eID Newsletter_octobre2009_FR - Registre National
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<strong>eID</strong> <strong>Newsletter</strong> n°4 - octobre 2009<br />
1. Ton <strong>eID</strong>, ça simplifie … un succès !<br />
2. La migration vers le protocole TCP/IP pour l’accès au <strong>Registre</strong><br />
<strong>National</strong>e<br />
3. Nous l’avons lu pour vous !
1.Ton <strong>eID</strong> ça simplifie …. un succès!<br />
Le roadshow <strong>eID</strong> touche à sa fin. Nous pouvons déjà parler d'un succès ! Pas moins<br />
de 60.000 visiteurs sont montés dans le bus <strong>eID</strong> et 36.000 lecteurs de carte ont été<br />
distribués.<br />
De même, les actions organisées en collaboration avec les communes, après il est<br />
vrai des départs difficiles, ont capté une affluence croissante. A Koksijde, plus de<br />
500 visiteurs ont été enregistrés. Le 22 septembre le compteur affichait 2036<br />
visiteurs. Eux aussi sont tous rentrés chez eux avec un lecteur de carte en poche<br />
Au cours d'une conférence de presse le 23 septembre 2009, nous avons appris que<br />
les communes ont fortement apprécié cette action mais qu’il ne pouvait être question<br />
d’en rester là.<br />
Il y a encore beaucoup de travail à réaliser pour impliquer le citoyen aux évolutions<br />
offertes par l’e-gov. Nous préparons déjà les actions suivantes.<br />
Merci à tous les collaborateurs et plus particulièrement aux communes dont sans la<br />
participation dynamique cette action de communication n’aurait pas été possible.<br />
Lors d’un “community event”, les visiteurs pouvaient s’initier aux différentes<br />
applications <strong>eID</strong> de manière ludique.
2. LA MIGRATION VERS LE PROTOCOLE TCP/IP POUR L’ACCES<br />
AU REGISTRE NATIONAL<br />
La migration du protocole X25 vers le protocole TCP/IP pour l’accès au<br />
<strong>Registre</strong> national : 10 bonnes raisons pour les communes de franchir le<br />
pas en toute confiance.<br />
1) De quoi s’agit-il au juste?<br />
Il s’agit en fait de la manière de communiquer avec le <strong>Registre</strong> national<br />
Depuis plusieurs décennies vous communiquez quotidiennement au moyen de<br />
vos PC et ordinateurs en temps réel avec le <strong>Registre</strong> national, pour mettre à jour<br />
ou pour consulter cette base de données qui constitue la source originale et<br />
primaire des données d’identification des personnes physiques.<br />
En tant que gestionnaire ou responsable communal, ou en tant qu’agent<br />
communal, peu vous importe l’architecture et l’infrastructure techniques<br />
rendant possible cet accès quotidien en temps réel au <strong>Registre</strong> national ; votre<br />
unique et légitime préoccupation est que cette communication soit rapide,<br />
conviviale, le plus économique possible et qu’elle garantisse la confidentialité,<br />
l’intégrité et la sécurité des informations échangées.<br />
On ne peut méconnaître les évolutions survenues à ce niveau depuis que le<br />
<strong>Registre</strong> national fut porté sur les fonds baptismaux ; vous en fûtes d’ailleurs les<br />
partenaires privilégiés. Ces évolutions ont toujours été initiées dans la poursuite<br />
de l’objectif d’intégrer les avancées technologiques en terme de performance, de<br />
continuité du service, tout en maintenant les coûts des connexions au niveau les<br />
plus bas possibles.
Le <strong>Registre</strong> national ne dispose pas et n’a jamais disposé d’un réseau privé mais<br />
de points d’accès vers l’extérieur, réalisant la connexion à des réseaux externes<br />
associés. Un réseau externe associé répond à certains critères d’agréation en<br />
matière de sécurité des données, de performance, et de fiabilité.<br />
Pour échanger des informations sur un réseau, on utilise un protocole qui est en<br />
d’autres termes le langage de communication (la mise en forme) utilisé pour le<br />
transfert des données. Grâce à ce protocole, vos et nos systèmes informatiques<br />
se comprennent quand ils se parlent.<br />
Le protocole X.25 est depuis plusieurs années le protocole d’accès le plus utilisé<br />
(environ 90% des requêtes) pour l’accès à l’application des personnes physiques.<br />
Les réseaux externes associés du <strong>Registre</strong> national sont toujours des réseaux<br />
privés. (PubliLink : réseau DEXIA + Belgacom (= Bilan, TCP/IP), permet le X.25<br />
en mode XOT, plus cher; DCS : Data Communication Service (Belgacom, X25);<br />
Circuit d’abonnement : circuit fixe entre 2 localités; Fedman : Federal<br />
Metropolitan Network : point d’accès Internet au <strong>Registre</strong> national; VERA :<br />
réseau de la province du Brabant Flamand; IRISNET: réseau de la Région<br />
Bruxelles-Capitale; C-NET : réseau CEVI; Ci-Port : réseau CIPAL)<br />
2) Pourquoi changer alors que tout va bien ?<br />
Petit rappel.<br />
Il n’est pas inutile de rappeler ce qu’est le protocole TCP/IP.<br />
Il s’agit d’un protocole libre de communication qui permet aux ordinateurs de<br />
communiquer entre eux même si chacun continue à parler sa propre « langue ».<br />
Publié en 1974, il a été utilisé par la majorité des réseaux qui au fil des années<br />
se mettent à communiquer entre eux et l’ensemble prendra progressivement le<br />
nom d’Internet.
TCP/IP est donc une convention déterminant comment les ordinateurs<br />
s’échangent les informations. Cette convention implique que :<br />
-chaque ordinateur possède une adresse<br />
-l’information est envoyée d’une adresse vers une autre adresse ; elle est divisée<br />
en petits paquets et est rassemblée à son arrivée.<br />
-ces petits paquets peuvent emprunter des chemins différents pour arriver à<br />
destination.<br />
Le <strong>Registre</strong> national veut s’ouvrir au monde extérieur, travailler avec des<br />
standards, offrir de nouveaux services à ses utilisateurs tout en<br />
maintenant un haut niveau de sécurité et de performance.<br />
Le protocole IP est utilisé pour l’accès à l’application des cartes d’identité<br />
(introduite en 2003) et depuis fin 2006 pour l’accès à l’application « personnes<br />
physiques » dans le cadre d’un projet pilote auquel se sont inscrits spontanément<br />
un certain nombre d’utilisateurs. L’accès à l’application « mondossier » du<br />
<strong>Registre</strong> national se fait également en utilisant ce protocole<br />
Oui mais encore ? Quelles sont les bonnes raisons de migrer aujourd’hui<br />
vers ce protocole ?<br />
Avantages financiers : c’est moins coûteux !<br />
- La première bonne nouvelle est que vous pouvez renoncer à l’abonnement<br />
relatif à votre liaison X.25 et faire ainsi une économie se situant entre<br />
800€ par an (accès DCS) et 1500€ par an (suppression de l’option XOT<br />
pour un accès Publilink) selon le type de liaison dont vous disposez. Pour<br />
une ligne louée, l’économie varie en fonction de la distance, mais sera au<br />
moins de 500€ par an.<br />
- Le matériel de connexion X.25 est amorti en général mais son support<br />
technique est coûteux. Cela concerne essentiellement les cartes X.25 dans<br />
les serveurs, les modems. L’économie se situe entre 100 et 200€/an.
Diminution de l’offre X.25<br />
- le protocole est ancien et les réseaux externes vont diminuer l’offre X.25<br />
progressivement. Jusque 2010, il n’y aura en tous cas pas d’abandon pour<br />
les clients existants.<br />
- Les pièces de rechange « X.25 » (cartes, modems, …) deviennent de plus<br />
en plus rares et difficiles à obtenir<br />
- Il était donc nécessaire d’assurer une transition vers les nouveaux<br />
standards.<br />
Toutes les situations ne sont pas identiques et donc, les solutions ne sont pas<br />
identiques.<br />
1) Votre commune ne dispose pas de fichier local de population<br />
Vous êtes une commune dont le chiffre de la population n’est pas très élevé et<br />
où les mouvements de population ne sont pas très importants. Actuellement,<br />
vous disposez d’un ou de quelques postes de travail qui sont directement reliés<br />
au <strong>Registre</strong> national soit via le réseau DCS de Belgacom, soit via Publilink soit via<br />
une ligne louée ; vous disposez donc de ce qu’en jargon technique on qualifie,<br />
« une liaison du type terminal-ordinateur ». Vous ne disposez pas d’un serveur<br />
local sur se trouve votre fichier local de population et sur lequel tourne votre<br />
application locale de gestion de la population.<br />
-Outre le gain réalisé par l’abandon d’une connexion X.25, le remplacement de<br />
votre connexion actuelle au <strong>Registre</strong> national par un accès en consultation et en<br />
mise à jour via le site web : https:// www.rrnws.rrn.fgov.be/rrnweb à l’aide d’un<br />
PC connecté à Internet, et en s’authentifiant à l’aide de la carte d’identité<br />
électronique présente les avantages suivants:
- vous n’êtes plus dépendant du bon fonctionnement des équipements (tels que<br />
les modems, cartes X 25….) installés au <strong>Registre</strong> national et/ ou dans votre<br />
administration nécessaires pour établir la communication avec le RN, et vous<br />
n’avez plus à vous soucier de la maintenance de ces appareillages (qui devient<br />
de plus en plus coûteuse car les techniciens spécialisés en ce domaine<br />
deviennent rares en raison de la généralisation de l’abandon du recours à ce<br />
protocole de communication ;<br />
- les agents communaux ne doivent plus utiliser de clefs variables et donc<br />
introduire cette clef à chaque transaction tout en pensant à augmenter la<br />
numéro de séquence de cette clef à chaque transaction puisque ce mode<br />
d’authentification est remplacé, comme c’est déjà le cas pour l’accès à<br />
l’application BELPIC, par l’utilisation de la carte d’identité électronique. Plus<br />
besoin donc de téléphoner au call-center du <strong>Registre</strong> national pour obtenir la<br />
communication du numéro de séquence correcte, en cas d’erreur, ou une<br />
nouvelle clef en cas d’introduction, par trois fois et de manière consécutive d’un<br />
numéro de séquence erroné. En outre, les responsables communaux pour le<br />
<strong>Registre</strong> national n’ont plus à supporter la charge de travail et la responsabilité<br />
liées à la gestion et au contrôle de l’utilisation des clefs qu’ils ont attribuées, en<br />
début de mois, aux différents agents habilités à accéder au <strong>Registre</strong> national ;<br />
cette gestion est intégralement effectuée par le <strong>Registre</strong> national ;<br />
- la connexion est cryptée (donc illisible pour toute personne qui ne dispose pas<br />
des autorisations nécessaires) ce qui constitue une garantie supplémentaire au<br />
niveau de la sécurité et de la confidentialité des informations échangées ;<br />
- l’utilisation de la carte d’identité électronique permet d’identifier de manière<br />
irréfutable l’auteur de la transaction ; via l’application « mondossier » du<br />
<strong>Registre</strong> national le citoyen peut obtenir communication des transactions<br />
effectuées sur ses données au cours des six mois écoulés. Cette transparence<br />
voulue par le législateur en 2003, a pour effet de rendre les personnes habilitées<br />
à accéder au <strong>Registre</strong> national davantage conscientes du nécessaire respect des<br />
finalités pour lesquelles cette autorisation d’accès a été accordée et à décourager<br />
les intentions d’abus en ce domaine ;
- Le niveau de performance (temps de réponse) est maintenu voire amélioré<br />
(ceci a été constaté dans le cadre de la phase pilote) ;<br />
- puisque vous ne devez plus supporter les coûts d’un abonnement pour la<br />
liaison, vous pouvez augmenter le nombre de postes connectés au RN, ce qui<br />
vous permet de mieux organiser et répartir le travail et donc le bien-être de vos<br />
collaborateurs ;<br />
- En cas d’incident ou de désastre (inondation ou incendie ayant des<br />
conséquences dommageables sur l’infrastructure communale), la connexion avec<br />
le <strong>Registre</strong> national peut-être rétablie très rapidement à partir d’un autre poste<br />
de travail connecté à Internet et équipé d’un lecteur de cartes d’identité. Ce qui<br />
n’est guère le cas s’agissant des connexions actuelles (remplacement du modem,<br />
remise en service de la ligne ….). La continuité du service à la population est<br />
donc garantie ;<br />
-A terme (moyennant une sécurisation de haut niveau) des connexions sans fils<br />
pourront être mises en place, ce qui permettra d’envisager, une décentralisation<br />
des points d’accès au <strong>Registre</strong> national, sans investissement ni infrastructure<br />
fixes supplémentaires ,ce qui sera tout bénéfice pour le citoyen ( mairie de<br />
quartier, bus communal …..) ;
2) Votre commune dispose d’un fichier local de population qui se trouve<br />
sur un serveur connecté via une ligne louée ou via DCS au <strong>Registre</strong><br />
national.<br />
Votre commune dispose d’une infrastructure informatique sur laquelle tournent<br />
plusieurs applications dont l’application population. Votre ordinateur (serveur)<br />
local est connecté au <strong>Registre</strong> national ; des postes de travail reliés via le réseau<br />
Interne au serveur local passent par ce serveur pour communiquer avec le<br />
<strong>Registre</strong> national ; vous disposez donc de ce qu’on appelle en jargon technique :<br />
« une connexion ordinateur à ordinateur « avec le <strong>Registre</strong> national.<br />
Quelles bonnes raisons avez-vous, en plus des avantages financiers et les<br />
inconvénients liés au vieillissement du protocole X25 énoncés ci-avant,<br />
de migrer du protocole de communication X 25 vers le protocole de<br />
communication TCP/IP ?<br />
Et c’est ici qu’il faut parler des services web (« webservices »)<br />
Les webservices sont un nouveau mode d’accès aux données du <strong>Registre</strong><br />
national.<br />
Ils utilisent les réseaux IP (Internet et autres) comme support de transmission.<br />
Ils utilisent des standards internationaux tels que le SOAP (architecture générale)<br />
et le XML (définition du contenu).<br />
Ils offrent les avantages suivants :<br />
-L’usage progressivement généralisé du format XML, norme en matière<br />
d’échange de données, permettra une communication plus efficace entre<br />
applications informatiques ; la présentation des résultats des transactions sous<br />
ce format simplifie également l’exploitation des données par des systèmes tiers.<br />
En d’autres termes, vous pourrez intégrer beaucoup plus facilement le résultat<br />
des requêtes envoyées au <strong>Registre</strong> national dans vos applications locales,
- Le fonctionnaire que vous avez désigné comme responsable de la gestion des<br />
utilisateurs peut, après avoir été enregistré en cette qualité pour votre<br />
commune, effectuer celle-ci à distance en s’authentifiant avec sa carte d’identité<br />
électronique. Il peut donc ajouter ou supprimer des personnes de la liste des<br />
agents communaux autorisés à accéder au <strong>Registre</strong> national sans devoir chaque<br />
fois adresser un courrier à celui-ci. La gestion des utilisateurs est donc plus<br />
rapide et plus conviviale ;<br />
-Le niveau de sécurité s’accroît par l’authentification des personnes effectuant<br />
des transactions par la carte d’identité électronique. Comme expliqué ci-dessus,<br />
l’authentification forte de l’auteur de la transaction permet de déterminer à tout<br />
moment, qui a fait quoi et quand sur les informations du <strong>Registre</strong> national. La<br />
protection de la vie privée s’en trouve renforcée ; la transparence rendue<br />
possible par l’utilisation de la carte d’identité électronique comme moyen<br />
d’authentification pour l’accès au <strong>Registre</strong> national est de nature à décourager les<br />
tentatives d’abus ou d’utilisation illicite d’une autorisation d’accès et permet en<br />
cas de passage à l’acte, d’identifier les auteurs des infractions commises en ce<br />
domaine. En tant que responsable communal vous disposez d’un moyen de<br />
contrôle réel sur le respect des dispositions protectrices de la vie privée par le<br />
personnel communal<br />
- Un mode d’accès du <strong>Registre</strong> national vers le client, appelé « webservice<br />
sortant » (utilisé avec d’autres acteurs tiers importants) est désormais possible.<br />
- En cas de désastre, comme expliqué ci-avant, la gestion de la continuité est<br />
facilitée car la connexion au <strong>Registre</strong> national peut être rétablie plus rapidement
CONCLUSIONS :<br />
• Des avantages financiers ;<br />
• Suite à la diminution de l’offre X.25, un passage à terme<br />
au TCP/IP est inévitable<br />
• TCP/IP c’est le protocole de l’Internet, donc connu par tout<br />
le monde<br />
• Grâce à l’utilisation de l’<strong>eID</strong> et d’autres mesures, la<br />
sécurité est garantie .<br />
Si vous avez des questions<br />
Si vous souhaitez des précisions<br />
Si vous rencontrez des difficultés dans la réalisation de<br />
la migration vers le protocole TCP/IP<br />
N’hésitez pas à nous contactez ! (O2/518.21.60 : Eric<br />
Roelandt, responsable du service Exploitation –<br />
02/518.21.90 : Jean Cuvelier, informaticien, cellule<br />
réseau- 02/ 518. 21.33 : El Habbib El Meskioui)<br />
Nous sommes là pour vous aider !<br />
C.ROUMA<br />
Conseiller général<br />
Responsable du <strong>Registre</strong> national<br />
Tél : 02/518.20.31
3.Nous l’avons lu pour vous !<br />
Les utilisateurs de Tax-on-Web sont remboursés plus<br />
rapidement que jamais<br />
Les contribuables qui ont rempli leur déclaration d'impôts via Internet sur Tax-on-<br />
Web, seront remboursés plus rapidement que jamais. Les journaux Concentra<br />
écrivent même que ce remboursement se fera dans le mois, mais il semble que cela<br />
ne soit pas exact. Cela prendra quand même quelques mois de moins que les<br />
années précédentes.<br />
Europe<br />
Les 680.000 déclarations qui ont été introduites par Tax-on-Web, ont été traitées<br />
plus rapidement que jamais. Les remboursements rapides sont également liés à la<br />
norme de Maastricht de trois pour cent. En raison de la crise du crédit, l'Europe<br />
autorise un déficit plus grand en 2009 et le gouvernement espère ainsi commencer<br />
l'année prochaine avec une ardoise (un peu) plus propre.<br />
Priorité<br />
Les utilisateurs de Tax-on-Web sont, depuis cette année, prioritaires. De cette<br />
manière, les contributions souhaitent ainsi inciter les contribuables à utiliser Internet<br />
autant que possible pour introduire leur déclaration d'impôts. Environ la moitié des<br />
contribuables sont remboursés par le fisc. Un quart doit payer un supplément. Un<br />
autre quart a payé le montant exact aux impôts. (belga/mvl/kh)<br />
Source: Het Laatste Nieuws, 16/10/2009
The <strong>eID</strong> Company lance la SIGNBOX à l'usage des<br />
consommateurs<br />
The <strong>eID</strong> Company a lancé la SIGNBOX au début de cette année. C'est une plate-forme<br />
on-line qui permet facilement aux particuliers de signer des documents au moyen de<br />
leur carte d'identité électronique. Le service est par ailleurs entièrement gratuit. Le<br />
service souhaite stimuler et promouvoir l'utilisation de la carte d'identité électronique.<br />
"L'objectif implicite est de convaincre les entreprises, grâce à ce tout nouvel outil,<br />
d'utiliser nos services," déclare Hugues Dorchy, associé de The <strong>eID</strong> Company<br />
B.V.B.A. (Vilvoorde).<br />
The <strong>eID</strong> Company a été créée au second semestre de l'année 2007 par Hugues Dorchy,<br />
Olivier Libon et Yüksel Balci, qui possèdent chacun un tiers des actions. L'entreprise offre<br />
des solutions permettant d'effectuer toutes sortes de transactions sur la base de l'identité<br />
électronique et la sécurisation dans le cadre des services on-line, allant de sites web à des<br />
applications web, intranet, extranet ou la sécurisation de l'accès à l'environnement de travail.<br />
"A l'avenir, nous voulons étendre notre offre de services en soutenant des cartes de tous<br />
types pour des applications professionnelles," pronostique Dorchy. Le groupe cible de<br />
l'entreprise est en premier lieu le monde des banques, des assurances, de la comptabilité et<br />
des soins de santé.<br />
SIGNBOX<br />
La plateforme récemment lancée permet à un utilisateur de signer électroniquement des<br />
documents. Concrètement, les utilisateurs d'Internet peuvent télécharger leur document<br />
électronique via le site Internet www.signer.be. La signature électronique de l'utilisateur est<br />
ajoutée à un document. Le service est compatible avec des fichiers doc-, rtf-, pdf-, odt-, csu-,<br />
xls-, ppt- et odp. La signature en tant que telle se déroule en utilisant un lecteur de carte, la<br />
carte d'identité électronique et le code pin personnel y afférent.<br />
Contrairement aux autres applications de signature, le service ne nécessiterait pas<br />
d'installation préalable (à l'exception de l'installation unique du driver de la carte <strong>eID</strong>), pas<br />
d'inscription de l'utilisateur ou de téléchargement complémentaire.
Cadre juridique<br />
Le document signé électroniquement a par ailleurs la même valeur légale qu'une signature<br />
écrite. La signature est placée au moyen de la clef sécurisée sur la carte <strong>eID</strong>. Le service<br />
SIGNBOX vérifie automatiquement en ligne avec les autorités la validité de l'identité de<br />
l'utilisateur. Au même moment, le document signé est automatiquement daté avec un "time<br />
stamp".<br />
La Belgique: un rôle de pionnier<br />
La Belgique a introduit, comme on le sait, l'utilisation de la carte d'identité électronique.<br />
Chaque Belge devra bientôt être en possession d'une carte <strong>eID</strong>. Notre pays joue de ce fait<br />
un rôle de pionnier. L'Europe a en tout cas fait savoir que d'ici 2010, chaque citoyen<br />
européen devra avoir une identité électronique. "Les solutions SIGNBOX seront les<br />
premières années principalement orientées vers l'utilisation belge. La délivrance des<br />
solutions <strong>eID</strong> au reste de l'Europe reste notre ambition et une question de temps" déclare<br />
Olivier Libon, associé de The <strong>eID</strong> Company.<br />
Le marché est-il prêt?<br />
La technologie évolue rapidement. Les applications Internet se développent en nombre. Les<br />
possibilités semblent peu à peu illimitées. La technologie en perpétuel développement est<br />
parfois plus vite prête que les personnes qui doivent l'utiliser. La question est de savoir dans<br />
quelle mesure les utilisateurs, en dépit des avantages technologiques, sont (déjà) prêts à<br />
signer leurs documents en ligne. Les "jeunes" gens, qui sont déjà familiarisés avec Internet<br />
et les applications actuelles de communication, adhèreront plus vite à cette technologie.<br />
Pour les générations plus âgées, cela ne semble pas si évident. "Nous avons bien<br />
conscience de ce fossé. Le concept SIGNBOX doit aider à convaincre et stimuler les gens",<br />
concluent en chœur les associés.<br />
Source: I-Tel
5 choses que vous pouvez faire avec votre carte <strong>eID</strong><br />
(Netto) – Ces derniers mois, un road show a parcouru 75 villes afin d'attirer l'attention<br />
des citoyens sur les plus de 800 applications de la carte <strong>eID</strong>. Et chaque possibilité<br />
est un peu plus utile que l'autre. Vous connaissiez déjà probablement Tax-on-Web,<br />
mais les cinq applications suivantes sont également très pratiques.<br />
1. Prendre le train sans billet<br />
Vous avez acheté un billet en toute hâte sur le site de la SNCB depuis votre domicile<br />
et quand vous voyez le contrôleur arriver, vous vous rendez compte que le document<br />
se trouve encore dans votre imprimante. Et vous recevez une amende! Afin d'éviter<br />
une telle perte de temps, vous pouvez également utiliser votre <strong>eID</strong>. Vous ne devez<br />
plus imprimer le billet acheté en ligne, il est tout simplement téléchargé sur votre<br />
carte <strong>eID</strong>. Le contrôleur insère votre carte <strong>eID</strong> dans son lecteur de carte et voit ainsi<br />
que vous avez payé.<br />
Pour plus d’info : http://www.b-rail.be/main/F/index.php<br />
2. Rédiger et signer électroniquement un bail<br />
Dès aujourd'hui, le propriétaire et le locataire ne doivent plus se rencontrer<br />
physiquement pour signer un bail. Sur www.myrent.be vous pouvez très facilement<br />
rédiger un modèle de bail. Vos données sont lues à partir de votre carte <strong>eID</strong> et sont<br />
tout de suite correctement complétées, de sorte que vous devez encore seulement<br />
décrire le bien loué et compléter les informations y relatives. Le contrat est établi<br />
automatiquement et pourvu d'une signature électronique. Le locataire peut<br />
également signer électroniquement et le document final est ensuite transmis par e-<br />
mail au bureau local de l'enregistrement. Par ailleurs, vous pouvez télécharger<br />
n'importe quel document sur votre ordinateur et le transférer de nouveau.<br />
3. Guichet électronique dans votre commune<br />
Vous en avez aussi marre de devoir vous libérer pour vous rendre à l'administration<br />
communale pendant les heures d'ouverture pour des tâches administratives?<br />
Heureusement, de plus en plus de villes offrent la possibilité de compléter et<br />
d'envoyer des documents en ligne. Avec la carte <strong>eID</strong>, cela est encore plus simple.<br />
Déclarer un changement d'adresse, demander une carte de riverain et à l'avenir,<br />
déclarer la naissance de votre enfant ne sont que quelques exemples des<br />
possibilités.
4. Police-on-Web<br />
Sur www.police-on-web.be vous pouvez rapidement déclarer de petits délits au<br />
moyen de votre carte <strong>eID</strong>. Les plaintes concernent la déclaration de vol d'un vélo ou<br />
d'un vélomoteur, un vol à l'étalage, des dégradations diverses ou un graffiti.<br />
Egalement pratique: de cette manière, vous pouvez demander une surveillance de<br />
votre habitation lorsque vous êtes en vacances. La police surveille et vous pouvez<br />
partir le cœur tranquille.<br />
5. Consulter votre dossier au <strong>Registre</strong> national<br />
Vous avez un important entretien d'embauche le lundi matin et le dimanche vous<br />
constatez que vous avez besoin d'un Certificat de bonnes Vies et Mœurs. Votre<br />
identité étant confirmée grâce à votre carte <strong>eID</strong>, vous pouvez sans problème<br />
imprimer les documents souhaités.<br />
Pour plus d’info : https://mondossier.rrn.fgov.be<br />
... et pourquoi pas aller voter?<br />
En effet, il y a encore de nombreuses autres applications particulièrement<br />
divergentes de votre <strong>eID</strong>. Pensez par exemple à la possibilité d'emprunter des livres<br />
à la bibliothèque, l'accès au parc à conteneurs, le calcul de votre pension, la<br />
demande d'allocations d'étude, … Les autorités veulent constamment augmenter le<br />
nombre de possibilités. "Une prochaine étape est de remplacer la carte SIS par la<br />
carte <strong>eID</strong>" déclare le Ministre de l'ICT Vincent Van Quickenborne. “C'est mon rêve<br />
qu'à terme tout le monde puisse voter depuis son domicile grâce à sa carte <strong>eID</strong>."<br />
Vous trouverez toutes les applications sur http://my.belgium.be<br />
Il y a anguille sous roche<br />
Le plus grand problème semble être le lecteur de carte. Celui-ci est en vente partout<br />
et coûte entre 10 et 20 euros. Vous trouverez le modèle qui vous convient sur<br />
www.lecteursdecarte.be. Si vous souhaitez de plus amples informations sur les<br />
applications possibles, vous pouvez vous rendre à Living Tomorrow pour la visite<br />
guidée ‘Welcome to e-Belgium’. Vous y verrez ce qu'il est déjà possible de faire à<br />
l'heure actuelle avec la carte <strong>eID</strong> et on vous aurez droit à quelques démonstrations<br />
innovantes d'applications dans le futur. Vous trouverez de plus amples informations<br />
sur www.eid.be.<br />
Source: Annick Claus dans Netto (supplément au journal De Tijd)