19.07.2014 Views

Téléchargez - ITnation

Téléchargez - ITnation

Téléchargez - ITnation

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

LUXEMBOURG<br />

février 2008 / N°07<br />

CASE CHOICE ACTUAL-IT ACTUAL-IT<br />

My School!<br />

Le portail éducatif<br />

p.24<br />

CLUSSIL<br />

Futurs DSI<br />

p.46<br />

EuroDNS<br />

Objectif Asia<br />

p.50<br />

1<br />

LE GRAND DOSSIER INTEGRATION • Spécial SOA<br />

LE GRAND ENTRETIEN<br />

Philippe Paquay,<br />

Chief Financial and Risk Officer,<br />

Chief Operating Officer<br />

Jean-Luc Martino,<br />

Directeur, Responsable de la Fonction Informatique<br />

KBL European<br />

Private Bankers<br />

EN KIOSQUE - LUXEMBOURG Eur 7.50<br />

: la 1 ère grande soirée de recrutement ICT au Luxembourg – 10/03/08 - P65<br />

2 100000 002771


IL Y A DES OGRES PARTOUT, MAIS SI VOTRE APP EST<br />

EN AVANCE, ILS VOUS LAISSERONT TRANQUILLE.<br />

© 2007 Microsoft Corporation. Tous droits réservés. Microsoft, Visual Studio et Microsoft Office sont soit des marques, soit des marques<br />

déposées de Microsoft Corporation aux Etats-Unis et/ou dans d’autres pays.<br />

Votre défi: construire des applications riches<br />

plus rapidement. Relevez-le: démarrez sur les<br />

chapeaux de roues avec Visual Studio ® Tools<br />

pour Microsoft ® Office 2007. Plus de tuyaux et<br />

d’outils sur defyallchallenges.be


© Photography Raoul Somers<br />

est un magazine<br />

83 rue de Hollerich<br />

L-1741 Luxembourg<br />

Grand-Duché de Luxembourg<br />

T. +352 26 10 86 26<br />

F. +352 26 10 86 27<br />

E. info@itnews.lu<br />

Internet: www.itnews.lu<br />

Le CIO est-il vraiment<br />

prêt à devenir CEO<br />

Eric Busch<br />

Directeur de la publication<br />

M. +352 691 43 45 45<br />

eric.busch@itnews.lu<br />

Delphine Reuter<br />

Journaliste<br />

delphine.reuter@itnews.lu<br />

Raphaël Henry<br />

Rédacteur<br />

M. +352 691 99 11 57<br />

raphael.henry@itnews.lu<br />

Emilie Mounier<br />

Chef de projet<br />

M. +352 691 99 11 56<br />

emilie.mounier@itnews.lu<br />

Aurélie Rebel<br />

Assistante de production<br />

aurelie.rebel@itnews.lu<br />

Photography Raoul Somers<br />

www.raoulsomers.lu<br />

Photos<br />

ITnews 2.0<br />

www.itnews-photos.com<br />

Layout<br />

Piranha et Petits Poissons Rouges<br />

itnews@piranha.lu<br />

Abonnements<br />

Luxembourg 75,- € - Europe 85,- €<br />

www.itnews.lu<br />

Dans les années ‘90 et avant, alors que bien souvent le titre de CIO ou de DSI n’existait pas,<br />

le rôle du Responsable Informatique était souvent cantonné aux rôles et fonctions d’exécutant,<br />

de support classique… Puis, avec l’avènement de l’information, le DSI s’est vu confier la bonne<br />

gouvernance des moyens et ressources essentiels au fonctionnement de l’entreprise. Le CIO<br />

devenait aussi COO (Operations) parfois COOO (Organisation & Operations). En parallèle, les<br />

Directeurs des Ressources Humaines, des Finances,… sont aussi montés en puissance dans<br />

les boards. Le DSI est devenu tête de business, véritable levier de l’entreprise.<br />

Mais aujourd’hui le CIO est prêt à relever un nouveau défi. Il a surmonté les écueils, brisé les<br />

récifs… Dans tous les cas, il ne s’est jamais mis dans l’ombre et tente aujourd’hui une nouvelle<br />

percée avec un objectif: devenir le CEO… Non pas pour être calife à la place du calife, mais le<br />

CEO d’une nouvelle entreprise, drivée par la bonne gouvernance et l’excellence, la performance<br />

et la maîtrise des coûts.<br />

Ils sont déjà nombreux à avoir pris un nouveau cap, au sein d’un Shared Service Center,<br />

d’un Business Hub, d’un Competence Center… Alors qu’entre-temps, d’aucuns ont vu leur<br />

autonomie locale se réduire à peau de chagrin, d’autres ont réussi à sortir de la mêlée et<br />

à proposer une offre métier plus technique, reconnue, mesurée, fiable, pragmatique…<br />

Ils sont les nouveaux leaders…<br />

ITnews 2.0, anciennement LuxBox<br />

IBAN LU53 0030 7526 7288 1000<br />

BIC BGL: BGLLLULL<br />

TVA LU 19730379<br />

RC Luxembourg B 95210<br />

raphaël Henry<br />

Maison d’éditions<br />

Autorisation d’établissement N° 102739<br />

© Toute reproduction, même partielle, est<br />

soumise à l’approbation écrite préalable de<br />

l’éditeur. Tous droits réservés. ITnews2.0<br />

est membre de Luxorr - Luxembourg<br />

Organization For Reproduction Rights -<br />

info@luxorr.lu<br />

/ février 08 / 3


kosmo.lu<br />

SFEIR Benelux<br />

a le plaisir de vous inviter<br />

au 2 e Tech Breakfast<br />

Gérer efficacement la performance<br />

des applications Web critiques :<br />

une garantie de satisfaction utilisateur.<br />

Le Mardi 26 Février 2008 à l’Hôtel Sofitel Luxembourg Europe<br />

• Pouvez-vous diagnostiquer<br />

les dysfonctionnements de vos<br />

applicatifs J2EE en temps réel et<br />

ainsi éviter les indisponibilités ?<br />

• Vos utilisateurs ont-ils<br />

des problématiques de temps<br />

de réponse ?<br />

• Disposez-vous d’une gestion<br />

de vos engagements de services<br />

applicatifs partagée par toutes les<br />

parties prenantes de l’entreprise ?<br />

Programme<br />

09h00<br />

09h30<br />

09h50<br />

11h00<br />

11h15<br />

11h40<br />

12h00<br />

Accueil des participants<br />

Présentation de la démarche d'Application Performance Management<br />

Aspects techniques et tooling<br />

Olivier Gérardin, Directeur Technique SFEIR Benelux SA<br />

Présentation Technique et Démonstration<br />

Guy Vanroye, Consultant, CA Wily Technology<br />

Pause café<br />

Témoignage client<br />

Cédric Romero, Responsable du support applicatif d'EFFIGIE<br />

(Centre national de production de la MGEN)<br />

Questions et réponses<br />

Cocktail dînatoire<br />

A qui s’adresse ce séminaire ?<br />

• Direction de la production<br />

• Direction de la qualité de service<br />

• Direction des études<br />

• Responsable du support applicatif<br />

• Responsable des environnements J2EE<br />

• Responsable tests et performances<br />

LIEU DE LA CONFERENCE<br />

SOFITEL LUXEMBOURG EUROPE<br />

QUARTIER EUROPEEN NORD-PLATEAU DE KIRCHBERG<br />

L-2015 LUXEMBOURG<br />

T +352 43 77 61<br />

Inscription gratuite auprès de SFEIR<br />

ou sur info@sfeir.lu<br />

SFEIR BENELUX S.A.<br />

32A RUE ZENON BERNARD<br />

L-4031 ESCH-SUR-ALZETTE<br />

LUXEMBOURG<br />

T +352 26 54 47-1<br />

F +352 26 54 47 99<br />

info@sfeir.lu<br />

www.sfeir.lu<br />

En partenariat avec :


Sommaire<br />

LE GRAND ENTRETIEN<br />

LE GRAND DOSSIER<br />

ACTUAL-IT<br />

Ph. Paquay & J.-L. Martino, KBL<br />

KBL European Private Bankers, la filiale<br />

Banque Privée de KBC Group, a connecté<br />

cette année de nouvelles filiales dont la<br />

belge Puilaetco Deway et prochainement<br />

l’allemande Merck Finck sur son Hub IT opéré<br />

à Luxembourg, base de support et soutien<br />

à la stratégie Local Pure Play Private Bank<br />

de la KBL.<br />

6<br />

CASE CHOICE<br />

BDO Compagnie Fiduciaire<br />

communique sur IP<br />

Pour supporter une forte croissance et offrir<br />

de nouveaux services d’hébergement de sociétés,<br />

BDO Compagnie Fiduciaire a mis en<br />

place dans ses nouveaux locaux une téléphonie<br />

IP de Cisco, préparant ainsi l’arrivée des<br />

prochaines Unified Communications.<br />

14<br />

La BEI refond ses websites<br />

La Banque Européenne d’Investissement à<br />

Luxembourg a mis en place une architecture<br />

open-source et un environnement J2EE pour<br />

déployer au mieux, au plus vite et au plus<br />

fluide ses sites internet.<br />

16<br />

LE GRAND DOSSIER<br />

Le CRPGL à la sauce SOA<br />

Le Centre de Recherche Public Gabriel Lippmann<br />

choisi une architecture SOA basée opensource,<br />

notamment en pour la Caisse Nationale<br />

de Prestations Familiales.<br />

22<br />

MySchool! portail web 2.0<br />

Le portail éducatif du Centre de Technologie<br />

de l’Education du MEN (Ministère de<br />

l’Education Nationale) est à la pointe depuis<br />

huit ans déjà en matière d’architecture de<br />

contenus partagés et de web dynamique et<br />

évolutif.<br />

24<br />

Pour être concret, il faut devenir<br />

virtuel<br />

Peter Hinssen note que ce n’est plus le contenu<br />

qui prime mais le contact. Les entreprises sontelles<br />

prêtes aux nouveaux mondes ?<br />

26<br />

Sécurité<br />

ACTUAL-IT<br />

Les RSSI, les Responsables de la Sécurité<br />

des Systèmes de l’Information, en marge<br />

d’un meeting du Clussil, veulent se doter<br />

d’une association professionnelle et de<br />

formations reconnues et adaptées.<br />

46<br />

La signature électronique en haut<br />

de la page<br />

LuxTrust est désormais prête à prendre<br />

corps et le commerce électronique tout<br />

comme les relations entre les citoyens et<br />

les entreprises avec les administrations<br />

publiques s’en trouvent facilitées.<br />

48<br />

Au nom du domaine<br />

Le gouvernement grand-ducal table sur les<br />

atouts de la place en dehors des sentiers<br />

fiscaux pour doper l’e-Commerce.<br />

Les DNS ne sont pas à la traîne.<br />

50<br />

Michel Bovesse, Fujitsu Services<br />

AML, plus blanc que blanc<br />

PORTRAIT<br />

52<br />

LES PETITS DEJEUNERS<br />

KBL, trois démarrages complets<br />

sur le hub grand-ducal<br />

58<br />

LE GRAND ENTRETIEN<br />

6<br />

En MARS 2008… Le grand dossier sera consacré aux<br />

solutions collaboratives et de mobilité<br />

Conférence Collaborative & Mobile Solutions:<br />

le 13 mars 2008 - Espace Entreprise de la Confiserie Namur - Luxembourg-Hamm<br />

Clôture: 29 février 2008 / Rédaction: raphael.henry@itnews.lu / Régie publicitaire et infos conférence: emilie.mounier@itnews.lu<br />

/ février 08 / 5


© Photography Raoul Somers<br />

Jean-Luc Martino,<br />

CIO de KBL European Private Bankers


LE GRAND ENTRETIEN Ph. PAQUAY - J.-L. MARTINO<br />

BUSINESS DECISION MAKER<br />

KBL European Private Bankers:<br />

créateur de valeur aussi en IT<br />

Pour le groupe de banquiers privés au sein de la famille KBC,<br />

l’IT joue un rôle essentiel. Comme dans les métiers,<br />

cette organisation s’attache à apporter de la valeur à ses clients finaux…<br />

K<br />

BL European Private Bankers<br />

est un axe solide au sein de KBC<br />

Groupe en charge des activités<br />

de Banque Privée. Basé à Luxembourg,<br />

KBL epb offre à ses filiales un soutien<br />

technologique de premier plan, permettant<br />

aux banquiers privés qui ont rejoint<br />

le «réseau» KBL epb, de pouvoir se<br />

consacrer à leur mission de création de<br />

valeur pour les clients finaux. Pour cela,<br />

la banque a choisi de conserver toutes<br />

les forces de ses membres - cela va du<br />

nom des enseignes dans leurs territoires<br />

de prédilection - comme Puilaetco<br />

Dewaay (B), Merck Finck (D), Brown Shipley<br />

(UK), Theodoor Giliss en (NL) et tout<br />

récemment Richelieu (F) - aux business<br />

IT applications à condition qu’elles fassent<br />

sens. Pour de nombreuses agences<br />

et filiales (belges et prochainement<br />

suisses et allemandes), Kredietbank<br />

Luxembourg offre même des services<br />

pointus en IT sous la forme d’un Hub,<br />

par la mise en commun de compétences<br />

affinées, notamment sur deux essentiels<br />

stratégiques (les concepts B2B et B2C)<br />

et quelques briques bien affûtées dont<br />

Temenos, les développements DB2 et<br />

Java n-Tiers, FRS, Business Objects,<br />

Règles du jeu, K+, Bloomberg,… L’idée:<br />

le meilleur des deux mondes: la force<br />

de choix et de structures éprouvés et<br />

la souplesse d’engagements nouveaux<br />

favorisant les affaires…<br />

/ février 08 / 7


BUSINESS DECISION MAKER<br />

LE GRAND ENTRETIEN Ph. PAQUAY - J.-L. MARTINO<br />

Monsieur Paquay, quelle est la<br />

position de KBL European Private<br />

Bankers au sein du Groupe KBC ?<br />

Le Groupe KBC est organisé en quatre<br />

grandes Business Units. Deux d’entre elles se<br />

consacrent à la bancassurance en Belgique<br />

d’une part et en Europe centrale d’autre part.<br />

Une troisième division, appelée Merchant<br />

Banking, est en charge du Corporate<br />

Banking et des activités de marché. Quant à<br />

KBL European Private Bankers et ses filiales,<br />

elle constitue la quatrième entité du groupe,<br />

entièrement dédiée à la banque privée.<br />

Plus précisément, au sein du Groupe KBC,<br />

notre réseau de banquiers privés est chargé<br />

du développement du private banking suivant<br />

un modèle de Local Pure Play Private Banks<br />

et, en complément à Luxembourg, des<br />

services professionnels aux investisseurs.<br />

Pourtant, une offre de banque privée<br />

existe aussi en parallèle au sein de<br />

KBC ?<br />

Le Groupe KBC offre en effet des services<br />

de private banking dans son réseau<br />

de bancassurance sur ses deux marchés<br />

principaux. Ce modèle fonctionne parfaitement<br />

pour les clients qui recherchent<br />

un banquier unique couvrant à la fois les<br />

besoins professionnels et la gestion de<br />

leur patrimoine privé. Par contre, l’offre des filiales KBL epb se<br />

concentre exclusivement sur les services de private banking.<br />

En Belgique, cette offre est représentée par notre filiale Puilaetco<br />

Dewaay. Le Groupe KBC laisse donc à ses clients le choix du service<br />

de private banking qui leur convient le mieux.<br />

Cela s’inscrit-il dans ce modèle de pure players locaux ?<br />

Les filiales de KBL epb se positionnent en effet comme des banquiers<br />

privés spécialisés et ancrés dans leur marché local. C’est pour cette<br />

raison que nous conservons les marques que nous acquérons.<br />

Ainsi, nous comptons dans notre groupe des marques aussi<br />

prestigieuses que Merck Finck en Allemagne, Brown Shipley au<br />

Royaume-Uni, Theodoor Gilissen aux Pays-Bas, Puilaetco Dewaay en<br />

Belgique et, depuis peu, Richelieu en France. Les équipes de direction<br />

et de banquiers privés qui rejoignent notre réseau sont attirées par ce<br />

modèle unique qui combine le meilleur de deux mondes: d’une part,<br />

l’appartenance à un grand groupe très solide - KBC - s’appuyant<br />

sur une capitalisation boursière de premier plan, des compétences<br />

reconnues et une gestion financière prudente et, d’autre part, un<br />

modèle de banque privée à taille humaine, très proche des besoins<br />

de ses clients et respectant les spécificités locales de ses filiales.<br />

Le Groupe KBC emploie 55.000 personnes et KBL et ses filiales<br />

comptent au total 2.600 collaborateurs. Cela vous donne un ordre<br />

de grandeur…<br />

Philippe Paquay,<br />

COO et CFO de KBL European Private Bankers<br />

Cette relative petite taille ne vous empêche pas d’être<br />

un acteur majeur sur la scène luxembourgeoise ?<br />

En effet, à Luxembourg, nous figurons parmi les plus grandes banques.<br />

Notre taille sur la Place vient non seulement de notre importante activité<br />

de banque privée mais également de nos services professionnels<br />

aux investisseurs tels que l’intermédiation sur les marchés, le<br />

global custody ou l’administration de fonds. Ces ressources et ces<br />

compétences sont la base de la plateforme commune de services à<br />

nos filiales, regroupés sous le concept de Hub.<br />

Le secteur a beaucoup changé. Cela va-t-il continuer ?<br />

Nous pensons qu’à côté des groupes mondiaux de taille gigantesque,<br />

il y a place pour des groupes de taille moyenne comme le nôtre s’ils<br />

ont une stratégie et une offre valorisant leurs points forts. Ce qui est<br />

vrai pour KBC Group en tant que bancassureur européen l’est aussi<br />

mutatis mutandis pour KBL. Dans le métier de la banque privée,<br />

nous sommes intimement persuadés du bien-fondé d’un modèle<br />

de proximité, privilégiant la relation personnelle, un service dédicacé<br />

et la recherche systématique de solutions dans le meilleur intérêt<br />

du client.<br />

© Photography Raoul Somers<br />

/ FéVRIER 08 / 8


© Photography Raoul Somers


LE GRAND ENTRETIEN Ph. PAQUAY - J.-L. MARTINO<br />

BUSINESS DECISION MAKER<br />

Quelle est la plus-value du Hub que vous avez installé ?<br />

Cette plus-value est produite sous deux formes: d’abord, un<br />

ensemble de services professionnels d’intermédiation, d’instruments<br />

et de global custody conçus pour apporter une valeur ajoutée<br />

dans le service final aux clients privés. Ces services ont connu un<br />

développement accéléré au cours des trois ou quatre dernières<br />

années grâce à des taux de Straight Through Processing très élevés,<br />

d’où de substantielles économies de fonctionnement, une réduction<br />

des risques opérationnels et, last but not least, la création de capacités<br />

de traitement flexibles à coûts décroissants («scalabilité»), ce qui est<br />

essentiel pour un groupe en forte croissance. Ces chaînes de valeur<br />

combinent, au travers de canaux STP, la collecte, la transmission,<br />

la confirmation et le décompte automatique d’ordres tous instruments<br />

confondus sur une septantaine de marchés financiers à travers le<br />

monde ou via plusieurs milliers de Transfer Agents pour les opérations<br />

de souscription ou de rachat de parts de fonds, mais également<br />

un service de global custody de qualité s’appuyant sur un réseau<br />

de sous-dépositaires sélectionnés et sous contrôle permanent de<br />

qualité. D’autre part, le Hub crée également de la valeur par la mise<br />

en commun des infrastructures ICT techniques et fonctionnelles et<br />

leur exploitation et maintenance par nos équipes ICT à Luxembourg.<br />

Quel est le but de cette organisation en forme de Hub ?<br />

C’est d’apporter de la valeur au client final. Nous veillons à ce que nos<br />

filiales en tirent un avantage à la fois qualitatif et compétitif par rapport à<br />

leurs concurrents locaux. Si on additionne les économies et surtout les<br />

coûts évités en centralisant les accès aux marchés ou au custody sur<br />

une seule plateforme pour les huit pays dans lesquels nous sommes<br />

présents, nous faisons une économie annuelle récurrente pouvant<br />

varier de 5% à 10% de la base de frais généraux. Toutes les migrations<br />

vers le Hub sont décidées sur base d’une analyse coûts-bénéfices<br />

positive. Donc on ne migre que si cela crée de la valeur…<br />

Où en est l’IT dans ce Hub ?<br />

En chiffres, nous sommes une banque qui investit beaucoup dans<br />

la technologie d’où un ratio de près de 20% de nos frais généraux<br />

consacrés à l’IT. Nous sommes dans une phase haute de déploiement<br />

et il est donc normal que les frais IT soient supérieurs à la norme.<br />

D’ailleurs, à cette mesure biaisée du ratio IT sur frais totaux, nous<br />

préférons le ratio des frais informatiques rapportés au produit net<br />

bancaire: nos plans prévoient, au terme du déploiement du Hub,<br />

de réduire le ratio actuel de 11% à un ratio cible entre 8 et 9%.<br />

Quel est votre tempo ? Il semble assez rapide.<br />

C’est surtout un tempo opportuniste, fruit d’une stratégie très<br />

pragmatique qui s’adapte aux développements des affaires tels qu’ils<br />

se présentent. Lorsqu’une acquisition est possible, nous adaptons<br />

le modèle aux spécificités de l’entité acquise. Dans les pays où nous<br />

sommes déjà présents, notre modèle attire aussi des équipes de<br />

banquiers privés qui souhaitent bénéficier de l’appui de services à<br />

forte valeur ajoutée pour leurs clients privés tout en conservant leur<br />

autonomie locale. Chaque fois, l’écoute préalable et le partage des<br />

compétences constituent la pierre angulaire des projets tant du côté<br />

opérationnel que dans l’ICT.<br />

Quels ont été les fondements de cette organisation ?<br />

Nous nous sommes appuyés sur le très grand professionnalisme<br />

développé ici à Luxembourg dans les services professionnels aux<br />

investisseurs. Depuis plusieurs décennies, KBL à Luxembourg est<br />

à la fois un banquier privé et aussi un prestataire de services pour<br />

professionnels. Outre les entités du Groupe KBC naturellement clientes<br />

de KBL, nous avons une clientèle importante de professionnels<br />

hors groupe qui recourt à nos services pour la banque dépositaire<br />

et l’administration de leurs fonds d’investissement. Toutes les<br />

compétences et les investissements réalisés pour servir ce métier<br />

ont été mis à disposition pour déployer l’offre de services envers nos<br />

filiales. Ceci nous a permis de démarrer très rapidement et de réussir<br />

dans les deux dernières années à doubler les actifs en custody que<br />

nos filiales nous confient.<br />

Les fonctions de support sont centralisées pour l’activité<br />

private banking ?<br />

Non. Il faut bien comprendre que le modèle maintient des banques<br />

complètes sous forme d’entité légale. Les filiales conçoivent et<br />

produisent en local les services destinés à leurs clients privés en toute<br />

autonomie (c’est le Business to Customer ou B2C) et s’adossent<br />

aux services du Hub pour les services professionnels en amont (le<br />

Business to Business ou B2B) tant pour les accès aux marchés et<br />

au custody que pour les services d’ICT. Notre modèle n’est pas<br />

centralisateur, il se concentre sur les synergies qui ne remettent pas<br />

en cause la qualité et la pertinence du service au client final.<br />

Comment l’IT doit s’organiser pour supporter ce modèle ?<br />

La contribution de l’IT est essentielle. Pour KBL, c’est une organisation<br />

qui s’est mise en place naturellement. Depuis une dizaine d’années,<br />

nous menons des projets ambitieux paneuropéens et transfrontaliers.<br />

Nous avons beaucoup progressé grâce aux méthodes de gestion<br />

appliquées systématiquement à tout projet. Cela s’est accéléré ces<br />

cinq dernières années avec une approche transversale dans laquelle<br />

toute décision technologique est prise sous contrainte de l’ensemble<br />

des entités différentes à servir et non plus d’une entité unique à<br />

Luxembourg. Cela suppose une culture de prestataire de services.<br />

Nous n’aurions aucune chance d’attirer à Luxembourg une activité<br />

aussi importante que le Service Bureau pour une plateforme bancaire<br />

complète IT ou des services de custody pour nos filiales si nous<br />

n’avions pas fait la différence en termes de qualité, de compétences<br />

et surtout de scalabilité. Il est essentiel pour un groupe en croissance<br />

de pouvoir capter des volumes d’affaires supplémentaires à un rythme<br />

important, tout en gardant la maîtrise des coûts. Notre déploiement<br />

permet d’atteindre des coûts marginaux décroissants extrêmement<br />

agressifs, aussi très exigeants pour les équipes IT… La fantaisie n’a<br />

pas sa place et nous n’avons pas ou peu de droit à l’erreur dans nos<br />

choix technologiques…<br />

/ février 08 / 11


BUSINESS DECISION MAKER<br />

LE GRAND ENTRETIEN Ph. PAQUAY - J.-L. MARTINO<br />

Monsieur Martino, quel est le profil de l’IT ?<br />

Dans le contexte de notre groupe européen, l’IT est clairement une<br />

entité stratégique qui travaille en très étroite collaboration avec les<br />

lignes métiers et notre réseau de filiales banques privées. L’IT compte<br />

150 personnes en interne et en moyenne une centaine de prestataires<br />

externes, qui viennent essentiellement nous renforcer dans le<br />

domaine de la réalisation et des développements. Nous souhaitons<br />

absolument conserver la maîtrise conceptuelle et fonctionnelle de<br />

nos systèmes et applications et nous nous appuyons sur des SSII<br />

spécialisées pour nous donner l’effet de levier lors du roll-out, de la<br />

réalisation et du testing de nos grands projets ou bien pour prendre<br />

en charge la maintenance applicative de notre parc. Nous pouvons<br />

aussi affirmer que l’IT est devenue un véritable business enabler,<br />

dans le sens que l’IT est un atout incontournable et indispensable<br />

pour développer le groupe, asseoir et consolider son business plan.<br />

L’évolution stratégique de ces dernières années a été naturellement<br />

le développement de nos<br />

activités à destination de<br />

notre réseau à dimension<br />

paneuropéenne qui compte<br />

aujourd’hui huit pays.<br />

Comment tout a débuté ?<br />

Cette aventure a démarré<br />

au début des années 2000<br />

lorsque les premiers services<br />

d’infrastructures (réseau,<br />

messagerie, accès internet,<br />

intranet groupe,…) ont été<br />

mis en place. Cela a permis<br />

de connecter et fédérer le groupe autour de ce réseau. Ensuite, ces<br />

dernières années, notre périmètre de responsabilité s‘est étendu à<br />

l’ensemble des systèmes d’informations bancaires de notre réseau<br />

de banques privées avec notre projet de Hub qui est aujourd’hui une<br />

réalité en France, en Belgique et en Angleterre, puisque nous opérons<br />

l’informatique bancaire ici à Luxembourg pour ces trois pays selon un<br />

modèle SaaS, Software as a Service, encadré par des Services levels<br />

agreements internes, ce qui a été l’occasion de revoir nos processus en<br />

nous inspirant du référentiel ITIL. à noter qu’aujourd’hui, nous traitons<br />

l’ensemble de la messagerie Swift de notre groupe selon ce modèle,<br />

soit pas moins de huit entités «hubées» sur notre plateforme Swift.<br />

Cela vous oblige-t-il à imposer certains choix ?<br />

La conversion vers DB2 avait été un changement<br />

important qui vous guide encore aujourd’hui ?<br />

Nous restons au contraire très ouverts car nous sommes dans une<br />

démarche de partenariat avec nos filiales et donc il y a un dialogue<br />

intensif et beaucoup de flexibilité quant aux solutions qui leur sont<br />

nécessaires pour couvrir leurs besoins business. Et lorsqu’une filiale<br />

demande une fonctionnalité et que le besoin métier est clairement<br />

établi, nous sommes ouverts à enrichir notre plateforme, à faire,<br />

le cas échéant, des développements spécifiques ou qui peuvent<br />

être partagés avec d’autres entités du réseau. C’est donc bien une<br />

approche ouverte et évolutive. Nous ne sommes pas dans une<br />

optique où nous imposons une banque modèle que l’on dupliquerait<br />

à l’identique sur chacun des sites sans discussion possible.<br />

Effectivement, le cœur de la plateforme de KBL à Luxembourg est<br />

une architecture tout à fait pure où toutes nos bases de données<br />

de référence sont, sur DB2, tenues en temps réel, y compris les<br />

comptabilités cash et titres - ce qui est assez rare. Ce qui veut dire<br />

que nous n’avons pas de problème de synchronisation de bases<br />

de données, et tous les référentiels de données tenues sous DB2<br />

alimentent au fil de l’eau les progiciels spécialisés en fonction de<br />

principes SOA.<br />

La manière avec laquelle nous pouvons accompagner les banquiers<br />

privés dans le développement de solutions qui sont nécessaires pour<br />

accomplir leur métier est fondamentale. Des attitudes trop fermées ou<br />

catégoriques seraient évidemment très dommageables pour induire<br />

une dynamique de groupe. Néanmoins, une fois le scope fixé, nous<br />

sommes contraints a respecter nos plannings de déploiement en<br />

appliquant des méthodes de projet rigoureuses.<br />

Est-ce qu’il y a des choix incontournables néanmoins ?<br />

Oui évidemment. Le premier choix, c’est ce fameux modèle B2C/<br />

B2B, qui est un modèle architectural très fort sur le plan métier et qui<br />

a des répercussions fortes sur l’architecture applicative. Ce choix est<br />

quasi non négociable. Mais, par contre, il y a autour de cet élément<br />

fort beaucoup d’éléments adjacents modulables qui peuvent évoluer<br />

de site en site. C’est donc un compromis entre une architecture<br />

forte et des possibilités de customisation qui peuvent varier d’un<br />

pays à l’autre sans compter<br />

le volet client qui lui est<br />

totalement customisé par<br />

site avec la tarification, la<br />

fiscalité, l’interface Web<br />

et les documents clients<br />

avec le branding local de la<br />

filiale.<br />

Philippe Paquay: C’est une<br />

approche construite sur la<br />

modularité de composants<br />

qui peuvent s’adapter les<br />

uns aux autres en fonction<br />

du contexte dans lequel on<br />

souhaite les utiliser. Ainsi, la chaîne de traitement STP des ordres<br />

d’achats/ventes de tous types d’instruments financiers, parts de<br />

fonds, actions, obligations,… dispose d’une architecture ouverte.<br />

Nous combinons par exemple nos propres accès directs aux<br />

marchés financiers et le recours à des brokers sélectionnés sur leurs<br />

marchés d’expertise. Que les ressources soient internes ou externes,<br />

leur dialogue avec les autres composants est régi par des formats<br />

standards tels que Swift ou Fix. C’est du Plug and Play en quelque<br />

sorte. Si demain nous renonçons à une activité produite en interne<br />

par exemple, la modularité dans le dialogue applicatif permettra<br />

de connecter cette chaîne à une ressource externe sans remettre<br />

en cause l’architecture IT. C’est un élément très important. Au lieu<br />

du tout intégré, nous avons privilégié la voie de la modularité et de<br />

l’urbanisation de nos systèmes applicatifs.<br />

La modularité ne crée-t-elle pas aussi de la complexité ?<br />

Jean-Luc Martino: Non, pas du tout. La modularité est au contraire<br />

une nécessité pour fractionner la complexité et la maîtriser. C’est<br />

d’autant plus vrai dans un contexte paneuropéen. Nous disposons<br />

ainsi d’une architecture applicative pensée globalement et qui permet<br />

de localiser la complexité dans différentes applications intégrées<br />

et communiquant de manière cohérente par le biais d’interfaces<br />

standardisées exploitant les technologies de middleware et XML.<br />

Pouvoir disposer de modèle B2C et B2B est une force qui permet<br />

donc de décomposer la complexité.<br />

/ FéVRIER 08 / 12


LE GRAND ENTRETIEN Ph. PAQUAY - J.-L. MARTINO<br />

BUSINESS DECISION MAKER<br />

Pour nos filiales, nous avons une plateforme orientée banque privée<br />

dont le cœur bancaire est le package T24/Globus de Temenos. Et<br />

puis, pour des fonctions beaucoup plus spécialisées, nous utilisons<br />

des systèmes dédiés. Au niveau du Datawarehouse, le Management<br />

Information System, nous avons des solutions développées à partir<br />

de Business Objects. Au niveau de l’internet, pour la consultation<br />

des portefeuilles, nous réalisons des développements maison, ce<br />

qui offre beaucoup de flexibilité. L’autre élément très fort, c’est le<br />

dialogue entre l’architecture applicative de nos filiales (B2C) et le Hub<br />

opérationnel centralisé à Luxembourg qui traite le B2B. Cela permet<br />

d’évacuer la complexité opérationnelle des plateformes de nos filiales<br />

pour la concentrer à Luxembourg, ce qui valorise les applications IT<br />

de KBL et induit un effet de levier sur l’expertise internationale des<br />

back offices de KBL.<br />

Nous avons aussi évité les choix technologiques aventureux<br />

incompatibles avec notre calendrier de roll-out. La plupart des<br />

solutions que nous utilisons sont du best of breed, cela va de<br />

T24/Globus en passant par les solutions de FRS pour le reporting<br />

réglementaire de chaque pays, Business Objects, etc. Enfin, toutes<br />

les dernières réalisations reposent sur des principes très poussés de<br />

STP. Dans le domaine achats-ventes de titres, nous sommes à des<br />

taux bien supérieurs à 90% et la mise en place de cette mécanique<br />

de STP n’est possible qu’en recourant à une approche modulaire et<br />

en se reposant sur une messagerie inter-applicative très poussée.<br />

Quant à la plateforme de KBL à Luxembourg, son cœur, qui inclut le<br />

Hub opérationnel, repose essentiellement sur des développements<br />

maison avec un serveur de données DB2 sur mainframe. Ce cœur<br />

se compose des référentiels, des systèmes de comptabilité et<br />

de positionnement ainsi que des principales applications titres et<br />

cash. à noter que nos systèmes de comptabilité sont alimentés<br />

en temps réel et les schémas comptables sont aux mains des<br />

utilisateurs grâce au progiciel Règles du Jeu. Au niveau architecture<br />

de développement, nous avons soit des développements de type<br />

client-serveur, soit des développements n-Tiers Java. C’est ainsi que<br />

notre applicatif d’achats/ventes de titres a été développé dans cette<br />

technologie Java. On combine l’avantage de la scalabilité et de la<br />

robustesse d’un serveur de données DB2 sur le mainframe et le<br />

volet processing des informations et présentation à l’utilisateur au<br />

moyen de développements Java, ce qui permet notamment de faire<br />

du Push en temps réel d’information dont l’évolution du statut des<br />

ordres de bourse avec leur prix et puis aussi de bénéficier de facilités<br />

de développement de canaux de communication avec nos brokers<br />

sous différents formats Fix, Swift, et même FAX pour les contreparties<br />

qui le nécessitent.<br />

à côté de ces développements maison, nous avons recours à des<br />

progiciels pour les opérations de marchés où nous utilisons Kondor+,<br />

Bloomberg en front office et la chaîne OpiCS de Misys en back office<br />

et GEM pour la gestion des risques. Cette suite de progiciels est<br />

totalement intégrée en temps réel au travers d’une architecture<br />

urbanisée reposant sur un middleware.<br />

Quels sont les grands chantiers que vous avez réalisés<br />

dernièrement ?<br />

Philippe Paquay: Sur le plan réglementaire, MiFid était le thème<br />

majeur de l’année 2007. Nous l’avons perçu comme une opportunité<br />

métier. Au-delà de la contrainte, cela a favorisé une attractivité plus<br />

grande encore de la plateforme Hub, permettant de décharger nos<br />

filiales notamment des lourdes obligations liées à la best execution.<br />

Cette motivation s’applique également à nos clients tiers.<br />

D’autres grands travaux ?<br />

Jean-Luc Martino: Nous avons eu récemment la mise en production<br />

d’un grand projet sur la conservation des titres. C’est une chaîne<br />

stratégique de back office qui vise à piloter et à automatiser le<br />

traitement de toutes les entrées/sorties titres en exploitant des<br />

processus STP. Tout comme notre chaîne achats/ventes de titres,<br />

il s’agit d’un élément stratégique pour notre Hub opérationnel. En<br />

décembre 2006, nous avions ouvert Brown Shipley en mode Service<br />

Bureau ici à Luxembourg. En juin 2007, nous avons démarré Dewaay,<br />

puis en décembre 2007, nous avons effectué consécutivement la<br />

clôture de Dewaay et puis la reprise de Puilaetco qui a été fusionné<br />

avec Dewaay. En résumé, nous avons eu trois démarrages complets<br />

de sites bancaires sur douze mois, démarrages qui englobent à<br />

chaque fois le core banking système, le datawarehouse, l’internet et<br />

le CRM! Cela nous amène maintenant à une base de 400 utilisateurs<br />

live sur le Service Bureau.<br />

Quels sont ceux à venir en 2008 ?<br />

En parallèle avec le démarrage de la Belgique en 2007, nous avons<br />

préparé la vague suivante du roll-out qui va concerner l’Allemagne<br />

avec Merck Finck et Kredietbank (Suisse). Ces projets vont nous<br />

mobiliser jusque courant 2009. Dans le Hub opérationnel, nous<br />

souhaitons améliorer notre taux de STP actuel dans le traitement<br />

des Corporate Actions et nous avons initié un projet stratégique qui<br />

a démarré dès 2007 avec une pré-étude et un proof of concept qui<br />

va se poursuivre en 2008. Nous allons également élargir notre offre<br />

internet aux clients institutionnels.<br />

L'Annonce_Avaloq_2007_210x45mm-left-hand-page.pdf 30.11.2007 13:39:05


Technical Development Manager<br />

CASE CHOICE<br />

BDO Compagnie Fiduciaire<br />

se branche sur Cisco<br />

Dans la foulée de son déménagement dans des bâtiments plus grands,<br />

BDO Compagnie Fiduciaire a rénové son réseau informatique et opté<br />

pour la téléphonie sur IP. Un premier pas vers l’utilisation des Unified Communications.<br />

La technologie Cisco, installée par Simac, sera gérée par Datagest, la filiale IT de BDO.<br />

Les activités de BDO Compagnie Fiduciaire connaissant une forte croissance,<br />

la société a quitté le Boulevard de la Foire pour se loger Avenue Charles<br />

de Gaulle, au centre de Luxembourg. En prenant possession des lieux, en<br />

septembre 2007, BDO a aussi chargé Datagest de gérer la nouvelle ICT de la société.<br />

Dans l’optique d’adapter, plus tard, son infrastructure aux Unified Communications,<br />

BDO a retenu la proposition du fournisseur informatique Simac Luxembourg.<br />

Reposant sur la technologie Cisco, la solution intègre le réseau informatique et la<br />

téléphonie de BDO. Simac a donc installé un Media Convergence Server, un central<br />

téléphonique IP et 300 téléphones IP ainsi que, pour le réseau local, deux routeurs<br />

et 23 commutateurs Catalyst.<br />

SOLUTION MODULAIRE<br />

D’expérience, BDO Compagnie Fiduciaire<br />

connaissait les capacités de développement<br />

offertes par ces technologies. La société<br />

possédait déjà des routeurs semblables sur<br />

son ancien site et certains clients de BDO<br />

utilisent aussi la téléphonie IP. Compte tenu du<br />

fort ancrage local de Cisco via ses nombreux<br />

partenariats, BDO bénéficie d’un panel de<br />

choix en matière d’assistance technologique.<br />

Au niveau du réseau informatique, Datagest<br />

a été formé par Simac pour adapter les<br />

nouvelles fonctionnalités aux besoins de BDO<br />

via un système de contrôle plus performant.<br />

La modularité de celui-ci permet de<br />

solutionner plus rapidement un problème en<br />

épinglant les éventuels points névralgiques,<br />

ainsi que de configurer le réseau ou le routage<br />

téléphonique.<br />

BUSINESS CENTER<br />

EVOLUTIF<br />

En plus d’être modulaire, le réseau se veut<br />

divisible. Au sein du nouvel immeuble de BDO,<br />

une quarantaine de bureaux seront mis à la<br />

disposition de start-ups locales ou serviront<br />

de bases de départ pour les entreprises<br />

internationales cherchant à débuter leurs<br />

activités au Luxembourg. La clientèle de ce<br />

‘centre d’affaires’ bénéficiera donc de réseaux<br />

locaux virtuels, ou VLAN, et de routage<br />

téléphonique faciles à modifier. «Grâce au<br />

Call Manager, le central téléphonique sur<br />

IP de Cisco, et aux nouveaux routeurs et<br />

commutateurs, nous pouvons très facilement<br />

adapter les bureaux et les petits réseaux<br />

d’entreprise, détaille Romain Sabel, directeur<br />

de Datagest. Par exemple, en cas d’absence<br />

du client, la réceptionniste de Datagest<br />

pourra assurer la réception des appels en<br />

identifiant sur sa console à quelle société est<br />

destiné l’appel». Pour augmenter encore sa<br />

disponibilité, BDO peut aussi proposer à ses<br />

collaborateurs ou partenaires la connexion<br />

d’un poste téléphonique à distance sur<br />

son central par le biais d’une ligne Internet<br />

sécurisée (VPN). Si le collaborateur est à<br />

l’étranger, cela évite de coûteuses factures.<br />

INTUITIVITE<br />

Les collaborateurs de BDO se sont vite<br />

familiarisés avec les nouveaux téléphones<br />

IP, ce qui présage un glissement facile vers<br />

l’adoption totale des Unified Communications.<br />

Pour l’instant, l’intégration du réseau<br />

informatique et de la téléphonie permet à<br />

n’importe quel collaborateur de s’installer à<br />

n’importe quel bureau. Après s’être identifié,<br />

il a accès au réseau et à sa ligne directe. Son<br />

téléphone IP reconnaîtra automatiquement<br />

son profil et sa ligne directe sera déviée vers<br />

ce téléphone. Dans un futur proche, Datagest<br />

intégrera la téléphonie IP au système d’email<br />

Lotus Notes. «Nous pourrons ainsi appeler<br />

nos contacts directement à partir de notre<br />

boîte de messagerie sans devoir composer<br />

le moindre numéro», explique Romain Sabel.<br />

BDO envisage, dans la même optique,<br />

d’introduire également la vidéoconférence.<br />

/ FéVRIER 08 / 14


Romain Sabel,<br />

Directeur de Datagest<br />

© Photography Raoul Somers


Developer / Consultant<br />

Case Choice<br />

La BEI remanie ses sites web<br />

Le site internet de la Banque Européenne d’Investissement (BEI) doit pouvoir transmettre<br />

des informations fiables, régulières et accessibles. Cela a nécessité une refonte du website,<br />

menée par Business & Decision Luxembourg.<br />

Pour répondre à ces attentes, Busi ness & Decision a choisi l’intégration<br />

d’applications telle que Cascade Server et des développements J2EE qui<br />

garantissent des performances optimales et une grande souplesse d’utilisation.<br />

Business & Decision, qui assurait auparavant la maintenance du précédent site<br />

internet de la BEI, a réalisé les services de conception fonctionnelle et graphique du<br />

nouveau site, la mise en place d’un outil de gestion de contenu et la mise en œuvre<br />

d’une architecture Open Source.<br />

«Les sites de la BEI doivent supporter un<br />

design, une architecture de l’information,<br />

une capacité à garantir un temps de réponse<br />

pour des sites à trafic élevé et une architecture<br />

évolutive facilitant la prise en main de la<br />

communication multilingue et de l’évolutivité du<br />

site par le département de la communication»,<br />

a dit Pierre Dauffenbach, Directeur de Business<br />

& Decision Luxembourg.<br />

DYNAMIQUE<br />

La BEI peut dorénavant mettre en ligne un<br />

nouveau site internet très rapidement et<br />

sans avoir besoin de recourir à de nouveaux<br />

développements. Sa plateforme J2EE peut<br />

accueillir de nouveaux sites sans nécessiter<br />

de modification technique.<br />

La BEI peut également à tout moment<br />

décider de modifier le design de son site. Un<br />

des grands atouts de cette solution est de<br />

combiner les aspects dynamiques et statiques<br />

pour obtenir les meilleures performances<br />

possibles et un maximum de contrôle des<br />

contenus dans Cascade Server, tout en<br />

conservant le dynamisme du site internet.<br />

«Au niveau de la publication des pages,<br />

nous avons actuellement toute la liberté<br />

de sélectionner et de mettre en avant<br />

les informations les plus importantes<br />

même si elles ne respectent pas l’ordre<br />

chronologique de mise en ligne, a expliqué<br />

Marc Bello, responsable de la division<br />

des communications de la BEI. Le défi de<br />

la BEI est de permettre à son public très<br />

varié d’accéder à une information juste et<br />

pertinente. Trouver une organisation de<br />

l’information en respectant les meilleures<br />

pratiques de publication et de consultation<br />

des informations n’était pas gagné d’avance<br />

quant à la diversité des interlocuteurs et de<br />

leurs implantations multi sites.» L’architecture<br />

des informations a gagné en clarté.<br />

L’outil de CMS permet une gestion simple<br />

et intuitive des contenus. Chaque contenu<br />

peut être traduit dans les 25 langues de la<br />

Communauté. La dissociation du contenu<br />

(stocké en XML) de la présentation (gérée avec<br />

des feuilles de style XSL) permet de publier<br />

un même contenu dans plusieurs formats<br />

(HTML, XML, PDF,...) vers plusieurs sites web<br />

(ici, les sites de eib, eif ou jaspers). Enfin, via la<br />

création de relations entre les contenus, ceuxci<br />

sont plus facilement réutilisés.<br />

/ FéVRIER 08 / 16


Communication is vital.<br />

Let’s make it simple.<br />

Fast, reliable communication is essential to business success. The trouble is, all<br />

the emails, messages, voicemails and phone calls you’re bombarded with have<br />

an impact on productivity.<br />

HiPath OpenOffice from Siemens Enterprise Communications has been<br />

specifically designed to meet the needs of small and medium enterprises with<br />

features that make managing<br />

PUB3<br />

diverse communications simple and cost effective.<br />

It is part of our award-winning portfolio of Open Communications solutions<br />

which makes the frustrating physical and technological barriers to efficient<br />

communication a thing of the past.<br />

Siemens Enterprise Communications<br />

Communication for the open minded<br />

www.enterprise-communications.lu


BUSINESS DECISION MAKER<br />

CASE CHOICE<br />

Lecuit, premier client SAP<br />

Business One au Luxembourg<br />

Lecuit Opto-Technical, importateur de matériel photographique professionnel<br />

au Luxembourg, a opté pour SAP Business One, l’ERP pour PME.<br />

Prodware, partenaire SAP Business One, assurera l’installation et le support de l’application.<br />

Depuis plus de trente ans déjà,<br />

Lecuit vend et distribue des<br />

appareils photo et des accessoires<br />

professionnels au Luxembourg. Les<br />

possibilités limitées de son progiciel<br />

d’automatisation ne suffisaient plus<br />

à soutenir la croissance continue de<br />

l’entreprise, ni l’ouverture sur la vente<br />

en ligne. Raisons pour lesquelles<br />

la société a choisi SAP Business<br />

One, une application de gestion<br />

d’entreprise «conviviale et abordable».<br />

«Grâce à cette application, Lecuit<br />

pourra automatiser ses processus<br />

de vente, de facturation et de stock<br />

dans une application unique. Les cinq<br />

collaborateurs de Lecuit peuvent ainsi,<br />

via SAP Business One, exploiter tout le<br />

potentiel de leur entreprise», a expliqué<br />

SAP Luxembourg.<br />

E-SHOP<br />

«En choisissant SAP Business One, nous<br />

avons opté pour la sécurité et l’avenir, a<br />

expliqué Tim Walsh, administrateur de Lecuit.<br />

Notre logiciel actuel n’était plus soutenu par<br />

notre fournisseur. Nous ne rencontrerons plus<br />

ce problème avec une société comme SAP et<br />

ses différents partenaires. L’application SAP<br />

Business One cadre parfaitement avec nos<br />

besoins actuels et nous confère une solide<br />

base pour de nouvelles applications.»<br />

«Lecuit pourra également optimiser la gestion<br />

de son magasin sur internet à l’aide de SAP<br />

Business One. Plus besoin d’attribuer et<br />

de gérer manuellement les prix des articles<br />

pour les différents clients. La gestion est<br />

maintenant centralisée dans SAP Business<br />

One. La personne qui s’occupait à mitemps<br />

d’adapter et de contrôler les tarifs<br />

peut désormais se libérer pour des tâches<br />

apportant une plus grande valeur ajoutée.<br />

L’historique des clients a également été<br />

étendu. D’une simple pression sur une touche,<br />

les collaborateurs de Lecuit visualiseront<br />

immédiatement les activités des clients et<br />

leur historique d’achat. Les vastes possibilités<br />

de rapportage dans SAP Business One<br />

permettent de produire très vite des rapports<br />

actualisés, afin de mieux assurer la gestion<br />

quotidienne de l’entreprise.»<br />

«Vu la présence de nombreuses petites<br />

et moyennes sociétés, comme Lecuit, le<br />

Luxembourg représente un marché important<br />

pour SAP, a commenté Peter Nurski, directeur<br />

commercial de SAP Luxembourg. Aujourd’hui<br />

déjà, SAP occupe une solide position dans<br />

le segment des grandes entreprises et du<br />

secteur public. Avec la récente version<br />

de SAP Business One, elle est prête pour<br />

poursuivre cette croissance en 2008 dans le<br />

segment des PME.»<br />

/ FéVRIER 08 / 18


BUSINESS DECISION MAKER<br />

CASE CHOICE<br />

Lecuit, premier client SAP<br />

Business One au Luxembourg<br />

Lecuit Opto-Technical, importateur de matériel photographique professionnel<br />

au Luxembourg, a opté pour SAP Business One, l’ERP pour PME.<br />

Prodware, partenaire SAP Business One, assurera l’installation et le support de l’application.<br />

Depuis plus de trente ans déjà,<br />

Lecuit vend et distribue des<br />

appareils photo et des accessoires<br />

professionnels au Luxembourg. Les<br />

possibilités limitées de son progiciel<br />

d’automatisation ne suffisaient plus<br />

à soutenir la croissance continue de<br />

l’entreprise, ni l’ouverture sur la vente<br />

en ligne. Raisons pour lesquelles<br />

la société a choisi SAP Business<br />

One, une application de gestion<br />

d’entreprise «conviviale et abordable».<br />

«Grâce à cette application, Lecuit<br />

pourra automatiser ses processus<br />

de vente, de facturation et de stock<br />

dans une application unique. Les cinq<br />

collaborateurs de Lecuit peuvent ainsi,<br />

via SAP Business One, exploiter tout le<br />

potentiel de leur entreprise», a expliqué<br />

SAP Luxembourg.<br />

E-SHOP<br />

«En choisissant SAP Business One, nous<br />

avons opté pour la sécurité et l’avenir, a<br />

expliqué Tim Walsh, administrateur de Lecuit.<br />

Notre logiciel actuel n’était plus soutenu par<br />

notre fournisseur. Nous ne rencontrerons plus<br />

ce problème avec une société comme SAP et<br />

ses différents partenaires. L’application SAP<br />

Business One cadre parfaitement avec nos<br />

besoins actuels et nous confère une solide<br />

base pour de nouvelles applications.»<br />

«Lecuit pourra également optimiser la gestion<br />

de son magasin sur internet à l’aide de SAP<br />

Business One. Plus besoin d’attribuer et<br />

de gérer manuellement les prix des articles<br />

pour les différents clients. La gestion est<br />

maintenant centralisée dans SAP Business<br />

One. La personne qui s’occupait à mitemps<br />

d’adapter et de contrôler les tarifs<br />

peut désormais se libérer pour des tâches<br />

apportant une plus grande valeur ajoutée.<br />

L’historique des clients a également été<br />

étendu. D’une simple pression sur une touche,<br />

les collaborateurs de Lecuit visualiseront<br />

immédiatement les activités des clients et<br />

leur historique d’achat. Les vastes possibilités<br />

de rapportage dans SAP Business One<br />

permettent de produire très vite des rapports<br />

actualisés, afin de mieux assurer la gestion<br />

quotidienne de l’entreprise.»<br />

«Vu la présence de nombreuses petites<br />

et moyennes sociétés, comme Lecuit, le<br />

Luxembourg représente un marché important<br />

pour SAP, a commenté Peter Nurski, directeur<br />

commercial de SAP Luxembourg. Aujourd’hui<br />

déjà, SAP occupe une solide position dans<br />

le segment des grandes entreprises et du<br />

secteur public. Avec la récente version<br />

de SAP Business One, elle est prête pour<br />

poursuivre cette croissance en 2008 dans le<br />

segment des PME.»<br />

/ FéVRIER 08 / 18


CASE CHOICE<br />

CommerzBank AG<br />

harmonise son IT avec ARIS<br />

CommerzBank, deuxième institution<br />

financière allemande par<br />

ordre de grandeur, déploiera la<br />

solution ARIS d’IDS Scheer pour harmoniser<br />

et gérer de manière centrale<br />

ses 2.500 produits et applications IT.<br />

L’institution financière se fixe pour objectif<br />

d’uniformiser l’architecture IT de<br />

l’ensemble du groupe, en vue de gérer<br />

de manière plus efficace et transparente<br />

les systèmes de la banque. Ainsi, les<br />

applications de gestion ont été remplacées<br />

par une solution d’inventaire IT<br />

basée sur le web, qui tourne sur ARIS<br />

Business Publisher, un élément de la<br />

solution ARIS Enterprise Architecture<br />

Management d’IDS Scheer, fournisseur<br />

de solutions BPM et conseils ERP.<br />

Le centre de gestion de la solution se compose d’une base de données centralisée et d’un<br />

système de connexion qui consolident quelque 2.500 produits IT, leurs composants et<br />

interfaces. Le système est disponible pour environ 3.500 collaborateurs de l’institution financière.<br />

Les architectes IT de l’institution financière ont utilisé ARIS pour cartographier le paysage IT<br />

existant et dresseront également le calendrier des nouveaux objectifs sur la solution d’IDS<br />

Scheer. ARIS Repository est à la base de l’inventaire IT, qui garantit que les systèmes enregistrés<br />

pourront être utilisés dans divers modèles et pour diverses analyses.<br />

SOLUTION GLOBALE<br />

CommerzBank a prévu de mettre cette solution en œuvre au niveau global du groupe. L’IT de<br />

la CommerzBank veut aussi arriver à un processus de Release Cycle Management qui doit<br />

permettre de planifier les scénarios d’infrastructure IT dans l’environnement EAM (gestion<br />

d’actifs d’entreprise). «Nous avons déjà amélioré la transparence du système, explique Frank<br />

Streesow, Project Manager IT Architecture Management de CommerzBank AG. Nous sommes<br />

résolus à réduire encore les coûts IT par la consolidation en profondeur du paysage IT.»<br />

Socotec sécurise<br />

ses e-mails<br />

Ces dernières années, Socotec<br />

a vu fortement augmenter la<br />

quantité de spams et éprouvait<br />

des difficultés à les filtrer. Le serveur<br />

Exchange alourdi, la présence de virus<br />

dans les e-mails et le risque accru<br />

d’effacer accidentellement des messages<br />

importants ont poussé Socotec à<br />

s’adresser à Netbay, société de services<br />

active sur le marché des PME au<br />

Luxembourg.<br />

C’est ainsi que Netbay a mis en place la solution SonicWall E-mail Security 200 Appliance pour<br />

Socotec. Les e-mails ont été détournés vers SonicWall E-mail Security Appliance et sont traités<br />

par l’antispam avant d’être redistribués sur un serveur Exchange. Dès la première semaine<br />

suivant l’installation, la plupart des spams ont été bloqués par SonicWall.<br />

90% DE SPAMS INTERCEPTES<br />

«La proportion de spams dans les e-mails reçus par les employés de Socotec atteignait 70 à<br />

75%. Nous avons voulu avoir une solution intégrée et gérable facilement par Socotec et Netbay.<br />

SonicWall intercepte plus de 90% des spams en toute transparence vis-à-vis des utilisateurs»<br />

déclare Yves Colombier, Manager Opérationnel de Socotec.<br />

Les messages considérés comme spams et bloqués par Sonicwall Appliance sont placés<br />

dans la ‘JunkBox’. Les utilisateurs gardent donc le contrôle sur le filtrage de leur messagerie.<br />

Il est aussi possible d’adapter la white list intégrée en fonction des utilisateurs. La solution offre<br />

une ligne de base claire en matière de sécurisation tout en permettant un réglage poussé au<br />

niveau d’utilisateur.<br />

/ FéVRIER 08 / 20


CASE CHOICE<br />

TECHNICAL EXPERT<br />

La fusion d’ArcelorMittal<br />

comme catalyseur de l’ECM<br />

La numérisation des archives juridiques d’ArcelorMittal:<br />

une évolution qui a pris tout son sens lors de la fusion des sidérurgistes indien et européen.<br />

Lors de la conférence d’ITnews de décembre dernier sur l’Enterprise Content<br />

Management, José Tavares, conseiller chez Siemens IT Solutions, a présenté<br />

la mise au point du système Microsoft Office Sharepoint Server au sein<br />

d’ArcelorMittal.<br />

Le département juridique du groupe<br />

ArcelorMittal a choisi MOSS 2007 pour<br />

partager et archiver les documents du groupe,<br />

avec un module workflow pour la partie<br />

processus, des fonctionnalités de recherche<br />

assez avancées mais qui demeurent simples<br />

et des moyens de discussions faciles et<br />

conviviaux, semblables à l’environnement<br />

IT quotidiens des employés. MOSS 2007 a<br />

standardisé les méthodes de codification,<br />

d’envoi, de partage, de collaboration et<br />

d’archivage des documents juridiques.<br />

L’entretien du précédent système, Humming-<br />

Bird, était devenu trop coûteux et demandait<br />

une présence trop importante de spécialistes<br />

IT. La classification de l’information était aussi<br />

très statique, son accès était lent et il fallait une<br />

gestion personnalisée aux entités du groupe.<br />

La nouvelle solution devait être durable, offrir<br />

une classification des documents rapide et<br />

automatisée, être personnalisable, contenir<br />

des processus décisionnels et opérationnels,<br />

permettre l’envoi de documents au niveau<br />

mondial, décliner des péremptions différentes<br />

en fonction du type de document, enfin,<br />

permettre aux responsables juridiques<br />

d’utiliser les documents pour collaborer.<br />

La traçabilité joue donc un rôle central lors de<br />

la transmission et de l’archivage.<br />

LUXEMBOURG,<br />

CENTRE NERVEUX<br />

Le projet de numérisation et de partage<br />

sécurisé des documents avait déjà<br />

commencé avant la fusion d’Arcelor et Mittal,<br />

qui a poussé le projet vers le succès. Suite<br />

au rapprochement entre les entités, celles-ci<br />

devaient communiquer entre elles de manière<br />

plus rapide. Pendant la fusion, les juristes<br />

ont dû avoir un accès accru aux documents,<br />

qui doivent être eux-mêmes sécurisés pour<br />

répondre aux enjeux (notamment en termes<br />

de due diligence).<br />

Malgré tout, chaque entité du groupe<br />

Arcelor Mittal garde un certain contrôle sur<br />

ses documents juridiques, notamment<br />

pour assurer leur intégrité en cas de<br />

doute. «L’intégrité, souligne José Tavares,<br />

responsable du projet ECM de Siemens<br />

IT Solutions chez ArcelorMittal, est la<br />

responsabilité des entités, pas du corporate».<br />

Quant à la cave d’archivage, elle va être vidée,<br />

les documents détruits. Auparavant, les<br />

entités fournissaient l’information en papier.<br />

À présent, le Corporate office doit être en<br />

contact avec elles et entrer l’information dans<br />

la bibliothèque juridique.<br />

La principale valeur de la solution MOSS<br />

2007 est d’intégrer des fonctionnalités<br />

de management importantes, comme la<br />

détermination de la date de péremption<br />

des documents. Le département est plus<br />

sûr d’obtenir l’information rapidement et de<br />

la localiser dans l’arborescence grâce aux<br />

métadatas appliquées au record management.<br />

La maintenance IT a été supprimée et le<br />

département juridique a pris les rênes de la<br />

bibliothèque. Pour ce projet de taille moyenne,<br />

l’équipe IT initiale était de cinq personnes, à<br />

présent réduite à deux.<br />

Slides: info@itnews.lu<br />

/ FéVRIER 08 / 21


BUSINESS DECISION MAKER<br />

CASE CHOICE<br />

Une SOA open-source,<br />

en intégration<br />

Le Centre de Recherche Public Gabriel Lippmann a<br />

développé une solution SOA pour PME, basée sur des<br />

projets open source intégrés.<br />

Pour moderniser l’IT des PME en tenant compte de leurs limites budgétaires,<br />

le CRP Gabriel Lippmann propose de migrer vers une architecture open<br />

source en trois couches. La solution, qui intègre différents projets «ouverts»,<br />

est en développement à la Caisse Nationale de Prestations Familiales (CNPF).<br />

La CNPF voulait intégrer ses applications<br />

mainframe avec un framework WinDev et<br />

des sous-systèmes Java pour obtenir une<br />

meilleure lisibilité de son environnement<br />

informatique et améliorer la flexibilité des<br />

services. La solution proposée devait faciliter<br />

l’exploitation de la SOA en rendant les<br />

sous-composants échangeables. «Le but<br />

est d’utiliser le plus possible de standards<br />

ouverts, qui sont au cœur même de la SOA,<br />

explique Pascal Bauler, responsable du projet<br />

au CRP Gabriel Lippmann. De nombreuses<br />

applications étaient déjà en place lorsque<br />

nous avons été impliqués et aucune d’entre<br />

elles ne disposait de solution SOA ‘built-in’.»<br />

Pascal Bauler,<br />

Responsable de projet au CRP Gabriel Lippmann<br />

FRAMEWORK JAVA<br />

La solution open-source proposée est<br />

composée de trois couches. La première<br />

couche correspond aux connecteurs qui<br />

établissent une intégration technique entre<br />

l’architecture SOA et les applications externes.<br />

Les connecteurs standardisent l’accès aux<br />

applications existantes et les présentent sous<br />

forme de services. «À ce niveau, il n’y a pas<br />

de connecteur open source, tempère Nicolas<br />

Biri, responsable du projet. Le code est<br />

entièrement spécifique aux interfaces fournies<br />

par les éditeurs des clients.» Ces services<br />

sont alors accessibles par la deuxième<br />

couche, un ESB Service Mix, basé sur Java<br />

Business Integration, qui prend en main la<br />

transformation des données et le routage des<br />

messages entre les différents services.<br />

Enfin, intervient la couche business, pour la<br />

gouvernance des services et la mise en place<br />

des workflows complexes de données, afin de<br />

mieux gérer les interactions entre les services<br />

et leurs performances. L’orchestration des<br />

workflows est réalisée par la version open<br />

source d’Active BPEL (Business Process<br />

Execution Language). Cette technologie<br />

représente le back-end technique de la<br />

solution SOA, basée sur un framework Java.<br />

Les équipes de développeurs y ont accès par<br />

un plug-in Eclipse pour créer ou déployer de<br />

nouveaux composants ou pour intégrer des<br />

applications additionnelles avec la SOA.<br />

/ FéVRIER 08 / 22


CASE CHOICE<br />

BUSINESS DECISION MAKER<br />

d’intégration<br />

FRONTALIERS FRANCAIS<br />

Le projet de recherche au CNPF devrait<br />

déboucher sur une première application en<br />

mai 2007, destinée à gérer automatiquement<br />

les allocations familiales octroyées aux<br />

frontaliers français. Parallèlement à la<br />

réorganisation graduelle de l’architecture IT<br />

de la CNPF, le CRP Gabriel Lippmann va<br />

utiliser la même approche pour la Chambre<br />

de Commerce de Luxembourg.<br />

La CC pousse la solution plus loin en incluant<br />

des aspects de sécurité et des fonctionnalités<br />

de service repository. «En centralisant ces<br />

aspects d’interconnexion entre services, on<br />

peut mieux les visualiser, explique Nicolas<br />

Biri. L’idée n’est pas de devoir choisir entre<br />

deux solutions mais d’avoir une porte ouverte<br />

vers une transition parallèle à l’évolution des<br />

besoins de qualité services.»<br />

La couche business devient cruciale. «Pour<br />

schématiser, cela correspond à passer d’une<br />

architecture où les services sont passifs à une<br />

architecture où ils sont actifs, explique Pascal<br />

Bauler. Ce changement nécessite de rajouter<br />

de «l’intelligence» au niveau de l’architecture<br />

pour que l’exécution des services résulte<br />

de la corrélation des événements qui lui<br />

sont fournis». Ici, l’ajout du moteur BEPL<br />

fait le traitement logique de communication<br />

entre les services. L’event-driven est donc<br />

utilisé dans une perspective de réutilisation<br />

d’applications hétérogènes distribuées. «La<br />

vision habituelle de la SOA est de supprimer<br />

des couches intermédiaires pour ne laisser<br />

que les appels entre les services, rappelle<br />

Nicolas Biri. Ici, on ajoute quelque chose sur<br />

le cœur de la communication en SOA. Et c’est<br />

de là que provient la valeur ajoutée.»<br />

C’est ici qu’intervient l’event-driven archi -<br />

tecture. Dans un schéma classique de SOA,<br />

son rôle reste limité. Suite à la complexification<br />

des workflows, le rôle de l’architecture<br />

orientée événements est de faire gagner en<br />

simplification pour faire évoluer le système<br />

sans reconfiguration.<br />

«L’idée d’intégrer les moteurs de workflows<br />

est simple, reconnaît Nicolas Biri. C’est la<br />

complexification des workflows qui appelle<br />

l’event-driven.»<br />

Nicolas Biri,<br />

Responsable de projet au CRP Gabriel Lippmann<br />

© Photography Raoul Somers


Technical Development Manager<br />

LE GRAND DOSSIER SOA & INTEGRATION<br />

MySchool!: l’âge de raison<br />

Les concepteurs du portail éducatif «MySchool!» ont plus de sept ans d’expérience dans<br />

le web 2.0 et une stratégie semblable à celle d’une entreprise. Ils tablent sur l’évolutivité de<br />

l’outil pour en assurer la pérennité.<br />

Dès 2001, une idée prend forme<br />

au Centre de Technologie de<br />

l’Education (CTE), département<br />

du ministère de l’Education nationale:<br />

la création d’un portail éducatif, basé<br />

sur des technologies qui s’apparentent<br />

au web 2.0. «L’adoption des utilisateurs,<br />

les écoles secondaires de Luxembourg,<br />

est seulement possible maintenant»,<br />

explique Daniel Weiler, coordinateur<br />

général du portail MySchool! Année<br />

après année, les concepteurs ont<br />

donc su planifier le développement du<br />

portail en tenant compte des attentes<br />

des utilisateurs.<br />

La conférence ITnews 2.0 sur le thème<br />

de la SOA se déroulera le mercredi 13<br />

février à 18h à la Confiserie Namur à<br />

Luxembourg-Hamm. Les intervenants<br />

seront IBM (Business Mashup with IBM<br />

Lotus Solutions), Siemens (Open Sure)<br />

et Aubay (Intégration GED et BPM au<br />

service des processus administratifs<br />

bancaires).<br />

LE SUCCES VIA LA<br />

PERSONNALISATION<br />

La vision initiale des créateurs de MySchool!<br />

était de se libérer de toute contrainte en<br />

matière de contenu et d’accès. «Déjà en 2001,<br />

les gens se perdaient dans l’information, et<br />

encore plus aujourd’hui», explique Daniel<br />

Weiler. Le portail a progressivement évolué<br />

vers les possibilités offertes par le web 2.0:<br />

collaboration, e-learning, applications et<br />

CMS. Le portail est résolument interactif, bien<br />

qu’au départ, les utilisateurs n’y aient pas vu<br />

de valeur ajoutée. «La personnalisation existait<br />

déjà il y a six ans mais les utilisateurs n’étaient<br />

pas prêts», soutient Daniel Weiler.<br />

«La notion de portail fait peur, explique Claude<br />

Weber, architecte du portail. On le voit grand,<br />

lourd, on s’y perd. MySchool! est convivial: via<br />

la personnalisation du portail, les utilisateurs<br />

gèrent leur propre contenu, ce qui amène à une<br />

meilleure maîtrise de l’outil et des possibilités<br />

offertes». Les fonctionnalités sont repensées<br />

pour intégrer le drag and drop, par exemple.<br />

«Nous utilisions déjà le XML et RSS en 2001,<br />

dit Claude Weber. Mais les utilisateurs nous<br />

demandaient toujours de les guider dans<br />

l’interface. A présent, la personnalisation<br />

devient enfin intéressante pour les utilisateurs,<br />

parce qu’ils en comprennent les enjeux.<br />

Ils demandent des look and feel différents.»<br />

MYSCHOOL!,<br />

L’ENTREPRISE<br />

Le portail éducatif emploie Aqualogic de<br />

BEA depuis le début. En adoptant BEA,<br />

le CTE a calqué son choix sur celui des<br />

entreprises. Hors du commun ? «Logique, se<br />

défend Daniel Weiler. Le secteur privé est fort<br />

semblable à celui de l’éducation.»<br />

À l’instar d’une entreprise, le CTE doit<br />

percevoir les utilisateurs de MySchool!<br />

comme des clients. «Nous avons un public<br />

très peu tolérant, explique-t-il. Il faut doser<br />

la solution de manière homéopathique, si<br />

l’on veut favoriser son adoption». De là, les<br />

partenariats avec Utopolis (e-ticketing cinéma)<br />

et le développement réussi de Restopolis,<br />

webservice via lequel les utilisateurs peuvent<br />

réserver leur menu: depuis septembre 2007,<br />

70.000 commandes ont été passées via le<br />

portail, dans six écoles, alors que vingt-deux<br />

autres seront reliées au réseau d’ici fin 2008.<br />

Depuis deux ans, l’utilisation du portail a<br />

décollé, doublant puis triplant le nombre<br />

d’utilisateurs au cours de l’année 2007.<br />

Aujourd’hui, 28.000 personnes se connectent<br />

au portail MySchool!, dont un tiers actif, 600<br />

communautés virtuelles actives, 3.100 sites<br />

web personnalisés et 25 intranets d’écoles.<br />

Entre 1.500 et 2.000 connexions uniques<br />

par jour. «On va vers la stabilisation de l’outil,<br />

explique Daniel Weiler. Maintenant on entre<br />

dans la période web 2.0, et on va lancer<br />

une campagne d’information en 2008 pour<br />

faciliter la transition».<br />

En 2001, l’open source faisait de plus en plus<br />

parler de lui. La solution devait être basée sur<br />

le web, pour plus d’évolutivité et de respect<br />

des standards.<br />

Claude Weber: «nous sommes sûrement le<br />

plus grand portail européen à utiliser BEA<br />

et certainement les premiers à utiliser le<br />

pathway (tags) comme moyen de recherche.»<br />

La version 6.5 de BEA, dont la sortie est<br />

prévue en 2008, utilisera Ajax, un interfaçage<br />

avec update partiel des fonctionnalités, plus<br />

de drag and drop et sera plus intuitif.<br />

/ FéVRIER 08 / 24


LE GRAND DOSSIER SOA & INTEGRATION<br />

BUSINESS DECISION MAKER<br />

Daniel Weiler,<br />

Coordinateur Général MySchool!<br />

Alain Hoffmann,<br />

Responsable Formations et RP au CTE<br />

Claude Weber,<br />

Architecte MySchool!<br />

© Photography Raoul Somers<br />

SOA ET WEB 2.0<br />

Le portail est aussi un intégrateur résolument<br />

SOA: publications, services administratifs,<br />

e-learning,… Plus qu’un site web avec<br />

quelques liens, c’est une plateforme<br />

évolutive, donc personnalisable, orientée<br />

user profile. Les end-users à fort potentiel<br />

demeurent les étudiants, plus réactifs que<br />

les enseignants. «Ce que les utilisateurs<br />

demandent surtout, c’est de pouvoir partager<br />

des documents, des tâches et gérer un<br />

calendrier ensemble», explique Daniel Weiler.<br />

En revanche, les utilisateurs n’ont pas encore<br />

adopté les widgets et se cantonnent au CMS.<br />

«Les mentalités doivent encore évoluer,<br />

regrette Daniel Weiler. La technologie est là<br />

depuis six ans mais le partage de documents<br />

ne correspond pas à la philosophie de travail<br />

des enseignants».<br />

Le web 2.0 a pris une dimension plus<br />

importante via l’installation de l’e-bac. Pour<br />

pallier le taux d’abandon des cours du soir,<br />

le CTE a mis en place un outil modulaire<br />

qui permet de passer son bac via le portail<br />

MySchool! Le concept e-bac a été créé de<br />

toutes pièces, puis greffé sur le portail. Le site<br />

se veut interactif, surtout au niveau CMS et<br />

partage de contenus, pour une soixantaine<br />

d’e-learners inscrits.<br />

«Au début, il fallait toujours d’abord convaincre<br />

l’utilisateur que le portail avait une<br />

valeur ajoutée pédagogique, explique Alain<br />

Hoffmann, responsable des formations et<br />

des relations publiques au CTE. Aujourd’hui,<br />

le feedback des utilisateurs est plus<br />

spontané.»<br />

C’est la «configuration guidée par l’acceptance»,<br />

résume Claude Weber. MySchool!<br />

est vivant, donc évolutif. Le portail fait<br />

l’interfaçage avec l’utilisateur en back-end,<br />

ouvrant la possibilité à des communautés<br />

de travail, la création de mypages, et l’accès<br />

à des ressources: 50.000 documents sont<br />

accessibles via le portail. «Nous sommes<br />

techniquement prêts pour le web 2.0 car<br />

nous nous sommes déliés de la taxinomie en<br />

adoptant les tags, explique Daniel Weiler. Mais<br />

ce n’est pas encore entièrement structuré.»<br />

IDENTITY MANAGEMENT<br />

Pour la sécurité, l’e-directory de Novell gère les<br />

fichiers de 80.000 personnes. La connexion<br />

utilisateurs se fait par un système externe IAM<br />

(Identity and Access Management), tandis<br />

que le firewall gère le reste des applications<br />

(les sous-portails: école, restaurant, etc). Au<br />

début, l’activation était fort lente car le CTE<br />

devait gérer les demandes et les itérations.<br />

À présent, les applications satellites ont<br />

encore alourdi le système, et une nouvelle<br />

réglementation de l’Etat en 2008 rendra<br />

l’utilisation de devices comme la Smartcard<br />

obligatoires afin de réduire tout abus.<br />

Le CTE sert de point d’entrée unique au portail.<br />

La centralisation des technologies (vingt<br />

serveurs pour un total de 3 à 4 Tb) était l’un<br />

des trois piliers de la solution, qui repose<br />

également sur l’accès simplifié via le single<br />

sign-on et l’intuitivité du portail.<br />

Le CTE<br />

Le Centre de Technologie de l’Education<br />

dépend du ministère de l’Education<br />

nationale. L’implantation du projet se<br />

fait au niveau national mais les réseaux<br />

et les systèmes de sécurité sont dans<br />

les écoles. Le CTE dispose aussi d’une<br />

«brigade volante» responsable de la<br />

maintenance des réseaux et des serveurs<br />

au sein des lycées luxembourgeois<br />

www.myschool.lu<br />

White paper BEA ask: info@itnews.lu<br />

/ février 08 / 25


BUSINESS DECISION MAKER<br />

LE GRAND DOSSIER SOA & INTEGRATION<br />

Le web 2.0, source<br />

d’inspiration pour<br />

les futures SOA<br />

La révolution web 2.0 a changé les attitudes des consommateurs, devenus utilisateurs.<br />

Au-delà de leur appartenance à de célèbres communautés comme Facebook ou LinkedIn,<br />

ils peuvent déterminer les orientations futures des sociétés en matière de services.<br />

Pour correspondre aux attentes des utilisateurs, il ne s’agit pas de suivre les changements<br />

technologiques mais de les mener.<br />

L ’ évolution rapide de l’IT au cours des vingt dernières années bouleverse les<br />

habitudes. La technologie a pénétré les foyers en cinq ans, parallèlement à<br />

l’augmentation des dépenses pour l’acquérir. Les plus jeunes membres de<br />

la famille sont désormais ceux qui maîtrisent le mieux les outils informatiques. En<br />

dix ans, on est passé de la disquette à la clé USB, du modem au WiFi. «La plupart<br />

d’entre nous sont des immigrants digitaux, venus du monde de l’analogique,<br />

explique Peter Hinssen, président de Porthus, lors de la conférence Cisco<br />

à l’Abbaye de Neumünster. La nouvelle génération se bâtit autour du concept<br />

de participation. Ce n’est plus le contenu mais le contact qui prime.» Plus<br />

qu’un phénomène technologique et social difficile à ignorer, le web 2.0 est un<br />

paradigme neuf qui a changé l’utilisation et la transmission de l’information, et<br />

ce, au niveau mondial. «C’est une évolution fondamentale dans la façon dont les<br />

gens découvrent et utilisent l’information», déclare Phil Smith, vice-président de<br />

Technology et Corporate Marketing, European Markets, chez Cisco.<br />

END TO END<br />

Viviane Reding, Commissaire Européenne de<br />

l’information et des médias, a fait référence<br />

à l’importance de se focaliser sur la «queue<br />

du peloton» des utilisateurs et combler le<br />

fossé technologique qui les sépare. De son<br />

côté, Peter Hinssen reprend la même idée,<br />

mais parle de communautés. Au départ,<br />

l’utilisateur recherche un groupe qui partage<br />

les mêmes centres d’intérêt. Par la suite,<br />

les communautés se développent pour<br />

rassembler des individus d’horizons, de styles<br />

et d’intérêts différents.<br />

Le fonctionnement des sociétés devrait<br />

donc se conformer à l’évolution voulue<br />

par les utilisateurs. À la différence des<br />

consommateurs, qui se trouvent à la fin<br />

de la chaîne de production pour intégrer<br />

le produit, les utilisateurs, via le commerce<br />

électronique, font partie de la chaîne. Une<br />

réalité renforcée par l’utilisation accrue des<br />

Unified Communications, pour renforcer la<br />

mobilité et la disponibilité des utilisateurs.<br />

L’AVENIR: SOA EXTERNE<br />

Le tout est de ne pas confondre symptôme et<br />

remède: le web 2.0 est révélateur des attentes<br />

des utilisateurs mais n’est pas la seule façon<br />

d’y répondre.» Pour cela, les étapes sont<br />

nombreuses. Au cours des prochaines<br />

années, il ne s’agira plus de construire et<br />

vendre, mais de composer avec les attentes<br />

des utilisateurs. Par exemple, mélanger (mesh<br />

up) les applications offertes sur le web pour<br />

créer des compétences uniques. «C’est en<br />

quelque sorte l’externalisation de la SOA»,<br />

explique Peter Hinssen. Pour que la fiabilité<br />

des informations soit optimale, un nouveau<br />

système de sécurité devra être mis en place,<br />

calqué sur des modèles comme Wikipedia.<br />

En cas de fausse information, la correction est<br />

quasi instantanée. Un système auto-immune,<br />

dont le fonctionnement doit encore être<br />

développé. «Ces évolutions correspondent<br />

à la SONA, ou Service-Oriented Network<br />

Architecture, ajoute Phil Smith. Pour cela,<br />

il faut une plateforme ouverte, avec une<br />

collaboration large, la sécurité optimale et<br />

l’adaptabilité (taille des entreprises)».<br />

C’est de là que provient la richesse de web<br />

2.0, selon Peter Hinssen. «Le medium n’est<br />

plus le message, mais la réponse. C’est<br />

l’interaction constante entre les utilisateurs<br />

au sein de leurs communautés».<br />

L’utilisation des Unified Communications<br />

passe par la virtualisation de l’IT, afin de<br />

proposer une palette plus large d’applications.<br />

Là réside le paradoxe: «pour être concret, il<br />

faut devenir virtuel, résume Peter Hinssen.<br />

/ FéVRIER 08 / 26


We have<br />

the Microsoft consulting experience<br />

Jacques Schmitz<br />

primesphere S.A.<br />

Solution Architect<br />

Windows 2008 Server TAP project<br />

BANQUE DE LUXEMBOURG<br />

The top motivation of IT decision-makers to run their production<br />

on Release Candidate software is to protect their long-term<br />

investment in an homogeneous, state-of-the-art IT platform.<br />

The top challenge is to find the right implementation partner.<br />

1996 Windows NT Server RC At a leading supplier of post-trading services<br />

1999 Windows 2000 Server RC2 At one of the top 5 German banks in Luxembourg<br />

2002 Windows 2003 Server RC2 At a German Private bank in Luxembourg<br />

2007 Windows 2008 Server RC1 BANQUE DE LUXEMBOURG<br />

More than ten years of successful Microsoft Windows Server pilot migration projects in Luxembourg


BUSINESS DECISION MAKER<br />

LE GRAND DOSSIER SOA & INTEGRATION<br />

La SOA:<br />

réponse à la performance,<br />

défi permanent<br />

Un sondage Forrester réalisé en janvier 2008 auprès de 1000 décideurs IT nordaméricains<br />

montre que 33% des répondants veulent améliorer l’intégration<br />

de leurs applications dans l’année à venir. Toutefois, il n’existe pas une<br />

approche-type mais des étapes de mise en œuvre sur lesquelles les concepteurs<br />

de logiciels et les consultants s’accordent. Pour repenser l’existant, il faut d’abord<br />

analyser son utilité et, parallèlement, les besoins futurs du business.<br />

L’architecture orientée services (SOA)<br />

est une méthode destinée à réutiliser les<br />

applications d’un système d’information<br />

d’une entreprise pour, initialement, accroître<br />

sa performance. «La vocation fédératrice du<br />

SOA implique naturellement de concevoir un<br />

nouvel “urbanisme” du système d’information<br />

sur la base des différentes solutions déjà<br />

utilisées par l’entreprise, dans les domaines<br />

des Enterprise Resources Planning (ERP),<br />

du Business Process Management (BPM),<br />

du Business Activity Monitoring (BAM),<br />

des Enterprise Services Bus (ESB) ou de<br />

l’intégration d’applications d’entreprise<br />

(EAI)», explique Sogeti. Cette approche est<br />

particulièrement intéressante pour l’IT puisque<br />

cela permet de créer des services depuis des<br />

applications rendues indépendantes de leur<br />

relation linéaire.<br />

Les possibilités de recombinaison et de<br />

réutilisation des services sont infiniment plus<br />

nombreuses, formant ainsi une architecture<br />

plus souple, plus rapide, plus agile. «Selon<br />

certains cabinets de conseil, en cinq ans,<br />

les investissements des entreprises dans<br />

le domaine SOA vont passer d’un facteur<br />

1 à un facteur 46», avance Sogeti. Les<br />

avancées technologiques font de la SOA la<br />

méthode idéale pour intégrer des plateformes<br />

différentes, modéliser des processus métier,<br />

ajouter un bus de services dans une couche<br />

supplémentaire, générer des bases de<br />

données depuis lesquelles vont être créées<br />

des statistiques… Au final, une architecture IT<br />

consolidée qui n’est plus un mal nécessaire,<br />

mais un centre de profit pour le business.<br />

Par exemple, les équipes de Kredietbank<br />

Luxembourg ont adopté cette manière<br />

d’architecturer les développements depuis<br />

longtemps, tout en l’améliorant au fur et<br />

à mesure de l’évolution technologique.<br />

«Au niveau du hub, on a deux plateformes<br />

informatiques qui dialoguent entre elles par le<br />

biais de messages asynchrones, donc on a<br />

bien un découplage fort entre les systèmes,<br />

puisqu’on a deux bandes qui dialoguent au<br />

travers de messages standardisés, et qui<br />

appellent des services métiers, explique<br />

Jean-Luc Martino, CIO de KBL. Ces<br />

messages sont digérés, décomposés dans<br />

des chaînes applicatives pour être traduits<br />

dans des exécutables qui prennent en charge<br />

la fonctionnalité. La réutilisation chez nous<br />

est donc fort importante. Nous avons aussi<br />

interfacé de nombreux packages en temps<br />

réel par le biais de middleware avec des<br />

couches techniques basses et des couches<br />

applicatives qui permettent de faire cohabiter<br />

des progiciels.»<br />

ENVIRONNEMENT<br />

CHANGEANT<br />

Les secteurs public et financier sont les<br />

plus grands clients de la SOA, de par<br />

l’apparition de nouvelles réglementations et<br />

l’augmentation de fusions et acquisitions qui<br />

ont accéléré les besoins de consolidation<br />

des entreprises. Le secteur des Telco est par<br />

essence lui aussi friand de cette approche.<br />

Ces nouvelles opportunités de repenser<br />

l’architecture en termes de services ouvre<br />

la voie à des réorganisations internes et…<br />

externes. La tendance lente, conséquence<br />

de la standardisation, est l’intégration des<br />

partenaires des entreprises dans leur schéma<br />

SOA via l’utilisation de webservices.<br />

«Le nombre de transactions sur les services<br />

financiers se multiplient par deux tous les six<br />

mois», rappelle Pierre Baudin, directeur EMEA<br />

au sein de la division technologie de CA Wily.<br />

Au final, la bonne tenue des transactions<br />

dépend de la latence du réseau. La<br />

mesurabilité des services que les entreprises<br />

mettent à disposition de leur clientèle et de<br />

leurs partenaires les pousse à se focaliser sur<br />

la performance. «Les vendeurs d’applications<br />

sont en train de rendre leurs applications<br />

et webservices adaptables, explique<br />

Pierre Baudin. Les modèles partagés vont<br />

rencontrer un succès croissant et le réseau de<br />

business applications deviendra une nouvelle<br />

application business, un plug and play entre<br />

les vendeurs.»<br />

L’intégration n’est pas un but en soi, parfois<br />

même la SOA est un side effect qui n’était<br />

pas planifié au départ mais qui concorde<br />

avec les évolutions en cours dans le paysage<br />

IT de l’entreprise. Dans une autre direction,<br />

la SOA peut aussi être un premier pas vers<br />

l’adoption d’outils de collaboration, reposant<br />

sur les technologies du web 2.0. «Quelques<br />

clients progressistes s’intéressent de près<br />

aux RIA (Rich Internet Applications) et aux<br />

outils web 2.0, explique Blair Jones, senior<br />

executive chez Accenture. Nous observons<br />

la croissance de webservices sur internet, et<br />

l’intérêt des entreprises pour les mash-ups<br />

qui ont gagné en maturité. «Il faut simplifier la<br />

connectivité, explique Philippe Houssier, CEO<br />

de Siemens IT Solutions and Services. La<br />

mobilité joue un grand rôle dans l’exploitation<br />

des possibilités du web 2.0».<br />

/ FéVRIER 08 / 28


LE GRAND DOSSIER SOA & INTEGRATION<br />

BUSINESS DECISION MAKER<br />

GOUVERNANCE<br />

ET CONTRÔLE<br />

Ces nouveaux challenges au niveau du business<br />

impliquent de nouvelles responsabilités<br />

et la SOA amène invariablement le sujet de la<br />

gouvernance. «Les clients sont demandeurs<br />

de gouvernance afin d’éviter d’enregistrer<br />

des services en-dessous des critères de<br />

qualité (best practices), soutient Software<br />

AG. Ces règles empêchent par exemple<br />

l’enregistrement du service dans le registry si<br />

ces différents critères ne sont pas rencontrés».<br />

De manière générale, les banques veulent<br />

évoluer quand elles ont compris l’importance<br />

de la SOA, que l’existant en place est bon<br />

et que la probabilité que ce soit compatible<br />

augmente.<br />

Pour que les services soient réorganisés,<br />

il faut également qu’ils soient gérés avec<br />

efficacité, ce qui signifie plus de souplesse<br />

et d’ouverture chez les techniciens, dont le<br />

rôle doit s’aligner sur les besoins du business.<br />

Dans l’autre sens, le business doit intégrer<br />

les possibilités techniques rendues possibles<br />

par la mise en place d’une SOA. On pourrait<br />

assister à la combinaison ultime de la SOA,<br />

du BPM (Business Process Management) et<br />

de la BI (Business Intelligence). «La BI provient<br />

de l’accès facilité de chacun aux données,<br />

ce qui crée encore plus de valeur», explique<br />

Stefan Farestam, regional director EMEA<br />

chey Tibco. Or, l’exploitation des données<br />

est parfois biaisée, selon Philippe Vaessen,<br />

Country Manager Belux chez Sybase. «Les<br />

utilisateurs retiennent souvent de leur analyse<br />

des bases de données ce qui correspond à<br />

leurs premières impressions», explique-t-il.<br />

Cet overlap IT/business rend la tâche des CIO<br />

plus complexe à définir. Les freins actuels à<br />

cette évolution sont de nature budgétaire et,<br />

en un sens, culturelle. De manière générale,<br />

le business préfère choisir des packages<br />

de solutions dont la mise en place se révèle<br />

facilitée (aussi dans le cadre de contrats<br />

cadre). Toutefois, la standardisation place<br />

des passerelles entre les solutions et l’open<br />

source joue un rôle croissant. Les équipes<br />

IT changent d’attitude pour préférer la<br />

réutilisation du code à sa production.<br />

++CA WILY++<br />

«Tous les produits IT de CA Wily doivent collaborer au niveau de leurs fonctionnalités», explique Pierre Baudin,<br />

directeur EMEA au sein de la division technologie de CA Wily, fruit de l’acquisition de Wily par CA en 1998.<br />

La solution Introscope de CA Wily est un agent de monitoring qui détecte et résout les problèmes au sein de l’architecture sans impacter<br />

sur la performance du business. Dans l’immense majorité des cas, Introscope est mis en œuvre via un Proof Of Concept. Les données<br />

sont collectées sur un dashboard, en vertu duquel l’application est profilée. Le but final est de rendre l’application plus rapide. «L’impact de<br />

la solution est de 2 à 5% en termes de consommation de tâches mais la détection est si efficace que la solution conserve sa pertinence»,<br />

explique Pierre Baudin. La solution tourne sur les mainframe, Unix et Windows mais est dépendante du langage Java. Le secteur financier<br />

est le consommateur numéro un de la solution Introscope.<br />

Pierre Baudin, directeur EMEA, CA Wily<br />

++Sybase++<br />

Les solutions de Sybase sont adoptées en majorité par le secteur financier (environ 60% de leurs clients). Sybase<br />

a une trentaine de sociétés clientes au Luxembourg. La solution Powerdesigner est leader de son marché selon Gartner. Elle offre la<br />

possibilité de décrire les métadonnées techniques et leurs chemins au sein de l’organisation. «L’informatique passe plus de temps à<br />

décider quelle architecture mettre en place qu’à la développer, explique Philippe Vaessen, Country Manager Belux. Or, trois managers sur<br />

quatre avouent avoir pris des décisions sur des données incorrectes.» Powerdesigner gère les données via le BIPM (Business Intelligence<br />

Process Management), en identifiant l’existant puis en exposant l’information au travers de statistiques. Sybase a développé depuis deux<br />

ans la Data Integration Suite (DIS), une suite d’outils qui couvre la réplication, l’accès transparent, la fédération, la présentation et qui<br />

convient aux utilisateurs mobiles.<br />

Philippe Vaessen, Country Manager Belux chez Sybase<br />

/ février 08 / 29


BUSINESS DECISION MAKER<br />

LE GRAND DOSSIER SOA & INTEGRATION<br />

TEST OU POC?<br />

Selon Tanguy Petre, Product Manager Belux<br />

chez IDS Scheer, les projets SOA mise en<br />

place au Luxembourg ont été limités à des<br />

Proof of Concept (POC). «Les architectures<br />

IT ne sont pas encore prêtes pour mettre en<br />

place une approche de type SOA, explique-til.<br />

La vision de SOA est encore trop technique<br />

avec des acteurs tels que Oracle, SAP, IBM.<br />

Les enjeux de cette approche sont encore<br />

trop limités à l’IT. Or les bénéfices de cette<br />

approche pourront être mis en valeur dans<br />

les métiers des entreprises lorsque ceux-ci<br />

comprendront l’intérêt de la démarche en<br />

termes de flexibilité et de ré-appropriation<br />

des processus d’entreprise.»<br />

De plus, les POC sont favorisés par le business<br />

qui peut ainsi avoir une première vision quant<br />

aux changements que la SOA va déclencher.<br />

Le testing est souvent le meilleur moyen de<br />

mettre en œuvre la SOA, en partant d’un<br />

projet minimal dont le span demeure sous<br />

contrôle. «Le test demeure toutefois moins<br />

efficace que la mise en œuvre du projet avec<br />

un monitoring réel, tempère Pierre Baudin. Il<br />

devient de plus en plus difficile de se passer<br />

des vraies machines dans une situation en<br />

temps réel. Cela devient un problème critique<br />

pour les PME dont les limites budgétaires en<br />

termes de technique sont plus rapidement<br />

atteintes.»<br />

Dans ce contexte, le calcul du retour sur<br />

investissement est un indicateur que les<br />

entreprises veulent pouvoir utiliser. Or, le<br />

calcul se révèle compliqué et peu fiable.<br />

«Les paramètres qui entrent en jeu sont<br />

de nature humaine, organisationnelle,<br />

technique et business», résume Guillaume<br />

Schott, technical manager chez Logica.<br />

«Après plusieurs années de «hype», le<br />

business et le gouvernement commencent<br />

à ressentir quelque frustration à se focaliser<br />

continuellement sur les promesses de la<br />

SOA à long terme, observe Blair Jones<br />

d’Accenture. En conséquence, ils préfèrent<br />

obtenir de la valeur ajoutée à court terme en<br />

prenant une approche pragmatique et guidée<br />

par le retour sur investissement (ROI, Return<br />

On Investment)».<br />

BIEN S’ENTOURER<br />

Les données compilées doivent être utilisées<br />

dans une optique intelligemment. Les smart<br />

stores de données peuvent fournir des<br />

statistiques par période déterminée. Les<br />

consultants et les CIO internes à l’entreprise<br />

sont dévoués à cette tâche et peuvent en<br />

outre améliorer le repository pour le tuner<br />

en fonction des besoins de l’entreprise.<br />

La sécurité des données est donc devenu un<br />

sujet critique.<br />

Si la SOA passe par la standardisation, qui<br />

repose sur l’ouverture, alors les entreprises<br />

exposent leurs données à plus de risques.<br />

Les réponses actuelles sont souvent<br />

axées sur l’édification de plusieurs niveaux<br />

d’accès, ce qui signifie que le profiling<br />

des clients est plus important que jamais.<br />

La SOA se renforce donc d’elle-même.<br />

De plus, le processus de connexion utilisateurs<br />

vers les applications est consommateur<br />

de performance. «80% des environnements<br />

sont impactés par les log-ins» explique<br />

Pierre Baudin. Les entreprises utilisent aussi<br />

des protocoles différents, ce qui ajoute la<br />

problématique de l’échange des clés, ainsi<br />

que la recherche de données dans des<br />

BD différentes. Au final, la performance de<br />

l’entreprise est impactée par les nouveaux<br />

services mis en place par la SOA et il y a un<br />

besoin incessant pour que l’architecture se<br />

corrige d’elle-même.<br />

++SIEMENS++<br />

L’approche SOA de Siemens IT Solutions and Services repose sur Open Sure, qui permet de rendre la couche<br />

technique transparente pour les utilisateurs. «C’est une étape plus loin que la SOA, où l’infrastructure en back end<br />

est offerte comme un service. Le but est double, réduire les coûts et augmenter la sécurité», dit Philippe Houssier, CEO Siemens IT Solutions<br />

and Services Luxembourg. Le desktop est créé dans le back-end, les profils créés dans l’environnement shared. «Le desktop devient un<br />

service, l’ICT devient une utility», explique Philippe Houssier. L’idée principale est basée sur la génération actuelle d’utilisateurs qui préfère<br />

un service client efficace à la gestion d’un hardware complexe. Open Sure fonctionne comme un desktop virtuel à distance, mis dans le<br />

datacenter, et inclut aussi une partie réseau. La concentration sur le datacenter avec des terminaux serveurs comme Citrix ou VM ware<br />

permet de réduire les coûts. La grande majorité des sociétés ont leur LAN sécurisé, source de coûts élevés. La solution, selon Siemens,<br />

serait de mettre en place un private internet au sein de la société avec un accès illimité en interne qui serait sans limitation, tournant sur tous<br />

les OS, dans le but de travailler dans le corporate use au travers de VPN ou SSL (solution de SITS). + Infos: conférence Itnews le 13/02.<br />

Philippe Houssier, CEO Siemens IT Solutions and Services Luxembourg<br />

/ FéVRIER 08 / 30


Unlock the full potential now!<br />

Ready for Enterprise Service-Oriented Architecture<br />

(Enterprise SOA)<br />

Still a revolutionary alternative, yet all set to become the standard, service-oriented<br />

architecture manages your business processes more flexibly and efficiently. FlexFrame<br />

Infrastructure from Fujitsu Siemens Computers seamlessly integrates hardware and<br />

software for a dynamic allocation of processing, storage and network resources.<br />

Resulting in higher availability, faster deployment and greater stability. The sum of the<br />

perfect combination of German engineering and Japanese innovation. We make sure.<br />

<br />

Tel: +352 26 099 864 | e-mail: info.luxemburg@fujitsu-siemens.com


BUSINESS DECISION MAKER<br />

LE GRAND DOSSIER SOA & INTEGRATION<br />

Vers un chemin commun<br />

entre business et IT<br />

La mise en place d’une SOA est encore vue comme très technique et est impossible<br />

s’il n’y a pas, en amont, une connaissance parfaite du business.<br />

C ’ est là que Deloitte va apporter son expertise. Parmi une équipe d’une vingtaine<br />

de personnes, le team SOA de Deloitte s’occupe plus spécifiquement de<br />

quality review, de stratégies et d’analyse de business requirements. «Notre<br />

objectif est de capitaliser sur la connaissance de ce métier et la mise en place de<br />

systèmes d’information, explique Yves Delsart, directeur en charge de l’équipe et<br />

architecte de l’approche. On les encadre plus que l’on fait de l’implémentation.»<br />

Dans le secteur public, l’information couvre<br />

des aspects techniques et business: flux<br />

financiers, flux budgétaires, de procurement,<br />

de contrat,… «Le core business du secteur<br />

public est la gestion de workflows, ce qui<br />

devient une source de consommation budget<br />

importante, explique Yves Delsart. On va plus<br />

analyser la teneur même des transactions.»<br />

La démarche d’analyse passe par différentes<br />

étapes d’identification des composants des<br />

workflows pour déterminer quels sousprocessus<br />

vont pouvoir être partagés entre<br />

les différentes entités de l’entreprise. À cette<br />

fin, l’équipe de Deloitte utilise le reverse<br />

engineering, un projet surtout orienté données<br />

mais qui peut constituer le premier pas vers<br />

une approche SOA.<br />

REVERSE ENGINEERING<br />

Le reverse engineering passe pas l’identification<br />

des composants workflow à travers les<br />

étapes d’une transaction business. Le but du<br />

reverse engineering est de faire une abstraction<br />

de l’existant pour déterminer le langage<br />

business que l’on peut utiliser. «Il faut pouvoir<br />

déterminer un chemin commun entre business<br />

et technique pour établir un rapport entre ces<br />

deux pôles et ainsi couvrir tous les aspects<br />

de l’information», explique Tanguy Swinnen,<br />

consultant en charge de la partie technique.<br />

Les normes IPSAS ont certainement accéléré<br />

la mise en place d’architectures SOA. Pour<br />

un grand acteur du secteur public, l’équipe a<br />

implémenté Aris d’IDS Scheer (pour la partie<br />

business) et Powerdesigner de Sybase (pour<br />

la partie technique). Il faut une connexion<br />

entre plusieurs opérations: la modélisation<br />

des processus et l’orchestration des services.<br />

«L’analyse permet de définir le niveau<br />

de granularité approprié pour faire cette<br />

jonction continue entre les parties business<br />

et technique», explique Jocelyne Bart,<br />

consultante en charge de la partie business.<br />

Aris et Powerdesigner reposent sur des<br />

standards et couvrent le BPM.<br />

L’investissement en amont est important.<br />

Avant l’implémentation, l’équipe de Deloitte<br />

consulte les utilisateurs pour connaître leurs<br />

attentes quant aux processus d’entreprise et<br />

les techniques de push favorisent un feedback<br />

rapide des utilisateurs sur les solutions.<br />

La notion de terminologie est tout aussi<br />

importante, afin que tous partagent le même<br />

langage lors du mapping des processus.<br />

«On passe beaucoup de temps à expliquer<br />

aux gens qu’ils font le même métier, avec<br />

des variantes. Ce que nous souhaitons, c’est<br />

identifier ces variantes spécifiques», explique<br />

Yves Delsart.<br />

OBJECTIFS VISES<br />

Le premier bénéfice du reverse engineering est<br />

la possibilité donnée aux équipes d’analyse<br />

fonctionnelle d’identifier l’impact système<br />

d’une modification d’un processus, les<br />

personnes impactées et les éventuels effets<br />

de bords. Le team SOA identifie comment<br />

les données ont été construites, tant dans<br />

leur environnement technique que dans la<br />

partie business, et l’impact des modifications<br />

qu’elles ont subies. Deloitte reconstitue alors<br />

le contexte dans lequel l’information a été<br />

créée. «Une entreprise a besoin de la vision<br />

complète de son système applicatif, estime<br />

Yves Delsart. Elle devient plus simple à<br />

gérer quand les processus sont clairement<br />

identifiés.» L’information stockée est alors<br />

utilisée à d’autres fins, comme l’audit.<br />

/ FéVRIER 08 / 32


Tanguy Swinnen,<br />

Consultant Deloitte Consulting<br />

Jocelyne Bart,<br />

Consultante Deloitte Consulting<br />

Yves Delsart,<br />

Directeur Deloitte Consulting<br />

© Photography Raoul Somers<br />

Le reverse engineering est aussi destiné<br />

à vérifier le respect des processus et leur<br />

documentation. «Quand on touche aux<br />

processus bien pointus de la consommation<br />

budgétaire, on se rend compte qu’ils ne sont<br />

pas correctement documentés, même si le<br />

cadre légal est toujours respecté, explique<br />

Yves Delsart. Notre démarche d’analyse<br />

oblige les acteurs à décrire leurs tâches.»<br />

Un autre objectif est de simplifier certains<br />

aspects du métier pour aider la maintenance<br />

et l’intervention en cas de problème. Cela<br />

permet aussi de déterminer les niveaux de<br />

sécurité pour les accès.<br />

Enfin, un datawarehouse peut être mis<br />

en place pour mapper les informations, le<br />

reporting peut être stratégique ou tactique<br />

mais aussi, de plus en plus souvent,<br />

opérationnel. «Cela accélère le traitement<br />

des informations, explique Jocelyne Bart. Le<br />

management a rapidement les données à sa<br />

disposition pour traiter les requêtes et prendre<br />

des décisions quant aux changements à<br />

produire.»<br />

++ORACLE++<br />

Pour faciliter la mise en place de liens entre les applications, Oracle recommande à ses clients de choisir la suite<br />

Application Integration Architecture (AIA) reposant sur deux composants, la SOA et le BPA (Business Process Analysis). «L’AIA est une<br />

SOA déjà construite, explique Philippe Van Bergen, Senior Sales Manager pour Fusion Middelware et SOA chez Oracle. Nous proposons<br />

un stack complet de technologies et d’applications qui rendent notre offre unique.» La suite AIA repose également sur des standards<br />

ouverts. «Via ses packages d’intégration, Oracle veut aider les entreprises à réduire leurs coûts de développement et de maintenance,<br />

tout en mettant en place une SOI (Service-Oriented Infrastructure) plus adaptable», explique Philippe Van Bergen. De plus, Oracle prévoit<br />

de développer son offre d’outils web 2.0 basés sur sa web center suite. L’interface joue un rôle déterminant dans la visibilité de l’offre<br />

qu’une entreprise fait à ses clients.<br />

Philippe Van Bergen, Senior Sales Manager pour Fusion Middelware et SOA chez Oracle<br />

/ février 08 / 33


© Photography Raoul Somers<br />

Philippe Pierre,<br />

Partner chez PwC


LE GRAND DOSSIER SOA & INTEGRATION<br />

BUSINESS DECISION MAKER<br />

Les vrais gains de la SOA<br />

L’expérience gainée par la mise en place de la SOA ne bénéficie pas assez aux entreprises.<br />

PwC les aide à conserver cet objectif.<br />

En juillet dernier, les consultants IT de PricewaterhouseCoopers Luxembourg<br />

sont intervenus chez un client qui avait un système d’information conçu par<br />

lignes de métier. Chaque ligne avait développé ses propres applications et<br />

les processus étaient intégralement transversaux. L’organisation peinait à assurer<br />

la visibilité, le contrôle et la synchronisation des applications, d’autant plus qu’elle<br />

avait l’habitude d’outsourcer ses développements, ce qui complexifiait le système<br />

d’information. Les connexions étaient devenues impossibles à gérer.<br />

Après avoir analysé le système d’information,<br />

PwC Luxembourg a amené les acteurs autour<br />

d’une table pour séparer les services par<br />

domaine de compétence et déterminer les<br />

couches métier et technique qui pouvaient être<br />

mises en commun. «Il n’y avait pas forcément<br />

de convergence des travaux», observe Philippe<br />

Pierre, Partner chez PwC. Jusqu’alors, les<br />

projets IT partaient d’une feuille blanche.<br />

Chacun soumettait ses projets de manière<br />

individuelle, ce qui donnait lieu à une nouvelle<br />

évaluation du système dans son entièreté.<br />

La démarche de gouvernance se limitait donc<br />

à la partie technologique sans prendre en<br />

compte les aspects métier.<br />

PwC est parti du métier et est descendu<br />

jusqu’aux couches technologiques en faisant<br />

participer les acteurs à la démarche. «Bien<br />

que le projet n’ait rien eu de révolutionnaire,<br />

la performance est que tous aient accepté de<br />

modifier leur projet pour intégrer ces aspects<br />

métier», explique Xavier Lisoir, Manager chez<br />

PwC. Au final, le compromis avait suffisamment<br />

de poids pour que les responsables de la<br />

couche technique changent également leur<br />

approche.<br />

RETOUR DE<br />

COMPETENCES<br />

Puisque les projets IT de l’organisation cliente<br />

partaient toujours d’une feuille blanche,<br />

l’expérience se capitalisait, au mieux, au<br />

sein d’un prestataire mais pas au sein du<br />

client lui-même. «Le plus important dans<br />

la mise en place d’une SOA est le transfert<br />

des compétences chez le client, dit Arndt<br />

von Reichenbach, Manager chez PwC.<br />

L’architecture change, le savoir-faire impliqué<br />

dans le projet doit aller à l’organisation<br />

cliente.»<br />

Dans ce cadre, la gouvernance joue un<br />

rôle central, dépassant le simple choix des<br />

standards. «Il y a souvent une erreur dans<br />

la nature des objectifs qui sont poursuivis,<br />

s’ils sont avant tout technologiques ou si leur<br />

finalité ultime est business», rappelle Xavier<br />

Lisoir. Des difficultés qui se rencontrent aussi<br />

lors du calcul du retour sur investissement<br />

(ROI) de la SOA, finalement plus une indication<br />

qu’une mesure vraiment fiable. «Les objectifs<br />

doivent vraiment être alignés avec les moyens<br />

mis en œuvre pour calculer l’investissement et<br />

souvent cela n’est pas synchronisé», regrette<br />

Xavier Lisoir.<br />

UNE SOA MATURE<br />

Au sein de cette organisation cliente, PwC<br />

continue de travailler sur la ligne budgétaire<br />

qui joue un rôle important car seuls les<br />

projets acceptés par le business sont mis en<br />

œuvre. Or, ces projets doivent maintenant<br />

correspondre aux nouveaux objectifs de<br />

réutilisation et mutualisation des services.<br />

L’apport des compétences de la soustraitance<br />

doit correspondre aux objectifs fixés<br />

par le business. Les projets actuels misent<br />

donc sur le partage des applications et sur les<br />

bénéfices qui reviennent au client. «Le graal<br />

de la réutilisation est un sujet de discussion,<br />

soutient Xavier Lisoir. Le problème maintenant<br />

est que l’échelle est celle de l’entreprise et<br />

non plus du département informatique.»<br />

L’intérêt est donc de mutualiser les moyens<br />

avec les bénéfices, une approche qui peut<br />

facilement s’exporter vers les autres entités<br />

d’une organisation. «La stratégie SOA se<br />

partage facilement pour rendre disponibles<br />

des services fonctionnels dans d’autres pays,<br />

explique Philippe Pierre. Les entreprises<br />

doivent pouvoir s’inspirer des best practices<br />

des autres. C’est de là que proviendra la<br />

maturité de leur SOA.»<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

E-Chain-DEC.indd 1 5/02/08 14:58:39<br />

/ février 08 / 35


BUSINESS DECISION MAKER<br />

LE GRAND DOSSIER SOA & INTEGRATION<br />

++IDS SCHEER++<br />

IDS Scheer se différencie par une approche innovative dans le secteur du BPM, dans lequel le créateur de logiciel<br />

est actif depuis longtemps. Avec la plateforme ARIS Platform for Process Excellence, IDS Scheer propose un ensemble de solutions<br />

intégrées pour la stratégie, la conception, l’implémentation et le contrôle des processus d’entreprise. «L’approche BPM doit être renforcée<br />

au niveau des entreprises avec une convergence des différentes méthodes d’analyse SOA, BPM, EA (Enterprise Architecture), BI (process<br />

performance), et compliance qui mettent l’accent sur les processus», explique Tanguy Petre, Product Manager chez IDS Scheer Belux.De<br />

plus, via l’approche intégrée d’ARIS Value Engineering (AVE), les consultants d’IDS Scheer jettent des ponts entre la stratégie d’entreprise,<br />

les processus d’entreprise, les solutions IT et le contrôle des processus en cours dans les organisations de leurs clients. «Nous offrons le<br />

Business Process Excellence afin d’accroitre la flexibilité, la transparence, la gouvernance dans l’entreprise», résume Tanguy Petre.<br />

Tanguy Petre, Product Manager chez IDS Scheer Belux<br />

++ACCENTURE++<br />

Accenture a une connaissance approfondie de la SOA en ayant depuis longtemps basé ses solutions business sur<br />

des améliorations technologiques liées à l’intégration de l’architecture IT. «La récente annonce par Accenture de doubler le nombre de<br />

consultants en gestion sur les trois prochaines années poussera le rapprochement entre la SOA et la performance humaine, le CRM et la<br />

stratégie d’entreprise, explique Blair Jones, senior executive chez Accenture. Nous conseillons les entreprises dans le choix des outils les<br />

plus aptes à fournir le ROI recherché et comment présenter le projet aux responsables business.» Accenture est actif dans la recherche<br />

des meilleurs moyens pour développer plus en avant l’interopérabilité entre les applications, ainsi que la gouvernance et l’innovation. Enfin,<br />

Accenture va concevoir et développer un Business Process Repository compilant les meilleurs processus des dix-huit industries dans<br />

lesquelles la société opère.<br />

Blair Jones, senior executive chez Accenture<br />

++TIBCO++<br />

L’information est au centre de l’approche de Tibco par des solutions combinées SOA/BPM et le messaging lui donne<br />

une assise très stable. «Depuis le milieu des années 90, il faut une approche pour permettre à toute l’infrastructure d’être repensée en un<br />

plug and play commun, et coordonner le tout pour le rendre unitaire, explique Stefan Farestam, directeur régional customer marketing<br />

EMEA chez Tibco. En mettant l’information en plug and play, ça devenait beaucoup plus simple de la répliquer.» Tibco se focalise aussi<br />

depuis longtemps sur le BI. L’outil BI est offert comme web front-end intégré dans l’AJAX pour faire de l’intelligence basée sur le web.<br />

«Souvent les industries financières dépendaient de plusieurs moniteurs pour obtenir une information complète alors qu’aujourd’hui, les<br />

applications deviennent des services, réutilisables via les BPM», dit Stefan Farestam. À présent il y a plus d’emphase sur le raffinement<br />

continuel de la solution, ce qui rend l’évolution des systèmes IT plus ciblée. Ainsi, Tibco allie web 2.0 et corporate SOA/BPM dans sa<br />

solution pour les opérations financières.<br />

Stefan Farestam, directeur régional customer marketing EMEA chez Tibco<br />

/ FéVRIER 08 / 36


Who needs expensive, proprietary virtualization software when, hey, you can get it free with open source Solaris.<br />

© 2007 Sun Microsystems, Inc. All rights reserved. All logos and trademarks are property of their respective owners.


BUSINESS DECISION MAKER<br />

LE GRAND DOSSIER SOA & INTEGRATION<br />

IBM, pour l’autonomie<br />

Via son offre Smart SOA, IBM est présent au<br />

niveau de la planification et l’évaluation de la<br />

maturation des SOA, de l’intégration des outils<br />

web 2.0 et du BPM. L’offre de consultance<br />

d’IBM est également fort extensive.<br />

En tant qu’acteur majeur sur la scène<br />

technologique, IBM a récemment annoncé la<br />

venue prochaine d’une solution intégrée pour<br />

PME appelée IBM Lotus Foundations.<br />

La solution sera offerte en premier lieu<br />

aux partenaires d’IBM. Basée sur Linux,<br />

IBM Lotus Foundations fournira un logiciel<br />

autonome, capable de se corriger lui-même.<br />

«Cela permettra aux PME de se concentrer<br />

sur leur business au lieu de dépenser leur<br />

temps et leurs ressources à gérer leur IT».<br />

La solution est bâtie sur les principes du<br />

programme Express Advantage: installation<br />

et utilisation facilitées.<br />

Le premier composant inclura sans doute<br />

la plateforme e-mail et collaboration Lotus<br />

Domino, gestion de fichiers, services directory,<br />

firewall, back up et outils de productivité.<br />

IBM va aussi fournir un autre package de<br />

webservices, celui-ci baptisé «Bluehouse».<br />

Cette solution offrira une suite d’outils de<br />

collaboration comme le chat et les réunions sur<br />

le web. + Infos: conférence Itnews le 13/02.<br />

Architecture orientée<br />

webservices<br />

Pour fournir des services suffisamment performants,<br />

beaucoup d’entreprises complètent<br />

la repensée de leur architecture IT avec la<br />

mise en place de webservices et l’utilisation<br />

d’autres protocoles comme JMS ou.NET.<br />

La consultation des webservices par les<br />

utilisateurs et les partenaires externes peut<br />

soutenir la performance et la maturité des<br />

systèmes IT orientés SOA. BSB met en place<br />

des architectures qui augmentent la réactivité<br />

et tracent la voie vers l’utilisation d’outils<br />

basés sur le web 2.0.<br />

Certaines compagnies d’assurances gèrent<br />

leurs actifs, le reporting et le back office<br />

avec Soliam. La solution de BSB est utilisée<br />

depuis le passage d’ordres de ces actifs<br />

sur le marché jusqu’à la gestion, en plus<br />

du suivi de la relation client (CRM). Chez un<br />

organisme d’assurances au Luxembourg,<br />

BSB a mis en place sa solution Soliam pour<br />

fournir l’ergonomie nécessaire à la SOA,<br />

via des fonctionnalités semblables à celles<br />

d’Excel, et enrichir les données en étendant<br />

la couverture métier des applications, pour<br />

plus de flexibilité. Depuis le Proof of Concept<br />

réalisé fin 2007, qui a démontré la fiabilité de<br />

Soliam, la consultation des webservices a<br />

fortement augmenté et les partenaires ont pu<br />

intégrer l’outil dans leur front. La publication<br />

des services elle-même via l’ESB est efficace<br />

pour l’optimisation des services.<br />

Eric Lippert,<br />

Directeur Général de BSB Luxembourg<br />

Le site web de la compagnie d’assurances<br />

est en cours d’installation, basé sur les<br />

standards du groupe Websphere, tels<br />

Javia et IJSP. Certains développements<br />

complémentaires seront ajoutés en web 2.0<br />

sous la forme de RIA. Les fonctionnalités<br />

devraient être essentiellement tournées vers<br />

des outils d’aide à la vente afin de convaincre<br />

des clients potentiels. Ce sera un site public,<br />

destiné aux intermédiaires, dont le niveau<br />

d’authentification sera fort via l’utilisation d’un<br />

token et du monitoring.<br />

BASE COMMUNE<br />

«Les progiciels de BSB sont assis sur la<br />

même base, ce qui crée une synergie<br />

technologique», explique Nicolas Lejeune,<br />

responsable Research and Development<br />

chez BSB. Par exemple, pour une banque<br />

luxembourgeoise, le fournisseur de logiciels<br />

a mis en place Bank Suite qui tourne sur la<br />

même base que Soliam. Tous les logiciels de<br />

BSB ont une partie front-office et une partie<br />

back-office. BSB utilise aussi des solutions<br />

génériques qui existent principalement dans<br />

le mode open source et a choisi Xfire, devenu<br />

Celtix Fire, d’Apache.<br />

/ FéVRIER 08 / 38


Marcel Origer,<br />

Country Manager chez IBM Luxembourg<br />

© Photography Raoul Somers


© Photography Raoul Somers<br />

Jérôme Gastaldi,<br />

Associate Director Fujitsu Services<br />

Jean-Luc Kieffer,<br />

Responsable SOA Fujitsu Services


LE GRAND DOSSIER SOA & INTEGRATION<br />

BUSINESS DECISION MAKER<br />

SOA et BPM évoluent<br />

hand in hand<br />

Faisant partie des stratégies business, étant devenue un prérequis,<br />

la SOA a fait du «mal nécessaire» un centre de profit.<br />

La rationalisation des flux a permis de répondre à de nouveaux besoins et, par la suite, de créer de nouvelles opportunités<br />

métier. «Les approches SOA ont mûri en respect avec les investissements mis en œuvre, dit Jérôme Gastaldi, associate<br />

director chez Fujitsu Services. Auparavant, les contraintes de temps et de budget ne soutenaient pas la SOA. Maintenant,<br />

elles ne freinent quasiment plus l’imagination.»<br />

C’est là que le BPM (business) et la SOA<br />

(l’IT) se rejoignent. «Les acteurs métier<br />

peuvent donner libre cours à leur créativité<br />

pour combiner et orchestrer des services<br />

implémentés sur la SOA dans le but de<br />

fournir de nouveaux processus métier<br />

en un temps record», explique Jean-Luc<br />

Kieffer, responsable SOA chez Fujitsu<br />

Services. Il est vrai que la SOA combinée<br />

au BPM permet avant tout de gérer des<br />

tâches consommatrices de temps. D’où la<br />

tendance actuelle pour les package vendors<br />

de développer des solutions avec des pans<br />

fonctionnels entiers sous forme de services<br />

normalisés et appelables facilement.<br />

Le business a donc de plus en plus de<br />

possibilités pour s’exprimer et exposer ses<br />

attentes. Parallèlement, l’IT pourrait jouer des<br />

rôles diversifiés.<br />

Dans le cas des prestataires externes, leur<br />

rôle se limite à livrer au client une solution ad<br />

hoc sans prendre en compte d’autres aspects<br />

business. Or, les besoins des clients obligent<br />

les sociétés de services à repenser leur offre.<br />

«On me demande souvent si je peux fournir<br />

des catalogues de services IT», explique<br />

Jérôme Gastaldi.<br />

CONTRAINTES LOCALES<br />

La SOA a de solides arguments. Mais les<br />

contraintes budgétaires freinent encore<br />

souvent son implémentation. Au Luxembourg,<br />

les entreprises doivent gérer une<br />

architecture complexe avec des équipes pas<br />

nécessairement extensibles. Par exemple, les<br />

banques privées doivent arriver à implémenter<br />

des solutions rapidement mais avec des<br />

moyens limités.<br />

«Le centre de décision est souvent en dehors<br />

du Luxembourg, rappelle Jérôme Gastaldi.<br />

Il faut alors tenter de gagner en efficacité au<br />

niveau local malgré une stratégie de groupe<br />

plus globale.» Si l’initiative fonctionne, les<br />

services développés sont diffusés à grande<br />

échelle dans le groupe. L’entreprise devient<br />

hub, société dans la société.<br />

LIEN INDISPENSABLE ?<br />

La SOA n’est cependant pas dédiée au<br />

BPM. «Elle peut être mise en place dans<br />

un projet plus simple d’intégration ou être<br />

utilisée dans un contexte web pour créer<br />

des applications composites, par exemple le<br />

home banking via lequel l’utilisateur peut avoir<br />

accès à ses contrats d’assurance, explique<br />

Jean-Luc Kieffer. Le BPM quant à lui repose<br />

implicitement sur une SOA, mais ce n’est que<br />

sur une SOA performante et bien conçue qu’il<br />

permet d’obtenir l’agilité tant recherchée.»<br />

++SOFTWARE AG++<br />

Les aspects de gouvernance et de BPM sont fortement présents dans toute l’offre de Software AG. Par son rachat<br />

de Webmethods, Software AG a hérité de Xregistry (à l’origine une solution d’Infravio) en plus de sa propre solution SOA, Centrasite.<br />

Centrasite est une approche analytique qui met en exergue les méta objets et permet aussi le reporting. Le second outil de Software AG<br />

est Xbroker, une plateforme de médiation services qui met l’accent sur les règles de best practices et l’exécution automatique de celles-ci.<br />

L’environnement est plus actif et plus contraignant que celui de Centrasite mais les deux solutions sont complémentaires. Les services<br />

ont aussi toujours été au centre de l’offre Webmethods. D’ici au printemps 2008, Centrasite Enterprise Edition et Centrasite Governance<br />

Edition fusionneront pour devenir Centrasite, basé sur des standards tels XML, Java, et WSCL. «Le rêve de passer au système idéal est<br />

dépassé, les gens se rendent compte que les fusions rendent l’environnement incertain», explique Fabrice Van de Putte. Pour consolider<br />

les environnements IT, il faut donc faciliter l’ouverture et le choix de solutions standardisées et complémentaires.<br />

Fabrice Van de Putte, Sales Director Belux chez Software AG<br />

/ février 08 / 41


BUSINESS DECISION MAKER<br />

LE GRAND DOSSIER SOA & INTEGRATION<br />

La SOA, business-enabler et…<br />

défi technique<br />

La gouvernance a pour objectif d’aligner les besoins du business sur l’IT,<br />

or la SOA est encore rarement vue de manière globale.<br />

Au sein de nombreuses entreprises, l’implémentation d’un projet SOA demeure<br />

plus souvent un défi technique qu’un soutien pour le métier. «La SOA est<br />

entrée dans une phase intermédiaire, explique Guillaume Schott, technical<br />

manager chez Logica. Les gens du métier ne sont pas encore tout à fait prêts à<br />

faire leur shopping dans les services. Il faut que le business s’approprie aussi la<br />

méthode SOA».<br />

La gouvernance demeure un défi central<br />

pour l’entreprise. Afin de gagner en agilité, les<br />

services doivent être disponibles et flexibles,<br />

donc soumis au monitoring constant de la<br />

technologie… ou des gestionnaires. Leur<br />

responsabilisation est cruciale dans la mise<br />

en place d’une SOA efficace. Mais la gestion<br />

des services engendre aussi des risques<br />

organisationnels. Si l’IT doit s’aligner sur les<br />

besoins du business, les rôles vont évoluer<br />

vers plus de coopération ou, tout au moins, de<br />

collaboration. C’est pourquoi la collaboration<br />

et l’intégration sont des secteurs si proches.<br />

«La notion de service est horizontale», soutient<br />

Guillaume Schott. Cette vision est en train de<br />

se mettre en place.<br />

Face à cette redéfinition des rôles, il faut<br />

veiller à ne pas appliquer aux structures<br />

organisationnelles ce qu’on cherche à<br />

éliminer dans le système d’information: la<br />

redondance. La gouvernance s’intègre avec<br />

d’autres approches de sécurité ou de BPM<br />

pour repenser le système dans son ensemble.<br />

Une méthode qui peut se révéler longue mais<br />

qui demeure nécessaire: il faut véritablement<br />

réutiliser les services pour en faire ressortir<br />

de vrais bénéfices. «On ne jette pas tout à<br />

la poubelle sous prétexte de faire du web»,<br />

soutient Guillaume Schott. Au final, la SOA<br />

apporte la souplesse nécessaire pour le time<br />

to market, sans réécrire l’application complète,<br />

et réduit les délais d’exécution en réorganisant<br />

la société.<br />

SOA SOUS CONTROLE<br />

Dès lors, quelle approche favoriser pour<br />

minimiser les risques organisationnels?<br />

La cartographie du système d’information<br />

peut prendre cinq à dix jours. Les Proof Of<br />

Concept (POC) sont attractifs pour l’entreprise<br />

car l’impact est restreint à une partie définie<br />

du système et cela permet, normalement, de<br />

mesurer le ROI de manière précise. Les POC<br />

sont aussi sources d’enseignement pour le<br />

business, qui décidera si le projet doit être<br />

étendu au reste du système, et dans quelles<br />

conditions. Les POC conviennent donc mieux<br />

pour les projets à implémenter rapidement,<br />

pour avoir l’aval du business, ou encore pour<br />

un besoin de formation interne.<br />

DOCUMENT, MAINTENANCE & FACILITY MANAGEMENT<br />

WWW.MAPS-SUITE.COM<br />

, BASÉE À LUXEMBOURG, EST UN LEADER EUROPÉEN DANS LA CONCEPTION ET LE DEVELOPPEMENT DE LOGICIELS<br />

DE GESTION DE L'INFORMATION DE VOTRE ENTREPRISE.<br />

/ FéVRIER 08 / 42


Guillaume Schott,<br />

Technical Manager chez Logica<br />

© Photography Raoul Somers


BUSINESS DECISION MAKER<br />

LE GRAND DOSSIER SOA & INTEGRATION<br />

Une infrastructure IT<br />

qui dynamise la SOA<br />

Les entreprises ont trouvé en la SOA la manière de réutiliser, conserver et protéger<br />

la performance applicative au travers d’une nouvelle architecture logicielle modulaire.<br />

Or, si la SOA n’a pas d’impératifs hardware, elle peut se trouver en difficulté si l’architecture<br />

technique n’a pas été envisagée sous la nouvelle voie. FSC répond à ce challenge SOA<br />

par le bas: une SOI, une Service Oriented Infrastructure.<br />

Le concept de la SOA repose<br />

principalement sur la création de<br />

modules logiciels indépendants<br />

et réutilisables afin d’offrir la scalabilité,<br />

la flexibilité et la granularité des<br />

«assets» applicatifs. En permettant<br />

une orchestration de ces briques et<br />

pièces de software sous la forme d’un<br />

service, la SOA brise les liens one-toone<br />

des processus pour créer entre<br />

modules des liens «loosely-coupled»<br />

qui offrent l’intégration tout en gardant<br />

la flexibilité. Ainsi, il est possible<br />

d’ajouter, retirer, mettre à jour, renforcer<br />

ou réduire… des services en fonction<br />

des impératifs métier. Tout cela a lieu<br />

dans un catalogue - un repositaire - de<br />

services, emballés dans une couche<br />

WebServices et publiés au travers d’un<br />

ESB. De plus, la SOA permet d’intégrer<br />

(ou d’exposer) un service d’une tierce<br />

partie… On comprend donc plutôt<br />

la SOA comme une Service Oriented<br />

Software Architecture, parfois sans<br />

impliquer l’infrastructure technique qui<br />

soutiendra le concept.<br />

«La SOA permet d’offrir des nouvelles<br />

fonctionnalités plus rapidement et peut offrir<br />

des gains de maintenance applicative et une<br />

protection des investissements importants.<br />

Mais, il reste au cœur du problème la question<br />

de l’infrastructure IT, dit Michel Dalle, IT<br />

Architecture Consultant de Fujitsu Siemens<br />

Computers Belux lors du petit-déjeuner<br />

ITnews consacré à la SOI pour la SOA.<br />

Le problème avec la SOA pour une<br />

infrastructure classique, c’est qu’il est<br />

difficile de prévoir la charge d’un service<br />

sur les équipements et de trouver le sizing<br />

adéquat. En plus, avec l’exposition des<br />

services à l’extérieur de l’entreprise, la charge<br />

devient encore plus imprévisible.» Ajouter des<br />

ressources pour supporter la SOA devient<br />

alors antinomique avec la philosophie de<br />

flexibilité de l’architecture logicielle.<br />

Grâce à une SOI, une Service Oriented<br />

Infrastructure, il devient possible d’allouer<br />

dynamiquement les ressources en fonction<br />

des besoins des briques SOA. «Cette<br />

combinaison SOI/SOA est idéale, dit Michel<br />

Dalle. Chez Fujitsu Siemens Computers, elle<br />

s’inscrit complètement dans notre stratégie<br />

de Dynamic Data Center<br />

et consiste principalement<br />

en la création d’un pool de<br />

serveurs et de storage, une<br />

couche de virtualisation, une<br />

automatisation de l’allocation<br />

de ressources avancée et une<br />

couche d’intégration.»<br />

Dans le concret, cette vision est traduite chez<br />

FSC dans une offre FlexFrame, notamment<br />

taillée sur mesure pour Oracle, pour SAP,<br />

pour Microsoft ou customisable en fonction<br />

du cadre applicatif à couvrir. «Nous avons en<br />

effet des solutions dédiées pour SAP, Oracle et<br />

Microsoft et qui incluent les facilités avancées<br />

d’Application Service Management de ces<br />

éditeurs et les Dynamic Ressource Manager<br />

de FSC. Comment arriver à la SOI: d’abord<br />

en continuant à rationaliser et consolider<br />

les parcs, en introduisant le concept de<br />

Dynamic puis finalement en s’organisant sur<br />

une orientation services.» Chez TeliaSonera,<br />

FlexFrame pour SAP supporte 2000<br />

users et est prêt à des croissances futures<br />

importantes. Chez Tatweer, un holding<br />

dubaïote, l’eBusiness Suite a été installée<br />

en six semaines avec l’Oracle Grid Control<br />

comme Application Service Manager.<br />

La gamme FSC FlexFrame compte aussi sur<br />

la neutrale FlexFrame Infrastructure, prête à<br />

supporter tout autre environnement. Cette<br />

solution permet de désolidariser les éléments<br />

physiques des serveurs et les convertir dans<br />

une définition XML comme des serveurs<br />

logiques. De ce côté, en matière de serveurs,<br />

le Primergy BladeFrame colle à cette situation.<br />

Pour Standard Chatered, il a permis de réduire<br />

le TCO de moitié, d’augmenter la vitesse de<br />

délivrance des services de 80% et de réduire<br />

le parc de 600 à 100 servers… Pour les plus<br />

petits environnements (et donc pour les PME),<br />

le Primergy BX (lames standards) offre aussi<br />

les mêmes capacités. Il y a de la vie dans<br />

votre infrastructure…<br />

Michel Dalle, IT Architecture Consultant<br />

de Fujitsu Siemens Computers Belux<br />

/ FéVRIER 08 / 44


Technical Development Manager<br />

ACTUAL-IT<br />

Vers la légitimation du chef<br />

d’orchestre de la sécurité<br />

La reconnaissance du statut du responsable de la sécurité des systèmes d’information<br />

(RSSI) passe par la diversification de la formation et la mise sur pied d’une association<br />

professionnelle, distincte du CLUSSIL.<br />

Face à un contexte légal et technologique en perpétuelle évolution, le statut<br />

du responsable de la sécurité des systèmes d’information (RSSI) devrait<br />

pouvoir gagner en reconnaissance. Créé en 2006, le groupe de travail du<br />

Club de Sécurité des Systèmes d’Information de Luxembourg a réuni pendant<br />

dix-huit mois des experts d’horizons différents: juristes, comptables, chercheurs,<br />

etc. Les objectifs du groupe étaient de définir le domaine d’action du RSSI,<br />

de promouvoir sa fonction et de soutenir la reconnaissance de celle-ci. Le groupe<br />

a présenté ses conclusions lors d’une conférence organisée par le CLUSSIL.<br />

OBJECTIFS CLAIRS<br />

Les membres du groupe de travail se sont<br />

vite entendus sur les objectifs à atteindre.<br />

«Les tâches du groupe ont été définies en<br />

fonction des besoins des RSSI: rencontrer<br />

leurs pairs, favoriser l’échange, et former<br />

à terme une association professionnelle»,<br />

a expliqué Philippe Jeanbaptiste, RSSI au<br />

Crédit Agricole Luxembourg Bank. En visant<br />

la reconnaissance du statut du RSSI, les<br />

experts ont aussi repositionné ses fonctions:<br />

définir une politique de sécurité, coordonner<br />

la classification de l’information, assurer<br />

la continuité de l’activité de l’entreprise et<br />

sensibiliser les personnes concernées.<br />

Premier constat, le RSSI met en scène mais<br />

ne prend pas d’initiative. «C’est le rôle de<br />

la direction de promouvoir les politiques de<br />

sécurité, a souligné Jean-Marie Deom, RSSI<br />

à la Banque de Luxembourg. Le responsable<br />

de la sécurité des systèmes d’information<br />

coordonne la mise en place des politiques<br />

de sécurité via des intervenants aux niveaux<br />

tactique et opérationnel. La sécurité doit<br />

évoluer côte à côte avec l’entreprise.»<br />

TRANSVERSALITE<br />

Ainsi, la sensibilisation doit viser tout le<br />

monde, même la direction, pour «favoriser<br />

l’échange bi-directionnel, selon Jean-Marie<br />

Deom. Le RSSI est un chef d’orchestre<br />

qui jongle avec l’humain, le juridique, le<br />

technique, l’opérationnel et l’organisationnel.<br />

Il doit gérer les frictions entre individus,<br />

les poursuites judiciaires, la vulgarisation<br />

technique, la couverture des risques, et la<br />

mise en place de règlements, tout en gardant<br />

son indépendance». Le RSSI doit «proposer<br />

des solutions et non des sanctions» pour<br />

répondre aux enjeux complémentaires de<br />

«disponibilité, intégrité, confidentialité et<br />

traçabilité» de l’information, a ajouté Pierre<br />

Weimerskirch, membre permanent de la<br />

Commission Nationale pour la Protection<br />

des Données.<br />

Pour plus de cohérence dans la définition des<br />

politiques de sécurité, la classification des<br />

informations doit être suffisamment claire pour<br />

que la mise en place et l’application des règles<br />

soient efficaces. Par exemple, le contrôle de<br />

la gestion des accès aux informations est<br />

central aux politiques de sécurité. En parallèle,<br />

le groupe de travail a rappelé l’importance<br />

de la mise en place et du suivi, via des tests<br />

réguliers, des plans de Business Continuity<br />

(BCP) et Disaster Recovery (DRP).<br />

PROFESSIONALISATION<br />

«Le métier a besoin de l’appui des autres<br />

positions périphériques», a expliqué Philippe<br />

Jeanbaptiste. Au-delà du rôle du RSSI, le<br />

groupe de travail a aussi défini deux approches<br />

pour favoriser sa reconnaissance statutaire:<br />

la professionnalisation de la fonction et la<br />

reconnaissance officielle. Cela passera par<br />

plus de formations, adaptées aux secteurs<br />

où le responsable de la sécurité exerce. Non<br />

seulement des formations calibrées pour le<br />

type d’activité et la taille de l’organisation<br />

concernée, mais aussi via l’ajout d’autres<br />

programmes à l’actuel master en sécurité<br />

des systèmes d’information. Une formation<br />

continue, pour promouvoir la fonction et la<br />

diversifier.<br />

D’autre part, l’élaboration d’une charte<br />

professionnelle et la mise sur pied d’une<br />

association sont des étapes-clés vers la<br />

reconnaissance du statut du RSSI. En<br />

conclusion, le groupe de travail du CLUSSIL<br />

souhaite créer plus de diversité, pour pouvoir<br />

proposer des solutions qui correspondent<br />

aux besoins des entreprises, comme<br />

par exemple les PME qui souhaiteraient<br />

s’adjoindre l’expertise d’un RSSI externe à<br />

l’entreprise. «La confidentialité est un enjeu<br />

national et le Luxembourg a un intérêt certain<br />

à promouvoir et développer la fonction de<br />

RSSI. La perte de l’information, c’est de la<br />

perte de capital informatique», a conclu David<br />

Hagen, président du CLUSSIL.<br />

www.clussil.lu<br />

Philippe Jeanbaptiste,<br />

RSSI au Crédit Agricole Luxembourg Bank.<br />

/ FéVRIER 08 / 46


© Photography Raoul Somers


BUSINESS DECISION MAKER<br />

L’e-Commerce et<br />

l’e-Gouvernement boostés<br />

par la signature électronique<br />

Depuis la loi relative au commerce électronique du 14 août 2000, la signature électronique<br />

existait surtout sur papier. Aujourd’hui, l’idée prend véritablement corps.<br />

Tout d’abord, il a fallu se doter d’une infrastructure à clé publique (PKI) pouvant livrer des certificats électroniques:<br />

la LuxTrust S.A., créée en 2005, et qui a obtenu le statut de PSF en 2006. L’Etat luxembourgeois est actionnaire majoritaire<br />

de la LuxTrust S.A. à raison de 66% du capital social, ensemble avec la Société Nationale de Crédit et d’Investissement<br />

(SNCI), à côté de plusieurs acteurs majeurs de la place financière et du secteur privé.<br />

Selon Jeannot Krecké, ministre de l’Economie,<br />

le succès de LuxTrust est basé sur la<br />

mutualisation des coûts de développement,<br />

de déploiement et d’utilisation des produits et<br />

services de LuxTrust. Ainsi, le caractère multiapplicatif<br />

des produits que LuxTrust met sur<br />

le marché est déterminant. Une entreprise<br />

qui a besoin d’une carte à puce électronique<br />

pour travailler avec des applications étatiques<br />

(eGouvernement) peut utiliser la même<br />

carte à puce dans des applications privées.<br />

Les cartes à puce de LuxTrust respectent<br />

des normes de sécurité internationalement<br />

reconnues. Depuis quelques mois, elles sont<br />

disponibles dans une trentaine de points de<br />

vente (autorités d’enregistrement) à travers le<br />

Grand-Duché.<br />

FUTURS PROJETS<br />

Ensuite, les applications en ligne utilisant la<br />

signature électronique doivent être mises<br />

en place. Plusieurs de ces applications du<br />

secteur public et du secteur privé, destinées<br />

aux entreprises, verront le jour dans les<br />

prochaines semaines. Les prochains mois<br />

verront se développer le projet eTVA, le projet<br />

PLDA (Paperless Douanes et Accises), un<br />

Registre de Commerce et des Sociétés, qui<br />

peut déjà aujourd’hui être consulté en ligne<br />

et qui offrira bientôt la possibilité de faire des<br />

dépôts en ligne, et la solution MultiLine qui<br />

existe depuis 1992 et dont la nouvelle version<br />

est en pilote depuis novembre 2007. Cette<br />

phase pilote a été concluante non seulement<br />

pour la nouvelle version du MultiLine, mais<br />

également pour la sécurité LuxTrust, à laquelle<br />

toutes les applications précitées recourent<br />

dorénavant.<br />

L’introduction de la signature électronique<br />

dans les applications eGovernment va aller<br />

de pair avec la distribution de cartes à puce<br />

pour les utilisateurs des applications internes<br />

de l’Etat. Cette initiative, tout en augmentant<br />

le niveau de sécurité, va favoriser la gestion<br />

électronique des dossiers administratifs, en vue<br />

d’une réduction des délais de traitement et de<br />

mise à disposition de l’information aux citoyens<br />

et aux professionnels.<br />

NIVEAUX PRIVE ET PUBLIC<br />

Pour accélérer l’utilisation et donc garantir<br />

le succès des nouvelles applications à<br />

destination des professionnels, mais aussi<br />

de celles destinées aux personnes privées,<br />

il est primordial pour Claude Wiseler, ministre<br />

de la Fonction Publique et de la Réforme<br />

administrative, que le marché soit en possession<br />

d’une masse critique de cartes à puce lorsque<br />

les applications verront définitivement le jour.<br />

C’est la raison pour laquelle le gouvernement<br />

a décidé que les cartes à puce mises à<br />

disposition aux utilisateurs internes seront de<br />

forme à pouvoir également être utilisées dans<br />

un contexte privé, tel que prochainement<br />

l’online banking ou le commerce électronique<br />

en général. Les premières applications en ligne<br />

à destination des personnes privées suivront<br />

dans le courant du second semestre 2008,<br />

selon Claude Wiseler.<br />

/ FéVRIER 08 / 48


leasing made smarter<br />

leasing made smarter<br />

leasing made smarter<br />

leasing made smarter<br />

leasing made smarter<br />

leasing made smarter<br />

Leasing privé<br />

Leasing operationnel<br />

Leasing professionnel<br />

Gestion personnalisée de flottes<br />

Le sur mesure de la gestion de parc<br />

CARTRUST SA 11, RUE DE BITBOURG L-1273 Luxembourg-HAMM<br />

Tel : (+352) 26 34 35 - 1 E-Mail : info@cartrust.lu www.cartrust.lu


BUSINESS DECISION MAKER<br />

ACTUAL-IT<br />

EuroDns salue les efforts<br />

du gouvernement en matière<br />

d’e-commerce<br />

Le Luxembourg conservera-t-il sa position de référence en matière d’e-commerce ?<br />

Le gouvernement a en tout cas mis en place un cadre fiscal alléchant pour favoriser<br />

l’exploitation d’un marché en particulier: le commerce des noms de domaine.<br />

Depuis décembre dernier, la loi prévoit, dans ce cadre, l’exonération de certains droits intellectuels à hauteur de 80%.<br />

«À partir de cette disposition, nous pouvons développer de nouvelles activités dans le domaine du commerce électronique<br />

européen à partir de Luxembourg», avait alors noté Jean-Louis Schiltz.<br />

Le Grand-Duché est un des premiers, si<br />

ce n’est pas le premier pays européen à<br />

mettre en place un tel cadre fiscal. Xavier<br />

Buck, CEO et fondateur d’EuroDns, a salué<br />

le courage du gouvernement. «C’est une<br />

opportunité formidable pour ceux qui veulent<br />

investir dans les noms de domaine et les<br />

entreprises e-commerce au Luxembourg<br />

et au niveau mondial», a-t-il expliqué. La<br />

société luxembourgeoise, créée en 2002 pour<br />

officiellement enregistrer le domaine (TLD, Top<br />

Level Domain).eu, a étendu ses activités au<br />

niveau européen. A présent, EuroDns s’étend<br />

à l’Asie et l’Amérique latine et approfondit ses<br />

services.<br />

COMBINAISON INTELLIGENTE<br />

Parallèlement, la publicité online a crû de 75% depuis 2005 (source: Goldman Sachs). Internet<br />

a toujours été un marché porteur pour qui sait l’exploiter. «En combinant un nom de domaine<br />

intelligent avec un ciblage publicitaire, les sociétés sont certaines d’être sur la bonne voie»,<br />

selon Jean-Christophe Vignes, conseiller général chez EuroDns. Le marché des noms de<br />

domaines est fort d’une centaine de milliers d’investisseurs au niveau mondial, qui gèrent des<br />

portefeuilles impressionnants de noms de domaines. «Les portefeuilles génèrent de la valeur<br />

mais sont laissés à l’écart par les technologies existantes, souligne Jean-Christophe Vignes.<br />

Le gouvernement luxembourgeois a permis de faire en droit ce qui existait en fait».<br />

© Photography Raoul Somers<br />

Le domaine.Asia d’AsiaDns, société parente<br />

d’EuroDns, est promis à un bel avenir. Les<br />

opportunités offertes par le marché asiatique<br />

sont nombreuses, de la Turquie au Japon,<br />

où vit 60% de la population mondiale. Selon<br />

Frédéric Schiwek, responsable des ventes<br />

et de la publicité chez EuroDns, les noms de<br />

domaines.Asia seront plus rentables que ceux<br />

dédiés à des pays particuliers. En plus d’une<br />

importante réduction des coûts, une société<br />

pan-asiatique qui acquiert un nom générique<br />

a plus de chance d’être affichée par les<br />

moteurs de recherche. Face à l’augmentation<br />

exponentielle du nombre d’utilisateurs<br />

d’Internet et de la quantité de données<br />

numérisées, les moteurs de recherche sont<br />

de plus en plus prisés.<br />

/ FéVRIER 08 / 50<br />

Xavier Buck,<br />

CEO et fondateur d’EuroDns


PERSO<br />

BUSINESS DECISION MAKER<br />

Philippe Houssier<br />

est le nouveau CEO de Siemens IT Solutions et Services Luxembourg<br />

Philippe Houssier est le nouveau CEO de Siemens IT Solutions et Services Luxembourg et sa filiale Siemens IT<br />

Solutions et Services Finance. Il succède à Christian Crucifix qui assurera la transition. Philippe Houssier a plus<br />

de 17 ans de présence au sein du groupe Siemens et utilisera son expérience étendue et sa compréhension du<br />

groupe Siemens IT Solutions et Services Luxembourg.<br />

Laurent Mischel<br />

devient le Branch manager de Sogeti Luxembourg<br />

Laurent Mischel a rejoint Sogeti Luxembourg en tant que Branch Manager pour Application Services secteur Privé.<br />

Il a occupé précédemment les postes de Directeur des régions France Nord-Est, Belux et Allemagne d’Amesys,<br />

filiale du Groupe Crescendo Industries, puis Directeur Régional ADIA/Adecco Région Alsace dans la branche des<br />

Nouvelles Technologies de l’Information.<br />

René Jungbluth<br />

nommé à la Direction de Siemens Luxembourg.<br />

René Jungbluth a été nommé CEO, Chief Executive Officer, de Siemens Luxembourg. Il remplace André Bouffioux<br />

dans cette fonction qui relève un nouveau challenge au sein de Siemens AG à la tête d’un projet corporate<br />

important au sein de la division «Automation and Drives» (A&D). René Jungbluth lui succède et continue à diriger<br />

la division Siemens Building Technologies Belgique-Luxembourg (SBT) en parallèle.<br />

Jérôme Berg<br />

est le nouveau Chief Finance Officer de Siemens Luxembourg<br />

Jérôme Berg exerce le poste de CFO, Chief Finance Officer de Siemens Luxembourg, et remplace ainsi Romain<br />

Mullesch, qui devient le «Regional Compliance Officer, de Siemens Belgique-Luxembourg. Romain Mullesch est<br />

désormais Regional Compliance Officer du groupe Siemens Belgique-Luxembourg.<br />

Patrice Cheret<br />

retrouve Dimension Data pour développer l’offre Managed Services<br />

Patrice Cheret rejoint à nouveau l’équipe de Dimension Data Financial Services au poste de Business Consultant.<br />

Après une formation comme ingénieur de sécurité, il a débuté sa carrière chez Telindus. Aujourd’hui fort de plus de<br />

sept années d’expérience en tant que Project Manager au sein de Dimension Data, puis d’eBRC, il est chargé de<br />

développer et promouvoir l’offre Managed Services sur le marché luxembourgeois.<br />

Sylvie Favaut<br />

En charge de la nouvelle offre de Training IT de Dimension Data<br />

Auparavant Marketing Manager chez Dimension Data Financial Services, Sylvie Favaut relève en ce début d’année<br />

un nouveau challenge au sein de la société d’informatique en tant que Business Manager Learning Services.<br />

Elle est désormais en charge de développer, pour l’entité luxembourgeoise, l’activité Training IT et de créer une<br />

nouvelle offre dans ce domaine à destination de l’ensemble des entreprises de la place.<br />

Envoyez-nous les nominations IT dans votre entreprise à info@itnews.lu<br />

/ février 08 / 51


BUSINESS DECISION MAKER<br />

PORTRAIT IT<br />

L’information,<br />

c’est la valeur réelle<br />

Q: Pour vous l’IT c’est…<br />

R: Pour moi, l’IT doit être la moins envahissante<br />

possible: il faut mettre en avant les solutions<br />

«métier» ; l’IT ne vient qu’au second plan.<br />

On est sorti de l’époque où l’IT imposait<br />

ses contraintes techniques. Dans cette<br />

optique, il est de plus en plus essentiel que<br />

nos consultants, qui participent à la mise en<br />

place de solutions métier pour nos clients,<br />

appréhendent correctement le domaine<br />

auquel ils sont confrontés. C’est pour cette<br />

raison que nous poursuivons nos efforts de<br />

formation et que nos recrutements tendent<br />

à renforcer significativement la dimension<br />

métier.<br />

Q: Comment aimez-vous<br />

aborder l’IT ?<br />

R: Nous adoptons une approche pragmatique<br />

et nous nous efforçons d’apporter à<br />

nos clients des solutions empruntes de<br />

bon sens et en adéquation avec leurs<br />

besoins. Ceci nécessite d’avoir une<br />

parfaite connaissance de nos clients<br />

et une bonne perception des besoins.<br />

Q: Que-ce qui vaut la peine<br />

d’être challengé ?<br />

R: L’esprit d’entreprenariat et d’innovation:<br />

nous nous efforçons de responsabiliser nos<br />

consultants senior et de les challenger afin<br />

qu’ils développent des solutions innovantes<br />

dans leur spécialité respective.<br />

Q: Quel est votre sens de<br />

l’innovation ?<br />

R: Dans notre métier, et particulièrement sur<br />

la place de Luxembourg où tout bouge très<br />

vite, notre sens de l’innovation consiste à<br />

observer les tendances dans les différents<br />

secteurs et à adapter très rapidement nos<br />

solutions pour coller le mieux possible aux<br />

besoins du marché.<br />

Q: Ce que vous aimez le plus dans<br />

votre métier ?<br />

R: La diversité. En tant que consultant, ce<br />

sont les opportunités de découvrir des<br />

environnements nouveaux et d’apporter<br />

l’innovation à nos clients. En tant que<br />

responsable de Fujitsu Services à<br />

Luxembourg, j’apprécie le degré de liberté<br />

qui m’est laissé par le groupe Fujitsu, ce<br />

qui me permet de développer de nouvelles<br />

offres de services.<br />

Q: Ce que vous aimez le moins dans<br />

votre métier ?<br />

R: De façon générale, tous les aspects<br />

d’administration et de reporting internes ou<br />

externes, qui sont certes indispensables<br />

mais qui ont toujours un aspect<br />

rébarbatif.<br />

Q: Comment considérez-vous<br />

la Place luxembourgeoise ?<br />

R: Vu le nombre de banques et la spécialisation<br />

des services offerts dans le secteur financier<br />

ainsi que la taille de Luxembourg, la Place<br />

luxembourgeoise est très innovante et<br />

bouge très vite. Ceci se concrétise par<br />

des projets importants, par exemple<br />

d’implantation de packages, qui démarrent<br />

très rapidement.<br />

Q: Pour vous, quel est le produit ou<br />

solution professionnel de l’année ?<br />

R: De façon générale, la tendance de l’année<br />

2007 (qui se confirmera en 2008) est<br />

l’orientation «packages» dans le secteur<br />

financier. Fujitsu Services a concrétisé<br />

et travaille sur base de partenariats avec<br />

plusieurs éditeurs ou fournisseurs de<br />

services dans ce secteur. Citons par<br />

exemple FRS, Odyssey et SWIFT.<br />

Q: Pourquoi choisir Fujitsu Services?<br />

R: Fujitsu Services est une société qui a une<br />

présence et une empreinte locale assez<br />

forte particulièrement dans le secteur<br />

financier. Notre société bénéficie du<br />

support d’un très grand groupe pour son<br />

développement: Fujitsu a une capacité<br />

énorme à investir sur des projets à<br />

moyen et long terme. Nos clients voient<br />

en Fujitsu Services un partenaire fiable<br />

et pragmatique, sur lequel ils peuvent<br />

s’appuyer pour leur développement. Une<br />

préoccupation majeure de Fujitsu est d’être<br />

toujours en phase avec les besoins des<br />

clients et de faire évoluer les compétences<br />

de ses consultants.<br />

Q: Pourquoi architecte d’un monde<br />

ouvert ?<br />

R: C’est une tendance qui se dessine depuis<br />

quelques années et qui semble avoir enfin<br />

atteint un degré de maturité qui rassure les<br />

grands utilisateurs tels que les Banques qui<br />

recherchent une architecture pérenne mais<br />

non liée à une plateforme technologique<br />

particulière.<br />

Q: À quoi ressemble<br />

votre journée type ?<br />

R: J’arrive assez tôt au bureau, vers 7h30: cela<br />

me laisse une à deux heures pour avancer<br />

sur certains travaux qui demandent du<br />

calme et du temps avant que la journée<br />

ne commence réellement. Le reste de la<br />

journée est très morcelé: réunions, rendezvous,<br />

conference call, règlement de points<br />

opérationnels.<br />

Michel Bovesse<br />

Age: 52 ans<br />

Nationalité: Belge<br />

Fonction: Operations Director<br />

Société: Fujitsu Services<br />

Loisirs: Plongée, Cyclotourisme, Lecture<br />

Signes particuliers: /<br />

/ FéVRIER 08 / 52


Q: Développements ou conseils ?<br />

R: Traditionnellement, Fujitsu Services<br />

Luxembourg est surtout présente dans<br />

la mise en œuvre et la maintenance de<br />

systèmes et dans le conseil en architecture<br />

de systèmes. Cependant, le conseil<br />

«métier» est complémentaire et Fujitsu<br />

renforce actuellement cette compétence<br />

via des recrutements ciblés.<br />

Q: Bloc-notes ou PDA ?<br />

R: Pas trop PDA (à part un GSM qui<br />

synchronise mon agenda, ce qui est bien<br />

pratique). J’ai besoin d’ébaucher toute<br />

réflexion sur papier: offre, présentation<br />

ou autre communication ; une fois que<br />

la structure et les idées principales sont<br />

claires, je passe au PC. Donc, plutôt blocnotes…<br />

Q: Quels sont vos passions<br />

et hobbies ?<br />

R: Je suis un «accro» de la plongée: par tous<br />

les temps et principalement en eaux froides<br />

(malheureusement). Je plonge également<br />

en mer (Zeelande, Bretagne, Méditerranée<br />

et Mer Rouge) lorsque j’en ai l’occasion.<br />

La sensation d’apesanteur procurée par<br />

la plongée me permet de me relaxer en fin<br />

de semaine. Autre hobby, le cyclotourisme:<br />

pas de records d’endurance et de vitesse,<br />

mais plutôt un moyen de déplacement<br />

adapté qui permet de découvrir de<br />

nouvelles régions lors de randonnées de<br />

quelques jours.<br />

Q: Quelle est votre place-to-be<br />

préférée au Luxembourg ?<br />

R: Honnêtement, je n’ai pas de place<br />

«préférée» à Luxembourg: je trouve qu’il y<br />

a énormément d’endroits de qualité et que<br />

c’est une ville qui a beaucoup de cachet et<br />

qui gagne à être connue!<br />

© Photography Raoul Somers


BUSINESS DECISION MAKER<br />

LE PETIT-DéJEUNER AML<br />

«Risk-based approach»<br />

– the next generation of<br />

anti-money laundering research<br />

Money-laundering detection systems have been around for several years.<br />

Over time the techniques used by these systems have evolved from purely rule-based<br />

systems in the early days to today’s more analytic systems (profiling and peer grouping)<br />

and link analysis to visualise client relationship and payment flows.<br />

Money to fund terrorist activities moves through the world’s financial system<br />

via wire transfers and in and out of personal and business checking accounts.<br />

It can sit in the accounts of illegitimate charities and be laundered through<br />

buying and selling securities and other commodities, or purchasing and cashing out<br />

insurance policies. Freezing a suspected terrorist’s account could save innocent<br />

lives. Governments around the world are trying to combat terrorist financing by<br />

requiring financial institutions to uncover patterns and spot suspicious activities.<br />

Tools such as the Siron Financial Solutions<br />

build up behaviour-based client groups – which<br />

are dynamically formed, on the basis of the<br />

client’s transaction behaviour. In this process<br />

clients with similar patterns of behaviour are<br />

each allocated to one peer group or to one<br />

risk class respectively. Adaptive profiles are<br />

formed for clients and peer groups, which<br />

describe the behaviour of the individual client<br />

and of the peer group to which he belongs.<br />

Once the normal behaviour is defined, the<br />

tool can identify those activities that do not fall<br />

within the normal range. Though all the above<br />

approaches have been used successfully in<br />

detecting various criminal financial activities,<br />

none are sufficient for capturing the current<br />

broad range of activities (including terrorist<br />

financing) without also generating an amount<br />

of false positive alerts. With a risk-based<br />

approach, financial organizations can employ<br />

a combination of rules, anomaly detection,<br />

or other advanced analytics, assign a risk<br />

weighting to each scenario, and then combine<br />

the scores at the entity level to assign an overall<br />

risk score to that entity. Under this approach,<br />

a given customer or account could warrant<br />

an investigation based on a single high-risk<br />

activity or a combination of several lower-risk<br />

activities or attributes. Organizational policies<br />

and procedures would dictate what actions<br />

must be taken at various risk-score levels.<br />

Also, the risk-based approach allows financial<br />

organizations to more effectively evaluate the<br />

subtle patterns of terrorist financing in the<br />

context of other existing risk attributes. And<br />

finally, the approach addresses regulatory<br />

guidance that has encouraged financial<br />

organizations to take a risk-based approach<br />

to their overall anti-laundering programs.<br />

Complying with regulations for identifying<br />

money laundering and terrorist financing<br />

presents a unique challenge to financial<br />

institutions.<br />

Petit-déjeuner d’ITnews 2.0:<br />

The power of a strong<br />

partnership – Siemens<br />

and Tonbeller<br />

Since around 5 years Siemens IT Solutions and<br />

Services Finance (SISF) and Tonbeller have<br />

established a strong partnership to provide<br />

the Luxembourg and Belgium market with the<br />

Siron Financial Solutions, that has obtained the<br />

PSF status in Luxembourg. The combination<br />

of the skills and knowledge of both SISF and<br />

Tonbeller serve existing and potential clients<br />

with the best support and knowledge in<br />

the use of Siron Financial Solutions. Usually<br />

the implementation projects are carried out<br />

commonly by both partners. SISF is very<br />

familiar with the local conditions. Having a<br />

comprehensive network of relationships, SISF<br />

is in the position to provide a closer on-site<br />

support to the clients.<br />

Theme: AML -Compliance Issues Why should I use an IT-research system?<br />

When? Tuesday 28 feb. 2008 starting at 8.30<br />

Where? Confiserie Namur – Espace entreprises – Luxembourg-Hamm<br />

Who? - M. Erwin Sotiri - Le Goueff Avocats - Obligations of the compliance Issue<br />

- Dr. Michael Schmidt-Kernchen - TONBELLER - How to use<br />

Siron®Financial Solutions to be „compliant“<br />

- M. Thomas Storck - Siemens IT Solutions and Services Finance Clients<br />

facing the challenges of Compliance<br />

Participation: 35 euros (No show policy)<br />

Online invitation: www.itnews.lu/emailing/aml - Registration: www.itnews.lu/eventaml<br />

Contact: Emilie Mounier +352 26 10 86 26 – emilie.mounier@itnews.lu<br />

/ FéVRIER 08 / 54


this is


Grégory, Laurence, Patrick, Stephan, Yuri, Tobias, David, Renaud, Hassan, Yann, Benno, Reinhard, Steve, Khalid, Frédéric, Patrick,<br />

Christophe, Damien, Mickaël, Renato, Olivier, Michael, Arnaud, David, Bruno, Robert, Sébastien, Eric, Loïc, Frédéric, Georges,<br />

Stéphanie, Petra, Redouane, André, Ludovic, Dominique, Jean-Luc, Raphaël, Sandrino, Guillaume, Stephen, Julien, Zahir,<br />

Olivier, David, Didier, Michael, Marc, Karine, Laurent, Boris, Anthoni, Jean, Robert, Aurélie, Mathias, Benjamin, Grégory, Pierre-<br />

Olivier, Lionel, Frédéric, Sébastien, René, Jean-Paul, Anissa, Marc, Sergio, Walter, Yuksel, Saïd, Steve, April, Nathalie, Nadine,<br />

Lionel, Gilles, Christian, Olivia, Bernard, Pierre, Yves, Daniel, Geoffrey, Maria, Gautier, Pascal, David, Marc, Stéphane, Thomas,<br />

Sébastien, Nicolas, Pierre, Marie, Brice, Bertrand, Sébastien, Olivier, Samuel, Roland, Yves, Ivan, Mark, Matt, David, Jean-Pierre,<br />

Xavier, Michel, Olaf, Sébastien, Boris, Jerome, Yves, Sarah, Maxime, Ludovic, Andy, Emilie, Jochen, Jeremy, Luis, Arnaud,<br />

Mélanie, Christophe, Olivier, Ruben, Georges, David, Katia, Michel, Nicolas, Max, Catherine, Arnaud, Cédric, Nathalie…<br />

…ONT CHOISI UN MEILLEUR JOB AVEC LANCELOT,<br />

ET VOUS ?<br />

www.elancelot.com<br />

CABINET DE RECRUTEMENT SPÉCIALISÉ EN ICT AU LUXEMBOURG<br />

SIMPLICITÉ • DISCRÉTION • EFFICACITÉ<br />

+(352) 26 38 93 57<br />

IT Recruitment & Consulting


LE PETIT-DéJEUNER ANTI FRAUDE<br />

BUSINESS DECISION MAKER<br />

Les banques s’arment pour<br />

lutter contre la fraude interne<br />

Comment combattre, mais aussi et surtout, prévenir la fraude à l’intérieur de ses murs ?<br />

De nombreuses organisations sont aujourd’hui, sous la pression réglementaire et la<br />

pression des ‘stakeholders’, face à cette menace importante.<br />

Alors que la Société Générale est dans la tourmente avec des pertes colossales<br />

(cinq milliards d’Euros), il apparaît que selon les études, jusqu’à<br />

5% des revenus peuvent amputer les résultats des sociétés à cause de la<br />

fraude interne. Or, 90% des moyens consacrés à la lutte contre la fraude adressent<br />

les tentatives venant de l’extérieur et pas de l’intérieur… À l’occasion du<br />

petit-déjeuner ITnews consacré à lutte contre la fraude interne, Bull, intégrateur<br />

et VAR (Value Added Reseller) de Intellinx, un éditeur spécialisé dans les solutions<br />

anti-fraude, a noté la nécessité pour les organisations d’avoir aujourd’hui un<br />

meilleur contrôle de l’activité des utilisateurs internes.<br />

abusif peut être détecté. Si cette solution offre<br />

un monitoring real-time, elle permet aussi des<br />

questions rétroactives sur tout le trafic enregistré<br />

(généralement sur un an). Si Intellinx est<br />

efficace et appréciée par de nombreuses institutions<br />

financières, entre autres, c’est pour<br />

ses qualités analytiques et son orientation flux<br />

de données durant une session. La solution<br />

permet donc bien une gestion de Business<br />

Events et de Cases.<br />

RECORD AND REPLAY<br />

La solution-phare d’Intellinx est une boîte noire<br />

logicielle de Record and Replay. Cette solution<br />

agentless permet de capturer la session<br />

d’un utilisateur et ce pour une panoplie de<br />

protocoles, allant du web au mainframe.<br />

En effet, de manière non intrusive (sans<br />

installation), les départements Legal, Risk,<br />

Compliance ou sécurité, peuvent enregistrer<br />

pas-à-pas, par le biais d’un sniffer, toute<br />

l’activité d’un utilisateur. Et rejouer l’entièreté<br />

des clicks dans une fenêtre et en naviguant<br />

dans la session enregistrée.<br />

«Le frère d’une manager d’une grande<br />

banque en Israël, accro au jeu, avait réussi<br />

à subtiliser l’accès aux applications business<br />

de sa sœur. Pendant cinq ans, il a procédé à<br />

des transferts, sans attirer l’attention, jusqu’à<br />

ce que la manager découvre et dénonce le<br />

malfaiteur, illustre Anat Doron, responsable<br />

du Business Development international de<br />

Intellinx. Lorsque les faits ont été découverts,<br />

la banque avait été ruinée et même le<br />

gouvernement n’a pas réussi à la sauver de<br />

la faillite.» Comment dans le cas d’un malfrat<br />

«autorisé» empêcher ce type de déboires ?<br />

«Contrairement à un criminel extérieur, le<br />

fraudeur interne n’a pas besoin d’être un as<br />

du hackage ou de l’IT. Il lui est juste nécessaire<br />

d’avoir les autorisations nécessaires et<br />

de ne pas attirer l’attention.» Pour cela de<br />

nombreux systèmes existent, dont l’analyse<br />

du journal des logs sur les applications, la<br />

surveillance des enregistrements dans les<br />

bases de données, ou la supervision des<br />

lectures applicatives. Chez Intellinx, on s’est<br />

penché sur le contrôle de l’usage de ces<br />

accès, ces droits et ces données. C’est le<br />

flux des données qui est analysé, enregistré<br />

et rejouable en cas de doute.<br />

Sans hard install, un intégrateur comme Bull<br />

superpose un renifleur sur le trafic http public,<br />

http interne, MQ,… depuis<br />

la console d’accès<br />

jusque dans le datacenter<br />

et, ‘day one’,<br />

enregistre des sessions.<br />

Un moteur puissant<br />

permet de filtrer<br />

les usages frauduleux<br />

ou les comportements<br />

suspects et les retourner<br />

aux administrateurs<br />

sous alerte. L’ensemble<br />

de la session, fenêtre<br />

par fenêtre, est alors<br />

exploitable et un usage<br />

LE LOUP DANS<br />

LA BERGERIE<br />

Ainsi, la solution a permis à des banques<br />

de découvrir que des employés malveillants<br />

«surveillaient» l’activité des cartes de crédit<br />

de VIP comme des stars de la chanson ou<br />

même l’état de santé des finances de leurs<br />

collègues de bureau. Ailleurs, un analysteprogrammeur<br />

installait des codes indésirables<br />

dans l’infrastructure de son employeur.<br />

D’autres avaient changé les règles de<br />

paiement de factures entrantes pour favoriser<br />

des complices ou trafiquaient le système de<br />

routage des chèques… L’inventivité dans le<br />

domaine est sans faille.<br />

Anat Doron, responsable du Business Development international de Intellinx<br />

/ février 08 / 57


BUSINESS DECISION MAKER<br />

Actual-It<br />

PMI: de la valeur ajoutée…<br />

maintenant!<br />

Trop souvent, les gestionnaires de projet cantonnent la valeur ajoutée à la fin<br />

du processus d’intégration. Pour y remédier, Agile Partner plaide pour plus de visibilité<br />

et des stakeholders plus solidaires.<br />

Lors d’une conférence du PMI (Project Management Institute), les participants adhéraient à un<br />

même constat: il est difficile de gérer un projet de manière efficace en s’assurant un maximum<br />

de soutien. Les gestionnaires de projet sont souvent confrontés aux mêmes obstacles:<br />

résistance au changement, manque d’expérience technologique, manque d’intérêt du client,<br />

timide soutien du management, etc.<br />

La bonne méthode selon Agile Partner, concepteur de logiciels, c’est de jalonner le processus de<br />

réunions où se rassemblent tous les acteurs du projet: équipes de développement, management<br />

et clients. D’un côté, les équipes de développement sont responsabilisées et valorisées par la<br />

démonstration du projet. Elles reçoivent un précieux feedback des clients au fur et à mesure,<br />

ce qui réduit la charge de travail inutile. D’un autre côté, les clients exercent un contrôle plus<br />

attentif sur la solution, en termes de timing et de budget. C’est la fréquente interaction entre<br />

les parties prenantes du projet qui va permettre à celui-ci de gagner en visibilité.<br />

RICHESSE…<br />

ET COMPLEXITE<br />

Chez IBM par exemple, la formation<br />

horizontale des équipes rassemble des gens<br />

de compétences différentes, qui font autant<br />

la richesse du projet qu’il ne le compliquent.<br />

Pour mener le projet à bien, le découpage<br />

en phases permet d’avancer à un rythme<br />

soutenu, qui donne plus de stabilité au projet.<br />

Un tel processus suppose une grande place<br />

réservée à la planification. Or, «l’incertitude ne<br />

peut jamais être tout à fait éliminée, explique<br />

Sylvain Chéry, directeur d’Agile Partner<br />

au Luxembourg. Mieux vaut anticiper le<br />

changement pour s’adapter, ce à quoi les<br />

clients peuvent contribuer en donnant leur<br />

feedback».<br />

Face à de nouvelles réglementations, des<br />

politiques internes défavorables ou des<br />

communications difficiles, l’entreprise doit<br />

pouvoir conserver son agilité. «L’agilité, c’est<br />

un équilibre fragile entre la structure et sa<br />

flexibilité», explique Thomas Stober, Release<br />

Architect chez IBM. Se focaliser sur les valeurs<br />

principales, débuter avec un projet pilote,<br />

obtenir le soutien de la direction et apporter<br />

la méthodologie Agile… S’il n’y a pas de<br />

solution miracle, des pistes comme cellesci<br />

peuvent vaincre les obstacles habituels.<br />

«Le but premier demeure la maximisation de<br />

la valeur et pour ça, il faut créer une relation<br />

de confiance entre tous les acteurs», conclut<br />

Sylvain Chéry.<br />

/ FéVRIER 08 / 58


Calendrier<br />

février-mai 2008<br />

Formations techniques<br />

Dérivés de crédit : utilisation, valorisation et<br />

gestion des risques<br />

Date : 1 er février 2008<br />

Beyond Project Management : Assuring Business<br />

Benefits<br />

Dates: February 20, 21 and 22, 2008<br />

The Fight against Financial Crime<br />

Modular Training Programme for Experienced Professionals<br />

Session 5: Anti-Money Laundering for Investment Funds<br />

Date: February 13, 2008<br />

Session 6: Prevention of Corruption in the Financial Sector<br />

Date: March 11, 2008<br />

Session 7: Examples of Real Money Laundering Cases<br />

Date: April 17, 2008<br />

Cursus de formation en gestion de portefeuille<br />

Module 1 : Fondamentaux de gestion de portefeuille<br />

Date : 6 mars 2008<br />

Module 2 : Gestion structurée<br />

Date : 8 avril 2008<br />

Module 3 : Gestion alternative au travers des hedge funds<br />

Date : 22 avril 2008<br />

Module 4 : Mesure, analyse et attribution de performance<br />

Date : 20 mai 2008<br />

Business Continuity Management Programme<br />

Development & Implementation – Overview<br />

Dates: March 4 and 5, 2008<br />

Auditing a Business Continuity Management<br />

Programme<br />

Dates: April 21, 22 and 23, 2008<br />

Formations soft skills<br />

Vendre et négocier des services à<br />

valeur ajoutée<br />

Dates : 25, 26 février et 21 mars 2008<br />

La négociation durable : pratiquer la<br />

communication motivationnelle pour établir<br />

un dialogue constructif avec son équipe<br />

Dates : 13 et 14 mars 2008<br />

Manager au féminin<br />

Dates : 14 et 15 avril 2008<br />

Le calendrier complet de nos formations est<br />

disponible sur www.pwcacademy.lu<br />

Pour tout renseignement complémentaire,<br />

Tél. : +352 49 48 48-4040, Fax : +352 49 48 48-4041,<br />

e-mail : pwcacademy@lu.pwc.com<br />

Attract & Retain<br />

Integration<br />

Mobility<br />

Reward<br />

Recruitment<br />

Training & Development<br />

© 2008 PricewaterhouseCoopers. All rights reserved. PricewaterhouseCoopers refers to the network of member firms of PricewaterhouseCoopers International<br />

Limited, each of which is a separate and independent legal entity.


13/02/2008<br />

Technet: Quoi de neuf dans System Center Configuration<br />

Manager 2007?<br />

ORGANISATEUR: Microsoft Luxembourg<br />

THEME: Quoi de neuf dans System Center Configuration<br />

Manager 2007?<br />

DATE: 13/02/2008<br />

LIEU: Microsoft Luxembourg offices - Cloche d’Or - NCI Office<br />

Laccolith - 20, rue Eugene Ruppert - 2453 Luxembourg<br />

Informations et inscriptions: msevents.microsoft.com/CUI/EventDetail.aspx<br />

25/02/2008<br />

Formation et certifications Project Management<br />

Excellence<br />

ORGANISATEUR: CRP Henri Tudor<br />

THEME: Formation et certifications Project Management Excellence<br />

(selon PMBOK)<br />

DATE: du 25 au 29 février 2008 de 9h00 à 17h30<br />

LIEU: CRP Henri Tudor - Kirchberg<br />

Informations et inscriptions: www.tudor.lu<br />

26/02/2008<br />

CA Wily Seminar avec Sfeir<br />

ORGANISATEUR: Ca Wily et Sfeir<br />

THEME: Gérer efficacement la performance des applications Web<br />

DATE: 26/02/2008 de 9h à 12h<br />

LIEU: Sofitel Luxembourg Europe<br />

Informations et inscriptions: www.ca.com/be/en/events/<br />

27/02/2008<br />

Certification HERMES Swiss Project Team Professional<br />

(HSPTP)<br />

ORGANISATEUR: SITec<br />

THEME: Certification HERMES Swiss Project Team Professional<br />

(HSPTP)<br />

DATE: 27/2/2008 de 14h00 à 17h00<br />

LIEU: CRP Henri Tudor - Kirchberg<br />

Informations et inscriptions: www.spiral.lu<br />

28/02/2008<br />

Petit-déjeuner AML (Anti-Money Laundering)<br />

ORGANISATEUR: ITnews 2.0<br />

THEME: Petit-déjeuner AML with SITS<br />

DATE: 28/02/2008<br />

LIEU: Confiserie Namur - Espace Entreprise - Luxembourg Hamm<br />

Informations et inscriptions: www.itnews.lu/eventaml<br />

28/02/2008<br />

Introduction aux principes de la propriété intellectuelle<br />

ORGANISATEUR: Luxinnovation GIE<br />

THEME: La propriété intellectuelle<br />

DATE: 28/02/2008, de 18h00 à 20h00<br />

LIEU: Centre de Conférences de la Chambre de Commerce<br />

Informations et inscriptions: www.innovation.public.lu/html/agenda<br />

03/03/2008<br />

Préparation à la certification IPMA – Niveau D<br />

ORGANISATEUR: SITec<br />

THEME: Préparation à la certification IPMA – Niveau D<br />

DATE: du 03 au 06 mars 2008 de 09h00 à 17h30<br />

LIEU: CRP Henri Tudor - Kirchberg<br />

Informations et inscriptions: www.spiral.lu<br />

06/03/2008<br />

Propriété Intellectuelle: Les brevets<br />

ORGANISATEUR: Luxinnovation GIE<br />

THEME: La propriété intellectuelle<br />

DATE: 06/03/2008, de 18h00 à 20h00<br />

LIEU: Centre de Conférences de la Chambre de Commerce<br />

Informations et inscriptions: www.innovation.public.lu/html/agenda<br />

07/03/2008<br />

Building the Enterprise Business Intelligence Infrastructure<br />

ORGANISATEUR: Systemat<br />

THEME: Building the Enterprise Business Intelligence Infrastructure<br />

DATE: 07/03/2008<br />

LIEU: Novotel Kirchberg – salon Louis-Félix<br />

Informations et inscriptions: www.systemat.lu


10/03/2008<br />

Soirée de lancement du nouveau site ITjobs<br />

ORGANISATEUR: ITjobs le portail ICT de Makana<br />

THEME: Soirée de lancement du nouveau site ITjobs<br />

DATE: 10/03/2008<br />

LIEU: CAT CLUB à Luxembourg<br />

Informations et inscription: www.itjobs.lu/event<br />

13/03/2008<br />

Propriété Intellectuelle: Les marques, dessins et modèles<br />

ORGANISATEUR: Luxinnovation GIE<br />

THEME: La propriété intellectuelle<br />

DATE: 13/03/2008, de 18h00 à 20h00<br />

LIEU: Centre de Conférences de la Chambre de Commerce<br />

Informations et inscriptions: www.innovation.public.lu/html/agenda<br />

13/03/2008<br />

Conférence/Cocktail «Mobility & Collaboration»<br />

ORGANISATEUR: ITnews<br />

THEME: Mobilité & Collaboration<br />

DATE: 13/03/2008, dès 17h30<br />

LIEU: Confiserie Namur - Espace Entreprises - Luxembourg Hamm<br />

Informations et inscriptions: www.itnews.lu/eventmobilite<br />

20/03/2008<br />

Propriété Intellectuelle: Les droits d’auteur<br />

ORGANISATEUR: Luxinnovation GIE<br />

THEME: La propriété intellectuelle<br />

DATE: 20/03/2008, de 18h00 à 20h00<br />

LIEU: Centre de Conférences de la Chambre de Commerce<br />

Informations et inscriptions: www.innovation.public.lu/html/agenda<br />

L A F O R M A T I O N C O N T I N U E<br />

A U C O E U R D E L A P E R F O R M A N C E<br />

Entrepreneuship & innovation<br />

Gestion de projet<br />

Gestion du capital humain<br />

Gouvernance des services<br />

Pilotage stratégique<br />

Production & logistique<br />

Qualité, amélioration et évaluation des<br />

processus<br />

Technologies de l’information<br />

Technologies et innovation pour le bâtiment<br />

Technologies pour la santé<br />

Technologies pour l’environnement<br />

Veille technologique et information<br />

CATALOGUE<br />

DE FORMATION<br />

CATALOGUE<br />

DE FORMATION<br />

TRAINING CATALOGUE<br />

SCHULUNGSKATALOG<br />

TRAINING CATALOGUE<br />

SCHULUNGSKATALOG<br />

Entrepreneurship & Innovation<br />

Gestion de projet<br />

Gestion du capital humain<br />

Gouvernance des Services<br />

Pilotage stratégique<br />

Production & Logistique<br />

Qualité, Amélioration et Evaluation des processus<br />

Technologie de l’Information<br />

Technologies et innovation pour le Bâtiment<br />

Technologies pour la Santé<br />

Technologies pour l’Environnement<br />

Veille Technologique et Information<br />

Formations organisées par les réseaux<br />

Entrepreneurship & Innovation<br />

Gestion de projet<br />

Gestion du capital humain<br />

Gouvernance des Services<br />

Pilotage stratégique<br />

Production & Logistique<br />

Qualité, Amélioration et Evaluation des processus<br />

Technologie de l’Information<br />

Technologies et innovation pour le Bâtiment<br />

Technologies pour la Santé<br />

Technologies pour l’Environnement<br />

Veille Technologique et Information<br />

Formations organisées par les réseaux<br />

CATALOGUE<br />

DE FORMATION<br />

TRAINING CATALOGUE<br />

SCHULUNGSKATALOG<br />

Entrepreneurship & Innovation<br />

Gestion de projet<br />

Gestion du capital humain<br />

Gouvernance des Services<br />

Pilotage stratégique<br />

Production & Logistique<br />

Qualité, Amélioration et Evaluation des processus<br />

Technologie de l’Information<br />

Technologies et innovation pour le Bâtiment<br />

Technologies pour la Santé<br />

Technologies pour l’Environnement<br />

Veille Technologique et Information<br />

Formations organisées par les réseaux<br />

DEMANDE DE CATALOGUE<br />

Nom et Prénom*<br />

Fonction<br />

Société<br />

Adresse*<br />

C.P. et Ville*<br />

Tél<br />

Fax<br />

E-mail<br />

* données obligatoires<br />

Téléchargez le catalogue de formation 2008 sur www.sitec.lu ou renvoyez le coupon ci-dessus dûment rempli à<br />

SITec® | 29, avenue John F. Kennedy | L-1855 Luxembourg<br />

tél: +352 42 59 91 - 300 | fax : +352 42 59 91 - 777 | formation@tudor.lu | www.sitec.lu


Développeur.NET<br />

www.itjobs.lu/agilepartner<br />

Consultant Business Intelligence /<br />

Base de données<br />

www.itjobs.lu/aptelia<br />

Analystes Développeurs Java/J2EE<br />

www.itjobs.lu/aptelia<br />

Analystes Développeurs.NET<br />

www.itjobs.lu/aptelia<br />

Gestionnaire d’exploitation<br />

www.itjobs.lu/ctg<br />

1 Windows systems engineer (f/m)<br />

www.itjobs.lu/ctg<br />

1 Analyste-Programmeur Java<br />

J2EE Expérimenté<br />

www.itjobs.lu/ctg<br />

Junior Tester Luxembourg<br />

www.itjobs.lu/fdm<br />

IT Développeurs Paris/ France<br />

www.itjobs.lu/fdm<br />

Powerbuilder and PL/SQL<br />

Developer (lgs: French and<br />

English)<br />

www.itjobs.lu/fdm<br />

Chief Technology Officer<br />

www.itjobs.lu/lancelot<br />

Banque - Chef de Projet<br />

Comptabilité / Tarification<br />

www.itjobs.lu/lancelot<br />

Analyst/Developer Engineer<br />

http://www.itjobs.lu/ngrconsulting<br />

Business Consultants - Capital<br />

Markets<br />

http://www.itjobs.lu/ngrconsulting<br />

IT Consultants<br />

http://www.itjobs.lu/ngrconsulting<br />

IT Specialist - Project Leader<br />

www.itjobs.lu/schneider<br />

Senior Sales Consultant / Solution<br />

Development<br />

www.itjobs.lu/schneider<br />

Account Manager<br />

www.itjobs.lu/schneider<br />

Analyste / Développeur Java<br />

www.itjobs.lu/sfeir<br />

Analyste / Développeur Java<br />

Junior<br />

www.itjobs.lu/sfeir<br />

Architecte Java<br />

www.itjobs.lu/sfeir<br />

System Engineer AIX expérimenté<br />

www.itjobs.lu/systemat<br />

System Engineer expérimenté<br />

www.itjobs.lu/systemat<br />

sur le site<br />

Adecco IT:<br />

Seniors Ananlystes Programmeurs<br />

Java/J2EE<br />

www.itjobs.lu/adecco<br />

Un Developpeur Access/Excel/VBA<br />

www.itjobs.lu/adecco<br />

Un Administrateur Systemes<br />

Microsoft<br />

www.itjobs.lu/adecco<br />

Ajilon:<br />

Analyst Programmer.Net/C#<br />

www.itjobs.lu/ajilon<br />

Analyste-Programmeur Mainframe<br />

www.itjobs.lu/ajilon<br />

Consultant<br />

www.itjobs.lu/ajilon<br />

Atos Origin:<br />

Analyste - Programmeur JAVA/<br />

J2EE<br />

www.itjobs.lu/atos<br />

Ingénieur système Microsoft<br />

expérimenté<br />

www.itjobs.lu/atos<br />

Ingénieur système Microsoft/Unix<br />

www.itjobs.lu/atos<br />

Amazon:<br />

Senior Manager EU Associates<br />

Program – Luxembourg<br />

www.itjobs.lu/amazon<br />

Technical Account Manager<br />

Luxembourg<br />

www.itjobs.lu/amazon<br />

Ausy:<br />

Recherche développeur Sharepoint<br />

www.itjobs.lu/ausy<br />

Recherche développeur Oracle PL/<br />

SQL<br />

www.itjobs.lu/ausy<br />

CRP Gabriel Lipman:<br />

5 IT researchers<br />

www.itjobs.lu/crp<br />

Senior System Administrator<br />

(INTRASOFT International S.A.)<br />

www.itjobs.lu/crp<br />

Technicien Télécom<br />

(INTRASOFT International S.A.)<br />

www.itjobs.lu/crp<br />

Computacenter:<br />

Administrative Assistant<br />

www.itjobs.lu/computacenter<br />

Analyst/Developer Lotus Notes<br />

Domino<br />

www.itjobs.lu/computacenter<br />

EDS France & Luxembourg:<br />

IT Architect<br />

www.itjobs.lu/eds<br />

IP Network Architect<br />

www.itjobs.lu/eds<br />

Getronics:<br />

IT specialist for European<br />

Institutions<br />

www.itjobs.lu/getronics<br />

Consultant / Senior Consultant -<br />

SAP R/3<br />

www.itjobs.lu/lancelot<br />

Plusieurs DBA Oracle expérimentés<br />

www.itjobs.lu/systemat<br />

Integration Manager Luxembourg<br />

www.itjobs.lu/amazon<br />

Windows Administrator for<br />

European Institutions<br />

www.itjobs.lu/getronics


Sr Network Operations Engineer<br />

www.itjobs.lu/getronics<br />

Intorel:<br />

Analyst/Developer Engineer<br />

www.itjobs.lu/intorel<br />

Job Partner SARL:<br />

Architecte Pre-Sales Windows<br />

Microsoft<br />

www.itjobs.lu/jobpartner<br />

Developpeur Visual Basic / DotNet<br />

www.itjobs.lu/jobpartner<br />

Développeurs JAVA<br />

www.itjobs.lu/jobpartner<br />

Logica CMG:<br />

Développeur en Nouvelles<br />

Technologies (LUXEMBOURG)<br />

www.itjobs.lu/logica<br />

Odyssey Financial Services:<br />

Business Consultant - Integration<br />

www.itjobs.lu/odyssey<br />

Technical Analyst<br />

www.itjobs.lu/odyssey<br />

Sogeti:<br />

Statisticiens<br />

www.itjobs.lu/sogeti<br />

Seniors Analystes Programmeurs<br />

Java/J2EE<br />

www.itjobs.lu/sogeti<br />

Siemens:<br />

System Engineers - Siemens<br />

Enterprise Communications<br />

www.itjobs.lu/siemens<br />

Devenez annonceur ! Contactez Emilie Mounier au: +352 26 10 86 26 - emilie.mounier@itnews.lu<br />

Toutes les offres d’emploi sont autant accessibles aux femmes qu’aux hommes.<br />

Senior Sales Consultant / Solution Development<br />

En tant que «Professionnel du Secteur Financier», notre client développe des activités intégrées «Managed Services», afin de permettre aux<br />

entreprises de mieux anticiper, gérer et monitorer leurs risques opérationnels.Dans le cadre du développement de ses activités, notre client<br />

désire s’adjoindre un(e): Sales Consultanat / Solution Development (M/F)<br />

Mission:<br />

Support Présales:<br />

Vous participez de manière pro-active au processus de vente des<br />

produits/solutions en collaborant étroitement avec le «business manager»<br />

et le «customer services». (Présentation des offres, identification des<br />

besoins et objectifs du client, identification des solutions/produits/<br />

compétences en interne pouvant répondre aux besoins et objectifs du<br />

client, éventuellement avec des partenaires identifiés)<br />

Support Marketing:<br />

En étroite collaboration avec le responsable marketing, vous développez<br />

les nouveaux services «Managed Services».Vous prenez en charge, la<br />

rédaction et le développent de «sales kit» (présentation, description,<br />

tarification de solutions).Vous coordonnez et gérer l’équipe (virtuelle)<br />

dans la définition et le démarrage d’un nouveau produit.<br />

Profile:<br />

Vous avez une formation universitaire de type ingénieur où maîtrise à<br />

orientation informatique, télécoms ou sécurité.<br />

Vous avez acquis une expérience professionnelle de plus de cinq<br />

années dans une fonction similaire, de préférence au Luxembourg.<br />

Pour ce poste, une maîtrise parfaite du français et de l’anglais est<br />

exigée; la connaissance de l’allemand constitue un avantage.<br />

Schneider CONSULTING S.A.<br />

119, avenue Gaston Diderich<br />

L-1420 Luxembourg<br />

Tél. +352 40 67 30-1<br />

Fax +352 40 67 60<br />

info@schneiderconsulting.lu<br />

www.schneiderconsulting.lu<br />

Bid Manager:<br />

Vous analysez les demandes complexes des clients ainsi que leurs<br />

risques encourus Vous possédez un rôle prépondérant dans la décision<br />

finale de réaliser ou non un projet en établissant un argumentaire<br />

mesurable.<br />

Pour une première discussion confidentielle sur ce poste, nous vous invitons à contacter:<br />

Schneider Consulting, Nicolas Hurlin nhu@schneiderconsulting.lu ou au 119 avenue Gaston Diderich L-1420 Luxembourg, +352-40 67 30


CHEF DE PROJET MOBILITÉ LUXEMBOURG<br />

Notre client est une société d’expertise en technologies de la mobilité.<br />

MISSION:<br />

• Vous organisez, planifiez et réalisez, les projets depuis l’entrée de la<br />

commande jusqu’à la recette finale sur site<br />

• Vous effectuez ou faites effectuer l’étude d’ingénierie préliminaire,<br />

la configuration, l’intégration, l’expédition et l’installation sur site, la<br />

mise en service et les tests sur site<br />

• Vous assurez l’assistance technique au client jusqu’à la signature<br />

de la recette<br />

• Vous organisez les actions de formation au client ; et pouvez être<br />

amené à réaliser les formations sur des sujets pointus<br />

• Vous animez et encadrez les collaborateurs de la société et/ou de<br />

sociétés sous traitantes qui sont affectés à ces projets<br />

• Vous contribuez à la démarche qualité de la société et appliquez, ou<br />

faites appliquer, les procédures mises en place<br />

• Vous participez ponctuellement aux missions d’avant vente et de<br />

promotion des offres de la société sur les aspects techniques<br />

• Vous contribuez, proposez, développez et gérez toute initiative<br />

contribuant aux développements du savoir-faire de la société et à<br />

l’aboutissement de l’ensemble de ses missions, en liaison étroite<br />

avec la Direction de l’entreprise<br />

PROFIL:<br />

• Diplôme universitaire en informatique (Bac +3 et sup.)<br />

• Excellente connaissance du marché NTIC<br />

• Excellente connaissance des technologies mobiles et télécom.<br />

• 4 ans d’expérience en maîtrise du suivi technique des comptes et<br />

gestion des affaires<br />

• Vous êtes dotés d’excellentes capacités commerciales. Une activité<br />

en tant que «Pre-Sales» est un avantage.<br />

• Le Français est requis. Anglais courant.<br />

• Esprit d’analyse, de synthèse et capacité à résoudre les problèmes<br />

• Vous démontrez de grandes capacités pour convaincre<br />

SPECIFICATIONS DU POSTE<br />

• Début: ASAP<br />

• Lieu: Luxembourg<br />

• Salaire: 50000.00-70000.00<br />

Lancelot Consulting<br />

83, rue de Hollerich<br />

L-1741 Luxembourg<br />

Tél. +(352) 26 38 93 57<br />

human.resources@lancelot.lu<br />

www.lancelot.lu<br />

Intéressé(E) ? Pour postuler:<br />

Si vous souhaitez postuler pour ce poste, merci de nous faire parvenir votre candidature à l’adresse suivante: crodisio@elancelot.com<br />

en ajoutant le texte suivant dans l’objet de l’email: “Réf. 855 à CHEF DE PROJET MOBILITÉ”. Votre CV doit être de préférence en format MS<br />

WORD ou RTF. Confidentialité assurée ! Pour les offres d’emploi, Lancelot s’engage à ne jamais envoyer un CV à un client sans avoir demandé<br />

au préalable l’accord du candidat.<br />

CONSULTANT BUSINESS CONTINUITY Luxembourg<br />

Lancelot Consulting<br />

83, rue de Hollerich<br />

L-1741 Luxembourg<br />

Tél. +(352) 26 38 93 57<br />

human.resources@lancelot.lu<br />

www.lancelot.lu<br />

MISSION:<br />

Pour le Pôle Conseil & Audit en SSI, au profit d’un grand Client<br />

institutionnel, le candidat aura pour mission de réaliser, sous le<br />

contrôle et encadré par un Consultant senior, les missions suivantes<br />

dans le cadre de la prestation (liste non exhaustive):<br />

• analyse et cartographie des risques,<br />

• bilan d’impact sur l’activité (BIA),<br />

• étude de solutions organisationnelles (gestion de crise, cellule de<br />

crise, communication de crise, etc.),<br />

• charte du secours, classes de secours,<br />

• étude et mise en œuvre de test de secours,<br />

• assistance à maîtrise d’ouvrage.<br />

Le contexte fonctionnel est complexe (plus de 1 000 «chaînes<br />

applicatives» dont plus de 50 critiques ou essentielles, vaste<br />

organisation, etc.). L’environnement technique est particulièrement<br />

complexe et épanouissant, basé sur des technologies éprouvées<br />

(Solaris, Windows, Linux, Oracle, ColdFusion, Weblogic, etc.).<br />

PROFIL:<br />

• Bac +5 // Master securité des SI<br />

• 3 d’expérience dans le domaine du Business Continuity (BIA,<br />

analyse des riques, SMSI, etc.)<br />

• Dôté d’une bonne connaissance technique, votre rôle est avant tout<br />

fonctionnel: procecus, bilan, analyse.<br />

• Expérience des mécanismes organisationnels et/ou techniques<br />

traitant du DRP et du BCP ou à défaut premiere expérience réussie<br />

en sécurité des SI.<br />

• Capacité à apprendre et intégrer des connaissances nouvelles, puis<br />

à les restituer de façon pertinente.<br />

• Anglais obligatoire (parlé et écrit). Le Français est un réel atout.<br />

• La connaissance des grandes organisations et/ou du secteur public<br />

est un plus.<br />

• La connaissance des architectures cluster et réplications des<br />

données ou des domaines de la sauvegarde et du stockage est un<br />

plus.<br />

SPECIFICATIONS<br />

• Début: ASAP<br />

• Lieu: Luxembourg<br />

• Salaire: 50000.00-70000.00<br />

Intéressé(E) ? Pour postuler:<br />

Si vous souhaitez postuler pour ce poste, merci de nous faire parvenir votre candidature à l’adresse suivante: crodisio@elancelot.com<br />

en ajoutant le texte suivant dans l’objet de l’email: “Réf. 717 à CONSULTANT BUSINESS CONTINUITY”. Votre CV doit être de préférence en<br />

format MS WORD ou RTF. Confidentialité assurée ! Pour les offres d’emploi, Lancelot s’engage à ne jamais envoyer un CV à un client sans avoir<br />

demandé au préalable l’accord du candidat.


PREMIÈRE SOIRÉE<br />

RECRUTEMENT IT ET WEB<br />

AU LUXEMBOURG<br />

LE 10 MARS 2008<br />

À PARTIR DE 17H30<br />

AU CAT CLUB LUXEMBOURG HOLLERICH<br />

Dans un cadre convivial et informel, venez à la rencontre<br />

d’entreprises qui recrutent dans le secteur des ICT et du Web<br />

au Luxembourg.<br />

Les consommations sont offertes de 17h30 à 21h<br />

Inscription obligatoire: www.itjobs.lu/event<br />

Contact: Emilie Mounier<br />

Tél.: +352 26 10 86 26<br />

E-mail: emilie.mounier@itnews.lu<br />

MediaPartner:


Le 13 mars 2008<br />

ITnews 2.0 Spécial Mobilité et Collaboration<br />

Vos collaborateurs sont-ils de plus en plus amenés à<br />

accéder à l’information partout ou qu’ils soient ?<br />

La mobilité n’a jamais été autant critique. Aujourd’hui, disposer de la connaissance aux bouts des doigts n’est plus réservé aux forces de<br />

ventes ou au management des entreprises. Chacun peut trouver de nouvelles façons de faire et créer de nouvelles opportunités grâce à la<br />

technologie…<br />

Collaborative work spaces<br />

Converged and unified communications<br />

Mobile data and telecom<br />

Online apps<br />

Equipements mobiles et tendances<br />

ITnews 2.0 Mobility & Collaboration 2008<br />

Contacts: Rédaction: raphael.henry@itnews.lu<br />

Publicité: emilie.mounier@itnews.lu<br />

En avril 2008<br />

Sécurité<br />

Clôtures: Manifestation à intérêt : 21 février 2008<br />

Contribution: 29 février 2008<br />

Parution et conférence: 13 mars 2008


*<br />

* Places limitées, réservez votre table dès maintenant, Contact: info@itnews.lu<br />

22 MAI>2008


Siemens IT Solutions and Services<br />

Extend the reach of your existing Enterprise Content<br />

Management (ECM) with Microsoft Sharepoint Technologies<br />

www.siemens.lu/it-solutions

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!