La guérison divine (pdf) - F.F. Bosworth - Croixsens.net
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Leur état de santé se poursuivit ensuite sans interruption pendant<br />
dix-neuf ans, jusqu'à ce que le peuple, mécontent du chemin où le<br />
faisait passer le Seigneur, (chemin qu'Il avait choisi avec amour et<br />
miséricorde), se rebella contre Dieu et contre Moïse. Ils furent alors<br />
sous la malédiction des serpents brûlants. Lorsqu'ils réunirent à<br />
nouveau les conditions fixées par Dieu, en confessant leurs péchés,<br />
Il leur donna Sa Parole, par l'intermédiaire de Moïse, et il est écrit :<br />
“Quiconque aura été mordu, et le regardera (le serpent d'airain,<br />
préfiguration du Calvaire), conservera la vie.” A nouveau, nous<br />
voyons dans ce passage de l'Ecriture que la volonté de Dieu était de<br />
guérir non pas certains, mais tous. Quiconque était mordu pouvait<br />
vivre en regardant le serpent d'airain, qui était une représentation<br />
typique du sacrifice que le Seigneur Jésus allait accomplir au<br />
Calvaire en notre faveur.<br />
David, le Psalmiste, avait compris en son temps que la guérison était<br />
un privilège réservé à tous. Il dit dans le Psaume 86 : “Car tu es bon,<br />
Seigneur, tu pardonnes, tu es plein d'amour pour tous ceux qui<br />
t'invoquent.” Nous verrons, dans le prochain message, que la<br />
guérison est l'une des plus belles manifestations de l'amour de Dieu<br />
tout au long des Ecritures, et que les malades, dans le Nouveau<br />
Testament, demandaient à Jésus qu'Il leur fasse miséricorde,<br />
lorsqu'ils recherchaient la guérison auprès de Lui. Par conséquent,<br />
Jésus, selon cette promesse de l'Ancien Testament, a prouvé qu'Il<br />
était “plein d'amour” en guérissant non pas certains de ceux qui<br />
venaient à Lui, mais tous.<br />
Dans le Psaume 103, nous voyons que David croit que le bienfait de<br />
la guérison est un privilège tout aussi universel que le bienfait du<br />
pardon. Il demande à son âme de bénir Dieu, “Qui pardonne toutes<br />
tes iniquités, Qui guérit toutes tes maladies.” Un même mot est<br />
utilisé pour désigner ces deux bienfaits. Par conséquent “Qui guérit<br />
toutes tes maladies” est aussi permanent que “Qui pardonne<br />
toutes tes iniquités.”<br />
Dans le Psaume 91, Dieu dit à propos de “celui qui demeure sous<br />
l'abri du Très-Haut : ... Je le rassasierai de longs jours.” Est-ce que<br />
le privilège de demeurer sous l'abri du Très-Haut est pour quelquesuns<br />
seulement, ou pour tous ? S'il est pour tous, Dieu promet donc<br />
à tous de les rassasier de longs jours. Il faudrait que Dieu annule<br />
Sa promesse, pour refuser de guérir l'un de Ses enfants obéissants<br />
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