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Connected to the future - ITnation

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core banking it finance<br />

Le big refresh<br />

n’a pas eu lieu<br />

En matière de core-banking systems et principalement dans<br />

le monde de la banque privée, la pho<strong>to</strong>graphie du paysage<br />

luxembourgeois est très statique. Avec la Systems Survey<br />

2007, le cabinet de conseils KPMG avait déjà fait le constat :<br />

l’âge moyen des systèmes est très élevé et il est à parier que<br />

le contexte actuel ne favorisera pas le rafraîchissement des<br />

applications au coeur des banques.<br />

© Pho<strong>to</strong>graphy Raoul Somers<br />

Vincent Köller, Partner<br />

chez KPMG Luxembourg.<br />

«L’âge moyen des systèmes est maintenant de 12 ans, dit Jean-Pascal Nepper,<br />

Direc<strong>to</strong>r chez KPMG Luxembourg. Cela veut dire que ces systèmes largement<br />

amortis peuvent être même, dans certains cas, dépassés. Au vu du contexte<br />

actuel, il est probable que l’on connaîtra pas de grand remplacement, ce qui<br />

fera que les systèmes seront encore d’autant plus vieux...» Or, le cabinet et<br />

les acteurs de la place, les banques elles-mêmes et les médias avaient tiré la<br />

sonnette d’alarme dès 2005 : «dépoussiérez».<br />

«Il y avait eu un regain d’intérêt par le marché<br />

pour cette problématique en 2005, dit<br />

Vincent Köller, Partner chez KPMG Advisory.<br />

Or aujourd’hui, il semble déjà que ce<br />

ne soit plus le premier élément on <strong>to</strong>p de<br />

l’agenda.» Le cabinet, sollicité largement<br />

pour les missions de conseils et d’aide à<br />

la sélection d’outils bancaires avait vu cet<br />

attrait annoncé pour les packages. Les premiers<br />

acteurs dont ERI (un tiers de parts<br />

du marché), Midas, Real, Sungard avaient<br />

vu les challengers Temenos, Avaloq ou<br />

Callataÿ&Wouters doper un marché qui<br />

voulait en finir avec l’In-House.<br />

MANQUE DE VISIBILITE<br />

SUR LES MARCHES<br />

«Nous avions été sollicité pour 7 à 8 missions<br />

importantes, dit Vincent Köller. Aujourd’hui,<br />

deux sont arrêtées. Il y a clairement un manque<br />

<strong>to</strong>tal de visibilité de ce qui peut arriver<br />

sur les marchés financiers.» Par contre, il est<br />

quasi certain que les aspects réglementaires,<br />

le risk management, les reportings de qualité,<br />

le besoin de confiance commerciale...<br />

vont être des triggers qui auront des impacts<br />

importants sur les systèmes dans les prochains<br />

mois...<br />

Mais ces déclencheurs devront aussi se<br />

mettre en phase avec une globalisation<br />

des décisions et la perte de l’au<strong>to</strong>nomie<br />

luxembourgeoise. «Les grands projets que<br />

nous avons connus ces derniers temps, à<br />

La Poste, chez LRI, Raiffeisen, la SNCI, etc.<br />

ont eu lieu parce que le centre de décision<br />

local est très important. Il est à parier qu’un<br />

regain de contrôle de la part des groupes<br />

sur leurs entités va jouer en la défaveur des<br />

au<strong>to</strong>nomies locales.» Cependant, la conformité<br />

nationale et la proximité avec la clientèle<br />

seront <strong>to</strong>ujours aussi importantes.<br />

Quelles sont alors les perspectives pour le<br />

modèle luxembourgeois ? Le modèle SaaS ?<br />

«Pas nécessairement, car il souffre de l’application<br />

de la TVA, au contraire d’une structure<br />

interne. De plus pour les outsourceurs, il faudra<br />

trouver la masse critique pour pouvoir<br />

travailler à des conditions plus avantageuses<br />

pour les banques.» Une voie qui est possible<br />

notamment pour les structures qui veulent<br />

démarrer rapidement, avec une solution<br />

aboutie... «De plus, comme les sytèmes sont<br />

largement amortis, un taux de maintenance à<br />

20% comme seul coût annuel est finalement<br />

assez raisonnable.»<br />

WHAT’S NEXT<br />

Du côté des éditeurs, on verra aussi quelques<br />

trends à confirmer : chez Callataÿ&Wouters,<br />

la percée du modèle SaaS avec Clearstream<br />

Services et l’incorporation (rendue possible)<br />

dans la plateforme SAP. Chez Temenos, il<br />

faudra assurer la reprise de Financial Objects<br />

et son IBIS, présent dans trois banques. Pour<br />

Avaloq, il faudra passer au going live chez BDL<br />

et LRI. ERI aura une approche assez opportuniste<br />

dans des secteurs variés ou sur des<br />

projets comme Van Lanschot Bankiers. Pour<br />

les consultants, il faudra répondre au What’s<br />

next et répartir le risque sur plusieurs packages.<br />

Même le cabinet est prêt pour aller vers<br />

de nouveaux marchés, suivant la tendance<br />

des nouvelles fortunes : en Russie, dans le<br />

Golfe, en Australie et en Asie du Sud-Est.<br />

NOVEMBRE 08 25

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