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de Monthey, conservés au château de cette ville, ont échappé miraculeusement<br />

à la destruction ! Cette galerie a été commencée en 1612 sous l'impulsion du<br />

gouverneur Pierre Allet, qui fit peindre les armoiries de ses 37 prédécesseurs;<br />

continuée jusqu'en 1797, elle nous apporte les armes de 132 gouverneurs. Des<br />

armes de familles étaient probablement peintes aussi dans la Souste de Sion,<br />

comme on le voit par l'exemple de Hans Albi ou Wyss, citant en 1527, pour<br />

preuve de son droit de Bourgeoisie, les armes de Jenninus Wyss qui figurent<br />

dans ce bâtiment 1 .<br />

Le premier recueil imprimé que nous possédions est /'Armoriai historique du<br />

canton du Vallais, patiemment préparé par Jacques-Etienne d'Angreville (1808-<br />

1867) et publié après sa mort par son ami le colonel Louis-Alphonse de Mandrot<br />

(1814-1882), en 1868. « Notre recueil, a écrit l'auteur, contient donc les armoiries<br />

des évêques de Sion, des principaux membres du clergé séculier, des abbés de<br />

Saint-Maurice, des prévôts du Grand-Saint-Bernard, des grands-baillis, des magistrats<br />

les plus marquants, des familles nobles, patriciennes, bourgeoises et notables,<br />

etc.», en tout 500 blasons. Pour atteindre ce résultat, dit encore J.-E. d'Angreville,<br />

« nous avons visité les couvents et les églises, examiné des tableaux et des<br />

pierres sépulcrales, gratté des replâtrages abusifs qui recouvraient des fresques<br />

masquées et fait le dépouillement de nos archives particulières » 2 . Ainsi, malgré<br />

les lacunes ou les erreurs que l'armoriai de J.-E. d'Angreville peut contenir comme<br />

toute œuvre humaine, ce recueil est un document sérieux qui est très souvent<br />

le témoignage le plus ancien qui nous soit parvenu de certains blasons, un témoignage<br />

qui nous transmet un héritage plus reculé.<br />

Avec J.-E. d'Angreville, il faut aussi rappeler les précieux relevés du Bâlois<br />

Emile Wick (1816-1894), dessinés au cours de quatre campagnes archéologiques<br />

à travers le Valais, de même que les Collections manuscrites de Léon de Riedmatten<br />

(1825-1890) et de Wilhelm Ritz (1827-1910), dont les croquis nous apportent<br />

de très nombreuses armoiries de diverses époques.<br />

Rares sont les concessions princières qui, d'ailleurs, doivent plutôt être<br />

regardées comme des confirmations d'armoiries, parfois avec une augmentation.<br />

Le plus souvent, les armoiries que l'on rencontre en Valais, comme en Suisse,<br />

résultent du libre choix des personnes ou des familles. La construction d'une<br />

1 Archives de la Bourgeoisie de Sion, 22/54, N° 204, aux Archives cantonales.<br />

2 J. Pellissier, Jacques-Etienne d'Angreville, dans Annales valaisannes, 1950, p. 229 ; J. Pellissier a<br />

utilisé le texte de J.-E. d'Angreville demeuré manuscrit (à l'Abbaye de Saint-Maurice). L.-A. de<br />

Mandrot n'avait pas eu connaissance de ce texte manuscrit.<br />

XVI

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