Saint-Georges-sur-Meuse 41/7-8 - Portail environnement de Wallonie

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dispersivité calculées sont généralement très faibles, de l’ordre de quelques mètres, indépendamment des distances de traçage. d) Effet d’eau immobile Les échanges entre l'eau mobile et l'eau immobile jouent un rôle essentiel en milieu crayeux (Brouyère et al., 1997). La porosité d’eau immobile (θ im ) varie entre 8 et 42 %. Le coefficient de transfert de l’eau mobile vers l’eau immobile varie entre 1 × 10 -6 et 9,8 × 10 -8 s -1 . Ce coefficient semble peu influencé par la taille du domaine investigué. VII.2. AQUIFERE ALLUVIAL DE LA MEUSE Quelques études ont été menées dans la plaine alluviale afin de caractériser les propriétés hydrodynamiques de l’aquifère logé dans les alluvions de la Meuse. Au droit du site d’Hydrométal, un essai de pompage réalisé en 1991 dans le puits P4-Revatech donne des transmissivités de l’ordre de 6 à 14 × 10 -3 m²/s, pour un débit de l’ordre de 30 m³/h pour une épaisseur de nappe d’environ 6 m (CENV, 1996). A Hermalle-sous-Huy, à l’automne 1997, la société Faxe Kalk (groupe Lhoist) a fait réaliser, par l'entreprise Moors, deux forages dans la nappe alluviale de la Meuse, P1-DW et P2-DW 9 . Des essais de pompage de courte durée ont été entrepris afin de déterminer les paramètres d’écoulement de la nappe au droit du site. Pour une épaisseur de nappe estimée de 6 à 8 m, les valeurs de transmissivités obtenues sont de 0,6 à 9,5 × 10 -3 m²/s et, de 1,4 à 6 × 10 -3 m²/s en pompage et de 2,2 à 7,7 × 10 -3 m²/s en remontée, respectivement pour P1-DW et P2-DW (Moors, 1998). En amont de la carte Jehay-Bodegnée - St-Georges, au droit du site de captage d’Amay, la SWDE a réalisé plusieurs essais de pompage en mars 1995. Les valeurs de transmissivités obtenues sont comprises entre 2 × 10 -1 et 10 -3 m²/s pour des épaisseurs d’aquifère comprises entre 6 et 8,5 m (SWDE, 1997). En février et septembre 1996, les LGIH ont réalisé un essai de traçage, qui a permis de déterminer les caractéristiques hydrodispersives de l’aquifère alluvial de la Meuse (LGIH, 1997); • porosité efficace : de 6,9 à 7,1 % ; • dispersivités longitudinales : entre 2,5 et 3 m. 9 Le titulaire actuel de ces ouvrages est Specialty Minerals Benelux SA. 76

VII.3. AQUIFERE DES CALCAIRES DU CARBONIFERE Dans la vallée de la Meuse, on compte de nombreuses carrières exploitant les calcaires carbonifères. Au droit du site de Dumont-Wautier à Flône (Engis), en 1991, plusieurs essais de pompage ont été réalisés par les LGIH. Dans le massif calcaire, les transmissivités entre les puits sont de l’ordre de 10 -3 m²/s jusqu’à 10 -2 , selon une direction est-ouest (parallèle aux bancs), dues à la présence de joints ouverts, parfois de conduits karstiques. Elles sont plus faibles selon la direction nord-sud (perpendiculaire aux failles et aux joints de stratification), de l’ordre de 10 -4 à 10 -5 m²/s (LGIH; 1991). Après un essai de longue durée, les valeurs de transmissivités obtenues montrent que T diminue avec la profondeur (LGIH, 1991) : • de 0 à 3,5 m : 20 × 10 -5 m²/s • de 3,5 à 24 m: 6 × 10 -5 m²/s • de 24 à 42 m: 3,5 × 10 -5 m²/s Cette étude a aussi mis en évidence des zones de T élevées caractérisant des calcaires fracturés et karstifiés (T≈ 120 × 10 -5 à 90 × 10 -5 m²/s), et des zones de calcaires sains, peu ou pas fracturés (T≈ 18 × 10 -5 à 26 × 10 -5 m²/s). Deux essais de pompage de longue durée ont été menés dans un puits foré dans les dolomies qui sépare les calcaires de la Meuse. Les résultats obtenus montrent aussi une anisotropie suivant la direction (nord-sud ou est-ouest), une diminution de la perméabilité avec la profondeur. Les valeurs de transmissivités varient entre 1,2 × 10 -4 et 7,9 × 10 -4 m²/s (LGIH, 1991). Début des années 1990, la SWDE a mené sur le site de Villers-le-Bouillet des recherches sur les potentialités aquifères des calcaires du Carbonifère. Plusieurs essais de pompage de longue durée ont été conduits dans les forages. Ils ont permis d’évaluer les caractéristiques hydrogéologiques de l’aquifère (SWDE, 1992) : • transmissivités : 2,44 × 10 -4 à 4,22 × 10 -3 m²/s ; • perméabilités : 3,13 × 10 -6 à 7,15 × 10 -5 m/s ; • coefficient d’emmagasinement : 1,875 × 10 -4 Les conclusions de cette phase d'étude décrivaient ces valeurs comme relativement faibles pour un aquifère fissuré à nappe libre, les essais laissant supposer que l’aquifère calcaire est compartimenté. Récemment de nouvelles investigations ont eu lieu. De nouveaux puits ont été forés dans une zone plus au sud, endroit où l'aquifère devient captif. Des essais de pompage, longue durée avec remontée ont été réalisés (SWDE, 2005). Les paramètres hydrogéologiques déterminés sont: • transmissivités (pompage/remontée) : 2,14/1,48 × 10 -3 à 6,75/2,83 × 10 -3 m²/s ; 77

VII.3. AQUIFERE DES CALCAIRES DU CARBONIFERE<br />

Dans la vallée <strong>de</strong> la <strong>Meuse</strong>, on compte <strong>de</strong> nombreuses carrières exploitant les calcaires<br />

carbonifères. Au droit du site <strong>de</strong> Dumont-Wautier à Flône (Engis), en 1991, plusieurs essais <strong>de</strong><br />

pompage ont été réalisés par les LGIH.<br />

Dans le massif calcaire, les transmissivités entre les puits sont <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> 10 -3 m²/s jusqu’à 10 -2 ,<br />

selon une direction est-ouest (parallèle aux bancs), dues à la présence <strong>de</strong> joints ouverts, parfois<br />

<strong>de</strong> conduits karstiques. Elles sont plus faibles selon la direction nord-sud (perpendiculaire aux<br />

failles et aux joints <strong>de</strong> stratification), <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> 10 -4 à 10 -5 m²/s (LGIH; 1991).<br />

Après un essai <strong>de</strong> longue durée, les valeurs <strong>de</strong> transmissivités obtenues montrent que T diminue<br />

avec la profon<strong>de</strong>ur (LGIH, 1991) :<br />

• <strong>de</strong> 0 à 3,5 m : 20 × 10 -5 m²/s<br />

• <strong>de</strong> 3,5 à 24 m: 6 × 10 -5 m²/s<br />

• <strong>de</strong> 24 à 42 m: 3,5 × 10 -5 m²/s<br />

Cette étu<strong>de</strong> a aussi mis en évi<strong>de</strong>nce <strong>de</strong>s zones <strong>de</strong> T élevées caractérisant <strong>de</strong>s calcaires fracturés<br />

et karstifiés (T≈ 120 × 10 -5 à 90 × 10 -5 m²/s), et <strong>de</strong>s zones <strong>de</strong> calcaires sains, peu ou pas fracturés<br />

(T≈ 18 × 10 -5 à 26 × 10 -5 m²/s).<br />

Deux essais <strong>de</strong> pompage <strong>de</strong> longue durée ont été menés dans un puits foré dans les dolomies qui<br />

sépare les calcaires <strong>de</strong> la <strong>Meuse</strong>. Les résultats obtenus montrent aussi une anisotropie suivant la<br />

direction (nord-sud ou est-ouest), une diminution <strong>de</strong> la perméabilité avec la profon<strong>de</strong>ur. Les<br />

valeurs <strong>de</strong> transmissivités varient entre 1,2 × 10 -4 et 7,9 × 10 -4 m²/s (LGIH, 1991).<br />

Début <strong>de</strong>s années 1990, la SWDE a mené <strong>sur</strong> le site <strong>de</strong> Villers-le-Bouillet <strong>de</strong>s recherches <strong>sur</strong> les<br />

potentialités aquifères <strong>de</strong>s calcaires du Carbonifère. Plusieurs essais <strong>de</strong> pompage <strong>de</strong> longue<br />

durée ont été conduits dans les forages. Ils ont permis d’évaluer les caractéristiques<br />

hydrogéologiques <strong>de</strong> l’aquifère (SWDE, 1992) :<br />

• transmissivités : 2,44 × 10 -4 à 4,22 × 10 -3 m²/s ;<br />

• perméabilités : 3,13 × 10 -6 à 7,15 × 10 -5 m/s ;<br />

• coefficient d’emmagasinement : 1,875 × 10 -4<br />

Les conclusions <strong>de</strong> cette phase d'étu<strong>de</strong> décrivaient ces valeurs comme relativement faibles pour<br />

un aquifère fis<strong>sur</strong>é à nappe libre, les essais laissant supposer que l’aquifère calcaire est<br />

compartimenté.<br />

Récemment <strong>de</strong> nouvelles investigations ont eu lieu. De nouveaux puits ont été forés dans une<br />

zone plus au sud, endroit où l'aquifère <strong>de</strong>vient captif. Des essais <strong>de</strong> pompage, longue durée avec<br />

remontée ont été réalisés (SWDE, 2005). Les paramètres hydrogéologiques déterminés sont:<br />

• transmissivités (pompage/remontée) : 2,14/1,48 × 10 -3 à 6,75/2,83 × 10 -3 m²/s ;<br />

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