16 avril - Grand Lyon

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48 Séance publique du Conseil du 16 avril 2012 M. APPELL, rapporteur : Avis favorable de la commission, monsieur le Président. M. LE PRESIDENT : Pas d’opposition ? Adoptés à l’unanimité. Rapporteur : M. APPELL. Question orale du groupe Europe Ecologie-Les Verts relative à la zone de sécurité renforcée des deux centrales nucléaires les plus proches de l’agglomération M. LE PRESIDENT : Nous avons une question orale du groupe Europe Ecologie-Les Verts. Si vous voulez résumer et je vous donnerai une réponse. (VOIR annexe 2 page 62). M. COSTE : Un an après la catastrophe nucléaire de Fukushima, 26 ans après celle de Tchernobyl et 33 ans après celle de Three Miles Island, il est dorénavant clair que l’accident nucléaire ne dépend ni du type de centrale ni de l’organisation politique du pays mais plutôt de son impréparation. La mobilisation sans précédent pour la chaîne humaine de Lyon à Avignon confi rme que de plus en plus de citoyens doutent de cette énergie nucléaire et souhaitent en sortir. Cependant, le choix de prolonger la vie de plusieurs centrales a été fait. Parallèlement, le récent rapport de l’Autorité de sureté nucléaire (ASN) a, pour la première fois, soulevé de vraies carences dans le fonctionnement et la sécurité des installations nucléaires françaises. L’agglomération lyonnaise est concernée au premier chef par le nucléaire car elle se situe à moins de 40 kilomètres de 2 centrales nucléaires : Bugey dans l’Ain (4 réacteurs en activité) et Saint Alban-Saint Maurice l’Exil dans l’Isère (2 réacteurs en activité). L’ASN fait des recommandations claires pour les nôtres. A Bugey comme à Saint Alban et dans toutes les centrales nucléaires, l’ensemble des préconisations de sécurité resultant de la catastrophe de Fukushima ne seront pas effectives avant au moins 2020. Trop peu de Grands Lyonnais savent qu’en cas d’accident à Bugey ou à Saint Alban comparable à celui de Fukushima, notre agglomération se situerait dans la zone dans laquelle il est recommandé de déménager. Nos concitoyens ont droit à la transparence, à une information précise, détaillée et continue. En ce sens, la seule concertation avec les riverains les plus proches (moins de 10 kilomètres) et la simple commission locale d’information rassemblant des élus et habitants des communes environnantes ne sont pas suffisantes. Le Préfet de Région commence à peine à étudier ce que pourrait être une zone de sécurité renforcée sur laquelle se déclencherait un périmètre de protection renforcée autour de ces centrales. Plutôt que de se trouver dans une situation non maîtrisée, le groupe Europe Ecologie-Les Verts souhaite que les élus du Grand Lyon demandent au Préfet du Rhône et de Région si des réunions d’informations publiques notamment avec les élus sont prévues afi n de : - présenter les scénarios du plan particulier d’intervention en cas d’accident à Bugey ou Saint Alban-Saint Maurice l’Exil, - présenter les actions à mettre en œuvre dans les centrales nucléaires proches ainsi que le calendrier prévu, - discuter de l’extension du périmètre de la zone de sécurité renforcée. M. LE PRESIDENT : Pour répondre à votre interpellation, je demanderai au Préfet que le Grand Lyon puisse être représenté parce que ce qui concerne la centrale nucléaire voisine, évidemment, c’est assez important pour une agglomération comme le Grand Lyon. Donc je demanderai notre représentation. Ce sera une façon pour nous de nous introduire dans ce débat qui est évidemment capital pour une agglomération comme la nôtre. Monsieur Millet, vous voulez ajouter un mot. M. MILLET : Autant on peut partager bien évidemment les conclusions de la question orale, autant l’affi rmation initiale est une contre-vérité et je vous invite à voir sur mon blog le petit texte que j’ai écrit en réponse. Vous verrez que tout indique au contraire que les choix techniques et le système politique qui conditionnaient les conditions d’exploitation de TEPCO sont au cœur de l’impréparation. (Rumeurs dans la salle). Je sais bien qu’il faut être un productiviste pour défendre le nucléaire…, faux, c’est pourtant ce que préconise Patrick Moore, ex-cofondateur de Greenpeace. (Rumeurs dans la salle) M. LE PRESIDENT : Mes chers collègues, nous en avons terminé. (La séance est levée à 21 heures 25).

Séance publique du Conseil du 16 avril 2012 49 Annexe 1 (1/13) Révision générale du PLU tenant lieu de PLH de la Communauté urbaine de Lyon (dossier n° 2012-2934) Documents projetés lors de la présentation du dossier par madame la Vice-Présidente David et monsieur le Vice-Président Brachet

Séance publique du Conseil du <strong>16</strong> <strong>avril</strong> 2012 49<br />

Annexe 1 (1/13)<br />

Révision générale du PLU tenant lieu de PLH de la Communauté urbaine de <strong>Lyon</strong> (dossier n° 2012-2934)<br />

Documents projetés lors de la présentation du dossier<br />

par madame la Vice-Présidente David et monsieur le Vice-Président Brachet

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