Saint-Georges-sur-Meuse 41/7-8 - Portail environnement de Wallonie
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V.1.2. Aquifère alluvial <strong>de</strong> la <strong>Meuse</strong><br />
Dans la plaine alluviale <strong>de</strong> la <strong>Meuse</strong>, la qualité <strong>de</strong> l’eau souterraine est déterminée en gran<strong>de</strong><br />
partie par la composition <strong>de</strong> l’eau d’infiltration et les infiltrations en provenance <strong>de</strong>s couches sousjacentes<br />
(influence du bed-rock paléozoïque). Les autres facteurs pouvant influencer la qualité <strong>de</strong><br />
l’aquifère peu profond <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> la <strong>Meuse</strong> sont: la qualité <strong>de</strong> l’eau du fleuve, la nature <strong>de</strong>s<br />
matériaux <strong>de</strong> remblais utilisés dans la construction <strong>de</strong> nombreux talus et plates-formes, et enfin les<br />
contaminations locales liées à l’activité industrielle.<br />
Quelques résultats d'analyses chimiques d'échantillons d'eau prélevés au droit <strong>de</strong> puits situés <strong>sur</strong><br />
la carte Jehay-Bo<strong>de</strong>gnée - <strong>Saint</strong>-<strong>Georges</strong> sont présentés au tableau V.3. L'ouvrage 'Puits 1-Elect'<br />
fait partie du réseau <strong>de</strong> <strong>sur</strong>veillance <strong>de</strong> la masse d'eau RWM073. Ces eaux sont très minéralisées<br />
avec <strong>de</strong>s teneurs en calcium et magnésium élevées. Les concentrations importantes en sulfates<br />
peuvent s’expliquer par la nature du bed-rock mais peuvent aussi être imputées aux activités<br />
industrielles ou minières. En effet, dans la plaine alluviale, à hauteur d’Engis, <strong>de</strong> nombreuses<br />
activités industrielles très polluantes pour le sous-sol se sont succédées <strong>de</strong>puis 1828 comprenant<br />
notamment la fabrication d’engrais phosphatés, l’extraction et la métallurgie <strong>de</strong>s métaux nonferreux<br />
(fon<strong>de</strong>rie <strong>de</strong> zinc, grillage <strong>de</strong> la blen<strong>de</strong>, procédés basés <strong>sur</strong> l’utilisation <strong>de</strong> l’aci<strong>de</strong><br />
sulfurique), la présence <strong>de</strong> bassins <strong>de</strong> décantation, la manipulation <strong>de</strong> phospho-gypse, etc. On<br />
constate un dépassement <strong>de</strong>s normes pour plusieurs paramètres chimiques analysés.<br />
Le tronçon <strong>de</strong> la nappe alluviale <strong>de</strong> la <strong>Meuse</strong> présent <strong>sur</strong> le territoire <strong>de</strong> la carte Jehay-Bo<strong>de</strong>gnée -<br />
<strong>Saint</strong>-<strong>Georges</strong> fait partie <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux masses d'eau souterraine: RWM072 et RWM073. Le diagnostic<br />
posé en 2009 <strong>sur</strong> l'état chimique <strong>de</strong> ces masses d'eau est défini, respectivement, comme bon et<br />
médiocre. Les paramètres déclassants pour la masse RWM073 sont l'ammonium et les sulfates<br />
(DGARNE-Direction <strong>de</strong>s Eaux souterraines et Protectis-Cellule DCE, 2010).<br />
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