Le Plan Bleu - pdf - 660 Ko - Grand Lyon

question de leur relocalisation. Les conventions
sur les sites actuels prennent fin en
1998. Ce stockage doit trouver une nouvelle
localisation dans des sites suffisamment
éloignés des zones d'habitation, sans entraîner
de perte pour le trafic fluvial ou de baisse
pour leur activité.
Economie de la plaisance
Un fort potentiel économique
La flotte locale, composée d'unités dont les
propriétaires habitent dans la Communauté
Urbaine, est peu importante en comparaison
de la flotte de transit. En 1995, on a
recensé un peu moins de 1 000 bateaux
supérieurs à 5 mètres, dont 150 seulement
de plus de 7 mètres. La petite plaisance de
proximité est en revanche très développée
et représente 80 % de cette flotte locale. Ces
bateaux stationnent principalement dans le
secteur du Val de Saône, à Albigny ou à
Saint-Germain (yacht club).
La flotte de transit est plus importante :
2 400 bateaux passent chaque année l'écluse
de Couzon (40 % viennent de l'étranger).
Au niveau de Lyon intra-muros, ce
transit représente 1 800 unités.
La plaisance manque encore singulièrement
d'équipements dans l'agglomération. On
peut regretter l'absence de concessionnaires
distributeurs de gros bateaux et de chantiers
équipés pour des manutentions importantes.
Enfin, les quelques constructeurs locaux
considèrent encore que le marché local est
marginal.
Pourtant l’enjeu économique n'est pas
négligeable. Il s'agit de P.M.E, d'activités
artisanales ou libérales, spécialisées sur des
activités de vente (équipement, accastillage...),
de réparation et de gardiennage. Sur
l'ensemble du Grand Lyon, on recense plus
de 20 entreprises travaillant directement
dans ce secteur d'activités.
Les perspectives ouvertes par le
Plan Bleu
La politique d'aménagement des berges,
engagée par la Communauté Urbaine
depuis une dizaine d'années et les nouvelles
prescriptions du Plan Bleu en matière de
navigation et d'équipements (quai pour l'accueil
des plaisanciers, haltes fluviales,
embarcadères, rampes...) traduisent une
ambition d'agglomération dans le domaine
de la plaisance fluviale. Elles offrent des
conditions favorables à une utilisation
diversifiée de la voie d'eau et au renforcement
d'une économie locale de la plaisance.
La perspective d'aménagement d'un port de
plaisance est susceptible de dynamiser cette
activité et d'afficher durablement les
intentions de l'agglomération :
– en retenant une partie du trafic de transit,
– en permettant l'escale des bateaux de
croisières,
-– en offrant une zone centrale de stationnement
de longue durée à la flotte locale
(hivernage fluvial des grosses unités notamment),
– en complétant le tissu professionnel et
économique local.
Au terme des études effectuées,il apparaît
une demande pour le développement d'un
port de la part des plaisanciers et des professionnels.
Le port Rambaud est aujourd'hui
le mieux placé pour répondre
rapidement à ce besoin. Sur ce site, on
engagera, de façon progressive mais irréversible,
un aménagement conciliant la
valorisation urbaine des quais de Saône et
le développement des activités nautiques.
En particulier, la réalisation d'un port de
plaisance conjuguée à la création de nouvelles
haltes fluviales dynamisera le tourisme
fluvial et l'animation des berges.
Cohérente avec les aménagements en
amont, réalisés ou en cours, cette opération
préfigurera à plus long terme la requalification
générale du confluent.
LA PLAISANCE · L’économie du fleuve
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