Saint-Georges-sur-Meuse 41/7-8 - Portail environnement de Wallonie
Saint-Georges-sur-Meuse 41/7-8 - Portail environnement de Wallonie Saint-Georges-sur-Meuse 41/7-8 - Portail environnement de Wallonie
La nappe des craies de Hesbaye a fait l’objet de plusieurs campagnes piézométriques régionales (1951, 1966, 1984, 2008). Les cartes piézométriques de 1951 et de 2008 sont présentées sur la figure IV.2. Les cartes piézométriques ont permis de mettre en évidence un effet drainant de la faille d’Horion- Hozémont, provoquant un rabattement local de la nappe dans cette zone. D’autres anomalies piézométriques sont observées au droit des vallées sèches (zones d'écoulement préférentiel). La surface piézométrique présente un gradient piézométrique élevé au voisinage des galeries de captage exploitées par la CILE de l’ordre de 1 %; à l’aval le gradient est d’environ 0,5 %. La surface piézométrique est relativement peu influencée par le tracé du Geer et de la Yerne, sauf en aval pour le Geer et plutôt en amont pour la Yerne (entre Verlaine et Donceel, sur la carte Jehay- Bodegnée - Saint-Georges). A l'échelle de la Hesbaye, les limites du bassin hydrogéologique au sud, à l’ouest et à l’est sont proches des limites du bassin hydrologique du Geer. Par contre, la frontière nord du bassin hydrologique du bassin du Geer ne correspond pas à une frontière hydrogéologique. Des flux importants d’eau souterraine quittant le bassin hydrographique du Geer au travers de cette frontière. Les fluctuations piézométriques ont pour effet de modifier la limite hydrogéologique dans la partie sud de la Hesbaye. En période "normale" de tarissement, la crête hydrogéologique méridionale a tendance à se déplacer, dans un premier temps, vers le Nord. En période de sécheresse prolongée (comme en 1951), la craie est pratiquement désaturée dans cette zone et c’est la limite d’affleurement de la smectite de Herve qui constitue la limite hydrogéologique du bassin (figure IV.1). Figure IV.1:Limite hydrographique et limite hydrogéologique de la nappe des craies de Hesbaye (Hallet, 1998) 32
Figure IV.2: Cartes piézométriques de la nappe des craies de Hesbaye: 1951 & 2008 33
- Page 1 and 2: JEHAY-BODEGNÉE - SAINT-GEORGES-SUR
- Page 3 and 4: JEHAY-BODEGNEE - SAINT-GEORGES-SUR-
- Page 5 and 6: AVANT-PROPOS ______________________
- Page 7 and 8: VIII. ZONES DE PROTECTION__________
- Page 9 and 10: I. INTRODUCTION La région de Jehay
- Page 11 and 12: Figure II.1: Bassins hydrographique
- Page 13 and 14: Figure II.3: Carte d'occupation du
- Page 15 and 16: Figure II.5: Légende de la carte d
- Page 17 and 18: III.2. CARTE GEOLOGIQUE DE LA CARTE
- Page 19 and 20: Frasnien Les roches du Frasnien son
- Page 21 and 22: III.2.1.2. Formations du Mésozoïq
- Page 23 and 24: d'intenses phénomènes d'altérati
- Page 25 and 26: III.2.2. Cadre structural Le cadre
- Page 27 and 28: Le Bassin houiller liégeois se div
- Page 29 and 30: IV.1. DESCRIPTION DES UNITES HYDROG
- Page 31 and 32: IV.1.3.2. Aquiclude à niveaux aqui
- Page 33 and 34: IV.1.5. Unités hydrogéologiques d
- Page 35: IV.2. DESCRIPTION DE L'HYDROGEOLOGI
- Page 39 and 40: Bilan hydrogéologique Le bilan hyd
- Page 41 and 42: • Situation "Avant juin 2007" Les
- Page 43 and 44: En rive gauche de la Meuse, sur le
- Page 45 and 46: L'arrêt de l'exploitation minière
- Page 47 and 48: IV.2.4. Aquifère des calcaires du
- Page 49 and 50: Figure IV.11 : Fluctuations piézom
- Page 51 and 52: A défaut de connaître les volumes
- Page 53 and 54: Figure IV.17 : Localisation des pi
- Page 55 and 56: Dans la partie occidentale de la ca
- Page 57 and 58: • le réseau de chantoir-résurge
- Page 59 and 60: Figure IV.23: Site karstique Engiho
- Page 61 and 62: aussi que la limite d'affleurement
- Page 63 and 64: V. CADRE HYDROCHIMIQUE Les analyses
- Page 65 and 66: V.1. CARACTERISTIQUES HYDROCHIMIQUE
- Page 67 and 68: Tableau V.3: Caractéristiques hydr
- Page 69 and 70: V.1.4. Aquifère des calcaires du C
- Page 71 and 72: V.2.1. Aquifère des craies de Hesb
- Page 73 and 74: V.2.2. Autres unités hydrogéologi
- Page 75 and 76: V.5. AUTRES PARAMETRES D'après les
- Page 77 and 78: l’aqueduc de Hollogne), est situ
- Page 79 and 80: différentes à considérer pour ce
- Page 81 and 82: VII.3. AQUIFERE DES CALCAIRES DU CA
- Page 83 and 84: VIII. ZONES DE PROTECTION VIII.1. C
- Page 85 and 86: en conformité avec la législation
La nappe <strong>de</strong>s craies <strong>de</strong> Hesbaye a fait l’objet <strong>de</strong> plusieurs campagnes piézométriques régionales<br />
(1951, 1966, 1984, 2008). Les cartes piézométriques <strong>de</strong> 1951 et <strong>de</strong> 2008 sont présentées <strong>sur</strong> la<br />
figure IV.2.<br />
Les cartes piézométriques ont permis <strong>de</strong> mettre en évi<strong>de</strong>nce un effet drainant <strong>de</strong> la faille d’Horion-<br />
Hozémont, provoquant un rabattement local <strong>de</strong> la nappe dans cette zone. D’autres anomalies<br />
piézométriques sont observées au droit <strong>de</strong>s vallées sèches (zones d'écoulement préférentiel). La<br />
<strong>sur</strong>face piézométrique présente un gradient piézométrique élevé au voisinage <strong>de</strong>s galeries <strong>de</strong><br />
captage exploitées par la CILE <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> 1 %; à l’aval le gradient est d’environ 0,5 %. La<br />
<strong>sur</strong>face piézométrique est relativement peu influencée par le tracé du Geer et <strong>de</strong> la Yerne, sauf en<br />
aval pour le Geer et plutôt en amont pour la Yerne (entre Verlaine et Donceel, <strong>sur</strong> la carte Jehay-<br />
Bo<strong>de</strong>gnée - <strong>Saint</strong>-<strong>Georges</strong>).<br />
A l'échelle <strong>de</strong> la Hesbaye, les limites du bassin hydrogéologique au sud, à l’ouest et à l’est sont<br />
proches <strong>de</strong>s limites du bassin hydrologique du Geer. Par contre, la frontière nord du bassin<br />
hydrologique du bassin du Geer ne correspond pas à une frontière hydrogéologique. Des flux<br />
importants d’eau souterraine quittant le bassin hydrographique du Geer au travers <strong>de</strong> cette<br />
frontière. Les fluctuations piézométriques ont pour effet <strong>de</strong> modifier la limite hydrogéologique dans<br />
la partie sud <strong>de</strong> la Hesbaye. En pério<strong>de</strong> "normale" <strong>de</strong> tarissement, la crête hydrogéologique<br />
méridionale a tendance à se déplacer, dans un premier temps, vers le Nord. En pério<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />
sécheresse prolongée (comme en 1951), la craie est pratiquement désaturée dans cette zone et<br />
c’est la limite d’affleurement <strong>de</strong> la smectite <strong>de</strong> Herve qui constitue la limite hydrogéologique du<br />
bassin (figure IV.1).<br />
Figure IV.1:Limite hydrographique et limite hydrogéologique<br />
<strong>de</strong> la nappe <strong>de</strong>s craies <strong>de</strong> Hesbaye (Hallet, 1998)<br />
32