sa compatibilité avec les caractères de 

productivité (biomasse et grains). De nouveaux axes de 

recherche sur l'amélioration de la production des variétés 

locales photopériodiques de sorgho sont suggérés. Ils 

permettent d'envisager une lutte efficace contre la 

désertification et l'érosion de la biodiversité. (Résumé d'auteur) 


Vaksmann M., Traoré S.B., Niangado O., Stutterheim N.C., 

Reyniers F. 1998. Intensification et plasticité du 

développement du sorgho. In L'intensification agricole au 

Sahel/Breman H., Sissoko K. - Paris : Karthala, 1998. 771- 

780. 

Au Mali, la durée de la saison de culture est extrêmement 

variable d'une année sur l'autre. Le photopériodisme des 

céréales est une réponse à cette variabilité car il procure une 

plasticité de la longueur du cycle. Cette plasticité permet 

d'éviter les dégâts causés par les oiseaux ou les moisissures 

en cas de floraison trop précoce ou les stress hydriques en 

cas de floraison trop tardive. La prise en compte de ce 

phénomène dans les programmes de recherche est 





relativement récente. Le photopériodisme a souvent été 

considéré comme un handicap à l'obtention de variétés 

productives et à la mise en place de " paquets technologiques 

" intensifiés. Nous cherchons à mieux connaître les 

mécanismes qui gèrent la croissance et le développement des 

céréales africaines pour en tirer les conséquences en terme 

de prise en compte des risques climatiques. Il s'agit d'éviter 

que l'amélioration de l'indice de récolte ne se fasse au 

détriment de la plasticité des cycles de développement. La 

finalité de cette opération est de proposer au développement 

des itinéraires techniques conciliant les aspects de 

productivité et de stabilité. (Résumé d'auteur) 







2004, 2002-05-28/2002-05-29. 






























04-27/1998-04-30. 




































11597; BA_X01 BAC 2179 

Kouressy M., Niangado O., Vaksmann M., Reyniers F. 1998. 

Etude de la variabilité phénologique des mils du Mali et de son 

utilisation pour l'amélioration variétale. 59-75. Le futur des 

céréales photopériodiques pour une production durable en 

Afrique tropicale semi-aride. Actes du séminaire final. [Projet 

STD3 TS3 93.0223] = The future of photoperiodical cereals for 


04-27/1998-04-30. 

Cette étude présente une synthèse des travaux réalisés au 

Mali pour décrire le photopériodisme des mils, montrer son 

importance dans l'adaptation à la diversité des conditions de 

production pour étudier les voies possibles de valorisation de 

ce caractère. Le photopériodisme est relativement simple à 

modéliser à partir d'un essai comportant plusieurs dates de 

semis car, en conditions normales de culture, l'évolution de la 

durée du cycle est sensiblement linéaire, décroissante en 

fonction de la date de semis. On a caractérisé la sensibilité à 

la durée du jour d'une prospection réalisée sur un transect 

Nord-Sud du Mali. Le cycle des variétés est étroitement lié à la 

durée de la saison des pluies de la zone d'origine ; l'épiaison a 

lieu, en moyenne, trois semaines avant la fin de saison. Les 

nouvelles variétés proposées aux paysans sont généralement 

précoces, insensibles à la photopériode et ne s'adaptent pas 

aux conditions climatiques du Mali. Pour produire de façon 

durable, une nouvelle variété doit avoir une durée de cycle et 

un comportement photopériodique aussi proches que possible 

de celui des variétés locales de la zone cible. Des croisements 

ont été réalisés pour évaluer la possibilité d'obtenir des mils 

photopériodiques de taille courte. La mise au point de telles 

variétés semble possible. Les premiers résultats 

agronomiques permettent de penser que les variétés 

photopériodiques de taille courte devraient être productives 

tout en gardant une bonne adaptation aux contraintes 

climatiques. Toutefois, il faudra faire attention à leur plus faible 

compétitivité envers les adventices 


11597; BA_X01 BAC 2179 

Vaksmann M., Traoré S.B., Kouressy M., Coulibaly H., 

Reyniers F. 1998. Etude du développement d'un sorgho 

photopériodique du Mali. 109-122. Le futur des céréales 


tropicale semi-aride. Actes du séminaire final. [Projet STD3 

TS3 93.0223] = The future of photoperiodical cereals for 


04-27/1998-04-30. 

Une étude du développement d'une variété locale de sorgho 





(CSM 388) a été menée au Mali. La phénologie des plants et 

le rythme d'apparition des feuilles ligulées ont été suivis. La 

variété étudiée est photopériodique, la durée semis-dernière 

feuille passe de cent vingt et un à cinquante-deux jours 

lorsque le semis passe du 10 mai au 19 septembre. Le 

nombre de feuilles initiées sur le bourgeon apical ainsi que le 

nombre de feuilles pleinement développées sur la tige 

principale sont reliés linéairement avec le temps thermique 

écoulé depuis le semis. Le temps nécessaire à l'initiation de 

deux feuilles successives (plastochrone) était de 35 C j tandis 

que celui séparant l'apparition de deux feuilles ligulées 

(phyllochrone) était de 45,6 C j. La connaissance du 

fonctionnement du bourgeon terminal permet de déduire le 

moment de l'initiation paniculaire à partir de la date 

d'apparition de la dernière feuille. La durée de la phase 

végétative s'accroît très rapidement lorsque la photopériode 

augmente. Le temps thermique allant du semis à l'initiation 

paniculaire suit une relation hyperbolique en fonction de la 

photopériode. L'augmentation de la durée de la période 

juvénile entraîne un allongement de la durée de formation des 

panicules. Un modèle simple permet de prévoir la phénologie. 

La validation du modèle a été réalisée à partir des résultats 

d'essais implantés sous plusieurs latitudes au Mali. Cent deux 

parcelles de CSM 388 ont fait l'objet d'un suivi précis de la 

phénologie. La durée semis-dernière feuille varie de quarantecinq 

à cent soixante-huit jours selon les semis. La 

comparaison des durées calculées par le modèle et observées 

sur le terrain montre une excellente concordance. Il est 

possible de délimiter, pour chaque variété, les zones 

optimales d'adaptation ou de déterminer le comportement 

photopériodique souhaité en fonction de l'environnement 


11597; BA_X01 BAC 2179 

Vall, Eric 

Vias Franck S.G., Vall E., Ibrahim Y., Faye B. 2004. La 

traction cameline, un apport important dans l'évolution des 

pratiques de traction animale au Niger. Revue d'élevage et de 

médecine vétérinaire des pays tropicaux, vol.57:n 3-4: 177- 

179. [2003-11-17/2003-11/21]. 

L'utilisation du dromadaire pour la culture attelée et le 

transport au moyen de la charrette a été une évolution des 

pratiques de traction animale observée en zone agricole 

subsaharienne. Le dromadaire représente le stade ultime de 

l'intensification agricole. Son utilisation pour la traction a été 

promue car elle répond à la demande d'un développement 

durable adapté aux ressources disponibles au Niger. Cette 

communication présente les outils à traction cameline mis au 

point par le projet de Renforcement institutionnel et technique 

de la filière cameline, les spécifications techniques de chaque 

matériel fabriqué, et la stratégie adoptée pour vulgariser la 

traction cameline au Niger. (Résumé d'auteur) 


Vall E., Njoya A., Guérin H. 2003. L'animal et l'élevage dans 

les espaces agraires, l'alimentation des villes et les politiques 

agricoles : spécificités et complémentarité avec les autres 

activités rurales. Synthèse des communications du thème 3; 

particularities, complementarities and compe. Savanes 

africaines : des espaces en mutation, des acteurs face à de 

nouveaux défis. Actes du colloque, Garoua, Cameroun,. - 






Ce thème a suscité 16 communications portant sur le secteur 

de l'élevage, les systèmes d'élevage, l'agro-pastoralisme et la 

santé animale. Elles décrivent la diversité, les dynamiques en 

cours et les priorités d'intervention. Dans les savanes, les 

enjeux de l'élevage portent sur: i) la redéfinition des politiques 

d'élevage, l'organisation du commerce et la réorganisation des 

services de santé, ii) la sécurisation de l'accès aux ressources 

pastorales et de la mobilité du cheptel, ce qui requiert une 

organisation des éleveurs, iii) l'émergence de systèmes 

techniques adaptés aux contexte, avec un renforcement des 

synergies agriculture-élevage et dans certains cas une 

intensification raisonnée, iv) le soutien à l'émergence 

d'élevages périurbains grâce à une évolution des modalités de 

transfert aux producteurs par la voie du conseil. Désormais, la 

recherche en relation avec le développement, se doivent de 

fournir aux éleveurs, et aux agro-éleveurs des références et 

des outils d'aide à la décision collectives et individuelles 

adaptées à la diversité des systèmes de production, dans les 

domaines de l'aménagement des terroirs, de la gestion des 

ressources (biomasses, eau...), de la gestion des exploitations 

(santé, zootechnie, valorisation des produits, adaptation de 

l'offre...). (Résumé d'auteur) 




2004, 2002-05-28/2002-05-29. 























Vom Brocke, Kirsten 





Weber, Jacques 

Barbault R., Cornet A., Jouzel J., Mégie G., Sachs I., Weber J. 

2002. Johannesburg 2002. Sommet mondial du 

développement durable. Quels enjeux ? Quelle contribution 





des scientifiques ? Paris: MAE, 208 p. . 

Bibliothèque Cirad: CD_P01 BAR 2175; BA_E14 BAR 3593 

Weber J. 2002. Enjeux économiques et sociaux du 

développement durable. In Johannesburg 2002. Sommet 

mondial du développement durable. Quels enjeux ? Quelle 

contribution des scientifiques ?. - Paris : MAE, 2002. 13-29. 

. 

Bibliothèque Cirad: CD_P01 BAR 2175; BA_E14 BAR 3593 

Yung, Jean-Michel 

Yung J.-M., Bosc P.-M. 1999. Schumpeter au sahel. In 

L'innovation en agriculture : questions de méthodes et terrains 

d'observation/Chauveau J.P. (ed.), Cormier-Salem M.C. (ed.), 

Mollard E. (ed.). - Paris : IRD, 1999. 143-168 (26 p.). 

La formulation "Schumpeter au Sahel" peut à première vue 

paraître surprenante. Les réflexions et analyses de 

Schumpeter ont porté sur des phénomènes d'innovations et de 

développement qui se sont produits dans le contexte de 

formations sociales (le développement du capitalisme 

industriel en Europe) sensiblement différentes des situations 

rurales sahéliennes. De plus, dans nos représentations, le 

Sahel évoque de manière immédiate plus des images de 

sécheresse et d'aide alimentaire que d'innovation et d'esprit 

d'entreprise. Mais justement peut-être certaines de ces 

perceptions à forte coloration misérabiliste qui collent à 

l'Afrique en général et au Sahel plus particulièrement méritentelles 

d'être revues. Dans cette perspective, les auteurs 

s'inspirent dans une première partie d'une approche 

méthodologique de l'innovation issue de celle de Schumpeter 

et s'efforcent de l'adapter à des formations sociales autres que 

celles du capitalisme triomphant du XIXe et du début du XX 

siècle en Europe. Dans une deuxième partie, les auteurs 

montrent qu'il existe au sahel des dynamiques entreprenantes 

d'innovation. (Résumé d'auteur) 

Bibliothèque Cirad: CD_E14 CHA 11974 

Tonneau J.-P., Yung J.-M. 1998. Enjeux et stratégies de 

développement des zones sahéliennes. In L'intensification 

agricole au Sahel/Breman H., Sissoko K. - Paris : Karthala, 

1998. 759-770. 

Face aux enjeux sahéliens, les choix du PSS sont liés à 

l'intensification des systèmes de production par la 

rentabilisation de l'utilisation des intrants agricoles et 

phosphatés. Après avoir démontré la pertinence des thèmes 

techniques du PSS, les acteurs soulignent les limites actuelles 

des recherches en modélisation pour valoriser les résultats en 

terme de politiques agraires. Ils proposent une approche 

spatiale de caractérisation des situations agricoles pour mieux 

adapter les recherches et recommandations aux potentialités 

et au marché. Ils insistent, enfin, sur la nécessité de la 

construction d'un environnement institutionnel sécurisé, 

préalable à l'intensification de systèmes de production. 










agraires). 























BOS 4082E 




























agraires). 





















































Yung J.-M., Bosc P.-M. 1992. Le développement agricole au 

Sahel. Tome 4. Défis, recherches et innovations au Sahel. 


agraires). 

Le quatrième tome de la synthèse, intitulée "Le 

développement agricole au Sahel", repose sur l'analyse des 

contributions présentées dans les tomes collectifs. Mettre en 

évidence la diversité des situations et les défis auxquels sont 


la recherche aux processus de développement et, enfin, 

réfléchir sur les processus d'innovations, tels sont les 

principaux objectifs de cette synthèse. Des acquis techniques 

sont disponibles, mais il paraît indispensable et urgent de 

proposer de nouvelles orientations en matière de recherche 

agricole pour combler les manques identifiés et mieux adapter 

les propositions d'innovations aux stratégies des producteurs. 

La propension à l'innovation des sociétés sahéliennes est 

forte. Souvent forgée dans des contextes économiques et 

climatiques sévères, elle se révèle tout à fait déterminante 

pour la diffusion du progrès technique dès lors que ce dernier 

se trouver favorisé par des configurations socio-économiques 

incitatives et qu'il conforte les stratégies des producteurs 






CD_E14 YUN 5235; CD_E14 YUN 5236; VT_15635; BA_E14 

BOS 4082D; BA_OU23D

par auteur - Cirad

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