Le Plan Bleu - pdf - 660 Ko - Grand Lyon

la rive gauche sont vastes, et rares sont les
marcheurs qui profitent des quelques huit
kilomètres de quais. Mais pour les cyclistes
ou pour les adeptes de la course à pied, la
continuité est à l'échelle de leur pratique.
Cette physionomie générale doit orienter
les futurs aménagements pour permettre
une bonne adéquation entre les lieux et les
usages.
• Un site complexe mêlant de nombreux
enjeux urbains
Le centre
• Adapter les lieux et les usages des
berges
Au delà de l’allégorie classique de la Saône
“alanguie” et du Rhône “impétueux”
idéalisant et personnifiant les cours d’eau,
les paysages sont indéniablement marqués
par de forts contrastes dans la traversée de
Lyon.
La Saône : l'architecture des quais constitue
de nombreux obstacles à la continuité
des cheminements piétonniers et cyclistes
sur les bas-ports, accessibles par des escaliers
se répétant en séquences courtes. De
cette physionomie résulte une ambiance
tout à fait intime entre le promeneur et la
ville, qui offre une option d'usage liée à la
petite échelle, plus adaptée à la déambulation
piétonne qu'aux parcours cyclistes.
Le Rhône : le parcours est ici à une autre
échelle, non pas dans une liaison conviviale
avec les quartiers, mais en situation de
front ou de terrasse sur la Presqu'île. Le
paysage offert par cette promenade de la
rive gauche était construit dès le XVIII ème
siècle : l’Hôtel Dieu, le collège de la Trinité,
et le quartier Tolozan. Les bas-ports de
Le secteur central est un site complexe, où
la notion d'urbanisme est la plus forte. La
ville dense est un espace d'imbrication des
intentions d'aménagement (projets urbains
des différents quartiers, plan des espaces
publics, Plan Lumière). Le Plan Bleu se
situe donc ici à un point sensible d'articulation
des politiques urbaines.
La question des liaisons transversales se
pose donc ici à plusieurs niveaux, avec des
réponses différentes selon les quartiers.
Les prescriptions du Plan Bleu sur le secteur
centre sont de cinq ordres :
- organiser l'entrée de la nature dans la ville.
- favoriser le lien entre les quartiers et les
fleuves par la création d'accès et l'ouverture
d'espaces publics sur les berges.
- concevoir un développement des secteurs
en mutation en lien constant avec les
fleuves.
- développer les liaisons Est-Ouest.
- requalifier et aménager les quais.
Organiser l’entrée de la nature
dans la ville
La ville dense ne doit pas constituer une
rupture trop rude du rapport à la nature, ni
constituer un obstacle aux continuités
d'usages. L’objectif de fond est donc d’assurer
une articulation entre les zones “naturelles”
du nord de l’agglomération par le
parc de la Tête d’Or, La Feyssine, Miribel-
Jonage, et du sud, par le parc de Gerland.
La volonté de relier les principaux grands
sites fluviaux de l’agglomération justife
l’aménagement des berges du centre-ville
et, notamment, de la rive gauche du Rhône.
Concrètement, cette intention est déjà
LE CENTRE · Continuités, organisation urbaine et usages
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