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LUXEMBOURG<br />
février 2008 / N°07<br />
CASE CHOICE ACTUAL-IT ACTUAL-IT<br />
My School!<br />
Le portail éducatif<br />
p.24<br />
CLUSSIL<br />
Futurs DSI<br />
p.46<br />
EuroDNS<br />
Objectif Asia<br />
p.50<br />
1<br />
LE GRAND DOSSIER INTEGRATION • Spécial SOA<br />
LE GRAND ENTRETIEN<br />
Philippe Paquay,<br />
Chief Financial and Risk Officer,<br />
Chief Operating Officer<br />
Jean-Luc Martino,<br />
Directeur, Responsable de la Fonction Informatique<br />
KBL European<br />
Private Bankers<br />
EN KIOSQUE - LUXEMBOURG Eur 7.50<br />
: la 1 ère grande soirée de recrutement ICT au Luxembourg – 10/03/08 - P65<br />
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IL Y A DES OGRES PARTOUT, MAIS SI VOTRE APP EST<br />
EN AVANCE, ILS VOUS LAISSERONT TRANQUILLE.<br />
© 2007 Microsoft Corporation. Tous droits réservés. Microsoft, Visual Studio et Microsoft Office sont soit des marques, soit des marques<br />
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© Photography Raoul Somers<br />
est un magazine<br />
83 rue de Hollerich<br />
L-1741 Luxembourg<br />
Grand-Duché de Luxembourg<br />
T. +352 26 10 86 26<br />
F. +352 26 10 86 27<br />
E. info@itnews.lu<br />
Internet: www.itnews.lu<br />
Le CIO est-il vraiment<br />
prêt à devenir CEO<br />
Eric Busch<br />
Directeur de la publication<br />
M. +352 691 43 45 45<br />
eric.busch@itnews.lu<br />
Delphine Reuter<br />
Journaliste<br />
delphine.reuter@itnews.lu<br />
Raphaël Henry<br />
Rédacteur<br />
M. +352 691 99 11 57<br />
raphael.henry@itnews.lu<br />
Emilie Mounier<br />
Chef de projet<br />
M. +352 691 99 11 56<br />
emilie.mounier@itnews.lu<br />
Aurélie Rebel<br />
Assistante de production<br />
aurelie.rebel@itnews.lu<br />
Photography Raoul Somers<br />
www.raoulsomers.lu<br />
Photos<br />
ITnews 2.0<br />
www.itnews-photos.com<br />
Layout<br />
Piranha et Petits Poissons Rouges<br />
itnews@piranha.lu<br />
Abonnements<br />
Luxembourg 75,- € - Europe 85,- €<br />
www.itnews.lu<br />
Dans les années ‘90 et avant, alors que bien souvent le titre de CIO ou de DSI n’existait pas,<br />
le rôle du Responsable Informatique était souvent cantonné aux rôles et fonctions d’exécutant,<br />
de support classique… Puis, avec l’avènement de l’information, le DSI s’est vu confier la bonne<br />
gouvernance des moyens et ressources essentiels au fonctionnement de l’entreprise. Le CIO<br />
devenait aussi COO (Operations) parfois COOO (Organisation & Operations). En parallèle, les<br />
Directeurs des Ressources Humaines, des Finances,… sont aussi montés en puissance dans<br />
les boards. Le DSI est devenu tête de business, véritable levier de l’entreprise.<br />
Mais aujourd’hui le CIO est prêt à relever un nouveau défi. Il a surmonté les écueils, brisé les<br />
récifs… Dans tous les cas, il ne s’est jamais mis dans l’ombre et tente aujourd’hui une nouvelle<br />
percée avec un objectif: devenir le CEO… Non pas pour être calife à la place du calife, mais le<br />
CEO d’une nouvelle entreprise, drivée par la bonne gouvernance et l’excellence, la performance<br />
et la maîtrise des coûts.<br />
Ils sont déjà nombreux à avoir pris un nouveau cap, au sein d’un Shared Service Center,<br />
d’un Business Hub, d’un Competence Center… Alors qu’entre-temps, d’aucuns ont vu leur<br />
autonomie locale se réduire à peau de chagrin, d’autres ont réussi à sortir de la mêlée et<br />
à proposer une offre métier plus technique, reconnue, mesurée, fiable, pragmatique…<br />
Ils sont les nouveaux leaders…<br />
ITnews 2.0, anciennement LuxBox<br />
IBAN LU53 0030 7526 7288 1000<br />
BIC BGL: BGLLLULL<br />
TVA LU 19730379<br />
RC Luxembourg B 95210<br />
raphaël Henry<br />
Maison d’éditions<br />
Autorisation d’établissement N° 102739<br />
© Toute reproduction, même partielle, est<br />
soumise à l’approbation écrite préalable de<br />
l’éditeur. Tous droits réservés. ITnews2.0<br />
est membre de Luxorr - Luxembourg<br />
Organization For Reproduction Rights -<br />
info@luxorr.lu<br />
/ février 08 / 3
kosmo.lu<br />
SFEIR Benelux<br />
a le plaisir de vous inviter<br />
au 2 e Tech Breakfast<br />
Gérer efficacement la performance<br />
des applications Web critiques :<br />
une garantie de satisfaction utilisateur.<br />
Le Mardi 26 Février 2008 à l’Hôtel Sofitel Luxembourg Europe<br />
• Pouvez-vous diagnostiquer<br />
les dysfonctionnements de vos<br />
applicatifs J2EE en temps réel et<br />
ainsi éviter les indisponibilités ?<br />
• Vos utilisateurs ont-ils<br />
des problématiques de temps<br />
de réponse ?<br />
• Disposez-vous d’une gestion<br />
de vos engagements de services<br />
applicatifs partagée par toutes les<br />
parties prenantes de l’entreprise ?<br />
Programme<br />
09h00<br />
09h30<br />
09h50<br />
11h00<br />
11h15<br />
11h40<br />
12h00<br />
Accueil des participants<br />
Présentation de la démarche d'Application Performance Management<br />
Aspects techniques et tooling<br />
Olivier Gérardin, Directeur Technique SFEIR Benelux SA<br />
Présentation Technique et Démonstration<br />
Guy Vanroye, Consultant, CA Wily Technology<br />
Pause café<br />
Témoignage client<br />
Cédric Romero, Responsable du support applicatif d'EFFIGIE<br />
(Centre national de production de la MGEN)<br />
Questions et réponses<br />
Cocktail dînatoire<br />
A qui s’adresse ce séminaire ?<br />
• Direction de la production<br />
• Direction de la qualité de service<br />
• Direction des études<br />
• Responsable du support applicatif<br />
• Responsable des environnements J2EE<br />
• Responsable tests et performances<br />
LIEU DE LA CONFERENCE<br />
SOFITEL LUXEMBOURG EUROPE<br />
QUARTIER EUROPEEN NORD-PLATEAU DE KIRCHBERG<br />
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Inscription gratuite auprès de SFEIR<br />
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En partenariat avec :
Sommaire<br />
LE GRAND ENTRETIEN<br />
LE GRAND DOSSIER<br />
ACTUAL-IT<br />
Ph. Paquay & J.-L. Martino, KBL<br />
KBL European Private Bankers, la filiale<br />
Banque Privée de KBC Group, a connecté<br />
cette année de nouvelles filiales dont la<br />
belge Puilaetco Deway et prochainement<br />
l’allemande Merck Finck sur son Hub IT opéré<br />
à Luxembourg, base de support et soutien<br />
à la stratégie Local Pure Play Private Bank<br />
de la KBL.<br />
6<br />
CASE CHOICE<br />
BDO Compagnie Fiduciaire<br />
communique sur IP<br />
Pour supporter une forte croissance et offrir<br />
de nouveaux services d’hébergement de sociétés,<br />
BDO Compagnie Fiduciaire a mis en<br />
place dans ses nouveaux locaux une téléphonie<br />
IP de Cisco, préparant ainsi l’arrivée des<br />
prochaines Unified Communications.<br />
14<br />
La BEI refond ses websites<br />
La Banque Européenne d’Investissement à<br />
Luxembourg a mis en place une architecture<br />
open-source et un environnement J2EE pour<br />
déployer au mieux, au plus vite et au plus<br />
fluide ses sites internet.<br />
16<br />
LE GRAND DOSSIER<br />
Le CRPGL à la sauce SOA<br />
Le Centre de Recherche Public Gabriel Lippmann<br />
choisi une architecture SOA basée opensource,<br />
notamment en pour la Caisse Nationale<br />
de Prestations Familiales.<br />
22<br />
MySchool! portail web 2.0<br />
Le portail éducatif du Centre de Technologie<br />
de l’Education du MEN (Ministère de<br />
l’Education Nationale) est à la pointe depuis<br />
huit ans déjà en matière d’architecture de<br />
contenus partagés et de web dynamique et<br />
évolutif.<br />
24<br />
Pour être concret, il faut devenir<br />
virtuel<br />
Peter Hinssen note que ce n’est plus le contenu<br />
qui prime mais le contact. Les entreprises sontelles<br />
prêtes aux nouveaux mondes ?<br />
26<br />
Sécurité<br />
ACTUAL-IT<br />
Les RSSI, les Responsables de la Sécurité<br />
des Systèmes de l’Information, en marge<br />
d’un meeting du Clussil, veulent se doter<br />
d’une association professionnelle et de<br />
formations reconnues et adaptées.<br />
46<br />
La signature électronique en haut<br />
de la page<br />
LuxTrust est désormais prête à prendre<br />
corps et le commerce électronique tout<br />
comme les relations entre les citoyens et<br />
les entreprises avec les administrations<br />
publiques s’en trouvent facilitées.<br />
48<br />
Au nom du domaine<br />
Le gouvernement grand-ducal table sur les<br />
atouts de la place en dehors des sentiers<br />
fiscaux pour doper l’e-Commerce.<br />
Les DNS ne sont pas à la traîne.<br />
50<br />
Michel Bovesse, Fujitsu Services<br />
AML, plus blanc que blanc<br />
PORTRAIT<br />
52<br />
LES PETITS DEJEUNERS<br />
KBL, trois démarrages complets<br />
sur le hub grand-ducal<br />
58<br />
LE GRAND ENTRETIEN<br />
6<br />
En MARS 2008… Le grand dossier sera consacré aux<br />
solutions collaboratives et de mobilité<br />
Conférence Collaborative & Mobile Solutions:<br />
le 13 mars 2008 - Espace Entreprise de la Confiserie Namur - Luxembourg-Hamm<br />
Clôture: 29 février 2008 / Rédaction: raphael.henry@itnews.lu / Régie publicitaire et infos conférence: emilie.mounier@itnews.lu<br />
/ février 08 / 5
© Photography Raoul Somers<br />
Jean-Luc Martino,<br />
CIO de KBL European Private Bankers
LE GRAND ENTRETIEN Ph. PAQUAY - J.-L. MARTINO<br />
BUSINESS DECISION MAKER<br />
KBL European Private Bankers:<br />
créateur de valeur aussi en IT<br />
Pour le groupe de banquiers privés au sein de la famille KBC,<br />
l’IT joue un rôle essentiel. Comme dans les métiers,<br />
cette organisation s’attache à apporter de la valeur à ses clients finaux…<br />
K<br />
BL European Private Bankers<br />
est un axe solide au sein de KBC<br />
Groupe en charge des activités<br />
de Banque Privée. Basé à Luxembourg,<br />
KBL epb offre à ses filiales un soutien<br />
technologique de premier plan, permettant<br />
aux banquiers privés qui ont rejoint<br />
le «réseau» KBL epb, de pouvoir se<br />
consacrer à leur mission de création de<br />
valeur pour les clients finaux. Pour cela,<br />
la banque a choisi de conserver toutes<br />
les forces de ses membres - cela va du<br />
nom des enseignes dans leurs territoires<br />
de prédilection - comme Puilaetco<br />
Dewaay (B), Merck Finck (D), Brown Shipley<br />
(UK), Theodoor Giliss en (NL) et tout<br />
récemment Richelieu (F) - aux business<br />
IT applications à condition qu’elles fassent<br />
sens. Pour de nombreuses agences<br />
et filiales (belges et prochainement<br />
suisses et allemandes), Kredietbank<br />
Luxembourg offre même des services<br />
pointus en IT sous la forme d’un Hub,<br />
par la mise en commun de compétences<br />
affinées, notamment sur deux essentiels<br />
stratégiques (les concepts B2B et B2C)<br />
et quelques briques bien affûtées dont<br />
Temenos, les développements DB2 et<br />
Java n-Tiers, FRS, Business Objects,<br />
Règles du jeu, K+, Bloomberg,… L’idée:<br />
le meilleur des deux mondes: la force<br />
de choix et de structures éprouvés et<br />
la souplesse d’engagements nouveaux<br />
favorisant les affaires…<br />
/ février 08 / 7
BUSINESS DECISION MAKER<br />
LE GRAND ENTRETIEN Ph. PAQUAY - J.-L. MARTINO<br />
Monsieur Paquay, quelle est la<br />
position de KBL European Private<br />
Bankers au sein du Groupe KBC ?<br />
Le Groupe KBC est organisé en quatre<br />
grandes Business Units. Deux d’entre elles se<br />
consacrent à la bancassurance en Belgique<br />
d’une part et en Europe centrale d’autre part.<br />
Une troisième division, appelée Merchant<br />
Banking, est en charge du Corporate<br />
Banking et des activités de marché. Quant à<br />
KBL European Private Bankers et ses filiales,<br />
elle constitue la quatrième entité du groupe,<br />
entièrement dédiée à la banque privée.<br />
Plus précisément, au sein du Groupe KBC,<br />
notre réseau de banquiers privés est chargé<br />
du développement du private banking suivant<br />
un modèle de Local Pure Play Private Banks<br />
et, en complément à Luxembourg, des<br />
services professionnels aux investisseurs.<br />
Pourtant, une offre de banque privée<br />
existe aussi en parallèle au sein de<br />
KBC ?<br />
Le Groupe KBC offre en effet des services<br />
de private banking dans son réseau<br />
de bancassurance sur ses deux marchés<br />
principaux. Ce modèle fonctionne parfaitement<br />
pour les clients qui recherchent<br />
un banquier unique couvrant à la fois les<br />
besoins professionnels et la gestion de<br />
leur patrimoine privé. Par contre, l’offre des filiales KBL epb se<br />
concentre exclusivement sur les services de private banking.<br />
En Belgique, cette offre est représentée par notre filiale Puilaetco<br />
Dewaay. Le Groupe KBC laisse donc à ses clients le choix du service<br />
de private banking qui leur convient le mieux.<br />
Cela s’inscrit-il dans ce modèle de pure players locaux ?<br />
Les filiales de KBL epb se positionnent en effet comme des banquiers<br />
privés spécialisés et ancrés dans leur marché local. C’est pour cette<br />
raison que nous conservons les marques que nous acquérons.<br />
Ainsi, nous comptons dans notre groupe des marques aussi<br />
prestigieuses que Merck Finck en Allemagne, Brown Shipley au<br />
Royaume-Uni, Theodoor Gilissen aux Pays-Bas, Puilaetco Dewaay en<br />
Belgique et, depuis peu, Richelieu en France. Les équipes de direction<br />
et de banquiers privés qui rejoignent notre réseau sont attirées par ce<br />
modèle unique qui combine le meilleur de deux mondes: d’une part,<br />
l’appartenance à un grand groupe très solide - KBC - s’appuyant<br />
sur une capitalisation boursière de premier plan, des compétences<br />
reconnues et une gestion financière prudente et, d’autre part, un<br />
modèle de banque privée à taille humaine, très proche des besoins<br />
de ses clients et respectant les spécificités locales de ses filiales.<br />
Le Groupe KBC emploie 55.000 personnes et KBL et ses filiales<br />
comptent au total 2.600 collaborateurs. Cela vous donne un ordre<br />
de grandeur…<br />
Philippe Paquay,<br />
COO et CFO de KBL European Private Bankers<br />
Cette relative petite taille ne vous empêche pas d’être<br />
un acteur majeur sur la scène luxembourgeoise ?<br />
En effet, à Luxembourg, nous figurons parmi les plus grandes banques.<br />
Notre taille sur la Place vient non seulement de notre importante activité<br />
de banque privée mais également de nos services professionnels<br />
aux investisseurs tels que l’intermédiation sur les marchés, le<br />
global custody ou l’administration de fonds. Ces ressources et ces<br />
compétences sont la base de la plateforme commune de services à<br />
nos filiales, regroupés sous le concept de Hub.<br />
Le secteur a beaucoup changé. Cela va-t-il continuer ?<br />
Nous pensons qu’à côté des groupes mondiaux de taille gigantesque,<br />
il y a place pour des groupes de taille moyenne comme le nôtre s’ils<br />
ont une stratégie et une offre valorisant leurs points forts. Ce qui est<br />
vrai pour KBC Group en tant que bancassureur européen l’est aussi<br />
mutatis mutandis pour KBL. Dans le métier de la banque privée,<br />
nous sommes intimement persuadés du bien-fondé d’un modèle<br />
de proximité, privilégiant la relation personnelle, un service dédicacé<br />
et la recherche systématique de solutions dans le meilleur intérêt<br />
du client.<br />
© Photography Raoul Somers<br />
/ FéVRIER 08 / 8
© Photography Raoul Somers
LE GRAND ENTRETIEN Ph. PAQUAY - J.-L. MARTINO<br />
BUSINESS DECISION MAKER<br />
Quelle est la plus-value du Hub que vous avez installé ?<br />
Cette plus-value est produite sous deux formes: d’abord, un<br />
ensemble de services professionnels d’intermédiation, d’instruments<br />
et de global custody conçus pour apporter une valeur ajoutée<br />
dans le service final aux clients privés. Ces services ont connu un<br />
développement accéléré au cours des trois ou quatre dernières<br />
années grâce à des taux de Straight Through Processing très élevés,<br />
d’où de substantielles économies de fonctionnement, une réduction<br />
des risques opérationnels et, last but not least, la création de capacités<br />
de traitement flexibles à coûts décroissants («scalabilité»), ce qui est<br />
essentiel pour un groupe en forte croissance. Ces chaînes de valeur<br />
combinent, au travers de canaux STP, la collecte, la transmission,<br />
la confirmation et le décompte automatique d’ordres tous instruments<br />
confondus sur une septantaine de marchés financiers à travers le<br />
monde ou via plusieurs milliers de Transfer Agents pour les opérations<br />
de souscription ou de rachat de parts de fonds, mais également<br />
un service de global custody de qualité s’appuyant sur un réseau<br />
de sous-dépositaires sélectionnés et sous contrôle permanent de<br />
qualité. D’autre part, le Hub crée également de la valeur par la mise<br />
en commun des infrastructures ICT techniques et fonctionnelles et<br />
leur exploitation et maintenance par nos équipes ICT à Luxembourg.<br />
Quel est le but de cette organisation en forme de Hub ?<br />
C’est d’apporter de la valeur au client final. Nous veillons à ce que nos<br />
filiales en tirent un avantage à la fois qualitatif et compétitif par rapport à<br />
leurs concurrents locaux. Si on additionne les économies et surtout les<br />
coûts évités en centralisant les accès aux marchés ou au custody sur<br />
une seule plateforme pour les huit pays dans lesquels nous sommes<br />
présents, nous faisons une économie annuelle récurrente pouvant<br />
varier de 5% à 10% de la base de frais généraux. Toutes les migrations<br />
vers le Hub sont décidées sur base d’une analyse coûts-bénéfices<br />
positive. Donc on ne migre que si cela crée de la valeur…<br />
Où en est l’IT dans ce Hub ?<br />
En chiffres, nous sommes une banque qui investit beaucoup dans<br />
la technologie d’où un ratio de près de 20% de nos frais généraux<br />
consacrés à l’IT. Nous sommes dans une phase haute de déploiement<br />
et il est donc normal que les frais IT soient supérieurs à la norme.<br />
D’ailleurs, à cette mesure biaisée du ratio IT sur frais totaux, nous<br />
préférons le ratio des frais informatiques rapportés au produit net<br />
bancaire: nos plans prévoient, au terme du déploiement du Hub,<br />
de réduire le ratio actuel de 11% à un ratio cible entre 8 et 9%.<br />
Quel est votre tempo ? Il semble assez rapide.<br />
C’est surtout un tempo opportuniste, fruit d’une stratégie très<br />
pragmatique qui s’adapte aux développements des affaires tels qu’ils<br />
se présentent. Lorsqu’une acquisition est possible, nous adaptons<br />
le modèle aux spécificités de l’entité acquise. Dans les pays où nous<br />
sommes déjà présents, notre modèle attire aussi des équipes de<br />
banquiers privés qui souhaitent bénéficier de l’appui de services à<br />
forte valeur ajoutée pour leurs clients privés tout en conservant leur<br />
autonomie locale. Chaque fois, l’écoute préalable et le partage des<br />
compétences constituent la pierre angulaire des projets tant du côté<br />
opérationnel que dans l’ICT.<br />
Quels ont été les fondements de cette organisation ?<br />
Nous nous sommes appuyés sur le très grand professionnalisme<br />
développé ici à Luxembourg dans les services professionnels aux<br />
investisseurs. Depuis plusieurs décennies, KBL à Luxembourg est<br />
à la fois un banquier privé et aussi un prestataire de services pour<br />
professionnels. Outre les entités du Groupe KBC naturellement clientes<br />
de KBL, nous avons une clientèle importante de professionnels<br />
hors groupe qui recourt à nos services pour la banque dépositaire<br />
et l’administration de leurs fonds d’investissement. Toutes les<br />
compétences et les investissements réalisés pour servir ce métier<br />
ont été mis à disposition pour déployer l’offre de services envers nos<br />
filiales. Ceci nous a permis de démarrer très rapidement et de réussir<br />
dans les deux dernières années à doubler les actifs en custody que<br />
nos filiales nous confient.<br />
Les fonctions de support sont centralisées pour l’activité<br />
private banking ?<br />
Non. Il faut bien comprendre que le modèle maintient des banques<br />
complètes sous forme d’entité légale. Les filiales conçoivent et<br />
produisent en local les services destinés à leurs clients privés en toute<br />
autonomie (c’est le Business to Customer ou B2C) et s’adossent<br />
aux services du Hub pour les services professionnels en amont (le<br />
Business to Business ou B2B) tant pour les accès aux marchés et<br />
au custody que pour les services d’ICT. Notre modèle n’est pas<br />
centralisateur, il se concentre sur les synergies qui ne remettent pas<br />
en cause la qualité et la pertinence du service au client final.<br />
Comment l’IT doit s’organiser pour supporter ce modèle ?<br />
La contribution de l’IT est essentielle. Pour KBL, c’est une organisation<br />
qui s’est mise en place naturellement. Depuis une dizaine d’années,<br />
nous menons des projets ambitieux paneuropéens et transfrontaliers.<br />
Nous avons beaucoup progressé grâce aux méthodes de gestion<br />
appliquées systématiquement à tout projet. Cela s’est accéléré ces<br />
cinq dernières années avec une approche transversale dans laquelle<br />
toute décision technologique est prise sous contrainte de l’ensemble<br />
des entités différentes à servir et non plus d’une entité unique à<br />
Luxembourg. Cela suppose une culture de prestataire de services.<br />
Nous n’aurions aucune chance d’attirer à Luxembourg une activité<br />
aussi importante que le Service Bureau pour une plateforme bancaire<br />
complète IT ou des services de custody pour nos filiales si nous<br />
n’avions pas fait la différence en termes de qualité, de compétences<br />
et surtout de scalabilité. Il est essentiel pour un groupe en croissance<br />
de pouvoir capter des volumes d’affaires supplémentaires à un rythme<br />
important, tout en gardant la maîtrise des coûts. Notre déploiement<br />
permet d’atteindre des coûts marginaux décroissants extrêmement<br />
agressifs, aussi très exigeants pour les équipes IT… La fantaisie n’a<br />
pas sa place et nous n’avons pas ou peu de droit à l’erreur dans nos<br />
choix technologiques…<br />
/ février 08 / 11
BUSINESS DECISION MAKER<br />
LE GRAND ENTRETIEN Ph. PAQUAY - J.-L. MARTINO<br />
Monsieur Martino, quel est le profil de l’IT ?<br />
Dans le contexte de notre groupe européen, l’IT est clairement une<br />
entité stratégique qui travaille en très étroite collaboration avec les<br />
lignes métiers et notre réseau de filiales banques privées. L’IT compte<br />
150 personnes en interne et en moyenne une centaine de prestataires<br />
externes, qui viennent essentiellement nous renforcer dans le<br />
domaine de la réalisation et des développements. Nous souhaitons<br />
absolument conserver la maîtrise conceptuelle et fonctionnelle de<br />
nos systèmes et applications et nous nous appuyons sur des SSII<br />
spécialisées pour nous donner l’effet de levier lors du roll-out, de la<br />
réalisation et du testing de nos grands projets ou bien pour prendre<br />
en charge la maintenance applicative de notre parc. Nous pouvons<br />
aussi affirmer que l’IT est devenue un véritable business enabler,<br />
dans le sens que l’IT est un atout incontournable et indispensable<br />
pour développer le groupe, asseoir et consolider son business plan.<br />
L’évolution stratégique de ces dernières années a été naturellement<br />
le développement de nos<br />
activités à destination de<br />
notre réseau à dimension<br />
paneuropéenne qui compte<br />
aujourd’hui huit pays.<br />
Comment tout a débuté ?<br />
Cette aventure a démarré<br />
au début des années 2000<br />
lorsque les premiers services<br />
d’infrastructures (réseau,<br />
messagerie, accès internet,<br />
intranet groupe,…) ont été<br />
mis en place. Cela a permis<br />
de connecter et fédérer le groupe autour de ce réseau. Ensuite, ces<br />
dernières années, notre périmètre de responsabilité s‘est étendu à<br />
l’ensemble des systèmes d’informations bancaires de notre réseau<br />
de banques privées avec notre projet de Hub qui est aujourd’hui une<br />
réalité en France, en Belgique et en Angleterre, puisque nous opérons<br />
l’informatique bancaire ici à Luxembourg pour ces trois pays selon un<br />
modèle SaaS, Software as a Service, encadré par des Services levels<br />
agreements internes, ce qui a été l’occasion de revoir nos processus en<br />
nous inspirant du référentiel ITIL. à noter qu’aujourd’hui, nous traitons<br />
l’ensemble de la messagerie Swift de notre groupe selon ce modèle,<br />
soit pas moins de huit entités «hubées» sur notre plateforme Swift.<br />
Cela vous oblige-t-il à imposer certains choix ?<br />
La conversion vers DB2 avait été un changement<br />
important qui vous guide encore aujourd’hui ?<br />
Nous restons au contraire très ouverts car nous sommes dans une<br />
démarche de partenariat avec nos filiales et donc il y a un dialogue<br />
intensif et beaucoup de flexibilité quant aux solutions qui leur sont<br />
nécessaires pour couvrir leurs besoins business. Et lorsqu’une filiale<br />
demande une fonctionnalité et que le besoin métier est clairement<br />
établi, nous sommes ouverts à enrichir notre plateforme, à faire,<br />
le cas échéant, des développements spécifiques ou qui peuvent<br />
être partagés avec d’autres entités du réseau. C’est donc bien une<br />
approche ouverte et évolutive. Nous ne sommes pas dans une<br />
optique où nous imposons une banque modèle que l’on dupliquerait<br />
à l’identique sur chacun des sites sans discussion possible.<br />
Effectivement, le cœur de la plateforme de KBL à Luxembourg est<br />
une architecture tout à fait pure où toutes nos bases de données<br />
de référence sont, sur DB2, tenues en temps réel, y compris les<br />
comptabilités cash et titres - ce qui est assez rare. Ce qui veut dire<br />
que nous n’avons pas de problème de synchronisation de bases<br />
de données, et tous les référentiels de données tenues sous DB2<br />
alimentent au fil de l’eau les progiciels spécialisés en fonction de<br />
principes SOA.<br />
La manière avec laquelle nous pouvons accompagner les banquiers<br />
privés dans le développement de solutions qui sont nécessaires pour<br />
accomplir leur métier est fondamentale. Des attitudes trop fermées ou<br />
catégoriques seraient évidemment très dommageables pour induire<br />
une dynamique de groupe. Néanmoins, une fois le scope fixé, nous<br />
sommes contraints a respecter nos plannings de déploiement en<br />
appliquant des méthodes de projet rigoureuses.<br />
Est-ce qu’il y a des choix incontournables néanmoins ?<br />
Oui évidemment. Le premier choix, c’est ce fameux modèle B2C/<br />
B2B, qui est un modèle architectural très fort sur le plan métier et qui<br />
a des répercussions fortes sur l’architecture applicative. Ce choix est<br />
quasi non négociable. Mais, par contre, il y a autour de cet élément<br />
fort beaucoup d’éléments adjacents modulables qui peuvent évoluer<br />
de site en site. C’est donc un compromis entre une architecture<br />
forte et des possibilités de customisation qui peuvent varier d’un<br />
pays à l’autre sans compter<br />
le volet client qui lui est<br />
totalement customisé par<br />
site avec la tarification, la<br />
fiscalité, l’interface Web<br />
et les documents clients<br />
avec le branding local de la<br />
filiale.<br />
Philippe Paquay: C’est une<br />
approche construite sur la<br />
modularité de composants<br />
qui peuvent s’adapter les<br />
uns aux autres en fonction<br />
du contexte dans lequel on<br />
souhaite les utiliser. Ainsi, la chaîne de traitement STP des ordres<br />
d’achats/ventes de tous types d’instruments financiers, parts de<br />
fonds, actions, obligations,… dispose d’une architecture ouverte.<br />
Nous combinons par exemple nos propres accès directs aux<br />
marchés financiers et le recours à des brokers sélectionnés sur leurs<br />
marchés d’expertise. Que les ressources soient internes ou externes,<br />
leur dialogue avec les autres composants est régi par des formats<br />
standards tels que Swift ou Fix. C’est du Plug and Play en quelque<br />
sorte. Si demain nous renonçons à une activité produite en interne<br />
par exemple, la modularité dans le dialogue applicatif permettra<br />
de connecter cette chaîne à une ressource externe sans remettre<br />
en cause l’architecture IT. C’est un élément très important. Au lieu<br />
du tout intégré, nous avons privilégié la voie de la modularité et de<br />
l’urbanisation de nos systèmes applicatifs.<br />
La modularité ne crée-t-elle pas aussi de la complexité ?<br />
Jean-Luc Martino: Non, pas du tout. La modularité est au contraire<br />
une nécessité pour fractionner la complexité et la maîtriser. C’est<br />
d’autant plus vrai dans un contexte paneuropéen. Nous disposons<br />
ainsi d’une architecture applicative pensée globalement et qui permet<br />
de localiser la complexité dans différentes applications intégrées<br />
et communiquant de manière cohérente par le biais d’interfaces<br />
standardisées exploitant les technologies de middleware et XML.<br />
Pouvoir disposer de modèle B2C et B2B est une force qui permet<br />
donc de décomposer la complexité.<br />
/ FéVRIER 08 / 12
LE GRAND ENTRETIEN Ph. PAQUAY - J.-L. MARTINO<br />
BUSINESS DECISION MAKER<br />
Pour nos filiales, nous avons une plateforme orientée banque privée<br />
dont le cœur bancaire est le package T24/Globus de Temenos. Et<br />
puis, pour des fonctions beaucoup plus spécialisées, nous utilisons<br />
des systèmes dédiés. Au niveau du Datawarehouse, le Management<br />
Information System, nous avons des solutions développées à partir<br />
de Business Objects. Au niveau de l’internet, pour la consultation<br />
des portefeuilles, nous réalisons des développements maison, ce<br />
qui offre beaucoup de flexibilité. L’autre élément très fort, c’est le<br />
dialogue entre l’architecture applicative de nos filiales (B2C) et le Hub<br />
opérationnel centralisé à Luxembourg qui traite le B2B. Cela permet<br />
d’évacuer la complexité opérationnelle des plateformes de nos filiales<br />
pour la concentrer à Luxembourg, ce qui valorise les applications IT<br />
de KBL et induit un effet de levier sur l’expertise internationale des<br />
back offices de KBL.<br />
Nous avons aussi évité les choix technologiques aventureux<br />
incompatibles avec notre calendrier de roll-out. La plupart des<br />
solutions que nous utilisons sont du best of breed, cela va de<br />
T24/Globus en passant par les solutions de FRS pour le reporting<br />
réglementaire de chaque pays, Business Objects, etc. Enfin, toutes<br />
les dernières réalisations reposent sur des principes très poussés de<br />
STP. Dans le domaine achats-ventes de titres, nous sommes à des<br />
taux bien supérieurs à 90% et la mise en place de cette mécanique<br />
de STP n’est possible qu’en recourant à une approche modulaire et<br />
en se reposant sur une messagerie inter-applicative très poussée.<br />
Quant à la plateforme de KBL à Luxembourg, son cœur, qui inclut le<br />
Hub opérationnel, repose essentiellement sur des développements<br />
maison avec un serveur de données DB2 sur mainframe. Ce cœur<br />
se compose des référentiels, des systèmes de comptabilité et<br />
de positionnement ainsi que des principales applications titres et<br />
cash. à noter que nos systèmes de comptabilité sont alimentés<br />
en temps réel et les schémas comptables sont aux mains des<br />
utilisateurs grâce au progiciel Règles du Jeu. Au niveau architecture<br />
de développement, nous avons soit des développements de type<br />
client-serveur, soit des développements n-Tiers Java. C’est ainsi que<br />
notre applicatif d’achats/ventes de titres a été développé dans cette<br />
technologie Java. On combine l’avantage de la scalabilité et de la<br />
robustesse d’un serveur de données DB2 sur le mainframe et le<br />
volet processing des informations et présentation à l’utilisateur au<br />
moyen de développements Java, ce qui permet notamment de faire<br />
du Push en temps réel d’information dont l’évolution du statut des<br />
ordres de bourse avec leur prix et puis aussi de bénéficier de facilités<br />
de développement de canaux de communication avec nos brokers<br />
sous différents formats Fix, Swift, et même FAX pour les contreparties<br />
qui le nécessitent.<br />
à côté de ces développements maison, nous avons recours à des<br />
progiciels pour les opérations de marchés où nous utilisons Kondor+,<br />
Bloomberg en front office et la chaîne OpiCS de Misys en back office<br />
et GEM pour la gestion des risques. Cette suite de progiciels est<br />
totalement intégrée en temps réel au travers d’une architecture<br />
urbanisée reposant sur un middleware.<br />
Quels sont les grands chantiers que vous avez réalisés<br />
dernièrement ?<br />
Philippe Paquay: Sur le plan réglementaire, MiFid était le thème<br />
majeur de l’année 2007. Nous l’avons perçu comme une opportunité<br />
métier. Au-delà de la contrainte, cela a favorisé une attractivité plus<br />
grande encore de la plateforme Hub, permettant de décharger nos<br />
filiales notamment des lourdes obligations liées à la best execution.<br />
Cette motivation s’applique également à nos clients tiers.<br />
D’autres grands travaux ?<br />
Jean-Luc Martino: Nous avons eu récemment la mise en production<br />
d’un grand projet sur la conservation des titres. C’est une chaîne<br />
stratégique de back office qui vise à piloter et à automatiser le<br />
traitement de toutes les entrées/sorties titres en exploitant des<br />
processus STP. Tout comme notre chaîne achats/ventes de titres,<br />
il s’agit d’un élément stratégique pour notre Hub opérationnel. En<br />
décembre 2006, nous avions ouvert Brown Shipley en mode Service<br />
Bureau ici à Luxembourg. En juin 2007, nous avons démarré Dewaay,<br />
puis en décembre 2007, nous avons effectué consécutivement la<br />
clôture de Dewaay et puis la reprise de Puilaetco qui a été fusionné<br />
avec Dewaay. En résumé, nous avons eu trois démarrages complets<br />
de sites bancaires sur douze mois, démarrages qui englobent à<br />
chaque fois le core banking système, le datawarehouse, l’internet et<br />
le CRM! Cela nous amène maintenant à une base de 400 utilisateurs<br />
live sur le Service Bureau.<br />
Quels sont ceux à venir en 2008 ?<br />
En parallèle avec le démarrage de la Belgique en 2007, nous avons<br />
préparé la vague suivante du roll-out qui va concerner l’Allemagne<br />
avec Merck Finck et Kredietbank (Suisse). Ces projets vont nous<br />
mobiliser jusque courant 2009. Dans le Hub opérationnel, nous<br />
souhaitons améliorer notre taux de STP actuel dans le traitement<br />
des Corporate Actions et nous avons initié un projet stratégique qui<br />
a démarré dès 2007 avec une pré-étude et un proof of concept qui<br />
va se poursuivre en 2008. Nous allons également élargir notre offre<br />
internet aux clients institutionnels.<br />
L'Annonce_Avaloq_2007_210x45mm-left-hand-page.pdf 30.11.2007 13:39:05
Technical Development Manager<br />
CASE CHOICE<br />
BDO Compagnie Fiduciaire<br />
se branche sur Cisco<br />
Dans la foulée de son déménagement dans des bâtiments plus grands,<br />
BDO Compagnie Fiduciaire a rénové son réseau informatique et opté<br />
pour la téléphonie sur IP. Un premier pas vers l’utilisation des Unified Communications.<br />
La technologie Cisco, installée par Simac, sera gérée par Datagest, la filiale IT de BDO.<br />
Les activités de BDO Compagnie Fiduciaire connaissant une forte croissance,<br />
la société a quitté le Boulevard de la Foire pour se loger Avenue Charles<br />
de Gaulle, au centre de Luxembourg. En prenant possession des lieux, en<br />
septembre 2007, BDO a aussi chargé Datagest de gérer la nouvelle ICT de la société.<br />
Dans l’optique d’adapter, plus tard, son infrastructure aux Unified Communications,<br />
BDO a retenu la proposition du fournisseur informatique Simac Luxembourg.<br />
Reposant sur la technologie Cisco, la solution intègre le réseau informatique et la<br />
téléphonie de BDO. Simac a donc installé un Media Convergence Server, un central<br />
téléphonique IP et 300 téléphones IP ainsi que, pour le réseau local, deux routeurs<br />
et 23 commutateurs Catalyst.<br />
SOLUTION MODULAIRE<br />
D’expérience, BDO Compagnie Fiduciaire<br />
connaissait les capacités de développement<br />
offertes par ces technologies. La société<br />
possédait déjà des routeurs semblables sur<br />
son ancien site et certains clients de BDO<br />
utilisent aussi la téléphonie IP. Compte tenu du<br />
fort ancrage local de Cisco via ses nombreux<br />
partenariats, BDO bénéficie d’un panel de<br />
choix en matière d’assistance technologique.<br />
Au niveau du réseau informatique, Datagest<br />
a été formé par Simac pour adapter les<br />
nouvelles fonctionnalités aux besoins de BDO<br />
via un système de contrôle plus performant.<br />
La modularité de celui-ci permet de<br />
solutionner plus rapidement un problème en<br />
épinglant les éventuels points névralgiques,<br />
ainsi que de configurer le réseau ou le routage<br />
téléphonique.<br />
BUSINESS CENTER<br />
EVOLUTIF<br />
En plus d’être modulaire, le réseau se veut<br />
divisible. Au sein du nouvel immeuble de BDO,<br />
une quarantaine de bureaux seront mis à la<br />
disposition de start-ups locales ou serviront<br />
de bases de départ pour les entreprises<br />
internationales cherchant à débuter leurs<br />
activités au Luxembourg. La clientèle de ce<br />
‘centre d’affaires’ bénéficiera donc de réseaux<br />
locaux virtuels, ou VLAN, et de routage<br />
téléphonique faciles à modifier. «Grâce au<br />
Call Manager, le central téléphonique sur<br />
IP de Cisco, et aux nouveaux routeurs et<br />
commutateurs, nous pouvons très facilement<br />
adapter les bureaux et les petits réseaux<br />
d’entreprise, détaille Romain Sabel, directeur<br />
de Datagest. Par exemple, en cas d’absence<br />
du client, la réceptionniste de Datagest<br />
pourra assurer la réception des appels en<br />
identifiant sur sa console à quelle société est<br />
destiné l’appel». Pour augmenter encore sa<br />
disponibilité, BDO peut aussi proposer à ses<br />
collaborateurs ou partenaires la connexion<br />
d’un poste téléphonique à distance sur<br />
son central par le biais d’une ligne Internet<br />
sécurisée (VPN). Si le collaborateur est à<br />
l’étranger, cela évite de coûteuses factures.<br />
INTUITIVITE<br />
Les collaborateurs de BDO se sont vite<br />
familiarisés avec les nouveaux téléphones<br />
IP, ce qui présage un glissement facile vers<br />
l’adoption totale des Unified Communications.<br />
Pour l’instant, l’intégration du réseau<br />
informatique et de la téléphonie permet à<br />
n’importe quel collaborateur de s’installer à<br />
n’importe quel bureau. Après s’être identifié,<br />
il a accès au réseau et à sa ligne directe. Son<br />
téléphone IP reconnaîtra automatiquement<br />
son profil et sa ligne directe sera déviée vers<br />
ce téléphone. Dans un futur proche, Datagest<br />
intégrera la téléphonie IP au système d’email<br />
Lotus Notes. «Nous pourrons ainsi appeler<br />
nos contacts directement à partir de notre<br />
boîte de messagerie sans devoir composer<br />
le moindre numéro», explique Romain Sabel.<br />
BDO envisage, dans la même optique,<br />
d’introduire également la vidéoconférence.<br />
/ FéVRIER 08 / 14
Romain Sabel,<br />
Directeur de Datagest<br />
© Photography Raoul Somers
Developer / Consultant<br />
Case Choice<br />
La BEI remanie ses sites web<br />
Le site internet de la Banque Européenne d’Investissement (BEI) doit pouvoir transmettre<br />
des informations fiables, régulières et accessibles. Cela a nécessité une refonte du website,<br />
menée par Business & Decision Luxembourg.<br />
Pour répondre à ces attentes, Busi ness & Decision a choisi l’intégration<br />
d’applications telle que Cascade Server et des développements J2EE qui<br />
garantissent des performances optimales et une grande souplesse d’utilisation.<br />
Business & Decision, qui assurait auparavant la maintenance du précédent site<br />
internet de la BEI, a réalisé les services de conception fonctionnelle et graphique du<br />
nouveau site, la mise en place d’un outil de gestion de contenu et la mise en œuvre<br />
d’une architecture Open Source.<br />
«Les sites de la BEI doivent supporter un<br />
design, une architecture de l’information,<br />
une capacité à garantir un temps de réponse<br />
pour des sites à trafic élevé et une architecture<br />
évolutive facilitant la prise en main de la<br />
communication multilingue et de l’évolutivité du<br />
site par le département de la communication»,<br />
a dit Pierre Dauffenbach, Directeur de Business<br />
& Decision Luxembourg.<br />
DYNAMIQUE<br />
La BEI peut dorénavant mettre en ligne un<br />
nouveau site internet très rapidement et<br />
sans avoir besoin de recourir à de nouveaux<br />
développements. Sa plateforme J2EE peut<br />
accueillir de nouveaux sites sans nécessiter<br />
de modification technique.<br />
La BEI peut également à tout moment<br />
décider de modifier le design de son site. Un<br />
des grands atouts de cette solution est de<br />
combiner les aspects dynamiques et statiques<br />
pour obtenir les meilleures performances<br />
possibles et un maximum de contrôle des<br />
contenus dans Cascade Server, tout en<br />
conservant le dynamisme du site internet.<br />
«Au niveau de la publication des pages,<br />
nous avons actuellement toute la liberté<br />
de sélectionner et de mettre en avant<br />
les informations les plus importantes<br />
même si elles ne respectent pas l’ordre<br />
chronologique de mise en ligne, a expliqué<br />
Marc Bello, responsable de la division<br />
des communications de la BEI. Le défi de<br />
la BEI est de permettre à son public très<br />
varié d’accéder à une information juste et<br />
pertinente. Trouver une organisation de<br />
l’information en respectant les meilleures<br />
pratiques de publication et de consultation<br />
des informations n’était pas gagné d’avance<br />
quant à la diversité des interlocuteurs et de<br />
leurs implantations multi sites.» L’architecture<br />
des informations a gagné en clarté.<br />
L’outil de CMS permet une gestion simple<br />
et intuitive des contenus. Chaque contenu<br />
peut être traduit dans les 25 langues de la<br />
Communauté. La dissociation du contenu<br />
(stocké en XML) de la présentation (gérée avec<br />
des feuilles de style XSL) permet de publier<br />
un même contenu dans plusieurs formats<br />
(HTML, XML, PDF,...) vers plusieurs sites web<br />
(ici, les sites de eib, eif ou jaspers). Enfin, via la<br />
création de relations entre les contenus, ceuxci<br />
sont plus facilement réutilisés.<br />
/ FéVRIER 08 / 16
Communication is vital.<br />
Let’s make it simple.<br />
Fast, reliable communication is essential to business success. The trouble is, all<br />
the emails, messages, voicemails and phone calls you’re bombarded with have<br />
an impact on productivity.<br />
HiPath OpenOffice from Siemens Enterprise Communications has been<br />
specifically designed to meet the needs of small and medium enterprises with<br />
features that make managing<br />
PUB3<br />
diverse communications simple and cost effective.<br />
It is part of our award-winning portfolio of Open Communications solutions<br />
which makes the frustrating physical and technological barriers to efficient<br />
communication a thing of the past.<br />
Siemens Enterprise Communications<br />
Communication for the open minded<br />
www.enterprise-communications.lu
BUSINESS DECISION MAKER<br />
CASE CHOICE<br />
Lecuit, premier client SAP<br />
Business One au Luxembourg<br />
Lecuit Opto-Technical, importateur de matériel photographique professionnel<br />
au Luxembourg, a opté pour SAP Business One, l’ERP pour PME.<br />
Prodware, partenaire SAP Business One, assurera l’installation et le support de l’application.<br />
Depuis plus de trente ans déjà,<br />
Lecuit vend et distribue des<br />
appareils photo et des accessoires<br />
professionnels au Luxembourg. Les<br />
possibilités limitées de son progiciel<br />
d’automatisation ne suffisaient plus<br />
à soutenir la croissance continue de<br />
l’entreprise, ni l’ouverture sur la vente<br />
en ligne. Raisons pour lesquelles<br />
la société a choisi SAP Business<br />
One, une application de gestion<br />
d’entreprise «conviviale et abordable».<br />
«Grâce à cette application, Lecuit<br />
pourra automatiser ses processus<br />
de vente, de facturation et de stock<br />
dans une application unique. Les cinq<br />
collaborateurs de Lecuit peuvent ainsi,<br />
via SAP Business One, exploiter tout le<br />
potentiel de leur entreprise», a expliqué<br />
SAP Luxembourg.<br />
E-SHOP<br />
«En choisissant SAP Business One, nous<br />
avons opté pour la sécurité et l’avenir, a<br />
expliqué Tim Walsh, administrateur de Lecuit.<br />
Notre logiciel actuel n’était plus soutenu par<br />
notre fournisseur. Nous ne rencontrerons plus<br />
ce problème avec une société comme SAP et<br />
ses différents partenaires. L’application SAP<br />
Business One cadre parfaitement avec nos<br />
besoins actuels et nous confère une solide<br />
base pour de nouvelles applications.»<br />
«Lecuit pourra également optimiser la gestion<br />
de son magasin sur internet à l’aide de SAP<br />
Business One. Plus besoin d’attribuer et<br />
de gérer manuellement les prix des articles<br />
pour les différents clients. La gestion est<br />
maintenant centralisée dans SAP Business<br />
One. La personne qui s’occupait à mitemps<br />
d’adapter et de contrôler les tarifs<br />
peut désormais se libérer pour des tâches<br />
apportant une plus grande valeur ajoutée.<br />
L’historique des clients a également été<br />
étendu. D’une simple pression sur une touche,<br />
les collaborateurs de Lecuit visualiseront<br />
immédiatement les activités des clients et<br />
leur historique d’achat. Les vastes possibilités<br />
de rapportage dans SAP Business One<br />
permettent de produire très vite des rapports<br />
actualisés, afin de mieux assurer la gestion<br />
quotidienne de l’entreprise.»<br />
«Vu la présence de nombreuses petites<br />
et moyennes sociétés, comme Lecuit, le<br />
Luxembourg représente un marché important<br />
pour SAP, a commenté Peter Nurski, directeur<br />
commercial de SAP Luxembourg. Aujourd’hui<br />
déjà, SAP occupe une solide position dans<br />
le segment des grandes entreprises et du<br />
secteur public. Avec la récente version<br />
de SAP Business One, elle est prête pour<br />
poursuivre cette croissance en 2008 dans le<br />
segment des PME.»<br />
/ FéVRIER 08 / 18
BUSINESS DECISION MAKER<br />
CASE CHOICE<br />
Lecuit, premier client SAP<br />
Business One au Luxembourg<br />
Lecuit Opto-Technical, importateur de matériel photographique professionnel<br />
au Luxembourg, a opté pour SAP Business One, l’ERP pour PME.<br />
Prodware, partenaire SAP Business One, assurera l’installation et le support de l’application.<br />
Depuis plus de trente ans déjà,<br />
Lecuit vend et distribue des<br />
appareils photo et des accessoires<br />
professionnels au Luxembourg. Les<br />
possibilités limitées de son progiciel<br />
d’automatisation ne suffisaient plus<br />
à soutenir la croissance continue de<br />
l’entreprise, ni l’ouverture sur la vente<br />
en ligne. Raisons pour lesquelles<br />
la société a choisi SAP Business<br />
One, une application de gestion<br />
d’entreprise «conviviale et abordable».<br />
«Grâce à cette application, Lecuit<br />
pourra automatiser ses processus<br />
de vente, de facturation et de stock<br />
dans une application unique. Les cinq<br />
collaborateurs de Lecuit peuvent ainsi,<br />
via SAP Business One, exploiter tout le<br />
potentiel de leur entreprise», a expliqué<br />
SAP Luxembourg.<br />
E-SHOP<br />
«En choisissant SAP Business One, nous<br />
avons opté pour la sécurité et l’avenir, a<br />
expliqué Tim Walsh, administrateur de Lecuit.<br />
Notre logiciel actuel n’était plus soutenu par<br />
notre fournisseur. Nous ne rencontrerons plus<br />
ce problème avec une société comme SAP et<br />
ses différents partenaires. L’application SAP<br />
Business One cadre parfaitement avec nos<br />
besoins actuels et nous confère une solide<br />
base pour de nouvelles applications.»<br />
«Lecuit pourra également optimiser la gestion<br />
de son magasin sur internet à l’aide de SAP<br />
Business One. Plus besoin d’attribuer et<br />
de gérer manuellement les prix des articles<br />
pour les différents clients. La gestion est<br />
maintenant centralisée dans SAP Business<br />
One. La personne qui s’occupait à mitemps<br />
d’adapter et de contrôler les tarifs<br />
peut désormais se libérer pour des tâches<br />
apportant une plus grande valeur ajoutée.<br />
L’historique des clients a également été<br />
étendu. D’une simple pression sur une touche,<br />
les collaborateurs de Lecuit visualiseront<br />
immédiatement les activités des clients et<br />
leur historique d’achat. Les vastes possibilités<br />
de rapportage dans SAP Business One<br />
permettent de produire très vite des rapports<br />
actualisés, afin de mieux assurer la gestion<br />
quotidienne de l’entreprise.»<br />
«Vu la présence de nombreuses petites<br />
et moyennes sociétés, comme Lecuit, le<br />
Luxembourg représente un marché important<br />
pour SAP, a commenté Peter Nurski, directeur<br />
commercial de SAP Luxembourg. Aujourd’hui<br />
déjà, SAP occupe une solide position dans<br />
le segment des grandes entreprises et du<br />
secteur public. Avec la récente version<br />
de SAP Business One, elle est prête pour<br />
poursuivre cette croissance en 2008 dans le<br />
segment des PME.»<br />
/ FéVRIER 08 / 18
CASE CHOICE<br />
CommerzBank AG<br />
harmonise son IT avec ARIS<br />
CommerzBank, deuxième institution<br />
financière allemande par<br />
ordre de grandeur, déploiera la<br />
solution ARIS d’IDS Scheer pour harmoniser<br />
et gérer de manière centrale<br />
ses 2.500 produits et applications IT.<br />
L’institution financière se fixe pour objectif<br />
d’uniformiser l’architecture IT de<br />
l’ensemble du groupe, en vue de gérer<br />
de manière plus efficace et transparente<br />
les systèmes de la banque. Ainsi, les<br />
applications de gestion ont été remplacées<br />
par une solution d’inventaire IT<br />
basée sur le web, qui tourne sur ARIS<br />
Business Publisher, un élément de la<br />
solution ARIS Enterprise Architecture<br />
Management d’IDS Scheer, fournisseur<br />
de solutions BPM et conseils ERP.<br />
Le centre de gestion de la solution se compose d’une base de données centralisée et d’un<br />
système de connexion qui consolident quelque 2.500 produits IT, leurs composants et<br />
interfaces. Le système est disponible pour environ 3.500 collaborateurs de l’institution financière.<br />
Les architectes IT de l’institution financière ont utilisé ARIS pour cartographier le paysage IT<br />
existant et dresseront également le calendrier des nouveaux objectifs sur la solution d’IDS<br />
Scheer. ARIS Repository est à la base de l’inventaire IT, qui garantit que les systèmes enregistrés<br />
pourront être utilisés dans divers modèles et pour diverses analyses.<br />
SOLUTION GLOBALE<br />
CommerzBank a prévu de mettre cette solution en œuvre au niveau global du groupe. L’IT de<br />
la CommerzBank veut aussi arriver à un processus de Release Cycle Management qui doit<br />
permettre de planifier les scénarios d’infrastructure IT dans l’environnement EAM (gestion<br />
d’actifs d’entreprise). «Nous avons déjà amélioré la transparence du système, explique Frank<br />
Streesow, Project Manager IT Architecture Management de CommerzBank AG. Nous sommes<br />
résolus à réduire encore les coûts IT par la consolidation en profondeur du paysage IT.»<br />
Socotec sécurise<br />
ses e-mails<br />
Ces dernières années, Socotec<br />
a vu fortement augmenter la<br />
quantité de spams et éprouvait<br />
des difficultés à les filtrer. Le serveur<br />
Exchange alourdi, la présence de virus<br />
dans les e-mails et le risque accru<br />
d’effacer accidentellement des messages<br />
importants ont poussé Socotec à<br />
s’adresser à Netbay, société de services<br />
active sur le marché des PME au<br />
Luxembourg.<br />
C’est ainsi que Netbay a mis en place la solution SonicWall E-mail Security 200 Appliance pour<br />
Socotec. Les e-mails ont été détournés vers SonicWall E-mail Security Appliance et sont traités<br />
par l’antispam avant d’être redistribués sur un serveur Exchange. Dès la première semaine<br />
suivant l’installation, la plupart des spams ont été bloqués par SonicWall.<br />
90% DE SPAMS INTERCEPTES<br />
«La proportion de spams dans les e-mails reçus par les employés de Socotec atteignait 70 à<br />
75%. Nous avons voulu avoir une solution intégrée et gérable facilement par Socotec et Netbay.<br />
SonicWall intercepte plus de 90% des spams en toute transparence vis-à-vis des utilisateurs»<br />
déclare Yves Colombier, Manager Opérationnel de Socotec.<br />
Les messages considérés comme spams et bloqués par Sonicwall Appliance sont placés<br />
dans la ‘JunkBox’. Les utilisateurs gardent donc le contrôle sur le filtrage de leur messagerie.<br />
Il est aussi possible d’adapter la white list intégrée en fonction des utilisateurs. La solution offre<br />
une ligne de base claire en matière de sécurisation tout en permettant un réglage poussé au<br />
niveau d’utilisateur.<br />
/ FéVRIER 08 / 20
CASE CHOICE<br />
TECHNICAL EXPERT<br />
La fusion d’ArcelorMittal<br />
comme catalyseur de l’ECM<br />
La numérisation des archives juridiques d’ArcelorMittal:<br />
une évolution qui a pris tout son sens lors de la fusion des sidérurgistes indien et européen.<br />
Lors de la conférence d’ITnews de décembre dernier sur l’Enterprise Content<br />
Management, José Tavares, conseiller chez Siemens IT Solutions, a présenté<br />
la mise au point du système Microsoft Office Sharepoint Server au sein<br />
d’ArcelorMittal.<br />
Le département juridique du groupe<br />
ArcelorMittal a choisi MOSS 2007 pour<br />
partager et archiver les documents du groupe,<br />
avec un module workflow pour la partie<br />
processus, des fonctionnalités de recherche<br />
assez avancées mais qui demeurent simples<br />
et des moyens de discussions faciles et<br />
conviviaux, semblables à l’environnement<br />
IT quotidiens des employés. MOSS 2007 a<br />
standardisé les méthodes de codification,<br />
d’envoi, de partage, de collaboration et<br />
d’archivage des documents juridiques.<br />
L’entretien du précédent système, Humming-<br />
Bird, était devenu trop coûteux et demandait<br />
une présence trop importante de spécialistes<br />
IT. La classification de l’information était aussi<br />
très statique, son accès était lent et il fallait une<br />
gestion personnalisée aux entités du groupe.<br />
La nouvelle solution devait être durable, offrir<br />
une classification des documents rapide et<br />
automatisée, être personnalisable, contenir<br />
des processus décisionnels et opérationnels,<br />
permettre l’envoi de documents au niveau<br />
mondial, décliner des péremptions différentes<br />
en fonction du type de document, enfin,<br />
permettre aux responsables juridiques<br />
d’utiliser les documents pour collaborer.<br />
La traçabilité joue donc un rôle central lors de<br />
la transmission et de l’archivage.<br />
LUXEMBOURG,<br />
CENTRE NERVEUX<br />
Le projet de numérisation et de partage<br />
sécurisé des documents avait déjà<br />
commencé avant la fusion d’Arcelor et Mittal,<br />
qui a poussé le projet vers le succès. Suite<br />
au rapprochement entre les entités, celles-ci<br />
devaient communiquer entre elles de manière<br />
plus rapide. Pendant la fusion, les juristes<br />
ont dû avoir un accès accru aux documents,<br />
qui doivent être eux-mêmes sécurisés pour<br />
répondre aux enjeux (notamment en termes<br />
de due diligence).<br />
Malgré tout, chaque entité du groupe<br />
Arcelor Mittal garde un certain contrôle sur<br />
ses documents juridiques, notamment<br />
pour assurer leur intégrité en cas de<br />
doute. «L’intégrité, souligne José Tavares,<br />
responsable du projet ECM de Siemens<br />
IT Solutions chez ArcelorMittal, est la<br />
responsabilité des entités, pas du corporate».<br />
Quant à la cave d’archivage, elle va être vidée,<br />
les documents détruits. Auparavant, les<br />
entités fournissaient l’information en papier.<br />
À présent, le Corporate office doit être en<br />
contact avec elles et entrer l’information dans<br />
la bibliothèque juridique.<br />
La principale valeur de la solution MOSS<br />
2007 est d’intégrer des fonctionnalités<br />
de management importantes, comme la<br />
détermination de la date de péremption<br />
des documents. Le département est plus<br />
sûr d’obtenir l’information rapidement et de<br />
la localiser dans l’arborescence grâce aux<br />
métadatas appliquées au record management.<br />
La maintenance IT a été supprimée et le<br />
département juridique a pris les rênes de la<br />
bibliothèque. Pour ce projet de taille moyenne,<br />
l’équipe IT initiale était de cinq personnes, à<br />
présent réduite à deux.<br />
Slides: info@itnews.lu<br />
/ FéVRIER 08 / 21
BUSINESS DECISION MAKER<br />
CASE CHOICE<br />
Une SOA open-source,<br />
en intégration<br />
Le Centre de Recherche Public Gabriel Lippmann a<br />
développé une solution SOA pour PME, basée sur des<br />
projets open source intégrés.<br />
Pour moderniser l’IT des PME en tenant compte de leurs limites budgétaires,<br />
le CRP Gabriel Lippmann propose de migrer vers une architecture open<br />
source en trois couches. La solution, qui intègre différents projets «ouverts»,<br />
est en développement à la Caisse Nationale de Prestations Familiales (CNPF).<br />
La CNPF voulait intégrer ses applications<br />
mainframe avec un framework WinDev et<br />
des sous-systèmes Java pour obtenir une<br />
meilleure lisibilité de son environnement<br />
informatique et améliorer la flexibilité des<br />
services. La solution proposée devait faciliter<br />
l’exploitation de la SOA en rendant les<br />
sous-composants échangeables. «Le but<br />
est d’utiliser le plus possible de standards<br />
ouverts, qui sont au cœur même de la SOA,<br />
explique Pascal Bauler, responsable du projet<br />
au CRP Gabriel Lippmann. De nombreuses<br />
applications étaient déjà en place lorsque<br />
nous avons été impliqués et aucune d’entre<br />
elles ne disposait de solution SOA ‘built-in’.»<br />
Pascal Bauler,<br />
Responsable de projet au CRP Gabriel Lippmann<br />
FRAMEWORK JAVA<br />
La solution open-source proposée est<br />
composée de trois couches. La première<br />
couche correspond aux connecteurs qui<br />
établissent une intégration technique entre<br />
l’architecture SOA et les applications externes.<br />
Les connecteurs standardisent l’accès aux<br />
applications existantes et les présentent sous<br />
forme de services. «À ce niveau, il n’y a pas<br />
de connecteur open source, tempère Nicolas<br />
Biri, responsable du projet. Le code est<br />
entièrement spécifique aux interfaces fournies<br />
par les éditeurs des clients.» Ces services<br />
sont alors accessibles par la deuxième<br />
couche, un ESB Service Mix, basé sur Java<br />
Business Integration, qui prend en main la<br />
transformation des données et le routage des<br />
messages entre les différents services.<br />
Enfin, intervient la couche business, pour la<br />
gouvernance des services et la mise en place<br />
des workflows complexes de données, afin de<br />
mieux gérer les interactions entre les services<br />
et leurs performances. L’orchestration des<br />
workflows est réalisée par la version open<br />
source d’Active BPEL (Business Process<br />
Execution Language). Cette technologie<br />
représente le back-end technique de la<br />
solution SOA, basée sur un framework Java.<br />
Les équipes de développeurs y ont accès par<br />
un plug-in Eclipse pour créer ou déployer de<br />
nouveaux composants ou pour intégrer des<br />
applications additionnelles avec la SOA.<br />
/ FéVRIER 08 / 22
CASE CHOICE<br />
BUSINESS DECISION MAKER<br />
d’intégration<br />
FRONTALIERS FRANCAIS<br />
Le projet de recherche au CNPF devrait<br />
déboucher sur une première application en<br />
mai 2007, destinée à gérer automatiquement<br />
les allocations familiales octroyées aux<br />
frontaliers français. Parallèlement à la<br />
réorganisation graduelle de l’architecture IT<br />
de la CNPF, le CRP Gabriel Lippmann va<br />
utiliser la même approche pour la Chambre<br />
de Commerce de Luxembourg.<br />
La CC pousse la solution plus loin en incluant<br />
des aspects de sécurité et des fonctionnalités<br />
de service repository. «En centralisant ces<br />
aspects d’interconnexion entre services, on<br />
peut mieux les visualiser, explique Nicolas<br />
Biri. L’idée n’est pas de devoir choisir entre<br />
deux solutions mais d’avoir une porte ouverte<br />
vers une transition parallèle à l’évolution des<br />
besoins de qualité services.»<br />
La couche business devient cruciale. «Pour<br />
schématiser, cela correspond à passer d’une<br />
architecture où les services sont passifs à une<br />
architecture où ils sont actifs, explique Pascal<br />
Bauler. Ce changement nécessite de rajouter<br />
de «l’intelligence» au niveau de l’architecture<br />
pour que l’exécution des services résulte<br />
de la corrélation des événements qui lui<br />
sont fournis». Ici, l’ajout du moteur BEPL<br />
fait le traitement logique de communication<br />
entre les services. L’event-driven est donc<br />
utilisé dans une perspective de réutilisation<br />
d’applications hétérogènes distribuées. «La<br />
vision habituelle de la SOA est de supprimer<br />
des couches intermédiaires pour ne laisser<br />
que les appels entre les services, rappelle<br />
Nicolas Biri. Ici, on ajoute quelque chose sur<br />
le cœur de la communication en SOA. Et c’est<br />
de là que provient la valeur ajoutée.»<br />
C’est ici qu’intervient l’event-driven archi -<br />
tecture. Dans un schéma classique de SOA,<br />
son rôle reste limité. Suite à la complexification<br />
des workflows, le rôle de l’architecture<br />
orientée événements est de faire gagner en<br />
simplification pour faire évoluer le système<br />
sans reconfiguration.<br />
«L’idée d’intégrer les moteurs de workflows<br />
est simple, reconnaît Nicolas Biri. C’est la<br />
complexification des workflows qui appelle<br />
l’event-driven.»<br />
Nicolas Biri,<br />
Responsable de projet au CRP Gabriel Lippmann<br />
© Photography Raoul Somers
Technical Development Manager<br />
LE GRAND DOSSIER SOA & INTEGRATION<br />
MySchool!: l’âge de raison<br />
Les concepteurs du portail éducatif «MySchool!» ont plus de sept ans d’expérience dans<br />
le web 2.0 et une stratégie semblable à celle d’une entreprise. Ils tablent sur l’évolutivité de<br />
l’outil pour en assurer la pérennité.<br />
Dès 2001, une idée prend forme<br />
au Centre de Technologie de<br />
l’Education (CTE), département<br />
du ministère de l’Education nationale:<br />
la création d’un portail éducatif, basé<br />
sur des technologies qui s’apparentent<br />
au web 2.0. «L’adoption des utilisateurs,<br />
les écoles secondaires de Luxembourg,<br />
est seulement possible maintenant»,<br />
explique Daniel Weiler, coordinateur<br />
général du portail MySchool! Année<br />
après année, les concepteurs ont<br />
donc su planifier le développement du<br />
portail en tenant compte des attentes<br />
des utilisateurs.<br />
La conférence ITnews 2.0 sur le thème<br />
de la SOA se déroulera le mercredi 13<br />
février à 18h à la Confiserie Namur à<br />
Luxembourg-Hamm. Les intervenants<br />
seront IBM (Business Mashup with IBM<br />
Lotus Solutions), Siemens (Open Sure)<br />
et Aubay (Intégration GED et BPM au<br />
service des processus administratifs<br />
bancaires).<br />
LE SUCCES VIA LA<br />
PERSONNALISATION<br />
La vision initiale des créateurs de MySchool!<br />
était de se libérer de toute contrainte en<br />
matière de contenu et d’accès. «Déjà en 2001,<br />
les gens se perdaient dans l’information, et<br />
encore plus aujourd’hui», explique Daniel<br />
Weiler. Le portail a progressivement évolué<br />
vers les possibilités offertes par le web 2.0:<br />
collaboration, e-learning, applications et<br />
CMS. Le portail est résolument interactif, bien<br />
qu’au départ, les utilisateurs n’y aient pas vu<br />
de valeur ajoutée. «La personnalisation existait<br />
déjà il y a six ans mais les utilisateurs n’étaient<br />
pas prêts», soutient Daniel Weiler.<br />
«La notion de portail fait peur, explique Claude<br />
Weber, architecte du portail. On le voit grand,<br />
lourd, on s’y perd. MySchool! est convivial: via<br />
la personnalisation du portail, les utilisateurs<br />
gèrent leur propre contenu, ce qui amène à une<br />
meilleure maîtrise de l’outil et des possibilités<br />
offertes». Les fonctionnalités sont repensées<br />
pour intégrer le drag and drop, par exemple.<br />
«Nous utilisions déjà le XML et RSS en 2001,<br />
dit Claude Weber. Mais les utilisateurs nous<br />
demandaient toujours de les guider dans<br />
l’interface. A présent, la personnalisation<br />
devient enfin intéressante pour les utilisateurs,<br />
parce qu’ils en comprennent les enjeux.<br />
Ils demandent des look and feel différents.»<br />
MYSCHOOL!,<br />
L’ENTREPRISE<br />
Le portail éducatif emploie Aqualogic de<br />
BEA depuis le début. En adoptant BEA,<br />
le CTE a calqué son choix sur celui des<br />
entreprises. Hors du commun ? «Logique, se<br />
défend Daniel Weiler. Le secteur privé est fort<br />
semblable à celui de l’éducation.»<br />
À l’instar d’une entreprise, le CTE doit<br />
percevoir les utilisateurs de MySchool!<br />
comme des clients. «Nous avons un public<br />
très peu tolérant, explique-t-il. Il faut doser<br />
la solution de manière homéopathique, si<br />
l’on veut favoriser son adoption». De là, les<br />
partenariats avec Utopolis (e-ticketing cinéma)<br />
et le développement réussi de Restopolis,<br />
webservice via lequel les utilisateurs peuvent<br />
réserver leur menu: depuis septembre 2007,<br />
70.000 commandes ont été passées via le<br />
portail, dans six écoles, alors que vingt-deux<br />
autres seront reliées au réseau d’ici fin 2008.<br />
Depuis deux ans, l’utilisation du portail a<br />
décollé, doublant puis triplant le nombre<br />
d’utilisateurs au cours de l’année 2007.<br />
Aujourd’hui, 28.000 personnes se connectent<br />
au portail MySchool!, dont un tiers actif, 600<br />
communautés virtuelles actives, 3.100 sites<br />
web personnalisés et 25 intranets d’écoles.<br />
Entre 1.500 et 2.000 connexions uniques<br />
par jour. «On va vers la stabilisation de l’outil,<br />
explique Daniel Weiler. Maintenant on entre<br />
dans la période web 2.0, et on va lancer<br />
une campagne d’information en 2008 pour<br />
faciliter la transition».<br />
En 2001, l’open source faisait de plus en plus<br />
parler de lui. La solution devait être basée sur<br />
le web, pour plus d’évolutivité et de respect<br />
des standards.<br />
Claude Weber: «nous sommes sûrement le<br />
plus grand portail européen à utiliser BEA<br />
et certainement les premiers à utiliser le<br />
pathway (tags) comme moyen de recherche.»<br />
La version 6.5 de BEA, dont la sortie est<br />
prévue en 2008, utilisera Ajax, un interfaçage<br />
avec update partiel des fonctionnalités, plus<br />
de drag and drop et sera plus intuitif.<br />
/ FéVRIER 08 / 24
LE GRAND DOSSIER SOA & INTEGRATION<br />
BUSINESS DECISION MAKER<br />
Daniel Weiler,<br />
Coordinateur Général MySchool!<br />
Alain Hoffmann,<br />
Responsable Formations et RP au CTE<br />
Claude Weber,<br />
Architecte MySchool!<br />
© Photography Raoul Somers<br />
SOA ET WEB 2.0<br />
Le portail est aussi un intégrateur résolument<br />
SOA: publications, services administratifs,<br />
e-learning,… Plus qu’un site web avec<br />
quelques liens, c’est une plateforme<br />
évolutive, donc personnalisable, orientée<br />
user profile. Les end-users à fort potentiel<br />
demeurent les étudiants, plus réactifs que<br />
les enseignants. «Ce que les utilisateurs<br />
demandent surtout, c’est de pouvoir partager<br />
des documents, des tâches et gérer un<br />
calendrier ensemble», explique Daniel Weiler.<br />
En revanche, les utilisateurs n’ont pas encore<br />
adopté les widgets et se cantonnent au CMS.<br />
«Les mentalités doivent encore évoluer,<br />
regrette Daniel Weiler. La technologie est là<br />
depuis six ans mais le partage de documents<br />
ne correspond pas à la philosophie de travail<br />
des enseignants».<br />
Le web 2.0 a pris une dimension plus<br />
importante via l’installation de l’e-bac. Pour<br />
pallier le taux d’abandon des cours du soir,<br />
le CTE a mis en place un outil modulaire<br />
qui permet de passer son bac via le portail<br />
MySchool! Le concept e-bac a été créé de<br />
toutes pièces, puis greffé sur le portail. Le site<br />
se veut interactif, surtout au niveau CMS et<br />
partage de contenus, pour une soixantaine<br />
d’e-learners inscrits.<br />
«Au début, il fallait toujours d’abord convaincre<br />
l’utilisateur que le portail avait une<br />
valeur ajoutée pédagogique, explique Alain<br />
Hoffmann, responsable des formations et<br />
des relations publiques au CTE. Aujourd’hui,<br />
le feedback des utilisateurs est plus<br />
spontané.»<br />
C’est la «configuration guidée par l’acceptance»,<br />
résume Claude Weber. MySchool!<br />
est vivant, donc évolutif. Le portail fait<br />
l’interfaçage avec l’utilisateur en back-end,<br />
ouvrant la possibilité à des communautés<br />
de travail, la création de mypages, et l’accès<br />
à des ressources: 50.000 documents sont<br />
accessibles via le portail. «Nous sommes<br />
techniquement prêts pour le web 2.0 car<br />
nous nous sommes déliés de la taxinomie en<br />
adoptant les tags, explique Daniel Weiler. Mais<br />
ce n’est pas encore entièrement structuré.»<br />
IDENTITY MANAGEMENT<br />
Pour la sécurité, l’e-directory de Novell gère les<br />
fichiers de 80.000 personnes. La connexion<br />
utilisateurs se fait par un système externe IAM<br />
(Identity and Access Management), tandis<br />
que le firewall gère le reste des applications<br />
(les sous-portails: école, restaurant, etc). Au<br />
début, l’activation était fort lente car le CTE<br />
devait gérer les demandes et les itérations.<br />
À présent, les applications satellites ont<br />
encore alourdi le système, et une nouvelle<br />
réglementation de l’Etat en 2008 rendra<br />
l’utilisation de devices comme la Smartcard<br />
obligatoires afin de réduire tout abus.<br />
Le CTE sert de point d’entrée unique au portail.<br />
La centralisation des technologies (vingt<br />
serveurs pour un total de 3 à 4 Tb) était l’un<br />
des trois piliers de la solution, qui repose<br />
également sur l’accès simplifié via le single<br />
sign-on et l’intuitivité du portail.<br />
Le CTE<br />
Le Centre de Technologie de l’Education<br />
dépend du ministère de l’Education<br />
nationale. L’implantation du projet se<br />
fait au niveau national mais les réseaux<br />
et les systèmes de sécurité sont dans<br />
les écoles. Le CTE dispose aussi d’une<br />
«brigade volante» responsable de la<br />
maintenance des réseaux et des serveurs<br />
au sein des lycées luxembourgeois<br />
www.myschool.lu<br />
White paper BEA ask: info@itnews.lu<br />
/ février 08 / 25
BUSINESS DECISION MAKER<br />
LE GRAND DOSSIER SOA & INTEGRATION<br />
Le web 2.0, source<br />
d’inspiration pour<br />
les futures SOA<br />
La révolution web 2.0 a changé les attitudes des consommateurs, devenus utilisateurs.<br />
Au-delà de leur appartenance à de célèbres communautés comme Facebook ou LinkedIn,<br />
ils peuvent déterminer les orientations futures des sociétés en matière de services.<br />
Pour correspondre aux attentes des utilisateurs, il ne s’agit pas de suivre les changements<br />
technologiques mais de les mener.<br />
L ’ évolution rapide de l’IT au cours des vingt dernières années bouleverse les<br />
habitudes. La technologie a pénétré les foyers en cinq ans, parallèlement à<br />
l’augmentation des dépenses pour l’acquérir. Les plus jeunes membres de<br />
la famille sont désormais ceux qui maîtrisent le mieux les outils informatiques. En<br />
dix ans, on est passé de la disquette à la clé USB, du modem au WiFi. «La plupart<br />
d’entre nous sont des immigrants digitaux, venus du monde de l’analogique,<br />
explique Peter Hinssen, président de Porthus, lors de la conférence Cisco<br />
à l’Abbaye de Neumünster. La nouvelle génération se bâtit autour du concept<br />
de participation. Ce n’est plus le contenu mais le contact qui prime.» Plus<br />
qu’un phénomène technologique et social difficile à ignorer, le web 2.0 est un<br />
paradigme neuf qui a changé l’utilisation et la transmission de l’information, et<br />
ce, au niveau mondial. «C’est une évolution fondamentale dans la façon dont les<br />
gens découvrent et utilisent l’information», déclare Phil Smith, vice-président de<br />
Technology et Corporate Marketing, European Markets, chez Cisco.<br />
END TO END<br />
Viviane Reding, Commissaire Européenne de<br />
l’information et des médias, a fait référence<br />
à l’importance de se focaliser sur la «queue<br />
du peloton» des utilisateurs et combler le<br />
fossé technologique qui les sépare. De son<br />
côté, Peter Hinssen reprend la même idée,<br />
mais parle de communautés. Au départ,<br />
l’utilisateur recherche un groupe qui partage<br />
les mêmes centres d’intérêt. Par la suite,<br />
les communautés se développent pour<br />
rassembler des individus d’horizons, de styles<br />
et d’intérêts différents.<br />
Le fonctionnement des sociétés devrait<br />
donc se conformer à l’évolution voulue<br />
par les utilisateurs. À la différence des<br />
consommateurs, qui se trouvent à la fin<br />
de la chaîne de production pour intégrer<br />
le produit, les utilisateurs, via le commerce<br />
électronique, font partie de la chaîne. Une<br />
réalité renforcée par l’utilisation accrue des<br />
Unified Communications, pour renforcer la<br />
mobilité et la disponibilité des utilisateurs.<br />
L’AVENIR: SOA EXTERNE<br />
Le tout est de ne pas confondre symptôme et<br />
remède: le web 2.0 est révélateur des attentes<br />
des utilisateurs mais n’est pas la seule façon<br />
d’y répondre.» Pour cela, les étapes sont<br />
nombreuses. Au cours des prochaines<br />
années, il ne s’agira plus de construire et<br />
vendre, mais de composer avec les attentes<br />
des utilisateurs. Par exemple, mélanger (mesh<br />
up) les applications offertes sur le web pour<br />
créer des compétences uniques. «C’est en<br />
quelque sorte l’externalisation de la SOA»,<br />
explique Peter Hinssen. Pour que la fiabilité<br />
des informations soit optimale, un nouveau<br />
système de sécurité devra être mis en place,<br />
calqué sur des modèles comme Wikipedia.<br />
En cas de fausse information, la correction est<br />
quasi instantanée. Un système auto-immune,<br />
dont le fonctionnement doit encore être<br />
développé. «Ces évolutions correspondent<br />
à la SONA, ou Service-Oriented Network<br />
Architecture, ajoute Phil Smith. Pour cela,<br />
il faut une plateforme ouverte, avec une<br />
collaboration large, la sécurité optimale et<br />
l’adaptabilité (taille des entreprises)».<br />
C’est de là que provient la richesse de web<br />
2.0, selon Peter Hinssen. «Le medium n’est<br />
plus le message, mais la réponse. C’est<br />
l’interaction constante entre les utilisateurs<br />
au sein de leurs communautés».<br />
L’utilisation des Unified Communications<br />
passe par la virtualisation de l’IT, afin de<br />
proposer une palette plus large d’applications.<br />
Là réside le paradoxe: «pour être concret, il<br />
faut devenir virtuel, résume Peter Hinssen.<br />
/ FéVRIER 08 / 26
We have<br />
the Microsoft consulting experience<br />
Jacques Schmitz<br />
primesphere S.A.<br />
Solution Architect<br />
Windows 2008 Server TAP project<br />
BANQUE DE LUXEMBOURG<br />
The top motivation of IT decision-makers to run their production<br />
on Release Candidate software is to protect their long-term<br />
investment in an homogeneous, state-of-the-art IT platform.<br />
The top challenge is to find the right implementation partner.<br />
1996 Windows NT Server RC At a leading supplier of post-trading services<br />
1999 Windows 2000 Server RC2 At one of the top 5 German banks in Luxembourg<br />
2002 Windows 2003 Server RC2 At a German Private bank in Luxembourg<br />
2007 Windows 2008 Server RC1 BANQUE DE LUXEMBOURG<br />
More than ten years of successful Microsoft Windows Server pilot migration projects in Luxembourg
BUSINESS DECISION MAKER<br />
LE GRAND DOSSIER SOA & INTEGRATION<br />
La SOA:<br />
réponse à la performance,<br />
défi permanent<br />
Un sondage Forrester réalisé en janvier 2008 auprès de 1000 décideurs IT nordaméricains<br />
montre que 33% des répondants veulent améliorer l’intégration<br />
de leurs applications dans l’année à venir. Toutefois, il n’existe pas une<br />
approche-type mais des étapes de mise en œuvre sur lesquelles les concepteurs<br />
de logiciels et les consultants s’accordent. Pour repenser l’existant, il faut d’abord<br />
analyser son utilité et, parallèlement, les besoins futurs du business.<br />
L’architecture orientée services (SOA)<br />
est une méthode destinée à réutiliser les<br />
applications d’un système d’information<br />
d’une entreprise pour, initialement, accroître<br />
sa performance. «La vocation fédératrice du<br />
SOA implique naturellement de concevoir un<br />
nouvel “urbanisme” du système d’information<br />
sur la base des différentes solutions déjà<br />
utilisées par l’entreprise, dans les domaines<br />
des Enterprise Resources Planning (ERP),<br />
du Business Process Management (BPM),<br />
du Business Activity Monitoring (BAM),<br />
des Enterprise Services Bus (ESB) ou de<br />
l’intégration d’applications d’entreprise<br />
(EAI)», explique Sogeti. Cette approche est<br />
particulièrement intéressante pour l’IT puisque<br />
cela permet de créer des services depuis des<br />
applications rendues indépendantes de leur<br />
relation linéaire.<br />
Les possibilités de recombinaison et de<br />
réutilisation des services sont infiniment plus<br />
nombreuses, formant ainsi une architecture<br />
plus souple, plus rapide, plus agile. «Selon<br />
certains cabinets de conseil, en cinq ans,<br />
les investissements des entreprises dans<br />
le domaine SOA vont passer d’un facteur<br />
1 à un facteur 46», avance Sogeti. Les<br />
avancées technologiques font de la SOA la<br />
méthode idéale pour intégrer des plateformes<br />
différentes, modéliser des processus métier,<br />
ajouter un bus de services dans une couche<br />
supplémentaire, générer des bases de<br />
données depuis lesquelles vont être créées<br />
des statistiques… Au final, une architecture IT<br />
consolidée qui n’est plus un mal nécessaire,<br />
mais un centre de profit pour le business.<br />
Par exemple, les équipes de Kredietbank<br />
Luxembourg ont adopté cette manière<br />
d’architecturer les développements depuis<br />
longtemps, tout en l’améliorant au fur et<br />
à mesure de l’évolution technologique.<br />
«Au niveau du hub, on a deux plateformes<br />
informatiques qui dialoguent entre elles par le<br />
biais de messages asynchrones, donc on a<br />
bien un découplage fort entre les systèmes,<br />
puisqu’on a deux bandes qui dialoguent au<br />
travers de messages standardisés, et qui<br />
appellent des services métiers, explique<br />
Jean-Luc Martino, CIO de KBL. Ces<br />
messages sont digérés, décomposés dans<br />
des chaînes applicatives pour être traduits<br />
dans des exécutables qui prennent en charge<br />
la fonctionnalité. La réutilisation chez nous<br />
est donc fort importante. Nous avons aussi<br />
interfacé de nombreux packages en temps<br />
réel par le biais de middleware avec des<br />
couches techniques basses et des couches<br />
applicatives qui permettent de faire cohabiter<br />
des progiciels.»<br />
ENVIRONNEMENT<br />
CHANGEANT<br />
Les secteurs public et financier sont les<br />
plus grands clients de la SOA, de par<br />
l’apparition de nouvelles réglementations et<br />
l’augmentation de fusions et acquisitions qui<br />
ont accéléré les besoins de consolidation<br />
des entreprises. Le secteur des Telco est par<br />
essence lui aussi friand de cette approche.<br />
Ces nouvelles opportunités de repenser<br />
l’architecture en termes de services ouvre<br />
la voie à des réorganisations internes et…<br />
externes. La tendance lente, conséquence<br />
de la standardisation, est l’intégration des<br />
partenaires des entreprises dans leur schéma<br />
SOA via l’utilisation de webservices.<br />
«Le nombre de transactions sur les services<br />
financiers se multiplient par deux tous les six<br />
mois», rappelle Pierre Baudin, directeur EMEA<br />
au sein de la division technologie de CA Wily.<br />
Au final, la bonne tenue des transactions<br />
dépend de la latence du réseau. La<br />
mesurabilité des services que les entreprises<br />
mettent à disposition de leur clientèle et de<br />
leurs partenaires les pousse à se focaliser sur<br />
la performance. «Les vendeurs d’applications<br />
sont en train de rendre leurs applications<br />
et webservices adaptables, explique<br />
Pierre Baudin. Les modèles partagés vont<br />
rencontrer un succès croissant et le réseau de<br />
business applications deviendra une nouvelle<br />
application business, un plug and play entre<br />
les vendeurs.»<br />
L’intégration n’est pas un but en soi, parfois<br />
même la SOA est un side effect qui n’était<br />
pas planifié au départ mais qui concorde<br />
avec les évolutions en cours dans le paysage<br />
IT de l’entreprise. Dans une autre direction,<br />
la SOA peut aussi être un premier pas vers<br />
l’adoption d’outils de collaboration, reposant<br />
sur les technologies du web 2.0. «Quelques<br />
clients progressistes s’intéressent de près<br />
aux RIA (Rich Internet Applications) et aux<br />
outils web 2.0, explique Blair Jones, senior<br />
executive chez Accenture. Nous observons<br />
la croissance de webservices sur internet, et<br />
l’intérêt des entreprises pour les mash-ups<br />
qui ont gagné en maturité. «Il faut simplifier la<br />
connectivité, explique Philippe Houssier, CEO<br />
de Siemens IT Solutions and Services. La<br />
mobilité joue un grand rôle dans l’exploitation<br />
des possibilités du web 2.0».<br />
/ FéVRIER 08 / 28
LE GRAND DOSSIER SOA & INTEGRATION<br />
BUSINESS DECISION MAKER<br />
GOUVERNANCE<br />
ET CONTRÔLE<br />
Ces nouveaux challenges au niveau du business<br />
impliquent de nouvelles responsabilités<br />
et la SOA amène invariablement le sujet de la<br />
gouvernance. «Les clients sont demandeurs<br />
de gouvernance afin d’éviter d’enregistrer<br />
des services en-dessous des critères de<br />
qualité (best practices), soutient Software<br />
AG. Ces règles empêchent par exemple<br />
l’enregistrement du service dans le registry si<br />
ces différents critères ne sont pas rencontrés».<br />
De manière générale, les banques veulent<br />
évoluer quand elles ont compris l’importance<br />
de la SOA, que l’existant en place est bon<br />
et que la probabilité que ce soit compatible<br />
augmente.<br />
Pour que les services soient réorganisés,<br />
il faut également qu’ils soient gérés avec<br />
efficacité, ce qui signifie plus de souplesse<br />
et d’ouverture chez les techniciens, dont le<br />
rôle doit s’aligner sur les besoins du business.<br />
Dans l’autre sens, le business doit intégrer<br />
les possibilités techniques rendues possibles<br />
par la mise en place d’une SOA. On pourrait<br />
assister à la combinaison ultime de la SOA,<br />
du BPM (Business Process Management) et<br />
de la BI (Business Intelligence). «La BI provient<br />
de l’accès facilité de chacun aux données,<br />
ce qui crée encore plus de valeur», explique<br />
Stefan Farestam, regional director EMEA<br />
chey Tibco. Or, l’exploitation des données<br />
est parfois biaisée, selon Philippe Vaessen,<br />
Country Manager Belux chez Sybase. «Les<br />
utilisateurs retiennent souvent de leur analyse<br />
des bases de données ce qui correspond à<br />
leurs premières impressions», explique-t-il.<br />
Cet overlap IT/business rend la tâche des CIO<br />
plus complexe à définir. Les freins actuels à<br />
cette évolution sont de nature budgétaire et,<br />
en un sens, culturelle. De manière générale,<br />
le business préfère choisir des packages<br />
de solutions dont la mise en place se révèle<br />
facilitée (aussi dans le cadre de contrats<br />
cadre). Toutefois, la standardisation place<br />
des passerelles entre les solutions et l’open<br />
source joue un rôle croissant. Les équipes<br />
IT changent d’attitude pour préférer la<br />
réutilisation du code à sa production.<br />
++CA WILY++<br />
«Tous les produits IT de CA Wily doivent collaborer au niveau de leurs fonctionnalités», explique Pierre Baudin,<br />
directeur EMEA au sein de la division technologie de CA Wily, fruit de l’acquisition de Wily par CA en 1998.<br />
La solution Introscope de CA Wily est un agent de monitoring qui détecte et résout les problèmes au sein de l’architecture sans impacter<br />
sur la performance du business. Dans l’immense majorité des cas, Introscope est mis en œuvre via un Proof Of Concept. Les données<br />
sont collectées sur un dashboard, en vertu duquel l’application est profilée. Le but final est de rendre l’application plus rapide. «L’impact de<br />
la solution est de 2 à 5% en termes de consommation de tâches mais la détection est si efficace que la solution conserve sa pertinence»,<br />
explique Pierre Baudin. La solution tourne sur les mainframe, Unix et Windows mais est dépendante du langage Java. Le secteur financier<br />
est le consommateur numéro un de la solution Introscope.<br />
Pierre Baudin, directeur EMEA, CA Wily<br />
++Sybase++<br />
Les solutions de Sybase sont adoptées en majorité par le secteur financier (environ 60% de leurs clients). Sybase<br />
a une trentaine de sociétés clientes au Luxembourg. La solution Powerdesigner est leader de son marché selon Gartner. Elle offre la<br />
possibilité de décrire les métadonnées techniques et leurs chemins au sein de l’organisation. «L’informatique passe plus de temps à<br />
décider quelle architecture mettre en place qu’à la développer, explique Philippe Vaessen, Country Manager Belux. Or, trois managers sur<br />
quatre avouent avoir pris des décisions sur des données incorrectes.» Powerdesigner gère les données via le BIPM (Business Intelligence<br />
Process Management), en identifiant l’existant puis en exposant l’information au travers de statistiques. Sybase a développé depuis deux<br />
ans la Data Integration Suite (DIS), une suite d’outils qui couvre la réplication, l’accès transparent, la fédération, la présentation et qui<br />
convient aux utilisateurs mobiles.<br />
Philippe Vaessen, Country Manager Belux chez Sybase<br />
/ février 08 / 29
BUSINESS DECISION MAKER<br />
LE GRAND DOSSIER SOA & INTEGRATION<br />
TEST OU POC?<br />
Selon Tanguy Petre, Product Manager Belux<br />
chez IDS Scheer, les projets SOA mise en<br />
place au Luxembourg ont été limités à des<br />
Proof of Concept (POC). «Les architectures<br />
IT ne sont pas encore prêtes pour mettre en<br />
place une approche de type SOA, explique-til.<br />
La vision de SOA est encore trop technique<br />
avec des acteurs tels que Oracle, SAP, IBM.<br />
Les enjeux de cette approche sont encore<br />
trop limités à l’IT. Or les bénéfices de cette<br />
approche pourront être mis en valeur dans<br />
les métiers des entreprises lorsque ceux-ci<br />
comprendront l’intérêt de la démarche en<br />
termes de flexibilité et de ré-appropriation<br />
des processus d’entreprise.»<br />
De plus, les POC sont favorisés par le business<br />
qui peut ainsi avoir une première vision quant<br />
aux changements que la SOA va déclencher.<br />
Le testing est souvent le meilleur moyen de<br />
mettre en œuvre la SOA, en partant d’un<br />
projet minimal dont le span demeure sous<br />
contrôle. «Le test demeure toutefois moins<br />
efficace que la mise en œuvre du projet avec<br />
un monitoring réel, tempère Pierre Baudin. Il<br />
devient de plus en plus difficile de se passer<br />
des vraies machines dans une situation en<br />
temps réel. Cela devient un problème critique<br />
pour les PME dont les limites budgétaires en<br />
termes de technique sont plus rapidement<br />
atteintes.»<br />
Dans ce contexte, le calcul du retour sur<br />
investissement est un indicateur que les<br />
entreprises veulent pouvoir utiliser. Or, le<br />
calcul se révèle compliqué et peu fiable.<br />
«Les paramètres qui entrent en jeu sont<br />
de nature humaine, organisationnelle,<br />
technique et business», résume Guillaume<br />
Schott, technical manager chez Logica.<br />
«Après plusieurs années de «hype», le<br />
business et le gouvernement commencent<br />
à ressentir quelque frustration à se focaliser<br />
continuellement sur les promesses de la<br />
SOA à long terme, observe Blair Jones<br />
d’Accenture. En conséquence, ils préfèrent<br />
obtenir de la valeur ajoutée à court terme en<br />
prenant une approche pragmatique et guidée<br />
par le retour sur investissement (ROI, Return<br />
On Investment)».<br />
BIEN S’ENTOURER<br />
Les données compilées doivent être utilisées<br />
dans une optique intelligemment. Les smart<br />
stores de données peuvent fournir des<br />
statistiques par période déterminée. Les<br />
consultants et les CIO internes à l’entreprise<br />
sont dévoués à cette tâche et peuvent en<br />
outre améliorer le repository pour le tuner<br />
en fonction des besoins de l’entreprise.<br />
La sécurité des données est donc devenu un<br />
sujet critique.<br />
Si la SOA passe par la standardisation, qui<br />
repose sur l’ouverture, alors les entreprises<br />
exposent leurs données à plus de risques.<br />
Les réponses actuelles sont souvent<br />
axées sur l’édification de plusieurs niveaux<br />
d’accès, ce qui signifie que le profiling<br />
des clients est plus important que jamais.<br />
La SOA se renforce donc d’elle-même.<br />
De plus, le processus de connexion utilisateurs<br />
vers les applications est consommateur<br />
de performance. «80% des environnements<br />
sont impactés par les log-ins» explique<br />
Pierre Baudin. Les entreprises utilisent aussi<br />
des protocoles différents, ce qui ajoute la<br />
problématique de l’échange des clés, ainsi<br />
que la recherche de données dans des<br />
BD différentes. Au final, la performance de<br />
l’entreprise est impactée par les nouveaux<br />
services mis en place par la SOA et il y a un<br />
besoin incessant pour que l’architecture se<br />
corrige d’elle-même.<br />
++SIEMENS++<br />
L’approche SOA de Siemens IT Solutions and Services repose sur Open Sure, qui permet de rendre la couche<br />
technique transparente pour les utilisateurs. «C’est une étape plus loin que la SOA, où l’infrastructure en back end<br />
est offerte comme un service. Le but est double, réduire les coûts et augmenter la sécurité», dit Philippe Houssier, CEO Siemens IT Solutions<br />
and Services Luxembourg. Le desktop est créé dans le back-end, les profils créés dans l’environnement shared. «Le desktop devient un<br />
service, l’ICT devient une utility», explique Philippe Houssier. L’idée principale est basée sur la génération actuelle d’utilisateurs qui préfère<br />
un service client efficace à la gestion d’un hardware complexe. Open Sure fonctionne comme un desktop virtuel à distance, mis dans le<br />
datacenter, et inclut aussi une partie réseau. La concentration sur le datacenter avec des terminaux serveurs comme Citrix ou VM ware<br />
permet de réduire les coûts. La grande majorité des sociétés ont leur LAN sécurisé, source de coûts élevés. La solution, selon Siemens,<br />
serait de mettre en place un private internet au sein de la société avec un accès illimité en interne qui serait sans limitation, tournant sur tous<br />
les OS, dans le but de travailler dans le corporate use au travers de VPN ou SSL (solution de SITS). + Infos: conférence Itnews le 13/02.<br />
Philippe Houssier, CEO Siemens IT Solutions and Services Luxembourg<br />
/ FéVRIER 08 / 30
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BUSINESS DECISION MAKER<br />
LE GRAND DOSSIER SOA & INTEGRATION<br />
Vers un chemin commun<br />
entre business et IT<br />
La mise en place d’une SOA est encore vue comme très technique et est impossible<br />
s’il n’y a pas, en amont, une connaissance parfaite du business.<br />
C ’ est là que Deloitte va apporter son expertise. Parmi une équipe d’une vingtaine<br />
de personnes, le team SOA de Deloitte s’occupe plus spécifiquement de<br />
quality review, de stratégies et d’analyse de business requirements. «Notre<br />
objectif est de capitaliser sur la connaissance de ce métier et la mise en place de<br />
systèmes d’information, explique Yves Delsart, directeur en charge de l’équipe et<br />
architecte de l’approche. On les encadre plus que l’on fait de l’implémentation.»<br />
Dans le secteur public, l’information couvre<br />
des aspects techniques et business: flux<br />
financiers, flux budgétaires, de procurement,<br />
de contrat,… «Le core business du secteur<br />
public est la gestion de workflows, ce qui<br />
devient une source de consommation budget<br />
importante, explique Yves Delsart. On va plus<br />
analyser la teneur même des transactions.»<br />
La démarche d’analyse passe par différentes<br />
étapes d’identification des composants des<br />
workflows pour déterminer quels sousprocessus<br />
vont pouvoir être partagés entre<br />
les différentes entités de l’entreprise. À cette<br />
fin, l’équipe de Deloitte utilise le reverse<br />
engineering, un projet surtout orienté données<br />
mais qui peut constituer le premier pas vers<br />
une approche SOA.<br />
REVERSE ENGINEERING<br />
Le reverse engineering passe pas l’identification<br />
des composants workflow à travers les<br />
étapes d’une transaction business. Le but du<br />
reverse engineering est de faire une abstraction<br />
de l’existant pour déterminer le langage<br />
business que l’on peut utiliser. «Il faut pouvoir<br />
déterminer un chemin commun entre business<br />
et technique pour établir un rapport entre ces<br />
deux pôles et ainsi couvrir tous les aspects<br />
de l’information», explique Tanguy Swinnen,<br />
consultant en charge de la partie technique.<br />
Les normes IPSAS ont certainement accéléré<br />
la mise en place d’architectures SOA. Pour<br />
un grand acteur du secteur public, l’équipe a<br />
implémenté Aris d’IDS Scheer (pour la partie<br />
business) et Powerdesigner de Sybase (pour<br />
la partie technique). Il faut une connexion<br />
entre plusieurs opérations: la modélisation<br />
des processus et l’orchestration des services.<br />
«L’analyse permet de définir le niveau<br />
de granularité approprié pour faire cette<br />
jonction continue entre les parties business<br />
et technique», explique Jocelyne Bart,<br />
consultante en charge de la partie business.<br />
Aris et Powerdesigner reposent sur des<br />
standards et couvrent le BPM.<br />
L’investissement en amont est important.<br />
Avant l’implémentation, l’équipe de Deloitte<br />
consulte les utilisateurs pour connaître leurs<br />
attentes quant aux processus d’entreprise et<br />
les techniques de push favorisent un feedback<br />
rapide des utilisateurs sur les solutions.<br />
La notion de terminologie est tout aussi<br />
importante, afin que tous partagent le même<br />
langage lors du mapping des processus.<br />
«On passe beaucoup de temps à expliquer<br />
aux gens qu’ils font le même métier, avec<br />
des variantes. Ce que nous souhaitons, c’est<br />
identifier ces variantes spécifiques», explique<br />
Yves Delsart.<br />
OBJECTIFS VISES<br />
Le premier bénéfice du reverse engineering est<br />
la possibilité donnée aux équipes d’analyse<br />
fonctionnelle d’identifier l’impact système<br />
d’une modification d’un processus, les<br />
personnes impactées et les éventuels effets<br />
de bords. Le team SOA identifie comment<br />
les données ont été construites, tant dans<br />
leur environnement technique que dans la<br />
partie business, et l’impact des modifications<br />
qu’elles ont subies. Deloitte reconstitue alors<br />
le contexte dans lequel l’information a été<br />
créée. «Une entreprise a besoin de la vision<br />
complète de son système applicatif, estime<br />
Yves Delsart. Elle devient plus simple à<br />
gérer quand les processus sont clairement<br />
identifiés.» L’information stockée est alors<br />
utilisée à d’autres fins, comme l’audit.<br />
/ FéVRIER 08 / 32
Tanguy Swinnen,<br />
Consultant Deloitte Consulting<br />
Jocelyne Bart,<br />
Consultante Deloitte Consulting<br />
Yves Delsart,<br />
Directeur Deloitte Consulting<br />
© Photography Raoul Somers<br />
Le reverse engineering est aussi destiné<br />
à vérifier le respect des processus et leur<br />
documentation. «Quand on touche aux<br />
processus bien pointus de la consommation<br />
budgétaire, on se rend compte qu’ils ne sont<br />
pas correctement documentés, même si le<br />
cadre légal est toujours respecté, explique<br />
Yves Delsart. Notre démarche d’analyse<br />
oblige les acteurs à décrire leurs tâches.»<br />
Un autre objectif est de simplifier certains<br />
aspects du métier pour aider la maintenance<br />
et l’intervention en cas de problème. Cela<br />
permet aussi de déterminer les niveaux de<br />
sécurité pour les accès.<br />
Enfin, un datawarehouse peut être mis<br />
en place pour mapper les informations, le<br />
reporting peut être stratégique ou tactique<br />
mais aussi, de plus en plus souvent,<br />
opérationnel. «Cela accélère le traitement<br />
des informations, explique Jocelyne Bart. Le<br />
management a rapidement les données à sa<br />
disposition pour traiter les requêtes et prendre<br />
des décisions quant aux changements à<br />
produire.»<br />
++ORACLE++<br />
Pour faciliter la mise en place de liens entre les applications, Oracle recommande à ses clients de choisir la suite<br />
Application Integration Architecture (AIA) reposant sur deux composants, la SOA et le BPA (Business Process Analysis). «L’AIA est une<br />
SOA déjà construite, explique Philippe Van Bergen, Senior Sales Manager pour Fusion Middelware et SOA chez Oracle. Nous proposons<br />
un stack complet de technologies et d’applications qui rendent notre offre unique.» La suite AIA repose également sur des standards<br />
ouverts. «Via ses packages d’intégration, Oracle veut aider les entreprises à réduire leurs coûts de développement et de maintenance,<br />
tout en mettant en place une SOI (Service-Oriented Infrastructure) plus adaptable», explique Philippe Van Bergen. De plus, Oracle prévoit<br />
de développer son offre d’outils web 2.0 basés sur sa web center suite. L’interface joue un rôle déterminant dans la visibilité de l’offre<br />
qu’une entreprise fait à ses clients.<br />
Philippe Van Bergen, Senior Sales Manager pour Fusion Middelware et SOA chez Oracle<br />
/ février 08 / 33
© Photography Raoul Somers<br />
Philippe Pierre,<br />
Partner chez PwC
LE GRAND DOSSIER SOA & INTEGRATION<br />
BUSINESS DECISION MAKER<br />
Les vrais gains de la SOA<br />
L’expérience gainée par la mise en place de la SOA ne bénéficie pas assez aux entreprises.<br />
PwC les aide à conserver cet objectif.<br />
En juillet dernier, les consultants IT de PricewaterhouseCoopers Luxembourg<br />
sont intervenus chez un client qui avait un système d’information conçu par<br />
lignes de métier. Chaque ligne avait développé ses propres applications et<br />
les processus étaient intégralement transversaux. L’organisation peinait à assurer<br />
la visibilité, le contrôle et la synchronisation des applications, d’autant plus qu’elle<br />
avait l’habitude d’outsourcer ses développements, ce qui complexifiait le système<br />
d’information. Les connexions étaient devenues impossibles à gérer.<br />
Après avoir analysé le système d’information,<br />
PwC Luxembourg a amené les acteurs autour<br />
d’une table pour séparer les services par<br />
domaine de compétence et déterminer les<br />
couches métier et technique qui pouvaient être<br />
mises en commun. «Il n’y avait pas forcément<br />
de convergence des travaux», observe Philippe<br />
Pierre, Partner chez PwC. Jusqu’alors, les<br />
projets IT partaient d’une feuille blanche.<br />
Chacun soumettait ses projets de manière<br />
individuelle, ce qui donnait lieu à une nouvelle<br />
évaluation du système dans son entièreté.<br />
La démarche de gouvernance se limitait donc<br />
à la partie technologique sans prendre en<br />
compte les aspects métier.<br />
PwC est parti du métier et est descendu<br />
jusqu’aux couches technologiques en faisant<br />
participer les acteurs à la démarche. «Bien<br />
que le projet n’ait rien eu de révolutionnaire,<br />
la performance est que tous aient accepté de<br />
modifier leur projet pour intégrer ces aspects<br />
métier», explique Xavier Lisoir, Manager chez<br />
PwC. Au final, le compromis avait suffisamment<br />
de poids pour que les responsables de la<br />
couche technique changent également leur<br />
approche.<br />
RETOUR DE<br />
COMPETENCES<br />
Puisque les projets IT de l’organisation cliente<br />
partaient toujours d’une feuille blanche,<br />
l’expérience se capitalisait, au mieux, au<br />
sein d’un prestataire mais pas au sein du<br />
client lui-même. «Le plus important dans<br />
la mise en place d’une SOA est le transfert<br />
des compétences chez le client, dit Arndt<br />
von Reichenbach, Manager chez PwC.<br />
L’architecture change, le savoir-faire impliqué<br />
dans le projet doit aller à l’organisation<br />
cliente.»<br />
Dans ce cadre, la gouvernance joue un<br />
rôle central, dépassant le simple choix des<br />
standards. «Il y a souvent une erreur dans<br />
la nature des objectifs qui sont poursuivis,<br />
s’ils sont avant tout technologiques ou si leur<br />
finalité ultime est business», rappelle Xavier<br />
Lisoir. Des difficultés qui se rencontrent aussi<br />
lors du calcul du retour sur investissement<br />
(ROI) de la SOA, finalement plus une indication<br />
qu’une mesure vraiment fiable. «Les objectifs<br />
doivent vraiment être alignés avec les moyens<br />
mis en œuvre pour calculer l’investissement et<br />
souvent cela n’est pas synchronisé», regrette<br />
Xavier Lisoir.<br />
UNE SOA MATURE<br />
Au sein de cette organisation cliente, PwC<br />
continue de travailler sur la ligne budgétaire<br />
qui joue un rôle important car seuls les<br />
projets acceptés par le business sont mis en<br />
œuvre. Or, ces projets doivent maintenant<br />
correspondre aux nouveaux objectifs de<br />
réutilisation et mutualisation des services.<br />
L’apport des compétences de la soustraitance<br />
doit correspondre aux objectifs fixés<br />
par le business. Les projets actuels misent<br />
donc sur le partage des applications et sur les<br />
bénéfices qui reviennent au client. «Le graal<br />
de la réutilisation est un sujet de discussion,<br />
soutient Xavier Lisoir. Le problème maintenant<br />
est que l’échelle est celle de l’entreprise et<br />
non plus du département informatique.»<br />
L’intérêt est donc de mutualiser les moyens<br />
avec les bénéfices, une approche qui peut<br />
facilement s’exporter vers les autres entités<br />
d’une organisation. «La stratégie SOA se<br />
partage facilement pour rendre disponibles<br />
des services fonctionnels dans d’autres pays,<br />
explique Philippe Pierre. Les entreprises<br />
doivent pouvoir s’inspirer des best practices<br />
des autres. C’est de là que proviendra la<br />
maturité de leur SOA.»<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
E-Chain-DEC.indd 1 5/02/08 14:58:39<br />
/ février 08 / 35
BUSINESS DECISION MAKER<br />
LE GRAND DOSSIER SOA & INTEGRATION<br />
++IDS SCHEER++<br />
IDS Scheer se différencie par une approche innovative dans le secteur du BPM, dans lequel le créateur de logiciel<br />
est actif depuis longtemps. Avec la plateforme ARIS Platform for Process Excellence, IDS Scheer propose un ensemble de solutions<br />
intégrées pour la stratégie, la conception, l’implémentation et le contrôle des processus d’entreprise. «L’approche BPM doit être renforcée<br />
au niveau des entreprises avec une convergence des différentes méthodes d’analyse SOA, BPM, EA (Enterprise Architecture), BI (process<br />
performance), et compliance qui mettent l’accent sur les processus», explique Tanguy Petre, Product Manager chez IDS Scheer Belux.De<br />
plus, via l’approche intégrée d’ARIS Value Engineering (AVE), les consultants d’IDS Scheer jettent des ponts entre la stratégie d’entreprise,<br />
les processus d’entreprise, les solutions IT et le contrôle des processus en cours dans les organisations de leurs clients. «Nous offrons le<br />
Business Process Excellence afin d’accroitre la flexibilité, la transparence, la gouvernance dans l’entreprise», résume Tanguy Petre.<br />
Tanguy Petre, Product Manager chez IDS Scheer Belux<br />
++ACCENTURE++<br />
Accenture a une connaissance approfondie de la SOA en ayant depuis longtemps basé ses solutions business sur<br />
des améliorations technologiques liées à l’intégration de l’architecture IT. «La récente annonce par Accenture de doubler le nombre de<br />
consultants en gestion sur les trois prochaines années poussera le rapprochement entre la SOA et la performance humaine, le CRM et la<br />
stratégie d’entreprise, explique Blair Jones, senior executive chez Accenture. Nous conseillons les entreprises dans le choix des outils les<br />
plus aptes à fournir le ROI recherché et comment présenter le projet aux responsables business.» Accenture est actif dans la recherche<br />
des meilleurs moyens pour développer plus en avant l’interopérabilité entre les applications, ainsi que la gouvernance et l’innovation. Enfin,<br />
Accenture va concevoir et développer un Business Process Repository compilant les meilleurs processus des dix-huit industries dans<br />
lesquelles la société opère.<br />
Blair Jones, senior executive chez Accenture<br />
++TIBCO++<br />
L’information est au centre de l’approche de Tibco par des solutions combinées SOA/BPM et le messaging lui donne<br />
une assise très stable. «Depuis le milieu des années 90, il faut une approche pour permettre à toute l’infrastructure d’être repensée en un<br />
plug and play commun, et coordonner le tout pour le rendre unitaire, explique Stefan Farestam, directeur régional customer marketing<br />
EMEA chez Tibco. En mettant l’information en plug and play, ça devenait beaucoup plus simple de la répliquer.» Tibco se focalise aussi<br />
depuis longtemps sur le BI. L’outil BI est offert comme web front-end intégré dans l’AJAX pour faire de l’intelligence basée sur le web.<br />
«Souvent les industries financières dépendaient de plusieurs moniteurs pour obtenir une information complète alors qu’aujourd’hui, les<br />
applications deviennent des services, réutilisables via les BPM», dit Stefan Farestam. À présent il y a plus d’emphase sur le raffinement<br />
continuel de la solution, ce qui rend l’évolution des systèmes IT plus ciblée. Ainsi, Tibco allie web 2.0 et corporate SOA/BPM dans sa<br />
solution pour les opérations financières.<br />
Stefan Farestam, directeur régional customer marketing EMEA chez Tibco<br />
/ FéVRIER 08 / 36
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© 2007 Sun Microsystems, Inc. All rights reserved. All logos and trademarks are property of their respective owners.
BUSINESS DECISION MAKER<br />
LE GRAND DOSSIER SOA & INTEGRATION<br />
IBM, pour l’autonomie<br />
Via son offre Smart SOA, IBM est présent au<br />
niveau de la planification et l’évaluation de la<br />
maturation des SOA, de l’intégration des outils<br />
web 2.0 et du BPM. L’offre de consultance<br />
d’IBM est également fort extensive.<br />
En tant qu’acteur majeur sur la scène<br />
technologique, IBM a récemment annoncé la<br />
venue prochaine d’une solution intégrée pour<br />
PME appelée IBM Lotus Foundations.<br />
La solution sera offerte en premier lieu<br />
aux partenaires d’IBM. Basée sur Linux,<br />
IBM Lotus Foundations fournira un logiciel<br />
autonome, capable de se corriger lui-même.<br />
«Cela permettra aux PME de se concentrer<br />
sur leur business au lieu de dépenser leur<br />
temps et leurs ressources à gérer leur IT».<br />
La solution est bâtie sur les principes du<br />
programme Express Advantage: installation<br />
et utilisation facilitées.<br />
Le premier composant inclura sans doute<br />
la plateforme e-mail et collaboration Lotus<br />
Domino, gestion de fichiers, services directory,<br />
firewall, back up et outils de productivité.<br />
IBM va aussi fournir un autre package de<br />
webservices, celui-ci baptisé «Bluehouse».<br />
Cette solution offrira une suite d’outils de<br />
collaboration comme le chat et les réunions sur<br />
le web. + Infos: conférence Itnews le 13/02.<br />
Architecture orientée<br />
webservices<br />
Pour fournir des services suffisamment performants,<br />
beaucoup d’entreprises complètent<br />
la repensée de leur architecture IT avec la<br />
mise en place de webservices et l’utilisation<br />
d’autres protocoles comme JMS ou.NET.<br />
La consultation des webservices par les<br />
utilisateurs et les partenaires externes peut<br />
soutenir la performance et la maturité des<br />
systèmes IT orientés SOA. BSB met en place<br />
des architectures qui augmentent la réactivité<br />
et tracent la voie vers l’utilisation d’outils<br />
basés sur le web 2.0.<br />
Certaines compagnies d’assurances gèrent<br />
leurs actifs, le reporting et le back office<br />
avec Soliam. La solution de BSB est utilisée<br />
depuis le passage d’ordres de ces actifs<br />
sur le marché jusqu’à la gestion, en plus<br />
du suivi de la relation client (CRM). Chez un<br />
organisme d’assurances au Luxembourg,<br />
BSB a mis en place sa solution Soliam pour<br />
fournir l’ergonomie nécessaire à la SOA,<br />
via des fonctionnalités semblables à celles<br />
d’Excel, et enrichir les données en étendant<br />
la couverture métier des applications, pour<br />
plus de flexibilité. Depuis le Proof of Concept<br />
réalisé fin 2007, qui a démontré la fiabilité de<br />
Soliam, la consultation des webservices a<br />
fortement augmenté et les partenaires ont pu<br />
intégrer l’outil dans leur front. La publication<br />
des services elle-même via l’ESB est efficace<br />
pour l’optimisation des services.<br />
Eric Lippert,<br />
Directeur Général de BSB Luxembourg<br />
Le site web de la compagnie d’assurances<br />
est en cours d’installation, basé sur les<br />
standards du groupe Websphere, tels<br />
Javia et IJSP. Certains développements<br />
complémentaires seront ajoutés en web 2.0<br />
sous la forme de RIA. Les fonctionnalités<br />
devraient être essentiellement tournées vers<br />
des outils d’aide à la vente afin de convaincre<br />
des clients potentiels. Ce sera un site public,<br />
destiné aux intermédiaires, dont le niveau<br />
d’authentification sera fort via l’utilisation d’un<br />
token et du monitoring.<br />
BASE COMMUNE<br />
«Les progiciels de BSB sont assis sur la<br />
même base, ce qui crée une synergie<br />
technologique», explique Nicolas Lejeune,<br />
responsable Research and Development<br />
chez BSB. Par exemple, pour une banque<br />
luxembourgeoise, le fournisseur de logiciels<br />
a mis en place Bank Suite qui tourne sur la<br />
même base que Soliam. Tous les logiciels de<br />
BSB ont une partie front-office et une partie<br />
back-office. BSB utilise aussi des solutions<br />
génériques qui existent principalement dans<br />
le mode open source et a choisi Xfire, devenu<br />
Celtix Fire, d’Apache.<br />
/ FéVRIER 08 / 38
Marcel Origer,<br />
Country Manager chez IBM Luxembourg<br />
© Photography Raoul Somers
© Photography Raoul Somers<br />
Jérôme Gastaldi,<br />
Associate Director Fujitsu Services<br />
Jean-Luc Kieffer,<br />
Responsable SOA Fujitsu Services
LE GRAND DOSSIER SOA & INTEGRATION<br />
BUSINESS DECISION MAKER<br />
SOA et BPM évoluent<br />
hand in hand<br />
Faisant partie des stratégies business, étant devenue un prérequis,<br />
la SOA a fait du «mal nécessaire» un centre de profit.<br />
La rationalisation des flux a permis de répondre à de nouveaux besoins et, par la suite, de créer de nouvelles opportunités<br />
métier. «Les approches SOA ont mûri en respect avec les investissements mis en œuvre, dit Jérôme Gastaldi, associate<br />
director chez Fujitsu Services. Auparavant, les contraintes de temps et de budget ne soutenaient pas la SOA. Maintenant,<br />
elles ne freinent quasiment plus l’imagination.»<br />
C’est là que le BPM (business) et la SOA<br />
(l’IT) se rejoignent. «Les acteurs métier<br />
peuvent donner libre cours à leur créativité<br />
pour combiner et orchestrer des services<br />
implémentés sur la SOA dans le but de<br />
fournir de nouveaux processus métier<br />
en un temps record», explique Jean-Luc<br />
Kieffer, responsable SOA chez Fujitsu<br />
Services. Il est vrai que la SOA combinée<br />
au BPM permet avant tout de gérer des<br />
tâches consommatrices de temps. D’où la<br />
tendance actuelle pour les package vendors<br />
de développer des solutions avec des pans<br />
fonctionnels entiers sous forme de services<br />
normalisés et appelables facilement.<br />
Le business a donc de plus en plus de<br />
possibilités pour s’exprimer et exposer ses<br />
attentes. Parallèlement, l’IT pourrait jouer des<br />
rôles diversifiés.<br />
Dans le cas des prestataires externes, leur<br />
rôle se limite à livrer au client une solution ad<br />
hoc sans prendre en compte d’autres aspects<br />
business. Or, les besoins des clients obligent<br />
les sociétés de services à repenser leur offre.<br />
«On me demande souvent si je peux fournir<br />
des catalogues de services IT», explique<br />
Jérôme Gastaldi.<br />
CONTRAINTES LOCALES<br />
La SOA a de solides arguments. Mais les<br />
contraintes budgétaires freinent encore<br />
souvent son implémentation. Au Luxembourg,<br />
les entreprises doivent gérer une<br />
architecture complexe avec des équipes pas<br />
nécessairement extensibles. Par exemple, les<br />
banques privées doivent arriver à implémenter<br />
des solutions rapidement mais avec des<br />
moyens limités.<br />
«Le centre de décision est souvent en dehors<br />
du Luxembourg, rappelle Jérôme Gastaldi.<br />
Il faut alors tenter de gagner en efficacité au<br />
niveau local malgré une stratégie de groupe<br />
plus globale.» Si l’initiative fonctionne, les<br />
services développés sont diffusés à grande<br />
échelle dans le groupe. L’entreprise devient<br />
hub, société dans la société.<br />
LIEN INDISPENSABLE ?<br />
La SOA n’est cependant pas dédiée au<br />
BPM. «Elle peut être mise en place dans<br />
un projet plus simple d’intégration ou être<br />
utilisée dans un contexte web pour créer<br />
des applications composites, par exemple le<br />
home banking via lequel l’utilisateur peut avoir<br />
accès à ses contrats d’assurance, explique<br />
Jean-Luc Kieffer. Le BPM quant à lui repose<br />
implicitement sur une SOA, mais ce n’est que<br />
sur une SOA performante et bien conçue qu’il<br />
permet d’obtenir l’agilité tant recherchée.»<br />
++SOFTWARE AG++<br />
Les aspects de gouvernance et de BPM sont fortement présents dans toute l’offre de Software AG. Par son rachat<br />
de Webmethods, Software AG a hérité de Xregistry (à l’origine une solution d’Infravio) en plus de sa propre solution SOA, Centrasite.<br />
Centrasite est une approche analytique qui met en exergue les méta objets et permet aussi le reporting. Le second outil de Software AG<br />
est Xbroker, une plateforme de médiation services qui met l’accent sur les règles de best practices et l’exécution automatique de celles-ci.<br />
L’environnement est plus actif et plus contraignant que celui de Centrasite mais les deux solutions sont complémentaires. Les services<br />
ont aussi toujours été au centre de l’offre Webmethods. D’ici au printemps 2008, Centrasite Enterprise Edition et Centrasite Governance<br />
Edition fusionneront pour devenir Centrasite, basé sur des standards tels XML, Java, et WSCL. «Le rêve de passer au système idéal est<br />
dépassé, les gens se rendent compte que les fusions rendent l’environnement incertain», explique Fabrice Van de Putte. Pour consolider<br />
les environnements IT, il faut donc faciliter l’ouverture et le choix de solutions standardisées et complémentaires.<br />
Fabrice Van de Putte, Sales Director Belux chez Software AG<br />
/ février 08 / 41
BUSINESS DECISION MAKER<br />
LE GRAND DOSSIER SOA & INTEGRATION<br />
La SOA, business-enabler et…<br />
défi technique<br />
La gouvernance a pour objectif d’aligner les besoins du business sur l’IT,<br />
or la SOA est encore rarement vue de manière globale.<br />
Au sein de nombreuses entreprises, l’implémentation d’un projet SOA demeure<br />
plus souvent un défi technique qu’un soutien pour le métier. «La SOA est<br />
entrée dans une phase intermédiaire, explique Guillaume Schott, technical<br />
manager chez Logica. Les gens du métier ne sont pas encore tout à fait prêts à<br />
faire leur shopping dans les services. Il faut que le business s’approprie aussi la<br />
méthode SOA».<br />
La gouvernance demeure un défi central<br />
pour l’entreprise. Afin de gagner en agilité, les<br />
services doivent être disponibles et flexibles,<br />
donc soumis au monitoring constant de la<br />
technologie… ou des gestionnaires. Leur<br />
responsabilisation est cruciale dans la mise<br />
en place d’une SOA efficace. Mais la gestion<br />
des services engendre aussi des risques<br />
organisationnels. Si l’IT doit s’aligner sur les<br />
besoins du business, les rôles vont évoluer<br />
vers plus de coopération ou, tout au moins, de<br />
collaboration. C’est pourquoi la collaboration<br />
et l’intégration sont des secteurs si proches.<br />
«La notion de service est horizontale», soutient<br />
Guillaume Schott. Cette vision est en train de<br />
se mettre en place.<br />
Face à cette redéfinition des rôles, il faut<br />
veiller à ne pas appliquer aux structures<br />
organisationnelles ce qu’on cherche à<br />
éliminer dans le système d’information: la<br />
redondance. La gouvernance s’intègre avec<br />
d’autres approches de sécurité ou de BPM<br />
pour repenser le système dans son ensemble.<br />
Une méthode qui peut se révéler longue mais<br />
qui demeure nécessaire: il faut véritablement<br />
réutiliser les services pour en faire ressortir<br />
de vrais bénéfices. «On ne jette pas tout à<br />
la poubelle sous prétexte de faire du web»,<br />
soutient Guillaume Schott. Au final, la SOA<br />
apporte la souplesse nécessaire pour le time<br />
to market, sans réécrire l’application complète,<br />
et réduit les délais d’exécution en réorganisant<br />
la société.<br />
SOA SOUS CONTROLE<br />
Dès lors, quelle approche favoriser pour<br />
minimiser les risques organisationnels?<br />
La cartographie du système d’information<br />
peut prendre cinq à dix jours. Les Proof Of<br />
Concept (POC) sont attractifs pour l’entreprise<br />
car l’impact est restreint à une partie définie<br />
du système et cela permet, normalement, de<br />
mesurer le ROI de manière précise. Les POC<br />
sont aussi sources d’enseignement pour le<br />
business, qui décidera si le projet doit être<br />
étendu au reste du système, et dans quelles<br />
conditions. Les POC conviennent donc mieux<br />
pour les projets à implémenter rapidement,<br />
pour avoir l’aval du business, ou encore pour<br />
un besoin de formation interne.<br />
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/ FéVRIER 08 / 42
Guillaume Schott,<br />
Technical Manager chez Logica<br />
© Photography Raoul Somers
BUSINESS DECISION MAKER<br />
LE GRAND DOSSIER SOA & INTEGRATION<br />
Une infrastructure IT<br />
qui dynamise la SOA<br />
Les entreprises ont trouvé en la SOA la manière de réutiliser, conserver et protéger<br />
la performance applicative au travers d’une nouvelle architecture logicielle modulaire.<br />
Or, si la SOA n’a pas d’impératifs hardware, elle peut se trouver en difficulté si l’architecture<br />
technique n’a pas été envisagée sous la nouvelle voie. FSC répond à ce challenge SOA<br />
par le bas: une SOI, une Service Oriented Infrastructure.<br />
Le concept de la SOA repose<br />
principalement sur la création de<br />
modules logiciels indépendants<br />
et réutilisables afin d’offrir la scalabilité,<br />
la flexibilité et la granularité des<br />
«assets» applicatifs. En permettant<br />
une orchestration de ces briques et<br />
pièces de software sous la forme d’un<br />
service, la SOA brise les liens one-toone<br />
des processus pour créer entre<br />
modules des liens «loosely-coupled»<br />
qui offrent l’intégration tout en gardant<br />
la flexibilité. Ainsi, il est possible<br />
d’ajouter, retirer, mettre à jour, renforcer<br />
ou réduire… des services en fonction<br />
des impératifs métier. Tout cela a lieu<br />
dans un catalogue - un repositaire - de<br />
services, emballés dans une couche<br />
WebServices et publiés au travers d’un<br />
ESB. De plus, la SOA permet d’intégrer<br />
(ou d’exposer) un service d’une tierce<br />
partie… On comprend donc plutôt<br />
la SOA comme une Service Oriented<br />
Software Architecture, parfois sans<br />
impliquer l’infrastructure technique qui<br />
soutiendra le concept.<br />
«La SOA permet d’offrir des nouvelles<br />
fonctionnalités plus rapidement et peut offrir<br />
des gains de maintenance applicative et une<br />
protection des investissements importants.<br />
Mais, il reste au cœur du problème la question<br />
de l’infrastructure IT, dit Michel Dalle, IT<br />
Architecture Consultant de Fujitsu Siemens<br />
Computers Belux lors du petit-déjeuner<br />
ITnews consacré à la SOI pour la SOA.<br />
Le problème avec la SOA pour une<br />
infrastructure classique, c’est qu’il est<br />
difficile de prévoir la charge d’un service<br />
sur les équipements et de trouver le sizing<br />
adéquat. En plus, avec l’exposition des<br />
services à l’extérieur de l’entreprise, la charge<br />
devient encore plus imprévisible.» Ajouter des<br />
ressources pour supporter la SOA devient<br />
alors antinomique avec la philosophie de<br />
flexibilité de l’architecture logicielle.<br />
Grâce à une SOI, une Service Oriented<br />
Infrastructure, il devient possible d’allouer<br />
dynamiquement les ressources en fonction<br />
des besoins des briques SOA. «Cette<br />
combinaison SOI/SOA est idéale, dit Michel<br />
Dalle. Chez Fujitsu Siemens Computers, elle<br />
s’inscrit complètement dans notre stratégie<br />
de Dynamic Data Center<br />
et consiste principalement<br />
en la création d’un pool de<br />
serveurs et de storage, une<br />
couche de virtualisation, une<br />
automatisation de l’allocation<br />
de ressources avancée et une<br />
couche d’intégration.»<br />
Dans le concret, cette vision est traduite chez<br />
FSC dans une offre FlexFrame, notamment<br />
taillée sur mesure pour Oracle, pour SAP,<br />
pour Microsoft ou customisable en fonction<br />
du cadre applicatif à couvrir. «Nous avons en<br />
effet des solutions dédiées pour SAP, Oracle et<br />
Microsoft et qui incluent les facilités avancées<br />
d’Application Service Management de ces<br />
éditeurs et les Dynamic Ressource Manager<br />
de FSC. Comment arriver à la SOI: d’abord<br />
en continuant à rationaliser et consolider<br />
les parcs, en introduisant le concept de<br />
Dynamic puis finalement en s’organisant sur<br />
une orientation services.» Chez TeliaSonera,<br />
FlexFrame pour SAP supporte 2000<br />
users et est prêt à des croissances futures<br />
importantes. Chez Tatweer, un holding<br />
dubaïote, l’eBusiness Suite a été installée<br />
en six semaines avec l’Oracle Grid Control<br />
comme Application Service Manager.<br />
La gamme FSC FlexFrame compte aussi sur<br />
la neutrale FlexFrame Infrastructure, prête à<br />
supporter tout autre environnement. Cette<br />
solution permet de désolidariser les éléments<br />
physiques des serveurs et les convertir dans<br />
une définition XML comme des serveurs<br />
logiques. De ce côté, en matière de serveurs,<br />
le Primergy BladeFrame colle à cette situation.<br />
Pour Standard Chatered, il a permis de réduire<br />
le TCO de moitié, d’augmenter la vitesse de<br />
délivrance des services de 80% et de réduire<br />
le parc de 600 à 100 servers… Pour les plus<br />
petits environnements (et donc pour les PME),<br />
le Primergy BX (lames standards) offre aussi<br />
les mêmes capacités. Il y a de la vie dans<br />
votre infrastructure…<br />
Michel Dalle, IT Architecture Consultant<br />
de Fujitsu Siemens Computers Belux<br />
/ FéVRIER 08 / 44
Technical Development Manager<br />
ACTUAL-IT<br />
Vers la légitimation du chef<br />
d’orchestre de la sécurité<br />
La reconnaissance du statut du responsable de la sécurité des systèmes d’information<br />
(RSSI) passe par la diversification de la formation et la mise sur pied d’une association<br />
professionnelle, distincte du CLUSSIL.<br />
Face à un contexte légal et technologique en perpétuelle évolution, le statut<br />
du responsable de la sécurité des systèmes d’information (RSSI) devrait<br />
pouvoir gagner en reconnaissance. Créé en 2006, le groupe de travail du<br />
Club de Sécurité des Systèmes d’Information de Luxembourg a réuni pendant<br />
dix-huit mois des experts d’horizons différents: juristes, comptables, chercheurs,<br />
etc. Les objectifs du groupe étaient de définir le domaine d’action du RSSI,<br />
de promouvoir sa fonction et de soutenir la reconnaissance de celle-ci. Le groupe<br />
a présenté ses conclusions lors d’une conférence organisée par le CLUSSIL.<br />
OBJECTIFS CLAIRS<br />
Les membres du groupe de travail se sont<br />
vite entendus sur les objectifs à atteindre.<br />
«Les tâches du groupe ont été définies en<br />
fonction des besoins des RSSI: rencontrer<br />
leurs pairs, favoriser l’échange, et former<br />
à terme une association professionnelle»,<br />
a expliqué Philippe Jeanbaptiste, RSSI au<br />
Crédit Agricole Luxembourg Bank. En visant<br />
la reconnaissance du statut du RSSI, les<br />
experts ont aussi repositionné ses fonctions:<br />
définir une politique de sécurité, coordonner<br />
la classification de l’information, assurer<br />
la continuité de l’activité de l’entreprise et<br />
sensibiliser les personnes concernées.<br />
Premier constat, le RSSI met en scène mais<br />
ne prend pas d’initiative. «C’est le rôle de<br />
la direction de promouvoir les politiques de<br />
sécurité, a souligné Jean-Marie Deom, RSSI<br />
à la Banque de Luxembourg. Le responsable<br />
de la sécurité des systèmes d’information<br />
coordonne la mise en place des politiques<br />
de sécurité via des intervenants aux niveaux<br />
tactique et opérationnel. La sécurité doit<br />
évoluer côte à côte avec l’entreprise.»<br />
TRANSVERSALITE<br />
Ainsi, la sensibilisation doit viser tout le<br />
monde, même la direction, pour «favoriser<br />
l’échange bi-directionnel, selon Jean-Marie<br />
Deom. Le RSSI est un chef d’orchestre<br />
qui jongle avec l’humain, le juridique, le<br />
technique, l’opérationnel et l’organisationnel.<br />
Il doit gérer les frictions entre individus,<br />
les poursuites judiciaires, la vulgarisation<br />
technique, la couverture des risques, et la<br />
mise en place de règlements, tout en gardant<br />
son indépendance». Le RSSI doit «proposer<br />
des solutions et non des sanctions» pour<br />
répondre aux enjeux complémentaires de<br />
«disponibilité, intégrité, confidentialité et<br />
traçabilité» de l’information, a ajouté Pierre<br />
Weimerskirch, membre permanent de la<br />
Commission Nationale pour la Protection<br />
des Données.<br />
Pour plus de cohérence dans la définition des<br />
politiques de sécurité, la classification des<br />
informations doit être suffisamment claire pour<br />
que la mise en place et l’application des règles<br />
soient efficaces. Par exemple, le contrôle de<br />
la gestion des accès aux informations est<br />
central aux politiques de sécurité. En parallèle,<br />
le groupe de travail a rappelé l’importance<br />
de la mise en place et du suivi, via des tests<br />
réguliers, des plans de Business Continuity<br />
(BCP) et Disaster Recovery (DRP).<br />
PROFESSIONALISATION<br />
«Le métier a besoin de l’appui des autres<br />
positions périphériques», a expliqué Philippe<br />
Jeanbaptiste. Au-delà du rôle du RSSI, le<br />
groupe de travail a aussi défini deux approches<br />
pour favoriser sa reconnaissance statutaire:<br />
la professionnalisation de la fonction et la<br />
reconnaissance officielle. Cela passera par<br />
plus de formations, adaptées aux secteurs<br />
où le responsable de la sécurité exerce. Non<br />
seulement des formations calibrées pour le<br />
type d’activité et la taille de l’organisation<br />
concernée, mais aussi via l’ajout d’autres<br />
programmes à l’actuel master en sécurité<br />
des systèmes d’information. Une formation<br />
continue, pour promouvoir la fonction et la<br />
diversifier.<br />
D’autre part, l’élaboration d’une charte<br />
professionnelle et la mise sur pied d’une<br />
association sont des étapes-clés vers la<br />
reconnaissance du statut du RSSI. En<br />
conclusion, le groupe de travail du CLUSSIL<br />
souhaite créer plus de diversité, pour pouvoir<br />
proposer des solutions qui correspondent<br />
aux besoins des entreprises, comme<br />
par exemple les PME qui souhaiteraient<br />
s’adjoindre l’expertise d’un RSSI externe à<br />
l’entreprise. «La confidentialité est un enjeu<br />
national et le Luxembourg a un intérêt certain<br />
à promouvoir et développer la fonction de<br />
RSSI. La perte de l’information, c’est de la<br />
perte de capital informatique», a conclu David<br />
Hagen, président du CLUSSIL.<br />
www.clussil.lu<br />
Philippe Jeanbaptiste,<br />
RSSI au Crédit Agricole Luxembourg Bank.<br />
/ FéVRIER 08 / 46
© Photography Raoul Somers
BUSINESS DECISION MAKER<br />
L’e-Commerce et<br />
l’e-Gouvernement boostés<br />
par la signature électronique<br />
Depuis la loi relative au commerce électronique du 14 août 2000, la signature électronique<br />
existait surtout sur papier. Aujourd’hui, l’idée prend véritablement corps.<br />
Tout d’abord, il a fallu se doter d’une infrastructure à clé publique (PKI) pouvant livrer des certificats électroniques:<br />
la LuxTrust S.A., créée en 2005, et qui a obtenu le statut de PSF en 2006. L’Etat luxembourgeois est actionnaire majoritaire<br />
de la LuxTrust S.A. à raison de 66% du capital social, ensemble avec la Société Nationale de Crédit et d’Investissement<br />
(SNCI), à côté de plusieurs acteurs majeurs de la place financière et du secteur privé.<br />
Selon Jeannot Krecké, ministre de l’Economie,<br />
le succès de LuxTrust est basé sur la<br />
mutualisation des coûts de développement,<br />
de déploiement et d’utilisation des produits et<br />
services de LuxTrust. Ainsi, le caractère multiapplicatif<br />
des produits que LuxTrust met sur<br />
le marché est déterminant. Une entreprise<br />
qui a besoin d’une carte à puce électronique<br />
pour travailler avec des applications étatiques<br />
(eGouvernement) peut utiliser la même<br />
carte à puce dans des applications privées.<br />
Les cartes à puce de LuxTrust respectent<br />
des normes de sécurité internationalement<br />
reconnues. Depuis quelques mois, elles sont<br />
disponibles dans une trentaine de points de<br />
vente (autorités d’enregistrement) à travers le<br />
Grand-Duché.<br />
FUTURS PROJETS<br />
Ensuite, les applications en ligne utilisant la<br />
signature électronique doivent être mises<br />
en place. Plusieurs de ces applications du<br />
secteur public et du secteur privé, destinées<br />
aux entreprises, verront le jour dans les<br />
prochaines semaines. Les prochains mois<br />
verront se développer le projet eTVA, le projet<br />
PLDA (Paperless Douanes et Accises), un<br />
Registre de Commerce et des Sociétés, qui<br />
peut déjà aujourd’hui être consulté en ligne<br />
et qui offrira bientôt la possibilité de faire des<br />
dépôts en ligne, et la solution MultiLine qui<br />
existe depuis 1992 et dont la nouvelle version<br />
est en pilote depuis novembre 2007. Cette<br />
phase pilote a été concluante non seulement<br />
pour la nouvelle version du MultiLine, mais<br />
également pour la sécurité LuxTrust, à laquelle<br />
toutes les applications précitées recourent<br />
dorénavant.<br />
L’introduction de la signature électronique<br />
dans les applications eGovernment va aller<br />
de pair avec la distribution de cartes à puce<br />
pour les utilisateurs des applications internes<br />
de l’Etat. Cette initiative, tout en augmentant<br />
le niveau de sécurité, va favoriser la gestion<br />
électronique des dossiers administratifs, en vue<br />
d’une réduction des délais de traitement et de<br />
mise à disposition de l’information aux citoyens<br />
et aux professionnels.<br />
NIVEAUX PRIVE ET PUBLIC<br />
Pour accélérer l’utilisation et donc garantir<br />
le succès des nouvelles applications à<br />
destination des professionnels, mais aussi<br />
de celles destinées aux personnes privées,<br />
il est primordial pour Claude Wiseler, ministre<br />
de la Fonction Publique et de la Réforme<br />
administrative, que le marché soit en possession<br />
d’une masse critique de cartes à puce lorsque<br />
les applications verront définitivement le jour.<br />
C’est la raison pour laquelle le gouvernement<br />
a décidé que les cartes à puce mises à<br />
disposition aux utilisateurs internes seront de<br />
forme à pouvoir également être utilisées dans<br />
un contexte privé, tel que prochainement<br />
l’online banking ou le commerce électronique<br />
en général. Les premières applications en ligne<br />
à destination des personnes privées suivront<br />
dans le courant du second semestre 2008,<br />
selon Claude Wiseler.<br />
/ FéVRIER 08 / 48
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BUSINESS DECISION MAKER<br />
ACTUAL-IT<br />
EuroDns salue les efforts<br />
du gouvernement en matière<br />
d’e-commerce<br />
Le Luxembourg conservera-t-il sa position de référence en matière d’e-commerce ?<br />
Le gouvernement a en tout cas mis en place un cadre fiscal alléchant pour favoriser<br />
l’exploitation d’un marché en particulier: le commerce des noms de domaine.<br />
Depuis décembre dernier, la loi prévoit, dans ce cadre, l’exonération de certains droits intellectuels à hauteur de 80%.<br />
«À partir de cette disposition, nous pouvons développer de nouvelles activités dans le domaine du commerce électronique<br />
européen à partir de Luxembourg», avait alors noté Jean-Louis Schiltz.<br />
Le Grand-Duché est un des premiers, si<br />
ce n’est pas le premier pays européen à<br />
mettre en place un tel cadre fiscal. Xavier<br />
Buck, CEO et fondateur d’EuroDns, a salué<br />
le courage du gouvernement. «C’est une<br />
opportunité formidable pour ceux qui veulent<br />
investir dans les noms de domaine et les<br />
entreprises e-commerce au Luxembourg<br />
et au niveau mondial», a-t-il expliqué. La<br />
société luxembourgeoise, créée en 2002 pour<br />
officiellement enregistrer le domaine (TLD, Top<br />
Level Domain).eu, a étendu ses activités au<br />
niveau européen. A présent, EuroDns s’étend<br />
à l’Asie et l’Amérique latine et approfondit ses<br />
services.<br />
COMBINAISON INTELLIGENTE<br />
Parallèlement, la publicité online a crû de 75% depuis 2005 (source: Goldman Sachs). Internet<br />
a toujours été un marché porteur pour qui sait l’exploiter. «En combinant un nom de domaine<br />
intelligent avec un ciblage publicitaire, les sociétés sont certaines d’être sur la bonne voie»,<br />
selon Jean-Christophe Vignes, conseiller général chez EuroDns. Le marché des noms de<br />
domaines est fort d’une centaine de milliers d’investisseurs au niveau mondial, qui gèrent des<br />
portefeuilles impressionnants de noms de domaines. «Les portefeuilles génèrent de la valeur<br />
mais sont laissés à l’écart par les technologies existantes, souligne Jean-Christophe Vignes.<br />
Le gouvernement luxembourgeois a permis de faire en droit ce qui existait en fait».<br />
© Photography Raoul Somers<br />
Le domaine.Asia d’AsiaDns, société parente<br />
d’EuroDns, est promis à un bel avenir. Les<br />
opportunités offertes par le marché asiatique<br />
sont nombreuses, de la Turquie au Japon,<br />
où vit 60% de la population mondiale. Selon<br />
Frédéric Schiwek, responsable des ventes<br />
et de la publicité chez EuroDns, les noms de<br />
domaines.Asia seront plus rentables que ceux<br />
dédiés à des pays particuliers. En plus d’une<br />
importante réduction des coûts, une société<br />
pan-asiatique qui acquiert un nom générique<br />
a plus de chance d’être affichée par les<br />
moteurs de recherche. Face à l’augmentation<br />
exponentielle du nombre d’utilisateurs<br />
d’Internet et de la quantité de données<br />
numérisées, les moteurs de recherche sont<br />
de plus en plus prisés.<br />
/ FéVRIER 08 / 50<br />
Xavier Buck,<br />
CEO et fondateur d’EuroDns
PERSO<br />
BUSINESS DECISION MAKER<br />
Philippe Houssier<br />
est le nouveau CEO de Siemens IT Solutions et Services Luxembourg<br />
Philippe Houssier est le nouveau CEO de Siemens IT Solutions et Services Luxembourg et sa filiale Siemens IT<br />
Solutions et Services Finance. Il succède à Christian Crucifix qui assurera la transition. Philippe Houssier a plus<br />
de 17 ans de présence au sein du groupe Siemens et utilisera son expérience étendue et sa compréhension du<br />
groupe Siemens IT Solutions et Services Luxembourg.<br />
Laurent Mischel<br />
devient le Branch manager de Sogeti Luxembourg<br />
Laurent Mischel a rejoint Sogeti Luxembourg en tant que Branch Manager pour Application Services secteur Privé.<br />
Il a occupé précédemment les postes de Directeur des régions France Nord-Est, Belux et Allemagne d’Amesys,<br />
filiale du Groupe Crescendo Industries, puis Directeur Régional ADIA/Adecco Région Alsace dans la branche des<br />
Nouvelles Technologies de l’Information.<br />
René Jungbluth<br />
nommé à la Direction de Siemens Luxembourg.<br />
René Jungbluth a été nommé CEO, Chief Executive Officer, de Siemens Luxembourg. Il remplace André Bouffioux<br />
dans cette fonction qui relève un nouveau challenge au sein de Siemens AG à la tête d’un projet corporate<br />
important au sein de la division «Automation and Drives» (A&D). René Jungbluth lui succède et continue à diriger<br />
la division Siemens Building Technologies Belgique-Luxembourg (SBT) en parallèle.<br />
Jérôme Berg<br />
est le nouveau Chief Finance Officer de Siemens Luxembourg<br />
Jérôme Berg exerce le poste de CFO, Chief Finance Officer de Siemens Luxembourg, et remplace ainsi Romain<br />
Mullesch, qui devient le «Regional Compliance Officer, de Siemens Belgique-Luxembourg. Romain Mullesch est<br />
désormais Regional Compliance Officer du groupe Siemens Belgique-Luxembourg.<br />
Patrice Cheret<br />
retrouve Dimension Data pour développer l’offre Managed Services<br />
Patrice Cheret rejoint à nouveau l’équipe de Dimension Data Financial Services au poste de Business Consultant.<br />
Après une formation comme ingénieur de sécurité, il a débuté sa carrière chez Telindus. Aujourd’hui fort de plus de<br />
sept années d’expérience en tant que Project Manager au sein de Dimension Data, puis d’eBRC, il est chargé de<br />
développer et promouvoir l’offre Managed Services sur le marché luxembourgeois.<br />
Sylvie Favaut<br />
En charge de la nouvelle offre de Training IT de Dimension Data<br />
Auparavant Marketing Manager chez Dimension Data Financial Services, Sylvie Favaut relève en ce début d’année<br />
un nouveau challenge au sein de la société d’informatique en tant que Business Manager Learning Services.<br />
Elle est désormais en charge de développer, pour l’entité luxembourgeoise, l’activité Training IT et de créer une<br />
nouvelle offre dans ce domaine à destination de l’ensemble des entreprises de la place.<br />
Envoyez-nous les nominations IT dans votre entreprise à info@itnews.lu<br />
/ février 08 / 51
BUSINESS DECISION MAKER<br />
PORTRAIT IT<br />
L’information,<br />
c’est la valeur réelle<br />
Q: Pour vous l’IT c’est…<br />
R: Pour moi, l’IT doit être la moins envahissante<br />
possible: il faut mettre en avant les solutions<br />
«métier» ; l’IT ne vient qu’au second plan.<br />
On est sorti de l’époque où l’IT imposait<br />
ses contraintes techniques. Dans cette<br />
optique, il est de plus en plus essentiel que<br />
nos consultants, qui participent à la mise en<br />
place de solutions métier pour nos clients,<br />
appréhendent correctement le domaine<br />
auquel ils sont confrontés. C’est pour cette<br />
raison que nous poursuivons nos efforts de<br />
formation et que nos recrutements tendent<br />
à renforcer significativement la dimension<br />
métier.<br />
Q: Comment aimez-vous<br />
aborder l’IT ?<br />
R: Nous adoptons une approche pragmatique<br />
et nous nous efforçons d’apporter à<br />
nos clients des solutions empruntes de<br />
bon sens et en adéquation avec leurs<br />
besoins. Ceci nécessite d’avoir une<br />
parfaite connaissance de nos clients<br />
et une bonne perception des besoins.<br />
Q: Que-ce qui vaut la peine<br />
d’être challengé ?<br />
R: L’esprit d’entreprenariat et d’innovation:<br />
nous nous efforçons de responsabiliser nos<br />
consultants senior et de les challenger afin<br />
qu’ils développent des solutions innovantes<br />
dans leur spécialité respective.<br />
Q: Quel est votre sens de<br />
l’innovation ?<br />
R: Dans notre métier, et particulièrement sur<br />
la place de Luxembourg où tout bouge très<br />
vite, notre sens de l’innovation consiste à<br />
observer les tendances dans les différents<br />
secteurs et à adapter très rapidement nos<br />
solutions pour coller le mieux possible aux<br />
besoins du marché.<br />
Q: Ce que vous aimez le plus dans<br />
votre métier ?<br />
R: La diversité. En tant que consultant, ce<br />
sont les opportunités de découvrir des<br />
environnements nouveaux et d’apporter<br />
l’innovation à nos clients. En tant que<br />
responsable de Fujitsu Services à<br />
Luxembourg, j’apprécie le degré de liberté<br />
qui m’est laissé par le groupe Fujitsu, ce<br />
qui me permet de développer de nouvelles<br />
offres de services.<br />
Q: Ce que vous aimez le moins dans<br />
votre métier ?<br />
R: De façon générale, tous les aspects<br />
d’administration et de reporting internes ou<br />
externes, qui sont certes indispensables<br />
mais qui ont toujours un aspect<br />
rébarbatif.<br />
Q: Comment considérez-vous<br />
la Place luxembourgeoise ?<br />
R: Vu le nombre de banques et la spécialisation<br />
des services offerts dans le secteur financier<br />
ainsi que la taille de Luxembourg, la Place<br />
luxembourgeoise est très innovante et<br />
bouge très vite. Ceci se concrétise par<br />
des projets importants, par exemple<br />
d’implantation de packages, qui démarrent<br />
très rapidement.<br />
Q: Pour vous, quel est le produit ou<br />
solution professionnel de l’année ?<br />
R: De façon générale, la tendance de l’année<br />
2007 (qui se confirmera en 2008) est<br />
l’orientation «packages» dans le secteur<br />
financier. Fujitsu Services a concrétisé<br />
et travaille sur base de partenariats avec<br />
plusieurs éditeurs ou fournisseurs de<br />
services dans ce secteur. Citons par<br />
exemple FRS, Odyssey et SWIFT.<br />
Q: Pourquoi choisir Fujitsu Services?<br />
R: Fujitsu Services est une société qui a une<br />
présence et une empreinte locale assez<br />
forte particulièrement dans le secteur<br />
financier. Notre société bénéficie du<br />
support d’un très grand groupe pour son<br />
développement: Fujitsu a une capacité<br />
énorme à investir sur des projets à<br />
moyen et long terme. Nos clients voient<br />
en Fujitsu Services un partenaire fiable<br />
et pragmatique, sur lequel ils peuvent<br />
s’appuyer pour leur développement. Une<br />
préoccupation majeure de Fujitsu est d’être<br />
toujours en phase avec les besoins des<br />
clients et de faire évoluer les compétences<br />
de ses consultants.<br />
Q: Pourquoi architecte d’un monde<br />
ouvert ?<br />
R: C’est une tendance qui se dessine depuis<br />
quelques années et qui semble avoir enfin<br />
atteint un degré de maturité qui rassure les<br />
grands utilisateurs tels que les Banques qui<br />
recherchent une architecture pérenne mais<br />
non liée à une plateforme technologique<br />
particulière.<br />
Q: À quoi ressemble<br />
votre journée type ?<br />
R: J’arrive assez tôt au bureau, vers 7h30: cela<br />
me laisse une à deux heures pour avancer<br />
sur certains travaux qui demandent du<br />
calme et du temps avant que la journée<br />
ne commence réellement. Le reste de la<br />
journée est très morcelé: réunions, rendezvous,<br />
conference call, règlement de points<br />
opérationnels.<br />
Michel Bovesse<br />
Age: 52 ans<br />
Nationalité: Belge<br />
Fonction: Operations Director<br />
Société: Fujitsu Services<br />
Loisirs: Plongée, Cyclotourisme, Lecture<br />
Signes particuliers: /<br />
/ FéVRIER 08 / 52
Q: Développements ou conseils ?<br />
R: Traditionnellement, Fujitsu Services<br />
Luxembourg est surtout présente dans<br />
la mise en œuvre et la maintenance de<br />
systèmes et dans le conseil en architecture<br />
de systèmes. Cependant, le conseil<br />
«métier» est complémentaire et Fujitsu<br />
renforce actuellement cette compétence<br />
via des recrutements ciblés.<br />
Q: Bloc-notes ou PDA ?<br />
R: Pas trop PDA (à part un GSM qui<br />
synchronise mon agenda, ce qui est bien<br />
pratique). J’ai besoin d’ébaucher toute<br />
réflexion sur papier: offre, présentation<br />
ou autre communication ; une fois que<br />
la structure et les idées principales sont<br />
claires, je passe au PC. Donc, plutôt blocnotes…<br />
Q: Quels sont vos passions<br />
et hobbies ?<br />
R: Je suis un «accro» de la plongée: par tous<br />
les temps et principalement en eaux froides<br />
(malheureusement). Je plonge également<br />
en mer (Zeelande, Bretagne, Méditerranée<br />
et Mer Rouge) lorsque j’en ai l’occasion.<br />
La sensation d’apesanteur procurée par<br />
la plongée me permet de me relaxer en fin<br />
de semaine. Autre hobby, le cyclotourisme:<br />
pas de records d’endurance et de vitesse,<br />
mais plutôt un moyen de déplacement<br />
adapté qui permet de découvrir de<br />
nouvelles régions lors de randonnées de<br />
quelques jours.<br />
Q: Quelle est votre place-to-be<br />
préférée au Luxembourg ?<br />
R: Honnêtement, je n’ai pas de place<br />
«préférée» à Luxembourg: je trouve qu’il y<br />
a énormément d’endroits de qualité et que<br />
c’est une ville qui a beaucoup de cachet et<br />
qui gagne à être connue!<br />
© Photography Raoul Somers
BUSINESS DECISION MAKER<br />
LE PETIT-DéJEUNER AML<br />
«Risk-based approach»<br />
– the next generation of<br />
anti-money laundering research<br />
Money-laundering detection systems have been around for several years.<br />
Over time the techniques used by these systems have evolved from purely rule-based<br />
systems in the early days to today’s more analytic systems (profiling and peer grouping)<br />
and link analysis to visualise client relationship and payment flows.<br />
Money to fund terrorist activities moves through the world’s financial system<br />
via wire transfers and in and out of personal and business checking accounts.<br />
It can sit in the accounts of illegitimate charities and be laundered through<br />
buying and selling securities and other commodities, or purchasing and cashing out<br />
insurance policies. Freezing a suspected terrorist’s account could save innocent<br />
lives. Governments around the world are trying to combat terrorist financing by<br />
requiring financial institutions to uncover patterns and spot suspicious activities.<br />
Tools such as the Siron Financial Solutions<br />
build up behaviour-based client groups – which<br />
are dynamically formed, on the basis of the<br />
client’s transaction behaviour. In this process<br />
clients with similar patterns of behaviour are<br />
each allocated to one peer group or to one<br />
risk class respectively. Adaptive profiles are<br />
formed for clients and peer groups, which<br />
describe the behaviour of the individual client<br />
and of the peer group to which he belongs.<br />
Once the normal behaviour is defined, the<br />
tool can identify those activities that do not fall<br />
within the normal range. Though all the above<br />
approaches have been used successfully in<br />
detecting various criminal financial activities,<br />
none are sufficient for capturing the current<br />
broad range of activities (including terrorist<br />
financing) without also generating an amount<br />
of false positive alerts. With a risk-based<br />
approach, financial organizations can employ<br />
a combination of rules, anomaly detection,<br />
or other advanced analytics, assign a risk<br />
weighting to each scenario, and then combine<br />
the scores at the entity level to assign an overall<br />
risk score to that entity. Under this approach,<br />
a given customer or account could warrant<br />
an investigation based on a single high-risk<br />
activity or a combination of several lower-risk<br />
activities or attributes. Organizational policies<br />
and procedures would dictate what actions<br />
must be taken at various risk-score levels.<br />
Also, the risk-based approach allows financial<br />
organizations to more effectively evaluate the<br />
subtle patterns of terrorist financing in the<br />
context of other existing risk attributes. And<br />
finally, the approach addresses regulatory<br />
guidance that has encouraged financial<br />
organizations to take a risk-based approach<br />
to their overall anti-laundering programs.<br />
Complying with regulations for identifying<br />
money laundering and terrorist financing<br />
presents a unique challenge to financial<br />
institutions.<br />
Petit-déjeuner d’ITnews 2.0:<br />
The power of a strong<br />
partnership – Siemens<br />
and Tonbeller<br />
Since around 5 years Siemens IT Solutions and<br />
Services Finance (SISF) and Tonbeller have<br />
established a strong partnership to provide<br />
the Luxembourg and Belgium market with the<br />
Siron Financial Solutions, that has obtained the<br />
PSF status in Luxembourg. The combination<br />
of the skills and knowledge of both SISF and<br />
Tonbeller serve existing and potential clients<br />
with the best support and knowledge in<br />
the use of Siron Financial Solutions. Usually<br />
the implementation projects are carried out<br />
commonly by both partners. SISF is very<br />
familiar with the local conditions. Having a<br />
comprehensive network of relationships, SISF<br />
is in the position to provide a closer on-site<br />
support to the clients.<br />
Theme: AML -Compliance Issues Why should I use an IT-research system?<br />
When? Tuesday 28 feb. 2008 starting at 8.30<br />
Where? Confiserie Namur – Espace entreprises – Luxembourg-Hamm<br />
Who? - M. Erwin Sotiri - Le Goueff Avocats - Obligations of the compliance Issue<br />
- Dr. Michael Schmidt-Kernchen - TONBELLER - How to use<br />
Siron®Financial Solutions to be „compliant“<br />
- M. Thomas Storck - Siemens IT Solutions and Services Finance Clients<br />
facing the challenges of Compliance<br />
Participation: 35 euros (No show policy)<br />
Online invitation: www.itnews.lu/emailing/aml - Registration: www.itnews.lu/eventaml<br />
Contact: Emilie Mounier +352 26 10 86 26 – emilie.mounier@itnews.lu<br />
/ FéVRIER 08 / 54
this is
Grégory, Laurence, Patrick, Stephan, Yuri, Tobias, David, Renaud, Hassan, Yann, Benno, Reinhard, Steve, Khalid, Frédéric, Patrick,<br />
Christophe, Damien, Mickaël, Renato, Olivier, Michael, Arnaud, David, Bruno, Robert, Sébastien, Eric, Loïc, Frédéric, Georges,<br />
Stéphanie, Petra, Redouane, André, Ludovic, Dominique, Jean-Luc, Raphaël, Sandrino, Guillaume, Stephen, Julien, Zahir,<br />
Olivier, David, Didier, Michael, Marc, Karine, Laurent, Boris, Anthoni, Jean, Robert, Aurélie, Mathias, Benjamin, Grégory, Pierre-<br />
Olivier, Lionel, Frédéric, Sébastien, René, Jean-Paul, Anissa, Marc, Sergio, Walter, Yuksel, Saïd, Steve, April, Nathalie, Nadine,<br />
Lionel, Gilles, Christian, Olivia, Bernard, Pierre, Yves, Daniel, Geoffrey, Maria, Gautier, Pascal, David, Marc, Stéphane, Thomas,<br />
Sébastien, Nicolas, Pierre, Marie, Brice, Bertrand, Sébastien, Olivier, Samuel, Roland, Yves, Ivan, Mark, Matt, David, Jean-Pierre,<br />
Xavier, Michel, Olaf, Sébastien, Boris, Jerome, Yves, Sarah, Maxime, Ludovic, Andy, Emilie, Jochen, Jeremy, Luis, Arnaud,<br />
Mélanie, Christophe, Olivier, Ruben, Georges, David, Katia, Michel, Nicolas, Max, Catherine, Arnaud, Cédric, Nathalie…<br />
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LE PETIT-DéJEUNER ANTI FRAUDE<br />
BUSINESS DECISION MAKER<br />
Les banques s’arment pour<br />
lutter contre la fraude interne<br />
Comment combattre, mais aussi et surtout, prévenir la fraude à l’intérieur de ses murs ?<br />
De nombreuses organisations sont aujourd’hui, sous la pression réglementaire et la<br />
pression des ‘stakeholders’, face à cette menace importante.<br />
Alors que la Société Générale est dans la tourmente avec des pertes colossales<br />
(cinq milliards d’Euros), il apparaît que selon les études, jusqu’à<br />
5% des revenus peuvent amputer les résultats des sociétés à cause de la<br />
fraude interne. Or, 90% des moyens consacrés à la lutte contre la fraude adressent<br />
les tentatives venant de l’extérieur et pas de l’intérieur… À l’occasion du<br />
petit-déjeuner ITnews consacré à lutte contre la fraude interne, Bull, intégrateur<br />
et VAR (Value Added Reseller) de Intellinx, un éditeur spécialisé dans les solutions<br />
anti-fraude, a noté la nécessité pour les organisations d’avoir aujourd’hui un<br />
meilleur contrôle de l’activité des utilisateurs internes.<br />
abusif peut être détecté. Si cette solution offre<br />
un monitoring real-time, elle permet aussi des<br />
questions rétroactives sur tout le trafic enregistré<br />
(généralement sur un an). Si Intellinx est<br />
efficace et appréciée par de nombreuses institutions<br />
financières, entre autres, c’est pour<br />
ses qualités analytiques et son orientation flux<br />
de données durant une session. La solution<br />
permet donc bien une gestion de Business<br />
Events et de Cases.<br />
RECORD AND REPLAY<br />
La solution-phare d’Intellinx est une boîte noire<br />
logicielle de Record and Replay. Cette solution<br />
agentless permet de capturer la session<br />
d’un utilisateur et ce pour une panoplie de<br />
protocoles, allant du web au mainframe.<br />
En effet, de manière non intrusive (sans<br />
installation), les départements Legal, Risk,<br />
Compliance ou sécurité, peuvent enregistrer<br />
pas-à-pas, par le biais d’un sniffer, toute<br />
l’activité d’un utilisateur. Et rejouer l’entièreté<br />
des clicks dans une fenêtre et en naviguant<br />
dans la session enregistrée.<br />
«Le frère d’une manager d’une grande<br />
banque en Israël, accro au jeu, avait réussi<br />
à subtiliser l’accès aux applications business<br />
de sa sœur. Pendant cinq ans, il a procédé à<br />
des transferts, sans attirer l’attention, jusqu’à<br />
ce que la manager découvre et dénonce le<br />
malfaiteur, illustre Anat Doron, responsable<br />
du Business Development international de<br />
Intellinx. Lorsque les faits ont été découverts,<br />
la banque avait été ruinée et même le<br />
gouvernement n’a pas réussi à la sauver de<br />
la faillite.» Comment dans le cas d’un malfrat<br />
«autorisé» empêcher ce type de déboires ?<br />
«Contrairement à un criminel extérieur, le<br />
fraudeur interne n’a pas besoin d’être un as<br />
du hackage ou de l’IT. Il lui est juste nécessaire<br />
d’avoir les autorisations nécessaires et<br />
de ne pas attirer l’attention.» Pour cela de<br />
nombreux systèmes existent, dont l’analyse<br />
du journal des logs sur les applications, la<br />
surveillance des enregistrements dans les<br />
bases de données, ou la supervision des<br />
lectures applicatives. Chez Intellinx, on s’est<br />
penché sur le contrôle de l’usage de ces<br />
accès, ces droits et ces données. C’est le<br />
flux des données qui est analysé, enregistré<br />
et rejouable en cas de doute.<br />
Sans hard install, un intégrateur comme Bull<br />
superpose un renifleur sur le trafic http public,<br />
http interne, MQ,… depuis<br />
la console d’accès<br />
jusque dans le datacenter<br />
et, ‘day one’,<br />
enregistre des sessions.<br />
Un moteur puissant<br />
permet de filtrer<br />
les usages frauduleux<br />
ou les comportements<br />
suspects et les retourner<br />
aux administrateurs<br />
sous alerte. L’ensemble<br />
de la session, fenêtre<br />
par fenêtre, est alors<br />
exploitable et un usage<br />
LE LOUP DANS<br />
LA BERGERIE<br />
Ainsi, la solution a permis à des banques<br />
de découvrir que des employés malveillants<br />
«surveillaient» l’activité des cartes de crédit<br />
de VIP comme des stars de la chanson ou<br />
même l’état de santé des finances de leurs<br />
collègues de bureau. Ailleurs, un analysteprogrammeur<br />
installait des codes indésirables<br />
dans l’infrastructure de son employeur.<br />
D’autres avaient changé les règles de<br />
paiement de factures entrantes pour favoriser<br />
des complices ou trafiquaient le système de<br />
routage des chèques… L’inventivité dans le<br />
domaine est sans faille.<br />
Anat Doron, responsable du Business Development international de Intellinx<br />
/ février 08 / 57
BUSINESS DECISION MAKER<br />
Actual-It<br />
PMI: de la valeur ajoutée…<br />
maintenant!<br />
Trop souvent, les gestionnaires de projet cantonnent la valeur ajoutée à la fin<br />
du processus d’intégration. Pour y remédier, Agile Partner plaide pour plus de visibilité<br />
et des stakeholders plus solidaires.<br />
Lors d’une conférence du PMI (Project Management Institute), les participants adhéraient à un<br />
même constat: il est difficile de gérer un projet de manière efficace en s’assurant un maximum<br />
de soutien. Les gestionnaires de projet sont souvent confrontés aux mêmes obstacles:<br />
résistance au changement, manque d’expérience technologique, manque d’intérêt du client,<br />
timide soutien du management, etc.<br />
La bonne méthode selon Agile Partner, concepteur de logiciels, c’est de jalonner le processus de<br />
réunions où se rassemblent tous les acteurs du projet: équipes de développement, management<br />
et clients. D’un côté, les équipes de développement sont responsabilisées et valorisées par la<br />
démonstration du projet. Elles reçoivent un précieux feedback des clients au fur et à mesure,<br />
ce qui réduit la charge de travail inutile. D’un autre côté, les clients exercent un contrôle plus<br />
attentif sur la solution, en termes de timing et de budget. C’est la fréquente interaction entre<br />
les parties prenantes du projet qui va permettre à celui-ci de gagner en visibilité.<br />
RICHESSE…<br />
ET COMPLEXITE<br />
Chez IBM par exemple, la formation<br />
horizontale des équipes rassemble des gens<br />
de compétences différentes, qui font autant<br />
la richesse du projet qu’il ne le compliquent.<br />
Pour mener le projet à bien, le découpage<br />
en phases permet d’avancer à un rythme<br />
soutenu, qui donne plus de stabilité au projet.<br />
Un tel processus suppose une grande place<br />
réservée à la planification. Or, «l’incertitude ne<br />
peut jamais être tout à fait éliminée, explique<br />
Sylvain Chéry, directeur d’Agile Partner<br />
au Luxembourg. Mieux vaut anticiper le<br />
changement pour s’adapter, ce à quoi les<br />
clients peuvent contribuer en donnant leur<br />
feedback».<br />
Face à de nouvelles réglementations, des<br />
politiques internes défavorables ou des<br />
communications difficiles, l’entreprise doit<br />
pouvoir conserver son agilité. «L’agilité, c’est<br />
un équilibre fragile entre la structure et sa<br />
flexibilité», explique Thomas Stober, Release<br />
Architect chez IBM. Se focaliser sur les valeurs<br />
principales, débuter avec un projet pilote,<br />
obtenir le soutien de la direction et apporter<br />
la méthodologie Agile… S’il n’y a pas de<br />
solution miracle, des pistes comme cellesci<br />
peuvent vaincre les obstacles habituels.<br />
«Le but premier demeure la maximisation de<br />
la valeur et pour ça, il faut créer une relation<br />
de confiance entre tous les acteurs», conclut<br />
Sylvain Chéry.<br />
/ FéVRIER 08 / 58
Calendrier<br />
février-mai 2008<br />
Formations techniques<br />
Dérivés de crédit : utilisation, valorisation et<br />
gestion des risques<br />
Date : 1 er février 2008<br />
Beyond Project Management : Assuring Business<br />
Benefits<br />
Dates: February 20, 21 and 22, 2008<br />
The Fight against Financial Crime<br />
Modular Training Programme for Experienced Professionals<br />
Session 5: Anti-Money Laundering for Investment Funds<br />
Date: February 13, 2008<br />
Session 6: Prevention of Corruption in the Financial Sector<br />
Date: March 11, 2008<br />
Session 7: Examples of Real Money Laundering Cases<br />
Date: April 17, 2008<br />
Cursus de formation en gestion de portefeuille<br />
Module 1 : Fondamentaux de gestion de portefeuille<br />
Date : 6 mars 2008<br />
Module 2 : Gestion structurée<br />
Date : 8 avril 2008<br />
Module 3 : Gestion alternative au travers des hedge funds<br />
Date : 22 avril 2008<br />
Module 4 : Mesure, analyse et attribution de performance<br />
Date : 20 mai 2008<br />
Business Continuity Management Programme<br />
Development & Implementation – Overview<br />
Dates: March 4 and 5, 2008<br />
Auditing a Business Continuity Management<br />
Programme<br />
Dates: April 21, 22 and 23, 2008<br />
Formations soft skills<br />
Vendre et négocier des services à<br />
valeur ajoutée<br />
Dates : 25, 26 février et 21 mars 2008<br />
La négociation durable : pratiquer la<br />
communication motivationnelle pour établir<br />
un dialogue constructif avec son équipe<br />
Dates : 13 et 14 mars 2008<br />
Manager au féminin<br />
Dates : 14 et 15 avril 2008<br />
Le calendrier complet de nos formations est<br />
disponible sur www.pwcacademy.lu<br />
Pour tout renseignement complémentaire,<br />
Tél. : +352 49 48 48-4040, Fax : +352 49 48 48-4041,<br />
e-mail : pwcacademy@lu.pwc.com<br />
Attract & Retain<br />
Integration<br />
Mobility<br />
Reward<br />
Recruitment<br />
Training & Development<br />
© 2008 PricewaterhouseCoopers. All rights reserved. PricewaterhouseCoopers refers to the network of member firms of PricewaterhouseCoopers International<br />
Limited, each of which is a separate and independent legal entity.
13/02/2008<br />
Technet: Quoi de neuf dans System Center Configuration<br />
Manager 2007?<br />
ORGANISATEUR: Microsoft Luxembourg<br />
THEME: Quoi de neuf dans System Center Configuration<br />
Manager 2007?<br />
DATE: 13/02/2008<br />
LIEU: Microsoft Luxembourg offices - Cloche d’Or - NCI Office<br />
Laccolith - 20, rue Eugene Ruppert - 2453 Luxembourg<br />
Informations et inscriptions: msevents.microsoft.com/CUI/EventDetail.aspx<br />
25/02/2008<br />
Formation et certifications Project Management<br />
Excellence<br />
ORGANISATEUR: CRP Henri Tudor<br />
THEME: Formation et certifications Project Management Excellence<br />
(selon PMBOK)<br />
DATE: du 25 au 29 février 2008 de 9h00 à 17h30<br />
LIEU: CRP Henri Tudor - Kirchberg<br />
Informations et inscriptions: www.tudor.lu<br />
26/02/2008<br />
CA Wily Seminar avec Sfeir<br />
ORGANISATEUR: Ca Wily et Sfeir<br />
THEME: Gérer efficacement la performance des applications Web<br />
DATE: 26/02/2008 de 9h à 12h<br />
LIEU: Sofitel Luxembourg Europe<br />
Informations et inscriptions: www.ca.com/be/en/events/<br />
27/02/2008<br />
Certification HERMES Swiss Project Team Professional<br />
(HSPTP)<br />
ORGANISATEUR: SITec<br />
THEME: Certification HERMES Swiss Project Team Professional<br />
(HSPTP)<br />
DATE: 27/2/2008 de 14h00 à 17h00<br />
LIEU: CRP Henri Tudor - Kirchberg<br />
Informations et inscriptions: www.spiral.lu<br />
28/02/2008<br />
Petit-déjeuner AML (Anti-Money Laundering)<br />
ORGANISATEUR: ITnews 2.0<br />
THEME: Petit-déjeuner AML with SITS<br />
DATE: 28/02/2008<br />
LIEU: Confiserie Namur - Espace Entreprise - Luxembourg Hamm<br />
Informations et inscriptions: www.itnews.lu/eventaml<br />
28/02/2008<br />
Introduction aux principes de la propriété intellectuelle<br />
ORGANISATEUR: Luxinnovation GIE<br />
THEME: La propriété intellectuelle<br />
DATE: 28/02/2008, de 18h00 à 20h00<br />
LIEU: Centre de Conférences de la Chambre de Commerce<br />
Informations et inscriptions: www.innovation.public.lu/html/agenda<br />
03/03/2008<br />
Préparation à la certification IPMA – Niveau D<br />
ORGANISATEUR: SITec<br />
THEME: Préparation à la certification IPMA – Niveau D<br />
DATE: du 03 au 06 mars 2008 de 09h00 à 17h30<br />
LIEU: CRP Henri Tudor - Kirchberg<br />
Informations et inscriptions: www.spiral.lu<br />
06/03/2008<br />
Propriété Intellectuelle: Les brevets<br />
ORGANISATEUR: Luxinnovation GIE<br />
THEME: La propriété intellectuelle<br />
DATE: 06/03/2008, de 18h00 à 20h00<br />
LIEU: Centre de Conférences de la Chambre de Commerce<br />
Informations et inscriptions: www.innovation.public.lu/html/agenda<br />
07/03/2008<br />
Building the Enterprise Business Intelligence Infrastructure<br />
ORGANISATEUR: Systemat<br />
THEME: Building the Enterprise Business Intelligence Infrastructure<br />
DATE: 07/03/2008<br />
LIEU: Novotel Kirchberg – salon Louis-Félix<br />
Informations et inscriptions: www.systemat.lu
10/03/2008<br />
Soirée de lancement du nouveau site ITjobs<br />
ORGANISATEUR: ITjobs le portail ICT de Makana<br />
THEME: Soirée de lancement du nouveau site ITjobs<br />
DATE: 10/03/2008<br />
LIEU: CAT CLUB à Luxembourg<br />
Informations et inscription: www.itjobs.lu/event<br />
13/03/2008<br />
Propriété Intellectuelle: Les marques, dessins et modèles<br />
ORGANISATEUR: Luxinnovation GIE<br />
THEME: La propriété intellectuelle<br />
DATE: 13/03/2008, de 18h00 à 20h00<br />
LIEU: Centre de Conférences de la Chambre de Commerce<br />
Informations et inscriptions: www.innovation.public.lu/html/agenda<br />
13/03/2008<br />
Conférence/Cocktail «Mobility & Collaboration»<br />
ORGANISATEUR: ITnews<br />
THEME: Mobilité & Collaboration<br />
DATE: 13/03/2008, dès 17h30<br />
LIEU: Confiserie Namur - Espace Entreprises - Luxembourg Hamm<br />
Informations et inscriptions: www.itnews.lu/eventmobilite<br />
20/03/2008<br />
Propriété Intellectuelle: Les droits d’auteur<br />
ORGANISATEUR: Luxinnovation GIE<br />
THEME: La propriété intellectuelle<br />
DATE: 20/03/2008, de 18h00 à 20h00<br />
LIEU: Centre de Conférences de la Chambre de Commerce<br />
Informations et inscriptions: www.innovation.public.lu/html/agenda<br />
L A F O R M A T I O N C O N T I N U E<br />
A U C O E U R D E L A P E R F O R M A N C E<br />
Entrepreneuship & innovation<br />
Gestion de projet<br />
Gestion du capital humain<br />
Gouvernance des services<br />
Pilotage stratégique<br />
Production & logistique<br />
Qualité, amélioration et évaluation des<br />
processus<br />
Technologies de l’information<br />
Technologies et innovation pour le bâtiment<br />
Technologies pour la santé<br />
Technologies pour l’environnement<br />
Veille technologique et information<br />
CATALOGUE<br />
DE FORMATION<br />
CATALOGUE<br />
DE FORMATION<br />
TRAINING CATALOGUE<br />
SCHULUNGSKATALOG<br />
TRAINING CATALOGUE<br />
SCHULUNGSKATALOG<br />
Entrepreneurship & Innovation<br />
Gestion de projet<br />
Gestion du capital humain<br />
Gouvernance des Services<br />
Pilotage stratégique<br />
Production & Logistique<br />
Qualité, Amélioration et Evaluation des processus<br />
Technologie de l’Information<br />
Technologies et innovation pour le Bâtiment<br />
Technologies pour la Santé<br />
Technologies pour l’Environnement<br />
Veille Technologique et Information<br />
Formations organisées par les réseaux<br />
Entrepreneurship & Innovation<br />
Gestion de projet<br />
Gestion du capital humain<br />
Gouvernance des Services<br />
Pilotage stratégique<br />
Production & Logistique<br />
Qualité, Amélioration et Evaluation des processus<br />
Technologie de l’Information<br />
Technologies et innovation pour le Bâtiment<br />
Technologies pour la Santé<br />
Technologies pour l’Environnement<br />
Veille Technologique et Information<br />
Formations organisées par les réseaux<br />
CATALOGUE<br />
DE FORMATION<br />
TRAINING CATALOGUE<br />
SCHULUNGSKATALOG<br />
Entrepreneurship & Innovation<br />
Gestion de projet<br />
Gestion du capital humain<br />
Gouvernance des Services<br />
Pilotage stratégique<br />
Production & Logistique<br />
Qualité, Amélioration et Evaluation des processus<br />
Technologie de l’Information<br />
Technologies et innovation pour le Bâtiment<br />
Technologies pour la Santé<br />
Technologies pour l’Environnement<br />
Veille Technologique et Information<br />
Formations organisées par les réseaux<br />
DEMANDE DE CATALOGUE<br />
Nom et Prénom*<br />
Fonction<br />
Société<br />
Adresse*<br />
C.P. et Ville*<br />
Tél<br />
Fax<br />
E-mail<br />
* données obligatoires<br />
Téléchargez le catalogue de formation 2008 sur www.sitec.lu ou renvoyez le coupon ci-dessus dûment rempli à<br />
SITec® | 29, avenue John F. Kennedy | L-1855 Luxembourg<br />
tél: +352 42 59 91 - 300 | fax : +352 42 59 91 - 777 | formation@tudor.lu | www.sitec.lu
Développeur.NET<br />
www.itjobs.lu/agilepartner<br />
Consultant Business Intelligence /<br />
Base de données<br />
www.itjobs.lu/aptelia<br />
Analystes Développeurs Java/J2EE<br />
www.itjobs.lu/aptelia<br />
Analystes Développeurs.NET<br />
www.itjobs.lu/aptelia<br />
Gestionnaire d’exploitation<br />
www.itjobs.lu/ctg<br />
1 Windows systems engineer (f/m)<br />
www.itjobs.lu/ctg<br />
1 Analyste-Programmeur Java<br />
J2EE Expérimenté<br />
www.itjobs.lu/ctg<br />
Junior Tester Luxembourg<br />
www.itjobs.lu/fdm<br />
IT Développeurs Paris/ France<br />
www.itjobs.lu/fdm<br />
Powerbuilder and PL/SQL<br />
Developer (lgs: French and<br />
English)<br />
www.itjobs.lu/fdm<br />
Chief Technology Officer<br />
www.itjobs.lu/lancelot<br />
Banque - Chef de Projet<br />
Comptabilité / Tarification<br />
www.itjobs.lu/lancelot<br />
Analyst/Developer Engineer<br />
http://www.itjobs.lu/ngrconsulting<br />
Business Consultants - Capital<br />
Markets<br />
http://www.itjobs.lu/ngrconsulting<br />
IT Consultants<br />
http://www.itjobs.lu/ngrconsulting<br />
IT Specialist - Project Leader<br />
www.itjobs.lu/schneider<br />
Senior Sales Consultant / Solution<br />
Development<br />
www.itjobs.lu/schneider<br />
Account Manager<br />
www.itjobs.lu/schneider<br />
Analyste / Développeur Java<br />
www.itjobs.lu/sfeir<br />
Analyste / Développeur Java<br />
Junior<br />
www.itjobs.lu/sfeir<br />
Architecte Java<br />
www.itjobs.lu/sfeir<br />
System Engineer AIX expérimenté<br />
www.itjobs.lu/systemat<br />
System Engineer expérimenté<br />
www.itjobs.lu/systemat<br />
sur le site<br />
Adecco IT:<br />
Seniors Ananlystes Programmeurs<br />
Java/J2EE<br />
www.itjobs.lu/adecco<br />
Un Developpeur Access/Excel/VBA<br />
www.itjobs.lu/adecco<br />
Un Administrateur Systemes<br />
Microsoft<br />
www.itjobs.lu/adecco<br />
Ajilon:<br />
Analyst Programmer.Net/C#<br />
www.itjobs.lu/ajilon<br />
Analyste-Programmeur Mainframe<br />
www.itjobs.lu/ajilon<br />
Consultant<br />
www.itjobs.lu/ajilon<br />
Atos Origin:<br />
Analyste - Programmeur JAVA/<br />
J2EE<br />
www.itjobs.lu/atos<br />
Ingénieur système Microsoft<br />
expérimenté<br />
www.itjobs.lu/atos<br />
Ingénieur système Microsoft/Unix<br />
www.itjobs.lu/atos<br />
Amazon:<br />
Senior Manager EU Associates<br />
Program – Luxembourg<br />
www.itjobs.lu/amazon<br />
Technical Account Manager<br />
Luxembourg<br />
www.itjobs.lu/amazon<br />
Ausy:<br />
Recherche développeur Sharepoint<br />
www.itjobs.lu/ausy<br />
Recherche développeur Oracle PL/<br />
SQL<br />
www.itjobs.lu/ausy<br />
CRP Gabriel Lipman:<br />
5 IT researchers<br />
www.itjobs.lu/crp<br />
Senior System Administrator<br />
(INTRASOFT International S.A.)<br />
www.itjobs.lu/crp<br />
Technicien Télécom<br />
(INTRASOFT International S.A.)<br />
www.itjobs.lu/crp<br />
Computacenter:<br />
Administrative Assistant<br />
www.itjobs.lu/computacenter<br />
Analyst/Developer Lotus Notes<br />
Domino<br />
www.itjobs.lu/computacenter<br />
EDS France & Luxembourg:<br />
IT Architect<br />
www.itjobs.lu/eds<br />
IP Network Architect<br />
www.itjobs.lu/eds<br />
Getronics:<br />
IT specialist for European<br />
Institutions<br />
www.itjobs.lu/getronics<br />
Consultant / Senior Consultant -<br />
SAP R/3<br />
www.itjobs.lu/lancelot<br />
Plusieurs DBA Oracle expérimentés<br />
www.itjobs.lu/systemat<br />
Integration Manager Luxembourg<br />
www.itjobs.lu/amazon<br />
Windows Administrator for<br />
European Institutions<br />
www.itjobs.lu/getronics
Sr Network Operations Engineer<br />
www.itjobs.lu/getronics<br />
Intorel:<br />
Analyst/Developer Engineer<br />
www.itjobs.lu/intorel<br />
Job Partner SARL:<br />
Architecte Pre-Sales Windows<br />
Microsoft<br />
www.itjobs.lu/jobpartner<br />
Developpeur Visual Basic / DotNet<br />
www.itjobs.lu/jobpartner<br />
Développeurs JAVA<br />
www.itjobs.lu/jobpartner<br />
Logica CMG:<br />
Développeur en Nouvelles<br />
Technologies (LUXEMBOURG)<br />
www.itjobs.lu/logica<br />
Odyssey Financial Services:<br />
Business Consultant - Integration<br />
www.itjobs.lu/odyssey<br />
Technical Analyst<br />
www.itjobs.lu/odyssey<br />
Sogeti:<br />
Statisticiens<br />
www.itjobs.lu/sogeti<br />
Seniors Analystes Programmeurs<br />
Java/J2EE<br />
www.itjobs.lu/sogeti<br />
Siemens:<br />
System Engineers - Siemens<br />
Enterprise Communications<br />
www.itjobs.lu/siemens<br />
Devenez annonceur ! Contactez Emilie Mounier au: +352 26 10 86 26 - emilie.mounier@itnews.lu<br />
Toutes les offres d’emploi sont autant accessibles aux femmes qu’aux hommes.<br />
Senior Sales Consultant / Solution Development<br />
En tant que «Professionnel du Secteur Financier», notre client développe des activités intégrées «Managed Services», afin de permettre aux<br />
entreprises de mieux anticiper, gérer et monitorer leurs risques opérationnels.Dans le cadre du développement de ses activités, notre client<br />
désire s’adjoindre un(e): Sales Consultanat / Solution Development (M/F)<br />
Mission:<br />
Support Présales:<br />
Vous participez de manière pro-active au processus de vente des<br />
produits/solutions en collaborant étroitement avec le «business manager»<br />
et le «customer services». (Présentation des offres, identification des<br />
besoins et objectifs du client, identification des solutions/produits/<br />
compétences en interne pouvant répondre aux besoins et objectifs du<br />
client, éventuellement avec des partenaires identifiés)<br />
Support Marketing:<br />
En étroite collaboration avec le responsable marketing, vous développez<br />
les nouveaux services «Managed Services».Vous prenez en charge, la<br />
rédaction et le développent de «sales kit» (présentation, description,<br />
tarification de solutions).Vous coordonnez et gérer l’équipe (virtuelle)<br />
dans la définition et le démarrage d’un nouveau produit.<br />
Profile:<br />
Vous avez une formation universitaire de type ingénieur où maîtrise à<br />
orientation informatique, télécoms ou sécurité.<br />
Vous avez acquis une expérience professionnelle de plus de cinq<br />
années dans une fonction similaire, de préférence au Luxembourg.<br />
Pour ce poste, une maîtrise parfaite du français et de l’anglais est<br />
exigée; la connaissance de l’allemand constitue un avantage.<br />
Schneider CONSULTING S.A.<br />
119, avenue Gaston Diderich<br />
L-1420 Luxembourg<br />
Tél. +352 40 67 30-1<br />
Fax +352 40 67 60<br />
info@schneiderconsulting.lu<br />
www.schneiderconsulting.lu<br />
Bid Manager:<br />
Vous analysez les demandes complexes des clients ainsi que leurs<br />
risques encourus Vous possédez un rôle prépondérant dans la décision<br />
finale de réaliser ou non un projet en établissant un argumentaire<br />
mesurable.<br />
Pour une première discussion confidentielle sur ce poste, nous vous invitons à contacter:<br />
Schneider Consulting, Nicolas Hurlin nhu@schneiderconsulting.lu ou au 119 avenue Gaston Diderich L-1420 Luxembourg, +352-40 67 30
CHEF DE PROJET MOBILITÉ LUXEMBOURG<br />
Notre client est une société d’expertise en technologies de la mobilité.<br />
MISSION:<br />
• Vous organisez, planifiez et réalisez, les projets depuis l’entrée de la<br />
commande jusqu’à la recette finale sur site<br />
• Vous effectuez ou faites effectuer l’étude d’ingénierie préliminaire,<br />
la configuration, l’intégration, l’expédition et l’installation sur site, la<br />
mise en service et les tests sur site<br />
• Vous assurez l’assistance technique au client jusqu’à la signature<br />
de la recette<br />
• Vous organisez les actions de formation au client ; et pouvez être<br />
amené à réaliser les formations sur des sujets pointus<br />
• Vous animez et encadrez les collaborateurs de la société et/ou de<br />
sociétés sous traitantes qui sont affectés à ces projets<br />
• Vous contribuez à la démarche qualité de la société et appliquez, ou<br />
faites appliquer, les procédures mises en place<br />
• Vous participez ponctuellement aux missions d’avant vente et de<br />
promotion des offres de la société sur les aspects techniques<br />
• Vous contribuez, proposez, développez et gérez toute initiative<br />
contribuant aux développements du savoir-faire de la société et à<br />
l’aboutissement de l’ensemble de ses missions, en liaison étroite<br />
avec la Direction de l’entreprise<br />
PROFIL:<br />
• Diplôme universitaire en informatique (Bac +3 et sup.)<br />
• Excellente connaissance du marché NTIC<br />
• Excellente connaissance des technologies mobiles et télécom.<br />
• 4 ans d’expérience en maîtrise du suivi technique des comptes et<br />
gestion des affaires<br />
• Vous êtes dotés d’excellentes capacités commerciales. Une activité<br />
en tant que «Pre-Sales» est un avantage.<br />
• Le Français est requis. Anglais courant.<br />
• Esprit d’analyse, de synthèse et capacité à résoudre les problèmes<br />
• Vous démontrez de grandes capacités pour convaincre<br />
SPECIFICATIONS DU POSTE<br />
• Début: ASAP<br />
• Lieu: Luxembourg<br />
• Salaire: 50000.00-70000.00<br />
Lancelot Consulting<br />
83, rue de Hollerich<br />
L-1741 Luxembourg<br />
Tél. +(352) 26 38 93 57<br />
human.resources@lancelot.lu<br />
www.lancelot.lu<br />
Intéressé(E) ? Pour postuler:<br />
Si vous souhaitez postuler pour ce poste, merci de nous faire parvenir votre candidature à l’adresse suivante: crodisio@elancelot.com<br />
en ajoutant le texte suivant dans l’objet de l’email: “Réf. 855 à CHEF DE PROJET MOBILITÉ”. Votre CV doit être de préférence en format MS<br />
WORD ou RTF. Confidentialité assurée ! Pour les offres d’emploi, Lancelot s’engage à ne jamais envoyer un CV à un client sans avoir demandé<br />
au préalable l’accord du candidat.<br />
CONSULTANT BUSINESS CONTINUITY Luxembourg<br />
Lancelot Consulting<br />
83, rue de Hollerich<br />
L-1741 Luxembourg<br />
Tél. +(352) 26 38 93 57<br />
human.resources@lancelot.lu<br />
www.lancelot.lu<br />
MISSION:<br />
Pour le Pôle Conseil & Audit en SSI, au profit d’un grand Client<br />
institutionnel, le candidat aura pour mission de réaliser, sous le<br />
contrôle et encadré par un Consultant senior, les missions suivantes<br />
dans le cadre de la prestation (liste non exhaustive):<br />
• analyse et cartographie des risques,<br />
• bilan d’impact sur l’activité (BIA),<br />
• étude de solutions organisationnelles (gestion de crise, cellule de<br />
crise, communication de crise, etc.),<br />
• charte du secours, classes de secours,<br />
• étude et mise en œuvre de test de secours,<br />
• assistance à maîtrise d’ouvrage.<br />
Le contexte fonctionnel est complexe (plus de 1 000 «chaînes<br />
applicatives» dont plus de 50 critiques ou essentielles, vaste<br />
organisation, etc.). L’environnement technique est particulièrement<br />
complexe et épanouissant, basé sur des technologies éprouvées<br />
(Solaris, Windows, Linux, Oracle, ColdFusion, Weblogic, etc.).<br />
PROFIL:<br />
• Bac +5 // Master securité des SI<br />
• 3 d’expérience dans le domaine du Business Continuity (BIA,<br />
analyse des riques, SMSI, etc.)<br />
• Dôté d’une bonne connaissance technique, votre rôle est avant tout<br />
fonctionnel: procecus, bilan, analyse.<br />
• Expérience des mécanismes organisationnels et/ou techniques<br />
traitant du DRP et du BCP ou à défaut premiere expérience réussie<br />
en sécurité des SI.<br />
• Capacité à apprendre et intégrer des connaissances nouvelles, puis<br />
à les restituer de façon pertinente.<br />
• Anglais obligatoire (parlé et écrit). Le Français est un réel atout.<br />
• La connaissance des grandes organisations et/ou du secteur public<br />
est un plus.<br />
• La connaissance des architectures cluster et réplications des<br />
données ou des domaines de la sauvegarde et du stockage est un<br />
plus.<br />
SPECIFICATIONS<br />
• Début: ASAP<br />
• Lieu: Luxembourg<br />
• Salaire: 50000.00-70000.00<br />
Intéressé(E) ? Pour postuler:<br />
Si vous souhaitez postuler pour ce poste, merci de nous faire parvenir votre candidature à l’adresse suivante: crodisio@elancelot.com<br />
en ajoutant le texte suivant dans l’objet de l’email: “Réf. 717 à CONSULTANT BUSINESS CONTINUITY”. Votre CV doit être de préférence en<br />
format MS WORD ou RTF. Confidentialité assurée ! Pour les offres d’emploi, Lancelot s’engage à ne jamais envoyer un CV à un client sans avoir<br />
demandé au préalable l’accord du candidat.
PREMIÈRE SOIRÉE<br />
RECRUTEMENT IT ET WEB<br />
AU LUXEMBOURG<br />
LE 10 MARS 2008<br />
À PARTIR DE 17H30<br />
AU CAT CLUB LUXEMBOURG HOLLERICH<br />
Dans un cadre convivial et informel, venez à la rencontre<br />
d’entreprises qui recrutent dans le secteur des ICT et du Web<br />
au Luxembourg.<br />
Les consommations sont offertes de 17h30 à 21h<br />
Inscription obligatoire: www.itjobs.lu/event<br />
Contact: Emilie Mounier<br />
Tél.: +352 26 10 86 26<br />
E-mail: emilie.mounier@itnews.lu<br />
MediaPartner:
Le 13 mars 2008<br />
ITnews 2.0 Spécial Mobilité et Collaboration<br />
Vos collaborateurs sont-ils de plus en plus amenés à<br />
accéder à l’information partout ou qu’ils soient ?<br />
La mobilité n’a jamais été autant critique. Aujourd’hui, disposer de la connaissance aux bouts des doigts n’est plus réservé aux forces de<br />
ventes ou au management des entreprises. Chacun peut trouver de nouvelles façons de faire et créer de nouvelles opportunités grâce à la<br />
technologie…<br />
Collaborative work spaces<br />
Converged and unified communications<br />
Mobile data and telecom<br />
Online apps<br />
Equipements mobiles et tendances<br />
ITnews 2.0 Mobility & Collaboration 2008<br />
Contacts: Rédaction: raphael.henry@itnews.lu<br />
Publicité: emilie.mounier@itnews.lu<br />
En avril 2008<br />
Sécurité<br />
Clôtures: Manifestation à intérêt : 21 février 2008<br />
Contribution: 29 février 2008<br />
Parution et conférence: 13 mars 2008
*<br />
* Places limitées, réservez votre table dès maintenant, Contact: info@itnews.lu<br />
22 MAI>2008
Siemens IT Solutions and Services<br />
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