Le cloisonnement d'exploitation Le cloisonnement d'exploitation

Cas particuliers et solutions alternatives
La circulation des engins sur sol humide est très laborieuse et source
d’importants dégâts.
Sur les sols à nappe temporaire, comme dans tout autre
terrain humide, il est indispensable de prendre des dispositions
pour préserver au mieux le sol, d’autant que la dégradation
de ses propriétés physiques est très difficilement
réversible.
Afin de limiter la dégradation de ces sols, il est nécessaire
d’écarter au maximum les axes de circulation. Ensuite,
même si cela doit normalement être le cas partout, il faudra
faire particulièrement attention à n’autoriser la circulation
des machines que quand le sol est parfaitement
ressuyé. Si cette règle n’est pas respectée, le layon deviendra
impraticable après un nombre très réduit de passages
et tout le bénéfice du cloisonnement sera perdu.
se tasse excessivement ou devient boueuse ce qui amplifie
les contraintes d’hypoxie et de déficit hydrique estival
caractérisant ces sols ;
• le drainage de ces sols est toujours déficient et la dynamique
naturelle de répartition de l’eau est complexe
et fragile. Elle ne doit donc pas être perturbée par les
« drains artificiels » formés par les ornières.
Les solutions à mettre en place sont les suivantes :
• écarter très fortement les axes de circulation, c’est-à-dire
une voie tous les 100 mètres environ, pour y faire travailler
une débusqueuse qui utilise son câble de treuil ;
• toujours en utilisant des layons espacés d’environ
100 mètres, faire circuler une débardeuse ou un tracteur
forestier qui est approvisionné par un cheval. Mais ce
système n’est valable que pour des bois d’un volume relativement
restreint ;
• enfin, une autre solution consiste à utiliser un câble téléphérique
afin d’éviter de circuler sur la coupe.
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