Le cloisonnement d'exploitation Le cloisonnement d'exploitation

Mise en place, utilisation et entretien
Mise en place
Pour concevoir un réseau, il faut tout d’abord faire un état
des lieux, c’est-à-dire relever toutes les caractéristiques de
la parcelle : pistes et chemins existants, pente, ruisseaux,
type de sol… Elles constituent les contraintes de base du
réseau.
maximum de raccorder plusieurs cloisonnements pour
constituer une sortie commune car le trafic qui se concentre
sur une telle sortie la rend rapidement impraticable.
La pente
Sur les versants, les layons doivent suivre la plus grande
pente afin de favoriser la stabilité des machines et de prévenir
tout renversement ou glissement. Cette mesure permet
en outre d’éviter un blocage de la circulation latérale
de l’eau dans le sol.
Voies existantes
Les arbres de bordure sont identifiés tout au long du cloisonnement.
Il existe très souvent, et plus particulièrement en feuillus,
un réseau de chemins de terre utilisés par les machines
lors des exploitations précédentes. Ils doivent être la base
logique pour installer les cloisonnements. Cela permet de
ne pas affecter une surface supplémentaire de sol. De plus,
cette mesure permet d’éviter de découper la forêt de manière
trop géométrique, ces pistes ayant généralement été
installées de manière plus « anarchique ». Enfin, on n’hésitera
pas non plus à condamner définitivement les pistes
superflues qui rendent le réseau trop dense.
Chaque layon doit, dans la mesure du possible, déboucher
directement sur un chemin carrossable. Il faut éviter au
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