La guérison divine (pdf) - F.F. Bosworth - Croixsens.net
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Depuis que Jésus a été glorifié, nous voyons encore que Sa<br />
compassion pour les malades L'a poussé à donner à l'Eglise des<br />
dons de foi, de miracles et de guérisons, pour que les malades soient<br />
guéris, car Il est notre Souverain Sacrificateur pour les siècles des<br />
siècles. Les “dons de guérisons” ont à présent autant d'importance<br />
que dans le ministère terrestre de notre Seigneur.<br />
Même ceux qui n'ont pas un ministère<br />
d'ancien peuvent prier pour les malades<br />
C'est la compassion actuelle de Jésus qui L'a motivé, en tant que<br />
Souverain Sacrificateur et Chef de l'Eglise, à commander aux<br />
anciens, et même à ceux qui n'ont pas un ministère d'ancien, de<br />
prier la prière de la foi pour guérir tout malade (Jacques 5). Tous<br />
ceux qui ont pour tâche de transmettre la Parole de Vie devraient<br />
constamment présenter cette directive au peuple de Dieu, aussi<br />
longtemps que ce dernier est lui-même confronté à la maladie.<br />
Même pendant Son ministère terrestre, notre merveilleux Seigneur<br />
n'a pas hésité à accepter tous les sacrifices, et même à supporter la<br />
malédiction, pour que Sa compassion puisse atteindre les plus<br />
indignes et les plus insolents de Ses ennemis. Les grumeaux de sang<br />
de Gethsémané et les horribles tortures du Calvaire n'étaient que les<br />
manifestations de Son infinie compassion. Il est allé au Calvaire en<br />
rendant “son visage semblable à un caillou” (Esaïe 50 : 7). Même<br />
après avoir été trahi par le baiser de Judas, qui le livrait à ses<br />
bourreaux, et après que Pierre eut coupé l'oreille du serviteur du<br />
Souverain Sacrificateur, Jésus guérit l'oreille de Son ennemi, et dit<br />
à Pierre de remettre son épée dans son fourreau. Lui-même a remis,<br />
pour ainsi dire, Sa propre épée dans son fourreau, en refusant de<br />
céder à une impulsion toute naturelle de Son âme sainte, et en<br />
refusant de prier Son Père. Car, s'Il avait prié, Il aurait pu être<br />
secouru aussitôt par douze légions d'anges, et échapper ainsi à<br />
l'agonie de la croix. Mais il n'y aurait eu alors pour nous, créatures<br />
déchues, avec tous les besoins de notre esprit, de notre âme et de<br />
notre corps, qu'un trône de jugement, et non un trône de miséricorde.<br />
Par Son œuvre accomplie à la Croix, Il a ouvert la route à Sa<br />
miséricorde, pour qu'elle puisse répondre à tous nos besoins. Il<br />
était, et Il est toujours, ému de compassion pour tous ceux qui ont<br />
besoin de Celui qui est Présent, qui Pourvoit, qui donne la Paix, la<br />
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