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Que dit la Bible des Dons d’Organes

Jésus dit ; « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis ». Jean 15:13

Jésus dit ;
« Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis ». Jean 15:13

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<strong>Que</strong> <strong>dit</strong> <strong>la</strong> <strong>Bible</strong> <strong>des</strong><br />

<strong>Dons</strong> <strong>d’Organes</strong><br />

Cog-7thday@live.fr


<strong>Que</strong>stions et Réponses<br />

Sur les Sujets<br />

Importants dans <strong>la</strong> <strong>Bible</strong><br />

Préparé<br />

Par<br />

POIA Toofa Justin<br />

© Tous droits sous réserves


DON D’ORGANE<br />

<strong>Que</strong> <strong>dit</strong> <strong>la</strong> <strong>Bible</strong> à ce sujet ?<br />

La question du don d’organes, doit-elle être comme un devoir<br />

chrétien ?<br />

Texte :<br />

« Jésus <strong>dit</strong> : Tu aimeras ton prochain comme toi–même.<br />

Il n’y a pas d’autre commandement plus grand que ceux–là. »<br />

Marc 12:31<br />

La bible encourage-t-elle le don d'organes?<br />

En effet cette pratique doit cependant respecter certaines con<strong>dit</strong>ions<br />

pour qu’un don reste libre et respectueux aux donateurs.<br />

Se donner soi-même et ce qu'on possède pour le bien d'autrui, de son<br />

plein gré et sans contrainte, est un devoir chrétien dont le don<br />

d'organes est un exemple frappant. Une enquête de <strong>la</strong> Commission de<br />

l'UE = [Union Européenne] concernant le don et <strong>la</strong> transp<strong>la</strong>ntation<br />

d'organes : est une action de politique commune au niveau européen.<br />

La <strong>Bible</strong> s'oppose à <strong>la</strong> vente d'organes, tout en acceptant le don<br />

d'organes sans but lucratif, elle doit ce faire librement consenti par <strong>des</strong><br />

donneurs vivants. Elle fait valoir que, pour continuer de fonctionner,<br />

le système actuel de dons d'organes, basé sur <strong>la</strong> volonté déc<strong>la</strong>rée d'être<br />

donneur, devra être appuyé par un programme de sensibilisation et<br />

d’information du public comprenant toutes les ressources nécessaires.<br />

La réponse <strong>des</strong> chrétiens à <strong>la</strong> question de savoir si le don d'organes<br />

devrait être organisé sur <strong>la</strong> base de <strong>la</strong> volonté déc<strong>la</strong>rée ou du<br />

consentement présumé au don d’organes, en l’absence de refus<br />

explicite, n’est pas unanime.


L’Etre humain<br />

« La nature [humaine] est en même temps corporelle et<br />

spirituelle. En raison de son union substantielle avec une âme<br />

spirituelle, le corps humain ne peut pas être considéré<br />

seulement comme un ensemble de tissus, d’organes et de<br />

fonctions; Il est partie constitutive de <strong>la</strong> personne qui se<br />

manifeste et s’exprime à travers lui.<br />

« Le corps de chaque personne, avec l’esprit qui est donné de<br />

façon singulière à chacun, constitue une unité indissociable. »<br />

« Le corps ne pourra jamais être considéré comme un simple<br />

objet; <strong>la</strong> logique du marché, sans ce<strong>la</strong>, aurait le <strong>des</strong>sus. »<br />

Une approche basée sur <strong>la</strong> volonté déc<strong>la</strong>rée du donneur éventuel, où <strong>la</strong><br />

personne signifie son désir de donner ses organes au moment de sa<br />

mort, reflète le souci chrétien de « valoriser et d’encourager le don<br />

gratuit librement offert ».<br />

Une approche basée sur le consentement présumé « pourrait souligner<br />

le souci chrétien pour <strong>la</strong> solidarité entre les hommes et pour une vie de<br />

sacrifice au service <strong>des</strong> autres ».<br />

Nous tenons à souligner que <strong>la</strong> foi chrétienne représente une<br />

motivation positive pour le don d’organes et une incitation forte à être<br />

donneur pour de nombreuses personnes.<br />

Le consentement au don d'organes<br />

Pour les chrétiens, les actes de compassion font partie du don de soi<br />

que Dieu requiert de nous. Le Christ est le modèle par excellence du<br />

don de soi. Se donner soi-même ainsi que ce qu'on possède pour le<br />

bien d'autrui, de son plein gré et sans contrainte, est un devoir<br />

chrétien.


Jésus <strong>dit</strong> :<br />

« Je suis le pain vivant qui est <strong>des</strong>cendu du ciel. Si quelqu’un mange<br />

de ce pain, il vivra éternellement ; et le pain que je donnerai, c’est ma<br />

chair, que je donnerai pour <strong>la</strong> vie du monde. » Jean 6:51<br />

Pour éviter les interprétations erronées, en termes symbolique ce pain<br />

qui est prise au souper du seigneur (Sainte Cène) signifie son corps.<br />

Jésus s’étant dépouillé lui-même pour nous rendre parfait afin que<br />

nous ayons <strong>la</strong> vie éternelle par sa chair.<br />

Jésus <strong>dit</strong> ;<br />

« Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie<br />

pour ses amis ». Jean 15:13<br />

Les chrétiens motivés par <strong>la</strong> compassion, <strong>la</strong> miséricorde, dans <strong>la</strong><br />

mesure de leur connaissance et de leurs capacités ont comme mission<br />

de guérir ou d’aider son prochain.<br />

La tra<strong>dit</strong>ion chrétienne affirme non seulement <strong>la</strong> valeur donnée par<br />

Dieu à <strong>la</strong> vie corporelle de l'homme mais aussi le principe de faire<br />

passer les besoins d'autrui avant ses propres besoins. Le don d'organes<br />

en est un exemple frappant.<br />

La réponse <strong>des</strong> chrétiens à <strong>la</strong> question de savoir si le don d'organes<br />

devrait être organisé sur <strong>la</strong> base d’un système qui requiert le<br />

consentement déc<strong>la</strong>ré du donneur, de son vivant, ou sur celle de son<br />

consentement présumé, en l’absence de refus explicite, n’est pas<br />

unanime. Le système basé sur <strong>la</strong> volonté déc<strong>la</strong>rée du donneur reflète le<br />

souci chrétien de valoriser et d’encourager le don gratuit librement<br />

offert. Une approche basée sur le consentement présumé souligne le<br />

souci chrétien de <strong>la</strong> solidarité entre les hommes et pour une vie de<br />

sacrifice au service <strong>des</strong> autres. Notre souci est également de<br />

comprendre de telles questions morales dans un contexte social et<br />

politique plus <strong>la</strong>rge et ici, on doit mettre en ba<strong>la</strong>nce le besoin évident<br />

d’un plus grand nombre de donneurs d’organes pour pouvoir guérir<br />

plus de ma<strong>la</strong><strong>des</strong> et le changement de rapports entre les personnes et<br />

l’État qu’impliquerait le passage à un système de consentement<br />

présumé.


Accords commerciaux en vue du don d'organes<br />

Vendre <strong>des</strong> organes pour un gain ne pourra jamais résulter d'une<br />

éthique chrétienne. Ce<strong>la</strong> brouille <strong>la</strong> notion de l'organe comme don et le<br />

transforme en marchandise ou en trafique d’organe humain qui est<br />

aussi punissable dans <strong>la</strong> loi régit par les Autorités gouvernementales<br />

Donneurs vivants<br />

Cependant, le don altruiste d'organes par un donneur vivant<br />

découlerait d'une éthique chrétienne, à con<strong>dit</strong>ion qu'il soit librement<br />

consenti, sans but lucratif et surtout qu'il ne nuise pas au donneur<br />

vivant. Le fait que l'organe puisse être donné de façon anonyme à un<br />

receveur inconnu et non apparenté au donneur ne fait qu'accroître le<br />

don de soi du donneur.<br />

Sensibiliser le public<br />

Si l’on devait poursuivre le système actuel de dons d'organes basé sur<br />

<strong>la</strong> volonté déc<strong>la</strong>rée d'être donneur il faudrait l’appuyer par un<br />

programme de sensibilisation et d’information du public comprenant<br />

toutes les ressources nécessaires.<br />

Le corps mérite donc respect.<br />

Respect <strong>des</strong> morts<br />

Les greffes de tissus et d’organes représentent une grande<br />

conquête de <strong>la</strong> science médicale et sont certainement un signe<br />

d’espérance pour de nombreuses personnes.<br />

A l'époque <strong>des</strong> enquêtes de Bristol et d'Alder Hey (1) nous a montré que<br />

le corps revêt une importance cruciale pour les parents et amis<br />

endeuillés. Il y a eu de nombreuses deman<strong>des</strong> d'obsèques pour <strong>des</strong><br />

éléments du corps d'enfants qui avaient déjà été enterrés. Le corps doit<br />

être respecté et <strong>la</strong> continuité entre <strong>la</strong> vie et <strong>la</strong> mort qui se voit dans <strong>la</strong><br />

façon de traiter le corps est très important. Dans l'idéal, au moment de<br />

l'enterrement ou de <strong>la</strong> crémation, le corps doit manifestement être<br />

celui de <strong>la</strong> personne décédée.


Cependant, même si les éléments du corps humain doivent être traités<br />

avec un grand respect, ils ne doivent pas être confondus avec le ou <strong>la</strong><br />

défunt(e). La meilleure façon d'exprimer ce respect est peut-être<br />

d'utiliser les éléments du corps humain uniquement et toujours pour<br />

guérir <strong>des</strong> ma<strong>la</strong><strong>des</strong>. Le prélèvement d'organes ne devrait jamais violer<br />

cette continuité ni causer une détresse inutile aux personnes<br />

endeuillées.<br />

Il est extrêmement important d'être c<strong>la</strong>ir sur le moment de <strong>la</strong> mort,<br />

particulièrement lorsqu'il y a pression pour maintenir les organes en<br />

état de fonctionnement jusqu'au prélèvement. Encore une fois, ce<strong>la</strong> est<br />

primordial pour les proches du défunt.<br />

Organisation à l'échelle européenne <strong>des</strong> services de<br />

transp<strong>la</strong>ntation<br />

Nous accueillons favorablement <strong>la</strong> possibilité d'une organisation à<br />

l'échelle européenne <strong>des</strong> services de transp<strong>la</strong>ntation d'organes, à<br />

con<strong>dit</strong>ion qu'un juste système puisse être é<strong>la</strong>boré : les états membres<br />

devront s'assurer qu'il y a un équilibre entre les organes disponibles et<br />

ceux dont les citoyens de leur pays ont besoin pour les<br />

transp<strong>la</strong>ntations, faute de quoi certaines nations seront mises en péril<br />

et se trouveront en plus mauvaise posture qu'avant. Par exemple, tous<br />

les états membres devraient adopter <strong>la</strong> même approche du<br />

consentement, qu’elle soit basée sur <strong>la</strong> volonté déc<strong>la</strong>rée ou sur le<br />

consentement présumé du donneur.<br />

Don entre personnes vivantes :<br />

- Consentement éc<strong>la</strong>iré.<br />

- On ne peut donner que si sa santé n’est pas et ne sera jamais<br />

mise en danger, ainsi que sa propre identité, et toujours pour<br />

<strong>des</strong> raisons moralement vali<strong>des</strong> et proportionnées.<br />

- Gratuité du don : refus du commerce <strong>des</strong> organes et <strong>des</strong><br />

critères discriminatoires ou utilitaristes


Le Don :<br />

- L’acte d’amour qui s’exprime par le don de ses organes<br />

demeure un témoignage authentique de charité qui sait<br />

regarder au-delà de <strong>la</strong> mort pour que <strong>la</strong> vie gagne toujours.<br />

- Celui qui le reçoit devrait être bien conscient de <strong>la</strong> valeur de<br />

ce geste; il est le <strong>des</strong>tinataire d’un don qui va au-delà du<br />

bénéfice thérapeutique.<br />

- Ce qu’il reçoit, en effet, avant même d’être un organe est un<br />

témoignage d’amour qui doit susciter une réponse tout aussi<br />

généreuse, afin de développer <strong>la</strong> culture du don et de <strong>la</strong><br />

gratuité.<br />

- Consentement assumé plutôt que présumé<br />

Etablissement de <strong>la</strong> mort du patient.<br />

- Il faut que les résultats obtenus reçoivent le consentement de<br />

toute <strong>la</strong> communauté scientifique, afin de favoriser <strong>la</strong><br />

recherche de solutions qui donnent une certitude à tous.<br />

- Il ne peut y avoir le moindre soupçon d’arbitraire et le<br />

principe de précaution doit prévaloir là où l’on n’est encore<br />

arrivé à aucune certitude.<br />

- <strong>Que</strong> l’opinion publique elle-même soit p<strong>la</strong>cée devant <strong>la</strong><br />

vérité <strong>la</strong> plus transparente sur les implications (…) de <strong>la</strong><br />

pratique <strong>des</strong> greffes.<br />

- Le critère principal qui vaut est le respect de <strong>la</strong> vie du<br />

donneur afin que le prélèvement d’organes soit permis<br />

seulement en présence de son décès réel.<br />

Fin

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