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JERGEN
Variantes du nom : Jergen, Jerjen, Joergyen, Joergen, Gergen, Gergien, Gergen,
Georg; ce patronyme dérive du prénom Joerg ou Georg, Georges. Famille citée dès
le XIV e s. à Münster, puis à Reckingen, Ulrichen, Ernen, Naters ; elle est aujourd'hui
B de Münster seulement. Des branches s'établissent à Sion, d'abord au XV e s., puis
au XVII 0 , où Jean, procureur fiscal de l'Evêque, fils de feu Adrien, de Münster, est
reçu BS 11 novembre 1694. La branche de Sion s'est éteinte au XVIII e s.
I. — De gueules à un tau d'argent posé sur 3 coupeaux du même et accompagné
de 3 étoiles à 6 rais d'or, 1 en chef et 2 en flancs.
Collection de Riedmatten. Variantes : les coupeaux de sinople. Ces armes sans
étoiles ni coupeaux, sont écartelées avec les armes de Riedmatten (trèfle de sinople
sur fond de gueules, sans étoiles) sur deux tableaux à Valère, 1704, pour le chanoine
Adrien Jergen, frère de Jean, dont le père Adrien avait épousé Verena de Riedmatten
(écartelure donnée par erreur sous le nom Summermatter dans l'Armoriai d'Angreville,
1868, et l'Armoriai de 1946, pi. 20). Autre variante : le tau sur les 3 coupeaux, flanqué
de 2 trèfles et surmonté de 2 étoiles à 6 rais : armes de Jean Jergen, notaire et
fiscal de l'Evêché, en alliance avec les armes Ambuel I pour son épouse Salome
Ambuel : sculpture sur une solive, 1680, dans la maison Bitschnau et Ruff, Bramois
(communication de M. J.-M. Biner, 1961).
AV, pp. 134-135 et pi. 7, N° 1, et pi. 20
(.Summermatter).