Le Plan Bleu - pdf - 660 Ko - Grand Lyon

• Le protocole d'accord
Le 24 mars 1997, un protocole d'accord
concernant l'évolution du site a été signé
entre l'Etat, le Département, la Communauté
Urbaine, la Ville de Lyon, la Compagnie
Nationale du Rhône (CNR) et l'Union
Française des Industries Pétrolières. Les
orientations choisies stipulent :
– le maintien du port dans ses emprises
actuelles.
– le resserrement des installations pétrolières
en vue de regrouper les dépôts sur la
presqu'Ile de l'Archevêque.
– le non-renouvellement des contrats des
entreprises n'utilisant pas le transport fluvial.
– l'engagement de la CNR de consacrer les
terrains libérés à l'accueil de nouvelles activités
ne concernant pas le stockage pétrolier.
Le dépôt d'hydrocarbure est maintenu si
l'approvisionnement fait appel d'une manière
privilégiée à la voie d'eau.
– la prise en compte de ces orientations
dans la révision des POS menée par la
Communauté Urbaine de Lyon.
– la réalisation par la CNR, la ville de Lyon
et le Grand Lyon d'un plan d'intégration du
port dans le paysage et dans la ville. Une
attention particulière sera portée à la façade
portuaire donnant sur le stade et le parc.
La piste cyclable, permettant la liaison avec
le centre-ville et le sud de l'agglomération,
est d’ailleurs déjà entreprise.
la batellerie
• la situation actuelle du transport fluvial
sur le bassin Rhône-Saône
L'agglomération lyonnaise est localisée au
coeur du vaste réseau fluvial du bassin Rhône-Saône.
Aujourd'hui, seules les péniches
de type "Freycinet" (inférieures à 38,5m)
peuvent rejoindre le réseau d'Europe du
Nord ; les bateaux plus longs, comme les
bateaux automoteurs ou les barges poussées
de 60 à 95 mètres sont, quant à eux, captifs
des 550 kilomètres aménagés pour le grand
gabarit entre Sète et Châlon sur Saône.
Par ailleurs, les navires fluvio-maritimes
inférieurs à 1 500 tonnes (bateaux de mer
dont les caractéristiques permettent de
remonter les fleuves) ont allongé leurs parcours
et remontent aujourd'hui le Rhône
jusqu'à Lyon en 24 heures environ.
Depuis Marseille, la concurrence du transport
routier est forte. En effet, si la vallée du
Rhône est l'un des couloirs de transit les
plus fréquentés d'Europe, avec une densité
de trafic avoisinant 80 millions de tonnes
par an, 75 % des marchandises voyagent
par la route et 2,5 % seulement par la voie
d'eau. Le transport fluvial tente de s'adapter,
en utilisant des méthodes de gestion améliorant
son efficacité par une limitation des
ruptures de charge, un système de livraisons
en "juste à temps" et la constitution de
"stocks tampons" dans des parcs à conteneurs.
Le port Edouard Herriot s'insère aujourd'hui
parfaitement dans le programme d'aménagement
de la région lyonnaise et dans la
volonté de l'agglomération de développer
une activité économique tournée vers ses
fleuves et une plate-forme logistique efficace
en direction de l'Europe du Sud.
Le transport de Trafic conteneurs fluvial sur ouvre la Saône de nou-
LA BATELLERIE . L’économie du fleuve
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