Le Plan Bleu - pdf - 660 Ko - Grand Lyon

Atténuer les atteintes au paysage
La qualité des paysages fluviaux de l'agglomération
n'est plus à démontrer. Toutefois,
différents éléments destructurants
peuvent être identifiés et différentes actions
peuvent être entreprises.
Les zones d'activités
Depuis toujours, les activités économiques
se sont développées le long des fleuves,
mais leur intégration dans le paysage s'est
souvent révélée difficile. Longtemps peu
étendues, elles n'en modifiaient que localement
l'équilibre.
L'essor économique de l'agglomération
lyonnaise, au cours des cinquante dernières
années, a donné lieu à un étalement considérable
de l'industrie, et les sites fluviaux
ont aussi été victimes de ce mouvement.
L'absence de prise en compte de l'environnement
a donné lieu à des zones non intégrées
dans le site et d'une grande pauvreté
de paysage. Le bâti est de manière générale
dépourvu de qualité architecturale :
volumes simples, couvertures le plus souvent
en bardage, multiplicité des couleurs.
Les espaces extérieurs se réduisent généralement
à des aires de stockage ou de stationnement
et à de rares espaces verts
généralement limités aux zones de friches.
Trois grandes zones d'activités s'étendent le
long du Rhône et de la Saône : la vallée de
la Chimie, le port Edouard Herriot, la zone
industrielle de Neuville-Genay, auxquelles
s'ajoutent les friches portuaires du port
Rambaud et de Longométal dans le Val de
Saône.
De plus, différentes zones agricoles ou
friches proches des sites fluviaux auront,
dans le futur, une vocation économique
(NAi au P.O.S.) : partie nord de la zone industrielle
de Neuville Genay, site d'Yvours à
Pierre Bénite et Irigny, la Jonchère à Vaulxen-Velin.
Le Grand Lyon engage actuellement un travail
de requalification des zones d'activités.
La zone industrielle de Genay-Neuville a
été l'un des premiers sites étudiés. Le rapport
de la zone avec le fleuve y est traité et
des solutions sont préconisées.
Des bureaux d'études ont été missionnés sur
la requalification paysagère de la vallée de
la chimie (de Solaize à La Mulatière). Le
travail réalisé en concertation avec les différents
partenaires (DDE, Conseil Général,
CNR ; industriels...) a pour objectif de
modifier l'image de l'entrée de la ville.
Le Plan Bleu est solidaire de l'ensemble de
ces démarches. Il ne peut qu'insister sur la
nécessité de les étendre à l'ensemble des
sites. Il est également important de garantir
l'avenir, et plus particulièrement l'aménagement
des zones d'extension des activités.
Ces dernières devraient faire l'objet d'un
cahier des charges aux prescriptions paysagères
précises intégrant leur relation avec
les sites fluviaux.
L'insertion des ouvrages
dans l'environnement
A une époque de communication et de
réseaux, le paysage subit de plus en plus de
pressions diverses : construction d'infrastructures
routières, omniprésence de la
publicité, implantation de lignes EDF, etc.
La "Loi Paysage" et l'obligation d'études
d'impact contribuent déjà à la protection des
sites et des paysages.
Le Plan Bleu reste cependant vigilant et se
doit d'insister quant à l'intégration des
ouvrages existants et futurs.
• Les ouvrages d'art liés aux infrastructures
futures
Différents grands projets d'infrastructures
routières sont programmés pour les années
LES ATTEINTES AU PAYSAGE · Environnement et patrimoine
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