Rapport d'activités 2005 - pdf - Grand Lyon

RAPPORT ANNUEL 2005
bilan d’activités
rapport financier

55 communes
Albigny-sur-Saône
Bron
Cailloux-sur-Fontaines
Caluire-et-Cuire
Champagne-au-Mont-d’Or
Charbonnières-les-Bains
Charly
La Mulatière
La-Tour-de-Salvagny
Limonest
Lyon
Marcy-l’Étoile
Meyzieu
Mions
Montanay
Neuville-sur-Saône
Oullins
Pierre-Bénite
Poleymieux-au-Mont-d’Or
Rillieux-la-Pape
Rochetaillée-sur-Saône
Saint-Cyr-au-Mont-d’Or
Saint-Didier-au-Mont-d’Or
Saint-Fons
Saint-Genis-Laval
Saint-Genis-les-Ollières
Saint-Germain-au-Mont-d’Or
Saint-Priest
Saint-Romain-au-Mont-d’Or
Sainte-Foy-lès-Lyon
Sathonay-Camp
Sathonay-Village
Solaize
Tassin-la-Demi-Lune
Vaulx-en-Velin
Vénissieux
Vernaison
Villeurbanne
Chassieu
Collonges-au-Mont-d’Or
Corbas
Couzon-au-Mont-d’Or
Craponne
Curis-au-Mont-d’Or
Dardilly
Décines-Charpieu
Écully
Feyzin
Fleurieu-sur-Saône
Fontaines-Saint-Martin
Fontaines-sur-Saône
Francheville
Genay
Irigny
Jonage

Bilan d’activités
Éditorial du Président
Le Grand Lyon : ambition et solidarité
8
Les grands projets
Lyon Confluence 9
L’Amphithéâtre de la Cité internationale 11
Carré de Soie 12
Gerland 13
La Duchère 14
Berges du Rhône 16
Gestion des espaces complexes 17
Vélo’v ® 18
Économie, foncier et immobilier
Les pôles de compétitivité 21
Les pôles d’excellence 24
Le soutien à l’innovation 28
La proximité 30
Partenaire des entreprises 32
L’attractivité 34
20
Urbanisme et aménagement
La Politique de la Ville
et de renouvellement urbain 37
Les missions territoriales 38
Le Pôle ouest 42
Les logements sociaux 44
Les espaces publics 45
L’urbanisme opérationnel 46
L’urbanisme territorial 48
Le Plan Local d’Urbanisme 49
Les déplacements 49
L’écologie urbaine 50
52
Services de proximité
L’eau 53
La propreté 54
La voirie 55
La logistique et les bâtiments 56
La coordination territoriale 58
Les gestions externes 59
36
Prospective et stratégie d’agglomération
Le développement durable 61
60
Coopération métropolitaine
et solidarité 62
Concertation, Espace des temps… 63
Solidarité internationale 64
Rapport financier
66
GRAND LYON 3

Éditorial
L’année écoulée a dessiné les nouveaux contours de la métropole lyonnaise et conforté, avec encore
plus d’évidence, sa place dans le concert international au bénéfice, présent et futur, de ses habitants
et de ses forces vives.
Toutes les opérations pilotées ou accompagnées par le Grand Lyon, de la plus spectaculaire à la
plus modeste, ont activement participé à cette construction qui gagne chaque jour en rythme et en
ampleur.

La labellisation de 5 pôles de compétitivité, dont deux à vocation mondiale, LyonBioPôle et Axelera
installe l’agglomération au cœur de la recherche, de l’innovation et du développement. Ils vont aussi
générer plus de 800 M€ d’investissements industriels dans les prochaines années, et créer des milliers
d’emplois, confirmant l’attachement du Grand Lyon à l’esprit d’entreprise et son soutien au développement
économique.
En achevant la mise au point de la première phase de Lyon Confluence, juste avant le lancement
des travaux, l’année 2005 a été déterminante pour l’avancée de ce grand projet qui, à terme, doit permettre
la reconquête urbaine, sociale, économique, environnementale, d’un espace stratégique de
150 hectares entre les deux fleuves, véritable prolongement du centre-ville historique.
La politique de renouvellement Urbain et de l’habitat, l’une des plus ambitieuses de France, atteint
sa vitesse de croisière. À terme, elle vise à la réhabilitation de plus de 45 000 logements, avec la
restructuration, la requalification et la redynamisation de nombreux quartiers de l’agglomération, aussi
bien en terme d’habitat, de qualité de vie, d’accès, de services, que d’organisation de la vie sociale.
Elle injectera aussi près de 950 M€ dans le tissu économique local.
Cette action volontariste s’inscrit dans le cadre plus global d’une politique de développement durable
résolue. Qu’il s’agisse de logement, d’aménagement, des chantiers, d’espaces publics, d’environnement,
de traitement des déchets, de déplacements, de transports, d’organisation globale, actuelle
et future, du territoire, le Grand Lyon veille à appliquer les principes issus du développement durable.
À ce titre, l’avènement de Vélo’v®, dont le succès a été immédiat et qui ne cesse de grandir, peut
être considéré comme l’une des actions les plus emblématiques et parmi les plus exemplaires.
Conforter la renommée et la puissance de la métropole dans un esprit d’équité et de solidarité,
pratiquer la ville autrement, donner à chacune et chacun le goût, le plaisir, la fierté d’appartenir à un
même territoire, de partager un destin commun, telles sont les ambitions du Grand Lyon.
C’est pourquoi, forts des valeurs humanistes qu’a su forger Lyon, avec l’ensemble des élus, des
agents et des partenaires du Grand Lyon nous nous engageons chaque jour pour vous offrir une métropole
puissante et solidaire.
Gérard Collomb
Président du Grand Lyon
GRAND LYON 5

Le Grand Lyon : ambition et solidarité
◗
La superficie du Grand Lyon est de
50 000 hectares, soit 15 % de la superficie
du département du Rhône.
◗
◗
Le Grand Lyon compte 577 000 emplois,
50 000 entreprises. Il s’y crée 7 200
entreprises nouvelles par an.
Le Grand Lyon détient 75 % de la population
et 80 % de la richesse du Rhône.

Grand Lyon :
une communauté urbaine
ambitieuse et solidaire
La Communauté urbaine de Lyon est née le 1 er janvier 1969.
L’appellation Grand Lyon a été substituée à la dénomination administrative
(qui reste officielle) en 1991 pour permettre à tous, acteurs
et habitants, de mieux identifier leur appartenance à la deuxième
agglomération française. La collectivité territoriale a pour mission de
penser, rationaliser, organiser et mutualiser la gestion et le développement
d’un territoire qui rassemble 55 communes et plus de
1,3 million de personnes, avec la volonté d’affirmer des ambitions
élevées dans le respect d’une véritable solidarité communautaire et
d’une participation citoyenne active.
Le Grand Lyon exerce trois grands types de compétences :
■ le soutien au développement économique : accompagnement
du tissu économique territorial et de son évolution, participation aux
grands projets de développement, implantation d’entreprises nouvelles,
promotion et image du territoire métropolitain
■ les services de proximité : voirie, eau potable, assainissement,
collecte et traitement des ordures ménagères, nettoiement,
déplacements, stationnement, la gestion des abattoirs et du marché
de gros, l’extension des cimetières
■ l’urbanisme et l’habitat : logement social, habitat, création
et réhabilitation de zones d’activités et d’habitat, grands équipements
d’agglomération, élaboration des documents d’urbanisme,
planification.
Le Grand Lyon exerce la plupart de ses compétences en direct.
Il peut en déléguer l’exécution à des organismes extérieurs : distribution
de l’eau potable, transports en commun, stationnement,
marché d’intérêt national.
155 membres
Le Grand Lyon est administré par un Conseil
de communauté qui compte 155 conseillers
communautaires, désignés pour 6 ans par les
conseils municipaux des 55 communes membres.
Les sièges sont attribués au prorata de
la population des communes membres.
Chaque commune membre possède au moins
un délégué. Le Président de la communauté
urbaine est élu par le conseil communautaire.
Il dirige le bureau (exécutif) qui compte 36
vice-présidents : chacun d’entre eux dispose
d’une délégation de compétence.
Le Conseil de communauté se réunit au moins
10 fois par an en séance publique.
« Le saviez-vous ?
Le territoire du Grand Lyon
compte 55 communes
et recense plus de
1,3 million d’habitants. »
GRAND LYON 7

Les grands projets
Lyon Confluence, la grande opération d’aménagement, de reconquête du territoire et de
requalification urbaine de la moitié sud de la presqu’île prend forme. Les grands chantiers
peuvent commencer.
Du côté de la Cité internationale, l’extension du Palais des Congrès s’est achevée
avec la réalisation d’un troisième parc de stationnement souterrain de 1 200 places et de
l’Amphithéâtre, salle de congrès et de concerts de 3 200 places (inauguré le 1er juin
2006).
Le Carré de Soie est entré dans une phase opérationnelle avec, notamment l’obtention
du permis de construire du Pôle de loisirs et de commerces et le réaménagement
des voiries de desserte.
À Gerland, les derniers chantiers de construction de la ZAC du parc ont été engagés
et l’extension du siège de Sanofi Pasteur a été livrée.
Dix hectares d’espaces publics sont aménagés sur les 3e, 6e et 7e arrondissements
de Lyon dans le contexte du projet des Berges du Rhône. La première tranche du chantier
a démarré en septembre pour une livraison en décembre 2006. Intégré dans le cadre
d’une mission transversale de gestion des espaces complexes, au même titre que la
plage Nautique élargie de Lyon Confluence et l’Anneau Bleu, le projet des Berges du
Rhône s’inscrit dans la prise en compte du concept de développement durable en faisant
notamment entrer la nature dans la ville.
Enfin, pour répondre aux préoccupations de la population en termes de qualité de la
vie, de santé et d’environnement, le Grand Lyon a mis en service le projet Vélo’v® :
3 000 vélos en location seront disponibles dans l’agglomération en juin 2006.
8 Rapport annuel 2005

Futur Pôle de loisirs et de commerce © DETROIS
Lyon Confluence :
une année charnière
L’actualité 2005 de la ZAC Lyon Confluence s’inscrit dans le cadre de
la première phase de réalisation du projet global, qui intègre des
équipements publics, des ouvrages d’art, des bâtiments, un pôle de
loisirs, et le développement de la desserte par les transports
urbains.
D’une manière générale, l’année 2005, année charnière avant
le lancement effectif des travaux, a permis d’achever la mise au
point des principaux dossiers, aussi bien au plan de la conception
des espaces publics et des premiers bâtiments, que de l’attribution
des marchés correspondants, de la maîtrise foncière (85 % des terrains
sont actuellement contrôlés par la SEM) et de la commercialisation.
Ainsi, les concepteurs ont finalisé les dossiers des espaces
publics, soit : ■ la place des archives ■ la darse ■ la place nautique
■ la passerelle sur darse et le pont mobile du parc ■ le parc des berges
de Saône (première tranche) ■ les voiries et les espaces verts.
Cinq accords conclus avec la Sncf, Réseau Ferré de France,
Edf-Gdf, Voies Navigables de France et Colas, vont permettre la
création de nouveaux espaces publics, la réalisation des opérations
immobilières pour la réhabilitation des Docks et la construction de
pavillons neufs. La maîtrise d’œuvre de la deuxième tranche du parc
de Saône (Port Rambaud) a été attribuée à l’agence Latz und
Partners. Les études de programmation du groupe scolaire n° 1 (le
Grand Lyon assure la maîtrise d’ouvrage) ont été lancées.
Réseau Ferré de France a poursuivi la construction des ouvrages
d’art ferroviaires (ponts Montrochet, Casimir Perrier, viaduc de
la place nautique). Le premier chantier de réhabilitation des sols, sur
les terrains de la Sncf et de Colas, a été entrepris au mois de février
(pour une durée de 12 mois).
◗
L’îlot de la rue Seguin comprendra
93 logements, 1 000 m 2 de bureaux et
300 m 2 de commerces et activités en
pied d’immeuble.
La reconquête d’un territoire stratégique
Lancé en janvier 2003, approuvé en avril de
cette même année, le projet Lyon Confluence
est la grande opération d’aménagement de la
moitié sud de la presqu’île formée par le
confluent du Rhône et de la Saône, entre ledit
confluent, au sud, et la gare de Perrache, au
nord. Les objectifs du projet sont les suivants :
■ la reconquête d’un territoire central pour
l’agglomération après le déclin des activités
industrialo-portuaires, ■ le renforcement de
l’hyper-centre de la métropole lyonnaise par le
déploiement des fonctions résidentielles, tertiaires,
commerciales, culturelles et de loisirs,
■ la conciliation de l’activité économique, de la
mixité sociale et du respect de l’environnement
dans le cadre d’une démarche à long terme et
du développement durable, ■ la réconciliation
de la ville avec ses fleuves et la mise en valeur
du site (qualité du cadre de vie), ■ la mise en
valeur du quartier de Perrache et du patrimoine
historique du site.
« Le saviez-vous ?
Le journal Le Progrès
a décidé d’implanter
son siège social sur le site,
dans un immeuble
de 11 000 m 2 . »
GRAND LYON 9

Les grands projets
« Le saviez-vous ?
La Région Rhône-Alpes
a décidé d’implanter
l’Hôtel de Région
sur le site. »
◗
Le volume financier de la première
phase du projet Lyon Confluence est
évalué à 1 milliard d’€. La part du Grand
Lyon est de 154 ,6 M€ dont 9,8 M€ en
2005.
En fin d’année, la superficie des terrains réservés à la construction
et désormais maîtrisés par la SEM Lyon Confluence atteignait
216000 m 2 , soit 64 % de la surface globale prévue dans la première
phase de l’aménagement de la ZAC Lyon Confluence. Les promoteurs
et architectes qui avaient été désignés en décembre 2004 ont
finalisé les dossiers des premiers bâtiments: il s’agit de 693 logements
au total, dont 23 % de logements sociaux, et d’environ
178000 m 2 de surfaces commerciales et de bureaux. La Haute
Qualité Environnementale et l’insertion architecturale font partie intégrante
du cahier des charges.
Les commerces et le cinéma prévus sur le Pôle de loisirs ont
obtenu le feu vert de la Commission départementale d’équipement
commercial et cinématographique (CDEC). Enfin, les archives municipales
ont été livrées au printemps et le prolongement de la ligne
de tramway sur le cours Charlemagne, entre les stations Perrache
et Montrochet/Patinoire, a été mis en service en septembre.
La concertation
Un projet urbain de 150 ha
Le site du projet Lyon Confluence a une superficie
de 150 hectares. La première phase (en
cours) prévoit l’aménagement d’une surface
de 41 hectares sur une durée de 13 ans.
Le programme de construction concerne
340 000 m 2 de surface hors d’œuvre nette, soit
128 000 m 2 de logements, 92 000 m 2 affectés
aux équipements tertiaires et aux activités
économiques, 120 000 m 2 disponibles pour les
commerces, les services, les loisirs et l’hôtellerie.
22,6 hectares doivent être créés au titre
des espaces publics, dont 12,5 hectares de
parc, 5,5 hectares de voiries et espaces verts,
4 hectares pour la place Nautique et 0,6 hectare
pour la place des Archives. Le parking des
Archives a une capacité de 630 places.
10 Rapport annuel 2005
◗
Engagée en 2002, au moment de la création de la première
phase du projet, la concertation s’est poursuivie dans un excellent
état d’esprit en 2005. Elle a permis de présenter les résultats des
concours relatifs à l’aménagement des îlots A/B/C, le plan de circulation
et les études sur le franchissement de Perrache. Elle a aussi
permis d’écouter les riverains, aussi bien sur des sujets tels que le
trafic, la circulation (camions, voitures, piétons), la sécurité, le stationnement,
les aménagements, le franchissement des carrefours,
la voûte ouest, l’arrivée de nouveaux commerces et habitants, la
dépollution des sols, l’anticipation des nuisances et des effets
induits par des décisions à venir, que sur des propositions de leur
part. Avec une forte valeur ajoutée, l’implication positive des riverains,
véritables acteurs de leur quartier, a permis d’approfondir la
connaissance commune des enjeux du territoire et des problèmes
qu’ils posent. Le site web www.lyon-confluence.fr a reçu 35 000
visites, en hausse de 36 % par rapport à 2004, soit près de 100 personnes
par jour.
Les projets de construction des îlots A/B/C
(au nord de la Darse) concernent 693
logements, 14 300 m 2 de bureaux et
3500 m 2 de commerces et activités en
pied d’immeuble. 3300 m 2 de bureaux
sont prévus aux n° 8 et 10 du cours Charlemagne
/ façade place des Archives.
◗
Le Grand Lyon a été désigné lauréat du
programme européen Concerto qui vise
à promouvoir l’efficacité énergétique et
l’utilisation des énergies renouvelables
dans les bâtiments. Il porte sur la
construction des îlots A/B/C.

Le Palais des Congrès
pousse ses murs
L’agrandissement du palais des Congrès, par la construction de
l’Amphithéâtre, a franchi un nouveau palier avec la mise en place
complète de la structure métallique, l’habillage de la coque par des
milliers de lames d’aluminium et l’aménagement intérieur de la
scène. Les 5 400 m 2 de forums d’expositions ont été réalisés, avec
pose des sols en pierre et des faux plafonds, des parements briques,
des réseaux, la mise en place de l’éclairage, de la peinture,
des huisseries, des gradins, des équipements techniques et scénographiques.
La Grand Lyon a terminé la construction du parking P2 de 1 200
places.
Située sous le Palais des Congrès actuel, la voie de desserte
interne, d’une longueur de 100 mètres, permet la livraison de l’équipement
dans sa configuration définitive. Mise en service dans l’été
2005, elle a été utilisée pour desservir le chantier.
Un nouvel hôtel, une résidence hôtelière et trois immeubles de
bureaux ont été construits. La rue intérieure, la place publique et les
espaces extérieurs sont en cours d’aménagement, pour une livraison
en 2006.
Un Amphithéâtre de 3 200 places
L’extension du Palais des Congrès permet la
création d’un Amphithéâtre de 3 200 places,
de 5 400 m 2 de forums d’expositions et de
10 salles de commissions (soit 1 500 m 2 ).
Le parking P2 possède une capacité de 1 200
places. L’ensemble du projet a été chiffré à
151 M€. 47 M€ ont été dépensés par le Grand
Lyon sur cette opération en 2005…
◗
La gestion du parking P2 a été confiée à
la société Lyon Parc Auto.
◗
C’est le congrès de la Mutualité française
qui, du 1er au 7 juin, ouvrira le
cycle des 200 manifestations déjà programmées
dans le nouveau Palais des
Congrès « Amphithéâtre » d’ici à 2009.
◗
L’intervention de 350 entreprises soustraitantes
a nécessité la mise en place
d’une coordination de sécurité et de
protection de la santé sur le chantier du
Palais des Congrès et l’ensemble des
chantiers de la Cité internationale (hôtel,
résidence hôtelière, ligne de trolley C1).
« Le saviez-vous ?
Le nouvel Amphithéâtre
a été conçu selon
le même concept
que les amphithéâtres
romains. »
GRAND LYON 11

Carré de Soie : un des projets immobiliers © RIVAL
«Le Grand Lyon a lancé
à la mi-novembre
les travaux de nettoyage
et de dépollution
des terrains nécessaires
au projet. »
Une concertation sur les 500 hectares
Plusieurs réunions de concertation ont eu lieu
durant l’année 2005. Elles ont porté sur l’ensemble
des 500 hectares du projet urbain du
Carré de Soie. En janvier, une réunion de synthèse,
nommée « Croisements de regards »,
a rassemblé les acteurs des tables rondes
thématiques de l’automne 2004 et les élus
(Grand Lyon, communes concernées). En mai,
un atelier a permis d’échanger avec les habitants
sur la restitution du projet d’aménagement
et de développement durable de Bruno
Dumétier. À l’automne, deux ateliers ont été
organisés sur le projet urbain du Carré de
soie, à moyen et long terme.
Phase opérationnelle
pour le Carré de Soie
Le pôle de loisirs et de commerces ainsi que les aménagements de
voiries du Carré de Soie sont entrés dans une phase pré-opérationnelle.
En 2005, l’essentiel des actions de la Communauté urbaine a
porté sur le grand périmètre de 500 hectares du site. Inscrit au Plan
Local d’Urbanisme, le nouveau périmètre d’études agrandi est délimité
comme suit :
■ au nord, par l’avenue Grand Clément
■ à l’ouest, par le boulevard périphérique Laurent Bonnevay
■ à l’est, par l’avenue Franklin Roosevelt
■ au sud, par la route de Genas.
Le permis de construire du pôle de loisirs et de commerces sur l’ensemble
du projet, à la fois, au sud de l’avenue de Böhlen et, au nord,
sur l’hippodrome, a été obtenu par l’opérateur Altarea. Les avis des
commissions départementales d’équipements commerciaux et
cinématographiques et les enquêtes publiques ont été favorables.
Le Grand Lyon a engagé le réaménagement de l’ensemble des
voiries de desserte du pôle de loisirs et du futur pôle multi modal :
rue Léon Blum, avenue de Böhlen, au nord de la rue de la Poudrette,
rue Jara et rue Jacquard. Le marché de maîtrise d’œuvre de ces voiries
a été signé avec le groupement Arcadis-Ilex-MA Studio, en mai.
L’urbaniste en chef du Carré de Soie, Bruno Dumétier a produit
plusieurs documents de travail : le schéma directeur du projet urbain
(recueil de cartographies) et le Projet d’aménagement et de développement
durable intitulé « Les principes fondateurs du projet
urbain – Une métamorphose durable ».
◗
©ALTAREA
La procédure d’inscription du nouveau
périmètre d’études agrandi permet
d’opposer un sursis à statuer aux
demandes d’autorisations de travaux,
de constructions ou d’installations susceptibles
de compromettre le projet.
12 Rapport annuel 2005

Les grands projets
Gerland :
une mutation rapide
De nombreuses opérations inscrites dans le plan du mandat ont été
matérialisées en 2005.
L’extension du siège de Sanofi Pasteur, leader mondial des biotechnologies,
a été livré, de même que les locaux des directions
régionales des entreprises routières du groupe Bouygues.
La consultation promoteurs-concepteurs a été lancée sur la
ZAC du Bon Lait où Vinci a démarré un premier chantier de construction
d’un immeuble de bureaux et d’un immeuble de logements.
L’aménagement du boulevard scientifique a vu le début des
chantiers du carrefour Antonin Perrin et du boulevard Chambaud de
la Bruyère : le retraitement des entrées nord-sud permet de transformer
cet axe de transit en un axe plus urbain.
Les chantiers constructions des îlots 3 et 4 de la ZAC du Parc
de Gerland ont été engagés, de même que les travaux de viabilisation
de la ZAC Porte Ampère et ceux du parc de stationnement de
850 places en face de la Halle Tony Garnier.
Un projet de 100 M€
Le volume financier global du projet Gerland a
été estimé à 100 M€, sur lesquels la part de la
Communauté urbaine a été fixée à 50,9 M€
(près de 51 %). En 2005, la part apportée par le
Grand Lyon au projet est de 8 M€.
Siège mondial de Sanofi Pasteur
◗
Le projet de requalification de la place
Charles Mérieux a été mise au point.
Les appels d’offres des travaux ont été
lancés.
Futurs immeubles de la ZAC Bon Lait
◗
À terme, la ZAC du Parc de Gerland
verra la construction de 20 000 m 2 de
bureaux et d’un parking Lyon Parc Auto
de 850 places.
« Le saviez-vous ?
372 permis ont été
accordés en 2005
et 12 000 m 2 de bureaux
ont été livrés. »
GRAND LYON 13

Les grands projets
« Le saviez-vous ?
Un projet de Maison
de l’Emploi et de
la Formation à l’échelle
de la ville de Lyon,
qui comprend un pôle
de services sur le quartier
de La Duchère,
a été validé par l’État
en janvier 2006. »
Un programme de 330 M€
Le Grand Projet de Ville Lyon La Duchère fait
partie intégrante d’une démarche d’agglomération
qui vise la recherche d’un équilibre en
matière d’habitat et de qualité de vie. Il entend
faire de la Duchère un quartier attractif et,
pour ce faire, agit aussi bien sur le cadre
urbain que sur les volets sociaux, économiques,
éducatifs et culturels. Le volume financier
global de l’opération a été chiffré à
330 M€, dont 122 M€ pour la Communauté
urbaine.
La Duchère : le renouveau
d’un quartier sous le signe
de la qualité de vie
Le Grand Projet de Ville Lyon la Duchère (2003-2012) a fait l’objet
d’une convention avec l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine,
signée le 13 mai 2005. La rénovation urbaine du quartier a été marquée
en 2005 par la démolition par implosion de l'immeuble 210 de
l’Opac du Rhône le 27 octobre 2005 et les démolitions par grignotage
des immeubles 260 de la SACVL et 410 de l’Opac du Grand Lyon.
Entre 2008 et 2009, plus de 1 000 logements neufs seront
livrés à La Duchère. 15 opérations sont déjà programmées ou en
cours, soit deux tiers des reconstructions de logements prévues
d’ici à 2012. Les 29 logements Pignon de l’immeuble 200 de l’Opac
du Grand Lyon ont été livrés en novembre. Un travail est conduit en
parallèle avec l’ensemble des 13 copropriétés du quartier pour
requalifier leurs immeubles et leurs logements et de nombreuses
opérations de restructuration ou de réhabilitation du parc HLM sont
programmées ou en cours.
Les chantiers des Écoles des Bleuets et des Géraniums ont
débuté, ainsi que les travaux relatifs aux réseaux de chauffage et
aux premiers espaces publics. Le Conservatoire national régional a
inauguré ses nouveaux locaux le 22 juin. Le marché de définition du
parc du Vallon a été engagé.
La concertation d’envergure sur le sens du projet (« Pour moi…
La Duchère ») s’est terminée en février 2005. Elle a réuni plus de
630 participants. Suite à cette opération, un élu référent a été désigné
et un comité de suivi participatif du Grand Projet de Ville (réunissant
élus, techniciens et représentants de la société civile) a été
mis en place en septembre. La 3e Enquête Écoute Habitants, réalisée
en mai 2005 auprès d’un panel de 450 habitants, montre la perception
de plus en plus favorable des résidents vis-à-vis du projet.
14 Rapport annuel 2005

Un volet économique
Un volet éducatif, social et culturel
Un développeur économique coordonne l’animation
locale des acteurs économiques du
territoire pour promouvoir l’ensemble de l’arrondissement
du 9 e et sa stratégie de développement,
mais aussi pour améliorer le service
direct à l’entreprise par une réponse adaptée
aux besoins (30 créations d’entreprises en
2005).
◗
Une équipe de réussite éducative a été mise en
place au primaire et au collège, avec la création
d’un dispositif de veille éducative et de
lieux d’écoute réservés aux parents dans les
écoles. Un conseil des équipements réunit les
deux centres sociaux, MJC et Maison de
l’Enfance pour renforcer la coordination et la
complémentarité de l’offre des équipements
sur le quartier. La Compagnie artistique « Là
Hors de » a été désignée comme chef de file
du projet culturel de développement qui mobilise
les opérateurs artistiques et socio-culturels
et qui a développé différentes actions sur
le quartier.
La Duchère en 2003 © EXALTA
◗
Un poste de service d’amorçage de projets
a été créé en juin 2005. Cette mission
s’inscrit dans une perspective de
sensibilisation, de détection et de
démarchage de créateurs d’entreprises
potentiels dans une logique de territoire
économiquement pertinent (100 porteurs
de projets accompagnés sur
2005).
◗
Une mission d’animation accompagne
et apporte un appui aux centres commerciaux
: 45 commerçants ont été
impliqués sur des évènements festifs
annuels comme noël, la semaine commerciale
de la Duchère autour de tickets
gagnants…
Un projet d’association de chefs d’entreprises
est en phase de montage pour
soutenir la dynamique et les échanges
entre les entreprises : elle mobilise
35 entreprises.
◗
Le Grand Lyon et la Ville de Lyon ont
déposé une demande de création de
Zone Franche Urbaine auprès de l’État
afin d’attirer les entrepreneurs dans le
quartier et créer des emplois.
◗
L’engagement du projet de renouvellement
urbain avec des financements
ANRU a été l’occasion de mettre en
œuvre des clauses d’insertion : 84 bénéficiaires
dont 28 Duchérois ont pu obtenir
dans ce cadre un contrat de travail.
La Duchère en 2013 © EXALTA
« Le saviez-vous ?
La mise en œuvre
des clauses d’insertion,
en juin 2005, a profité
à 84 bénéficiaires,
dont 28 Duchérois. »
GRAND LYON 15

Les grands projets
« La promenade pour
les piétons et les modes
de déplacement doux
s’étend sur 4,7 kilomètres
du Nord au Sud. »
Sur 10 hectares
Le grand projet des Berges du Rhône s’étend
sur une superficie de 10 hectares aménagés
sur les 3 e , 6 e et 7 e arrondissements de Lyon.
Il prévoit la réalisation de 22 000 m 2 d’espaces
verts, comprenant notamment une large prairie
de 6 000 m 2 et des espaces paysagers
répartis tout au long de la promenade des
rives.
Berges du Rhône :
les bas-ports en chantier
Les travaux fluviaux engagés dans le cadre du grand projet des
Berges du Rhône ont commencé au début 2005 avec la pose des
ducs d’Albe. Le chantier d’aménagement des bas-ports a été progressivement
mis en place à partir du mois de septembre. Au
31 décembre, la moitié de la surface de l’aménagement était en
chantier, la totalité du périmètre devant être couverte au mois de
mai 2006.
Outre les chantiers des berges, les stationnements transitoires
du quai haut et de l’ancien hôpital Saint-Luc ont été mis en place au
fur et à mesure de la fermeture du site des bas-ports. Ils resteront
opérationnels jusqu’à la livraison des parkings souterrains Fosse
aux Ours, en cours de construction, et Lyautey dont les travaux ont
été lancés. Les entreprises ont été consultées pour la réalisation
des places Jutard et Raspail, aménagements faisant suite à la
construction du parking Fosse aux Ours et reliant le quartier de la
Guillotière aux berges.
◗
◗
31 emplacements sécurisés sont prévus
pour l’amarrage des bateaux.
Le grand projet des Berges du Rhône a
été chiffré à 44,1 M€, dont 31,1 M€ à la
charge du Grand Lyon (les autres partenaires
co-financeurs étant la Région
Rhône-Alpes et la Ville de Lyon). Sa
charge nette est de 3,35 M€ en 2005
(6,7 M€ de dépenses et 3,35 M€ de
recettes).
◗
La dernière opération « Guinguettes »,
qui s’est déroulée en juillet 2005, a attiré
plus de 1 million de visiteurs sur les
berges.
◗
Depuis mars 2003 jusqu’à la fin 2005,
les différentes expositions consacrées
au grand projet des Berges du Rhône, et
organisées autour du développement
de la participation citoyenne et de l’information,
ont accueilli 70 525 visiteurs.
16 Rapport annuel 2005

La gestion des espaces
complexes se pense en amont
L’activité 2005 de la mission « Gestion des espaces complexes »
concerne les projets conduits sur trois sites réunis par le thème de
l’eau, dont la nature, la dimension aussi bien que l’état d’avancement
sont différents. Soit :
■ les Berges du Rhône (10 hectares)
■ la place nautique élargie de Lyon Confluence (4 hectares)
■ l’Anneau Bleu (3 000 hectares).
Les interventions de la mission se sont concentrées sur le projet
des Berges avec la mise en place d’un marché d’entretien
concernant la propreté et l’entretien courant des espaces verts, la
mise au point des limites de prestations à prendre en charge par
chacun des intervenants sur le site, ainsi que l’établissement de
conventions. Un responsable de site-type mission sera prochainement
désigné.
D’une manière plus générale, la mission Gestion des espaces
complexes est amenée à établir, pour chaque projet, un modus operandi
stratégique, en fonction des enjeux du site, des acteurs et du
programme, à favoriser l’intégration des modalités d’entretien et de
maintenance dans les cahiers des charges de conception et à s’assurer
que la gestion constitue un des critères d’appréciation des
projets, sans oublier la mise en place systématique d’éléments
d’évaluation des projets réalisés aux fins d’adaptations futures.
Une mission transversale
La conception des projets dont la complexité
va croissante ne peut pas faire l’impasse des
questions relatives à la gestion des aménagements
qui seront réalisés. Liée à la prise en
compte du concept de développement durable
et de l’évolution culturelle et économique de
l’environnement, elle impose d’anticiper la
gestion future des espaces le plus en amont
possible des dossiers : cette gestion, tant
quantitative que qualitative devient un élément
déterminant du projet. C’est dans cet esprit
que le Grand Lyon a créé la mission transversale
« Gestion des espaces complexes ».
◗
La mutualisation des prestations relatives
à l’entretien des espaces verts ne
couvre pas toutes les interventions : les
services compétents de la Ville de Lyon
ou du Grand Lyon conservent la responsabilité
des travaux d’entretien qui
nécessitent une technicité particulière
telle que la fontainerie.
◗
La consultation relative à l’aménagement
des berges du canal de Jonage qui
vient d’être relancée par le Service
Espace public du Grand Lyon intègre la
préoccupation gestion.
« En ce qui concerne
le grand projet Lyon
Confluence, une mission
d’Assistance Maîtrise
d’Ouvrage gestion est sur
le point d’être passée avec
un cabinet extérieur. »
GRAND LYON 17

Les grands projets
◗
Les stations vélo’v® sont installées dans
des espaces visibles et sécurisés, facilement
accessibles, soit sur les places de
stationnement voiture, souvent le long
du trottoir, soit sur l’espace public
(trottoir ou place).
Vélo’v ® :
2 000 vélos en libre-service
Vélo’v®, le plus grand service de locations de vélos au monde, a été
créé en juin 2005. La mise en œuvre du projet s’est construite
autour de deux approches complémentaires et fondamentales :
■ la création de services de stationnement et la mise à disposition
de vélos sur l’espace public
■ la réalisation d’aménagements cyclables et piétons sur des
axes sécurisés dont la reconquête des Berges du Rhône, en plein
cœur de la ville.
D’emblée, Vélo’v® a permis la mise en service des 173 premières
stations et la mise à disposition de 1 600 vélos. Le service s’est
étoffé par la suite. Aujourd’hui, le Grand Lyon offre près de 2 000
vélos en libre-service, répartis dans près de 200 stations. Et il grandira
encore dans les années qui viennent pour mettre à disposition
4 000 vélos dans 400 stations.
« Les vélo’veurs sont
jeunes. Plus de la moitié
d’entre eux a moins
de 30 ans. La pratique
est mixte : 35 %
des usagers sont cadres
ou issus des professions
libérales et 32 %
sont des étudiants. »
18 Rapport annuel 2005

La ville autrement
Les aménagements des deux premiers axes structurants de déplacement
ont été réalisés et livrés par la Communauté urbaine :
■ la liaison Part-Dieu-Presqu’île
■ la liaison Vaise-Presqu’île (quai Pierre Scize).
Les études se sont poursuivies sur la programmation, étalée
sur quatre ans, de quatre autres liaisons structurantes :
■ l’axe Terreaux-Perrache
■ l’axe Lyon-Villeurbanne
■ l’axe Parc Tête d’Or-Part-Dieu
■ l’axe Gerland-Villeurbanne.
Dès son lancement, Vélo’v® a connu un succès certain. Fin
décembre 2005, on comptait 35 000 abonnés et près de 10 000
locations chaque jour, avec des pointes de 15 000 rotations par jour.
Plus de 3 millions de kilomètres ont été parcourus au cours des six
premiers mois de mise en service.
Vélo’v ® s’inscrit dans le cadre de la valorisation
et du développement des modes de déplacement
doux. Ce service prend en compte
l’une des préoccupations majeures de la population,
en termes de qualité de vie, de qualité
de l’air, de santé et d’environnement, et
apporte une vraie réponse à la pratique du vélo
en ville pour tous les usages. Avec Vélo’v ® , la
ville a changé d’ambiance. Le vélo fait désormais
partie du décor urbain et le service est
considéré comme un transport individuel à
part entière dont l’avantage est de se déplacer
seul et librement. Il permet aussi à la population
de vivre la ville autrement et de se la réapproprier
en la redécouvrant.
◗
Le choix d’implantation des stations
vélo’v® est fonction de la densité des
activités et de la population. Le maillage
a permis de développer l’utilisation du
service pour l’ensemble des motifs de
déplacement, du travail au loisir. Les
pôles d’habitation, de travail, de services
publics, d’enseignement supérieur,
d’achats, de sport, de culture et de loisirs
ont presque tous été équipés.
◗
◗
Les vélos proposés ont été conçus par
JC Decaux. Ils sont fabriqués au
Portugal, par Orbita, et en France par les
Cycles Mercier.
Les vélos sont en perpétuelle évolution
pour améliorer encore le service : nouveaux
pneus et jantes plus résistants,
nouvelle sonnette, antivol plus simple à
utiliser.
◗
Un site internet spécifique a été créé :
www.velov.grandlyon.com. Il propose
une présentation du système vélo’v®,
un abonnement en ligne, des informations
régulières sur le développement
du service (diffusion d’une newsletter)…
GRAND LYON 19

Économie, foncier et immobilier
Sur les 67 pôles de compétitivité labellisés par le Comité interministériel d’aménagement
et de développement du territoire (CIADT) du 12 juillet 2005, la région Rhône-Alpes
en a obtenu 16, ce qui la place au premier rang des régions françaises. À elle seule,
l’agglomération lyonnaise en a fait valider 5, dont deux, Lyon Biopole et Chimie-
Environnement Lyon-Rhône-Alpes sont reconnus comme des pôles de dimension internationale.
Le Grand Lyon voit dans cette reconnaissance officielle l’opportunité de développer
le potentiel d’innovation de l’agglomération pour renforcer la compétitivité et la
croissance des entreprises, aussi bien que pour favoriser la création d’emplois et des
compétences dans des secteurs industriels très concurrencés.
Le palmarès des villes de France les plus attractives pour les entreprises publié par
le journal L’Entreprise et Coface SCRL a placé Lyon à la première place du classement de
la catégorie des villes de plus de 500 000 habitants. Cette distinction conforte les orientations
stratégiques du Grand Lyon qui veut placer l’agglomération lyonnaise dans les 15
principales agglomérations européennes. Cette ambition internationale s’est concrétisée
par la mise en place d’une démarche partenariale et fédérative qui rassemble l’ensemble
des forces vives du territoire sous le vocable « Grand Lyon, l’Esprit d’Entreprise ».
Création et accompagnement d’entreprises, développement de l’esprit d’entrepreneuriat,
soutien à l’implantation d’activités, à l’innovation et à l’installation de jeunes
entreprises, développement local, production d’une offre immobilière, le Grand Lyon est
engagé sur de multiples fronts au premier rang desquels figurent aussi les pôles d’excellence
des bio-technologies, de la mode et du numérique, avec la mise en place d’une
offre de services sur mesure.
Le Grand Lyon est étroitement impliqué dans le développement des synergies entre
les universités et les entreprises pour accélérer le processus de transfert et d’innovation
et favoriser le déploiement de l’université de Lyon sur le territoire. Enfin, il s’emploie à
conforter le rayonnement international de l’agglomération, aussi bien à travers le développement
des infrastructures d’accueil et de transit, qu’au niveau de sa présence dans
les évènements professionnels internationaux.
Un portail économique spécifique aux entreprises, lyon-business.org, soutient l’ensemble
de ces politiques : outre l’orientation des internautes vers les services offerts par
les acteurs du développement de l’agglomération, il est chargé de diffuser une nouvelle
image de la métropole lyonnaise à l’international. Fidèle à l’esprit qui préside à la démarche
de fond de la Communauté urbaine, ce support logistique et d’information a été
conçu, voulu et créé sur un mode partenarial : il rassemble les forces vives de la métropole
et associe 50 partenaires engagés dans la production d’informations et de services
qui concourent au développement du territoire.
20 Rapport annuel 2005

Le Grand Lyon
en « pôles » position
Le Comité interministériel d’aménagement du territoire du 12 juillet
2005 a labellisé 67 pôles de compétitivité en France, dont 6 pôles
internationaux et 9 pôles à vocation internationale. La région Rhône-
Alpes a fait valider 16 pôles, ce qui la place au premier rang des
régions françaises.
Le Grand Lyon confirme sa position de métropole innovante et
son ambition internationale avec l’obtention de 5 pôles de compétitivité
labellisés, dont 2 pôles internationaux, LyonBiopole, et Axelera
(Chimie-Environnement).
LyonBiopole
LyonBiopole : un pôle mondial
Labellisé pôle de compétitivité mondial,
LyonBiopole a été construit sur le concept suivant
: « Le diagnostic et le vaccin au service
d’un bouclier sanitaire, premier développement
vers une médecine personnalisée ». Il
doit mettre en œuvre 20 projets de R & D, pour
un montant d’investissement total supérieur à
370 M€. Il représente actuellement 100 000
emplois. Les principaux axes de recherches
sont centrés sur les dispositifs médicaux, les
diagnostics in vitro, les vaccins humains et les
anticorps monoclonaux.
Le Grand Lyon a participé à la mise en place des structures de gouvernance
et d’animation de LyonBiopole. Il a participé au montage,
à la labellisation et au financement des trois projets R&D qui ont été
déposés en septembre 2005 et qui ont été retenus par le Ministère
de l’Industrie. Ces projets rentrent dans les axes majeurs du marché
mondial de la santé humaine :
■ les dispositifs médicaux
■ les diagnostics in vitro
■ les vaccins et les anticorps monoclonaux.
◗
520 000 euros ont été engagés pour
répondre à des appels à projet (études
et prestations) et 235 000 euros pour le
déploiement des pôles (conseil, ingénierie,
projets R&D, subvention d’animation
aux pôles).
« La labellisation des
cinq pôles de compétitivité
devrait générer
plus de 800 M€
d’investissements
industriels dans les
six prochaines années. »
GRAND LYON 21

Économie, foncier et immobilier
« LyonBiopole bénéficie
de la présence de leaders
mondiaux du secteur
de la santé tels que bioMérieux,
Sanofi Pasteur, Mérial, Becton
Dickinson, ainsi que
de nombreuses PME et filiales
de grands groupes. 50 start-up
ont été créées depuis 1990. »
Lyon a accueilli le premier forum des
sciences de la vie Biovision.
LyonBiopole s’insère dans les réseaux
nationaux (Cancéropole) et européens
(Virgil, Nano2Life). Le pôle compte 2 500
chercheurs spécialisés en virologie et
4 000 chercheurs possédant une expertise
en micro et nano-technologie.
◗
◗
◗
LyonBiopole dispose d’équipements
internationaux : le laboratoire P4 Jean
Mérieux INSERM, le CEA-LETI, le synchrotron
ESRF, le laboratoire européen de
biologie moléculaire.
Le marché de la santé humaine représentait
639 milliards de dollars en 2003,
dont 184 pour les dispositifs médicaux,
25 pour les diagnostics in vitro, en croissance
de 6,5 % par an. Les vaccins
humains représentent 7 milliards de
dollars, avec une progression annuelle
de 12 %, et les anticorps monoclonaux
5,1 milliards de dollars, en augmentation
de 300 % en cinq ans.
22 Rapport annuel 2005

Axelera
Axelera: 400 M€ d’investissement
Acteur du lancement du pôle de compétitivité AXELERA, le Grand
Lyon accompagne les membres du pôle dans leur développement :
Rhodia, Arkema, Institut Français du Pétrole, Suez, CNRS ainsi que
de nombreuses PME et laboratoires. Un premier projet de R&D
d’un montant de 15 M€ a été déposé sur le thème de « l’intensification
des procédés ». Il bénéficiera d’un budget de 15 M€ sur 3 ans
dont 5,5 M€ accordés par l’État.
◗
La région lyonnaise est le premier centre
de production chimique en France et la
2e région française (en effectifs) dans
le secteur des éco-industries. Elle est
aussi le 2e employeur industriel régional.
Pôle labellisé à vocation internationale, le pôle
Chimie-Environnement Lyon/Rhône-Alpes s’est
constitué sur le concept de la conjugaison de la
chimie et de l’environnement, exprimé comme
suit: « Passer d’une chimie curative de ses
effets à une chimie d’avant-garde intégrant, dès
l’amont, la maîtrise de sa relation à l’environnement
». Il a défini 12 projets de coopération
technologiques réunis autour de trois grands
axes: la catalyse, les procédés et les matériaux.
S’ajoutent 5 projets transversaux, centrés
sur le dialogue sociétal, la formation et la
gestion prévisionnelle des emplois et des compétences,
l’ingénierie financière, l’essaimage
et l’entrepreneuriat, l’intelligence et la veille
économiques. Il prévoit de générer près de
400 M€ d’investissement (équipements, sites).
◗
◗
La région lyonnaise compte 5 centres
de recherche privés en chimie qui
emploient plus de 2 000 personnes
dédiées à la R&D. Le premier pôle de
recherche français pour la catalyse en
environnement est installé à La Doua.
◗
Axelera devrait permettre de réaliser
540 M€ d’optimisation sur les coûts et
de générer 720 M€ de chiffre d’affaires
complémentaire pour les entreprises du
secteur.
La région possède une filière de formation
complète, de l’opérateur à l’ingénieur,
y compris dans le domaine de la
formation continue.
◗
La région lyonnaise compte 5 centres de
recherche en chimie qui emploient plus
de 2 000 personnes dédiées à la R&D. Le
premier pôle de recherche français pour
la catalyse en environnement est installé
à La Doua.
« Axelera s’est donné
pour objectifs de créer
1 000 emplois
(essentiellement en R&D)
sur les six ans qui viennent,
de consolider 5 500 emplois
directs et de mobiliser
700 chercheurs autour
du pôle. »
GRAND LYON 23

Économie, foncier et immobilier
◗
Lyon BioAdvisor :
être parmi les 5 bioclusters européens
Clairement affichée depuis trois ans, l’ambition
du Grand Lyon est de se positionner parmi
les 5 bioclusters européens les plus dynamiques
dans le domaine des Sciences de la vie et
de rendre le territoire visible sur une carte
d’Europe très concurrentielle. La politique du
Grand Lyon, en lien avec l’Aderly, consiste à
développer des services personnalisés aux
entreprises pour offrir un accompagnement
réactif et qualitatif. La Communauté urbaine
participe à l’impulsion des grands projets
de recherche comme LyonBiopole et le
Canceropôle Lyon Auvergne-Rhône-Alpes.
En Rhône-Alpes, les Sciences de la vie
intéressent 15 000 étudiants et 150 docteurs
diplômés sortent chaque année.
« Les Sciences de la vie
emploient 66 000 personnes
en Rhône-Alpes, dont 21 000
dans l’industrie, 36 000
dans les centres hospitaliers
et 9 000 dans les laboratoires
de recherche académiques. »
Les pôles d’excellence
Le Grand Lyon poursuit l’accompagnement des pôles d’excellence
des bio-technologies, de la mode et du numérique, dans une logique
de mise en place de services dédiés à l’entreprise. Il s’agit pour
la Communauté urbaine de mettre en œuvre une offre de services
sur mesure pour, d’une part, répondre aux besoins personnalisés
des entreprises à chaque stade de leur développement (création,
développement, partenariats R&D, recherche de financement,
implantation, ressources humaines…) et, d’autre part, participer à
l’impulsion des projets innovants de recherche (Cancéropôle Lyon
Auvergne Rhône-Alpes, LYONBIOPOLE).
Lyon BioAdvisor, un réseau de partenaires
à votre service
Le Grand Lyon a consacré, en 2005, 2,6 M€ à la filière des Sciences
de la vie pour la mise en œuvre de projets, le financement de partenaires
ou l’animation de la filière :
Accompagnement d’entreprises
Les partenaires du réseau Lyon BioAdvisor ont accompagné :
■ 5 projets incubés ■ 7 entreprises créées après incubation à
Créalys (Actif Wear, Biom’Up, Conidia, Edelris, GenSilence,
Neuromic, Noraker) et 2 suivies par la Chambre de Commerce
(Dendritics, Empreinte ergonomique) ■ 3 entreprises implantées
(Hikma Biotech, Innate Pharma, Nanobiotix).
Accompagnement au développement commercial
Au plan commercial, le Grand Lyon a accueilli 16 entreprises
sur BioVision 2005 et 11 jeunes sociétés ont pu participer à la
convention d’affaires BioSquare qui s’est tenue à Lyon en avril 2005.
Sur le même principe, 12 entreprises ont été accompagnées à
Bio2005 Philadelphie en juin 2005.
◗
42 % des entreprises rhônalpines des
Sciences de la vie ont plus de 10 ans. 33 %
d’entre elles sont âgées de 5 à 10 ans, et
25 % ont moins de 5 ans.
24 Rapport annuel 2005

◗
◗
Les trois leaders mondiaux que sont
BioMérieux, Mérial et Sanofi-Pasteur
concentrent 80 % du chiffre d’affaires
total du secteur et 70 % du nombre des
salariés.
◗
Le secteur des biotechnologies et de
la santé regroupe 90 entreprises en
Rhône-Alpes (10 000 emplois) dont une
soixantaine pour le seul département
du Rhône (9 000 salariés).
75 % des entreprises du secteur ont un
chiffre d’affaires inférieur à 11 M€. Une
dizaine d’entreprises sont créées chaque
année.
◗
57 % des entreprises du domaine des
Sciences de la vie sont dans le secteur
de la prévention et de la thérapie
humaine, 2 % dans le secteur de la prévention
et de la thérapie animale, 29 %
dans le secteur du diagnostic humain,
5 % dans le secteur du diagnostic animal,
et 7 % dans le secteur de la dermocosmétique.
Animation de la filière
Le réseau Lyon BioAdvisor a organisé 7 Bio Tuesdays qui ont
rassemblé entre 130 et 150 participants à chaque journée (ces rencontres
participent à l’animation du « biocluster » lyonnais en créant
un moment d’échange entre professionnels tous les 1er mardis des
mois impairs).
Initiation de nouveaux projets
Avec ses partenaires, le Grand Lyon a participé à la mise en
place d’un accompagnement spécifique à la création d’entreprises
pour le secteur des Sciences de la vie et d’un accompagnement
spécifique des entreprises amenées à se restructurer. Il a participé
au lancement du 1er réseau de coopération d’Europe du sud,
l’EuroBiocluster Sud, avec la signature d’un accord de partenariat
entre 11 partenaires académiques et institutionnels et 5 régions
européennes. Cet accord a vu le jour au cours de BioVision, le
Forum mondial des Sciences du Vivant, le 14 avril 2005.
Lyon Vision Mode
Plusieurs volets définissent la politique de Lyon Vision Mode :
■ le soutien à la création, avec le Village des créateurs, centre
de ressources et de services pour les jeunes entreprises de mode ;
la Villa Creatis (Lyon 9), espace de services pour l’animation et la
valorisation des secteurs de la mode et de la création, laquelle
abrite l’Espace textile et le Centre européen de dermocosmétologie
Lyon Vision Mode
À travers le concept Lyon Vision Mode, le
Grand Lyon a souhaité fédérer l’ensemble des
acteurs lyonnais de la mode et de la création
et impulser une dynamique commune. Son
ambition est de positionner Lyon comme la
ville de l’intelligence de la mode et de la création,
à travers l’innovation dans les technologies,
les concepts et les tendances nouvelles
susceptibles de capter les marchés de
demain. La démarche de Lyon Vision Mode
repose sur des actions d’animation, de soutien
à la création et à l’innovation, en encourageant
la transversalité entre tous les secteurs de la
mode. Une ouverture s’opère sur le rapprochement
avec les industries des biens de la
maison et des biens culturels autour de la
notion de styles de vie. Lyon Vision Mode est le
fruit d’une politique partenariale avec la
région Rhône-Alpes dans le cadre du contrat
d’objectif textile habillement et du contrat
d’agglomération.
GRAND LYON 25

« Le secteur
de la Mode emploie
16 200 salariés et
compte plus de
1 400 établissements.
L’activité de fabrication
représente un chiffre
d’affaires de 1,2 milliard
d’euros. »
◗
Le Grand Lyon a apporté 1,115 million
d’euros au budget de Lyon Vision Mode
en 2005.
◗
Outil de valorisation à l’international de
l’artisanat d’art haut de gamme, le
comité Bellecour a pour objectif de
développer les savoir-faire lyonnais et
rhônalpins d’exception à l’export (vingt
entreprises concernées).
qui proposent des prestations pour le développement économique
des entreprises du textile (120 sociétés pour le premier, 50 pour le
second) ; l’Espace Mode (Lyon 1er), structure de développement
pour les industriels de l’habillement axée sur les aides à l’export et
la maîtrise de la distribution ; le concours « La mode s’exprime, elle
s’imprime » qui vise à faire émerger une nouvelle créativité dans
l’imprimé textile et à améliorer les échanges entre les industriels et
les écoles de création et de stylisme sur la base de projets industriels
concrets
■ les démarches de recherche et d’innovation qui visent la mise
en place d’outils pour la conception de produits et services innovants
afin de permettre aux entreprises de se situer en avance de la
concurrence
■ le rayonnement national et international de Lyon Ville de
Mode, s’appuyant sur le Comité Bellecour et les salons et évènements
organisés à Lyon, comme le salon international Lyon Mode
CIty et Interfilière, le Salon Print’Or, le marché de la Mode Vintage,
le Marché des Soies, le Grand prix du design points de vente, l’exposition
exceptionnelle Made in Lyon…
Lyon Numérique
Le Grand Lyon a soutenu le développement du secteur du numérique
en accompagnant Lyon Infocité, première association régionale
française des technologies de l’information, dans la mise en place
de services aux entreprises.
◗
◗
◗
Outil de valorisation des fibres et des
tissus jusqu’aux modèles finis des
marques et griffes internationales,
le Salon international Lyon Mode City
et Interfilière est leader en lingerie et
balnéaire. L’édition 2005 a rassemblé
1 010 marques internationales et 400
fabricants. 33 pays ont participé. Il a
accueilli plus de 20 000 visiteurs de
95 nationalités différentes.
Le Salon Print’Or est le premier salon
français de la bijouterie-joaillerie-horlogerie-orfèvrerie.
Il a accueilli 10 000 visiteurs.
Le concours de création a réuni
plus de 175 étudiants et 35 artisans du
monde entier.
◗
Salon grand public, le marché de la
Mode Vintage s’adresse aux collectionneurs.
Il a accueilli 10 000 visiteurs.
Le Marché des Soies est axé sur les nouvelles
formes de distribution permettant
d’accéder à des tissus haut de gamme à
des prix très concurrentiels. La manifestation
valorise le savoir-faire des industriels
lyonnais et rhônalpins. L’édition
2005 a accueilli 30 000 visiteurs et
13 000 acheteurs.
26 Rapport annuel 2005

Économie, foncier et immobilier
La labellisation du cluster Loisirs Numériques comme pôle de compétitivité
est venue conforter l’animation sectorielle réalisée, depuis
1998, par Lyon Game avec la mise en place de services aux entreprises
tels que la Game Connection (convention d’affaires) et
Gamagora (formation). La reconnaissance du pôle, qui s’appuie
aussi sur la réussite des actions menées depuis 6 ans par LYON-
GAME, doit permettre de développer les projets de R&D, facteur clé
de succès pour les entreprises devant faire face à des technologies
de plus en plus complexes qui induisent des coûts de développements
exponentiels.
Convention d’affaires internationale, la Game Connection Lyon
a battu tous les records en 2005, avec 3 500 rendez-vous, la présence
de 87 studios dont 11 locaux et de 86 éditeurs. Trois évènements
complémentaires ont été lancés : la Game Connection services
(cycle de conférences sous la sous-traitance dans le développement
de jeux vidéo), Game Vision (cycle prospectif sur les enjeux de
l’industrie) et le Serious Game summit Europe (Cycle de conférences
sur les applications des jeux vidéo aux secteurs traditionnels
pour des simulations plus réalistes, notamment pour les secteurs
militaires, la sécurité civile et la formation). Enfin, 52 salariés ont
bénéficié de formation sur les 7 modules développés dans le cadre
de Gamagora. Un guide des ressources spécifiques au jeu vidéo a
été édité et distribué aux professionnels.
L’Espace numérique entreprises, créé en 2003 dans le cadre de
la démarche « Grand Lyon, l’Esprit d’Entreprises » est destiné à
accompagner les acteurs sur leur projet TIC : 129 projets ont été
concernés en 2005. La Communauté urbaine a participé au développement
de la plate-forme de travail collaboratif OREE expérimentée
par 13 groupements, soit 60 entreprises, en 2005.
◗
Les 50 réunions organisées par Infocité
en 2005 ont rassemblé plus de 3 500
participants.
◗
La Game Connection créée à Lyon a
été lancée en Asie (Japon et Chine) :
10 entreprises dont 5 lyonnaises ont
participé au Tokyo Game show et pu
rencontrer des clients et acheteurs
potentiels. 10 sociétés françaises et
30 sociétés asiatiques se sont rencontrées
dans le cadre d’une délégation
d’entreprises en Chine, en juin.
◗
Le Grand Lyon accueille sur son territoire
des entreprises emblématiques :
Infogames-Atari, numéro 4 mondial,
Electronics Art, numéro 1 mondial,
CEGID, 1er éditeur français de progiciels
de gestion.
◗
3 universités et 15 grandes écoles forment
aux métiers du multimédia.
◗
Lyon Numérique : 30 000 emplois
Lyon Numérique est fondé sur l’axiome que les
technologies de l’information sont une clé de
performance des entreprises, aussi bien sur le
plan interne (productivité, qualité, rapidité)
que sur le plan externe (échanges avec les
sous-traitants, donneurs d’ordres, partenaires
etc.). D’autre part, malgré des taux de croissance
de l’ordre de 6 %, le marché des technologies
de l’information et de la communication
reste très concurrentiel du fait du développement
de la sous-traitance des pays de l’Est et
de l’Inde. Il représente pourtant un potentiel
d’emplois important pour l’agglomération,
potentiel que l’on estime à 3 000 entreprises
et 20 000 emplois.
En 2005, le Grand Lyon a apporté
300 000 euros à l’Espace numérique
entreprises et 222 000 euros à Lyon
Infocité/Lyon Game.
« Le secteur du numérique
regroupe 3 400 entreprises
et pèse 20 000 emplois
en Rhône-Alpes. La région
représente 15 % du chiffre
d’affaires européen du
secteur des jeux vidéo. »
GRAND LYON 27

Économie, foncier et immobilier
Deux grandes orientations
La démarche Lyon métropole innovante traduit
la volonté politique de la communauté urbaine
de s’impliquer aux côtés du monde de l’enseignement
et de la recherche pour le développement
de l’agglomération. Elle repose sur deux
grandes orientations :
- développer les synergies entre entreprises et
universités pour accélérer le processus de
transfert et d’innovation
- favoriser le déploiement de l’université de
Lyon sur le territoire de l’agglomération.
◗
Le Grand Lyon est le deuxième pôle universitaire
français avec 120 000 étudiants
dont 10 % d’étrangers.
Un soutien à l’innovation :
Lyon métropole innovante
En 2005, et pour la première fois en France, de nombreux acteurs
du monde économique, universitaire et scientifique, se sont réunis
d’une manière engagée pour bâtir ensemble des projets de coopération
dans le cadre de l’appel à projet des pôles de compétitivité,
avec, à la clé, la labellisation de 5 pôles dont deux internationaux.
L’Université de Lyon a été portée sur les fonds baptismaux le
28 novembre 2005. À cette occasion, tous les acteurs (universitaires,
élus), ont manifesté leur intention de construire ensemble un
Pôle de recherche et d’enseignement supérieur (PRES) à Lyon pour
développer, à partir d’une stratégie commune, des projets collectifs
et mutualisés dans les domaines de la recherche et de la valorisation
économique.
En 2005, les jeunes entreprises innovantes ont été exonérées
de taxe professionnelle.
◗
Le Grand Lyon recense 300 laboratoires
de recherche publique, 20 écoles doctorales,
plus de 7 500 chercheurs et enseignants-chercheurs,
10 % des publications
scientifiques françaises et 600 brevets
déposés par an.
◗
◗
◗
L’investissement R&D représente 3,65 M€
sur le territoire. Le Grand Lyon contribue
à hauteur de 26 M€ au développement de
l’enseignement supérieur et la recherche.
Le schéma régional d’enseignement
supérieur et de la recherche adopté par
la Région Rhône-Alpes en avril 2005
réaffirme les objectifs de la région lyonnaise
en matière de développement des
pôles d’excellence scientifiques et économiques,
de valorisation de la recherche
et d’animation du site Lyon.
Le Grand Lyon fait partie des toutes premières
collectivités de plus de 100 000
habitants à avoir adopté l’exonération
de la taxe professionnelle pour les jeunes
entreprises innovantes.
28 Rapport annuel 2005

Europe : le Grand Lyon veut
être l’un des piliers des quinze
Le Grand Lyon s’est donné pour objectif de placer l’agglomération
lyonnaise dans les 15 principales agglomérations européennes. Il a
tissé des partenariats avec l’ensemble des forces vives du territoire
et ouvert un portail internet à destination des entreprises.
L’Esprit d’entreprise
Les principaux partenaires de l’agglomération se sont rassemblés au
sein d’une même démarche économique, baptisée « Grand Lyon
l’Esprit d’Entreprise ». Réseau vivant et diversifié, « Grand Lyon l’Esprit
d’Entreprise » rassemble la Chambre de commerce et d’industrie de
Lyon, la Chambre de métiers et de l’artisanat du Rhône, le Medef
Lyon-Rhône, la Confédération générale des petites et moyennes
entreprises et le Pôle universitaire lyonnais qui a rejoint le collectif en
2005. Le lancement du portail économique de l’agglomération, la
signature de la charte d’animation territoriale et les 2e états généraux
de l’économie lyonnaise constituent les faits marquants de l’année.
◗
Une vingtaine d’actions
À ce jour, la démarche Grand Lyon l’Esprit
d’entreprise a permis la mise en œuvre d’une
vingtaine d’actions économiques en relation
étroite avec la région Rhône-Alpes. Ces
actions ont été regroupées en six axes, soit :
- développer l’entrepreneuriat
- rapprocher et innover
- renforcer les pôles d’excellence
- promouvoir le territoire
- aménager et gérer le territoire
- éco-développer.
Le partenariat public-privé (conception, pilotage)
constitue l’un des facteurs de réussite de
la démarche.
Le portail : lyon-business.org
Lancé en 2005, lyon-business.org a pour vocation d’orienter les
entreprises vers les services offerts par les acteurs du développement.
Le portail valorise l’image de la métropole lyonnaise à l’international,
l’esprit d’entreprise, les atouts et les opportunités du territoire.
Le portail rassemble tous les partenaires de Grand Lyon
l’Esprit d’entreprise ainsi que l’ADERLY, l’office du tourisme de Lyon,
la Région Rhône-Alpes et 50 partenaires associés qui contribuent
aux informations et services mis en ligne (Afnor, Oséo, Aratem,
Erai, Ceforalp, Ene, pôle productique…).
◗
Le portail lyon-business.org s’adresse
aux entrepreneurs, investisseurs, créateurs,
professionnels du tourisme, chercheurs,
et, d’une manière générale, à
tous ceux qui cherchent une information
ou un contact économique fiable, qualifié
et rapide en région lyonnaise.
◗
La création du portail a été financée à
72 % par le Grand Lyon, 23 % par la
Région Rhône-Alpes et 5 % par la CCI de
Lyon. Le portail recevait, fin 2005, plus
de 25 000 visites par mois, avec 125 000
pages vues durant la même période. La
version anglaise du portail a été lancée
en septembre.
La charte d’animation territoriale a été
signée le 31 janvier 2005. Elle engage
les partenaires à assurer une proximité
auprès des entreprises, à s’organiser
pour mieux travailler en réseau et à
communiquer sur l’offre de services
globale.
◗
La 2e édition des états généraux de
l’économie lyonnaise a rassemblé 1 500
chefs d’entreprises. 3 thèmes ont été
abordés : le bilan des actions entreprises,
les préoccupations des décideurs,
les actions à entreprendre pour réussir
ensemble. Un système électronique a
permis d’assurer le retour d’information
de la part des décideurs.
GRAND LYON 29

Économie, foncier et immobilier
« En 2005, la politique
d’animation locale a permis
de suivre 700 entreprises,
d’accompagner 570 projets
d’implantation et de traiter
1 200 projets
de développement. »
◗
La coordination du dispositif de promotion
de l’emploi et de l’insertion sur les
marchés publics a généré 100 contrats
de travail dans les grands marchés de
travaux.
Un interlocuteur et une offre de proximité
La territorialisation de l’activité économique
permet d’assurer la présence du Grand Lyon
auprès des entreprises, des collectivités et des
acteurs économiques pour mieux suivre les
projets locaux et les attentes des chefs d’entreprises,
être plus réactif dans la gestion des
dossiers économiques, et nourrir la politique
économique communautaire des attentes des
acteurs. Si elle s’inscrit en fonction de la localisation
géographique et de la recherche de
proximité, l’offre de services développée tient
compte des spécificités de l’entreprise et des
étapes de son développement pour répondre à
tout moment aux besoins particuliers.
◗
La proximité,
une réalité
Apporter des services de proximité et personnalisés : la démarche
entreprise par le Grand Lyon s’appuie sur le développement local et
sur la mise en place de relations suivies avec les grands groupes.
Le développement local
En 2005, le renforcement de la politique d’animation locale a permis
d’assurer une proximité plus forte avec les chefs d’entreprises. Audelà
du renforcement des actions d’aménagement sur les secteurs
concernés, la politique de requalification des principales zones d’activité
a été enrichie avec la mise en place d’une offre de services
(nettoiement, entretien des voiries, haut débit etc.).
L’année 2005 a permis d’opérer un rapprochement entre la politique
de développement économique et les acteurs de l’emploi et
de l’insertion. Plusieurs actions concrètes ont été réalisées : une
animation permanente des zones franches et des zones de redynamisation
urbaine pour créer de l’activité économique porteuse
d’emplois ; la coordination d’un dispositif de promotion de l’emploi
et de l’insertion sur les marchés publics ; le suivi d’un dispositif de
transport adapté au public en insertion ; la publication du 3e observatoire
Emploi-insertion-cohésion sociale avec l’Opale ; la mise en
œuvre du nouveau schéma directeur d’urbanisme commercial.
Le dispositif de transport adapté au
public en insertion a généré 26 000 heures
de travail, 8 000 trajets et permis à
200 personnes de se déplacer.
◗
Le schéma directeur d’urbanisme commercial
a permis d’autoriser plus de
93000 m 2 de surfaces de vente, de créer
1600 emplois, et d’engager une gestion
de proximité des zones commerciales par
le recrutement de 6 personnes (3 managers
centre-ville et 3 développeurs commerce).
30 Rapport annuel 2005

Une démarche pragmatique
Les grands comptes
Le travail engagé afin de fidéliser les grands groupes sur le territoire
lyonnais a été élargi à de nouvelles entreprises. Aujourd’hui 19
grands groupes sont suivis. L’offre de service a progressivement
été étoffée, et l’ensemble du dispositif a été renforcé. Cela se
concrétise par une réponse coordonnée entre les différents services
de la communauté urbaine afin d’apporter des réponses plus
adaptées aux attentes des grandes entreprises.
Ce dispositif est notamment prolongé par un groupe de travail
formé par l’Agence de développement économique de la région
lyonnaise (ADERLY), la Chambre de commerce et d’industrie de
Lyon, le Grand Lyon et l’Observatoire Partenarial Lyonnais en Économie
baptisé Lyon Headquarters. Ce dispositif permet de prolonger
l’offre de service existante et de l’adapter aux besoins spécifiques
des centres de décisions. Offre de foncier/immobilier spécifique,
accompagnement personnalisé des projets d’implantation,
suivi du groupe sur le territoire d’accueil, ou encore la mise en relation
avec les clubs d’affaires et les réseaux économiques locaux
sont autant d’exemples des services proposés.
L’offre de services Grand comptes est une
déclinaison personnalisée et un accès privilégié
de l’offre de services du Grand Lyon et de ses
partenaires. Elle a pour objectif d’apporter des
réponses aux problématiques des grands groupes
en lien avec leur environnement, de leur
faciliter l’accès aux réseaux et à la dynamique
des projets économiques du territoire, d’accompagner
et soutenir les projets de développement
et de revitalisation, de leur permettre
de participer aux projets de développement
métropolitains (projets à vocation internationale,
grands projets).
◗
19 grands groupes intégrés
dans la démarche (depuis
2003).
◗
Veille économique spécifique
sur 30 groupes clefs.
◗
8 grands groupes rencontrés
en 2005, soit 19 dirigeants.
« 300 entreprises
concentrent 25 %
de l’emploi privé sur l’aire
urbaine de Lyon. »
GRAND LYON 31

Économie, foncier et immobilier
« 44 % des créations
relèvent du secteur
des services et 25 %
du commerce. »
Le Grand Lyon
partenaire des entreprises
Qu’elle soit en phase de création, d’installation ou de développement,
une entreprise a besoin de services particuliers, réactifs et
intégrés. La mise en réseau de tous les acteurs du territoire de l’entrepreneuriat
doit permettre d’apporter la ressource demandée
(conseil, locaux etc.) et adaptée au projet.
◗
En 2004, 9 304 établissements ont été
créés sur le territoire du Grand Lyon
dont 7 304 créations pures et 1 628 reprises.
En 2 ans, le nombre de créations a
augmenté de 25 % dans l’agglomération
(18 % en Rhône-Alpes et 20 % en
France).
Le salon des entrepreneurs
Lyon, ville de l’entrepreneuriat (LVE)
Le Grand Lyon a poursuivi la structuration et le développement du
dispositif d’accompagnement des entreprises. Cette démarche
s’est traduite par le développement de nouveaux services. Quatre
guides ont été lancés : un guide du cédant et un guide du repreneur
d’entreprises, un guide des financements, avec toute l’offre spécifique
disponible sur l’agglomération, quel que soit le profil des créateurs-repreneurs
et l’état d’avancement du projet, un guide méthodologique
à l’attention des porteurs de projet d’essaimage.
Oséo et l’Institut National de la Propriété Industrielle (INPI) ont
rejoint la démarche Lyon ville de l’entrepreneuriat, pour compléter
l’offre de service en matière d’expertise (financement de la jeune
entreprise, propriété industrielle).
Le Grand Lyon a été partenaire officiel de l’édition
2005 du Salon des entrepreneurs qui s’est
tenu, à Lyon, du 15 au 17 juin, et qui a accueilli
14 300 visiteurs. Plus de 600 contacts ont été
pris et trois conférences ont été directement
organisées par la collectivité, dont une plénière,
« Entreprendre à Lyon », qui a réuni plus
de 800 participants. Enfin, le salon a été marqué
par le lancement officiel du portail lyonbusiness.org
et l’entrée d’Oséo et de l’INPI
dans le dispositif.
32 Rapport annuel 2005

Jeunes entreprises innovantes :
un soutien à l’installation
Les comités territoriaux qui associent tous les acteurs de l’accompagnement
ont tenu des réunions trimestrielles pour favoriser le
travail en réseau et développer des projets communs destinés à
favoriser la structuration locale du dispositif. Un programme de formation/professionnalisation
a été mis en œuvre.
Lyon ville de l’entrepreneuriat fonctionne sur la base d’une gouvernance
formalisée avec un comité stratégique qui valide les grandes
orientations, un comité (bimestriel) de coordination qui suit et
valide les projets, et un comité de pilotage territorial (trimestriel) qui
assure la remontée des besoins identifiés au sein des territoires.
◗
◗
Dès 1999, le Grand Lyon s’est engagé en faveur
de l’installation d’entreprises innovantes à travers
la rénovation et la construction de bâtiments
dédiés à de jeunes entreprises. Ces
interventions ont permis d’ancrer des sociétés
de haute technologie dès le départ, de leur
offrir les locaux adaptés qu’elles ne trouvaient
pas dans l’offre immobilière privée, et de favoriser
le renouvellement du tissu économique.
Deux types de programmes ont été développés:
- les pépinières, pour les créations plus particulièrement
dédiées aux projets sortis des
laboratoires publics et privés
- les post-pépinières pour les jeunes entreprises
en développement.
44 % des créations relèvent des services
et 25 % du commerce.
◗
20 % des créateurs d’entreprises de l’agglomération
bénéficient d’un accompagnement
(10 % pour la moyenne nationale).
Le Grand Lyon a engagé, globalement,
plus de 1 M€ dans le cadre du développement
de l’entrepreneuriat pour des
actions de sensibilisation, d’accompagnement
classique ou spécifique (innovation),
de soutien aux plates-formes
d’initiative locale, d’essaimage, de promotion,
de communication, d’insertion
de publics en difficulté sur les quartiers
prioritaires, et d’appui événementiel.
◗
Depuis 1999, le Grand Lyon a investi
3,7 M€ dans le dispositif immobilier
dédié à l’installation de jeunes entreprises
innovantes. 2,5 M€ sont prévus pour
la période 2006/2010.
◗
290 000 euros ont été consacrés à l’accueil
et à l’accompagnement de la création
d’entreprises innovantes (incubateur
Créalys, Novacité, École de management
de Lyon).
« Rappel : le Grand Lyon
exonère de taxe professionnelle
(à partir de 2006)
les entreprises qui bénéficient
du statut de jeunes
entreprises innovantes. »
GRAND LYON 33

Économie, foncier et immobilier
« En 2005, près de
574 M€ ont été investis
dans les immeubles
de bureaux, les locaux
d’activité industrielle
et les entrepôts logistiques
sur l’ensemble
du territoire. »
Un soutien aux salons
Le Grand Lyon
soigne son attractivité
Les grands équipements (aéroport, centres de congrès etc.) et l’importance
de l’offre immobilière participent du rayonnement international
et de l’attractivité du Grand Lyon. L’agglomération lyonnaise
s’est dotée d’outils à la mesure de ses ambitions européennes et
mondiales.
Le rayonnement international
Avec la labellisation de 5 pôles de compétitivité (dont deux internationaux),
l’organisation ou la participation de salons et conventions d’affaires
internationales, le Grand Lyon a continué d’asseoir, en 2005,
son rayonnement international. La métropole lyonnaise complète sa
stratégie prospective en se dotant des outils nécessaires. Le portail
lyon-business.org en fait partie, au même titre que l’extension des
surfaces d’exposition d’Eurexpo, l’agrandissement du Palais des
Congrès et l’ouverture d’une nouvelle jetée de 20 portes à l’aéroport
Saint-Exupéry, à la fois pôle multimodal TGV, hub d’Air France et
deuxième porte d’entrée aéroportuaire de France.
Le Grand Lyon travaille à fidéliser les congrès,
les conventions d’affaires et les salons professionnels,
rendez-vous incontournables et qui
constituent localement une opportunité unique
de faire connaître les savoir-faire de la
métropole à l’international, tels Print’or, Lyon
Mode City, le salon des entrepreneurs, Lyon
Rhône-Alpes Biovision, etc. La Communauté
urbaine s’implique activement dans la présence
des acteurs économiques du territoire
sur d’autres évènements, aussi bien en France
(MIPIM, MAPIC, à Cannes, Pollutec à Paris)
qu’à l’étranger (Cityscape à Dubaï, Bio 2005 à
Philadelphie etc.)
34 Rapport annuel 2005
◗
En 2005, Eurexpo a franchi le cap des
100000 m 2 des surfaces d’exposition
avec l’ouverture du nouveau hall 66. Un
nouvel investissement de 44 M€ est
prévu d’ici à 2008 pour l’extension du
parc à 120 000 m 2 .
◗
Le dynamisme du Grand Lyon séduit les
investisseurs immobiliers. Des fonds
d’investissement français et étrangers
sont présents sur les grands projets :
Confluence, Part Dieu, Cité internationale,
Gerland.
◗
L’aéroport Lyon-Saint-Exupéry a franchi
en 2005 le cap des 6 millions de passagers.
Le Grand Lyon a participé à hauteur
de 3,726 M€ à l’ouverture des 20 nouvelles
portes, aux côtés de la Région
Rhône-Alpes et du département du
Rhône. L’aménagement d’une aérogare à
service simplifié a été lancé pour les
compagnies à bas coût.

Une offre de qualité
L’offre immobilière
En 2005, 113 entreprises ont sollicité le Grand Lyon pour être
accompagnées dans leur projet d’implantation. Les filières prioritaires
des biotechnologies et des nouvelles technologies de l’information
et de la communication constituent, respectivement, 15 % et
13 % des demandes. Le service implantation du Grand Lyon a permis
à 41 entreprises de réussir leur projet localisation/relocalisation
sur le territoire, soit 34 % des entreprises accompagnées. Parmi
celles-ci figure un nombre important d’entreprises issues des filières
des sciences du vivant (34 %) et des NTIC (27 %).
Le Grand Lyon bénéficie d’une offre foncière
et immobilière de qualité et diversifiée qui
constitue un territoire d’ancrage durable pour
les entreprises et les investissements. L’action
de la collectivité permet d’offrir des sites d’accueil
adaptés à la typologie des entreprises
(start-up, PME, multinationale etc.) et à leurs
différents stades de développement.
◗
Le Grand Lyon propose une offre immobilière
répondant aux spécificités de certaines
activités économiques et qui sont
absentes dans le secteur privé. Ainsi
pour les jeunes entreprises, avec les
pépinières Saône-Mont d’Or (Genay), La
Coursive (Saint-Fons), Carco (Vaulx-en-
Velin), les entreprises innovantes (six
bâtiments à Lyon : Chateaubriand,
Lacassagne, Einstein, Laennec, Tony
Garnier et Fleming), et les entreprises
créatives (passage Thiaffait et Villa
Créatis, à Lyon).
◗
Le Grand Lyon joue un rôle majeur dans
la gestion des zones d’activités économiques.
Ces zones représentent plus de
6 000 hectares (10 % du territoire) sur
lesquels des projets d’extension ou de
requalification sont engagés.
◗
Le Grand Lyon prévoit la production
d’une offre en locaux tertiaires et d’activités
dans les grands projets urbains qui
dessinent la métropole de demain :
Lyon Part-Dieu, Cité internationale, Lyon
Confluence, Carré de soie, Pôle numérique,
biopôle de Gerland, Parc technologique,
Bioparc.
« Le Grand Lyon encadre
la production de l’offre
de surfaces commerciales,
par le biais de ZAC,
pour les centres-villes,
à Décines, Oullins, Tassin,
Gerland, et dans le cadre
des grands projets urbains,
en partenariat avec le privé :
pôle de loisirs Confluence
et Carré de Soie. »
GRAND LYON 35

Urbanisme et aménagement
Le Plan Local d’Urbanisme (PLU) a été approuvé.
Le Schéma de cohérence territoriale (SCOT) est en cours d’élaboration.
Le Grand Lyon poursuit la vaste opération de renouvellement urbain qu’il a lancée et dont
la deuxième phase est en cours d’instruction.
Les chantiers d’aménagement, de requalification et de création de bâtiments à vocation
d’habitat et d’activités, des voies et des espaces publics, couvrent l’ensemble de l’agglomération
qui n’oublie pas de s’inscrire dans le cadre d’une démarche de développement
durable et de maîtrise, sinon de réduction, des risques et des pollutions.
Le Grand Projet de Ville de Vaulx-en-
Velin se monte à 207 M€ d’investissements.
Les travaux sont en cours et
s’achèveront en 2009, avec en première
phase 800 démolitions / reconstructions.
2005 a vu : • l’arrivée de 6 commerces
supplémentaires au nouveau centreville
s‘ajoutant à la vingtaine déjà installés,
• la construction de 150 logements
neufs s’ajoutant aux 125 déjà réalisés
sur le centre, • le démarrage de l’îlot H
qui va bientôt clore la ZAC et portera
notamment 80 logements neufs supplémentaires.
◗
◗
Le Grand Projet de Ville de Vénissieux se
monte à 229 M€ d’investissements. Les
travaux sont en cours et s’achèveront
en 2009. Plusieurs quartiers sont simultanément
en phase de démolitions/reconstruction
: Armstrong (400
logements démolis sur ce quartier),
Darnaise et Monmousseau-Démocratie.
C’est sur ce dernier terrain que les
80 premiers logements neufs sont en
cours de travaux. La ZAC Vénissy qui
prévoit la réalisation d’un nouveau centre
commercial et de services ainsi que
des logements de diversification a été
créée et l’aménageur va être désigné
sous peu.
36 Rapport annuel 2005

Politique de la ville :
45 000 logements concernés
Le programme de renouvellement urbain de l’agglomération lyonnaise
se poursuit. Il prévoit la démolition et la reconstruction de
3 800 logements sociaux, dont 3 660 HLM et 143 copropriétés. Il n’y
aura aucune suppression de logements puisque le principe de la
reconstitution intégrale a été approuvé. En revanche, le choix a été
fait d’une répartition qui favorise la diversification géographique du
parc HLM dans l’agglomération puisque seuls 42 % des logements
seront reconstruits sur le site de démolition. Une politique volontariste
de diversification prévoit, en outre, la construction de 2 243
logements privés dans les sites en renouvellement urbain.
700 M€ de travaux
La première partie du programme de renouvellement
urbain du Grand Lyon, qui est l’un
des plus ambitieux de France, a fait l’objet
d’une convention avec l’Agence nationale pour
la rénovation urbaine (ANRU), pour un montant
de 699 M€ de travaux. La seconde partie
qui pèse environ 300 M€ est en cours d’instruction.
« Le programme ANRU
est largement entamé.
Sur les 3 800 démolitions
prévues, 1 444 ont été
réalisées, dont 1 060
en 2005. »
◗
◗
Les sites concernés par le programme
de renouvellement urbain sont les GPV
de Lyon La Duchère, Rillieux Ville
nouvelle, Vaulx-en-Velin, Vénissieux-
Minguettes Max Barel, ainsi que les
Opérations de Renouvellement Urbain
de Bron-Parilly-Terraillon, Fontaines La
Norenchal, Lyon Mermoz, Saint-Fons
Arsenal, Saint-Priest Centre, Villeurbanne
les Brosses.
446 HLM ont été financés au titre de la
reconstitution, dont 269 déjà livrés. 600
logements privés ont été attribués à des
promoteurs. Ils seront construits sur
des sites où aucun investissement privé
n’avait été fait de plus de vingt ans.
GRAND LYON 37

Urbanisme et aménagement
« Le parc
de stationnement
résident de la rue
des Tables claudiennes
disposera de 109 places. »
Les missions territoriales :
Pentes de la Croix-Rousse :
des aménagements d’espaces publics
Trois secteurs des pentes de la Croix-Rousse ont fait l’objet d’aménagements
importants, terminés en 2005 :
■ la rue et de la place du Griffon
■ la rue des Pierres plantées dans le cadre de l’aménagement
de la montée de la Grande Côte (liaison entre le boulevard de la
Croix-Rousse et la montée de la Grande Côte)
■ la rue des Capucins qui constitue l’axe principal de liaison estouest
au bas des pentes, avec l’abaissement des trottoirs, la création
de sas pompiers et la mise en valeur des entrées de traboules.
Quant au parc de stationnement résidents du 14 de la rue des
Tables claudiennes, dont le permis de construire a été accepté, sa réalisation
reste conditionnée par le résultat des sondages archéologiques.
◗
Pentes de la Croix-Rousse : fréquenté
quotidiennement par plus de 6 000 piétons,
l’axe rue et place du Griffon
constitue le principal point d’entrée et
de sortie.
Projet du gros Caillou :
la coordination des acteurs
38 Rapport annuel 2005
La coordination du projet du gros Caillou s’est révélée nécessaire ;
elle a permis d’assurer une complémentarité entre le parc de stationnement
de 440 places, réalisé par Lyon Parc Auto, et le futur
espace piéton.
Une démarche de concertation a été menée en ateliers durant
l’année 2005 avec les riverains te les personnes concernées par la
proximité de l’aménagement : un large consensus a été recueilli
sur le projet.

ZAC Berthet à Vaise
Vaise : 570 logements livrés
Des permis de construire
En 2005, le plan de développement du quartier de Vaise a pris
une nouvelle dimension. De nombreux projets fonciers et d’aménagement
urbain ont été finalisés. Soit :
■ la clôture de la ZAC Michel Berthet de Vaise, dans le quartier
Gorge de Loup, et de l’aménagement de l’îlot Mas, place Valmy
■ la poursuite des acquisitions foncières sur la ZAC Industrie et la
relocalisation des entreprises dans le cadre du plan de développement
et de requalification de la zone; la poursuite de négociations
pour l’acquisition d’emprises en vue de la réalisation de plusieurs
tronçons (Marietton/Diebold, Marietton/Souvenir) de la voie nouvelle
■ la livraison du centre social Pierrette Augier, sur l’îlot
Roquette, de l’esplanade Lina Cretet et de 165 logements répartis
sur l’ensemble du quartier de la gare
■ la démolition des bâtiments du Marché commun du meuble,
dans la ZAC nord du quartier de l’Industrie, et du site de l’îlot Cordier en
vue de la création d’une nouvelle voie et de programmes de logements
■ la validation de la nouvelle implantation et du programme de
l’école Laborde et du groupe scolaire Joannès Masset, ainsi que
celle du projet l’Vent, destiné à accueillir un centre de simulation
routier (sensibilisation, initiation, perfectionnement aux techniques
de conduite, auto et moto)
■ le lancement d’une réflexion sur la reconversion du site
industriel SLI (22 000 m 2 ), d’une étude de requalification du parking
Arloing, et des travaux d’aménagement du jardin traversant sur l’îlot
Roquette
■ la requalification de nombreuses voiries : Grande rue de Vaise,
rue de la Claire, voie nouvelle Saint-Cyr, rue Cottin.
◗
Vaise : le Grand Lyon a géré 2,785 M€
d’investissement sur la requalification
des voiries, en 2005.
◗
Vaise : 570 logements ont été livrés,
dont 54 en résidences hôtelières.
13000 m 2 de bureaux ont également été
livrés.
◗
L’aménagement de l’îlot Mas a permis la
livraison de 72 logements, d’une résidence
d’affaires de 54 appartements,
et l’arrivée de l’enseigne Monoprix au
cœur de Vaise.
◗
Vaise : le Grand Lyon a accueilli près de
1 800 visiteurs à l’exposition organisée
sur le développement du quartier, dont
11 délégations professionnelles et autant
de délégations étudiantes.
◗
En 2005, de nombreux permis de construire
ont été obtenus pour des programmes immobiliers
de bureaux (Docksite, multiplex Pathé,
Plateaux Tertiaires dans le quartier Berthet),
ainsi que pour des programmes immobiliers
qui totalisent 319 nouveaux logements : la
Grand Voile, le Cardinal Investissements, l’îlot
Ronis, Promogim.
Le programme Docksite est composé de
bureaux et d’un restaurant inter-entreprises.
Le Multiplex Pathé aura 14 salles
de projection, une brasserie, et un parking
de 850 places. Avec le projet l’Vent,
ces deux opérations renforcent le positionnement
du quartier de l’Industrie
comme nouveau pôle numérique.
« La ZAC Berthet
accueille aujourd’hui plus
de 63 500 m 2 de logements
(851 logements neufs),
57 400 m 2 de bureaux,
1 347 m 2 de restaurants
hôtels et 5 324 m 2 de
commerces-services. »
GRAND LYON 39

Urbanisme et aménagement
« Il y aura une édition
2006 pour le festival
des jardins de rue. »
Mermoz : le viaduc engagé
Le travail sur l’avant-projet du viaduc A 43
Mermoz-Pinel a été engagé. Un comité de
pilotage a validé les premiers éléments du
dossier. Les communes de Bron, de Lyon, le
Grand Lyon et l’État ont autorisé la concertation
préalable qui s’est déroulée sur la fin
2005. Le dossier de renouvellement urbain
Mermoz Nord a été déposé à l’ANRU en avril,
avec engagement de relogement pour le bâtiment
G. L’immeuble le Gréement (1 500 m 2 ) a
été livré en septembre, de même que l’élargissement
de l’avenue du Général Frère et les
espaces extérieurs de l’école infirmière.
◗
De nombreux projets, études, réflexions
et consultations (avec désignations) ont
été engagés en matière de voirie et d’espaces
: rues Froment, Jacqueline Auriol,
rue Henri Barbusse, avenue Paul Santy,
rues de l’Épée, Villeroy, places Boudarias,
Ballanche, Voltaire, espace
Berchet etc.
8 e Moncey-Voltaire :
l’ANRU en cours
En 2005, le Grand Lyon est intervenu, à la fois, sur les quartiers
Mermoz, Bachut, Laënnec-Rockfeller-Montplaisir, Berthelot-Barbusse-États-Unis
(8e) et Moncey-Voltaire.
Dans le secteur Bachut, l’opération de renouvellement urbain
OPAC du Rhône suit son cours : la tour (90 logements) a été démolie,
la dalle du parking a été livrée, la construction de la médiathèque,
des locaux commerciaux et de 50 logements a été engagée.
Le centre de consultation locomoteur du parc Santy-Sarrazin
(2 700 m 2 de shon) et le self stockage Shurgard (3 500 m 2 de shon)
ont été livrés. Le permis de construire du gymnase Santy a été
déposé. Le bâtiment des consultations de l’hôpital privé Jean
Mermoz a été reconstruit et les 190 logements de la résidence de
tourisme ont été livrés en septembre 2005. Les travaux de dépollution
ont été menés sur la ZAC Valeo Sud et l’étude du projet de promenade
paysagère Juliette Guillot a été livré. Plusieurs permis de
construire (Nouveaux constructeurs, OPAC du Rhône, Bastié) ont
été déposés. La première tranche de la rue Jean Sarrazin a été
livrée.
Les travaux de viabilisation du Bioparc (secteur Laënnec
Rockfeller Montplaisir) ont été lancés, les permis de construire de
la première tranche et de la clinique privée Mère-Enfant ont été
obtenus.
L’immeuble témoin de la ZAC Berthelot Épargne a été livré. Les
études d’avant-projet de la ligne de tramway T4 ont été réalisées et
l’étude urbaine place Mendès France a été lancée. La 2e tranche de
la place du 8 mai 1945 a été livrée en mars 2005.
Du côté de Moncey-Voltaire, les travaux d’aménagement du
centre social Bonnefoi ont été réalisés. Un terrain de sport provisoire
a été réalisé et un lieu de prière a été réimplanté.
◗
Réseau Ferré de France a réalisé un mur
anti-bruit pour réduire les nuisances
sonores provenant des voies ferrées
dans la courbe Chollat, suite à un accord
avec le Grand Lyon et la ville de Lyon.
40 Rapport annuel 2005

Pôle de vie et de services du Parc Technologique
Porte des Alpes :
ouverture du pôle de vie et de services
du Parc Technologique
L’ouverture au public du pôle de vie et de services marque une première
étape dans la mise en œuvre de services aux entreprises du
Parc Technologique et à leurs salariés, avec le restaurant inter-entreprises,
les locaux de la médecine du travail et des salles de réunion.
Portée par Facimalp, filiale de la SERL, la réalisation sera complétée
par une crèche pour les salariés des entreprises commerciales voisines
et par l’engagement d’un plan de déplacement inter-entreprises.
Les mises en chantier de SFR et du premier bâtiment de
Woodstock (Bouygues immobilier) ont été engagées. Les programmes
de Iléna Park (Lazard Constructions), Parc Mail (Sogelym
Steiner) et Europarc (Sogeprom) ont été poursuivis, de même que
l’extension, avec ouverture du site sur le cours du Troisième millénaire,
de l’établissement Mérial.
◗
« Les premiers logements
SIER et Porte des Alpes
Habitat ont été livrés
sur la ZAC des Hauts
de Feuilly. »
700 arbres supplémentaires ont été
plantés dans la forêt de Feuilly (partenariat
avec Accor). Le sentier entre la station
de tramway Hauts de Feuilly et les
bassins Minerve a été refait. Un lien piétonnier
a été établi entre la station de
tramway et le parc technologique.
◗
◗
Le pôle santé Clinique HPL et l’établissement
de suite Iris 3 ont obtenu leur permis
de construire sur l’Espace central.
Le plan-programme a permis d’engager
la réflexion urbaine sur l’aménagement
du site Renault Trucks.
◗
L’université Lumière Lyon 2 a construit
le bâtiment Filtre. Les terrains de sports
et les vestiaires ont été terminés sur le
site des bassins Minerve.
◗
◗
La réflexion relative à l’actualisation du
projet économique et urbain de la Porte
des Alpes a été poursuivie. Le collège
de représentation du territoire qui réunit
les acteurs du terrain a été réuni pour la
première fois le 21 novembre.
Les études ont été engagées pour la
réalisation du tronçon RD 518 / rue du
Dauphiné, et pour la restructuration de
l’échangeur de l’aviation BUE / A 43.
GRAND LYON 41

« Les travaux
de la première phase
du projet de requalification
du parc d’affaires
de Dardilly
ont été réalisés. »
Pôle ouest :
un pôle économique majeur
Le projet de l’échangeur du Tronchon qui vise à améliorer l’accessibilité
du pôle économique Ouest avance : poursuite de la procédure
de Déclaration d’Utilité Publique, négociations foncières, coordination
avec l’État. Le projet de jalonnement de l’ensemble des parcs
d’activités, du pôle hôtelier et du pôle d’enseignement et de recherche
a été élaboré. Les études de maîtrise d’œuvre pour la réalisation
de la ZAC des Bruyères à Limonest ont été lancées. La mise en
place d’un protocole d’accord entre les différentes maîtrises d’ouvrage
(commune, écoles, institutionnels) a permis de faire avancer
le projet de requalification de l’avenue Guy de Collongue sur le pôle
d’enseignement et de recherche. Les travaux de la première phase
du projet de requalification du parc d’affaires de Dardilly ont été réalisés,
en concertation avec les entreprises du secteur et avec un
volet économique pour avoir une vision globale de l’opération. Le
projet de maîtrise d’œuvre de la seconde phase a été élaboré.
42 Rapport annuel 2005

Urbanisme et aménagement
Le second bassin d’emplois tertiaires
de l’agglomération
Situé à une dizaine de kilomètres au nordouest
de Lyon, ouvert sur les Monts d’Or et les
Monts du Lyonnais, le pôle économique Ouest
constitue le second bassin d’emplois tertiaires
de l’agglomération. Ses activités qui se
concentrent de part et d’autre de l’autoroute
A 6, sur les communes de Champagne-au-
Mont-d’Or, Dardilly, Écully et Limonest, se
caractérisent par leur diversité et leur complémentarité
: tertiaire, petite production
industrielle, activités commerciales, hôtellerie,
grandes écoles de renommée internationale.
Le pôle ouest dispose d’un environnement
paysager exceptionnel.
« Les travaux
de requalification de la place
de la Porte de Lyon,
sur le pôle hôtelier, ont été
lancés en accompagnement
de l’ouverture
du boulodrome. »
◗
La réalisation de la ZAC des Bruyères,
à Limonest, permettra de créer un
nouveau parc d’activités destiné à compléter
l’offre existante. Il proposera
70000 m 2 de shon pour des locaux tertiaires
supérieurs dans un environnement
de qualité.
GRAND LYON 43

Urbanisme et aménagement
La compétence Gens du voyage
Le Grand Lyon a pris la compétence réalisation
et gestion des aires d’accueil des gens du
voyage, exécutoire au 1 er janvier 2006. La première
aire d’accueil a été livrée le 1 er août 2005
à Rillieux-la-Pape. Le programme d’aménagement
a fortement progressé : à la fin de l’année
il restait seulement 4 terrains à désigner
sur les 22 inscrits au schéma départemental.
Il en est de même pour la création d’un syndicat
mixte départemental pour la gestion des
aires : le projet de statuts a été rédigé et plusieurs
communes et intercommunalités ont
voté leur adhésion au syndicat.
◗
Sur la période 2002-2004, le bilan réalisé
au titre de l’article 55 de la loi SRU
s’avère très positif : 6 150 logements ont
été réalisés, pour un objectif de 2 074
et un engagement des communes de
2 534. Seulement trois communes, sur
les 22 concernées, ont été soumises à
une pénalité pour insuffisance de résultats.
Logements sociaux :
les objectifs dépassés
2 549 logements sociaux ont été financés, ce qui a permis de
dépasser l’objectif initial de 2 450 unités. 130 opérations mixtes de
production de logements sont en cours de montage dans le Grand
Lyon. Ils représentent environ 4 000 logements, principalement
dans les secteurs soumis aux obligations de la loi SRU. Une convention
globale a été élaborée avec la région Rhône-Alpes pour le développement
du logement social, de l’action foncière, du logement
privé à loyers maîtrisés et le soutien aux actions de requalification
des copropriétés dégradées. Le montant global de la convention est
de 6,7 M€ par an.
L’année 2005 a été déterminante pour le Plan Local d’Habitat.
La conférence d’agglomération de l’habitat a réuni 4 ateliers dans le
cadre de la phase diagnostic-concertation. 55 fiches communales
ont été rédigées en concertation avec les communes, ainsi que 58
fiches thématiques. L’analyse des besoins en logement a été mise
au point, de même que son articulation avec le diagnostic du SCOT.
La décision a été prise d’arrêter le projet en mars 2006 et de l’adopter
à la fin de cette même année.
En matière foncière, un travail de repérage des parcelles libres
ou sous-occupées sur les territoires des communes soumises à
l’article 55 de la loi SRU a été effectué, avec une cartographie précise
des 22 collectivités concernées. Des rencontres entre élus et
services valideront les moyens à mettre en œuvre pour agir sur l’espace
foncier à dédier au logement social.
◗
◗
La convention de délégation des aides
de l’État, la convention spéciale avec
l’ANAH et la mise à disposition des services
de la DDE, ont été élaborées. Un
guide des procédures détaillé a été mis
au point. Le dispositif est exécutoire au
1 er janvier 2006.
Des modifications ayant été apportées
par la loi de programmation sur la ville
à la gouvernance des entreprises sociales
de l’habitat (ex-SA HLM), le Grand
Lyon a décidé d’entrer au conseil d’administration
de 9 d’entre elles, les plus
actives sur le territoire, en s’appuyant
sur des conventions d’objectifs.
44 Rapport annuel 2005

Place du 8 mai 1945 à Lyon 8e
En application de la loi sur l’intercommunalité, le Grand Lyon
assume désormais la responsabilité de la quasi-totalité des actions
en matière d’habitat. Tout ceci se fait en partenariat étroit avec les
communes qui continuent à participer financièrement au développement
du logement social et des logements conventionnés dans
le parc privé.
De nouveaux chantiers
de création d’espaces publics
« Les crédits de paiement
du service des espaces
publics ont atteint
11,8 M€ en 2005. »
Outre les Berges du Rhône, deux autres chantiers ont été engagés: le
parc des Hauteurs (chemin de la Visitation), sur Lyon 5e, et la 2e tranche
du parc de Gerland, sur Lyon 7e. Le chantier de la montée de la
Grande Côte (deuxième tranche) a été poursuivi, et trois aménagements
ont été livrés: le ruisseau des Vosges et le ruisseau des Ravines
à Fontaines, la 2e tranche de la place du 8 mai 1945 à Lyon 8e.
Le Grand Lyon a engagé 3 études sur la place de la Comédie
(Lyon 1er), la place des Jacobins (Lyon 2 e) et l’Espace Brotteaux
(Lyon 6e). Les 11 études qui ont été poursuivies concernent les
places de la Mairie à Charly, Carnot à Fontaines, du Bourg (avec le
mail) à Francheville, général De Gaulle à Jonage, du marché à La
Tour de Salvagny, Voltaire sur Lyon 3e, Antonin Perrin sur Lyon 7e,
Lazare Goujon à Villeurbanne, les espaces Roosevelt à Chassieu
et Bertras / Crépu sur Lyon 5e, ainsi que Vancia Centre sur Rillieux.
Travaux d’extension du Parc de Gerland
GRAND LYON 45

Urbanisme et aménagement
« En 2005, 48 opérations
sont en phase active,
dont 47 ZAC et
un lotissement,
23 sont en liquidation. »
◗
Les dépenses (fonctionnement) versées
au titre de la participation d’équilibre au
bilan des opérations de ZAC ont été de
33,2 M€ en 2005 dont 7,9 M€ pour les
opérations rattachées à d’autres centres
budgétaires.
Urbanisme opérationnel :
48 projets en phase active
L’année 2005 a été marquée par la poursuite des grandes opérations,
pôle alimentaire de Corbas, Parc Technologique de la Porte
des Alpes, la Cité internationale (Lyon 6e), le Parc Gerland (Lyon 7e),
le quartier de l’Industrrie (Lyon 9e), le Confluent (Lyon 2e), La
Duchère (Lyon 9e), ainsi que par les opérations plus classiques de
renouvellement de l’offre foncière de logements ou de l’offre économique
: il y a 48 opérations en phase active.
Cinq opérations de ZAC ont été clôturées, le programme de
construction et des équipements publics étant arrivé à terme. Par
ailleurs, la ZAC de Vénissy à Vénissieux (Opération de Renouvellement
Urbain) a été créée, permettant de développer un programme
de logements de 16 317 m 2 de shon, et un programme de
commerces et bureaux de 9 790 m 2 de shon.
◗
Les dépenses (investissement) relatives
aux travaux primaires et acquisitions
foncières générés par les ZAC s’élèvent
à 11,1 M€, dont 4,8 M€ pour les opérations
rattachées à d’autres centres budgétaires.
Le Grand Lyon assure également la gestion de l’Opération programmée
d’amélioration de l’Habitat du 1er arrondissement de Lyon
(renouvellement urbain) et de 4 programmes d’intérêt général (PIG),
ceux des immeubles sensibles de Lyon Rive gauche, Lyon Rive
droite, Villeurbanne, et celui de la mise en copropriété de la Cité
Berliet à Saint-Priest.
Le budget annexe des opérations de
ZAC réalisées en régie présentait, fin
2005, une charge nette négative de
0,8 M€.
◗
◗
Les cinq ZAC clôturées et supprimées
concernent les opérations de la ZAC du
Dauphiné, ZAC 136 rue Félix Faure, ZAC
centre Liberté Péri (Lyon 3e), ZAC du
Vieux village à Saint-Priest, ZAC du Bois
des Côtes, à Limonest.
46 Rapport annuel 2005

Le quartier des Hauts de Feuilly à Saint-Priest
Le développement durable en pointe
Les études se sont poursuivies sur d’autres projets de renouvellement
urbain, de développement économique (pôle de loisirs à Vaulxen-Velin)
ou sur d’autres projets plus classiques comme le centre
de Caluire et la zone d’habitat de Sathonay Camp.
◗
Six analyses environnementales et
urbaines ont été lancées en 2005, à
Chassieu (extension de la zone industrielle),
Cailloux / Fontaines (ZAC de la
Fonderie), Saint-Priest Bel Air et ZAC du
centre (ORU), Vaulx-en-Velin (ZAC de
l’Hôtel de ville et du Mas du Taureau).
◗
Le Grand Lyon a poursuivi les actions entreprises
en matière de développement durable, à
travers :
- la poursuite et la généralisation des analyses
environnementales et urbaines,
- la mise en place d’une méthodologie pour
introduire des prescriptions HQE ® dans des
opérations approuvées sans analyse environnementale
et urbaine,
- la conduite des premières expérimentations
HQE ® en ZAC avant formalisation du référentiel,
- la mise en place d’un tableau de bord des
opérations de l’agglomération intégrant des
démarches d’aménagement durable ou des
constructions relevant de la Haute Qualité
Environnementale ® (HQE ® ).
La démarche de mise en application du référentiel
habitat durable fait partie intégrante du
processus de construction (convention ALE).
Les premières expérimentations HQE®
ont été conduites sur les ZAC du Centre,
à Mions, des Hauts de Feuilly, à Saint-
Priest, de la Duchère, à Lyon 9e. À l’achèvement
de ces trois opérations, 372
logements environ relèveront d’une
démarche HQE®.
◗
En lien avec la mission Agenda 21, une
étude expérimentale visant à calculer
l’empreinte écologique du quartier de la
Grappinière, à Vaulx-en-Velin, a été réalisée.
Elle a permis de tester le poids de
l’activité humaine à différents stades
d’urbanisation. Un bilan de l’étude est
en cours pour en vérifier la pertinence à
l’échelle de petits territoires.
« Les études relatives
aux projets de renouvellement
urbain concernent
les opérations Amstrong,
Grappinière, l’Hôtel de ville
à Vaulx-en-Velin, le Bottet
à Rillieux et Bel Air et
ORU Centre à Saint-Priest. »
GRAND LYON 47

Urbanisme et aménagement
« L’urbanisme territorial
a procédé, en 2005,
au renouvellement des
missions de l’Atelier
de composition urbaine
et des architectes-conseils
couvrant désormais la plus
grande partie du territoire
communautaire. »
Un retour aux missions
prospectives et stratégiques
L’année 2005 marque un retour du service de
l’Urbanisme territorial du Grand Lyon à des
missions à caractère stratégique et prospectif.
En collaboration avec les neuf conférences des
maires, il pilote l’élaboration des projets de
développement territorial (PDT). Cette démarche
vise à définir avec chaque territoire une
vision partagée du développement susceptible
d’orienter les plans d’actions du Grand Lyon
dès le prochain mandat. Il participe à l’élaboration
du PLU et à la mise en synergie de
la démarche PDT avec le SCOT, en cours
d’élaboration.
Urbanisme territorial :
une réorientation stratégique
Indépendamment de ses missions à caractère stratégique et prospectif,
le Grand Lyon est resté impliqué, en 2005, dans la préparation
et la mise en œuvre des actions du plan de mandat. Soit :
■ la faisabilité des projets urbains et de renouvellement urbain
(gare de Villeurbanne, projet urbain de Vénissieux, centralités périphériques
de Décines, Tassin-la-Demi-Lune), et le pilotage de la
requalification des centres-bourgs (Vaulx-en-Velin, Craponne, communes
des Monts d’Or et du Franc lyonnais)
■ la contribution aux réflexions sur le développement des sites
stratégiques : Vaise, quartiers historiques de Lyon, Porte des Alpes,
Carré de Soie, port Édouard Herriot, site du Puisoz, site d’Oullins-La
Saulaie
■ la mise au point des Grands Projets de Ville et des ORU :
Duchère, Mermoz, Vénissieux, Vaulx-en-Velin, Rillieux-Bron, Saint-
Priest
■ la préparation des grands projets de voiries et d’infrastructures
: pont Schuman, rue Mouton Duvernay, suppression de l’autopont
Mermoz, boulevard urbain est, voie d’évitement de Rillieux,
prolongement de la ligne B du métro à Oullins (pôle multimodal),
contournement de Marcy-l’Étoile
■ le co-pilotage des projets intermodaux d’aménagement des
gares dans le cadre du projet de Réseau Express de l’Aire urbaine
de Lyon (REAL), du contrat de plan État-Région, des contrats d’aménagement
de gares : étude du site de Rillieux-Sathonay et des parcsrelais
du val de Saône et de Feyzin
■ la participation à la gestion des risques naturels et technologiques
de la vallée de la Chimie et de la zone industrielle de Genay-
Neuville.
◗
Dans le cadre de la gestion des risques
naturels et technologiques, le service
conduit un programme d’études confié
à des partenaires privés et à l’Agence
d’urbanisme, en concertation avec les
communes.
48 Rapport annuel 2005

Déplacements :
un RER à la lyonnaise
Le Grand Lyon, la Région, le SYTRAL, le Département du Rhône, la
SNCF, Réseau Ferré de France et d’autres partenaires (l’Isère,
Vienne…) se sont associés pour la mise en œuvre du REAL, Réseau
Express de l’Aire urbaine Lyonnaise, le « RER à la lyonnaise ».
La signature d’un protocole d’accord en février, puis l’adoption
d’un plan d’action en septembre, montrent la volonté des partenaires
d’organiser un développement coordonné des transports en
commun à l’échelle de l’aire urbaine lyonnaise. Objectifs : répondre
aux grands enjeux de déplacements et d’organisation de la croissance
urbaine.
Les principales actions :
■ la mise en place de dessertes ferroviaires cadencées
■ la création d’une tarification intégrée et de supports de titres
de transports unifiés et utilisables dans tous les réseaux de
transports
■ l’organisation de rabattements en transports collectifs sur les
gares et pôles d’échanges
■ la création de parcs relais, etc.
Le Grand Lyon est très impliqué dans ce projet et anime
notamment l’action des partenaires visant à proposer d’ici 2007
une offre globale de transport de qualité sur l’axe Mâcon-Lyon-
Vienne.
Le Grand Lyon
dispose d’un PLU
Avec l’approbation du Plan Local d’Urbanisme, en juillet 2005, les
55 communes du Grand Lyon disposent d’un document de planification
moderne. Pour la première fois, le document est mis à la disposition
du public sous forme numérique : chaque commune ou
arrondissement peut disposer de l’ensemble des données concernant
son territoire sur un seul CD-Rom. L’instruction des permis de
construire n’a pas attendu l’approbation du PLU qu’elle a anticipé,
ce qui a permis la délivrance des documents dès l’opposabilité.
◗
◗
◗
3 800 observations ont été faites, et
exploitées, à l’occasion de l’enquête
publique sur le PLU, lequel a été diffusé
à plus de 200 exemplaires sous format
papier.
Plus de 710 000 euros ont été consacrés
aux consultations des architectes
conseils, à la rémunération des commissions
d’enquête, aux documents
d’arpentage et à la reproduction et à la
livraison du PLU.
Le Grand Lyon a effectué 500 consultations
préalables (hors Lyon), produit
22 000 lettres de renseignements de
voirie, 161 documents d’arpentage, 220
piquetages et donné plus de 39 000 renseignements
au public.
« 8 573 dossiers
ont été traités,
dont 5 014 permis
de construire,
573 permis de démolir,
104 lotissements
et 2 619 déclarations
de travaux. »
GRAND LYON 49

Urbanisme et aménagement
« 44 communes
sont concernées
par un risque
mouvement de terrain. »
◗
Bruit : le budget consacré à GIpSyNoise
s’est élevé à 1,38 M€.
Des projets
liés à l’écologie urbaine
Bruit
En 2005, la caractérisation des ambiances acoustiques a
concerné plusieurs quartiers du Grand Lyon (Daquar Berges du
Rhône). Un marché d’achat des capteurs de bruit a été lancé. Le Grand
Lyon a clos le dossier européen GIpSyNoise qui traite de la caractérisation
du niveau sonore subi par chaque citoyen du Grand Lyon.
L’ADEME a valorisé financièrement l’élaboration du guide méthodologique
de création d’un réseau permanent de mesure des bruits. Ce
guide, réalisé par Acoucité, comporte une partie théorique et une partie
opérationnelle. Il pourra servir au niveau national à la mise en œuvre
de réseaux de mesures sur la base de l’exemple lyonnais.
◗
◗
Risques : 47 communes devront établir
un plan communal de sauvegarde avant
fin 2007. Le Grand Lyon doit établir un
plan intercommunal à la même date.
Commission géotechnique : 625 dossiers
d’urbanisme ont été transmis par
la DUA et 319 avis techniques ont été
recueillis en commission d’experts.
◗
◗
Air
Un état des lieux de la pollution atmosphérique a été mis en
œuvre sur tout le territoire du Grand Lyon. Dans le cadre du Plan de
Protection de l’Atmosphère, des propositions ont été faites avec les
services de la préfecture. Le Grand Lyon a confié à Coparly la mise
en place d’un cadastre pour évaluer les gaz à effet de serre sur l’agglomération.
L’idée d’un inventaire des énergies renouvelables a été
lancée à travers le recensement des productions (solaire, vent, géothermie
etc.) disponibles sur le territoire.
Bruit : 30 capteurs seront installés suite
au marché lancé en 2006.
Bruit : 65 mesures et audios ont été réalisés
le long des berges du Rhône.
50 Rapport annuel 2005

Espaces naturels et agricoles
L’étude de définition d’un plan de gestion et de valorisation sur
le Vallon du ruisseau des Torrières (Genay, Neuville, Montanay) a
été lancée dans le cadre de la poursuite de la valorisation de la
trame verte. Les travaux d’aménagement de l’Étang de Virieux ont
démarré à Charly.
La protection de l’espace agricole a conduit à la mise en œuvre
d’une étude générale et préalable à la définition d’une politique agricole
sur le territoire du Grand Lyon. Des opérations ponctuelles ont
été menées. Elles concernent les prairies fleuries dans la plaine de
Corbas/Mions/Feyzin, la valorisation de la biomasse et la mise en
place de circuits courts de produits agricoles.
Commission géotechnique
À la suite de l’audit, un règlement intérieur du fonctionnement
de la Commission Géotechnique a été proposé. Une convention a
été passée avec les communes pour délégation de compétence. La
délibération communautaire entérinant le principe de gestion déléguée
a été préparée pour validation en 2006.
Un diagnostic
énergie/environnement/déplacements
Le Grand Lyon et l’ADEME participent à l’élaboration
d’un diagnostic énergie/environnement/déplacements
qui, à partir d’une
enquête ménage, permettra d’avoir une vision
très précise des pollutions locales et globales
engendrées par les déplacements des ménages
du territoire. Le protocole REAL relatif à la
mise en place d’un réseau de type RER sur
l’agglomération, en partenariat avec de nombreux
partenaires institutionnels et de service
public, a été signé. Enfin, la révision du Plan de
déplacements urbains (PDU) de l’agglomération
a été approuvée par le conseil syndical du
SYTRAL à l’issue d’une large concertation.
Risques
La nappe souterraine de Lyon-Villeurbanne a été mise sous surveillance.
Le PPRNI du Val de Saône-Amont et Rhône-Amont a été
mis en place.
La réflexion sur les risques industriels s’est poursuivie à travers
l’application de la loi Bachelot et la mise en place des Comités
locaux d’information et de concertation sur les risques industriels
(CLIR). Un journal « Regards sur le risque » a été créé pour une
information continue aux membres de ces comités.
Un prototype de stationnement de transport de matières dangereuses
(TMD) a été créé sur aire de stationnement d’autoroute, de
même qu’un prototype de plateforme d’échange rail/route de TMD.
Une politique de gestion des risques liés aux cavités souterraines
a été déterminée. Enfin, des études ponctuelles ont été
menées sur l’état hydrogéologique de la falaise Saint-Fons, Feyzin,
Solaize, et sur l’érosion due aux écoulements superficiels.
◗
« 306 dossiers ont été
écartés lors d’un passage
en commission
géotechnique et
15 expertises ont été
effectuées à la demande
des maires. »
Risques : 44 communes sont concernées
par la présence de cavités souterraines
susceptibles de s’effondrer.
GRAND LYON 51

Services de proximité
L’alimentation en eau, l’assainissement, la propreté, la collecte des déchets, l’entretien
de la voirie et des bâtiments, font partie des missions incontournables et quasi « régaliennes
» des collectivités territoriales. Le Grand Lyon est amené à piloter de très nombreux
projets ou à participer très activement en appui à la réalisation de ceux-ci, depuis
l’amont, à travers les phases d’études, d’ingénierie et de définition, jusqu’à l’aval, au
moment de l’exécution. Tout ce qui concerne la sécurité, l’environnement et le développement
durable est désormais intégré à l’activité et à la nature même de ses réflexions
et de ses prestations. Le Grand Lyon a aussi pour mission de coordonner nombre d’opérations,
initiatives, réunions, et d’assurer, non seulement le contrôle des procédures
mais aussi la cohérence du programme en veillant à l’information de tous les partenaires
concernés.
52 Rapport annuel 2005

Eau : faits marquants
de l’année 2005
Après trois ans de chantier, la station d’épuration de Pierre-Bénite a
été mise en service. Le basculement des filières eau et boues sur
les nouveaux ouvrages a été effectué en juin 2005.
Le schéma directeur en assainissement prend forme : les documents
relatifs à l’approche globale de l’impact de l’agglomération
sur les milieux ont été rédigés. Les diagnostics et les propositions
d’actions seront faits par bassins versants correspondants aux 8
stations d’épuration.
Après présentation des grandes lignes du schéma eau potable,
le Grand Lyon a délibéré sur les 4 axes de la politique à moyen
terme d’alimentation de l’agglomération :
■ la pérennisation de la ressource principale à Crépieux-Charmy
■ l’affirmation de l’intérêt communautaire de tous les captages
périphériques
■ le renforcement de la capacité de production de certains captages
■ la diversification des sources d’approvisionnement.
Une coopération décentralisée
Trois missions ont été conduites au Liban
avec les établissements publics des eaux de
Beyrouth et Mont Liban, du Liban nord et de la
Bekaa, en avril, juillet et décembre, dans le
cadre de l’appui méthodologique et de l’assistance
technique aux établissements publics
des eaux pour le renforcement de leurs capacités.
Le Grand Lyon s’est rendu à Ouagadougou en
août 2005 pour participer à la session de formation
à destination des pays africains francophones,
sur le thème « faciliter l’accès à l’eau
et à l’assainissement dans les zones urbaines
pauvres : le rôle des collectivités locales ».
◗
◗
La station d’épuration de Pierre-Bénite a
été conçue pour offrir une capacité de
traitement de 220 000 m 3 /jour par temps
sec avec un rendement de dépollution
de 90 %. Cette capacité peut aller
jusqu’à 300 000 m 3 /jour sur le traitement
biologique et 600 000 m 3 /jour sur le traitement
primaire par temps de pluie.
Les crédits affectés à l’assainissement
(études, matériels, travaux, modernisation,
renforcement de la desserte locale,
réseaux, collecteurs, urbanisme etc.)
ont dépassé 44 M€.
◗
Les conventions de coopération ont été
renouvelées avec le Liban et un représentant
permanent du Grand Lyon a été
mis en place (statut de volontaire).
« L’ensemble des crédits
affectés à l’eau potable
(réseaux, sécurité de
la ressource, de l’adduction
et de la distribution)
a atteint 13 M€. »
GRAND LYON 53

Services de proximité
« Les dépenses
de fonctionnement relatives
à la Propreté
atteignent 155,776 M€.
La vente d’énergie
et de matériaux a généré
13,392 M€ de recettes. »
◗
Le Grand Lyon a remis un chèque de
59 820 euros à la Ligue contre le cancer
grâce à la collecte du verre.
54 Rapport annuel 2005
◗
Deux réseaux d’information
Les 14 déchetteries du Grand Lyon ont
traité 94 390 tonnes pour un total de
1 251 779 entrées (+ 2,6 %).
Pour sensibiliser les habitants à la propreté
(collecte et nettoiement), le Grand Lyon s’appuie
sur deux réseaux d’information privilégiés
: les enseignants auxquels la cellule
qualité information apporte un soutien au montage
de projets pédagogiques (120 contacts en
2005), et les mairies du territoire: 49 d’entre
elles ont été rencontrées. La cellule organise
des visites des installations de traitement.
◗
◗
Propreté : les deux usines
d’incinération aux normes
européennes
Dans le cadre de son action pour le développement durable, le Grand
Lyon a consacré 55 M€ à la mise aux normes européennes des deux
usines d’incinération des ordures ménagères.
La qualité de la collecte sélective a été améliorée de sept
points : le taux de refus de tri est passé de 41 %, en 2004, à 34 %
en 2005.
Le Grand Lyon a ouvert à Villeurbanne la 14e déchetterie de son
programme de 20 équipements spécifiques. Depuis juin 2005, les
déchetteries sont ouvertes le dimanche matin. L’accueil de déchets
dangereux a été mis en place sur 7 déchetteries et les collectes
mobiles ont été supprimées.
◗
En février 2005 a été créée la première
mission animalité urbaine d’Europe
pour rendre l’espace urbain plus propre
et mieux gérer l’animal en ville.
180 visites du parcours pédagogique du
centre de tri Digitale, à Rillieux-la-Pape,
ont été programmées en 2005, dont 97
pour les écoles, ce qui a permis de sensibiliser
plus de 4 100 personnes.
L’expérimentation de compostage individuel
a été un succès à Charbonnièresles-Bains,
Charly, Irigny, Sainte-Foy-les-
Lyon et Tassin-la-Demi-Lune, avec 850
composteurs installés.
◗
La nouvelle déchetterie de Villeurbanne
a enregistré 35 900 entrées pour un tonnage
collecté de 2 425 tonnes.
◗
La collecte des déchets dangereux des
ménages a atteint 765 tonnes (incluses
les batteries, piles et huiles minérales),
dont 61 tonnes collectées sur les points
mobiles.
◗
Un suivi des réclamations a été mis en
place sur toutes les communes du
Grand Lyon : le délai moyen de résolution
d’une réclamation est inférieur à
2 jours.

Voirie :
les tunnels font peau neuve
L’année 2005 a été largement consacrée à la sécurisation des tunnels.
Les travaux prévus dans le tunnel sous Fourvière (issues de
secours, barrières de fermeture, habillage des piédroits, traitement
coupe-feu des locaux techniques, trappes de désenfumage motorisées)
ont été achevés. Les travaux d’urgence (rénovation de génie
civil et de l’alimentation électrique haute tension, remplacement du
réseau incendie) ont été réalisés dans le tunnel de la Croix-Rousse.
Le poste de surveillance des tunnels exploités en régie a été
entièrement rénové et porte, désormais, le nom de PC Comet
(Coordination, maintenance et exploitation des tunnels). Tous les
travaux prévus en matière de sécurisation et de fonctionnement
des installations du boulevard périphérique nord (BNPL) ont été réalisés.
Après appel d’offres, l’exploitation du BNPL a fait l’objet d’un
nouveau contrat en délégation de service public sous la forme
d’une régie intéressée, ce qui renforce la responsabilité de l’exploitant
pour la qualité du service.
Enfin, l’année 2005 a été consacrée à la prévention des risques,
avec le recrutement de trois nouveaux conseillers en prévention
et la mise en place d’actions d’amélioration de la sécurité dans
le cadre du premier programme pluriannuel de prévention. La réalisation
d’un inventaire sécurité des machines-outils, appareils électro-portatifs
et panneaux de balisage a permis la remise en conformité
de tous les équipements.
◗
EDF réalise désormais elle-même la
réfection définitive de ses tranchées sur
l’ensemble du territoire communautaire.
Le contrôle des travaux sera formalisé
dans un Plan d’assurance qualité.
La démarche pourra être étendue à
d’autres concessionnaires.
◗
Les recettes d’investissement s’élèvent
à 19,3 M€ et les recettes de fonctionnement
totalisent 78,8 M€ (taux de réalisation
de 100 %).
◗
Des chantiers propres
Le Sigerly et les communes de Francheville et
Irigny sont venus rejoindre les signataires du
protocole « chantiers propres », conclu entre
18 maîtres d’ouvrage, dont le Grand Lyon,
13 communes, Edf-Gdf Lyon Métropole, LPA,
la Serl et le Sytral, ainsi que le Syndicat général
des entrepreneurs du BTP du Rhône,
l’Union nationale des entreprises paysagistes
et la Fédération régionale des TP Rhône-
Alpes. Le protocole vise à la propreté et à la
bonne tenue des chantiers. Des visites de
contrôle sont organisées chaque mois.
Les dépenses de fonctionnement s’élèvent
à 105,5 M€, avec un taux de réalisation
de 90 %.
« Les dépenses
d’investissement
relatives à la voirie ont
atteint 176 M€ en 2005.
Le taux de réalisation
est de 100 %. »
GRAND LYON 55

Services de proximité
« 2 803 demandes
d’intervention ont été
faites en 2005 sur la
maintenance des bâtiments
et des terrains du domaine
affecté aux services. »
La logistique et les bâtiments
communautaires au service
des autres services
L’État a confié au Grand Lyon la maîtrise d’ouvrage de 8 opérations
dans le cadre du contrat de plan État-Région. 3 chantiers ont été
livrés en 2005 (construction de l’INRP, parking pharmacie galénique,
nouvelle construction de l’ENSSIB, à Villeurbanne). 2 chantiers sont
en cours (restructuration et équipement informatique et téléphonie
de l’ENSSIB). Le projet de l’IUT B, à Villeurbanne, est en phase
d’études de réalisation. Enfin, deux projets (CNAM, IUT Porte des
Alpes) sont en phase d’études de programmation.
Une gestion au quotidien
Le Grand Lyon assure le bon fonctionnement
interne de l’institution, notamment dans le
cadre :
- des activités d’ingénierie, de maintenance et
d’entretien des bâtiments et des espaces
publics ;
- de la mise à disposition de ressources logistiques
(prestations, fournitures diverses) à
l’ensemble des services communautaires et
de moyens généraux (courrier, archives, documentation)
;
- de la maîtrise d’ouvrage de bâtiments ou
d’opérations communautaires, voire d’opérations
confiées par l’État dans le contrat de plan
État-Région.
◗
◗
Les dépenses de l’unité documentation
(achats de livres, abonnements) se sont
élevées à 173 786 euros.
La gestion technique des biens du
domaine privé communautaire concerne
74 biens (immeubles collectifs, maisons
individuelles, lots de copropriété, appartements,
etc.) pour lesquels il existe 162
contrats de prestations.
◗
Les dépenses de fournitures de bureaux
se sont élevées à 130 867 euros.
56 Rapport annuel 2005

Le Grand Lyon a assumé la maîtrise d’ouvrage communautaire de
18 opérations, soit :
■ 4 opérations pour la Propreté (deux chantiers livrés, un chantier
en cours, un projet en phase d’études de réalisation)
■ 1 projet de rénovation du restaurant communautaire en
phase d’études de programmation
■ 12 opérations d’aménagement et de construction (un chantier
livré ; un chantier en cours, deux projets en phase de consultation
d’entreprises, quatre projets en phase études de réalisation
et 4 projets en phase études de programmation).
Enfin, les études de maîtrise d’œuvre assurées par le bureau
d’études du Grand Lyon concernent 15 projets, les études de faisabilité,
9 opérations, et les études de programmation, 4 dossiers.
Le Plan de Déplacement d’Entreprise :
le Grand Lyon montre l’exemple
Estampillé « développement durable », le Plan de Déplacement
d’Entreprise (PDE) propose aux salariés des solutions alternatives à
la voiture pour leurs déplacements. L’idée est de diminuer le nombre
de trajets en voiture « solo » au profit des modes de déplacements
doux (piétons, cyclistes) ou des transports collectifs.
Le grand Lyon a lancé son PDE en octobre 2005. Une première
expérience est menée sur le site du 3e arrondissement de Lyon, où
plus de 330 salariés sur les 1 400 concernés bénéficient désormais
d’un abonnement à tarif réduit grâce au financement de leur
employeur et du Sytral.
Autres mesures déjà prises par le grand Lyon : une rationalisation
du parc de véhicules de service et la mise à disposition de vélos
pour les trajets professionnels.
◗
Le Grand Lyon a réalisé 150 expertises
d’assistance technique et de conseil sur
son domaine privé. Il a participé à
61 opérations de déconstructions.
◗
◗
L’attribution d’équipements de protection
individuels et de vêtements de travail
aux agents du Grand Lyon représente
une dépense de 794 816 euros
en 2005, à laquelle il faut ajouter
139 294 euros de produits d’entretien.
◗
Les dépenses de reprographie ont
atteint 658 490 euros en 2005, pour
(entre autres), la réalisation de plus de
7 200 dossiers, de 1,886 million de photocopies
couleur, 4,686 millions de photocopies
noir et blanc, 3 131 DVD gravés
et près de 35 000 reliures.
◗
L’unité Courrier a géré 169 559 courriers
externes et 382 401 courriers départ.
L’archivage des dossiers communautaires
a fait l’objet de 203 mètres linéaires
de documents entrés en 2005. En tout,
3 426 mètres linéaires sont occupés
dans les locaux d’archives.
« Une équipe de 69 agents
assure la maintenance
de l’Hôtel de Communauté
(50 000 m 2 de superficie,
dont 30 000 m 2 de bureaux,
et 1 100 occupants)
et de ses annexes. »
GRAND LYON 57

Services de proximité
« 48 réunions
ont été organisées
dans le cadre
des Conférences
des maires en 2005. »
Une coordination territoriale
pour gagner en efficacité
Le Grand Lyon a piloté l’élaboration du contrat de coopération territoriale
sur la propreté, démarche à l’initiative de la Conférence des
maires des Portes du Sud. Le contrat a été signé le 19 mai 2005. Il
acte l’engagement d’une démarche collective et partagée pour rendre
lisibles les missions exercées par chacun, optimiser les différents
moyens de production disponibles et améliorer la qualité des
prestations fournies aux citoyens.
En juin et novembre, près de 700 projets inclus dans la programmation
pluriannuelle des investissements ont été présentés au
Président et au Directeur Général du Grand Lyon. Cette « revue de
projets » met en évidence les problèmes et facilite la prise de décisions
pour les régler. L’amélioration du pilotage de la programmation
a permis de gagner en efficacité.
Les Conférences des maires ont participé à l’élaboration de
politiques d’agglomération, notamment à travers :
■ la concertation sur les politiques d’insertion par l’économie
■ la participation à l’élaboration du Plan local de l’Habitat
■ la présentation du plan d’éducation à l’environnement
■ le bilan, par territoire, de l’animation économique
■ le développement durable.
Développer les relations internes
Le grand Lyon s’est engagé à développer ses
relations avec les communes du territoire. Il
est à l’écoute permanente des maires, leur
assure une information régulière, aussi bien
sur ses orientations politiques urbaines que
sur les choix organisationnels, l’état d’avancement
des opérations et la réalisation des prestations.
Cela s’est traduit par l’organisation de
1 416 réunions, la plupart à son initiative.
◗
Le Grand Lyon pilote l’agenda 21 du Val
de Saône qui privilégie le fleuve comme
élément fédérateur des approches environnementales,
économiques et sociales.
Dans ce cadre, il a organisé le forum
« Agir collectivement pour le développement
durable ».
58 Rapport annuel 2005

Les gestions externes :
Sytral et parking
Le Grand Lyon finance majoritairement le Sytral, qui a négocié le
nouveau contrat d’exploitation du réseau TCL, avec l’opérateur
Keolis, contrat signé pour la période 2005/2010, et l’extension du
tramway (LEA, T1).
Le Grand Lyon conduit la procédure de délégation de service
public pour la mise en concurrence de l’exploitation du Centre de
Congrès de la Cité internationale, le choix de la société Lyon Parc
Auto comme délégataire de la gestion du nouveau parc de stationnement
(1 200 places) de la Cité internationale et dans la mise aux
normes de traitement des fumées de l’usine d’incinération des
ordures ménagères de Lyon-Nord.
Une DSP pour le Périphérique Nord
La gestion du Boulevard Périphérique Nord de
Lyon a été confiée (contrat de Délégation de
Service Public) à la société Autoroutes du Sud
de la France qui a créé une société dédiée,
Openly. Le contrat inclut l’exploitation du service,
le gros entretien et le renouvellement de
l’ouvrage, sur la base de 22,38 M€ (janvier
2005). Le Grand Lyon versera à Openly une
rémunération forfaitaire, plus un intéressement
lié à l’abaissement de l’ensemble des
charges, l’amélioration de la qualité du service
et du taux de perception des péages.
◗
◗
L’investissement de mise aux normes
du traitement des fumées de l’usine
d’incinération des ordures ménagères
de Lyon-Nord s’est élevé à 23 M€.
◗
Les subventions et fonds de concours
versés par le Grand Lyon ont atteint
160,6 M€, dont 11,2 millions versés à
des structures associatives et 149,4 millions
à des établissements publics.
Le réseau TCL est lauréat du Ticket d’Or
2005 des grandes villes françaises qui
récompense la qualité du réseau, la
qualité de l’offre, le nombre de déplacements
et une politique innovante.
« Les recettes
encaissées au titre
des redevances des parcs
de stationnement
ont atteint 10,8 M€. »
GRAND LYON 59

Prospective
et stratégie d’agglomération
Le Grand Lyon s’est donné comme objectif de faire partie des quinze premières agglomérations
européennes. Cet objectif le conduit à renforcer son rayonnement international,
aussi bien à travers les projets qu’il pilote pour le développement de l’agglomération
(pôles de compétitivité, investissements et accueil d’entreprises, valorisation des savoirfaire
et de l’identité lyonnaise) que dans le concours qu’il apporte au développement des
villes des pays défavorisés ou en voie de développement.
Une ambition européenne ne doit pas se poursuivre au détriment de la qualité du
cadre de vie et de la solidarité pour les habitants de l’agglomération. L’approbation de
l’Agenda 21 témoigne de la volonté du Grand Lyon de s’engager dans un développement
durable de son territoire.
60 Rapport annuel 2005

Agenda 21 : la concrétisation
des engagements
du Grand Lyon en matière
de développement durable
L’année 2005 a été celle de la concrétisation du projet Agenda 21,
largement nourri par les contributions du conseil de développement
et voté en Conseil de Communauté le 17 mai. L’Agenda 21 du Grand
Lyon développe un plan d’actions structuré autour de cinq grandes
orientations lesquelles ont été définies de manière participative
entre le Comité de suivi politique, les services communautaires et
le conseil de développement pour :
■ favoriser la cohésion sociale et le développement économique
■ améliorer le cadre de vie des habitants
■ animer et accompagner la prise en compte du développement
durable
■ participer à la lutte contre l’effet de serre
■ se mobiliser pour le développement durable.
Un développement raisonnable et raisonné
S’il est engagé dans le développement durable,
raisonnable et raisonné (élaboration de
l’Agenda 21), pour assumer ses responsabilités
par rapport aux générations futures de
l’agglomération, en faisant le pari de leur
assurer une meilleure qualité de vie, en rapport
avec les valeurs qu’il défend, le Grand
Lyon n’oublie pas qu’il s’est aussi inscrit dans
la compétition mondiale. À ce titre, il est partenaire
d’une démarche de coopération métropolitaine
qui a vocation à fédérer d’autres
grandes agglomérations autour d’objectifs et
de projets partagés.
◗
L’engagement en faveur du développement
durable se fonde sur des principes
qui devront orienter tous les choix, toutes
les décisions et toutes les actions
communautaires: solidarité, précaution,
durabilité des patrimoines, économie
responsable, participation et partenariat.
« Un premier plan de
86 actions a été défini dans
le cadre des orientations
de l’Agenda 21 du Grand Lyon.
Pour plus d’infos, consulter
www.grandlyon.com,
rubrique stratégie
développement durable. »
GRAND LYON 61

Prospective et stratégie d’agglomération
« Lyon 2020, pour
construire une métropole
puissante et solidaire, en
s’appuyant sur nos valeurs
et notre identité. »
◗
L’agenda métropolitain couvre l’activité
événementielle des deux métropoles
lyonnaise et stéphanoise.
Coopération métropolitaine
et stratégie
Capitale régionale et animateur du réseau des villes et des agglomérations,
le Grand Lyon a assumé le double rôle de chef de projet
des travaux menés à l’échelle du réseau (culture, économie, enseignement
supérieur, accessibilité internationale), et de coordinateur
d’un projet métropolitain d’ensemble qui intègre les travaux menés
par l’association de la Région urbaine de Lyon, autour du pôle urbain
de Lyon, et ceux du Sillon alpin, autour du pôle urbain de Grenoble.
Le réseau s’est impliqué dans la candidature rhônalpine à l’appel à
la coopération métropolitaine lancé par la DATAR qui a reçu l’imprimatur
de l’État.
◗
Lyon 2020 : une démarche stratégique pour
inventer la métropole de demain
Lyon 2020 est une démarche stratégique pour
construire une image destinée à rendre la
métropole plus perceptible à l’échelon international
et à renforcer le sentiment d’appartenance
de ses habitants. Elle a vocation à partager
avec la société civile les grandes orientations
stratégiques issues de la planification
territoriale, SCOT, PLH, et des stratégies économiques.
Elle a fait le choix d’explorer et d’investir
neuf thèmes emblématiques, fortement
identitaires et porteurs d’avenir : santé, gastronomie,
lumière, fleuves, mode, solidarité et
dialogue, danse et arts vivants, cinéma et nouvelles
images, sport.
◗
En 2005, le site millénaire3.com, site de
diffusion des ressources prospectives, a
reçu 124 274 visiteurs qui ont vu 660 000
pages.
En 2005, la démarche stratégique Lyon
2020 a été marquée par deux débats
prospectifs consacrés à la solidarité
internationale et à la santé, et à la mise
en place de trois groupes de travail, gastronomie,
lumière, mode-mode de ville.
◗
Le site millénaire3.com abrite 3 600 ressources
(350 textes d’auteurs, 250 interviewes,
600 fiches de présentation d’acteurs),
sur les tendances à l’œuvre dans
les différents champs de la société
urbaine: santé, cohésion sociale, culture.
62 Rapport annuel 2005

Concertation,
Espace des temps…
Le Grand Lyon s’implique dans la concertation sur projets, la commission
consultative des services publics locaux, le conseil de
développement, instance de dialogue et de consultation pour faciliter
les échanges entre l’institution et la société civile, et l’Espace
des temps.
◗
Le Pont Schuman, les centres-villes de
Chassieu et de Caluire, la place Gros
Caillou, ont fait l’objet d’une démarche
de concertation au sens de la charte de
participation qui définit la participation
citoyenne.
Une crèche inter-entreprises d’une capacité
d’accueil de 70 enfants a été mise
en place dans le quartier de Gerland.
Les services aux salariés du quartier
(plateaux-repas, cours de gym, pressing,
cours de roller, marché de midi)
ont été pérennisés.
◗
◗
Un scénario d’harmonisation des horaires
d’ouverture des établissements a
été élaboré à Neuville-sur-Saône. Une
démarche similaire est engagée sur
Lyon 5e.
◗
Pour sa 3e année de fonctionnement, la
Commission Consultative des Services
Publics Locaux a poursuivi, entre autres,
les visites techniques des installations du
Grand Lyon et des délégataires, notamment
sur les métiers de l’eau et de l’assainissement.
◗
L’Espace des temps a travaillé sur deux
axes : la coordination des temps des
salariés, des entreprises et du territoire,
et les questions de mobilité scolaire.
« En 2005, le Grand Lyon
a décidé de doter le
Conseil de développement
d’une nouvelle
configuration et d’une
nouvelle organisation,
effectives en 2006. »
GRAND LYON 63

Prospective et stratégie d’agglomération
« 13 associations
territoriales sont
partenaires de la
coopération
décentralisée. L’aide
aux associations
représente
241 000 euros. »
◗
37 villes bénéficient du partenariat du
Grand Lyon sur des projets de coopération
décentralisée (dont Fonds de solidarité
eau, Pro Act et Collectif Solidarité
Asie).
La solidarité partie prenante
du rayonnement international
Outre les actions relatives au développement de son rayonnement
international (cf. encadré), le Grand Lyon est engagé dans le développement
des villes partenaires de pays défavorisés avec le
concours du milieu associatif territorial, pleinement impliqué dans la
solidarité (urgence, logistique, aide au développement). Les actions
couvrent des champs aussi divers que la planification urbaine, la
propreté, l’urbanisme, la réhabilitation des quartiers, le développement
économique, le patrimoine urbain, les déplacements, l’eau
potable, l’administration générale, l’assainissement, la collecte et le
traitement des déchets, l’information géographique, la politique des
espaces publics, le tourisme durable, la lumière, les réseaux routiers
et d’alimentation en énergie, etc.
En 2005, le Grand Lyon a accru son activité en réseau et mis
en place des dispositifs tels que le Fonds numérique, CGLU.
L’agglomération a consolidé des actions avec ses partenaires lyonnais
(Agence d’urbanisme, mise en œuvre de la loi Oudin). Elle a
accru son soutien au milieu associatif (village de la solidarité,
Collectif Solidarité Asie) et tissé des partenariats concrets avec des
associations ou avec des entreprises pour des actions menées à
Alger, Erevan, Balti, etc. Enfin le Grand Lyon s’est ouvert à des partenariats
à construire (FAO, Banque mondiale, PNUD) et à de nouvelles
destinations.
◗
Le budget alloué au fonds eau a atteint
300 000 euros et celui de Pro Act (Asie)
253 750 euros.
64 Rapport annuel 2005

Dans les quinze européennes
◗
12 actions de coopération décentralisée
ont été menées dont 2 dans le cadre
d’opérations conventionnées, 2 hors
convention et 2 dans les pays de l’Est.
Le Grand Lyon a pour objectif de compter
parmi les quinze premières métropoles européennes.
Les responsabilités qu’il exerce au
sein des plus importants réseaux de villes
européens (Eurocités) et mondiaux (Cités et
gouvernements locaux unis, citynet) contribuent
à étendre son rayonnement international
et à faire entendre et reconnaître le point
de vue des collectivités territoriales auprès
des instances nationales et internationales.
L’agglomération doit bénéficier des retombées
d’un rayonnement accru : tourisme supplémentaire,
échanges économiques, investissements
d’entreprises, partenariats culturels et
universitaires.
◗
En 2005, le Grand Lyon a mené des
opérations de coopération avec Alep
(Syrie), Alger, Balti (Moldavie), Bamako
(Mali), Beyrouth, Erevan (Arménie),
Oran (Algérie), Ouagadougou (Burkina
Faso), Porto-Novo (Bénin), Rabat,
Koutaïssi (Géorgie), Nicolaïev (Ukraine).
◗
La loi Oudin (9 février 2005) permet
aux collectivités chargées des services
publics de distribution d’eau potable et
d’assainissement de consacrer jusqu’à
1 % de leur budget à des actions de
coopération décentralisée, d’aide d’urgence
ou de solidarité internationale
dans les domaines de l’eau et de l’assainissement.
« Le budget global de la
coopération décentralisée
s’est élevé à 723 082 euros
en 2005. »
GRAND LYON 65