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de CORBIÈRES
Famille féodale, citée dès le XI e s., qui possédait la seigneurie de Corbières (Fribourg)
dont elle prit le nom ; de Corberiis, de Corberes, de Corbières. Dès le XII 0 s., les sires
de Corbières interviennent en Valais où ils possèdent divers biens et s'apparentent aux
Asperlin, aux Rarogne et aux Chevron-Villette. Hugues, donzel, figure parmi les BS
qui approuvent le 8 février 1400 le traité de paix avec la Savoie, et est encore cité
comme BS dans un règlement de biens en 1401. La famille s'éteignit à Fribourg, où elle
avait acquis droit de cité, dans la première moitié du XVI e s.
De gueules à la bande d'argent chargée d'un corbeau de sable.
Sceaux de 1249, 1270, et plusieurs autres ; Armoriai de Donaueschingen, 1433
(Bibliothèque centrale, Zurich) ; fresques du XVI e s. à Hauterive ; Armoriai de J.
Siebmacher, 1703, V e (= VI e ) partie, N° 183, sous le nom de Corbers. Variantes de
détail : le corbeau brochant ; le corbeau seul, sans la bande ; la bande engrelée. Cf.
D.L. Galbreath : Armoriai vaudois, t. I, 1934, p. 149 et pi. XVIII ; d'Angreville, 1868.