Hérault - ARS Languedoc-Roussillon
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LA QUALITÉ DES<br />
EAUX DE BAIGNADE<br />
Nombre de prélèvements<br />
891<br />
Points de contrôle<br />
baignades en mer<br />
66<br />
en eau douce<br />
47<br />
DÉPARTEMENT DE L’HÉRAULT<br />
RÉSULTATS 2010
SOMMAIRE<br />
1. CONTROLE DES BAIGNADES 2<br />
1.1 Contexte réglementaire 2<br />
1.2 Organisation des contrôles 3<br />
1.3 Détermination de la qualité de la baignade 6<br />
1.4 Remarques sur l’évolution de la qualité des baignades 7<br />
1.5 Les différents types d’interdiction de baignade 7<br />
1.6 Cas particulier des baignades aménagées 8<br />
1.7 L’information des baigneurs 9<br />
2. QUALITE DES BAIGNADES AU COURS DE LA SAISON 2010 12<br />
2.1 Qualité des baignades en mer 12<br />
2.2 Qualité des baignades en eau douce 14<br />
3. SUIVI COMPLEMENTAIRE DE LA QUALITE BACTERIOLOGIQUE DES EAUX<br />
MARINES ET DOUCES 18<br />
4. APPRECIATION GLOBALE DE LA QUALITE BACTERIOLOGIQUE DES EAUX<br />
DOUCES 18<br />
4.1 Les rivières et les fleuves 18<br />
4.2 Les plans d’eau 19<br />
5. LES PRINCIPAUX RISQUES LIES A LA BAIGNADE 20<br />
5.1 Risques pathogènes 20<br />
5.2 Autres risques 22<br />
6. ANNEXES 25
1. Contrôle des baignades<br />
1.1 Contexte réglementaire<br />
La directive européenne du 8 décembre 1975, relative à la qualité des eaux de baignade,<br />
transposée en droit français par le décret du 7 avril 1981 (modifié par le décret du 20 septembre<br />
1991) a été abrogée par la directive du 15 février 2006.<br />
Le décret n° 2008-990 du 18 septembre 2008 complété des arrêtés des 22 et 23 septembre 2008<br />
relatifs aux modalités de surveillance des eaux de baignade ont transposé cette directive en droit<br />
français avec des délais d’application allant de 2010 à 2013 selon les points de la directive.<br />
Les nouvelles dispositions législatives et réglementaires transposant la directive européenne<br />
2006/7/CE prévoient notamment une évolution des modalités de contrôle de la qualité des eaux de<br />
baignade et de la méthode de classement de leur qualité.<br />
Cette nouvelle directive demande en outre que chaque Etat-membre :<br />
recense les eaux de baignade. Le premier recensement devait être effectué avant le début de<br />
la saison balnéaire 2007,<br />
encourage la participation du public au recensement,<br />
motive toute modification de la liste des eaux de baignade par rapport à l’année précédente.<br />
L'article L.1332-1 du code de la santé publique confie aux communes le recensement des eaux de<br />
baignade sur leur territoire.<br />
La réglementation en matière de gestion de la qualité des eaux de baignade est donc en pleine<br />
évolution.<br />
L’orientation prise au niveau européen demandera désormais :<br />
d’avoir une réelle connaissance des sources de pollution susceptibles d’impacter la qualité des<br />
eaux de baignade (eau de mer et eau douce),<br />
de surveiller la qualité sanitaire de ces eaux,<br />
de mettre en place le cas échéant, les mesures visant à réduire ou éliminer les sources de<br />
pollution.<br />
d’élaborer des profils de baignades traitant de ces 3 points<br />
d’en informer le public et de protéger la santé des baigneurs,<br />
d’améliorer la qualité des eaux de baignade, afin d’atteindre le classement de qualité «<br />
suffisant » pour toutes les eaux de baignade, au plus tard à la fin de la saison balnéaire<br />
2015.<br />
Une présentation plus précise des évolutions à venir est disponible sur le site :<br />
www.ars.languedocroussillon.sante.fr dans la rubrique : «votre santé», puis «votre environnement»,<br />
choisir «eau», puis «eau de baignade»<br />
Une simulation de la qualité des eaux de baignade avec les nouveaux critères de classement de la<br />
directive européenne est jointe en annexe.<br />
2
1.2 Organisation des contrôles<br />
Le contrôle de la qualité des baignades relève de la responsabilité de l’Etat, ministère de la santé.<br />
Dans l'Hérault, l’<strong>ARS</strong> (Santé-Environnement) assure l’organisation de l'ensemble des prélèvements.<br />
Depuis 2006, le laboratoire agréé par le ministère de la Santé, Institut Pasteur Lille (IPL), réalise<br />
l’ensemble des prélèvements en eau de mer et en eau douce pour le département et l’analyse des<br />
échantillons prélevés.<br />
1.2.1 Détermination de la saison balnéaire<br />
Dans l'Hérault, cette période a été arrêtée comme suit :<br />
Du 15 juin au 15 septembre 2010 pour les baignades en mer,<br />
Du 1er juillet au 31 août 2010 pour les baignades en eau douce.<br />
1.2.2 Nombre de points contrôlés<br />
En 2010, dans le département de l'Hérault, 66 points sur le littoral ont été contrôlés dont 5<br />
au bord de l'étang de Thau et 51 le long des rivières et lacs de l'arrière-pays, dont 4<br />
interdits de façon permanente pour raison sanitaire.<br />
A ces points de contrôle officiel de la qualité des eaux pour l’usage baignade, s'ajoutent 25<br />
points d'étude de la qualité des milieux aquatiques (8 en eau de mer et 17 en eau<br />
douce) pour lesquels les prélèvements sont moins fréquents. Ces points complémentaires<br />
permettent en particulier d’appréhender la qualité des eaux dans les zones où se pratiquent<br />
des loisirs nautiques, de déterminer parfois l'origine des différents apports de contamination<br />
sur les lieux de baignade et d’en suivre l'évolution.<br />
1.2.3 Evolution des points contrôlés<br />
La liste des points contrôlés peut évoluer d’une année sur l’autre pour prendre en compte :<br />
l’évolution de fréquentation des sites,<br />
les interdictions édictées par les communes,<br />
les nouveaux aménagements.<br />
1.2.4 Nombre de prélèvements<br />
Pour chaque point de contrôle, il faut réaliser au moins un prélèvement entre dix et vingt<br />
jours avant le début de la saison balnéaire et un prélèvement bimensuel pendant celle-ci.<br />
Cela détermine le nombre minimum de prélèvements à effectuer.<br />
Cependant, il est possible réglementairement de ne réaliser qu'un prélèvement par mois<br />
pour les lieux de baignade qui ont été de qualité A ou B lors des deux étés précédents.<br />
Cette disposition n’est pas mise en œuvre dans le département de l’Hérault.<br />
En outre, à la demande de certaines collectivités et de façon à favoriser le classement en A<br />
plutôt qu’en B, le contrôle porte sur 10 prélèvements au lieu de 8 dans certaines communes<br />
du littoral.<br />
3
Dans l'Hérault, le programme de contrôle pour 2010 a été le suivant :<br />
Points officiels : 66 baignades en mer, 47 en eau douce<br />
o 8 à 10 prélèvements pour les baignades en mer (650 prélèvements et<br />
analyses au total) ;<br />
o 5 prélèvements pour les baignades en eau douce (241 prélèvements et<br />
analyses au total).<br />
Points d’étude :<br />
o 4 prélèvements sur 7 points en eau de mer (35 au total) ;<br />
o 4 prélèvements sur 17 points en eau douce (68 au total).<br />
Points interdits :<br />
o 5 prélèvements sur les 4 points interdits permanents (20 au total)<br />
Au total, 1014 analyses ont été réalisées pendant la saison y compris les prélèvements<br />
réalisés durant les interdictions.<br />
1.2.5 Paramètres mesurés ou analysés<br />
Paramètres bactériologiques :<br />
Le contrôle microbiologique réglementaire porte principalement sur les Escherichia coli, les<br />
streptocoques fécaux (ou entérocoques intestinaux). Dans certains cas, les entérovirus et<br />
les salmonelles peuvent être recherchés, ce qui n’a pas été fait dans le département de<br />
l’Hérault.<br />
Depuis 2010, les coliformes totaux ne sont plus mesurés.<br />
Paramètres physico-chimiques :<br />
Certains paramètres physico-chimiques sont vérifiés systématiquement ou en cas de<br />
nécessité et certaines observations sont faites :<br />
o Systématiquement :<br />
la transparence au disque de Secchi. Ce paramètre peut être<br />
pénalisant puisque le niveau guide est de 2 m et le niveau impératif<br />
de 1 m,<br />
la présence d’huile minérale,<br />
une coloration anormale,<br />
le pH en eau douce,<br />
les conditions météorologiques.<br />
Pour l’été 2010, il y a eu 8 prélèvements, essentiellement en douce, pour lesquels le nonrespect<br />
du paramètre transparence a été observé, principalement du fait de conditions<br />
météorologiques particulières (vent, houle…). Systématiquement, une information auprès<br />
des collectivités est faite (sous forme de télécopie) pour appeler leur vigilance sur les<br />
problèmes de sécurité et leur demander les mesures qui seront prises pour assurer la<br />
sécurité des baigneurs.<br />
4
o En cas de nécessité :<br />
les teneurs en huiles minérales,<br />
la recherche de microorganismes toxiques en cas de coloration<br />
anormale ;<br />
ammoniaque, azote Kjeldahl, nitrates et phosphates en cas de<br />
tendance à l'eutrophisation des eaux,<br />
la présence de cyanobactéries et de toxines associées.<br />
En 2010, aucun de ces paramètres n’a été mesuré.<br />
Observations et contrôles de terrain :<br />
o les températures de l’air et de l’eau ;<br />
o la fréquentation ;<br />
o la propreté de la plage et du plan d’eau. Lors du prélèvement, les agents de<br />
prélèvement relèvent l’état sanitaire des lieux de baignade (nettoyage du<br />
sable, évacuation des déchets, présence d'animaux...) et des installations<br />
sanitaires ;<br />
o la force et la direction du vent pour les prélèvements en mer ;<br />
o l’affichage des résultats et des interdictions.<br />
5
1.3 Détermination de la qualité de la baignade<br />
1.3.1 à l’occasion de chaque prélèvement<br />
La qualité instantanée d'une baignade est déterminée principalement en fonction du résultat<br />
de l'analyse bactériologique de l'eau mais aussi en fonction de certains paramètres<br />
physico-chimiques indiqués au paragraphe précédent. En ce qui concerne les paramètres<br />
bactériologiques, les nombres guides et les nombres impératifs de la directive européenne<br />
constituent des limites de qualité.<br />
Nombre guide<br />
Nombre impératif<br />
/100 ml Escherichia coli Streptocoques fécaux<br />
100<br />
2 000<br />
Suivant le nombre de germes trouvés dans l'eau, la baignade, lors de chaque prélèvement,<br />
sera qualifiée de la façon suivante :<br />
100<br />
-<br />
Eau de bonne qualité :<br />
Respect des nombres guides pour tous les germes recherchés<br />
Eau de qualité acceptable (ou qualité moyenne) :<br />
Respect des nombres impératifs pour les germes recherchés et dépassement des nombres<br />
guides pour au moins l'un d'entre eux.<br />
Eau de mauvaise qualité :<br />
Dépassement des nombres impératifs pour les Escherichia coli.<br />
1.3.2 en fin de saison<br />
Le classement d'une baignade en qualité A, B, C ou D se fait selon les règles suivantes :<br />
A Eau de bonne qualité pour la baignade<br />
80 % des résultats des analyses sont inférieurs ou égaux aux nombres guides relatifs aux<br />
Escherichia coli (100/100 ml)<br />
95 % des résultats des analyses sont inférieurs ou égaux aux nombres impératifs relatifs<br />
aux Escherichia coli (2 000/100 ml).<br />
90 % des résultats des analyses sont inférieurs ou égaux aux nombres guides relatifs aux<br />
streptocoques fécaux (100/100 ml) 1 .<br />
1 Le passage à 10 prélèvements permet de maintenir le classement en A au lieu de B à la suite d’un seul résultat moyen par<br />
dépassement du nombre guide en streptocoques fécaux et de 2 par dépassement du nombre guide en Escherichia coli et<br />
coliformes totaux.<br />
6
B Eau de qualité moyenne pour la baignade<br />
95 % des résultats des analyses sont conformes aux nombres impératifs relatifs aux<br />
Escherichia coli (2 000/100 ml)<br />
C Eau pouvant être momentanément de mauvaise qualité<br />
Entre 5 et 33,3 % des résultats des analyses dépassent les nombres impératifs<br />
relatifs aux Escherichia coli (2 000/100 ml).<br />
D Eau de mauvaise qualité pour la baignade<br />
La fréquence des dépassements du nombre impératif en Escherichia coli est supérieure à<br />
33,3 %.<br />
Les baignades classées A et B sont conformes à la directive européenne du 8<br />
décembre 1975. La différence de qualité entre des plages classées en A et en B est<br />
parfois peu significative.<br />
Le classement en C correspond à des facteurs de pollution qui peuvent être très divers et<br />
parfois très fugaces.<br />
Le classement en D témoigne d'une vulnérabilité assez continue de la baignade.<br />
Les baignades classées en C et D ne sont pas conformes à la directive européenne du<br />
8 décembre 1975.<br />
1.4 Remarques sur l’évolution de la qualité des baignades<br />
On peut constater, d'une année sur l'autre, des évolutions de la qualité des baignades. En<br />
particulier, certaines plages passent de A ou B en C et vice versa. Cela montre leur sensibilité à des<br />
facteurs de pollution très divers. Le travail de l‘<strong>ARS</strong> ne se limite généralement pas à dresser ce<br />
constat. Diverses investigations et des études sont parfois nécessaires pour déterminer l'origine de<br />
cette vulnérabilité.<br />
L’information des différents partenaires (communes concernées, services de l'Etat, Conseil général,<br />
Agence de l'eau) doit permettre la mise en œuvre de solutions techniques et financières afin<br />
d’améliorer à terme la qualité des eaux pour les baigneurs.<br />
1.5 Les différents types d’interdiction de baignade<br />
En fonction des résultats obtenus, la réglementation prévoit différents types d’interdiction :<br />
1.5.1 Les interdictions permanentes pour cause de nonconformité<br />
à l’issue de la saison balnéaire<br />
Toute baignade classée en C ou D à l’issue de la saison n-1 est interdite pour la saison n<br />
sauf si :<br />
le maire est en mesure de prouver qu’il a mis en place les mesures curatives<br />
nécessaires ;<br />
7
le préfet - <strong>ARS</strong> valide les éléments de preuve fournis (réalisation de travaux,<br />
réglementation des mouillages…) ;<br />
le préfet -<strong>ARS</strong> estime au vu des éléments dont il dispose que la protection sanitaire des<br />
baigneurs sera assurée pendant la saison n ;<br />
la commune s’engage à financer le renforcement de la surveillance de ses eaux de<br />
baignade pour la saison de baignade n.<br />
1.5.2 Les interdictions temporaires pour cause de dépassement<br />
des valeurs limites réglementaires<br />
elles sont prises par arrêté municipal lors de dépassement des valeurs limites<br />
réglementaires de nature à faire courir un risque pour le baigneur ;<br />
la baignade est ré-ouverte après retour à la normale attesté par un nouveau contrôle;<br />
les prélèvements effectués pendant la période d’interdiction ne sont pas pris en compte<br />
dans le classement si une bonne information du public a été faite durant la période<br />
d’interdiction.<br />
1.5.3 Les interdictions temporaires préventives en cas de<br />
pollution prévisible de la zone de baignade<br />
elles sont prises par arrêté municipal lorsqu’une contamination de la baignade risque de<br />
se produire<br />
elles nécessitent une parfaite connaissance des conditions climatiques et de l’état de<br />
l’assainissement ;<br />
les prélèvements effectués pendant la période d’interdiction préventive ne sont pas pris<br />
en compte dans le classement. si une bonne information du public a été faite durant la<br />
période d’interdiction.;<br />
le maire informe le préfet - <strong>ARS</strong> de toute interdiction temporaire préventive dans les<br />
délais les plus brefs avec justification de la décision.<br />
Ces interdictions sont recommandées pour des baignades sous l’influence de causes<br />
potentielles de pollution connues (par exemple, baignade en mer près d’embouchure de<br />
fleuves pouvant véhiculer des pollutions en période pluvieuse …).<br />
1.6 Cas particulier des baignades aménagées<br />
Les textes réglementaires prévoient que, dès lors qu’une baignade est aménagée, elle doit être<br />
déclarée à l’<strong>ARS</strong>.<br />
Les zones de baignade qui répondent au moins à un des critères suivants doivent être considérées<br />
comme baignades aménagées au sens des articles D 1332-39 à 42 du Code de la Santé Publique:<br />
un aménagement de la berge et de la zone de bain ;<br />
une délimitation de la zone de baignade ;<br />
un panneau d’indication de baignade ;<br />
une publicité incitant à la baignade ;<br />
un poste de secours et/ou un maître nageur.<br />
8
Les grandes lignes de la règlementation applicables à ces baignades sont les suivantes :<br />
Une baignade aménagée comprend une portion de terrain contiguë à une eau de baignade<br />
sur laquelle des aménagements ont été réalisés afin de favoriser la pratique de la<br />
baignade.(Article D1332-39)<br />
La composition du dossier justificatif accompagnant la déclaration, mentionnée à l'article L.<br />
1332-1, d'une personne qui procède à l'aménagement d'une baignade, publique ou privée à<br />
usage collectif, est fixé par un arrêté des ministres chargés de la santé et de l'environnement<br />
et du ministre de l'intérieur.(Article D1332-40)<br />
Les baignades aménagées comprennent un poste de secours situé à proximité directe des<br />
plages.(Article D1332-41)<br />
Des cabinets d'aisance, dont l'emplacement est signalé, sont installés à proximité des<br />
baignades aménagées ; ils sont au moins au nombre de deux. L'assainissement des<br />
installations est réalisé de manière à éviter tout risque de pollution des eaux de baignade<br />
(Article D1332-42).<br />
Pour les baignades en mer, tous les points officiels de contrôle sanitaire ont été déclarés.<br />
En eau douce, quelques baignades aménagées sont déclarées. D’autres, qui répondent à un ou<br />
plusieurs des critères précédents doivent l’être.<br />
En ce qui concerne la prise en charge financière du contrôle sanitaire, le code de la santé publique<br />
précise clairement que les frais correspondants sont à la charge de la personne responsable de<br />
l'eau de baignade; la personne responsable d'une eau de baignade étant le déclarant de la<br />
baignade ou, à défaut de déclarant, la commune ou le groupement de collectivités territoriales<br />
compétent sur le territoire duquel se situe l'eau de baignade.<br />
1.7 L’information des baigneurs<br />
Des moyens très diversifiés sont mis en œuvre pour permettre aux baigneurs de connaître la qualité<br />
des eaux de baignade.<br />
1.7.1 Avant la saison : des documents de synthèse.<br />
La qualité de l'eau de la saison précédente permet d’apprécier la qualité de l’eau de la<br />
baignade de son futur lieu de villégiature.<br />
Un rapport national des ministères de la Santé et de l'Environnement est disponible sur le<br />
site du ministère de la Santé (http://baignades.sante.gouv.fr). On y trouve l’ensemble des<br />
résultats des lieux de baignade contrôlés les années précédentes ; dans l'Hérault, l’<strong>ARS</strong><br />
édite la présente synthèse départementale de la qualité de tous les lieux de baignade<br />
contrôlés, c'est-à-dire environ 120 points situés le long des lacs, rivières et en bord de mer.<br />
Ce document, exposé au Conseil départemental de l’environnement et des risques<br />
technologiques à l'issue de chaque saison estivale, est disponible à l’<strong>ARS</strong> <strong>Languedoc</strong>-<br />
9
<strong>Roussillon</strong>. Un rapport détaillé et complet est adressé aux services administratifs<br />
concernés. Il est également en ligne sur le site de la préfecture de l’Hérault<br />
http://www.herault.pref.gouv.fr, rubrique « actions de l’état », puis « environnement », et<br />
« qualité des eaux de baignade »<br />
et de l'<strong>ARS</strong> <strong>Languedoc</strong> <strong>Roussillon</strong><br />
http://www.ars.languedocroussillon.sante.fr, rubrique « votre santé », puis « votre<br />
environnement », choisir « eau », puis eau de baignade » et « Hérault »<br />
1.7.2 Pendant la saison : l’affichage des résultats et des<br />
interdictions.<br />
Les résultats des contrôles ainsi que les interdictions éventuelles doivent être portés à la<br />
connaissance des baigneurs par affichage obligatoire sur le lieu de baignade et également<br />
en mairie pour une meilleure information du public.<br />
Le contrôle de l’affichage des résultats et des interdictions éventuelles est réalisé chaque<br />
année par les agents de prélèvement. Un tableau récapitulatif de la situation de l'affichage<br />
par commune est joint en annexe. Des efforts importants sont nécessaires dans ce<br />
domaine, notamment sur les lieux de baignade tant pour l’affichage des résultats que des<br />
interdictions.<br />
La situation en mer est toutefois meilleure qu’en eau douce.<br />
L’<strong>ARS</strong> de l'Hérault édite, à l'issue de chaque campagne de prélèvements, différentes cartes<br />
présentant la qualité des baignades du littoral héraultais, du bassin versant de l'Orb et du<br />
bassin versant de l'Hérault et des autres cours d'eau rencontrés. Ces cartes sont adressées<br />
aux maires ainsi qu'aux organismes concernés (offices de tourisme).<br />
Les résultats sont adressés par courrier et par mail aux communes et aux gestionnaires de<br />
baignade, ainsi que par mail aux offices de tourisme.<br />
Une synthèse de ces informations est fournie tous les quinze jours aux médias.<br />
1.7.3 Toute l’année : l’information sur le web<br />
Depuis l’été 2002, un site Internet est mis à la disposition des usagers par le ministère de la<br />
Santé :<br />
Ce site relié directement à la base de données utilisée par les services santéenvironnement<br />
des <strong>ARS</strong>, informe l’usager sur la qualité sanitaire des baignades dès que<br />
les résultats sont connus, c’est à dire dans les deux à trois jours suivant le prélèvement et<br />
rappelle le classement des années précédentes.<br />
Ce site permet également l’accès au bilan national de l’année n-1 :<br />
http://baignades.sante.gouv.fr<br />
La synthèse départementale accompagnée des cartographies, adressée aux médias est<br />
également mise en ligne sur les sites de l’<strong>ARS</strong> <strong>Languedoc</strong> <strong>Roussillon</strong> et de la préfecture de<br />
l’Hérault. Elle est mise à jour en saison tous les 15 jours.<br />
10
Ces sites permettent également l’accès au bilan départemental de l’année n-1 :<br />
http://www.herault.pref.gouv.fr, rubrique «actions de l’état», puis «environnement», et<br />
«qualité des eaux de baignade»<br />
et de l'<strong>ARS</strong> <strong>Languedoc</strong> <strong>Roussillon</strong><br />
http://www.ars.languedocroussillon.sante.fr, rubrique «votre santé», puis «votre<br />
environnement», choisir «eau», puis «eau de baignade».<br />
11
2. Qualité des baignades au cours de la saison 2010<br />
2.1 Qualité des baignades en mer<br />
2.1.1 Qualité de l’eau<br />
Sur les 66 points contrôlés, les résultats se répartissent en :<br />
58 plages de bonne qualité A (55 sur 66 en 2009),<br />
4 plages de qualité moyenne B (8 sur 66 en 2009),<br />
4 plages de mauvaise qualité momentanée C (3 en 2009).<br />
4 interdictions temporaires de baignade ont été prises par les maires cette année (détail<br />
chapitre suivant).<br />
Depuis plusieurs années, aucune plage n'est classée en D.<br />
La qualité des baignades en mer en 2010 peut être jugée comme satisfaisante.<br />
2.1.2 Contaminations temporaires<br />
Palavas les flots -Hôtel de ville<br />
Classement 2010 : 9 C<br />
Une contamination bactérienne observée lors du prélèvement du 05 juillet 2010 sur un<br />
point généralement de bonne qualité depuis la création de l’émissaire en mer de<br />
l’agglomération de Montpellier.<br />
A l’issue d’une analyse complémentaire le 7 juillet, la qualité des eaux de baignade était<br />
à nouveau acceptable.<br />
Mèze : Etang de Thau - Village vacances<br />
Classement 2010 : 11C<br />
Contamination observée lors du prélèvement du 20 juillet 2010.<br />
L’enquête menée par les services municipaux, n’a révélé aucune source de pollution<br />
terrestre malgré des investigations poussées. Les hypothèses avancées par la<br />
commune (mais non vérifiables) sont :<br />
o vidange sauvage d’eaux noires de pénichette<br />
o conditions météo défavorables au renouvellement de l'eau,<br />
o température élevée de l’eau,<br />
o forte fréquentation des plages.<br />
A l’issue d’une analyse complémentaire le 22 juillet, les eaux étaient à nouveau de<br />
bonne qualité. Une interdiction temporaire de la baignade a été prise à compter du 23<br />
juillet 2010. Elle a été levée le 24 juillet 2010 suite à ce nouveau prélèvement.<br />
La cause de cette contamination n’est donc pas connue mais on remarque que les<br />
baignades du pourtour de l’Etang de Thau ont été de qualité moyenne durant une<br />
grande partie de la saison 2010.<br />
Bouzigues : Etang de Thau – La Trémie<br />
Classement 2010 : 9 C<br />
Une contamination bactérienne observée lors du prélèvement du 20 juillet 2010, sur un<br />
point généralement de bonne qualité.<br />
12
L’enquête menée par les services municipaux, n’a révélé aucune source de pollution<br />
terrestre malgré des investigations poussées. Les hypothèses avancées par la<br />
commune (mais non vérifiables) sont :<br />
o vidange sauvage d’eaux noires de pénichette<br />
o conditions météo défavorables au renouvellement de l'eau,<br />
o température élevée de l’eau,<br />
o forte fréquentation des plages.<br />
A l’issue d’une analyse complémentaire le 22 juillet, les eaux étaient à nouveau de<br />
bonne qualité. Une interdiction temporaire de la baignade a été prise à compter du 23<br />
juillet 2010. Elle a été levée le 24 juillet 2010 suite à ce nouveau prélèvement.<br />
La cause de cette contamination n’est donc pas connue mais on remarque que les<br />
baignades du pourtour de l’Etang de Thau ont été de qualité moyenne durant une<br />
grande partie de la saison 2010.<br />
Frontignan – Les Plaisanciers<br />
Classement 2010 :11 C<br />
Une contamination bactérienne observée lors du prélèvement du 20 juillet 2010.<br />
Il s’agit de la toute première contamination observée sur cette plage habituellement<br />
d’excellente qualité. L’origine terrestre de la contamination n’a pas été mise en<br />
évidence. L’hypothèse d’une pollution maritime passagère est avancée par la<br />
commune.<br />
A l’issue d’une analyse complémentaire le 22 juillet, les eaux étaient à nouveau de<br />
bonne qualité.<br />
Plusieurs communes du littoral, dont Agde, Mèze et Valras-Plage, mettent en œuvre un<br />
dispositif d’auto surveillance pour surveiller la qualité des eaux de baignade au jour le jour<br />
dans l’objectif de pouvoir prendre des mesures d’interdiction préventive en cas de doute sur<br />
la qualité de l’eau.<br />
Dans la mesure où cette interdiction temporaire préventive permet une protection de la<br />
santé des baigneurs, les résultats d’analyses effectués pendant la période d’interdiction ne<br />
sont pas pris en compte dès lors qu’une information adaptée est délivrée au public en<br />
particulier sur le lieu de baignade et que l’<strong>ARS</strong> en est informée.<br />
Aucune interdiction préventive n’a été signalée à l’<strong>ARS</strong> par ces collectivités en 2010.<br />
2.1.3 Equipements, entretien des plages et affichage des<br />
résultats<br />
Les communes du littoral ont fait un effort concernant le taux d’équipement en douches et<br />
sanitaires. Cet effort doit être poursuivi car des zones fréquentées sont encore peu ou pas<br />
équipées. Lors des contrôles, aucune carence majeure d’entretien de ces équipements n’a<br />
été observée.<br />
L’entretien des plages est fait correctement. Les déchets sont collectés régulièrement.<br />
Les résultats relatifs à la qualité de l’eau sont en général affichés. Un effort reste cependant<br />
à faire pour certaines collectivités dans l’actualisation des informations (cf. tableau en<br />
annexe).<br />
13
2.2 Qualité des baignades en eau douce<br />
2.2.1 Qualité de l’eau<br />
Sur les 51 points contrôlés :<br />
44 sont conformes (10 en A contre 24 en 2009, 34 en B contre 21 en 2009) ;<br />
3 ne sont pas conformes en C (un de plus qu’en 2009) ;<br />
4 baignades ont été interdites en permanence en raison des résultats des années<br />
précédentes ;<br />
On constate une légère régression de la qualité des eaux de baignade par rapport aux<br />
années précédentes avec plus de points de qualité B que de qualité A.<br />
Dans le détail :<br />
10 baignades sont de bonne qualité A (24 en 2009) : sur une portion de l’Hérault<br />
essentiellement en aval de Saint Etienne d’Issensac, La Buèges, le Lac du Salagou, le<br />
plan d’eau du Crès et de Cécelès.<br />
34 baignades sont de qualité moyenne B (21 en 2009) concernant les rivières : sur<br />
plusieurs portions de l’Orb, en amont de l’Hérault et en aval de la Vis, sur la Mare, le<br />
Jaur, l’Héric, l’Arles et le Gravezon.<br />
3 baignades sont en C c'est-à-dire momentanément de mauvaise qualité (2 en 2009) :<br />
o Sur l’Orb à Olargues «Jaur – La Source du Frejo»<br />
o Sur l’Hérault à Lunas « Gravezon - Baignade des Chutes » et à Aniane<br />
«Hérault – Le Pont du Diable»<br />
4 baignades ont été interdites en 2010 dès le début de saison en raison des résultats<br />
obtenus lors des saisons précédentes :,<br />
o 1 sur le Jaur à Olargues «Le Baous».<br />
o 2 sur la Mare à Saint Gervais sur Mare «Le Pont des Trois Dents» et<br />
«Baignade de Rongas»<br />
o 1 sur l’Orb à La Tour sur Orb «Vereilhes».<br />
2.2.2 interdictions permanentes<br />
Olargues : Jaur – Le Baous<br />
Eau douce<br />
Classement 2010 : 5B<br />
Baignade interdite<br />
Des rejets d’eaux usées non traitées en amont de la baignade sont à l’origine de cette<br />
interdiction permanente.<br />
Un arrêté municipal d’interdiction de baignade a été pris le 20 février 2008.<br />
La situation s’est améliorée mais la baignade ayant été classée en C en 2009, cette<br />
interdiction devra être maintenue en 2011, 2 années de qualité acceptable étant<br />
nécessaires à sa réouverture. En outre, la suppression des rejets d’eaux usées non<br />
collectés en amont de la baignade est en cours d’achèvement.<br />
14
Saint Gervais sur Mare : Mare - Le Pont des 3 dents<br />
Eau douce<br />
Classement 2010 : 5B<br />
Baignade interdite<br />
Le contrôle sanitaire de ce point avait été suspendu à la demande de la collectivité.<br />
Il a été rétabli à la demande de l’Union Européenne, la suppression d’un point de baignade<br />
affectée d’une contamination bactériologique n’étant pas admise.<br />
Le point est donc à nouveau contrôlé depuis 2007, tout en restant interdit à la baignade<br />
(arrêté d’interdiction du 19 février 2008).<br />
La situation s’est améliorée mais la baignade ayant été classée en C en 2009, cette<br />
interdiction devra être maintenue en 2011, 2 années de qualité acceptable étant<br />
nécessaires à sa réouverture.<br />
Saint Gervais sur Mare : Mare – Rongas<br />
Eau douce<br />
Classement 2010 : 5B<br />
Baignade interdite<br />
Le contrôle sanitaire de ce point avait été suspendu à la demande de la collectivité en<br />
l’attente de la mise en place de système d’assainissement.<br />
Le point est donc à nouveau contrôlé depuis 2007, tout en restant interdit à la baignade<br />
(arrêté d’interdiction du 19 février 2008).<br />
La situation s’est améliorée et la baignade ayant été classée en B en 2009, soit de qualité<br />
acceptable durant 2 années consécutives, la baignade pourrait être ré-ouverte en 2011.<br />
La Tour-sur-Orb : Orb – Vereilhes<br />
Eau douce<br />
Classement 2010 : 5B<br />
Baignade interdite<br />
Compte tenu de mauvais résultats consécutifs en 2008 et 2009, la baignade a été interdite<br />
pour l’ensemble de la saison 2010.<br />
La raison de cette mauvaise qualité est l’insuffisance du système d’assainissement des<br />
eaux usées en amont de la baignade.<br />
Depuis 2005 une amélioration de la qualité sur ce point avait été observée, mais elle reste<br />
très aléatoire.<br />
La situation s’est améliorée mais la baignade ayant été classée en C en 2009, cette<br />
interdiction devra être maintenue en 2011, 2 années de qualité acceptable étant<br />
nécessaires à sa réouverture.<br />
Toutes les interdictions doivent être clairement affichées sur les sites concernés et les<br />
moyens mis en œuvre pour les faire respecter, ce qui n’est pas toujours le cas.<br />
2.2.3 Contaminations temporaires<br />
Lunas : Gravezon – Baignade des Chutes<br />
Classement 2010 : 6C<br />
Déclassement en C pour un mauvais résultat le 07 juillet 2010.<br />
La baignade habituellement de qualité moyenne a fait l’objet en 2010 d’une contamination<br />
ponctuelle dont l’origine n’a pas été formellement déterminée.(probablement des rejets<br />
d’eaux usées en amont)<br />
15
A l’issue d’une analyse complémentaire le 09 juillet 2010, les eaux étaient à nouveau de<br />
bonne qualité. Une interdiction temporaire de la baignade a été prise à compter du 09 juillet<br />
2010.<br />
Aniane : Hérault – Le Pont du Diable<br />
Classement 2010 : 7C<br />
Déclassement en C pour un mauvais résultat le 20 juillet 2010.<br />
La raison de cette mauvaise qualité est la présence d’un cadavre de chien en voie de<br />
décomposition, immergé dans le fleuve immédiatement en amont de la grotte de Clamouse.<br />
L’animal a été découvert le 22 juillet 2010 et a aussitôt été évacué.<br />
A l’issue d’une analyse complémentaire le 22 juillet 2010, les eaux étaient à nouveau de<br />
bonne qualité. Une interdiction temporaire de la baignade a été prise à compter du 22 juillet<br />
2010. Elle a été levée le 24 juillet 2010 suite à ce nouveau prélèvement.<br />
Olargues : Jaur– La Source du Frejo<br />
Classement 2010 : 6C<br />
Déclassement en C pour un mauvais résultat le 20 juillet 2010.<br />
La baignade habituellement de qualité moyenne a fait l’objet en 2010 d’une contamination<br />
ponctuelle dont l’origine n’a pas été formellement identifiée.<br />
A l’issue d’une analyse complémentaire le 22 juillet 2010, les eaux étaient à nouveau de<br />
bonne qualité. Une interdiction temporaire de la baignade a été prise à compter du 22 juillet<br />
2010. Elle a été levée le 26 juillet 2010 suite à ce nouveau prélèvement<br />
Un tableau récapitulatif des interdictions de baignade durant l’été 2010 est joint en annexe.<br />
2.2.4 Interdictions temporaires préventives<br />
Elles sont prises par arrêté municipal lorsqu’une contamination de la baignade risque de se<br />
produire.<br />
La commune de la Tour sur Orb a pris plusieurs fois, cet été, un arrêté d’interdiction<br />
préventive<br />
Pour la baignade Orb – Saut de Mirande : Du 02/08/2010 au 10/08/2010 suite à de<br />
violents orages risquant de dégrader la qualité des eaux de baignade et du 26/08/2010 au<br />
30/08/2010 après la panne du poste de relèvement communal en amont de la baignade.<br />
Pour la baignade Mare –La papeterie : Du 02/08/2010 au 10/08/2010 suite à de violents<br />
orages risquant de dégrader la qualité des eaux de baignade<br />
Les autres communes n’ont pas communiqué à l’<strong>ARS</strong> de décisions de ce type pour l’été<br />
2010<br />
16
2.2.5 Equipements, entretien des plages et affichage des<br />
résultats<br />
L’équipement en douches et sanitaires sur les lieux de baignade en eau douce est souvent<br />
absent, même sur certains sites très fréquentés par les touristes. Un effort très important<br />
doit être fait dans ce domaine pour une meilleure hygiène des lieux de baignade.<br />
L’entretien des plages est généralement correct, bien que des déchets encombrent les<br />
accès de certains lieux de baignade très fréquentés.<br />
L’affichage sur les lieux de baignade des résultats de qualité de l’eau et des interdictions de<br />
baignade est encore très insuffisant (cf. tableau en annexe).<br />
A noter qu’en application de la nouvelle directive, l’affichage des résultats sera dans une<br />
certaine mesure pris en compte dans le classement.<br />
Enfin, on relève, même pour les lieux les plus fréquentés, l’absence de poste ou autre<br />
dispositif de secours pour la plupart des baignades en rivière.<br />
17
3. Suivi complémentaire de la qualité<br />
bactériologique des eaux marines et douces<br />
Outre l’activité baignade, le développement de la pratique des sports en eaux vives le long des cours<br />
d’eau a conduit depuis plusieurs années l’<strong>ARS</strong> à compléter le contrôle sanitaire des baignades par un<br />
réseau de suivi de points d’étude pour mieux caractériser la qualité bactériologique des eaux de<br />
surface.<br />
Le contrôle de ces points d’étude a aussi pour fonction de permettre une meilleure connaissance et<br />
interprétation de l’évolution de la qualité le long des cours d’eau.<br />
Les prélèvements ont lieu aux mêmes périodes que pour les eaux de baignade mais à une fréquence<br />
moins soutenue.<br />
En 2010, 25 points d’étude (8 en zone marine et 17 en eau douce) ont été suivis en complément du<br />
contrôle sanitaire à raison de 4 prélèvements par point soit 100 prélèvements.<br />
Les cartes localisant ces points et indiquant leur qualité sont fournies en annexe.<br />
4. Appréciation globale de la qualité bactériologique<br />
des eaux douces<br />
4.1 Les rivières et les fleuves<br />
4.1.1 Bassin versant de l’Hérault<br />
L’Hérault présente globalement une qualité conforme pour la baignade à l’exception<br />
d’une pollution momentanée et accidentelle causée au point « le Pont du Diable » à<br />
Aniane par la présence d’un chien en voie de décomposition.<br />
La Vis présente globalement une bonne qualité.<br />
La Buèges n’est contrôlée qu’en un point à Saint-Jean-de-Buèges qui présente en 2010<br />
une excellente qualité.<br />
4.1.2 Bassin versant de l’Orb<br />
L’Orb présente globalement une qualité conforme en 2010 sur l’ensemble des zones<br />
contrôlées, à l’exception de l’aval du secteur Lamalou les Bains et Poujol sur Orb.<br />
Le Gravezon n’est contrôlé qu’en un point à Lunas qui a présenté cet été, une pollution<br />
momentanée.<br />
La Mare présente une qualité conforme pour la baignade,<br />
18
Les ruisseaux d’Arles et d’Héric sont de qualité correcte.<br />
Le Jaur, au niveau d’Olargues présente une qualité conforme en 2010<br />
vraisemblablement due aux travaux réalisés pour améliorer la collecte des eaux usées<br />
dans le village.<br />
En amont, il reste vulnérable du fait de l’absence d‘un assainissement adapté dans<br />
certaines communes.<br />
4.1.3 La Cesse<br />
Elle est de bonne qualité à Agel, c’est le seul point contrôlé sur la Cesse dans le<br />
département de l’Hérault.<br />
4.2 Les plans d’eau<br />
Le Salagou présente globalement une bonne qualité en 2010.<br />
La Raviège : la plage contrôlée à La Salvetat est de qualité conforme pour la saison<br />
2010.<br />
Le plan d’eau de la carrière du Crès est d’excellente qualité bactériologique.<br />
L’étang de Jouarres : la plage contrôlée à Olonzac est de qualité conforme pour la<br />
saison 2010. Le plan d’eau présente des transparences très inférieures à 1 m (norme<br />
impérative) pendant la saison, du fait de la remise en suspension de sédiments et de sa<br />
tendance à l’eutrophisation et aux blooms phytoplanctoniques.<br />
Le plan d’eau du Bouloc : les eaux de ce plan d’eau présentent une qualité<br />
bactériologique conforme.<br />
Le plan d’eau des Olivettes : les eaux de ce plan d’eau présentent une qualité<br />
bactériologique conforme.<br />
Le lac de Cécelès : les eaux de ce plan d’eau présentent une excellente qualité<br />
bactériologique.<br />
19
5. Les principaux risques liés à la baignade<br />
EFETS<br />
Décès<br />
Maladie<br />
RISQUES LIES A LA<br />
QUALITE DE L EAU<br />
LEPTOSPIROSES<br />
(eau douce)<br />
Infections ORL<br />
(ex : Ostreopsis ovata)<br />
Gastro-entérites<br />
(eaux contaminées)<br />
RISQUES LIES A LA BAIGNADE OU AUX<br />
ACTIVITES ASSOCIEES<br />
Noyade<br />
Traumatismes<br />
Insolation – déshydratation<br />
Brûlures – allergies<br />
(risque immédiat lié au soleil)<br />
Cancer de la peau<br />
(risque à long terme lié au soleil)<br />
Toxi-infection<br />
(coquillage – pêche à pied)<br />
Envenimations<br />
(contact avec des animaux ou végétaux)<br />
Dermatoses mycosiques<br />
(contact avec le sable)<br />
Infection bénigne<br />
Dermatose<br />
(ex. cercaires)<br />
Plaies<br />
5.1 Risques pathogènes<br />
5.1.1 Contaminations microbiologiques liées à la qualité des<br />
eaux :<br />
Certaines personnes malades émettent des germes dits pathogènes que l'on pourra<br />
également retrouver dans les eaux usées rejetées. Les baigneurs eux-mêmes, par ailleurs,<br />
apportent des germes dans l'eau.<br />
Le contact avec des germes pathogènes en quantité peut entraîner des maladies de la<br />
sphère oto-rhino-laryngée ou de l'appareil digestif.<br />
Dans l'eau, les germes pathogènes sont assez difficiles à détecter ; on recherche donc les<br />
germes banals, dits germes témoins de contamination fécale. Pour ces germes, la directive<br />
européenne du 8 décembre 1975 a fixé des normes de qualité.<br />
Une eau de baignade, dans laquelle ces normes sont respectées, ne présente pas de<br />
risque pour la santé du baigneur. A contrario, il est difficile d'identifier précisément le risque<br />
encouru par une personne qui se baigne dans une eau dite de mauvaise qualité. Ce risque<br />
dépend de l'état de santé du baigneur lui-même. Certaines personnes pourront se baigner<br />
dans une eau polluée sans contracter la moindre maladie.<br />
Toutefois, pour une population prise dans son ensemble, la baignade en eau polluée<br />
correspond à une augmentation du risque d'apparition de troubles de santé.<br />
20
5.1.1.1. La dermatite<br />
La dermatite des baigneurs, liée à la présence de cercaires dans des eaux se<br />
manifeste par des démangeaisons. Peu après, apparaissent de petites plaques<br />
rouges et des vésicules. L'intensité des démangeaisons s'accentue la nuit suivant la<br />
baignade parfois avec de la fièvre, une inflammation des ganglions et un<br />
affaiblissement général.<br />
Ces phénomènes sont constatés lorsque la température de l'eau est assez élevée (à<br />
partir de 24° à 25°).<br />
Les hôtes définitifs de ces parasites sont des canards contaminés par des limnés<br />
(mollusques). On pourrait envisager une prophylaxie en faucardant la végétation<br />
aquatique à proximité des plages en début d'été. De plus, il convient d'éviter la<br />
proximité des canards sur les lieux de baignade puisqu'ils constituent également un<br />
réservoir potentiel de parasites.<br />
5.1.1.2. La leptospirose<br />
De nombreuses variétés de leptospires, bactéries responsables de l'apparition de la<br />
maladie, sont présentes dans l'environnement. Beaucoup de mammifères sauvages<br />
ou domestiques (rats, bétail, chiens) peuvent être infectés et constituent les<br />
principaux disséminateurs.<br />
La leptospirose se transmet essentiellement selon deux modes, par voie digestive<br />
(absorption d'aliments souillés par l'urine d'animaux malades) et, plus généralement,<br />
par contact cutané avec le milieu extérieur (en particulier l'eau souillée par l’urine<br />
d’animaux malades).<br />
Cette maladie infectieuse était à l'origine surtout connue comme maladie<br />
professionnelle (égoutiers, agriculteurs, vétérinaires...). Elle devient de plus en plus<br />
une maladie liée aux loisirs aquatiques.<br />
En 2009, 4 cas de leptospirose ont été signalés en <strong>Languedoc</strong> <strong>Roussillon</strong>.<br />
5.1.2 Les algues toxiques pour l'homme<br />
Des proliférations d'algues planctoniques sont parfois observées en été lorsque les<br />
conditions d'ensoleillement et de température sont favorables à leur développement.<br />
Ces algues sont responsables du phénomène "d'eaux colorées" vertes, rouges ou brunes,<br />
encore appelées "fleurs d'eau". Parmi ces algues, certaines peuvent poser des problèmes<br />
de santé publique.<br />
En eau de mer<br />
Quelques-unes d'entre elles produisent des toxines pouvant provoquer des sensations de<br />
brûlures ou des démangeaisons. Ces symptômes apparaissent en général très rapidement<br />
dès la sortie de l'eau ou, plus rarement, dans les heures suivantes.<br />
La présence de l'algue microscopique Ostreopsis ovata a été signalée fin juillet 2006 sur les<br />
côtes gênoises (Italie). Elle avait déjà été identifiée au même endroit en juillet 2005. Elle<br />
avait alors causé l'intoxication de près de 80 personnes.<br />
Il s'agit d'un dinoflagellé unicellulaire produisant une palytoxine qui peut, en cas d'exposition<br />
par voie respiratoire, provoquer des effets sanitaires tels que : rhynorhée, toux productive,<br />
21
fièvre, bronchoconstriction, difficultés respiratoires et irritations de la sphère ORL. Des cas<br />
d'éruptions cutanées et de conjonctivites ont également été observés. Les signes cliniques<br />
se résorbent généralement quelques heures à 24 heures après leur apparition. Par voie<br />
orale, une intoxication alimentaire par la palytoxine (via l'ingestion de coquillages ou de<br />
poissons) se caractérise par les symptômes suivants : nausées, vomissements,<br />
hypersalivation, crampes abdominales, diarrhée sévère, paresthésie des extrémités,<br />
spasmes musculaires importants et désordres respiratoires. L'intoxication aiguë pourrait<br />
conduire au décès.<br />
Cette algue d'origine tropicale vit habituellement dans les fonds marins. Les périodes de<br />
fortes chaleurs seraient à l'origine de phénomènes de bloom. Lorsque les cellules sont<br />
emportées dans les aérosols marins, elles se lysent et libèrent alors les toxines qu'elles<br />
contiennent.<br />
Un dispositif d’alerte a été mis en place par une information écrite auprès des collectivités<br />
concernées. Le relais devant se faire via les écoles de plongée et les postes de secours.<br />
A la demande du ministère de la santé un suivi analytique a été réalisé en 2009 sur ce<br />
paramètre pour 2 plages du littoral Héraultais, aucune présence d’Ostréopsis Ovata n’a été<br />
mise en évidence lors de cette surveillance.<br />
Il n’y a pas eu d’alerte dans le département au cours de l’été 2010.<br />
On constate, par ailleurs, l'existence de phénomènes pathologiques digestifs liés à la<br />
consommation de fruits de mer contaminés par des micro algues planctoniques<br />
vénéneuses (moules, huîtres...).<br />
En eau douce<br />
L'état de connaissance est en cours d’évolution. Les études ont montré que les cas<br />
d'intoxication étaient dus à des toxines rencontrées uniquement dans le groupe des algues<br />
bleues (classe des Cyanophycées) notamment du genre microcystis.<br />
Chez l'homme, le risque de contamination par consommation d'eau reste faible.<br />
Cependant, des phénomènes allergiques ont été observés à la suite de baignade en eau<br />
douce mais il n'a pas été établi de causalité directe entre la présence d'algues et l'allergie<br />
en question.<br />
En matière de prévention, le ministère chargé de la Santé recommande de ne pas se<br />
baigner dans une eau présentant une fleur d'eau. Les services locaux sont chargés<br />
d'assurer l'information des baigneurs.<br />
En l’absence de norme, pour évaluer le risque quand une eau de baignade change de<br />
couleur, ou lorsque des animaux domestiques fréquentant ces lieux ont montré des signes<br />
d’intoxications, un comptage des cyanobactéries et dans certains cas, un dosage de toxine<br />
est effectué.<br />
5.2 Autres risques<br />
5.2.1 La noyade<br />
En France, les noyades constituent un problème important de santé publique, car elles sont<br />
responsables de plus de 500 décès accidentels chaque année et parfois de graves<br />
séquelles.<br />
Dans les cours d’eau et plans d’eau, les noyades surviennent souvent après une chute, lors<br />
d’activités solitaires, ou après la consommation d’alcool.<br />
22
En mer, les noyés sont souvent des touristes de plus de 45 ans, ou des personnes ayant<br />
un problème de santé.<br />
Ces constatations sont à la base de messages de prévention spécifiques tels que : assurer<br />
une surveillance rapprochée des jeunes enfants par un adulte, apprendre à nager le plus<br />
tôt possible, nager dans des zones de baignade surveillée, ne pas surestimer ses capacités<br />
physiques, se renseigner sur l’état de la mer et les conditions météorologiques.<br />
5.2.2 Les traumatismes liés aux plongeons<br />
Les plongeons seraient à l'origine d'une paralysie sur cinq dans le <strong>Languedoc</strong>-<strong>Roussillon</strong>.<br />
5.2.3 Le soleil, la chaleur et l'alimentation<br />
Chaque année, de nombreuses interventions ont lieu à la suite d'insolations. Par ailleurs,<br />
l'exposition excessive au soleil accélère le vieillissement de la peau et joue un rôle essentiel<br />
dans l'apparition des cancers cutanés dont la fréquence est en progression constante chez<br />
des patients de plus en plus jeunes.<br />
La déshydratation touche plus particulièrement les nourrissons et les enfants dont les<br />
besoins en eau sont supérieurs aux adultes.<br />
Les vacances sont souvent une période pendant laquelle les habitudes alimentaires sont<br />
quelque peu modifiées ; il est recommandé d'avoir une alimentation adaptée et de veiller<br />
aux bonnes conditions de conservation des aliments, d'éviter la baignade dans les deux<br />
heures qui suivent la prise d'un repas (risque d'hydrocution).<br />
5.2.4 Les animaux venimeux (vives, rascasses, méduses...)<br />
Des contacts avec ces animaux peuvent provoquer des douleurs violentes par piqûres ou<br />
brûlures, des démangeaisons ou des rougeurs.<br />
5.2.5 La malaïgue<br />
Une malaïgue est une crise anoxique liée à l'eutrophisation résultant de conditions<br />
météorologiques et environnementales particulières.<br />
Elle apparaît principalement en été, à partir du mois de juin. Les eaux lagunaires<br />
deviennent turbides et changent de couleur. Habituellement vertes, elles " virent " au rouge<br />
ou au blanc, parfois au brun. Cette modification s’accompagne d’un dégagement<br />
nauséabond d’hydrogène sulfuré (H2S) et surtout d’une disparition de l’oxygène dissous<br />
dans l’eau.<br />
Celle-ci devient alors impropre à la vie de la plupart des organismes aquatiques.<br />
D’un point de vue de la santé pour des baigneurs, il n’a pas été démontré que la malaïgue<br />
présentait un risque sanitaire.<br />
Aucune malaïgue n’a été signalée en 2010.<br />
23
5.2.6 La propreté du sable<br />
La question de la propreté du sable des plages est naturellement posée en marge de celle<br />
relative à la salubrité des eaux de baignades. Il n'est pas exclu, en effet, qu'un sable qui<br />
n'est pas très propre soit à l'origine d'affections dermatologiques.<br />
De nombreux facteurs influencent l'approche sanitaire de la qualité des plages : nature des<br />
matériaux en cause (sable et autres), densité de fréquentation, présence ou non de<br />
marées, ensoleillement, passage ou non d'animaux.<br />
L'absence d'indicateurs fiables de pathogénicité débouche sur l'impossibilité de définir des<br />
normes de qualité sanitaire pour les sables et d'apprécier l'intérêt de leur décontamination.<br />
Il est donc nécessaire d'assurer une propreté macroscopique du sable en effectuant un<br />
enlèvement régulier des déchets déposés sur les plages et en interdisant leur accès aux<br />
animaux domestiques.<br />
L'usager doit éviter de s'allonger à même le sable. Il lui est conseillé d'utiliser des serviettes<br />
ou autres dispositifs (matelas) maintenus en bon état de propreté, surtout si ces derniers<br />
sont d'usage collectif.<br />
24
6. ANNEXES<br />
annexe 1. Eté 2010 – Qualité des baignades en mer 27<br />
annexe 2.<br />
annexe 3.<br />
annexe 4.<br />
Eté 2010 – résultats des prélèvements et classements<br />
à l’issue des saisons précédentes des baignades en<br />
mer 28<br />
Eté 2010 – carte de la qualité des baignades en eau de<br />
mer – Secteur Ouest de l’Hérault 30<br />
Eté 2010 – carte de la qualité des baignades en eau de<br />
mer – Secteur Est de l’Hérault 31<br />
annexe 5. Eté 2010 – Qualité des baignades en eau douce 32<br />
annexe 6.<br />
annexe 7.<br />
annexe 8.<br />
Eté 2010 – résultats des prélèvements et classements<br />
à l’issue des saisons précédentes des baignades en<br />
eau douce 33<br />
Eté 2010 – carte de la qualité des baignades en eau<br />
douce – bassin versant de l’Hérault 35<br />
Eté 2010 – carte de la qualité des baignades en eau<br />
douce – bassin versant de l’Orb 36<br />
annexe 9. Eté 2010 – Résultats de la surveillance<br />
bactériologique des milieux aquatiques (mer) 37<br />
annexe 10. Eté 2010 - Cartographie des résultats de la<br />
surveillance bactériologique des milieux aquatiques<br />
(mer) 38<br />
annexe 11. Eté 2010 – Résultats de la surveillance<br />
bactériologique des milieux aquatiques (eau douce) 39<br />
annexe 12. Eté 2010 - Cartographie des résultats de la<br />
surveillance bactériologique des milieux aquatiques<br />
(bassin versant de l’Hérault) 40<br />
annexe 13. Eté 2010 - Cartographie des résultats de la<br />
surveillance bactériologique des milieux aquatiques<br />
(bassin versant de l’Orb) 41<br />
25
annexe 14.<br />
annexe 15.<br />
annexe 16.<br />
annexe 17.<br />
annexe 18.<br />
Eté 2010 – tableau récapitulatif des interdictions de<br />
baignade 42<br />
Eté 2010 – synthèse de l’affichage des résultats de<br />
baignade et des interdictions sur les lieux de baignade<br />
en mer 43<br />
Eté 2010 – synthèse de l’affichage des résultats de<br />
baignade et des interdictions sur les lieux de baignade<br />
en eau douce 44<br />
Eté 2010 – simulation des classements de baignade<br />
selon directive de 2006 (mer) 45<br />
Eté 2010 – simulation des classements de baignade<br />
selon directive de 2006 (eau douce) 46<br />
annexe 19. Eté 2010 – Nouvelle directive réglementaire :<br />
nouvelles classes de qualité 47<br />
annexe 20. Eté 2010 – Nouvelle directive réglementaire :<br />
Echéances d’application 48<br />
26
annexe 1. Eté 2010 – Qualité des baignades en mer<br />
27
annexe 2. Eté 2010 – résultats des prélèvements et classements à l’issue des<br />
saisons précédentes des baignades en mer<br />
28
annexe 3. Eté 2010 – carte de la qualité des baignades en eau de mer –<br />
Secteur Ouest de l’Hérault<br />
30
annexe 4. Eté 2010 – carte de la qualité des baignades en eau de mer –<br />
Secteur Est de l’Hérault<br />
31
annexe 5. Eté 2010 – Qualité des baignades en eau douce<br />
32
annexe 6. Eté 2010 – résultats des prélèvements et classements à l’issue<br />
des saisons précédentes des baignades en eau douce<br />
33
annexe 7. Eté 2010 – carte de la qualité des baignades en eau douce –<br />
bassin versant de l’Hérault<br />
35
annexe 8. Eté 2010 – carte de la qualité des baignades en eau douce –<br />
bassin versant de l’Orb<br />
36
annexe 9. Eté 2010 – Résultats de la surveillance bactériologique des<br />
milieux aquatiques (mer)<br />
37
annexe 10. Eté 2010 - Cartographie des résultats de la surveillance<br />
bactériologique des milieux aquatiques (mer)<br />
38
annexe 11. Eté 2010 – Résultats de la surveillance bactériologique des<br />
milieux aquatiques (eau douce)<br />
39
annexe 12. Eté 2010 - Cartographie des résultats de la surveillance<br />
bactériologique des milieux aquatiques (bassin versant de l’Hérault)<br />
40
annexe 13. Eté 2010 - Cartographie des résultats de la surveillance<br />
bactériologique des milieux aquatiques (bassin versant de l’Orb)<br />
41
annexe 14. Eté 2010 – tableau récapitulatif des interdictions de baignade<br />
42
annexe 15. Eté 2010 – synthèse de l’affichage des résultats de baignade et<br />
des interdictions sur les lieux de baignade en mer<br />
43
annexe 16. Eté 2010 – synthèse de l’affichage des résultats de baignade et<br />
des interdictions sur les lieux de baignade en eau douce<br />
44
annexe 17. Eté 2010 – simulation des classements de baignade selon<br />
directive de 2006 (mer)<br />
45
annexe 18. Eté 2010 – simulation des classements de baignade selon<br />
directive de 2006 (eau douce)<br />
46
annexe 19. Eté 2010 – Nouvelle directive réglementaire : nouvelles classes<br />
de qualité<br />
47
annexe 20. Eté 2010 – Nouvelle directive réglementaire : Echéances<br />
d’application<br />
48
Délégation Territoriale de l’Hérault<br />
26-28 Parc Club du Millénaire — 1025, rue Henri Becquerel — CS 30001<br />
34067 Montpellier Cedex 2