Connected to the future - ITnation

Connected to the future - ITnation Connected to the future - ITnation

data.itnation.eu
from data.itnation.eu More from this publisher
19.07.2014 Views

IT Finance core banking Les Objets de la croissance Avec plus de 20% du budget consacrés chaque année au R&D, Temenos vise une croissance autour du coeur de banque. «Notre seul focus est le core-banking, dit Yves Compan, Business Development Manager de Temenos Luxembourg. Tous nos investissements vont en ce sens. Cela garantit la non-obsolescence de nos solutions et facilite grandement l’évolutivité du système. Notre plateforme est ouverte et indépendante de tout hardware, OS ou database.» Et la très grande force de l’éditeur, c’est aussi le modèle de distribution très localisé. En effet, chaque pays, inscrit dans une région, est assez autonome et impliqué sur le terrain pour remonter et soutenir les ambitions locales. A Luxembourg, cette situation est d’autant facilitée que la région CEB (Central Europe Benelux) possède son HQ à Capellen, dans les mêmes facilités que la branche luxembourgeoise. «Nous sommes ainsi passés de 2 bureaux, 34 personnes et 250K$ en 1993 à 45 bureaux, 3000 personnes et 330M$ de CA aujourd’hui.» En cette fin d’année, la croissance aura aussi été externe, avec la reprise d’Informer, un prestataire grec et, surtout pour le marché luxembourgeois, de Financial Objects, l’éditeur anglais d’IBIS qui a encore trois clients à Luxembourg. Temenos s’engagera sur ces nouveaux clients, même s’ils possèdent, à des degrés divers, les sources du package anglais. 24/24 BANK © Photography Raoul Somers Yves Compan, Business Development Manager de Temenos Luxembourg Avec une force d’une cinquantaine de consultants à Luxembourg, Temenos veut donc «comprendre avant tout les besoins locaux». Cette stratégie payante a ainsi permis à l’éditeur de signer le seul deal de l’année à Luxembourg. «Notre business model orienté vers les clients est apprécié. Cela nous a permis de signer 49 nouveaux deals WW et d’engranger 54 nouvelles signatures sur les trois premiers trimestres 2008.» Une croissance avec des nouveaux joiners qui ne 30 NOVEMbre 08

core banking it finance négligent pas pour autant la base installée. «Nous ne possédons qu’une seule version de source de notre core, même si on a des releases différentes et même s'il est renforcé par des applicatifs locaux qui n’existent pas dans toutes les représentations. Mais cette situation facilite l’adoption du soft, aussi grâce à la release annuelle proposée aux clients.» Temenos dispose aussi d’une Model Bank qui repose sur une préparamétrisation du package, permettant une adoption rapide dans un environnement fonctionnel évolué et techniquement fiable. Ce qui occupe aussi l’éditeur, c’est la migration de Globus vers T24, le produit qui évolue dans une architecture n-tier complète pour les banques en continu. «Pour toutes sortes d’usages, du Private Banking au Corporate Banking ou au Retail, nous n’avons qu’un produit qui est T24. Il garantit les mêmes flux, la même DB, peu importe le contexte. Dans la région CEB, nous avons ainsi actuellement sept clients qui sont en cours d’upgrade de Globus à T24.» Avec une douzaine de clients à Luxembourg, Temenos s’est placé aussi au rang des grands éditeurs, s’appuyant aussi sur un représentant de poids au niveau de l’intégration qui est Syncordis. «Le modèle est approprié». À l’avenir, Temenos va s’engager sur des questions comme la gestion des produits structurés ou une intégration avec des outils BPM pour une revue de process dynamique. En ces temps délicats, cela peut être une fameuse pierre d’achoppement. ////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////// Banking 2.0, sonnante et trébuchante Après l’online banking, voici venue l’aire de la banque P2P, Person-to-Person. La dernière technologie introduite par Yodlee Moneycenter, start-up créée en Californie en juin 2006, est une suite d’applications Internet avec un système de personal banking, un service de facturation, gestion de cartes de crédit, transfert de fonds, classement des dépenses, gestion de portefeuille et des options de paiement au jour le jour, du compte courant ou via carte de crédit. C’est le plus ancien exemple de système de «Banking 2.0» connu. Ce ne sont pas les seuls à avoir investi dans le créneau des «banques interactives» : Prosper.com fonctionne sur le modèle d’eBay. Pas de marché pour vendre ou acheter mais un endroit pour que des emprunteurs puissent trouver des crédits, directement, auprès de «débiteurs», des gens comme vous et moi. Ceux-ci mettent des fonds à disposition, en offrant aux enchères, les taux d’intérêt moins lourds que le marché et surtout à destination première des PME qui, on le sait, ont des accès difficiles au crédit. Encore du «Banking 2.0» : Google et Visa se lancent dans le paiement par mobile sur le téléphone Android de Google. Paypal, le système bancaire du group eBay, vient d’annoncer paypettes.com pour l’échange d’argent entre particuliers... LES NOUVEAUX RÉSEAUX De nombreux mouvements donc dans le monde financier qui devait, tôt ou tard et après le online banking «classique», se lancer dans la révolution 2.0 qui agite toute la planète Internet. Les grandes lignes du Banking 2.0 ? Penser à petite échelle (Think Small), inventer de nouvelles connexions pour les entrepreneurs, créer des banques en Person-to-Person, le fameux P2P qu’utilisent les plateformes de musique en-ligne. Quatre sites bancaires ont suivi le mouvement : GlobeFunder, Lending Club, Zopa and Prosper. Les demandes de crédit se font via les réseaux sociaux (Linkedin, Plaxo Pulse ou Facebook par exemple) ; c’est là que l’emprunteur présente ses besoins financiers et raconte son histoire. GlobeFunder ou Virgin Money USA (Groupe Branson) ont recours à une autre méthode : les emprunteurs présentent leurs demandes, le taux d’intérêt est fixe et des investisseurs institutionnels ou des Hedge Funds financent les crédits. Virgin Money USA facilite également le transfert de fonds entre amis ou familles, qui négocient les taux et le niveau de commission. Le risque ? Faible d’après ces pionniers : Lending Club affirme avoir 0,012% de paiements en retard et un «default rate» de 0% … malgré les difficultés conjecturelles. D’autres exemples ? Monabanq offre à sa clientèle un «widget» (une petite application), MonaSinc, pour suivre et gérer en temps réel son compte bancaire. Le site Mint.com a 400.000 utilisateurs, gère des encours de 12 milliards USD et partage 100 millions USD d’intérêts par an. Un peu le même modèle que Geezeo.com (personal finance for everyone), qui, sur son site, permet la rencontre entre utilisateurs qui échangent ainsi, en toute confidentialité, leurs trucs et astuces pour mieux gérer leurs finances … ou gagner plus et mieux. À visiter aussi, des sites européens : Loanland.se (Suède), Monetto.pl (Pologne), Pretp2p.com (France) ou encore Smava. de (Allemagne). Le Banking 2.0 ? Il en est à ses débuts et on va, sans aucun doute, beaucoup en reparler. Dominique Gany NOVEMBRE 08 31

IT Finance core banking<br />

Les Objets<br />

de la croissance<br />

Avec plus de 20% du budget consacrés chaque année au<br />

R&D, Temenos vise une croissance au<strong>to</strong>ur du coeur de banque.<br />

«Notre seul focus est le core-banking, dit Yves Compan, Business Development<br />

Manager de Temenos Luxembourg. Tous nos investissements vont en ce sens.<br />

Cela garantit la non-obsolescence de nos solutions et facilite grandement<br />

l’évolutivité du système. Notre plateforme est ouverte et indépendante de <strong>to</strong>ut<br />

hardware, OS ou database.»<br />

Et la très grande force de l’éditeur, c’est aussi<br />

le modèle de distribution très localisé. En effet,<br />

chaque pays, inscrit dans une région, est<br />

assez au<strong>to</strong>nome et impliqué sur le terrain pour<br />

remonter et soutenir les ambitions locales. A<br />

Luxembourg, cette situation est d’autant facilitée<br />

que la région CEB (Central Europe Benelux)<br />

possède son HQ à Capellen, dans les mêmes<br />

facilités que la branche luxembourgeoise.<br />

«Nous sommes ainsi passés de 2 bureaux, 34<br />

personnes et 250K$ en 1993 à 45 bureaux,<br />

3000 personnes et 330M$ de CA aujourd’hui.»<br />

En cette fin d’année, la croissance aura aussi<br />

été externe, avec la reprise d’Informer, un<br />

prestataire grec et, sur<strong>to</strong>ut pour le marché<br />

luxembourgeois, de Financial Objects, l’éditeur<br />

anglais d’IBIS qui a encore trois clients<br />

à Luxembourg. Temenos s’engagera sur ces<br />

nouveaux clients, même s’ils possèdent, à des<br />

degrés divers, les sources du package anglais.<br />

24/24 BANK<br />

© Pho<strong>to</strong>graphy Raoul Somers<br />

Yves Compan, Business Development Manager<br />

de Temenos Luxembourg<br />

Avec une force d’une cinquantaine de consultants<br />

à Luxembourg, Temenos veut donc<br />

«comprendre avant <strong>to</strong>ut les besoins locaux».<br />

Cette stratégie payante a ainsi permis à<br />

l’éditeur de signer le seul deal de l’année à<br />

Luxembourg. «Notre business model orienté<br />

vers les clients est apprécié. Cela nous a<br />

permis de signer 49 nouveaux deals WW et<br />

d’engranger 54 nouvelles signatures sur les<br />

trois premiers trimestres 2008.» Une croissance<br />

avec des nouveaux joiners qui ne<br />

30 NOVEMbre 08

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!