Le Plan Bleu - pdf - 660 Ko - Grand Lyon

velles perspectives, au port Edouard Herriot
notamment. Désormais, une société
filiale de la C.N.R. assure une ligne régulière
entre Châlon sur Saône, Mâcon, Lyon
et Fos-Marseille. Le transport de conteneurs
ouvre le bassin Rhône-Saône sur le bassin
méditerranéen, l'Europe Centrale et orientale.
Si les qualités du transport fluvial sont
aujourd'hui jugées maigres, elles n'en sont
pas moins réelles, grâce à une réduction des
délais de transport, la modernisation des
équipements de télécommunication (permettant
à tout moment de vérifier la progression
des cargaisons), la sécurité (et
notamment l'inviolabilité des conteneurs) et
les qualités environnementales du transport.
• le trafic des ports de l'agglomération
est en progression
La modernisation du transport fluvial donne
de bons résultats sur le bassin Rhône-
Saône. Le chiffre d'affaires global est en
hausse, principalement grâce à l'allongement
des trajets.
Darse au port Edouard Herriot
A Lyon, le port Edouard Herriot a connu
en 1996 une baisse de trafic, mais, fait
très significatif pour l'avenir du port, une
importante progression du trafic des fluvio-maritimes
(+ 40 %) et des conteneurs
(+ 50 %).
Le port privé de Solaize-Rhonaport, orienté
principalement sur le trafic de minéraux
et de matériaux de construction, a lui-aussi
connu une progression (+ 28 %) entre 1995
et 1996.
• l'avenir du transport fluvial pour l'agglomération.
Ces six dernières années, la flotte captive
du bassin s'est beaucoup modernisée mais il
reste encore beaucoup à faire pour faciliter
le décollage définitif du transport fluvial
public et privé. Même sans perspective de
liaison avec l'Europe du Nord, l'agglomération
lyonnaise possède de nombreux
atouts pour développer cette activité :
– le grand projet de remodelage du port
Edouard Herriot (cf. le protocole d'accord)
permettra de dégager des espaces pour
développer une animation commerciale
combinant trafics fluviaux, maritimes, routiers
et ferrés ;
– grâce au port Edouard Herriot, l'agglomération
lyonnaise peut constituer un relais
intérieur plus efficace, en développant des
relations avec la future plate-forme d'interface
fluviale et maritime en construction aux
Tellines, dans un des bassins du port de Fos.
Lyon assure déjà ce rôle de redistributeur de
marchandises. Dans toute la région, des
entreprises, situées à Roanne, Saint-Etienne
ou encore Clermont-Ferrand, Annecy,
Chambéry ou Grenoble, utilisent déjà la
voie d'eau pour leur approvisionnement ;
– l'aménagement urbain doit réserver une
place à la petite batellerie privée. La flotte
privée sur l'axe Rhône-Saône est composée
de 250 à 300 unités, dont 70 % sont spécialisées
dans l'extraction et le transport des
sables et graviers.
Les conducteurs de péniche et leur famille
doivent pouvoir débarquer un véhicule de
liaison pour accéder aux commodités de la
ville, en période de transit ou en attente d'affrêtement.
Le port Edouard Herriot étant aujourd'hui
mal adapté à ce type de stationnement, des
lieux d'accueil devront être maintenus
à Vaise, quai Maréchal Joffre et quai Fulchiron.
les sabliers
Les rives de la Saône accueillent dans les
2ème,4ème et 9ème arrondissements des stockages
de sables et graviers. La volonté de
reconquête des rives urbaines ainsi que l'affirmation
de projets urbains forts posent la
L’économie du fleuve · LA BATELLERIE
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